12.07.2015 Views

Le transport routier dans le Lot - Lot-cci-magazine.fr

Le transport routier dans le Lot - Lot-cci-magazine.fr

Le transport routier dans le Lot - Lot-cci-magazine.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Janvier | Février 2009N° 147Cof<strong>fr</strong>ets cadeauxUne formu<strong>le</strong>de loisirsà la cartetrès tendanceZone commercia<strong>le</strong> du Couquetà Capdenac-<strong>le</strong>-HautStructurer, développer :des pistes se précisentTRANSPORT ROUTIER DANS LE LOTLES NOUVEAUXMÉTIERSDE LA ROUTE© Mikael Damkier - Fotolia.com


04-11 DOSSIERTransport <strong>routier</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> :<strong>Le</strong>s nouveaux métiers de la route12-13 ENTREPRISES12-13 3wCom<strong>Le</strong> pionnier lotois de l’Internet16-36 ENJEUX16-17 É<strong>le</strong>ctricité et gaz<strong>Le</strong>s voies de l’ouverture du marché18-19 Coup de projecteurEnquête Emploi-Formation 200821 Fiscalité<strong>Le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s aides accessib<strong>le</strong>s aux PME22-23 Taxe professionnel<strong>le</strong><strong>Le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s passent un nouveau cap24-25 Emploi et handicapQuel<strong>le</strong>s obligations pour <strong>le</strong>s entreprises ?27-29 Zone commercia<strong>le</strong> du CouquetStructurer, développer : des pistes se précisent30-34 Cof<strong>fr</strong>ets cadeauxUne formu<strong>le</strong> de loisirs à la carte très tendance35-36 Tourisme d’affairesLa CCI encourage <strong>le</strong>s séminaires d’entreprises<strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>37-39 PLEIN CADRE37-39 Monique Montal, nouvel<strong>le</strong> présidente de la FBTP 46Sourire et détermination au service du bâtiment40-45 L’ACTUALITÉ EN BREF40 Repères Éco42 Tourisme43 Commerce44 Vient de paraître45 Formation Emploi52 Conjoncture55 Indicateurs56-58 PETITES ANNONCESEntreprendreBimestrielChambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>Quai Cavaignac - 46000 CahorsTél. 05 65 20 35 48Encore et toujous<strong>le</strong>s impôts locaux…Mais que faut-il donc faire pourque <strong>le</strong>s élus locaux prennentenfin conscience du poids de plus enplus insupportab<strong>le</strong> des impôts qu’ilsprélèvent sur la population et sur <strong>le</strong>sentreprises ?L’artic<strong>le</strong> traditionnel que nous vous présentons en page 22met en évidence <strong>le</strong>s dérives répétées de très nombreux budgetslocaux.Quelques chif<strong>fr</strong>es suffisent pour illustrer ce constat :- La Taxe Professionnel<strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctée <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> a progressé de360 % entre 1988 et 2008.- Ce même impôt a encore augmenté de 8,40 % en 2008.- <strong>Le</strong> taux de la Taxe Professionnel<strong>le</strong> fixé par <strong>le</strong> Départementen 2008 est en augmentation de 16,90 %. Heureusement, ilreste encore un des taux <strong>le</strong>s moins é<strong>le</strong>vés de la région.- Certaines communes ont décidé des augmentations impressionnantes: + 47,68 % pour Livernon.- La commune de Catus, el<strong>le</strong>, a re<strong>le</strong>vé son taux à 21,86 % ;cette performance lui permet de dépasser pour la premièrefois <strong>le</strong> cap d’un taux de 20 % pour une commune lotoise.Bienvenue aux nouvel<strong>le</strong>s entreprises sur son territoire !<strong>Le</strong>s élus concernés plaident tous <strong>le</strong>ur irresponsabilité en lamatière : ce serait la faute de l’état - toujours lui - qui <strong>le</strong>urtransfère sans cesse de nouvel<strong>le</strong>s responsabilités, sans compensation...Mais de qui se moque-t-on ? Dans un pays où <strong>le</strong> cumul desmandats est monnaie courante et où de nombreux éluslocaux ont ou ont eu aussi un mandat national, cette explicationn’est pas recevab<strong>le</strong>. Quel<strong>le</strong> que soit <strong>le</strong>ur cou<strong>le</strong>ur politique,ils ont, à un moment ou à un autre, participé à l’élaborationdes lois, et la dérive est constante depuis desdécennies !Dans <strong>le</strong> contexte de crise que nous connaissons, la préparationdes budgets 2009 est devenue pour <strong>le</strong>s entreprises unvéritab<strong>le</strong> casse-tête. Comment peuvent-el<strong>le</strong>s envisager unrésultat positif voire un équilibre des comptes avec unebaisse - quelquefois forte - du chif<strong>fr</strong>e d’affaires et des <strong>fr</strong>aisgénéraux en forte hausse ?La bonne nouvel<strong>le</strong> <strong>dans</strong> ce paysage préoccupant est que,pour la première fois, une majorité de vil<strong>le</strong>s importantes dela région baissent ou n’augmentent pas <strong>le</strong>ur taux.Puissent-el<strong>le</strong>s faire éco<strong>le</strong> auprès des autres col<strong>le</strong>ctivitésloca<strong>le</strong>s, qui doivent comprendre que nous rentrons <strong>dans</strong> unmonde nouveau <strong>dans</strong> <strong>le</strong>quel, en particulier, on ne pourracontinuer à répondre indéfiniment aux demandes dedépenses supplémentaires, aussi justifiées soient el<strong>le</strong>s.Jean-Pierre LaganePrésident de la CCI du <strong>Lot</strong>Directeur de la Publication : Loïz PierreConception & réalisation : Campagne de PresseRégie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 06 50 71 57 76Mise en page : François CadartImprimerie : France Quercy / CahorsCommission paritaire : 1 402 ADEPJ ANVIER-FÉVRIER ISSN : 0992 - 681 X 2009 3Abonnement : 7,50 €


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOT<strong>Le</strong>s nouveaux mé4 ENTREPRENDRE 147


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOTtiers de la route© Mikael Damkier - Fotolia.comDans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> comme ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> secteur du <strong>transport</strong> <strong>routier</strong> vit une mutationaccélérée, marquée par <strong>le</strong> recours à de nouvel<strong>le</strong>s technologies, une concentrationdu nombre d’entreprises et <strong>le</strong> développement de nouvel<strong>le</strong>s activités connexes.Présentation des enjeux.La profession de <strong>transport</strong>eur <strong>routier</strong> généraliste n’existeplus <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>. <strong>Le</strong>s demandes des clients sont devenuessi spécifiques qu’il semb<strong>le</strong> désormais impossib<strong>le</strong> d’êtreprésent sur tous <strong>le</strong>s créneaux : <strong>transport</strong> de lots, de vin en vracou en bouteil<strong>le</strong>s, de voyageurs, ramassage scolaire, messagerie,déménagement, etc.On doit bien par<strong>le</strong>r « des » métiers du <strong>transport</strong> <strong>routier</strong>, chacundemandant des investissements de plus en plus importants.Cette évolution a naturel<strong>le</strong>ment conduit à une concentrationdu nombre d’acteurs, souvent par <strong>le</strong> biais de rachatsd’entreprises, quelquefois du fait de cessations d’activité.Malgré cela, <strong>le</strong> département compte pas moins de 85 <strong>transport</strong>eurs<strong>routier</strong>s inscrits au Registre du Commerce et desSociétés, qui emploient ensemb<strong>le</strong> plus de 600 salariés (voirpage 11). 44 d’entre el<strong>le</strong>s, soit plus de la moitié, ne comptentaucun salarié, <strong>le</strong> gérant étant éga<strong>le</strong>ment l’unique chauffeur.Au-delà du carburantIl suffit d’évoquer l’activité du <strong>transport</strong> <strong>routier</strong> pour relancer<strong>le</strong> débat sur la hausse du prix du carburant. Ce seul postereprésentant plus de 20 % des dépenses des <strong>transport</strong>eurs enmoyenne, <strong>le</strong>s augmentations qui ont marqué l’année 2008ont naturel<strong>le</strong>ment eu un impact négatif sur <strong>le</strong>s résultats. <strong>Le</strong>problème fut bien réel, mais l’année 2008 ne peut être résuméepar cette hausse du gasoil. Concrètement, on constateque <strong>le</strong>s principaux acteurs du département ont investi pouroptimiser <strong>le</strong>ur organisation, renouve<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur parc ou diversifier<strong>le</strong>urs activités.En se concentrant sur un panel représentatif de 12 <strong>transport</strong>eurs<strong>routier</strong>s du <strong>Lot</strong> - qui représente à lui seul 350 salariés,soit 60 % des emplois du secteur <strong>dans</strong> <strong>le</strong> département - onconstate que <strong>le</strong>s résultats de l’année 2007 (<strong>le</strong>s derniers disponib<strong>le</strong>s)étaient positifs, avec une progression moyenne de 5 %pour <strong>le</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affaires comme pour la marge brute.<strong>Le</strong>s entreprises <strong>le</strong>s plus importantes sont logiquement cel<strong>le</strong>squi doivent engager <strong>le</strong>s investissements <strong>le</strong>s plus lourds. C’est <strong>le</strong>cas pour la messagerie (secteur dominé par Quercy Messagerieet Transquercy), pour <strong>le</strong> <strong>transport</strong> de voyageurs (créneauoccupé par <strong>le</strong>s Cars Delbos, <strong>le</strong>s Transports Belmon, RaynalVoyages, <strong>le</strong>s Cars Quercy Corrèze ou Voyages Laurens) et <strong>le</strong>déménagement (avec <strong>le</strong>s établissements Soulhiol-Noyer).La plupart de ces grands acteurs du <strong>transport</strong> <strong>routier</strong> lotoisaffichent une nouvel<strong>le</strong> progression de <strong>le</strong>urs chif<strong>fr</strong>es d’affairespour 2008, et probab<strong>le</strong>ment des résultats nets moins importantsqu’en 2007. Ils sont par ail<strong>le</strong>urs relativement optimistespour 2009, principa<strong>le</strong>ment parce que l’essentiel des investissementsa été réalisé en 2008 et que <strong>le</strong>s mesures de réductiondes coûts sont déjà largement engagées.Ce dossier propose un panorama des principaux métiers du<strong>transport</strong> <strong>routier</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> département et recense <strong>le</strong>s projetsdes uns et des autres à court ou moyen terme.J ANVIER-FÉVRIER 2009 5


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOT<strong>Le</strong> <strong>transport</strong>de personnes<strong>Le</strong> <strong>transport</strong> de personnes estavec la messagerie <strong>le</strong> secteur du<strong>transport</strong> <strong>routier</strong> qui génère <strong>le</strong>schif<strong>fr</strong>es d’affaires <strong>le</strong>s plus importants<strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>. <strong>Le</strong> développement rapidedes entreprises est d’abord expliquépar la montée en puissance du ramassagescolaire à partir des années 80 etpar un mouvement de concentrationcontinu, <strong>le</strong>s <strong>transport</strong>eurs <strong>le</strong>s pluspetits étant rachetés par <strong>le</strong>s plusimportants. Dans ce domaine, 5 entreprisesgénèrent à el<strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s unchif<strong>fr</strong>e d’affaires supérieur à 15 millionsd’euros.Des TPE devenues PME<strong>Le</strong> parcours de l’entreprise RaynalVoyages est représentatif de cette évolutionaccélérée. Créée en 1981 parGilbert Raynal à Flaugnac, <strong>dans</strong> <strong>le</strong> suddu département, l’entreprise a dûdéménager à Cahors à la fin de ladécennie pour s’adapter à la demandecroissante <strong>dans</strong> <strong>le</strong> domaine du ramassagescolaire. El<strong>le</strong> connaît un nouveaudéveloppement à partir de 1992 avecla création d’un service urbain àCahors, puis <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>transport</strong> touristiqueà partir de 1994 et créée uneagence de voyages en centre-vil<strong>le</strong> en1996. Pendant ce temps, Raynalrachète pas moins de cinq petitescompagnies <strong>dans</strong> <strong>le</strong> sud et l’est du <strong>Lot</strong>et, même, <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Tarn-et-Garonne(Voyages du Bas Quercy à Caussade).Au final, l’entreprise a aujourd’huitrois activités principa<strong>le</strong>s : <strong>le</strong> <strong>transport</strong>touristique (47 % du chif<strong>fr</strong>e d’affaires),<strong>le</strong> <strong>transport</strong> scolaire (30 %) et <strong>le</strong> <strong>transport</strong>urbain (18 %), <strong>le</strong>s 5 % restantsétant essentiel<strong>le</strong>ment liés à la locationde minibus et de navettes.Raynal Voyages dispose aujourd’huid’une flotte de près de 40 véhicu<strong>le</strong>s etemploie 56 conducteurs à temps p<strong>le</strong>inou partiel, pour un effectif total de 64personnes.Une visibilité qui reste forteL’atout principal de ce secteur se situe<strong>dans</strong> la visibilité relativement importantedu niveau d’activité, ce qui luipermet d’être moins touché par <strong>le</strong>saléas économiques. C’est notammentvrai pour <strong>le</strong> <strong>transport</strong> scolaire et <strong>le</strong><strong>transport</strong> urbain, liés à des appelsd’of<strong>fr</strong>es. La principa<strong>le</strong> variab<strong>le</strong>concerne donc <strong>le</strong> tourisme. « <strong>Le</strong> chif<strong>fr</strong>ed’affaires a malgré tout progressé de12 % en 2008, essentiel<strong>le</strong>ment grâceau développement des <strong>transport</strong>soccasionnels régionaux ou natio-naux, explique Florence Raynal, quidirige l’entreprise avec son père. Dans<strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong>s coûts ont augmentéde 7 % ».Pour avoir une meil<strong>le</strong>ure maîtrise del’activité touristique, l’entrepriseavait créé dès 2007 une filia<strong>le</strong> spécifiquepour son agence de tourisme.Il apparaît toutefois que cette structuremaintiendra son niveau d’activitéen 2009.Créationde nouveaux servicesSans attendre de connaître <strong>le</strong> manque àgagner du <strong>transport</strong> touristique, <strong>le</strong>sentreprises du secteur ont investi <strong>dans</strong>deux directions : <strong>le</strong>s voyages « à lademande » et <strong>le</strong>s formu<strong>le</strong>s de voyageéconomiques. « Il y aura toujours desvoyages touristiques, mais ils serontprobab<strong>le</strong>ment plus économiques, analyseFlorence Raynal. Nous avons6 ENTREPRENDRE 147


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOTJean-Michel Delbos, dirigeant de la sociétédes Cars Delbos : « Nous avons ajoutéla location de véhicu<strong>le</strong>s sanschauffeur à notre of<strong>fr</strong>e »d’ail<strong>le</strong>urs développé une of<strong>fr</strong>e adaptéeà cette nouvel<strong>le</strong> demande. De même,on peut se préparer à une diminutiondes voyages périscolaires. La croissancedes locations génère toutefois de nouvel<strong>le</strong>sopportunités de développement ».Dans tous <strong>le</strong>s cas, Raynal Voyages sefélicite de ne pas avoir attendu pourrenouve<strong>le</strong>r son parc de cars et deminicars et pour <strong>le</strong> mettre aux normesrég<strong>le</strong>mentaires : <strong>le</strong>s strapontins sontinterdits <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s minicars depuisoctobre 2008 et tous <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>ssont désormais équipés de ceinturesde sécurité.4 millions d’euros de chif<strong>fr</strong>e d’affaires.Avec 125 salariés et plus de 60 véhicu<strong>le</strong>s,l’entreprise figeacoise occupe<strong>le</strong> 123 e rang au niveau national <strong>dans</strong>sa catégorie. La société des CarsDelbos a une autre particularité : c’estel<strong>le</strong> qui gère <strong>le</strong> « Petit Train » deFigeac.Convaincu que l’entreprise doitencore grossir, son dirigeant Jean-Michel Delbos a multiplié <strong>le</strong>s investissements: l’activité de <strong>transport</strong>s degroupes sera désormais centralisée àBrive et il a récemment racheté lasociété figeacoise Laroque. « J’ajoutedonc la location de véhicu<strong>le</strong>s sanschauffeur à notre of<strong>fr</strong>e, sous lamarque Avis, à Figeac et à Cahors.C’était une opportunité à saisir. Onne peut pas réel<strong>le</strong>ment par<strong>le</strong>r de nouveaumétier, car nous assurions déjàla location de minibus sans chauffeur.», explique-t-il.<strong>Le</strong>s charges sous surveillance« Notre chif<strong>fr</strong>e d’affaires est globa<strong>le</strong>mentstab<strong>le</strong> et la légère croissance de2008 est liée au développement denouvel<strong>le</strong>s implantations. Bien sûr,nous avons observé un ra<strong>le</strong>ntissementen novembre 2008, mais l’activité abien repris en décembre et je resteoptimiste pour 2009. <strong>Le</strong> point positifest que nous n’avons pas eu à multiplier<strong>le</strong>s promotions : nous avons préférécréer des “petits” produits peuchers. Par contre, <strong>le</strong>s résultats ontinévitab<strong>le</strong>ment été pénalisés par laflambée des prix du carburant »,conclut Jean-Michel Delbos.« L’année 2008 a été diffici<strong>le</strong> du faitdes approvisionnements en carburant,confirme Christian Bonnet,dirigeant des Cars Quercy Corrèze, àGramat. <strong>Le</strong> prix du gasoil est montéjusqu’à 1,45 euro. Entre septembre2007 et septembre 2008, soit duranttoute une année scolaire, <strong>le</strong> prix dulitre a ainsi flambé de 40 %. Cela aforcément des répercussions sur nosrésultats, sachant que <strong>le</strong> poste carburantreprésente 22 à 25 % de noscoûts. »<strong>Le</strong>s Cars Quercy Corrèze disposentd’une flotte de 60 véhicu<strong>le</strong>s, dont 25autocars, et sur ses 60 salariés, 45 sontemployés à temps partiel.Elargir la zone d’activitéLa spécificité du <strong>transport</strong> de voyageursest donc que <strong>le</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affairesest lié de façon mécanique au nombrede lignes et d’implantations, ce quisuppose d’investir constamment pourgrandir. Filia<strong>le</strong> des autocars Verdié, deRodez, <strong>le</strong>s Voyages Laurens, à Figeac,sont l’une des plus petites compagnieslotoises, avec un chif<strong>fr</strong>e d’affairesd’environ 1 million d’euros et unevingtaine de véhicu<strong>le</strong>s. L’entreprise adonc décidé d’élargir son périmètred’intervention et est désormais présentesur de nouveaux marchés <strong>dans</strong>des départements limitrophes.De nouvel<strong>le</strong>sconcentrations à venirPour l’instant, <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> est relativementépargné par la concurrence des trèsgrands groupes, qui se sont développésà l’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> autour desgrandes métropo<strong>le</strong>s. Dans <strong>le</strong> département,<strong>le</strong> premier acteur reste <strong>le</strong>s CarsDelbos, intégrant <strong>le</strong>s 12 agences devoyage Fitour, qui réalise plus deJ ANVIER-FÉVRIER 2009 7


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOTLa messagerieLa messagerie pourrait être considéréecomme l’activité la plusindustriel<strong>le</strong> du <strong>transport</strong> <strong>routier</strong>.<strong>Le</strong> fait est que cette profession utilisedes processus qualité et des technologiesqui s’apparentent de plus en plusà ce que l’on trouve <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s grandesfilières industriel<strong>le</strong>s (comme la certificationISO 9001). Cette situationimplique des capacités d’investissementimportantes, que seuls <strong>le</strong>s plusgrands groupes sont en mesure d’assumer.Dans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, <strong>le</strong> marché de lamessagerie compte ainsi deux acteursincontournab<strong>le</strong>s : Quercy Messagerieà Mercuès et Transquercy, <strong>dans</strong> lazone d’activités de Cahors-Sud.<strong>Le</strong> parcours de Transquercy est de cepoint de vue exemplaire. Créée en1973 à Cahors-La Beyne, cette entrepriselotoise indépendante a rejoint <strong>le</strong>réseau France Express en 1987. En1995, Transquercy construit un nouveausite sur la zone d’activités deCahors-Sud afin de poursuivre sondéveloppement.De fait, la croissance s’est accélérée etl’entreprise doub<strong>le</strong> la surface de sonsite en même temps qu’el<strong>le</strong> noue unpartenariat commercial avec <strong>le</strong> <strong>transport</strong>eurde Brive Geodis Bernis. Fin2007, Transquercy est racheté par <strong>le</strong>1 er opérateur <strong>fr</strong>ançais de messagerie,Geodis, qui est depuis rentré <strong>dans</strong> <strong>le</strong>giron de la SNCF. Voilà, de façon trèsrésumée, comment une TPE lotoiseest devenue une filia<strong>le</strong> de l’un desgéants européens du <strong>transport</strong>.que se fait la différence. A titred’exemp<strong>le</strong>, tous <strong>le</strong>s collaborateurs deTransquercy sont équipés d’un assistantdigital personnel (PDA) et d’uneadresse de messagerie Internet, <strong>le</strong>scamions sont géolocalisés et l’ensemb<strong>le</strong>du parc bureautique (ordinateurs,télécopieurs, photocopieurs outéléphones) a été renouvelé fin 2008.De même, 2 000 m 2 d’entrepôts supplémentairesont été aménagés en2008, ce qui porte la surface uti<strong>le</strong> àplus de 5 000 m 2 . On peut éga<strong>le</strong>mentnoter que pour aider ses filia<strong>le</strong>s àrépondre aux grands appels d’of<strong>fr</strong>es<strong>fr</strong>ançais et européens, Geodis <strong>le</strong>saccompagne <strong>dans</strong> <strong>le</strong>ur démarcheenvironnementa<strong>le</strong> : réduction desémissions de CO2, tri des déchets oumaîtrise de la consommation de carburant.Enfin, Transquercy a mis enplace son propre processus qualité,baptisé Satisfaction Tota<strong>le</strong> du Client(STC), qui lui permet de suivre <strong>le</strong>niveau de service grâce à plusieursdizaines d’indicateurs, depuis <strong>le</strong> tauxde fidélité des clients jusqu’au respectdes délais de livraisons.Par définition, de tels investissementsne sont pas à la portée d’une TPEindépendante.S’adapter aux besoins locauxCette course à la tail<strong>le</strong> critique pourraitconduire à « déshumaniser » la relationavec <strong>le</strong>s clients. « Pour éviter ce risque,<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s peuvent s’appuyer sur <strong>le</strong>sressources du groupe tout en conservant<strong>le</strong>ur autonomie <strong>dans</strong> la conceptionde <strong>le</strong>ur of<strong>fr</strong>e commercia<strong>le</strong>,explique Christophe Crémoux, gérantde Transquercy depuis début 2008. Ilne s’agissait pas de faire tab<strong>le</strong> rase dupassé. L’historique entre l’entreprise et<strong>le</strong> tissu économique local est un capita<strong>le</strong>ssentiel ».Pour ne pas perdre ce capital, Geodisa tout simp<strong>le</strong>ment choisi d’avoir unepériode de transition suffisammentétendue pour garantir la qualité du« passage de témoin » : JoaquimLlumbiarres, fils du fondateur deTransquercy et directeur jusqu’en2007, est donc toujours à l’œuvre.Une grande consommatriced’investissementsLa messagerie express exige en effetde disposer d’une in<strong>fr</strong>astructure etd’équipements particulièrement performants.La concurrence ayant lissé<strong>le</strong>s prix, c’est sur ce type de critèresChristophe Crémoux, gérant de Transquercy : « <strong>Le</strong>s filia<strong>le</strong>s peuvent s’appuyer sur <strong>le</strong>sressources du groupe tout en conservant <strong>le</strong>ur autonomie <strong>dans</strong> la conceptionde <strong>le</strong>ur of<strong>fr</strong>e commercia<strong>le</strong> »8 ENTREPRENDRE 147


