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À l'instar d'autres as du manche, ce pauvre Jeffest par ailleurs affligé d'un organe vocal à fairevêler un troupeau... Qu'à cela ne tienne, notrehomme sait s'entourer ! À ses côtés poussentdonc la chansonnette rien moins que Gary U.S.Bonds, et le couple-phare du néo-rockabilly : leguitariste Darrel Higham et sa légitime, l'incendiaireImelda May. La veille de son soixantesixièmeanniversaire, Jeff s'autorise même unretour sur le fameux “Train Kept A Rolling” (qu'ilinterprétait au sein des Yardbirds dans le Blow-Upd'Antonioni, voici plus de quarante-quatre ans !),et nous fait admirer dans les bonus sa collectionde guitares (il accumule aussi les voitures desport, mais c'est hors-sujet en la circonstance).Patrick DALLONGEVILLEJEFF BECKRock’n’Roll Party Honouring Les PaulEagle VisionHendrix mis à part, Jeff BECK est assurément LEguitar-hero par excellence. Celui vers qui, deSteve Vai à Joe Bonamassa (en passant par JohnMcLaughlin et Brian Setzer) s'inclinent les plusfameux de ses pairs. Mais tandis que d'aucuns,aux noms comme des scrabble compte triple(Yngwie Malmsteen ?) lui confessent leur admiration,ce vieux Jeff, lui, n'admet pour modèles quedes pionniers du rock originel tels que ScottyMoore ou Cliff Gallup.Joignant le geste à la parole, notre toujours vaillantparangon de la guitare-fusion avait déjà enregistréun album entier de reprises de GeneVincent (auprès de qui Gallup tenait le lead), avecles brittons Big Town Playboys. C'est à présent àl'innovateur de l'électricité appliquée aux sixcordes qu'il rend hommage. Dans son costume deBlue Cap (Gégène, toujours), El Becko se donnedonc en spectacle sur la scène de l'Iridium JazzClub de New-York, pour revisiter près d'une trentainede classiques (de l'”Apache” des Shadows à“Sleepwalk” et “Peter Gunn”, en passant par“Rock Around The Clock”, “Shake, Rattle &Roll”, “Baby Let's Play House”, “My Baby LeftMe” et “Twenty Flight Rock”).BLOODBATHBloodbath Over BloodstockSeason of MistEnregistré lors du Bloodstock Festival 2011 enAngleterre, cet All Stars Band nous assène undeath gras et lourd à souhait, mais à l’attitude etau rythme punkcore sans compromis. Au mêmetitre que Grave ou Entombed, BLOODBATH, forméà la fin des 90’s par quatre ex-membres de Katatonia,est une référence d’un death suédois pas sipropre que ça.Côté live, c’est simple: une tuerie ! Un air deCarnivore pour l’esprit et du Morbid Angels dansles accords, BLOODBATH n’oublie pas pour autantles racines black metal de ses guerriers, ensachant éviter les clichés liés au genre. C’est toutde noir vêtu et avec quelques légères traces desang sur le visage et les bras que le comboentame le set. Et ça joue grave: rythmique béton,chant rauque charismatique, et aucun ne se perden solos inutiles. Ici le groupe se donne à fond etle public très réceptif, c’est direct et ça poutresec !Côté DVD, bel encodage pour un live capté enplein jour. Ce qui fait de ce DVD un live de 54mnsuper entraînant pour qui aime le death crade.DJ NEUROTIC<strong>156</strong> DECEMBRE 2011 • 39

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