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOT<strong>Le</strong> <strong>transport</strong> demarchandisesDans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, <strong>le</strong> <strong>transport</strong> demarchandises s’est logiquementdéveloppé en fonctiondes besoins des filières agrico<strong>le</strong>s etagroalimentaires. Créés en 1972 àParnac, à quelques encablures de lacave coopérative, <strong>le</strong>s TransportsDelrieu se sont rapidement spécialisés<strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>transport</strong> du vin, en vracou en bouteil<strong>le</strong>s, des céréa<strong>le</strong>s, produitsen conserves, ou encore despierres. La structure familia<strong>le</strong> n’aadopté <strong>le</strong> statut de SARL que seize ansplus tard, en 1998.L’entreprise compte aujourd’hui onzesalariés, soit un de moins qu’en 2008et dispose de neuf attelages et d’unporteur d’engins. « <strong>Le</strong>s difficultés qu’aconnu la cave coopérative ont biensûr eu un impact négatif sur notreactivité, mais nous avons su développerd’autres services, tels que l’af<strong>fr</strong>ètement,pour maintenir <strong>le</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affaires,expliquent Sandrine et PhilippeDelrieu, aujourd’hui dirigeants de l’entreprise.Nous continuons à réaliser99 % de notre activité <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>,mais la principa<strong>le</strong> difficulté est désormaisl’absence de visibilité. Nousdevons nous adapter à la demandequasiment au jour <strong>le</strong> jour ».Selon la même logique, des entreprisesde <strong>transport</strong> <strong>routier</strong> ont éga<strong>le</strong>mentvu <strong>le</strong> jour à proximité du sited’Andros, premier confiturier européen.Implantée à Biars-sur-Cère,l’entreprise Transports Chaylac réaliseselon <strong>le</strong>s années de 60 à 70 % de sonchif<strong>fr</strong>e d’affaires avec <strong>le</strong> groupeagroalimentaire. El<strong>le</strong> compte désormais12 salariés et 11 camions, dont10 semi-remorques et dispose d’undépôt à Lil<strong>le</strong>. « Nous travaillons essentiel<strong>le</strong>mentpour notre voisin Andros,explique Daniel Chaylac. Ce clientreprésente 100 % des trajets al<strong>le</strong>rs.C’est pour nous une base deconfiance, <strong>dans</strong> la mesure où <strong>le</strong> secteuragroalimentaire demeure stab<strong>le</strong>malgré la crise. Au retour, nous chargeonsdu <strong>fr</strong>et industriel. C’est plutôt<strong>dans</strong> ce secteur que nous avons rencontréquelques difficultés. »Dans ce contexte, <strong>le</strong> chef d’entreprisese déclare plutôt satisfait des résultatsde l’année 2008. « Bien sûr, <strong>le</strong> prix ducarburant a fortement augmenté, maisnous avons pu répercuter cette hausseen partie en ajoutant un supplémentconjoncturel en “pied de facture”, cequi a limité la baisse de la marge commercia<strong>le</strong>», résume Daniel Chaylac.Ega<strong>le</strong>ment installés à Biars-sur-Cère, <strong>le</strong>sTransports Dumont se sont développéssur <strong>le</strong>s mêmes bases : la quasi-totalité du<strong>fr</strong>et al<strong>le</strong>r est liée à l’activité d’Andros, tandisque <strong>le</strong> <strong>fr</strong>et retour est réalisé avec desclients industriels. L’entreprise a unetail<strong>le</strong> plus importante (18 personnes et15 véhicu<strong>le</strong>s), et reconnaît avoir vécuune année 2008 plutôt diffici<strong>le</strong>. Làencore, ce n’est pas expliqué par unebaisse de la demande du pô<strong>le</strong> agroalimentaire,mais par <strong>le</strong> recul de l’activitéde <strong>fr</strong>et au retour. Pour 2009, ces différentesstructures de tail<strong>le</strong> moyenne ontpour priorité de maîtriser <strong>le</strong>urs coûts.Un niveau de dépendance é<strong>le</strong>véSandrine et Philippe Delrieu, dirigeants de l’entreprise : « Nous avons su développerde nouveaux services, tels que l’af<strong>fr</strong>ètement »J ANVIER-FÉVRIER 2009 9


DOSSIER LE TRANSPORT ROUTIER DANS LE LOT<strong>Le</strong> déménagement<strong>Le</strong> déménagement occupe uneplace à part parmi <strong>le</strong>s métiersdu <strong>transport</strong> <strong>routier</strong>. Cette activitéreste logiquement très liée aunombre de transactions immobilièreset plafonne depuis plusieurs décennies: seuls 25 % des déménagementssont réalisés par des professionnels.<strong>Le</strong>s trois quarts restants sont des « autodéménagements », directement pris encharge par <strong>le</strong>s particuliers.Une autre spécificité peu connue dece métier est liée à la clientè<strong>le</strong>. <strong>Le</strong>spremiers consommateurs de déménagementsprofessionnels sont eneffet... <strong>le</strong>s militaires. A eux seuls, ilsgénèrent ainsi 10 % du chif<strong>fr</strong>e d’affairesdu secteur en France.Dans ce contexte, l’itinéraire de l’entrepriseSoulhiol-Noyer est riche d’enseignementssur la mutation de cetteprofession. Lorsque <strong>le</strong>s TransportsNoyer sont créés en 1924, l’entreprisea pour vocation d’assurer tous <strong>le</strong>smétiers du <strong>transport</strong> <strong>routier</strong> : <strong>le</strong> <strong>transport</strong>de lots national et international,la messagerie, <strong>le</strong> <strong>transport</strong> de meub<strong>le</strong>sneufs, <strong>le</strong> déménagement et, même,l’activité de garde-meub<strong>le</strong>s.Pierre Soulhiol, dirigeant de l’entreprise :«<strong>Le</strong> fait d’intégrer un grand groupea été un atout déterminant »Ce positionnement « multicartes »durera jusqu’en 1980, date à laquel<strong>le</strong><strong>le</strong> fondateur prend sa retraite et cèdel’entreprise à Pierre Soulhiol.La fin du meub<strong>le</strong> neuf<strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong><strong>Le</strong> déclin rapide de l’industrie dumeub<strong>le</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> département, à partirdes années 70, précipite <strong>le</strong> recentragede l’entreprise sur <strong>le</strong> déménagement.La SIAQ, dernier fabricantde meub<strong>le</strong>s client de Soulhiol-Noyer,disparaît en effet en 1986. En 2000,l’entreprise rejoint <strong>Le</strong>s Gent<strong>le</strong>men duDéménagement, 1 er groupe européendu secteur, qui compte 110 agencesen France.De fait, <strong>le</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affaires a triplédepuis cette date et Soulhiol-Noyerdispose désormais d’agences à Pariset à Sarlat, d’un parc de 7 camions etd’une vingtaine de caisses, et compte18 salariés.« <strong>Le</strong> fait d’intégrer un grand groupe aété un atout déterminant, car tous <strong>le</strong>scamions des membres peuvent échanger<strong>le</strong>s caisses et faire du combinérail-route », explique Pierre Soulhiol.Président régional de la ChambreSyndica<strong>le</strong> du Déménagement, il souhaitenotamment mettre en avant <strong>le</strong>splans de carrière que peut of<strong>fr</strong>ir cetteprofession. « <strong>Le</strong> déménagement estune niche particulière du <strong>transport</strong><strong>routier</strong> et demande des formationsspécifiques, <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s domaines de lamanutention, de l’emballage, de l’arrimage,de la conduite ou de la relationcommercia<strong>le</strong> ».Des perspectivesde diversificationSi 2007 et 2008 ont été deux bonnesannées pour Soulhiol-Noyer, l’entreprisereconnaît avoir peu de visibilitésur l’année 2009. « <strong>Le</strong> nombre de transactionsimmobilières est effectivementen recul mais <strong>le</strong>s changementsprofessionnels font qu’un nombreimportant de salariés doivent changerde région, ce qui pourrait paradoxa<strong>le</strong>mentêtre favorab<strong>le</strong> aux entreprisesde déménagement », analysePierre Soulhiol.L’entreprise a anticipé ces évolutionsen développant deux nouvel<strong>le</strong>s activités: l’archivage, pour <strong>le</strong> compte d’entreprisesou d’administrations, et <strong>le</strong>« self-stockage », c’est-à-dire la locationde box de 3 à 30 m 2 . « Nous avonsexpérimenté cette formu<strong>le</strong> avec succèsà Sarlat et nous allons étendre notresite de Cahors-Sud pour la proposeraux <strong>Lot</strong>ois dès avril 2009, expliquePierre Soulhiol. Il faut savoir qu’il y aaux Etats-Unis un espace de self-stockagepour 5 000 habitants, alors que<strong>le</strong> ratio n’est encore que de un pour100 000 en France ».10 ENTREPRENDRE 147


DOSSIER<strong>Le</strong> <strong>transport</strong> <strong>routier</strong><strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>Nombre d’entreprises de <strong>transport</strong> <strong>routier</strong>inscrites au Registre du Commerceet des Sociétés <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> en 2008Total :85entreprises613emplois44entreprisessans salariéTransport de voyageurs :48entreprises338emplois37entreprisessans salariéCe secteur rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s entreprises du<strong>transport</strong> <strong>routier</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> département. A el<strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s,5 entreprises (Cars Delbos, Transports Belmon,Raynal Voyages, Cars Quercy Corrèze et VoyagesLaurens) réalisent près de 14 millions d’euros dechif<strong>fr</strong>e d’affaires et représentent plus de 200 salariés,soit plus de 60 % des emplois du secteur.Transport de marchandises,messagerie et déménagement :37entreprises275emplois7entreprisessans salariéCe secteur est dominé par <strong>le</strong>s deux <strong>le</strong>aders de la messagerie<strong>dans</strong> <strong>le</strong> département, Transquercy et QuercyMessagerie, qui pèsent ensemb<strong>le</strong> plus de 10 millionsd’euros de chif<strong>fr</strong>e d’affaires pour plus de 80 salariésau total.<strong>Le</strong> <strong>transport</strong> <strong>routier</strong> en FranceLa France comptait en 2005 près de 39 000 opérateursde <strong>transport</strong> <strong>routier</strong>, employant au total plus de345 000 personnes, pour un chif<strong>fr</strong>e d’affairessupérieur à 50 milliards d’euros. Dans l’Hexagone,99 % des produits quotidiens, alimentaires ou non,sont acheminés par <strong>le</strong>s <strong>transport</strong>eurs <strong>routier</strong>s.J ANVIER-FÉVRIER 2009 11


ENTREPRISES3wCom :<strong>Le</strong> pionnier lotoisde l’InternetChristophe DeschampsCréée dès 2000, l’agence 3wCom s’est imposée comme <strong>le</strong> <strong>le</strong>aderlotois de la réalisation de sites Internet et réalise désormais 50 %de son chif<strong>fr</strong>e d’affaires en dehors du département. Selon songérant, Christophe Deschamps, il reste beaucoup à faire, car plusde la moitié des PME loca<strong>le</strong>s ne dispose toujours pas de sites etla grande majorité de ceux qui existent ne sont pasinteractifs et ne permettent pas de passer commande.Savez-vous bien ce qu’est une « webagency » ? Il n’est pas trop tard pourse familiariser avec cette appellationpurement anglo-saxonne que <strong>le</strong>spuristes de la langue <strong>fr</strong>ançaise souhaiteraienttraduire par « agence de communicationsur Internet ». Cela semb<strong>le</strong> unpeu plus clair, mais c’est trop long...Trop long pour <strong>le</strong> monde de l’Internet,où tout doit être rapide. Avant de visiterefficacement la « web agency » 3wCom,qui a logé son siège sur l’artère principa<strong>le</strong>de la préfecture du <strong>Lot</strong>, bou<strong>le</strong>vardGambetta, il est uti<strong>le</strong> de rappe<strong>le</strong>r l’historiquede l’entreprise. El<strong>le</strong> a en effet étécréée dès l’an 2000, ce qui fait d’el<strong>le</strong> l’undes pionniers du monde de « la toi<strong>le</strong> ».A l’époque, <strong>le</strong> marché de l’Internet, présentécomme <strong>le</strong> nouvel Eldorado, avaitfait naître bien des vocations. Dans <strong>le</strong><strong>Lot</strong>, plus de 20 entreprises ont alors étécréées pour prendre <strong>le</strong>ur part de ce12 ENTREPRENDRE 147


ENTREPRISESgâteau réputé gigantesque. Certainesde ces « start-up » avaient été créées pardes informaticiens, d’autres par desspécialistes de la communication, sansoublier <strong>le</strong>s nombreux opportunistes quivoulaient à toute fin prendre ce nouveautrain en marche.La vie après la bul<strong>le</strong>On <strong>le</strong> sait, la quasi-totalité de ces« jeunes pousses » n’a pas survécu àl’éclatement de ce que l’on a vite baptisé« la bul<strong>le</strong> Internet ». 3wCom estl’un des très rares survivants de cettepremière génération de web agencieset sa pérennité ne doit rien au hasard :<strong>le</strong>s associés de l’entreprise lui permettaientde disposer à la fois de compétencesen informatique, en communication,en marketing et en gestion.Ces quelques repères étant posés, onpeut <strong>fr</strong>anchir <strong>le</strong> seuil de 3wCom, quivient de fêter son huitième anniversaireet qui n’a plus besoin d’expliquer et deré expliquer la signification de sa raisonsocia<strong>le</strong> : la quasi-totalité des adressesdes sites Internet commencent par <strong>le</strong>strois « w » de « WorldWide Web » (toi<strong>le</strong>d’araignée mondia<strong>le</strong>).3wCom : huit ans d’expérience <strong>dans</strong> lacommunication et <strong>le</strong> marketing en ligne.A ce jour, 3wCom a conçu et mis enœuvre plus de 300 sites Internet etcette activité représente plus de 95 %de son chif<strong>fr</strong>e d’affaires. La société aainsi aidé nombre d’entreprises et d’organismeslotois à mettre <strong>le</strong> pied àl’étrier de l’Internet, depuis <strong>le</strong>s Grottesde Lacave jusqu’à l’AOC Rocamadour,en passant par l’association des campingsdu <strong>Lot</strong>, <strong>Lot</strong>oquine, Arobois ou,plus récemment, l’association des commerçantsde Cahors, Cahors Actif.« 80 % des projets ont été réalisés pourdes clients lotois, mais 50 % de nosrevenus sont désormais générés grâceà des affaires remportées en dehors dudépartement », explique ChristopheDeschamps, gérant de 3wCom. Pourfaire sa place sur <strong>le</strong> marché national, <strong>le</strong>spécialiste Internet a patiemmentconstruit sa va<strong>le</strong>ur ajoutée. En l’occurrence,3wCom a notamment développéun intranet packagé (système departage de l’information via Internetpour <strong>le</strong>s utilisateurs qui comptent plusieurssites). Sa solution a, entre autres,été retenue par <strong>le</strong> réseau de santéICARE, <strong>le</strong> conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistesde Haute-Garonne,l’association des commerçants deCahors ou <strong>le</strong> négociant en matériauxde construction Batiland. Dans <strong>le</strong>même esprit, 3wCom a conçu un systèmerépondant aux besoins fondamentauxdes agents immobiliers, <strong>le</strong>urévitant d’investir <strong>dans</strong> des applicationsInternet surdimensionnées.L’atout du conseilForte des ses huit ans d’expérience encommunication en ligne (ce qui estconsidérab<strong>le</strong> à l’échel<strong>le</strong> du jeune universde l’Internet), 3wCom souhaiteapporter de nouveaux services auxentreprises, notamment en matière deconseil. De fait, disposer d’un siteInternet est un premier pas, que 50 %des PME de Midi-Pyrénées ont <strong>fr</strong>anchi,mais il faut al<strong>le</strong>r plus loin pour que cessites génèrent un chif<strong>fr</strong>e d’affairesadditionnel. Pour l’instant, selonl’ARDESI (Agence Régiona<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>Développement de la Société del’Information en Midi-Pyrénées), <strong>le</strong>sdeux tiers des sites existants ne permettentpas de passer une commandeet 85 % ne proposent pas <strong>le</strong> paiementen ligne. « C’est <strong>dans</strong> des départementscomme <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, et d’une manière généra<strong>le</strong><strong>dans</strong> <strong>le</strong>s zones rura<strong>le</strong>s, qu’on a <strong>le</strong>plus intérêt à of<strong>fr</strong>ir ces possibilités, analyseChristophe Deschamps. C’est <strong>le</strong>moyen <strong>le</strong> plus efficace et <strong>le</strong> plus économiquepour accroître sa visibilité etétendre sa zone de chalandise ».<strong>Le</strong> métier de « référenceur »3wCom ne se contente donc pas deréaliser des sites Internet mais étudie lapertinence des projets grâce à sonexpérience du « marketing en ligne »,afin de proposer <strong>le</strong>s outils <strong>le</strong>s mieuxadaptés (site, vidéo, e-commerce, intranet,extranet, ...). Il assure éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>suivi de la visibilité des sites. Qui <strong>le</strong>sconsulte ? Comment générer davantagede visites ? On a désormais coutumed’appe<strong>le</strong>r ce travail <strong>le</strong> « référencement ».« Nos premières expériences en lamatière <strong>le</strong> montrent : <strong>le</strong> départementest très bien positionné sur un grandnombre de marchés dits “de niche”pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong> commerce é<strong>le</strong>ctroniqueest une solution particulièrement performante.Nombre de producteurs etde négociants locaux se préparentaujourd’hui à passer <strong>le</strong> cap », conclutChristophe Deschamps.■3wCom en bref• Création : octobre 2000• Effectif : 5 personnes• 300 sites réalisés• Site : www.3wcom.<strong>fr</strong>J ANVIER-FÉVRIER 2009 13


RADIOSCOPIE DEL’ÉCONOMIE LOTOISEL’analyse de l’économielotoise 2007 vient de paraîtreA partir de l’analyse des bilans comptab<strong>le</strong>s d’un panel d’entreprises,cette étude a pour objet d’appréhender <strong>le</strong> comportement global del’économie lotoise de 2002 à 2007.7 secteurs clés sont étudiés, téléchargez sur <strong>le</strong> site www.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong><strong>le</strong>s documents qui vous intéressent :• Introduction• Transports <strong>routier</strong>s• Industrie• Hôtel<strong>le</strong>rie-Restauration• Bâtiment et Travaux Publics • Concessions automobi<strong>le</strong>s• Commerce de gros• Grandes entreprises (+ 75 salariés)• Distribution• SynthèseL’étude complète présente l’analyse détaillée de l’ensemb<strong>le</strong>des bilans des entreprises du panel. Disponib<strong>le</strong> uniquementen version papier au prix de 30 €, el<strong>le</strong> peut être commandée à la CCI.www.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>Votre contact à la CCI : Laurent Poudré - 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>


ENJEUX ÉNERGIESÉLECTRICITÉ ET GAZ :<strong>Le</strong>s voies de l’ouverturedu marché<strong>Le</strong>s tarifs rég<strong>le</strong>mentés de l’é<strong>le</strong>ctricité et du gaz disparaîtront<strong>le</strong> 1 er juil<strong>le</strong>t 2010. Depuis 2004 et jusqu’à cette date,<strong>le</strong>s entreprises vivent une période de transition qui <strong>le</strong>urpermet de rejoindre <strong>le</strong> marché libéralisé, mais pas de fairemarche arrière. Rappel des enjeux.En ce qui concerne <strong>le</strong>s tarifs dugaz et de l’é<strong>le</strong>ctricité, <strong>le</strong>s entreprisesvivent depuis 2004 <strong>dans</strong>une période de transition qui a puparaître comp<strong>le</strong>xe à beaucoup. <strong>Le</strong> tarifde l’é<strong>le</strong>ctricité peut être « b<strong>le</strong>u »,« jaune » ou « vert ». Pour analyser <strong>le</strong>sévolutions des marchés de l’énergie etapprécier <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s possibilités qui<strong>le</strong>ur sont offertes, <strong>le</strong>s dirigeants sonttout d’abord demandeurs d’informationspratiques. En l’occurrence, <strong>le</strong>snombreux changements de la rég<strong>le</strong>mentationn’ont pas facilité l’accès auxdifférents renseignements dont ils ontbesoin pour prendre des décisions.La libéralisation progressivedu marchéDepuis <strong>le</strong> 1 er juil<strong>le</strong>t 2004, <strong>le</strong>s entreprisespeuvent choisir entre deux types detarifs : d’une part, ceux du marché rég<strong>le</strong>menté,uniquement proposés par EDFet GDF (dont <strong>le</strong>s prix sont fixés par <strong>le</strong>spouvoirs publics) ; d’autre part, ceux dumarché libéralisé (dont <strong>le</strong>s prix sontfixés librement par <strong>le</strong>s fournisseurs), oùl’on retrouve aujourd’hui plus de 30fournisseurs concurrents. Il faut noterque EDF et GDF ont eux-mêmes la possibilitéd’intervenir sur <strong>le</strong>s marchés libéralisés,ce qui signifie, par exemp<strong>le</strong>, queGDF peut vendre de l’é<strong>le</strong>ctricité au tariflibéralisé. De fait, l’étude de l’opportunitéde changer de statut a été compliquéepar <strong>le</strong> nombre d’options.Dans ce contexte, il est nécessaire derappe<strong>le</strong>r un des principes de base decette période de transition : <strong>le</strong>s entreprisesqui <strong>le</strong> souhaitent ont la possibilitéde quitter <strong>le</strong> secteur rég<strong>le</strong>menté,mais il s’agit d’un droit et non d’uneobligation. Cela restera vrai jusqu’au1 er juil<strong>le</strong>t 2010. A cette date, <strong>le</strong> tari<strong>fr</strong>ég<strong>le</strong>menté disparaîtra tota<strong>le</strong>ment.Une autre précision essentiel<strong>le</strong>concerne l’impossibilité de se rétracter :contrairement aux particuliers, <strong>le</strong>sentreprises qui ont quitté <strong>le</strong> marchérég<strong>le</strong>menté ne peuvent pas <strong>le</strong> réintégrer.A ce jour, seuls 4 % des sites <strong>fr</strong>ançaisont opté pour <strong>le</strong> marché libéralisé :344 000 en ce qui concerne l’é<strong>le</strong>ctricitéet 84 000 pour <strong>le</strong> gaz. De ce fait, 88 % dela consommation reste facturée au tari<strong>fr</strong>ég<strong>le</strong>menté pour l’é<strong>le</strong>ctricité et 56 % ence qui concerne <strong>le</strong> gaz. Il faut rappe<strong>le</strong>rque la France est réputée proposerl’é<strong>le</strong>ctricité la moins chère d’Europe.La nature du « 3 e tarif »Dans <strong>le</strong>s faits, 32 % de la consommationé<strong>le</strong>ctrique des professionnelsdevrait aujourd’hui re<strong>le</strong>ver du tarif libéralisé.<strong>Le</strong>s entreprises qui ont quitté <strong>le</strong>starifs rég<strong>le</strong>mentés pour <strong>le</strong>s tarifs libéralisésont vu <strong>le</strong> prix du KW/h augmenterfortement depuis 2004. L’Etat adonc créé un 3 e tarif qui <strong>le</strong>ur seraaccessib<strong>le</strong> jusqu’à la fin de la périodede transition, c’est-à-dire jusqu’enjuil<strong>le</strong>t 2010.Concrètement, <strong>le</strong> TarTAM (Tarif Transitoired’Ajustement du Marché), représenteaujourd’hui 20 % de la consommationé<strong>le</strong>ctrique facturée. Ce tarifintermédiaire permet à l’entreprise quien bénéficie de payer <strong>le</strong> tarif rég<strong>le</strong>menté+ 20 %. A l’origine, <strong>le</strong> TarTAMdevait disparaître à l’été 2007 mais,constatant que certaines entreprisesavaient vu <strong>le</strong> prix du kilowatt/heureêtre multiplié par deux sur <strong>le</strong> marchélibéralisé, <strong>le</strong> dispositif est maintenu jusqu’au1 er juil<strong>le</strong>t 2010 <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre de laLoi sur la Modernisation de l’Economie.Se préparer à la libéralisationLa décision de passer au marché libéralisédoit donc faire l’objet d’uneétude attentive. Dans tous <strong>le</strong>s cas,d’ici 18 mois, avec la disparition dutarif rég<strong>le</strong>menté, tous <strong>le</strong>s professionnelsdevront effectuer ce travail depréparation.En la matière, <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s préconisationsconcernent la connaissance© Galice - Fotolia.com16 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX ÉNERGIESque <strong>le</strong>s entreprises doivent avoir de<strong>le</strong>ur consommation d’énergie, é<strong>le</strong>ctricitéou gaz : évolutions au cours desdernières années, variations saisonnières,mesures envisageab<strong>le</strong>s pourmaîtriser la consommation, etc.Sur la base de ce premier auditinterne, il est conseillé de consulter aumoins trois fournisseurs d’énergie etde comparer <strong>le</strong>urs of<strong>fr</strong>es. <strong>Le</strong>s pointsqu’il convient de surveil<strong>le</strong>r particulièrementsont :- la liste des services inclus <strong>dans</strong>l’abonnement,- <strong>le</strong>s taxes qui sont comprises <strong>dans</strong><strong>le</strong> tarif indiqué,- la durée de l’engagement,- <strong>le</strong>s conditions de révision.Enfin, il faut noter que <strong>le</strong>s décisions seprennent site par site, ce qui signifiequ’une même entreprise peut opterpour différents tarifs et différents fournisseurssi el<strong>le</strong> dispose de plusieursimplantations.■Dissocier « site » et « consommation »En France, <strong>le</strong>s sites résidentiels représentent 86 % des abonnés à l’é<strong>le</strong>ctricité maismoins d’un tiers de la consommation. Il s’agit en fait des sites dont la puissancesouscrite est inférieure à 36 kVA et <strong>le</strong>ur consommation annuel<strong>le</strong> en généralinférieure à 10 MWh.68 % de la consommation est donc <strong>le</strong> fait des sites non résidentiels, dont <strong>le</strong>sentreprises. Trois types de sites non résidentiels sont considérés :- <strong>le</strong>s commerçants, artisans et professions libéra<strong>le</strong>s : puissance souscrite inférieureà 36 kVA et consommation annuel<strong>le</strong> en général inférieure à 0,15 GWh,- <strong>le</strong>s PME : puissance souscrite comprise entre 36 et 250 kVA et consommationannuel<strong>le</strong> en général comprise entre 0,15 et 1 GWh,- <strong>le</strong>s grands sites industriels, <strong>le</strong>s hypermarchés, <strong>le</strong>s hôpitaux ou <strong>le</strong>s grandsimmeub<strong>le</strong>s : puissance souscrite supérieure à 250 kVA et consommation annuel<strong>le</strong>en général supérieure à 1 MWh.La segmentation du marché du gaz répond à la même logique : <strong>le</strong>s particuliersreprésentent 94 % des sites et seu<strong>le</strong>ment 28 % de la consommation, tandis que<strong>le</strong>s 6 % d’entreprises et grands utilisateurs pèsent 72 % du marché.<strong>Le</strong>s segments de clientè<strong>le</strong> et <strong>le</strong>ur poids respectifPour plus d’informations :• Commission de Régulationde l’Energie (CRE) : www.cre.<strong>fr</strong>et www.energie-info.<strong>fr</strong> (liste desfournisseurs d’énergie, avec lapossibilité de faire une sé<strong>le</strong>ctionen fonction du code postal)• Direction Généra<strong>le</strong> de l’Energieet des Matières Premières (DGEMP) :www.industrie.gouv.<strong>fr</strong>/energieAction de la CCI du <strong>Lot</strong>Afin d’aider <strong>le</strong>s entreprises à optimiser<strong>le</strong>urs dépenses énergétiques, la CCI du<strong>Lot</strong> <strong>le</strong>s accompagne <strong>dans</strong> une opérationorganisée en partenariat avecl’ADEME, la DRIRE et <strong>le</strong> Conseil Régionalde Midi-Pyrénées. <strong>Le</strong>s statistiquesnationa<strong>le</strong>s font en effet apparaître que<strong>le</strong>s entreprises pourraient réaliser, enmoyenne, 20 % d’économies sur <strong>le</strong>ursdépenses en énergie.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>dans</strong> 75 % des cas, <strong>le</strong>s gisementsd’économies affichent un retoursur investissement inférieur à trois ans.Renseignements :Elodie F<strong>le</strong>urat-<strong>Le</strong>ssard, Chargéede mission Energie - Environnementà la CCI du <strong>Lot</strong> - Tél. 05 65 20 35 06Sources é<strong>le</strong>ctricité : données 2007 GRD, RTE, fournisseurs - Analyse : CRESources gaz : données 2007 GRT, GRD - Analyse : CREJ ANVIER-FÉVRIER 2009 17


ENJEUX RESSOURCES HUMAINESCoup de projecteur :Enquête Emploi-Formation 2008Conduite tous <strong>le</strong>s deux ans depuis 1995, par la Chambre Régiona<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s CCI de Midi-Pyrénées, enpartenariat avec <strong>le</strong> CarifOref Midi-Pyrénées, cette enquête permet de suivre l’évolution de la situationéconomique des entreprises, <strong>le</strong>urs pratiques et <strong>le</strong>urs besoins en matière d’emploi et de formation.Bilan de l’édition 2008.prévoient d’augmenter <strong>le</strong>ur chif<strong>fr</strong>ed’affaires (58 % en 2007) et 37 % <strong>le</strong>urrésultat d’exploitation (49 % en 2007).Toutes tail<strong>le</strong>s confondues, el<strong>le</strong>s sontdésormais plus nombreuses à prévoirune stabilité de <strong>le</strong>ur situation économiqueet de <strong>le</strong>urs relations commercia<strong>le</strong>savec l’étranger.Peu d’évolution en revanche, concernant<strong>le</strong>urs orientations prioritairesd’ici à 2010 : accroître ou moderniser<strong>le</strong>s équipements et matériels reste lapriorité n°1 des entreprises de moinsde 10 salariés (64 % des réponses),tandis que cel<strong>le</strong>s dont l’effectif estsupérieur privilégient l’élaboration dudocument de santé au travail (84 %des réponses).Accompagnement par<strong>le</strong>s CCI : quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>sattentes des entreprises ?<strong>Le</strong>s entreprises de moins de 10 salariéssouhaitent bénéficier d’un accompagnement<strong>dans</strong> 5 domaines prioritaires :• Information sur <strong>le</strong>s mesures d’aidesà l’emploi (32 %)• Règ<strong>le</strong>mentation socia<strong>le</strong> (27 %)• Information sur <strong>le</strong> DIF, <strong>le</strong> contratde professionnalisation (26 %)• Information économique (24 %)• Echanges d’expériences avec d’autresentreprises sur <strong>le</strong> thème de l’emploi etdes ressources humaines ; appui aurecrutement ; qualité, sécurité (21 %)Sans surprise, <strong>le</strong>s sociétés sondées<strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre de cette 8 eenquête ont une perceptionmoins positive qu’en 2007 de la situationéconomique pour 2008 et 2009.Ainsi, 40 % des entreprises de moinsde 10 salariés (interrogées entre avri<strong>le</strong>t juin derniers) anticipent une augmentationde <strong>le</strong>ur chif<strong>fr</strong>e d’affaires et36 % une hausse de <strong>le</strong>ur résultat d’exploitation,contre respectivement 48 %et 42 % en 2007. Dans <strong>le</strong>s rangs desentreprises de 10 salariés et plus, 45 %Sur <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t de l’emploi, la proportiond’entreprises déclarant avoir embauchéen 2007 reste stab<strong>le</strong> par rapport à2005. Dans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, cette proportions’établit à 47 % pour <strong>le</strong>s entreprises demoins de 10 salariés et à 77 % pourcel<strong>le</strong>s de 10 salariés et plus. De lamême manière, la propension à recruteraugmente avec la tail<strong>le</strong> des effectifs.Ainsi, 62 % des entrepriseslotoises de plus de 10 salariés envisagentde recruter <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s deux ans(42 % d’entreprises de moins de10 salariés). Une évolution favorab<strong>le</strong><strong>Le</strong> panel des entreprises sondéesDe <strong>le</strong>ur côté, <strong>le</strong>s entreprisesemployant 10 salariés et plus privilégient<strong>le</strong>s cinq domaines suivants :• Information sur <strong>le</strong>s mesures d’aidesà l’emploi (39 %)• Règ<strong>le</strong>mentation socia<strong>le</strong> (34 %)• Information économique : donnéeschif<strong>fr</strong>ées, études, veil<strong>le</strong> (30 %)• Echanges d’expériences avec d’autresentreprises sur <strong>le</strong> thème de l’emploiet des ressources humaines (29 %)• Information sur <strong>le</strong> DIF, <strong>le</strong> contratde professionnalisation (28 %)Une première vague d’enquête a été réalisée entre avril et juin 2008 auprès d’unéchantillon de 1 590 entreprises, dont 777 entreprises de moins de 10 salariés et 813employant 10 salariés et plus. Pour prendre en compte l’évolution de la conjonctureéconomique, 507 entreprises du panel ont été consultées à nouveau en novembre2008 sur quatre questions relatives à l’emploi.18 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX RESSOURCES HUMAINES<strong>Le</strong>s projets de recrutement par famil<strong>le</strong>s de métiersEntreprises de moins de 10 salariésMétier Nombre de projets %de recrutementCommerce-Vente 157 32 %Hôtel<strong>le</strong>rie-Restauration 73 15 %Construction-BTP 49 10 %Administration 32 6 %Autre industrie 25 5 %Mécanique-Travail des métaux 25 5 %Transports-Logistique 18 4 %Etude-Qualité-Environnement 14 3 %Informatique 13 3 %Banque-Assurance-Immobilier 12 2 %E<strong>le</strong>ctronique-Télécommunication 7 1 %Techniques de communication-Média 6 1 %Services à la personne 4 1 %Direction 3 1 %Autres 60 12 %Total 498 100 %Entreprises de 10 salariés et plusMétier Nombre de projets %de recrutementCommerce-Vente 445 20 %Transports-Logistique 268 12 %Construction-BTP 217 10 %Etude-Qualité-Environnement 195 9 %E<strong>le</strong>ctronique-Télécommunication 185 8 %Mécanique-Travail des métaux 151 7 %Autre industrie 142 6 %Hôtel<strong>le</strong>rie-Restauration 136 6 %Informatique 83 4 %Administration 78 4 %Services à la personne 61 3 %Techniques de communication-Média 14 1 %Banque-Assurance-Immobilier 9 0 %Direction 5 0 %Autres 217 10 %Total 2 206 100 %Pensez-vous être suffisamment informé sur la règ<strong>le</strong>mentation et l’of<strong>fr</strong>e de formation ?Entreprises de moins de 10 salariés% de oui % de ouiDépartement Information sur Information surla rég<strong>le</strong>mentation l’of<strong>fr</strong>e de formationAriège 55 65Aveyron 57 69Haute-Garonne 63 62Gers 70 66<strong>Lot</strong> 53 56Hautes-Pyrénées 69 75Tarn 60 68Tarn-et-Garonne 55 62Midi-Pyrénées 61 65Entreprises de 10 salariés et plus% de oui % de ouiDépartement Information sur Information surla rég<strong>le</strong>mentation l’of<strong>fr</strong>e de formationAriège 92 95Aveyron 73 79Haute-Garonne 74 76Gers 86 92<strong>Lot</strong> 86 90Hautes-Pyrénées 78 78Tarn 85 88Tarn-et-Garonne 70 75Midi-Pyrénées 77 80qu’il convient toutefois de relativiser<strong>dans</strong> <strong>le</strong> contexte économique actuel.En termes de secteurs d’activités, <strong>le</strong>smétiers liés au commerce et à la ventesont <strong>le</strong>s plus demandés. Ils représententà l’échel<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> 32 % des projetsde recrutement des petites entrepriseset 20 % des projets des grandes.Au plan de la formation enfin, 44 %des entreprises de moins de 10 salariéset 81 % de cel<strong>le</strong>s de 10 salariés etplus ont eu recours à la formationcontinue en 2007. Là encore, la proportionde cel<strong>le</strong>s ayant financé uneformation est très variab<strong>le</strong> d’un départementà l’autre. En l’occurrence, 94 %des entreprises lotoises de plus de 10salariés l’ont fait ; ce qui place notredépartement en tête du palmarèsrégional, devant l’Ariège (93 %) etl’Aveyron (84 %). Sur <strong>le</strong> segment desentreprises de moins de 10 salariés, laproportion d’entreprises lotoises qui aengagé des actions de formations’élève à 47 %.Si globa<strong>le</strong>ment, l’information sur larèg<strong>le</strong>mentation et sur l’of<strong>fr</strong>e de formationsemb<strong>le</strong> être bien intégrée, la diffusionde ces informations est inéga<strong>le</strong> :<strong>le</strong>s départements du <strong>Lot</strong>, de l’Ariège etdu Gers regroupent la plus grosse partde grandes entreprises informées surl’of<strong>fr</strong>e de formation (90 %). Enrevanche, <strong>le</strong>s petites entreprises du<strong>Lot</strong> et du Tarn-et-Garonne sont proportionnel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s moins nombreusesà avoir connaissance de larèg<strong>le</strong>mentation, soit respectivement53 % et 55 % d’entre el<strong>le</strong>s. ■L’Enquête Emploi - Formation 2008 peutêtre consultée <strong>dans</strong> son intégralité sur <strong>le</strong>site : www.midi-pyrenees.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>.J ANVIER-FÉVRIER 2009 19


<strong>Le</strong> <strong>Lot</strong>économiquesur <strong>le</strong> net• Annuaire des sites web d’entreprises lotoises• <strong>Le</strong>s services et reprise d’entreprises• Of<strong>fr</strong>es de formation• <strong>Le</strong>s études et annuaires disponib<strong>le</strong>s• Demande de listes d’entreprises• Dossiers d’Entreprendrewww.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>


ENJEUX FISCALITÉ<strong>Le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s aidesaccessib<strong>le</strong>s aux PME© Denis Costil<strong>le</strong> - Fotolia.comAfin d’améliorer la trésorerie des entreprises, l’Etat s’engage depuis <strong>le</strong> début de l’année à rembourserrapidement <strong>le</strong>s sommes qu’il <strong>le</strong>ur doit. <strong>Le</strong>s mesures prises par <strong>le</strong> gouvernement concernentparticulièrement <strong>le</strong>s services fiscaux. Concrètement, quatre cas de figure sont abordés <strong>dans</strong>ce dispositif.1. La mensualisationdes remboursementsde crédit de TVAJusqu’à présent, <strong>le</strong>s demandes de remboursementde crédit de TVA devaientêtre déposées à la fin de chaque trimestrecivil, même si l’entreprise faisaitdes déclarations mensuel<strong>le</strong>s. La règ<strong>le</strong>était même un remboursement annueldu crédit pour <strong>le</strong>s petites entreprises(au régime réel simplifié d’imposition).Depuis février 2009, <strong>le</strong>s entreprisespeuvent bénéficier d’un remboursementmensuel du crédit de TVAconstaté au titre du mois précédent.Deux contraintes pour faire l’objet d’unremboursement : <strong>le</strong> crédit doit êtresupérieur à 760 euros et l’entreprisedoit déclarer la TVA mensuel<strong>le</strong>ment (dep<strong>le</strong>in droit ou sur option). L’imprimédes services fiscaux concerné (n° 3519)a été modifié à cet effet.2. <strong>Le</strong> remboursement immédiatdu crédit d’impôt rechercheAuparavant, <strong>le</strong> crédit d’impôt rechercheétait imputé sur l’impôt, sur <strong>le</strong>s sociétésou sur <strong>le</strong> revenu, pendant 3 ans. <strong>Le</strong>ssommes non imputées durant ce délaine pouvaient donc être restituées qu’auterme de ces 3 ans. Depuis <strong>le</strong> début del’année, <strong>le</strong>s entreprises peuvent demanderune restitution immédiate des créditsd’impôt non imputés pour <strong>le</strong>sannées 2005, 2006 et 2007.En ce qui concerne <strong>le</strong> crédit d’impôt2008, <strong>le</strong>s entreprises peuvent depuis <strong>le</strong>2 janvier 2009 obtenir une restitutionimmédiate des sommes restantes aprèsimputation sur l’impôt (estimé par el<strong>le</strong>s).3. <strong>Le</strong> remboursement immédiatdes créances de report enarrière des déficitsDans <strong>le</strong> dispositif en place, <strong>le</strong>s entreprisespeuvent reporter en arrière <strong>le</strong>déficit du dernier exercice sur <strong>le</strong>s troisexercices précédents. La créance née dece report est imputab<strong>le</strong> sur l’impôt sur<strong>le</strong>s sociétés pendant 5 ans. Au terme decette période, <strong>le</strong> solde non imputé estrestitué à l’entreprise (sauf si la créancea été cédée et, notamment, nantie).Désormais, <strong>le</strong>s soldes de ces créancespeuvent être restitués immédiatementaux entreprises. De même, <strong>le</strong>sdemandes concernant <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>scréances (pour <strong>le</strong>s exercices clos auplus tard <strong>le</strong> 30 septembre 2009) peuventêtre faites dès <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain de laclôture de l’exercice. Autrement dit,on peut demander dès maintenant larestitution du solde pour un exerciceclos <strong>le</strong> 31 décembre 2008.4. <strong>Le</strong> remboursement immédiatdes excédents d’acomptesd’impôt sur <strong>le</strong>s sociétés<strong>Le</strong>s entreprises pouvaient déjà obtenir <strong>le</strong>remboursement des excédents de versementsd’impôt sur <strong>le</strong>s sociétés, à conditionque la demande soit faite au plustard « <strong>le</strong> 15 du 4 e mois suivant la date declôture de l’exercice (par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> 15avril 2009 pour un exercice clos <strong>le</strong> 31décembre 2008). Désormais, <strong>le</strong>s entreprisespeuvent déposer de manière anticipée<strong>le</strong>ur demande de restitution del’excédent de versements d’acomptessur l’impôt sur <strong>le</strong>s sociétés.Pour plus d’informations :www.impots.gouv.<strong>fr</strong>ou services des impôts des entreprises.<strong>Le</strong> plan de soutien aux PMECes mesures fisca<strong>le</strong>s viennent renforcer<strong>le</strong> plan de soutien aux PME, dotéd’une enveloppe de 22 milliards d’eurosauxquels s’ajoutent l’exonération de lataxe professionnel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s nouveauxinvestissements et <strong>le</strong>s dispositifs deremboursement immédiats.J ANVIER-FÉVRIER 2009 21


ENJEUX FISCALITÉ LOCALETAXEprofessionnel<strong>le</strong><strong>Le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>spassent un nouveau capLa Taxe Professionnel<strong>le</strong> a <strong>fr</strong>anchi un nouveau cap l’an dernier<strong>dans</strong> <strong>le</strong> département. Pour la première fois, aucun chef-lieude canton lotois n’affiche un taux inférieur à 10 points.C’est éga<strong>le</strong>ment la première fois qu’une commune annonce untaux supérieur à 20. Si <strong>le</strong> produit de la taxe a évolué légèrementplus qu’en 2007 (+ 8,4% contre + 6,14%), il apparaît quela concurrence entre <strong>le</strong>s territoires se joue moins au niveau intradépartemental et plus entre <strong>le</strong>s départements, voire <strong>le</strong>s régions.Sur <strong>le</strong> plan mathématique, l’évolutionde la Taxe Professionnel<strong>le</strong>au cours des 20 dernièresannées (1988-2008) semb<strong>le</strong> vertigineuse: + 360% pour <strong>le</strong> produit de lataxe col<strong>le</strong>ctée. Si la concurrence entre<strong>le</strong>s territoires pour conserver ou attirer<strong>le</strong>s entreprises, reste sensib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s ont une nouvel<strong>le</strong>fois majoritairement décidé d’augmenter<strong>le</strong>urs taux : sur <strong>le</strong>s 50 chefslieuxde canton du <strong>Lot</strong>, 28 affichentune hausse de cette imposition. Defait, un doub<strong>le</strong> cap symbolique a étépassé : plus aucun d’entre eux ne proposeun taux inférieur à 10 points et,Taux de taxe professionnel<strong>le</strong> des principa<strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s de la Région Midi-Pyrénées et des départements limitrophes du <strong>Lot</strong> (2006-2007-2008)(Déterminés et votés par <strong>le</strong>s Conseils municipaux des vil<strong>le</strong>s correspondantes)Vil<strong>le</strong> Département Taxe Professionnel<strong>le</strong>2006 2007 2008Saint-Gaudens Haute-Garonne 16,07 16,02 15,98Bergerac Dordogne 16,29 16,25 16,21Aurillac Cantal 17,01 16,89 16,79Agen <strong>Lot</strong>-et-Garonne 16,88 16,96 17,07Périgueux Dordogne 18,16 18,00 17,84Montauban Tarn-et-Garonne 18,02 18,02 18,02Figeac LOT 18,16 18,31 18,47Rodez Aveyron 19,28 18,90 18,54Cahors LOT 17,67 18,67 18,67Foix Ariège 18,51 18,49 18,83Tarbes Hautes-Pyrénées 18,09 18,61 18,87Vil<strong>le</strong>neuve-sur-<strong>Lot</strong> <strong>Lot</strong>-et-Garonne 19,53 19,36 19,13Brive Corrèze 19,92 19,78 19,59Toulouse Haute-Garonne 19,49 19,69 19,77Castres Tarn 20,16 20,03 19,92Albi Tarn 22,50 22,41 22,30Auch Gers 23,44 23,90 24,24Moyenne 18,78 18,84 18,84La moyenne régiona<strong>le</strong> ne bouge pas. Cahors et Figeac se situent légèrement en-deça de la moyenne régiona<strong>le</strong>.➚➚➚➚➙➚➚➙➚➚➚➚➚➚➚➙pour la première fois, une commune<strong>fr</strong>anchit <strong>le</strong> seuil des 20 points.Concrètement, l’écart entre <strong>le</strong>s taux <strong>le</strong>splus faib<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s plus é<strong>le</strong>vés n’évoluedonc pas. Ce statu quo signifie toutd’abord que <strong>le</strong> niveau de la TaxeProfessionnel<strong>le</strong> n’est plus un outild’aménagement du territoire au sein dudépartement. <strong>Le</strong>s <strong>fr</strong>onts de la concurrencen’opposent plus réel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>sbassins économiques lotois entre eux,mais plutôt <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> aux départementslimitrophes et Midi-Pyrénées auxrégions voisines. Dans ce contexte, <strong>le</strong>principal point positif est que <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>n’est pas <strong>le</strong> plus mauvais élève.<strong>Le</strong> <strong>Lot</strong> relativement modéréSi l’on élargi <strong>le</strong> champ de l’étude auxterritoires voisins, on constate en effetque <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, où <strong>le</strong> Conseil Général a votéune hausse de 16,9%, fait mieux quetous ses voisins. <strong>Le</strong> Tarn-et-Garonneaffiche ainsi une hausse record de plusde 78%. <strong>Le</strong>s hausses sont par ail<strong>le</strong>ursde 57,2% pour <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>-et-Garonne, de42,2% pour la Dordogne, de 35,7%pour la Corrèze, de 31% pour <strong>le</strong> Cantalou encore de 25% pour l’Aveyron.C’est davantage à ce niveau que <strong>le</strong>s écartsse creusent. En 2007, <strong>le</strong> différentiel entre<strong>le</strong>s taux départementaux n’excédait pas5 points. En 2008, on est passé à 10 pointsAu cours des 20 dernières années <strong>le</strong> produit de la col<strong>le</strong>cte de la Taxe Professionnel<strong>le</strong> aura augmenté de 360%Évolution annuel<strong>le</strong>Évolution annuel<strong>le</strong>moyenne Évolution moyenne1988 1998 1988-1998 2007 2008 2007-2008 1998-2008Nombre d’assujettis à la TP 10 722 10 825 + 0,10% 12 176 12 223 + 0,38% + 1,29%Produit de la TPcol<strong>le</strong>ctée <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> 19 180 226 47 087 862 + 14,55% 63 995 139 69 374 160 + 8,40% + 4,73%Hausse légèrement moins forte entre 2007 et 2008 qu’entre 2006 et 2007. Mais <strong>le</strong> total de la TP col<strong>le</strong>cté est en forte augmentation.22 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX FISCALITÉ LOCALEd’écart (14,4 pour la Dordogne et 24,2 pour<strong>le</strong> Tarn-et-Garonne). Dans ce panorama, <strong>le</strong><strong>Lot</strong> paraît donc relativement modéré etpeut revendiquer un taux inférieur de2 points à la moyenne des taux des départementscités (voir tab<strong>le</strong>au ci-dessous).<strong>Le</strong>s pô<strong>le</strong>s économiquestentés par la baisseL’analyse est plus comp<strong>le</strong>xe si l’on sefocalise sur <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s de larégion et, donc, sur <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s économiquesmajeurs. On constate ainsiqu’une majorité d’entre el<strong>le</strong>s a opté pourune baisse, généra<strong>le</strong>ment modique, dutaux. C’est <strong>le</strong> cas pour Saint-Gaudens,Bergerac, Aurillac, Périgueux, Rodez,Vil<strong>le</strong>neuve-sur-<strong>Lot</strong>, Brive, Castres ou Albi,soit 9 agglomérations. A l’inverse, seu<strong>le</strong>s6 vil<strong>le</strong>s ont à nouveau augmenté la TaxeProfessionnel<strong>le</strong> : Toulouse, Auch, Tarbes,Foix, Agen et Figeac. En l’occurrence,Cahors est avec Montauban la seu<strong>le</strong> vil<strong>le</strong>à avoir laissé son taux inchangé par rapportà 2007.Départementsune hausse généraliséeTaux de Taxe professionnel<strong>le</strong> desdépartements de la Région Midi-Pyrénéeset limitrophes du <strong>Lot</strong> (2007-2008)(Déterminés et votés par <strong>le</strong>s Conseilsgénéraux départementaux)Départements Taxe Professionnel<strong>le</strong>2007 2008Dordogne 10,11 14,38 +42,23<strong>Lot</strong> 13,07 15,28 +16,90%<strong>Lot</strong>-et-Garonne 10,10 15,88 +57,22%Aveyron 12,81 16,01 +24,98%Gers 14,83 16,25 +9,57%Cantal 13,10 17,14 +30,83%Corrèze 12,75 17,31 +35,76%Tarn 14,86 17,73 +19,31%Hautes-Pyrénées 15,11 17,86 +18,19%Haute-Garonne 11,41 19,40 +70,02%Ariège 14,42 20,92 +45,07%Tarn-et-Garonne 13,58 24,18 +78,05%Moyenne 13,01 17,70 36,04%2007 : 5 points d’écart maximum entre deuxdépartements.2008 : 10 points ! L’écart se creuse et la concurrenceest moins pressante en Midi-Pyrénées. Des départementsont délibérément choisi d’augmenter fortementla TP. <strong>Le</strong> <strong>Lot</strong> a modéré cette croissance,comparé par exemp<strong>le</strong> au Tarn-et-Garonne (parail<strong>le</strong>urs, un des plus forts concurrents pour l’attractivitédes entreprises) et à la Haute-Garonne.LE CLASSEMENT 2008Taux de Taxe Professionnel<strong>le</strong> des chefs-lieux de cantons du département du <strong>Lot</strong> et descommunes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes(Classement croissant sur l’année 2008)Évolution : en % de 1998 à 2008 ; annuel<strong>le</strong> moyenne sur la période 1990-2008 (18 ans)COMMUNES 1998 2007 2008 Classement 2007-2008 1998-2008Taux Taux Taux Evolution (%) Evolution/an (%)Payrignac 9,00 10,21 10,33 1 1,18% 1,48%Biars sur Cère 8,89 10,40 10,49 2 0,87% 1,80%Laval-de-Cère 8,93 10,41 10,50 3 0,86% 1,76%Capdenac 6,90 9,00 10,63 4 18,11% 5,41%Assier 8,90 10,91 11,01 5 0,92% 2,37%Bretenoux 16,30 11,77 11,18 6 -5,01% -3,14%Lhospita<strong>le</strong>t 9,64 12,45 12,55 7 0,80% 3,02%Martel 13,38 12,56 12,56 8 0,00% -0,61%Saint-Géry 10,98 12,49 12,69 9 1,60% 1,56%Souillac 9,78 12,82 12,84 10 0,16% 3,13%<strong>Le</strong> Vigan 9,98 12,20 13,10 11 7,38% 3,13%<strong>Le</strong>yme 10,50 13,09 13,22 12 0,99% 2,59%Lalbenque 11,61 12,98 13,24 13 2,00% 1,40%Lachapel<strong>le</strong>-Auzac 12,72 13,54 13,33 14 -1,55% 0,48%<strong>Le</strong>s Quatre-Routes-du-<strong>Lot</strong> 11,10 13,19 13,33 15 1,06% 2,01%Montcuq 14,49 13,53 13,53 16 0,00% -0,66%Bagnac-sur-Célé 9,57 12,26 13,58 17 10,77% 4,19%Latronquière 16,06 15,00 13,60 18 -9,33% -1,53%Gramat 13,50 13,87 13,87 19 0,00% 0,27%Castel<strong>fr</strong>anc 7,69 13,20 13,95 20 5,68% 8,14%Saint-Céré 16,13 14,00 14,00 21 0,00% -1,32%Saint-Laurent-<strong>le</strong>s-Tours 9,48 14,00 14,00 22 0,00% 4,77%Parnac 8,93 13,58 14,14 23 4,12% 5,83%Luzech 13,15 14,48 14,59 24 0,76% 1,10%Sousceyrac 13,50 15,27 14,70 25 -3,73% 0,89%Rocamadour 13,50 14,72 14,87 26 1,02% 1,01%Puy-l’Évêque 16,68 15,37 15,03 27 -2,21% -0,99%Lauzès 16,00 16,53 15,09 28 -8,71% -0,57%Prayssac 17,40 15,49 15,09 29 -2,58% -1,33%Castelnau-Montratier 15,60 15,48 15,48 30 0,00% -0,08%Salviac 15,45 15,68 15,68 31 0,00% 0,15%Saint-Germain-du-Bel-Air 16,71 16,03 16,15 32 0,75% -0,34%Vayrac 15,01 16,38 16,44 33 0,37% 0,95%Gourdon 14,31 16,13 16,45 34 1,98% 1,50%Lacapel<strong>le</strong>-Marival 12,09 16,30 16,46 35 0,98% 3,61%Labastide-Murat 15,95 16,54 16,67 36 0,79% 0,45%Cambes 12,08 17,05 17,46 37 2,40% 4,45%Payrac 15,95 16,58 17,71 38 6,82% 1,10%Figeac 16,28 18,31 18,47 39 0,87% 1,35%Cahors 15,38 18,67 18,67 40 0,00% 2,14%Espère 6,77 18,67 18,67 41 0,00% 17,58%Fontanes 4,65 16,82 18,67 42 11,00% 30,15%Mercuès 9,84 18,67 18,67 43 0,00% 8,97%<strong>Le</strong> Montat 8,20 18,67 18,67 44 0,00% 12,77%Pradines 15,75 18,67 18,67 45 0,00% 1,85%Limogne-en-Quercy 18,76 18,76 18,76 46 0,00% 0,00%Cajarc 19,00 19,09 19,08 47 -0,05% 0,04%Livernon 12,93 13,13 19,39 48 47,68% 5,00%Cazals 16,44 19,68 19,68 49 0,00% 1,97%Catus 16,60 18,16 22,13 50 21,86% 3,33%moyenne 12,77 14,86 15,18 2,41% 2,86%■ Hausse du taux de TP en 2008 ■ Baisse du taux de TP en 2008J ANVIER-FÉVRIER 2009 23


ENJEUXEMPLOI ET HANDICAP :Des aides pourl’embauche et pourpérenniser <strong>le</strong>s emploisLa loi de 2005 a créé des mesures incitatives pour l’emploi des travail<strong>le</strong>urs handicapés et renforcé<strong>le</strong>s pénalités à l’encontre des sociétés ne respectant pas <strong>le</strong>urs obligations d’embauche.Dans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, <strong>le</strong> PDITH (Plan départemental d’insertion des travail<strong>le</strong>urs handicapés) coordonnel’activité d’un réseau de partenaires qui peuvent accompagner <strong>le</strong>s entreprises <strong>dans</strong> <strong>le</strong>urdémarche en faveur du handicap.Depuis 1987, <strong>le</strong>s entreprises deplus de 20 salariés sonttenues à l’obligation d’employerau moins 6 % de personneshandicapées. Plus récemment, la loipour « l’égalité des droits et deschances, la participation et la citoyennetédes personnes handicapées »(promulguée <strong>le</strong> 11 février 2005 etentrée en vigueur <strong>le</strong> 1er janvier 2006)a réaffirmé cette obligation, et donnéla priorité au travail en milieu ordinaireen application du principe denon-discrimination.Dans ce contexte, <strong>le</strong> montant de lacontribution financière à l’Agefiph(Association nationa<strong>le</strong> pour la gestiondu fonds pour l’insertion professionnel<strong>le</strong>des personnes handicapées) desentreprises n’ayant pas respecté <strong>le</strong>urquota d’embauche a été révisé à lahausse. Il atteint aujourd’hui 400 fois <strong>le</strong>Smic horaire par travail<strong>le</strong>ur handicapénon employé pour <strong>le</strong>s entreprises dontl’effectif se situe entre 20 et 200 salariés,500 fois pour cel<strong>le</strong>s employantplus de 200 à 749 personnes, et jusqu’à600 fois pour cel<strong>le</strong>s dont l’effectif estsupérieur à 450 salariés.Quant aux entreprises qui n’aurontconsenti aucun effort en faveur del’emploi de personnes handicapées(recrutement, maintien <strong>dans</strong> l’emploi,stage, sous-traitance...), durant plus detrois ans à compter du 1 er janvier 2006,el<strong>le</strong>s devront s’acquitter en 2010 d’unecontribution majorée, fixée à 1 500 fois<strong>le</strong> Smic horaire par salarié manquant.En contre partie, <strong>le</strong>s dispositifs d’aidede l’Agefiph ont été renforcés afind’inciter <strong>le</strong>s employeurs à recruter,Julie Goillot-Giverne, coordinatrice du Plan Départementald’Insertion des Travail<strong>le</strong>urs Handicapés.mais éga<strong>le</strong>ment à maintenir en poste<strong>le</strong>urs salariés en situation de handicap(voir encadré). Ainsi, la Prime initiativeemploi, mise en place en septembre2007, prévoit <strong>le</strong> versementd’une subvention forfaitaire de 1 600euros à la signature d’un CDI ou d’unCDD de 12 mois avec une personnehandicapée bénéficiaire des minima24 ENTREPRENDRE 138 147


ENJEUX EMPLOI ET HANDICAP<strong>Le</strong>s aides de l’Agefiphaux entreprisesCréée en 1987 par <strong>le</strong>s pouvoirs publics,l’Agefiph gère <strong>le</strong>s contributions financièresversées par <strong>le</strong>s entreprises deplus de 20 salariés soumises à l’obligationd’emploi des personnes handicapées,soit 604 millions d’euros en2007.Réagissant au contexte économiquedétérioré, l’Agefiph a lancé ennovembre 2008 un plan de soutienà l’emploi des travail<strong>le</strong>urs handicapés.Ainsi, 130 millions d’euros serontengagés sur la période 2009-2010 afinde favoriser l’insertion des populations<strong>le</strong>s plus <strong>fr</strong>agilisées : bénéficiaires desminima sociaux, seniors, jeunes etpersonnes peu qualifiées.L’Agefiph fournit aux entreprises <strong>le</strong>saides suivantes :- Prime à l’insertion- Aide à l’embauche d’un collaborateurhandicapé issu du milieu protégé ouadapté- Aides à la mobilité- Aides à la formation professionnel<strong>le</strong>- Aide à l’adaptation des situations detravail- Aide au maintien <strong>dans</strong> l’emploi- Aide à l’emploi- Aides techniques et humaines- Aide à la création d’activité- Aide à la mise en place d’unepolitique d’emploi- Aides au contrat deprofessionnalisation- Aides à l’apprentissage- Aide au bilan de compétenceset d’orientation professionnel<strong>le</strong>- Aide au tutoratPour plus d’informations sur cesaides : www.agefiph.<strong>fr</strong>sociaux ; cette dernière recevant deson côté 800 euros. De la mêmemanière, un forfait de 1 525 eurospour une période de 6 mois estaccordé aux entreprises signataires decontrats d’apprentissage et de professionnalisation.Pour pérenniser <strong>le</strong>s emplois, différentesmesures incitatives ont été instauréespar l’Agefiph, prévoyant notamment<strong>Le</strong>s chif<strong>fr</strong>es du handicap<strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>Fin juil<strong>le</strong>t 2008, <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> comptabilisait5346 demandeurs d’emplois, dont805 travail<strong>le</strong>urs handicapés, soit15 % de la demande tota<strong>le</strong> d’emploi.A noter que ce chif<strong>fr</strong>e est resté stab<strong>le</strong>sur <strong>le</strong>s trois dernières années.Dans notre département,200 entreprises de plus de 20 salariésétaient assujetties à l’obligationd’emploi de travail<strong>le</strong>urs handicapésen 2007 (100 000 entreprises àl’échel<strong>le</strong> de la France).une participation financière pour l’aménagementd’un poste de travail, larecherche d’une solution de maintien<strong>dans</strong> l’entreprise, ou encore l’attributiond’une prime au maintien de 5 000 euros,versée en numéraire ou sous la formed’une exonération de charges des cotisationsAgefiph.Enfin, il faut savoir que <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>ursintérimaires et stagiaires peuvent êtrecomptabilisés au prorata temporis deprésence <strong>dans</strong> l’entreprise au cours des12 derniers mois, sous réserve d’avoir étéprésents un minimum de 150 heures.Des interlocuteurs dédiésDans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, <strong>le</strong> Plan départemental d’insertiondes travail<strong>le</strong>urs handicapés(PDITH) coordonne l’activité d’unréseau de partenaires qui accompagnent<strong>le</strong>s entreprises à chaque étape de<strong>le</strong>urs démarches. Financé parl’Agefiph, Cap Emploi fédère uneéquipe de 6 conseil<strong>le</strong>rs sur ses sites deCahors et Figeac. Cet organisme, spécialisé<strong>dans</strong> l’aide au recrutement detravail<strong>le</strong>urs en situation de handicap,propose notamment aux entreprises dediffuser <strong>le</strong>urs of<strong>fr</strong>es d’emplois auprèsde candidats motivés. Il peut aussi <strong>le</strong>sinformer sur <strong>le</strong>s aménagements despostes de travail et <strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>r <strong>dans</strong><strong>le</strong> cadre de <strong>le</strong>urs recherches d’aides àl’embauche. Enfin, il joue éga<strong>le</strong>mentun rô<strong>le</strong> d’accompagnement de la personnehandicapée <strong>dans</strong> son nouveaustatut professionnel, notamment entermes de formation.De son côté, <strong>le</strong> Sameth (Service d’appuiau maintien <strong>dans</strong> l’emploi des personneshandicapées) intervient encomplémentarité avec <strong>le</strong>s médecinsdu travail et <strong>le</strong>s services sociaux del’assurance maladie à la demande desemployeurs ou des salariés.Ega<strong>le</strong>ment financé par l’Agefiph, cetorganisme peut, par exemp<strong>le</strong>, être sollicitéà la suite d’un a<strong>cci</strong>dent de travailpour faciliter <strong>le</strong> maintien de la personneconcernée et envisager un aménagementde son poste. Dans <strong>le</strong> casoù cela n’est pas possib<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Samethétudie avec <strong>le</strong> dirigeant <strong>le</strong>s éventuel<strong>le</strong>spossibilités de reclassement de la personne.En l’absence d’une solution<strong>dans</strong> la même entreprise, il oriente <strong>le</strong>salarié vers Cap Emploi en vue d’unreclassement externe. Dans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>,deux chargés de missions - l’un interprofessionne<strong>le</strong>t l’autre dédié au secteurde la construction - interviennentau sein du Sameth.« En 2009, nous allons intensifier nosactions d’information et de sensibilisationdes chefs entreprises, en particulieravec <strong>le</strong> soutien du Club RessourcesHumaines de la CCI du <strong>Lot</strong>, maisaussi <strong>dans</strong> <strong>le</strong> domaine de la formationprofessionnel<strong>le</strong> des travail<strong>le</strong>urs handicapés.Nous allons éga<strong>le</strong>ment communiquerauprès des experts comptab<strong>le</strong>s,des CHSCT (Comités d’Hygiène, deSécurité et des Conditions de Travail)et des syndicats patronaux et salariés.Pour <strong>le</strong>s entreprises, il est urgent d’anticiperl’échéance de 2010. Il est parail<strong>le</strong>urs essentiel de faire évoluer <strong>le</strong>regard porté sur <strong>le</strong> handicap. Combiende chefs d’entreprises savent que <strong>dans</strong>90 % des cas l’embauche d’une personnehandicapée n’impose aucunaménagement spécifique du poste detravail ? ».■Pour plus d’informations :CAP EMPLOI 46Stéphanie Bardou : 05 65 23 20 20cap.emploi.lot@alise.asso.<strong>fr</strong>SAMETH 46Mariel<strong>le</strong> Thamié : 05 65 20 41 90sameth46@orange.<strong>fr</strong>J ANVIER-FÉVRIER 2009 25


CertificatFIDUCIOLE CERTIFICATÉLECTRONIQUEVéritab<strong>le</strong> passeport pour la dématérialisation,il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.<strong>Le</strong> certificat é<strong>le</strong>ctronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire,l’intégrité des documents échangés et l’assurance de <strong>le</strong>ur non répudiation.Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en <strong>le</strong>s cryptant.<strong>Le</strong> certificat é<strong>le</strong>ctronique permet <strong>le</strong>s opérations suivantes :réponses à des appels d’of<strong>fr</strong>es en marchés publicsdéclaration et règ<strong>le</strong>ment de la TVA par Internet (Télé TVA)déclaration et règ<strong>le</strong>ment de cotisations par e-mail (DUCS)déclarations socia<strong>le</strong>s en ligne (Net-entreprises)déclarations d’achat et de cession de véhicu<strong>le</strong>s (Téléc@rte grise)Envoi de factures dématérialiséesSignature de documents (contrats, bons de commandes, notes de <strong>fr</strong>ais, etc.)et des courriers é<strong>le</strong>ctroniques (<strong>le</strong>ttre simp<strong>le</strong> ou recommandée é<strong>le</strong>ctronique)Accès au compte fiscal en ligneAccès sécurisé à des services bancairesQuelques jours suffisent pour obtenir un certificat, délivré sur un logiciel,une clé USB ou une carte à puce. <strong>Le</strong>s tarifs varient entre 59 et 120 euros par an.La demande de certificat é<strong>le</strong>ctronique se fait auprès deLa Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>Renseignements : 05 65 20 35 11ou en ligne sur <strong>le</strong> site : www.chambersign.tm.<strong>fr</strong>26 ENTREPRENDRE 147


ENJEUXZONE COMMERCIALE DU COUQUET À CAPDENAC-LE-HAUTStructurer, développer :des pistes se précisentEl<strong>le</strong> a émergé en 1985 d’une topographiediffici<strong>le</strong> mais sur un site prometteur,à l’initiative de Gérard Gouet, fondateurdu Centre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc. La zonecommercia<strong>le</strong> du Couquet a rapidementprofité de l’attractivité de sonenseigne-locomotive et de sa positionstratégique, à mi-chemin entre Figeacet Capdenac-Gare, pour prendre del’amp<strong>le</strong>ur. Sans trop s’attacher, <strong>dans</strong> unpremier temps, aux vo<strong>le</strong>ts organisationinterne, in<strong>fr</strong>astructures, voiries,accès. <strong>Le</strong> moment est venu de se penchersur <strong>le</strong>s enjeux de son avenir.Adeux pas de la zone commercia<strong>le</strong> du Couquet, sur lacommune de Capdenac-<strong>le</strong>-Haut, <strong>le</strong> tracé de la déviationde Figeac prend tournure. <strong>Le</strong>s ronds-points desservant<strong>le</strong>s zones urbaines implantées sur <strong>le</strong>s hauteurs de lasous-préfecture sont d’ores et déjà opérationnels. Un autre,situé plus au sud, viendra s’inscrire <strong>dans</strong> <strong>le</strong> paysage et symboliserala « porte d’entrée » de la zone commercia<strong>le</strong>, dont l’enseigne-phareest <strong>le</strong> Centre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc aujourd’hui placé sous la responsabilitéde Nicolas Pilon.Retour sur image : c’est <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s années 1985 qu’un premiersupermarché aux cou<strong>le</strong>urs <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc est apparu sur ces terrainsa<strong>cci</strong>dentés, simp<strong>le</strong>s champs voués à l’époque à l’agriculture.Entre Figeac, 10 000 habitants, et Capdenac-Gare <strong>dans</strong>l’Aveyron, 5 000 résidents, ces lieux désertiques mais parcouruspar un flux <strong>routier</strong> soutenu semblaient prometteurs etouvraient des perspectives sur une zone de chalandise estiméeautour de 60 000 clients potentiels. Gérard Gouet, <strong>le</strong> fondateurJ ANVIER-FÉVRIER 2009 27


ENJEUX COMMERCELa zone de Chalandisedu CouquetCe pô<strong>le</strong> commercial situé à 5 kilomètresde Figeac en bordure de laD940 qui relie Figeac à Capdenac-Gare(9 049 véhicu<strong>le</strong>s/jour recensés par laDDE en 2007), en limite des départementsdu <strong>Lot</strong> et de l’Aveyron, compteune vingtaine d’enseignes commercia<strong>le</strong>sde détail, de gros et de servicesqui emploient 310 personnes.La surface de vente tota<strong>le</strong> des commercesde détail représente 12 000 m 2 ,dont 3 300 m 2 pour <strong>le</strong> seul hypermarchéLECLERC.<strong>Le</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affaires total des commercesde détail est supérieur à 70 millionsd’euros.La zone de chalandise de ce pô<strong>le</strong> estévaluée à plus de 70 000 habitants quirésident <strong>dans</strong> trois départements (45 %<strong>dans</strong> l’Aveyron, 45 % <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> et 10 %<strong>dans</strong> <strong>le</strong> Cantal).Sur ces questions crucia<strong>le</strong>s, il est enphase avec Lionel <strong>Le</strong>strade, <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>du magasin JouéClub toutproche. Autrefois en centre-vil<strong>le</strong>, cetteenseigne adorée des enfants a dûprendre de la hauteur au Couquet en2003. Raisons principa<strong>le</strong>s : <strong>le</strong> besoind’une surface plus importante pour laprésentation des jouets, <strong>le</strong> bien êtredes clients et <strong>le</strong> stationnement. Lionel<strong>Le</strong>strade a acheté une parcel<strong>le</strong> de terrainà Nicolas Pilon et implanté sonmagasin de 850 mètres carrés qui faittravail<strong>le</strong>r une dizaine de personnes àtemps p<strong>le</strong>in. « Au départ, j’avaisconservé <strong>le</strong> magasin de Figeac-centre.Mais rapidement, je me suis aperçuque <strong>le</strong>s clients montaient plus volontierssur la zone », raconte-t-il. Luiaussi attend beaucoup de la futuredéviation, de nature à agrandirquelque peu <strong>le</strong> champ d’attractiond’une aire qu’il tient à désigner par <strong>le</strong>nom de Figeac. Avec son collègue duCentre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc, il alimente en particudumagasin dimensionné au départ à1 200 mètres carrés, avait vu juste etl’embryon d’aire commercia<strong>le</strong> quis’agglomérait sur place au fil desannées lui donnait raison.Nouveaux chantiersen perspectivePour autant, ce développement empiriquedoit aujourd’hui être repensé.Car plusieurs chal<strong>le</strong>nges se profi<strong>le</strong>nt àl’horizon : doter la zone de réseauxadaptés à ses dimensions actuel<strong>le</strong>s ;esquisser <strong>le</strong>s contours d’une aire dont<strong>le</strong> succès va appe<strong>le</strong>r une croissanceimportante ces prochaines années ;dessiner une desserte sécuriséeconnectée à la déviation de Figeac ;enfin, re<strong>le</strong>ver dignement <strong>le</strong> défi lancépar trois vil<strong>le</strong>s voisines qui montrent<strong>le</strong>urs musc<strong>le</strong>s en développant <strong>le</strong>urséquipements commerciaux : Aurillac,Rodez et Vil<strong>le</strong><strong>fr</strong>anche-de-Rouergue. «Ilfaut prendre conscience de ce fait :nous sommes cernés et nous devonsaffirmer notre propre dynamiquepour conserver, et si possib<strong>le</strong> renforcer,notre attractivité. A commencer parGuy Batherosse, maire de Capdenac-<strong>le</strong>-Haut.une meil<strong>le</strong>ure gestion des flux, c’est cequi fait <strong>le</strong> succès d’une zone commercia<strong>le</strong>», analyse Nicolas Pilon. Cethomme jeune et dynamique, p<strong>le</strong>ind’idées et d’initiatives, est aujourd’hui àla tête d’un hypermarché <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc de3 300 mètres carrés qui salarie 175 collaborateurs,flanqué d’un espace auto,d’un magasin culturel à ses cou<strong>le</strong>urs,ainsi que d’un <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc-Express encentre-vil<strong>le</strong> de Figeac. Il estime que larégion figeacoise mérite quelquesgrandes enseignes, outre <strong>le</strong> magasinIntersport qui devrait bientôt s’instal<strong>le</strong>rsur 1 000 mètres carrés. « Il faut éviterque <strong>le</strong>s résidents prennent <strong>le</strong>ur voiturepour fi<strong>le</strong>r vers Toulouse ou ail<strong>le</strong>urs. <strong>Le</strong>samedi, il suffit d’observer <strong>le</strong> parkingd’Ikea, à proximité de la métropo<strong>le</strong>régiona<strong>le</strong>, pour constater que <strong>le</strong>splaques d’immatriculation 46, 15 ou12 y sont présentes en nombre. Cesconsommateurs en profitent pour fairel’ensemb<strong>le</strong> de <strong>le</strong>urs courses là-bas »,mentionne Nicolas Pilon.Pour <strong>le</strong>s commerçants du Couquet, <strong>le</strong>maître-mot est « diversité de l’of<strong>fr</strong>e »pour animer et fidéliser tout un bassinde vie. Dans sa réf<strong>le</strong>xion, <strong>le</strong> jeunedirigeant du Centre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc intègre <strong>le</strong>fait d’apporter sa puissance de feu(20 000 clients possèdent la carte<strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc <strong>dans</strong> <strong>le</strong>ur portefeuil<strong>le</strong>) enpartage avec d’autres enseignes, àcondition que chacun limite sa partitionpour ne pas empiéter sur <strong>le</strong> créneaudu voisin. Dans ses cartonsNicolas Pilon, Pdg du Centre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc.figure d’ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> projet d’étoffer laga<strong>le</strong>rie marchande en proposant àdes acteurs du centre-vil<strong>le</strong> de Figeacun emplacement privilégié. « De préférencedes indépendants qui jouerontla carte de la complémentarité,afin d’impulser une véritab<strong>le</strong> dynamique», ajoute-t-il.<strong>Le</strong> projet de création d’uneassociation de commerçants28 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX COMMERCELionel <strong>Le</strong>strade, son épouse et son fils, dirigeants de JouéClub.lier une idée intéressante : la créationd’une association des commerçantsdu Couquet. Cel<strong>le</strong>-ci, outre l’aspectanimation qu’el<strong>le</strong> pourrait mettre enmusique, deviendrait l’interlocuteurtout naturel des pouvoirs publics sur<strong>le</strong>s dossiers de structuration et d’extensionde la zone commercia<strong>le</strong>.Du côté de la commune de Capdenac<strong>le</strong>-Hautjustement, intégrée <strong>dans</strong> <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctifFigeac-Communauté depuisdébut 2008, <strong>le</strong> maire Guy Batherossetient <strong>le</strong> même discours quant auconstat et aux perspectives, soulignantau passage que cette aire apporte <strong>le</strong>tiers de la taxe professionnel<strong>le</strong> globa<strong>le</strong>.Première nécessité face aux impératifsd’organisation du territoire : assurer unassainissement conforme à la doub<strong>le</strong>croissance, urbaine et commercia<strong>le</strong>.« Un premier projet pour amener <strong>le</strong>seaux usées jusqu’à Capdenac-Gare,côté Aveyron, ayant été retoqué par lapolice de l’eau, il a fallu reprendre <strong>le</strong>dossier à zéro. On se dirige vers unéquipement situé à Vic, sur <strong>le</strong>s bordsdu <strong>Lot</strong>, point bas du territoire communal», confie <strong>le</strong> premier magistrat. Laconstruction d’une station d’épurationpour 1 500 équiva<strong>le</strong>nts-habitants estprévue pour <strong>le</strong> deuxième semestre2009. Parallè<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> Plan local d’urbanismeentrera en application dèsavril ou mai prochain.Affluence des demandesd’installationNicolas Pilon n’a pas attendu ces dispositionscommuna<strong>le</strong>s pour agir : <strong>le</strong>Centre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rc et la cafeteria Flunchsont chacun dotés, depuis deux ans,de <strong>le</strong>ur propre équipement capab<strong>le</strong>de traiter <strong>le</strong>s effluents de 250 équiva<strong>le</strong>nts-utilisateurs(à noter que <strong>le</strong> futursystème d’assainissement col<strong>le</strong>ctifprendra en compte <strong>le</strong>urs besoins). Parail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> dirigeant du Centre <strong>Le</strong>c<strong>le</strong>rca anticipé sur <strong>le</strong>s enjeux du développement,missionnant lui-même unarchitecte chargé de réfléchir sur <strong>le</strong>sscénarios possib<strong>le</strong>s quant à l’entréede zone et aux circulations internes.La zone commercia<strong>le</strong> du Couquet,d’une surface supérieure à 5 hectares,est désormais placée sous compétencecommunautaire : <strong>le</strong>s différentsPerspectives d’extension de la zone commercia<strong>le</strong>du Couquet.projets de structuration et d’expansionse traitent à ce niveau et <strong>le</strong>sétudes touchant à ces aspects viennentde démarrer, confiées à la SEM<strong>Lot</strong> Développement Aménagement età un bureau d’études privé, ATI deBrive. « <strong>Le</strong> projet d’extension de lazone commercia<strong>le</strong> du Couquet, ainsique <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t requalification de compétencecommuna<strong>le</strong>, visent à organiser<strong>le</strong>s implantations et <strong>le</strong>s flux de circulationafin d’of<strong>fr</strong>ir <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur cadrepossib<strong>le</strong> aux commerces existants etfuturs, tout en y intégrant un vo<strong>le</strong>tpaysager respectueux des zonesurbanisées voisines », souligne GuyBatherosse. La zone, aujourd’hui disséminéesur 6 ou 7 hectares, pourraiten différentes phases atteindre àterme 30 à 35 hectares, devenant ainsi« la » zone commercia<strong>le</strong> de Figeac-Communauté. Une zone commercia<strong>le</strong>pour laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s demandes d’installationsaffluent déjà...■Pour plus d’informations :Secteur Commerce : 05 65 20 35 41J ANVIER-FÉVRIER 2009 29


ENJEUX TOURISMECof<strong>fr</strong>ets cadeaux :une formu<strong>le</strong> de loisirsà la carte très tendanceApparus récemment, <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets cadeaux suscitent l’engouement des consommateurs. Dans <strong>le</strong><strong>Lot</strong>, près d’une cinquantaine de prestataires gravitant <strong>dans</strong> l’univers du tourisme ont adhéré à ceconcept et sont référencés par <strong>le</strong>s principaux fabricants de cof<strong>fr</strong>ets. Panorama de ce jeune marché,dont <strong>le</strong> succès passera à l’avenir par <strong>le</strong> respect de trois facteurs clé : qualité, disponibilité etdistribution.En moins de cinq ans, <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>etscadeaux de prestations de séjours etde loisirs ont fait mouche sur <strong>le</strong> marché.Très prisées sous <strong>le</strong> sapin, ces petitesboîtes, dont plus de 40 % sont commercialiséesà l’occasion des fêtes de fin d’année,surfent sur des volumes de ventes exponentiels.En l’occurrence, <strong>le</strong> succès fulgurant deces produits « prêt à partir » qui associent unchèque cadeau à une of<strong>fr</strong>e packagée de loisirs,est d’abord lié à la simplicité de la formu<strong>le</strong>.Joliment présenté, chaque cof<strong>fr</strong>et comprendun livret illustré d’activités etd’hébergements, qui détail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s prestationsproposées par <strong>le</strong>s partenaires référencés, etun chèque cadeau pour en profiter sans coûtsupplémentaire. <strong>Le</strong> bénéficiaire du cadeaupeut ainsi faire tranquil<strong>le</strong>ment son choixparmi une sé<strong>le</strong>ction de destinations ou d’activitésthématiques, puis réserve directementson séjour auprès du prestataire concerné.Devenu l’un des cadeaux fétiches des particuliers,pour des escapades en amoureux ouen famil<strong>le</strong>, <strong>le</strong> cof<strong>fr</strong>et cadeau est éga<strong>le</strong>menttrès apprécié par <strong>le</strong>s entreprises pour <strong>le</strong>urscadeaux d’affaires ou <strong>le</strong>urs opérations demotivation (dites « incentives » en anglais).De fait, il y en a désormais pour tous <strong>le</strong>sgoûts et pour tous <strong>le</strong>s budgets. Jouant surl’effet de gamme, ces cof<strong>fr</strong>ets évoluent <strong>dans</strong>une fourchette de prix de 30 à 500 euros etbalaient un large éventail d’univers deconsommation : terroir, gastronomie, aventure,bien être, divertissement...30 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX TOURISMEIl est vrai que ce marché en p<strong>le</strong>inessor aiguise <strong>le</strong>s appétits des fabricants,<strong>le</strong>squels ont déferlé en nombreet sont aujourd’hui deux fois plusnombreux qu’en 2006 (voir encadré).Côté distribution, agences de voyage,grands magasins, supermarchés,enseignes spécialisées tel<strong>le</strong>s que laFNAC ou Virgin... arborent désormais<strong>le</strong>s petites boîtes cartonnées sur <strong>le</strong>ursrayonnages.<strong>Le</strong> <strong>Lot</strong>, une destination de choix<strong>Le</strong>s attraits touristiques de notredépartement lui permettent de bientirer son éping<strong>le</strong> du jeu sur ce marchéporteur. « Dans <strong>le</strong> cadre du partenariatnational conclu depuis 2007avec Dakota Editions (dépositaire dela marque Cadeau Loisirs), <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> autravers des of<strong>fr</strong>es proposées par <strong>le</strong>Service Loisirs Accueil, figure <strong>dans</strong> <strong>le</strong>top 5 des ventes, souligne AnnetteLacoste, directrice du Service Loisirs-Accueil du <strong>Lot</strong>, éga<strong>le</strong>ment partenairede Weekendtour depuis 2008. Nousnous démarquons de l’of<strong>fr</strong>e habituel<strong>le</strong>,l’hébergement, en of<strong>fr</strong>ant auconsommateur un service à va<strong>le</strong>urajoutée. Pour ces producteurs de cof<strong>fr</strong>ets,nous faisons office d’assemb<strong>le</strong>ursde prestations dont nousgarantissons la qualité, la fiabilité etla disponibilité. Cinq mois sont nécessairespour réaliser un cof<strong>fr</strong>et thématique,de la définition du produit à lamise en rayon chez <strong>le</strong>s distributeurs.Notre rô<strong>le</strong> consiste à concevoir uneof<strong>fr</strong>e “packagée” qui réponde aucahier des charges des producteurstant sur <strong>le</strong> contenu que sur <strong>le</strong> prix, età négocier avec <strong>le</strong>s différents prestatairesassociés (hébergeurs, restaurateurset/ou sites de visites). Enfin,nous veillons à la satisfaction duconsommateur. »<strong>Le</strong> Service Loisirs-Accueil du <strong>Lot</strong> quipropose une quinzaine de séjours,tire un bilan positif de son activité en2008, avec 240 séjours consommés<strong>dans</strong> une gamme de prix publics compriseentre 129 et 249 euros <strong>le</strong> cof<strong>fr</strong>etUn cof<strong>fr</strong>et Sud Ouest à l’étude !<strong>Le</strong>s statistiques <strong>le</strong> confirment : la destination constitue <strong>le</strong> second critère de choix desconsommateurs, juste derrière <strong>le</strong>s thématiques. Ce constat a convaincu une dizaine dedépartements de la région (Comités Départementaux de Tourisme et Services LoisirsAccueil) à imaginer un cof<strong>fr</strong>et cadeau dédié au Sud Ouest, orienté patrimoine et gastronomie.«<strong>Le</strong> Sud Ouest of<strong>fr</strong>e un potentiel en la matière que nous souhaitons valoriserau travers de séjours “cœur de village” ou “p<strong>le</strong>ine nature” incluant deux nuits et un dîner,précise Annette Lacoste. <strong>Le</strong>s négociations ont d’ores et déjà été engagées avec DakotaEditions et la FNAC, très motivés par ce nouveau produit. Nous souhaiterions lancer cecof<strong>fr</strong>et au plus tard début juil<strong>le</strong>t, afin que nos partenaires locaux, Offices de Tourismenotamment, puissent <strong>le</strong> proposer dès cet été aux vacanciers qui séjourneront <strong>dans</strong> larégion. » A suivre...<strong>Le</strong>s principaux fabricants de cof<strong>fr</strong>ets :SMARTBOX (www.smartbox.com ou www.weekendesk.<strong>fr</strong>)<strong>Le</strong>ader européen du marché avec 1,2 million de cof<strong>fr</strong>ets vendus en 2007, pour unvolume d’affaires de 160 millions d’euros, Weekendesk France, nouvel<strong>le</strong>ment appeléGroupe Smart&Co, a été créé en avril 2003. Spécialisé <strong>dans</strong> l’organisation et la conceptionde séjours, de loisirs et de cadeaux, il propose près de 70 cof<strong>fr</strong>ets différents,réunissant environ 3 000 idées de séjours.WONDERBOX (www.wonderbox.<strong>fr</strong>)Dépositaire de la marque Wonderbox, la société Multipass SARL a été créée fin 2004.El<strong>le</strong> a conçu à l’intention du grand public et des entreprises un catalogue de près de7 000 activités à thème. Ses cof<strong>fr</strong>ets cadeaux sont diffusés au travers d’un réseau de2500 points de vente répartis <strong>dans</strong> toute la France.CADEAU LOISIRS (www.cadeau-loisirs.com)Cadeau loisirs est une marque déposée par Dakota éditions, société spécialisée depuis15 ans <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s loisirs et l’édition de guides de tourisme. El<strong>le</strong> propose une vingtaine decof<strong>fr</strong>ets recommandée par de grandes marques (GEO, Gault-Millau, <strong>Le</strong> Routard...) ets’appuie notamment sur <strong>le</strong>s séjours conçus par <strong>le</strong> Service Loisirs-Accueil.WEEKENDTOUR (www.weekendtour.<strong>fr</strong>)Agence de voyage en ligne, spécialisée <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s courts séjours et <strong>le</strong>s week-ends enFrance, Weekendtour a vu <strong>le</strong> jour en décembre 2006. El<strong>le</strong> commercialise une gammede cof<strong>fr</strong>ets cadeaux autour de la gastronomie, du patrimoine et du tourisme vert avec,pour partenaires, <strong>le</strong>s Service Loisirs-Accueil.HAPPYBOX (www.happybox.<strong>fr</strong>)Créée en 2007, la société Happybox dispose d’une col<strong>le</strong>ction de 22 cof<strong>fr</strong>ets à thème(Séjour, Soirée, Sport, Atelier et maison, Beauté et bien être, Famil<strong>le</strong>, enfant et ado,Noël, Saint-Va<strong>le</strong>ntin...). El<strong>le</strong> s’est dotée en avril 2008 de sa filia<strong>le</strong> Happybox Voyages, etpropose ses cof<strong>fr</strong>ets séjours sous la licence d’agent de voyage.MAGICDAY (www.magicday.<strong>fr</strong>)Fruit d’une démarche anglo-saxonne, la société MagicDay a été fondée en France en2004. Son catalogue référence près de 450 activités de loisirs autour de huit univers :pilotage, vol, eau, bien être, week-end, art de vivre, insolite, junior. El<strong>le</strong> a ouvert sa premièreboutique à Paris en 2005.J ANVIER-FÉVRIER 2009 31


ENJEUX TOURISMECHÂTEAU PRIEURÉ LA CONDAMINE (à Parnac)« Nous recevons majoritairement une clientè<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> »Sur son domaine vitico<strong>le</strong> situé au bord du <strong>Lot</strong>, Georges Delmas propose depuis 2004aux amateurs de vin et de patrimoine quatre chambres d’hôtes 3 épis. Contacté par<strong>le</strong> Service Loisirs-Accueil du <strong>Lot</strong>, qui recherchait des prestataires sur la thématique desséjours vignerons, il s’est lancé sur <strong>le</strong> segment des cof<strong>fr</strong>ets cadeaux voici un an et demi.Il propose aujourd’hui ses prestations <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre de quatre cof<strong>fr</strong>ets :Vins & Spiritueux,Terroir et gastronomie (distribués par Weekendtour), Délices du Terroir, Echappée verte(distribués par Cadeau Loisirs). « Ces packs incluent soit la demi pension (avec un restaurantpartenaire à proximité), soit l’option B&B, précise Georges Delmas. Dans <strong>le</strong> cadre denos prestations, agrémentées d’une visite du vignob<strong>le</strong> et du chai, nous of<strong>fr</strong>ons à nos clientsun cof<strong>fr</strong>et comprenant une bouteil<strong>le</strong> et un verre de Cahors. Cette activité constitue indéniab<strong>le</strong>mentun plus, car el<strong>le</strong> nous permet d’accueillir des visiteurs hors saison, <strong>le</strong>s mois d’hiveren particulier, alors que nos chambres ne sont pas occupées par <strong>le</strong>s vacanciers. Nousrecevons majoritairement une clientè<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> intéressée par <strong>le</strong>s courts séjours, maiséga<strong>le</strong>ment nationa<strong>le</strong>, notamment des personnes qui ont de la famil<strong>le</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Sud Ouest. »HÔTEL-RESTAURANTLA VIEILLE AUBERGE (à Souillac)« Nous absorbons à peine 20 %des demandes »Précurseur à l’époque, Robert Véril, dirigeant de l’hôtel-restaurant La Vieil<strong>le</strong>Auberge à Souillac, a adhéré au concept du « cof<strong>fr</strong>et cadeau » il y a quatre ans.Son établissement est aujourd’hui référencé <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets proposés parSmartbox (Escapade gourmande), Wonderbox (Séjours et saveurs), Cadeau Loisirs(Séjour gourmet), ainsi que par un prestataire espagnol. « Après <strong>le</strong>s avoir rencontréssur des salons professionnels,ces fabricants nous ont contactéafin que nous <strong>le</strong>ur proposions desprestations packagées sur <strong>le</strong>thème de la gastronomie qui faitrecette <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, raconte-t-il.Notre prestation type comprendun repas “Terroir Gastronomique”,une nuit d’hôtel, un petit déjeuner-buffet,et un dossier d’informationtouristique régional ;mais nous avons aussi quelquesproduits sur deux nuits. »Avec <strong>le</strong> recul, Robert Véril estimetrès importantes <strong>le</strong>s retombéesde cette initiative. « Nous absorbons à peine 20 % des demandes. 50 % des clientsque nous accueillons résident <strong>dans</strong> un rayon de 200 Km, mais la proportion de clientè<strong>le</strong>parisienne est éga<strong>le</strong>ment forte. » Pour pallier <strong>le</strong>s problèmes de disponibilité,Robert Véril souhaiterait que <strong>le</strong>s fabricants communiquent davantage sur lanotion de « court séjour » plutôt que de « week-end ». « Dans 20 % des cas, <strong>le</strong>sclients qui souhaitaient réserver pour <strong>le</strong> week-end acceptent de déca<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur séjouren semaine », constate-t-il.pour deux personnes. « Nous avonsréalisé nos meil<strong>le</strong>ures ventes sur <strong>le</strong>sproduits à 129 euros, précise AnnetteLacoste. Nos séjours sont établis sur labase d’une nuit en hôtel ou enchambre d’hôte (avec ou sans dîneret visites), mais nos statistiquesdémontrent qu’un tiers des séjoursconsommés donne lieu à nuitée(s)supplémentaire(s) ; ce qui est intéressantpour <strong>le</strong>s professionnels. »Dans <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, ils sont aujourd’hui prèsd’une cinquantaine - hôtels, restaurants,chambres d’hôtes, gîtes, sites devisites et d’activités - à avoir adhéré auconcept du « cof<strong>fr</strong>et cadeau » et à êtreréférencés par <strong>le</strong>s principaux fabricants: Smartbox, Wonderbox, CadeauLoisirs, Weekendtour, Happybox etMagicday. Certains professionnelscommercialisent <strong>le</strong>urs prestations endirect et d’autres par l’intermédiaire duService Loisirs-Accueil. Dans tous <strong>le</strong>scas, il faut savoir que 50 % des cof<strong>fr</strong>etscadeaux consommés <strong>dans</strong> <strong>le</strong> départementportent sur des séjours <strong>dans</strong> deshôtels et chambres d’hôtes, contremoins de 40 % à l’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong>.L’of<strong>fr</strong>e en ce domaine s’est d’ail<strong>le</strong>ursétoffée avec des cof<strong>fr</strong>ets Hôtels et maisonsde charme, Tab<strong>le</strong>s et chambresd’hôtes de charme, Nuit au château...Autres thématiques privilégiées pourdécouvrir <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> : la gastronomie32 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX TOURISMEDOMAINE DE LACOMBE (à Castelnau-Montratier)« <strong>Le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets cadeauxsont très à la mode »Michè<strong>le</strong> <strong>Le</strong>lourec, dirigeante du Domaine de Lacombe qui abrite depuis 2001trois chambres de charme 4 épis, réalise depuis longtemps des cof<strong>fr</strong>etscadeaux à la demande de ses clients : des parents qui souhaitent of<strong>fr</strong>ir un séjourà <strong>le</strong>urs enfants, ou inversement. « En amont, nous négocions <strong>le</strong>s termes du séjouravec notre client, puis nous confectionnons un paquet cadeau contenant un DVD deprésentation de notre établissement et une documentation touristique à l’intentiondu bénéficiaire de la prestation. A l’issue de son séjour, celui-ci reçoit un cof<strong>fr</strong>et detrois bouteil<strong>le</strong>s de vin des Coteaux du Quercy. C’est un concept qui marche très bien,notamment à l’occasion des fêtes de fin d’année. »Depuis 4 ans, <strong>le</strong> chèque cadeau (dont <strong>le</strong>scof<strong>fr</strong>ets) occupe la troisième place descadeaux <strong>le</strong>s plus désirés par <strong>le</strong>s <strong>fr</strong>ançais,alors qu’il n’était que 10 e en 2000, selon<strong>le</strong> cabinet Deloitte.(Séjour gourmet, Escapade gourmande,Terroir et gastronomie, Laroute des vins...), <strong>le</strong> patrimoine culture<strong>le</strong>t naturel (Séjours villages decharme, Sensations nature, Echappéeverte...), sans oublier <strong>le</strong>s activités sportives(initiation spéléo, canoë, baptêmede 4x4...) ou axées sur <strong>le</strong> bienêtre (spa, soins de beauté...). « <strong>Le</strong>sof<strong>fr</strong>es qui conjuguent découverte duterroir et gastronomie sont très prisées,estime de son côté Annette Lacoste.Sur <strong>le</strong>s 240 séjours consommés en2008, 155 étaient inscrits <strong>dans</strong> cesthématiques. »Pour développer sa stratégie sur ce marché, Michè<strong>le</strong> <strong>Le</strong>lourec s’est récemment rapprochéede Weekentour. Ainsi, <strong>le</strong> Domaine de Lacombe est depuis peu référencé <strong>dans</strong><strong>le</strong> cof<strong>fr</strong>et Nature & Découverte du fabricant comme « Tab<strong>le</strong> et chambre de charme »(prestation en demi-pension pour deux personnes). « Cette initiative devrait nous permettrede toucher une clientè<strong>le</strong> qui ne nous connaissait pas et de lisser notre activité,notamment sur <strong>le</strong> hors saison », estime la dirigeante du Domaine de Lacombe, dont60 % des clients sont d’origine étrangère (belges, anglais et hollandais).Disponibilité et qualitéde l’accueil : deux facteurs clédu succèsEn dépit du succès commercial, <strong>le</strong>sobservateurs pointent aujourd’hui dudoigt <strong>le</strong>s limites du concept du cof<strong>fr</strong>etcadeau. Ainsi, <strong>dans</strong> son numéro dedécembre 2008, <strong>le</strong> <strong>magazine</strong> UFC-Que choisir se fait l’écho de problèmesrencontrés par <strong>le</strong>s clients pourconsommer <strong>le</strong>urs prestations <strong>dans</strong> <strong>le</strong>sdélais impartis, sachant que <strong>le</strong>schèques cadeaux inclus <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>etssont habituel<strong>le</strong>ment valab<strong>le</strong>sdurant 12 à 18 mois à compter de ladate d’achat. Selon <strong>le</strong> <strong>magazine</strong>, <strong>le</strong>sJ ANVIER-FÉVRIER 2009 33


ENJEUX TOURISMEHÔTEL LE PAVILLONSAINT-MARTIN (à Souillac)« Un bon moyende se faire connaître »Ala demande du Service Loisirs-Accueil du <strong>Lot</strong>, l’hôtel <strong>Le</strong> Pavillon Saint-Martin a conçu il y a deux ans une prestation packagée d’hébergementde charme. Cet hôtel 3 étoi<strong>le</strong>s, niché au cœur d’une vieil<strong>le</strong> bâtisse du XVI esièc<strong>le</strong>, s’affiche <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets « Charme et gourmandises entre <strong>Lot</strong> etDordogne » (marque Cadeau Loisirs) et « Terroir et Gastronomie »(Weekendtour). « Ces produits sont particulièrement bien conçus pour <strong>le</strong>spersonnes désireuses de découvrir notre région, puisqu’ils intègrent éga<strong>le</strong>mentune composante culturel<strong>le</strong> : la visite du Musée de l’Automate de Souillacpar exemp<strong>le</strong> ou la découverte d’un é<strong>le</strong>vage de canards gras, témoignentVéronique et Erick Campot, dirigeants de l’hôtel. En termes de retombées, cescof<strong>fr</strong>ets cadeaux, qui sont largement diffusés, sont un bon moyen pour faireconnaître notre établissement et séduire de nouveaux clients à l’échel<strong>le</strong>nationa<strong>le</strong>. Ils nous apportent un petit flux d’activité supplémentaire tout aulong de l’année. »KALAPCA (à Saint-Cirq-Lapopie)« Ces cof<strong>fr</strong>ets nous permettentde travail<strong>le</strong>r en basse saison »Depuis <strong>le</strong> printemps 2008, <strong>le</strong> site d’activités de p<strong>le</strong>in air Kalapca est référencé<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets Smartbox Aventure (Weekendesk France). « Nous proposonssur un même site un éventail d’activités (spéléo, VTT, randonnée, canoë, escalade...),qui draine une <strong>fr</strong>équentation très importante essentiel<strong>le</strong>ment en juil<strong>le</strong>t et en août,explique Didier Lacroix, responsab<strong>le</strong> du secteur Activités de Kalapca Loisirs. Enl’occurrence, nous nous sommes orientés vers <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets cadeaux pour développernotre chif<strong>fr</strong>e d’affaires en avant et arrière saison. »La prestation proposée parKalapca (pour une ou deux personnes)comprend une initiation àla spéléologie (vertica<strong>le</strong> et / ouhorizonta<strong>le</strong>, assortie d’une sensibilisationà la formation desconcrétions et à la faune cavernico<strong>le</strong>),ainsi qu’une descente duCélé en canoë. « Notre initiative estencore trop récente pour nous permettred’en analyser <strong>le</strong>s retombées.Toutefois, nous avons pu constaterque la clientè<strong>le</strong> que nous recevonspar <strong>le</strong> biais des cof<strong>fr</strong>ets cadeaux neserait pas forcément venue d’el<strong>le</strong>mêmepratiquer ces activités »,conclut-il.prestataires (qui reversent de 30 % à40 % du prix de <strong>le</strong>ur prestation aufabricant du cof<strong>fr</strong>et) accueil<strong>le</strong>raientplus volontiers cette clientè<strong>le</strong> enpériode creuse qu’en p<strong>le</strong>ine saison oudurant <strong>le</strong>s week-ends de forte <strong>fr</strong>équentation.Diffici<strong>le</strong> toutefois d’obtenirdes fabricants des chif<strong>fr</strong>es sur <strong>le</strong>taux de cof<strong>fr</strong>ets non consommés.Selon Jean-Marc Rozé, Secrétairegénéral du Syndicat national desagents de voyages (interviewé <strong>dans</strong><strong>Le</strong> Figaro du 27-11-2008), 10 à 30 %des consommateurs ne profiteraientpas de <strong>le</strong>ur cadeau. Autre problématique,<strong>le</strong> vide juridique qui permetaux fabricants de ne pas voir <strong>le</strong>ur responsabilitéengagée en cas de nonexécution de la prestation. Dans cecontexte, des voix s’élèvent désormaisen faveur d’un encadrementrèg<strong>le</strong>mentaire de ce secteur d’activité.Une évolution jugée indispensab<strong>le</strong>pour pérenniser <strong>le</strong> succès des cof<strong>fr</strong>etscadeaux.■Une liste des prestataires lotois vendus<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cof<strong>fr</strong>ets cadeaux est disponib<strong>le</strong> auservice tourisme de la CCI : 05 65 20 35 2834 ENTREPRENDRE 147


ENJEUX TOURISME D’AFFAIRESLa CCI encourage<strong>le</strong>s séminairesd’entreprises <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>Edité par la CCI et envoyé à 2 400 contacts spécialisés, <strong>le</strong> premier « Guide des Séminaires <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> »fournit toutes <strong>le</strong>s informations pour organiser son séminaire professionnel <strong>dans</strong> un hébergementtouristique. De quoi donner aux entreprises l’envie de venir et revenir <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> !Un patrimoine paysager etarchitectural prestigieux, unegastronomie renommée, denombreuses possibilités d’activitéssportives et de loisirs, conjugués à deshébergements de qualité et desmoyens d’accès facilités ces dernièresannées... Autant d’atouts qui font denotre département un site d’accueilprivilégié pour <strong>le</strong> tourisme d’affaires,notamment pour <strong>le</strong>s séminaires professionnelsde plus en plus prisés par<strong>le</strong>s entreprises (voir encadré).Ce constat a conduit la Chambre deCommerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong> à initierune démarche de promotionauprès des agences spécialisées et desentreprises de Midi-Pyrénées et desrégions voisines. Concrètement, la CCIa conçu à <strong>le</strong>ur intention <strong>le</strong> premier« Guide des Séminaires <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> »qui vient d’être édité à 3 000 exemplaires,dont la plupart a été diffusée àun fichier spécialisé.Très comp<strong>le</strong>t, ce guide pratique présente<strong>dans</strong> <strong>le</strong> détail <strong>le</strong>s prestationsd’une vingtaine d’hébergementssé<strong>le</strong>ctionnés par la CCI selon uncahier des charges précis, notammenten termes de services et d’aménagements(voir encadré). Du petit établissementfamilial, jusqu’aux structurespouvant accueillir des groupes deplus d’une centaine de personnes, enpassant par des hôtels de charme etde caractère, l’of<strong>fr</strong>e référencéerépond à tous <strong>le</strong>s types de demandeset met en va<strong>le</strong>ur la variété des héber-J ANVIER-FÉVRIER 2009 35


ENJEUX TOURISME D’AFFAIRESUne « boîte à outils »pour <strong>le</strong>s hébergeursCette « boîte à outils » liste <strong>le</strong>s critèresminimums que doivent remplir <strong>le</strong>shébergeurs pour bénéficier de ladémarche de promotion conduite parla CCI auprès des organisateurs deséminaires et des entreprises. Cescritères concernent l’hébergement(capacité à proposer des chambres« sing<strong>le</strong> », équipées de sanitairesindividuels), la sal<strong>le</strong> servant aux séminaires(aménagement et équipementtechnique), <strong>le</strong>s services (organisation etaccueil, restauration, démarche commercia<strong>le</strong>).Un certain nombre de critères«recommandés » et « conseillés » sontéga<strong>le</strong>ment énumérés pour optimiser <strong>le</strong>bon dérou<strong>le</strong>ment des séminaires.Un marché en constanteprogression au plannationalSelon la dernière étude de CoachOmnium, <strong>le</strong> marché du tourismed’affaires en France a généré 9,04milliards d’euros de chif<strong>fr</strong>e d’affairesen 2007, soit une progression de 2,7 %par rapport à 2006 et de 4,5 % parrapport à 2005.En l’occurrence, <strong>le</strong> volume global deséminaires, conventions et congrès aété sensib<strong>le</strong>ment révisé à la hausse,tandis que <strong>le</strong> montant moyen desdépenses engagées par participant aaugmenté de 5 %. Par ail<strong>le</strong>urs,certaines tendances observées depuisplusieurs années se sont confirmées.Ainsi, la durée moyenne des manifestationsa continué de diminuer en2007, tandis que <strong>le</strong> nombre de participantsest resté orienté à la hausse.Dans tous <strong>le</strong>s cas, il apparaît que <strong>le</strong>sentreprises font toujours autantd’efforts pour que <strong>le</strong>urs séminairessoient réussis. El<strong>le</strong>s sont en effet deplus en plus nombreuses à associerdes activités périphériques à <strong>le</strong>ursréunions professionnel<strong>le</strong>s et àrechercher des lieux originaux.Pour plus d’informations, contactez<strong>le</strong> Service Tourisme de la CCI :Tél. 05 65 20 35 33Email : seminaires@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>La CCI du <strong>Lot</strong> a souscrit une doub<strong>le</strong>-page de promotion de la destination sur la thématiqueséminaires <strong>dans</strong> <strong>le</strong> guide Bedouk des « Lieux de congrès et de séminaires ». Diffusé à 25 000exemplaires auprès d’acheteurs de séminaires et de congrès <strong>fr</strong>ançais, ce guide comprend troisrubriques principa<strong>le</strong>s (congrès, réunions, séminaires) et of<strong>fr</strong>e une présentation par région.gements du <strong>Lot</strong>, se démarquant decertaines destinations qui proposentdes lieux d’accueil plus standardisés.L’of<strong>fr</strong>e lotoise peut ainsi correspondreà une demande de plus en plus orientéevers l’authenticité et l’originalité.En marge des informations pratiques(coordonnées, contact, modalitésUn recensement de l’of<strong>fr</strong>eAfin de col<strong>le</strong>cter toutes <strong>le</strong>s informationsliées à l’accueil des séminaires,<strong>le</strong>s hébergements intéressés ont étévisités <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre d’un stage enjuin et juil<strong>le</strong>t 2008. Cette démarches’adressait en priorité aux établissements,hôtels et centres de vacances,déjà partenaires annonceurs desactions de la CCI. El<strong>le</strong> sera reconduiteet sans doute étendue en 2009.d’accès, tarifs...), la fiche de présentationde chaque établissement détail<strong>le</strong><strong>le</strong> nombre de chambres et de sal<strong>le</strong>sdisponib<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>urs aménagements, <strong>le</strong>sdifférents équipements et matérielspouvant être mis à disposition lorsdes conférences et réunions, ainsi quela pa<strong>le</strong>tte des services proposés et <strong>le</strong>spossibilités de loisirs sur place.De la même manière, <strong>le</strong> « Guide desSéminaires <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> » référence <strong>le</strong>ssal<strong>le</strong>s de conférences et de congrès dudépartement (capacité d’accueil, prestationset tarifs) et fournit <strong>le</strong>s contactsdes agences réceptives du <strong>Lot</strong> pouvantorganiser des séminaires. En 2009, laCCI entend compléter cette premièreinitiative avec <strong>le</strong> lancement d’un siteInternet dédié au tourisme d’affaires,qui fera la part bel<strong>le</strong> aux séminairesd’entreprises.■36 ENTREPRENDRE 147


PLEIN CADREFondée en 1984 à Reyrevignes, la Sarl Montal et Fils emploie aujourd’hui 11 salariés.Tout naturel<strong>le</strong>ment aussi, son sensinné du col<strong>le</strong>ctif l’a appelé à s’impliquerau sein de la Fédération : voicidix sept ans qu’el<strong>le</strong> figure parmi sesinstances dirigeantes. Pendant six ans,el<strong>le</strong> s’est notamment attachée à animer<strong>le</strong> groupe femmes. « C’est ainsi, jene peux pas rester seu<strong>le</strong> <strong>dans</strong> moncoin », justifie cette jeune dame àl’abord très agréab<strong>le</strong>. D’autant que <strong>le</strong>schantiers à ouvrir ou à poursuivresont vastes et variés : la nouvel<strong>le</strong> présidenteveut <strong>le</strong>ur donner une impulsionréel<strong>le</strong>, surtout pour ceux qui mettenten jeu l’avenir même de métiersqui peinent à attirer <strong>le</strong>s jeunes.Renforcer <strong>le</strong> lienéco<strong>le</strong> - entrepriseEl<strong>le</strong> souhaite ainsi se rapprocher del’Inspection académique afin de trouverdes solutions pérennes. Quelquesopérations déjà engagées par la précédenteéquipe lui semb<strong>le</strong>nt propicesà répondre à de tels enjeux : c’est <strong>le</strong>cas de l’opération baptisée « Un jourun jeune », à travers laquel<strong>le</strong> l’entreprisereçoit un jeune durant toute unejournée et lui ouvre la découverte deses différents métiers. Cette formu<strong>le</strong>,en place depuis quatre ou cinq ans<strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>, permet de redorer <strong>le</strong> blasondu bâtiment : Monique Monta<strong>le</strong>stime devoir la renforcer et la faireconnaître davantage auprès du milieude l’Education nationa<strong>le</strong>.Dans <strong>le</strong> même esprit, il existe la journéenationa<strong>le</strong> « Portes ouvertes sur <strong>le</strong>schantiers ». <strong>Le</strong>s éco<strong>le</strong>s sont invitées à yconduire <strong>le</strong>urs élèves, comme cela s’estproduit sur <strong>le</strong> site du futur parking souterraindes allées Fénelon à Cahors :encore une opération qui mérite, selonla présidente, une médiatisation pluspoussée.Pour un public d’entrepreneurs, <strong>le</strong>s« 24 heures du Bâtiment » mettent encontact <strong>le</strong>s dirigeants et <strong>le</strong>urs parte-38 ENTREPRENDRE 147


PLEIN CADREsujets de CAP sont mieux ciblés quepar <strong>le</strong> passé, <strong>le</strong> niveau et <strong>le</strong>s motivationsprogressent. Reste à pousser <strong>le</strong>sjeunes à prolonger <strong>le</strong>ur cursus plusavant afin d’éveil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s vocations auxresponsabilités, encore trop rares.<strong>Le</strong>s chantiers de rénovation génèrent environ 70 % de l’activité de l’entreprise.naires : SMABTP (assurances), ProBTP(prévention, retraites), Caisse desCongés payés, etc. C’est l’occasionofferte au responsab<strong>le</strong> de prendre unpeu de recul sur son activité au quotidienet de rencontrer sur un même sitetous <strong>le</strong>s acteurs qui sont en mesure del’accompagner.Autre aspect qui tient à cœur à la présidente,la rencontre périodique avec<strong>le</strong>s élus. « Il faut pouvoir évoquer aveceux l’ensemb<strong>le</strong> des questions qui seposent à propos de nos métiers, <strong>le</strong>sdifficultés, <strong>le</strong>s attentes », recense-tel<strong>le</strong>.Des problèmes qui tendent à sebouscu<strong>le</strong>r en cette traversée de crise,touchant au maintien de prix et dedélais raisonnab<strong>le</strong>s, en dépit notammentdu renchérissement des matériauxd’isolation. Dans ce domaine,<strong>le</strong>s annonces qui se préparent pour2009 ne sont pas de nature à instaurerun climat serein. Quant aux travauxpublics, il faudrait que <strong>le</strong>s entrepriseslotoises puissent accéder à des chantiersd’une certaine envergure,L’équipe dirigeantede la FBTP46• Présidente : Monique Montal• Premier vice-président : Jean-Luc Séguy• Vice-président : Jean-Luc Bex• Vice-président : André <strong>Le</strong>strade• Trésorier : Eric Grenier• Secrétaire : Daniel De Nardicomme <strong>le</strong>s déviations de vil<strong>le</strong>s : deslots séparés <strong>le</strong>ur permettraient demieux tirer <strong>le</strong>ur éping<strong>le</strong> d’un jeu tropsouvent dominé par <strong>le</strong>s grandsacteurs nationaux ou régionaux.Promouvoirdes formations cibléesRégulièrement, la FBTP46 propose àses 194 adhérents, représentant 1 700salariés, des stages adaptés aux problématiquesdu bâtiment. Une formationdédiée à la paye est instauréechaque année sur deux jours.Prochainement, une autre concernera<strong>le</strong>s marchés publics et expliquera auxacteurs du marché comment yrépondre. El<strong>le</strong> analysera aussi <strong>le</strong>senjeux liés aux technologies de l’informationet de la communication(TIC), et à la dématérialisation quigagne chaque jour du terrain.D’autre part, l’Eco<strong>le</strong> des Jeunes dirigeantsmet sur pied des sessions deformation sur Toulouse ou Paris, afinde préparer au mieux <strong>le</strong>s reprisesd’entreprises : encore un enjeu detail<strong>le</strong> en cette période de départs massifsà la retraite, chez <strong>le</strong>s dirigeants duBTP comme <strong>dans</strong> d’autres secteurs.Sur <strong>le</strong>s domaines touchant au recrutement,Monique Montal salue unelégère amélioration : à ses yeux, <strong>le</strong>sBien sûr, <strong>le</strong> groupe femmes et <strong>le</strong>groupe jeunes dirigeants sont appelésà poursuivre <strong>le</strong>ur travail auprès desentrepreneurs de tous <strong>le</strong>s corps debâtiment, surtout <strong>le</strong> second œuvre et lamenuiserie. « Je me réjouis de constaterque <strong>le</strong>s femmes sont très bien acceptées<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s entreprises du secteur. Onpeut citer en exemp<strong>le</strong> la responsab<strong>le</strong>actuel<strong>le</strong> du groupe femmes, FlorenceMarion, qui se partage avec son mari<strong>le</strong>s responsabilités d’une entreprise demaçonnerie à Felzins », mentionneMonique Montal.Une passation de pouvoiren douceurCôté Jeunes dirigeants, <strong>le</strong> groupe estbrillamment animé par ChristopheIssaly, charpentier à Saint-Martin-Labouval. Par ail<strong>le</strong>urs, MoniqueMontal veut souligner <strong>le</strong>s compétencesde son secrétaire général,Christian Estève.Pragmatique, discrète mais sachantaffirmer ses positions devant <strong>le</strong>spublics de professionnels, MoniqueMontal dit n’éprouver aucune crainteface à ses nouvel<strong>le</strong>s fonctions. Fortede l’assentiment unanime de sespairs, appuyée <strong>dans</strong> sa décision parson mari et ses deux enfants, el<strong>le</strong>tient la barre de la Fédération ens’inscrivant <strong>dans</strong> <strong>le</strong> sillage de sadevancière. « La passation de pouvoirs’est faite en douceur, tout naturel<strong>le</strong>ment.J’organise mon temps afin d’être au maximum disponib<strong>le</strong> pourassurer mon rô<strong>le</strong> de présidente. Plustard, j’aimerais m’impliquer au seindu Conseil des Prud’hommes, pour<strong>le</strong>quel j’ai commencé à me former.Mais chaque chose en son temps »,conclut-el<strong>le</strong>.■J ANVIER-FÉVRIER 2009 39


<strong>le</strong>s brèves REPÈRES ÉCO<strong>Le</strong> <strong>magazine</strong> des Bonnes Tab<strong>le</strong>s du <strong>Lot</strong>a fait peau neuveNouveau format, nouvel<strong>le</strong> maquette, nouvel<strong>le</strong>srubriques... <strong>le</strong> <strong>magazine</strong> du club des Bonnes Tab<strong>le</strong>sdu <strong>Lot</strong> s’est offert une nouvel<strong>le</strong> jeunesse en 2008.Désormais publiée deux fois par an, et déclinée en versionanglaise pour son numéro estival, la revue présentée surpapier glacé fait la part bel<strong>le</strong> au graphisme et aux photographies.« Nous avons souhaité privilégier <strong>le</strong> côté visuelpour mieux mettre en avant <strong>le</strong>s produits de nos terroirs,fèves et melons <strong>dans</strong> notre édition printemps-été, truffes etnoix <strong>dans</strong> <strong>le</strong> numéro automne-hiver, ainsi que <strong>le</strong> savoirfairede nos membres », explique Gil<strong>le</strong>s Marre, Président del’association des Bonnes Tab<strong>le</strong>sdu <strong>Lot</strong>.gourmande » dédiée à l’art de disserter sur la gastronomie.Enfin, toutes <strong>le</strong>s adresses des Bonnes Tab<strong>le</strong>s du <strong>Lot</strong> sontrépertoriées <strong>dans</strong> « La carte gourmande » au fil des dernièrespages du <strong>magazine</strong>.<strong>Le</strong> prochain numéro des BTL paraîtra en juin 2009 et, làencore, de nouvel<strong>le</strong>s évolutions sont attendues. « La revueconservera <strong>le</strong> même rythme de parution semestriel<strong>le</strong>, parcontre chaque numéro sera édité en version bilingue,of<strong>fr</strong>ant une <strong>le</strong>cture simultanée en <strong>fr</strong>ançais et en anglais,afin de séduire un plus large public », confie Gil<strong>le</strong>s Marre.Dans sa nouvel<strong>le</strong> version, <strong>le</strong><strong>magazine</strong> se découpe désormaisen cinq rubriques. La première, «Sets de tab<strong>le</strong> », dévoi<strong>le</strong> l’actualitésavoureuse des 25 chefs de l’association.La rubrique « De cheznous » met en vedette <strong>le</strong>s produits.On y découvre pè<strong>le</strong> mê<strong>le</strong>des informations sur <strong>le</strong>urs origines,<strong>le</strong>urs propriétés et, biensûr, une sé<strong>le</strong>ction de recettespour <strong>le</strong>s déguster. Autre nouveauté: la rubrique « Coup defourchette » qui brosse <strong>le</strong> portraitde chefs inspirés, et « L’ActuDestination International<strong>Le</strong> réseau des CCI de Midi-Pyrénées met en place un programme de formationdestiné aux entreprises qui souhaitent lancer ou renforcer <strong>le</strong>ur activité à l’export4 modu<strong>le</strong>s de formation d’une journée chacun sont proposés :1) L’export, comment s’y prendre ?2) Comment bâtir une of<strong>fr</strong>e commercia<strong>le</strong> gagnante ?3) Moyens de paiements et sécurisation des paiements - change4) Optimiser la logistique, assurer <strong>le</strong>s formalités douanièresRenseignements : Thierry Voirin, CCI du <strong>Lot</strong> 05 65 20 35 1940 ENTREPRENDRE 147


<strong>le</strong>s brèves REPÈRES ÉCOEmbaucher un nouveau collaborateur àmoindres <strong>fr</strong>ais et en minimisant <strong>le</strong>s risques…Monsieur Martin possède une petite entreprise debâtiment <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>. C’est lui qui répond auxdemandes de devis, qui facture ses clients, qui négocieavec ses fournisseurs, tout en dirigeant ses équipes sur <strong>le</strong>terrain, quelquefois même il se joint à eux pour finir unchantier <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s délais. L’entreprise tourne bien, <strong>le</strong>séquipes sont rodées, <strong>le</strong> savoir-faire est maîtrisé. Pourtant,depuis longtemps monsieur Martin voudrait embaucher,décrocher davantage de commandes, se développer. Maisil hésite. <strong>Le</strong>s risques sont importants. Pourquoi modifierun rouage qui fonctionne ? Pourquoi prendre des risques? Et par où commencer ? Faut-il déléguer l’aspect commercial? Faut-il plutôt embaucher un responsab<strong>le</strong>d’équipe à qui confier la gestion des chantiers ?N’ayant pas réponse à ses questions,monsieur Martin ne <strong>fr</strong>anchira jamais <strong>le</strong>cap et ne fera jamais évoluer son entreprise.Trop de contraintes administratives,trop de risques sans visibilité àlong terme, etc.Pourtant, grâce au dispositif ARDAN,monsieur Martin pourrait intégrer un nouveau collaborateursur un nouveau poste, en prenant <strong>le</strong> minimum derisque et en testant son projet pendant six mois. Un postede chef d’équipe par exemp<strong>le</strong>. Ainsi, monsieur Martinpourrait se consacrer à temps p<strong>le</strong>in à l’aspect commercialde son entreprise. Car l’image de la société, c’est lui.<strong>Le</strong> surcoût sera-t-il rentab<strong>le</strong> ? Comment être sûr de l’efficacitéde cette nouvel<strong>le</strong> embauche ?Grâce au dispositif ARDAN, monsieur Martin crée un nouveauposte <strong>dans</strong> son entreprise à moindres <strong>fr</strong>ais (5 500 €nets pour six mois, soit 916 €/mois) et possède tout cetemps pour en évaluer l’efficacité. Au bout des six mois, si<strong>le</strong> projet est jugé rentab<strong>le</strong>, monsieur Martin embauchedéfinitivement <strong>le</strong> chef d’équipe. Au contraire, si <strong>le</strong> projetn’est pas jugé viab<strong>le</strong>, il se sépare de son collaborateur sans<strong>fr</strong>ais ni complications administratives supplémentaires.Ce dispositif est compatib<strong>le</strong> avec l’aide gouvernementa<strong>le</strong>accordée en 2009 à toutes <strong>le</strong>s entreprises de moins de10 salariés permettant de compenser <strong>le</strong>s charges patrona<strong>le</strong>ssur <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s embauches.Il est ouvert à tous <strong>le</strong>s secteurs d’activités : industrie, commerce,services, etc. Et la plupart des postes sont éligib<strong>le</strong>s :production, administration, comptabilité, commercial, encadrement,etc. Dès lors, monsieur Martin peut choisir uneautre stratégie en conservant son organisationactuel<strong>le</strong>, s’il préfère travail<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong>terrain, et embaucher un commercial. Ouencore se lancer <strong>dans</strong> un tout autre projetqui <strong>le</strong> tente depuis longtemps en développantune nouvel<strong>le</strong> activité pour son entreprise: <strong>le</strong>s installations d’équipementsfavorisant <strong>le</strong>s économies d’énergie. Pource faire, il lui faudra un nouveau collaborateur qualifié <strong>dans</strong>ce domaine... qu’il pourra tester grâce au dispositif ARDAN.Durant <strong>le</strong> mois de janvier, la CCI du <strong>Lot</strong> a accompagnéquatre entreprises lotoises <strong>dans</strong> <strong>le</strong> montage de <strong>le</strong>ur dossierARDAN. Ces quatre dossiers ont été acceptés par <strong>le</strong>Conseil Régional. Deux de ces entreprises se sont positionnéessur <strong>le</strong> recrutement d’un commercial export, latroisième souhaitait embaucher un responsab<strong>le</strong> d’équipeet la quatrième recherchait un ingénieur-développeur.Renseignements sur ce dispositif et <strong>le</strong>s conditions d’éligibilité :Laurent Poudré - 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>Bourse des Locauxet du Foncier d’EntreprisesVous recherchez un local, un bureau, un terrain ?Consultez la Bourse des Locaux et du Foncierd’Entreprise, publiée sur <strong>le</strong> site internet de la CCI du <strong>Lot</strong> :www.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong> (menu de droite). L’ensemb<strong>le</strong> des annoncespeut aussi être consulté au Centre de Documentation de laCCI, à Cahors. Vous êtes propriétaire d’un local, d’un terrain etsouhaitez <strong>le</strong> mettre en vente ou en location ? Passez uneannonce <strong>dans</strong> la Bourse des Locaux et du Foncier d’Entreprise.Renseignements : Laurent Poudré05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>J ANVIER-FÉVRIER 2009 41


<strong>le</strong>s brèves TOURISMETreize sites touristiques et culturels s’engagent <strong>dans</strong> une démarche qualité<strong>Le</strong>s prestataires lotois participent depuis maintenant plusieurs années à la réf<strong>le</strong>xion sur l’avenir du tourisme <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>,animée par <strong>le</strong> Comité Départemental du Tourisme. De ce travail est né <strong>le</strong> Livre Blanc du développement du tourismelotois*, dont l’un des principes est de « faire de la qualité un élément central de la stratégie ». Dans cette optique, <strong>le</strong>s lieux devisite ont souhaité débuter une démarche qualité. El<strong>le</strong> a pour but d’aider <strong>le</strong>s équipements à maintenir et faire progresser <strong>le</strong>uractivité face à l’érosion de <strong>fr</strong>équentation subie depuis quelques années, et ce en garantissant un service au visiteur sans fail<strong>le</strong>.D’ici à juin 2009, treize sites vont travail<strong>le</strong>r avec l’appui d’un qualiticien <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre d’un accompagnement col<strong>le</strong>ctif parl’ADEFPAT. Nous <strong>le</strong>ur souhaitons à tous une réussite <strong>dans</strong> ce projet structurant pour <strong>le</strong> tourisme lotois !* Consultab<strong>le</strong> à l’adresse suivante : http://www.tourisme-lot.com/chif<strong>fr</strong>es.htm<strong>Le</strong>s prestataires volontaires :- <strong>Le</strong>s Bateaux Safaraid- <strong>Le</strong> Château de Castelnau- <strong>Le</strong>s Croisières Fénelon- La Forêt des singes- <strong>Le</strong> Gouf<strong>fr</strong>e de Padirac- <strong>Le</strong>s Grottes de Lacave- <strong>Le</strong>s Grottes du Pech Mer<strong>le</strong>- <strong>Le</strong> Musée Champollion- <strong>Le</strong> Musée de Cuzals et <strong>le</strong>smusées départementax- <strong>Le</strong> Parc animalier de Gramat- <strong>Le</strong>s Phosphatières du Quercy- Quercyland Copeyre- <strong>Le</strong> Rocher des aig<strong>le</strong>sNouvel<strong>le</strong>s normes<strong>dans</strong> l’hôtel<strong>le</strong>rieDe nouvel<strong>le</strong>s normes de classementdes hôtels de tourisme, permettantaux hôtels d’obtenir de 1 à 5 étoi<strong>le</strong>s, sontfixées par l’arrêté du 22 décembre 2008.Cette réforme a pour objectifs principaux :- L’actualisation du référentiel datant de 1986- La création d’une catégorie 5* pour unemeil<strong>le</strong>ure lisibilité de l’of<strong>fr</strong>e <strong>fr</strong>ançaise àl’international- La montée en gamme du parc hôtelierCe nouveau classement ne sera effectifqu’à partir du 1 er juil<strong>le</strong>t 2009, sauf pour <strong>le</strong>shôtels désirant obtenir 5* qui peuvent déjàen faire la demande. <strong>Le</strong>s critères à respecterseront de deux types : obligatoires et àla carte.Au 1 er juil<strong>le</strong>t, tous <strong>le</strong>s hôtels seront déclasséset devront demander un nouveau classement.Des aides particulières devraientêtre mises en place pour assurer <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>mentdes classements des hôtels.Pour plus d’informations,contactez <strong>le</strong> service tourisme au 05 65 20 35 22Tourisme fluvial : bilan mitigé de la saison 2008Réunis <strong>le</strong> 17 décembre à la Chambre de Commerce et d’Industrie,<strong>le</strong>s loueurs ont commenté <strong>le</strong> bilan en demi-teinte d’une saison2008 pénalisée par <strong>le</strong>s importantes crues du printemps.Ainsi, <strong>le</strong>s bateaux à passagers n’ont pu naviguer pendant 50 jours. <strong>Le</strong>s3 bateaux des compagnies « Croisières Fénelon » et « Safaraid » ont <strong>transport</strong>éprès de 40 000 passagers, ce qui correspond à une baisse de 11 %par rapport à 2007. La clientè<strong>le</strong> de ces compagnies est essentiel<strong>le</strong>ment<strong>fr</strong>ançaise (80 %), et est issue de régions de proximité : Midi-Pyrénées,Aquitaine, Limousin, Auvergne et Languedoc-Roussillon.<strong>Le</strong>s bateaux habitab<strong>le</strong>s ont pu commencer à naviguer autour du 20 juin.<strong>Le</strong>s flottes des quatre loueurs comptaient 69 bateaux (contre 52 bateauxen 2007). <strong>Le</strong> nombre moyen de semaines louées par entreprise est de174. Ce chif<strong>fr</strong>e est <strong>le</strong> plus faib<strong>le</strong> de ces cinq dernières années et montre<strong>le</strong> caractère exceptionnel de cette saison : en effet, 13 semaines n’ontpas pu être louées. Dans l’ensemb<strong>le</strong>, <strong>le</strong>ur clientè<strong>le</strong> est pour moitié <strong>fr</strong>ançaiseet pour l’autre moitié étrangère. La clientè<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> provient enpremier lieu d’I<strong>le</strong> de France et <strong>le</strong>s clients étrangers sont principa<strong>le</strong>mentoriginaires de pays européens.En conclusion, l’activité a souffert du début de saison manqué et <strong>le</strong>sprofessionnels n’ont pas pu rattraper ces semaines non exploitées. Sansces avaries, la saison aurait pu être aussi bonne que 2007 ; car lademande a toujours été au rendez-vous.<strong>Le</strong> document comp<strong>le</strong>t du bilan de saison est disponib<strong>le</strong>au service tourisme au 05 65 20 35 2242 ENTREPRENDRE 147


<strong>le</strong>s brèves COMMERCEwww.tourisme-cahors.comUn partenariat avec <strong>le</strong>s commerçantsL’équipe de l’Office de Tourisme deCahors a présenté, <strong>le</strong> 17 décembre,son nouveau site Internet www.tourisme-cahors.comau Bureau de l’associationCAHORS Actif.Un site bien conçu, attractif et trèscomp<strong>le</strong>t avec des chapitres « Cahorscurieux » (visites de la vil<strong>le</strong>), « Cahorsconfort » (hôtels, hébergements),« Cahors gourmand » (restaurants,produits du terroir, foires et marchés),ou encore « Cahors pratique »(commerces et services, stationnement,plan de vil<strong>le</strong>). Sur la page d’accueil,est mentionné <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier desanimations mis à jour quotidiennement.Deux formu<strong>le</strong>s d’adhésionannuel<strong>le</strong>s sont proposées aux commerçants.Une « formu<strong>le</strong> basique » etune « formu<strong>le</strong> plus » qui permet uneprésentation personnalisée de l’entreprisesur <strong>le</strong> site Internet.<strong>Le</strong>s responsab<strong>le</strong>s de l’Office deTourisme de Cahors soulignent que40 % des visiteurs sont des cadurciensou des lotois. La nature des renseignementsrecherchés est très variée : informationsculturel<strong>le</strong>s, mais éga<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong>s hébergements et <strong>le</strong>s activitéssportives, questions pratiques sur <strong>le</strong>scommerces (marques et produits commercialisés,enseignes commercia<strong>le</strong>s,horaires et jours d’ouverture des magasins…),jours de foires et marchés, animationscommercia<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctives ouindividuel<strong>le</strong>s (vide-greniers, démonstrationsculinaires, braderies…).La jeune équipe de l’Office duTourisme propose de travail<strong>le</strong>rdavantage en synergie avec <strong>le</strong>s commerçantsde la vil<strong>le</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> but d’optimiserl’accueil des différents publics(touristes, cadurciens et lotois, nouveauxarrivants, visiteurs divers).C’est <strong>le</strong> pari « gagnant-gagnant » : <strong>le</strong>scommerçants veu<strong>le</strong>nt augmenter la<strong>fr</strong>équentation de <strong>le</strong>urs magasins etl’Office de Tourisme entend soignertoujours plus la qualité de service,assurer la promotion de la vil<strong>le</strong> et favoriser<strong>le</strong> développement du commerce.Cahors Actif informera régulièrementl’Office des animations commercia<strong>le</strong>s etincitera <strong>le</strong>s commerçants à mieux communiqueravec l’Office de Tourisme.Pour tout renseignement, contactez l’Officede Tourisme au 05 65 53 20 65 ou <strong>le</strong> SecteurTourisme de la CCI du <strong>Lot</strong> au 05 65 20 35 22Nouveau régime des soldes saisonniers :des soldes « fixes » et des soldes « flottants »Soldes « fixes » :Dans <strong>le</strong> cadre de la loi de modernisationde l’économie, <strong>le</strong> décret du 18décembre 2008 détermine <strong>le</strong>s deuxpériodes de soldes saisonniers fixesnationa<strong>le</strong>s d’une durée de cinqsemaines chacune :<strong>Le</strong>s soldes d’hiver débutent <strong>le</strong> 2 e mercredidu mois de janvier à 8 heures dumatin : cette date est avancée au1 er mercredi du mois de janvierlorsque <strong>le</strong> 2 e mercredi intervient après<strong>le</strong> 12 du mois (en 2009, <strong>le</strong> 2 e mercrediétant <strong>le</strong> 14 janvier, <strong>le</strong> début des soldesd’hiver a été fixé au 7 janvier).<strong>Le</strong>s soldes d’été débutent <strong>le</strong> derniermercredi du mois de juin à 8 heuresdu matin (pour 2009, <strong>le</strong>s soldes d’étédébuteront <strong>le</strong> mercredi 24 juin).Des dérogations existent <strong>dans</strong> certaineszones mais el<strong>le</strong>s ne concernentni <strong>le</strong> département du <strong>Lot</strong>, ni <strong>le</strong>sdépartements limitrophes, ni ceuxdes régions Midi-Pyrénées, Aquitaineou Limousin.Soldes « flottants »En dehors des périodes fixes nationa<strong>le</strong>s,il est possib<strong>le</strong> de pratiquer dessoldes sur une période d’une duréemaxima<strong>le</strong> de deux semaines ou deuxpériodes d’une semaine, dont <strong>le</strong>sdates sont librement choisies par <strong>le</strong>commerçant. Ces deux périodescomplémentaires doivent s’acheverau plus tard un mois avant <strong>le</strong> débutdes soldes fixes et el<strong>le</strong>s sont soumisesà une déclaration préalab<strong>le</strong> auprèsdu Préfet du département (qui doitêtre adressée par <strong>le</strong>ttre recommandéeavec accusé de réception unmois avant <strong>le</strong> début de la vente).En 2009, <strong>le</strong>s soldes « flottants » pourrontavoir lieu entre <strong>le</strong> 11 février et <strong>le</strong>24 mai et entre <strong>le</strong> 29 juil<strong>le</strong>t et <strong>le</strong>6 décembre... pendant deux semainesmaximum.Commerçants et responsab<strong>le</strong>s d’associationsde commerçants, à vos ca<strong>le</strong>ndrierspour prévoir des dates des opérationscommercia<strong>le</strong>s et faire <strong>le</strong>sdemandes <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s délais (un moisavant <strong>le</strong> début des soldes « flottants »).Pour tout renseignement, contactez <strong>le</strong>Secteur Commerce - tél. : 05 65 20 35 41J ANVIER-FÉVRIER 2009 43


VIENT DE PARAÎTREDVD-ROM EASYBUSINESSDE KOMPASS<strong>Le</strong> DVD Easybusiness Gold (version 3) recensel’ensemb<strong>le</strong> de l’of<strong>fr</strong>e d’informations d’entreprisesde Kompass. Cet outil, uti<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>développement commercial de son entreprise,propose plus de 50 critères de recherchepour déterminer vos cib<strong>le</strong>s et permet éga<strong>le</strong>mentune recherche par cartographie. Il of<strong>fr</strong>e,par ail<strong>le</strong>urs, la possibilité de lister, analyser,afficher, mettre à jour, imprimer et exporterdes données.En consultation au Centre de DocumentationFOIRES ET SALONSDANS LE MONDE - 2009Cet hors-série du Moniteur du commerceinternational (MOCI) référence 4 000 événementsprofessionnels <strong>dans</strong> près d’une centainede pays. A découvrir <strong>dans</strong> cette nouvel<strong>le</strong>édition : un focus sur <strong>le</strong>s salons al<strong>le</strong>mands et<strong>le</strong> palmarès 2009 des manifestations passéesau crib<strong>le</strong> par <strong>le</strong> MOCI. Comme toujours, ceguide très comp<strong>le</strong>t of<strong>fr</strong>e une présentation parsecteurs d’activités des foires et salons, ainsiqu’un index alphabétique des manifestationset des secteurs.En consultation au Centre de DocumentationL’AÉRONAUTIQUE ET L’ESPACEEN AQUITAINE ET MIDI-PYRÉNÉES,RÉGIONS AEROSPACE VALLEYCet ouvrage présente <strong>le</strong>s résultats de l’enquêtede l’Insee réalisée en 2008, en partenariat avec<strong>le</strong> pô<strong>le</strong> Aerospace Val<strong>le</strong>y, auprès des sous-traitants,fournisseurset prestataires de services dusecteur aéronautique et spatial <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s régionsAquitaine et Midi-Pyrénées. On y apprendnotamment qu’en 2007 ce secteur représentait1 600 sous-traitants employant 79 100 salariés.Quant au montant des commandes passéespar <strong>le</strong>s grands donneurs d’ordres régionaux, ils’é<strong>le</strong>vait à 7 milliards d’euros.En consultation au Centre de DocumentationQUIDCréateurs, repreneurs d’entreprises <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>Un coup de pouce financier pour vous aider<strong>Le</strong>s prêts d’honneur consentis par QUID sont compris <strong>dans</strong> une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer <strong>le</strong>s fonds propresdes créateurs ou des repreneurs. <strong>Le</strong>ur but premier est de jouer un rô<strong>le</strong> de <strong>le</strong>vier <strong>dans</strong> l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sontremboursab<strong>le</strong>s en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, <strong>le</strong> cas échéant, à un différé de remboursement.Outre <strong>le</strong> soutien financier pur et simp<strong>le</strong>, l’of<strong>fr</strong>e QUIDest complétée par d’autres avantages: <strong>le</strong>s jeunes entreprises peuvent être accompagnées <strong>dans</strong> <strong>le</strong> montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part desorganismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.Quid ?Quercy Initiative Développement, associationloi de 1901,plate-forme d’initiative loca<strong>le</strong>.Pour qui ?<strong>Le</strong>s créateurs, <strong>le</strong>s repreneurs d’entreprises.<strong>Le</strong>s activités suivantes, re<strong>le</strong>vant d’une inscription au registredu commerce et des sociétés, sont éligib<strong>le</strong>s à un prêt QUID:• Activités industriel<strong>le</strong>s ou de services pour l’industrie• Activités de négoce de forme indépendante• Activités d’artisanat de production• Commerce de détail en milieu rural• Services technologiques ou activités innovantes.En reprise seu<strong>le</strong>ment:BTP, hôtel<strong>le</strong>rie et hôtel<strong>le</strong>rie de p<strong>le</strong>in-air.Comment ?Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie,sans intérêt, remboursab<strong>le</strong> sur deux à quatre ans,éventuel différé de remboursement.Combien d’entreprises ?80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjàété soutenus par QUID.Renseignements :Loïz PierreChambre de Commerceet d’Industrie du <strong>Lot</strong>Tél : 05 65 20 35 01loiz.pierre@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>Quels financements ?Ils sont assurés par:• L’Union Européenne,• L’Etat,• L’Union des Entreprises <strong>Lot</strong>oises,• Divers industriels du département,• La Banque Populaire O<strong>cci</strong>tane,• La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées,• <strong>Le</strong> Crédit Agrico<strong>le</strong> Nord Midi-Pyrénées,• <strong>Le</strong> groupe d’assurances Malakoff,• EDF,• <strong>Le</strong> Conseil général du <strong>Lot</strong>,• La Caisse des Dépôts et Consignations,• La Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>,• La Communauté de Communes du Pays de Cahorset du Sud du <strong>Lot</strong>.• <strong>Le</strong> Conseil Régional de Midi-Pyrénées44 ENTREPRENDRE 147


FORMATION EMPLOI<strong>Le</strong> diagnosticRessources Humaines© Vincent Hazat - PhotoAltoUN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENTDES ENTREPRISES DANS LA GESTIONDES COMPÉTENCES<strong>Le</strong> pô<strong>le</strong> Emploi / Ressources Humaines de la CCI du <strong>Lot</strong>propose un outil spécifique s’adressant à tous <strong>le</strong>s chefsd’entreprises <strong>Lot</strong>ois souhaitant faire <strong>le</strong> point sur <strong>le</strong>urspratiques en matière de gestion et de développementde <strong>le</strong>urs Ressources Humaines.■ Un objectif précisCe service offert aux entreprises, permet à <strong>le</strong>ur(s) dirigeant(s)de réaliser une cartographie de l’entreprise, de ses salariés etde ses pratiques en ressources humaines.<strong>Le</strong> diagnostic permet ainsi, de définir <strong>le</strong>s bases de travailpour repérer des axes d’orientation, déterminer <strong>le</strong>s actionsà mettre en place et identifier <strong>le</strong>s priorités stratégiquespour l’entreprise.■ Une méthode soup<strong>le</strong>Au cours d’une rencontre personnalisée, <strong>le</strong> dirigeant de l’entrepriseet <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r Emploi/RH de la CCI renseignent unquestionnaire abordant <strong>le</strong>s problématiques suivantes :• Recrutement ;• Formation ;• Gestion et développement des compétences ;• Organisation du temps de travail…A l’issue de cette rencontre, <strong>le</strong> chargé de mission proposeun nouvel entretien afin de présenter <strong>le</strong> diagnostic réaliséet <strong>le</strong>s préconisations proposées (points d’amélioration etpistes d’action).■ Un résultat personnalisé<strong>Le</strong> diagnostic permet au chef d’entreprise d’une part, de sepositionner mais surtout, de prendre conscience des ressourcesinternes dont il dispose, d’anticiper ses besoins etde s’y préparer (évolutions technologiques, changementsd’organisation du travail…).Cette approche prospective conduit ainsi, <strong>le</strong>s entreprises àconstruire <strong>le</strong>ur politique Ressources Humaines en intégrant :• la gestion des âges ;• <strong>le</strong> développement des compétences ;• <strong>le</strong> processus de recrutement ;• <strong>le</strong>s systèmes de management…LE RECRUTEMENTUNE ÉTAPE STRATÉGIQUEDANS LA VIE DE L’ENTREPRISERecruter de futurs collaborateurs constitue une étapeclé <strong>dans</strong> l’organisation et <strong>le</strong> fonctionnement d’uneentreprise.Si <strong>le</strong>s réalités du terrain et <strong>le</strong>s exigences de l’activitééconomique, obligent souvent <strong>le</strong>s chefs d’entreprise àtrouver des réponses urgentes en matière de ressourceshumaines, il ne faut pas cependant oublier <strong>le</strong>senjeux qui se cachent derrière un recrutement.En effet, plus qu’une simp<strong>le</strong> étape <strong>dans</strong> la vie d’uneentreprise, <strong>le</strong> recrutement est véritab<strong>le</strong>ment un acte/ outil de gestion de ses ressources humaines.Recruter est un investissement <strong>dans</strong> tous <strong>le</strong>s sens duterme. Il est donc important de mettre toutes <strong>le</strong>schances de son côté pour s’assurer de l’adéquationd’un besoin avec un profil. Et, par là même, anticiperd’un point de vue stratégique sa gestion des ressourceshumaines.Aussi, afin d’aider <strong>le</strong>s entreprises lotoises à réussircette délicate opération, <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> Emploi RessourcesHumaines de la CCI propose un accompagnement personnaliséet adapté à chaque situation.Ce service modulab<strong>le</strong> peut comprendre tout ou partiede ce qui suit : analyse du besoin, rédaction d’annonce,choix du support de communication, sé<strong>le</strong>ction descandidatures, entretiens et validation des compétencespar différents tests, aide aux opérationnels<strong>dans</strong> <strong>le</strong>ur prise de décision, puis suivi de l’intégrationdu candidat.CONTACTS :Séverine Prendin05 65 20 48 66severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>Pour tout renseignement, merci de contacterSéverine Prendin, Chargée de missions :05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>J ANVIER-FÉVRIER 2009 45


FORMATION EMPLOILES OUTILS DE MANAGEMENTPOUR LA PMEUNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME - PMILa Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong> organise à partir d’avril 2009, en partenariatavec l’Eco<strong>le</strong> Supérieure de Commerce de Toulouse, une action de formation adaptée auxbesoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à <strong>le</strong>urs adjoints, notamment <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s PME et TPE.La formation dédiée au management et à la stratégie d’entreprise se dérou<strong>le</strong>raen alternance à Cahors et à Toulouse, <strong>dans</strong> <strong>le</strong> but d’aider <strong>le</strong>s dirigeants à progresserau quotidien <strong>dans</strong> <strong>le</strong> développement de <strong>le</strong>ur structure et de <strong>le</strong>urs activités.Renseignements : Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>La CCI du <strong>Lot</strong> organisera <strong>le</strong> 3 mars prochain,<strong>le</strong> premier Club RH de l’annéeCe dernier sera axé sur <strong>le</strong> recrutement et permettra de faire un bilan sur<strong>le</strong>s pratiques et problématiques en la matière <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s entreprises du <strong>Lot</strong>.Nous essaierons alors, ensuite, d’identifier <strong>le</strong>s <strong>le</strong>viers sur <strong>le</strong>squels agir et <strong>le</strong>s actionsà mener afin d’obtenir de meil<strong>le</strong>urs résultats <strong>dans</strong> ce domaine.Une présentation des résultats de l’enquête « Observatoire économique »,conduite durant l’été 2008 et à laquel<strong>le</strong> ont participé plus de 120 entreprisesdu <strong>Lot</strong> sera éga<strong>le</strong>ment effectuée à cette occasion.Nous vous attendons nombreux et restons à votre dispositionpour toute information complémentaire.Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats, n’hésitez pas à contacter Séverine PRENDIN,Chargée de mission RH - Tél. : 05 65 20 48 66 - e.mail : severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>46 ENTREPRENDRE 147


48 ENTREPRENDRE 147


@@@@@@@@e?@@@@@@@@@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e? @@@@@@@@e?@@h?@@h?@@h?@@h?@@h?@@h?@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@g@@g@@g@@g@@g@@g@@@@@@@@@@@@@@@@?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@?@@?@@?@@?@@?@@?@@?@@@@@@@@?@@@@@@@@FORMATION EMPLOICampagneTaxe d’apprentissage 2009<strong>Le</strong> Service Formation Emploi dela Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>est habilité à percevoir la TAXE D’APPRENTISSAGE au titredu quota et des catégories A et A+B (hors quota) pour sonInstitut de Formation par Alternance (IFA )et au titre des catégories A, B, C (hors quota) pour sonPoint A (Alternance, Apprentissage, Appui aux entreprises).Avec l’ouverture du BTS MUC (BTS Management des unités commercia<strong>le</strong>s)en septembre 2008, l’of<strong>fr</strong>e de nos formations commercia<strong>le</strong>sen apprentissage s’est élargie en répondant aux besoins du département.Nous formons des commerciaux de qualité, aptes à mettre en œuvre <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>stechniques de vente, de management et d’organisation commercia<strong>le</strong>.L’équipe du Service Formation Emploi vous remercie de la confiance que vous manifestezà la CCI du <strong>Lot</strong> en versant votre taxe d’apprentissage au bénéficede son Institut de Formation par Alternance et/ou de son Point A.Votre appui par <strong>le</strong> versement de la taxe d’apprentissageest un encouragement fondamental à maintenirla qualité de nos formationsafin de répondre aux besoins de qualification des personnels des entreprises lotoises.J ANVIER-FÉVRIER 2009 49


FORMATION EMPLOI50 ENTREPRENDRE 147


FORMATION EMPLOIFORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISESJANVIER - JUIN 2009Ces formations se dérou<strong>le</strong>nt à la Chambre de Commerce et d’Industrie à Cahors mais peuventêtre réalisées, selon <strong>le</strong>s besoins, en entreprise ou <strong>dans</strong> une autre vil<strong>le</strong> du département.Formation Dates Durée Prix TTCBUREAUTIQUEDécouverte micro informatique 23 février et 2 mars 2 jours 360 €WORD initiation 27 janvier et 3 février 2 jours 360 €WORD perfectionnement 23 et 30 avril 2 jours 360 €EXCEL initiation 20 et 27 avril 2 jours 360 €EXCEL Perfectionnement 9 et 16 juin 2 jours 360 €PUBLISHER 24 et 3 mars 2 jours 360 €PHOTOSHOP 16 et 23 mars 2 jours 360 €POWER POINT 21 avril 1 jour 180 €Découverte d’Internet / messagerie Outlook 12 mai 1 jour 180 €LANGUES<strong>Le</strong>s cours de langues étrangères – individuels et col<strong>le</strong>ctifs – sont proposés toute l’année(tarifs établis en fonction de la durée et du niveau initial)Langues courantes : Anglais, Al<strong>le</strong>mand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien.Langues rares : Arabe, Chinois, Japonais, Polonais, Portugais, Néerlandais…Langues avec spécialités : Commerce, Hôtel<strong>le</strong>rie-restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industriel<strong>le</strong>s, Export, Import, Vitivinico<strong>le</strong>…Se préparer au test TOEIC : En semi-autonomie, tout au long de l’année.MANAGEMENT ET GESTIONParcours Export à déterminer 6 jours 1 500 €Gestion de conflit 11 et 12 février 2 jours 520 €Comptabilité initiation 10 et 17 mars 2 jours 500 €Comptabilité perfectionnement 12 et 19 mai 2 jours 500 €Gestion financière pour Managers 16 et 23 juin 2 jours 500 €Gestion du stress 23 et 24 avril 2 jours 490 €Management d’équipe 22, 23 et 28 avril 3 jours 750 €Améliorer la qualité de l’acceuil (téléphonique et phisique) 15 mai 1 jour 250 €Entretien professionnel à déterminer 2 jours 490 €Formation de tuteurs 26 et 27 février 2 jours 520 €Comment répondre aux appels d’of<strong>fr</strong>e avril (date reste à préciser) 2 jours 590 €Appels d’of<strong>fr</strong>e dématérialisés juin (date reste à préciser) 1 jours 290 €E-commerce Initiation à déterminer 2 jours 490 €E-commerce Perfectionnement à déterminer 2 jours 490 €SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAILHabilitation é<strong>le</strong>ctrique du personnelé<strong>le</strong>ctricien et non é<strong>le</strong>ctricienà déterminer suivant niveau nous contacterHygiène alimentaire 23 mars 1 jour 175 €SST (Sauveteur Secouriste du Travail) 24 et 26 mars 2 jours 294 €26 février (Session à Figeac : 8h30 / 12 h 30)Recyclage STT 28 avril (Session 1 à Cahors : 8h30 / 12 h 30) 1/2 journée 93 €26 mai (Session 2 à Cahors : 8h30 / 12 h 30)Formation auditeur interne Qualité,Sécurité et Environnement17, 18 et 30 juin 2,5 jours nous contacterLEVAGE - MANUTENTION, CACESCACES et recyclage R389, R386, R372, R390 à déterminer selon niveau nous contacterTOUTES NOS FORMATIONS SONT ENVISAGEABLES DANS LE CADRE DU DIF (Droit Individuel à la Formation). Nous consulter.Pour vous inscrire ou pour toute informationcomplémentaire, contactez-nous au05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69ou par mail :annick.machabert@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>SERVICE FORMATION EMPLOIChambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>107, quai Cavaignac - 46002 Cahorswww.lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>05 65 20 48 70J ANVIER-FÉVRIER 2009 51


CONJONCTURELES ANTICIPATIONS PESSIMISTES SONT CONFIRMÉESConformément aux prévisions formulées à l’automne, <strong>le</strong> mouvement de baissede la production industriel<strong>le</strong> initié avant l’été s’est poursuivi et accentué. Cettetendance a concerné l’ensemb<strong>le</strong> des secteurs d’activité avec un recul particulièrementmarqué <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s biens intermédiaires et <strong>dans</strong> l’agroalimentaire.La demande globa<strong>le</strong> a faibli tant <strong>dans</strong> sa composante domestique qu’à l’export.<strong>Le</strong> repli, qui touchait jusqu’à présent essentiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> bâtiment et l’automobi<strong>le</strong>,s’étend désormais à de nombreux secteurs.<strong>Le</strong> niveau des stocks a continué de progresser et se situe au-dessus de la norma<strong>le</strong>.Depuis <strong>le</strong> mois d’octobre, <strong>le</strong>s carnets de commandes se sont considérab<strong>le</strong>mentraccourcis et <strong>le</strong>ur niveau est jugé globa<strong>le</strong>ment faib<strong>le</strong>.Après <strong>le</strong>s hausses du premier semestre, <strong>le</strong>s prix des matières premières sontdésormais orientés à la baisse. <strong>Le</strong>s prix des produits finis évoluent peu.En matière d’emploi, la tendance est à l’adaptation et au repli régulier des effectifs: départs à la retraite non remplacés, non renouvel<strong>le</strong>ment des contrats àdurée déterminée et des contrats d’intérim.<strong>Le</strong>s prévisions à court terme font état d’une légère reprise de l’activité en raison,notamment, d’un sursaut <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s secteurs de l’agro-alimentaire et desbiens d’équipement.■ INDUSTRIES DES BIENS INTERMÉDIAIRES<strong>Le</strong> recul de la production s’est accentué <strong>dans</strong> la quasi-totalité des branches et <strong>le</strong> replide la demande a été plus marqué que précédemment. <strong>Le</strong>s carnets de commandes sesont de nouveau réduits et sont jugés très inférieurs à la norma<strong>le</strong>. <strong>Le</strong>s stocks de produitsfinis se sont un peu alourdis mais <strong>le</strong>ur niveau n’est pas encore préoccupant.Une très légère reprise de la production est attendue pour début 2009.■ INDUSTRIE DES BIENS D’ÉQUIPEMENTLa production s’est très légèrement repliée <strong>Le</strong> recul des commandes, re<strong>le</strong>vé depuisplusieurs mois déjà, s’est poursuivi mais est resté limité. <strong>Le</strong>s carnets se sont raccourcis; ils sont cependant encore très étoffés et garantissent des niveaux d’activité é<strong>le</strong>véspour <strong>le</strong>s prochains mois.■ INDUSTRIE DES BIENS DE CONSOMMATIONLa production s’est de nouveau repliée. <strong>Le</strong>s entrées de commandes ont fortementbaissé, cel<strong>le</strong>s provenant de l’étranger de façon plus marquée. <strong>Le</strong>s carnets de commandesse sont encore amenuisés et sont jugés bien au-dessous de la norma<strong>le</strong>. <strong>Le</strong>seffectifs ont été réajustés. <strong>Le</strong>s prévisions d’ensemb<strong>le</strong> sont pessimistes.■ INDUSTRIES ALIMENTAIRES<strong>Le</strong> recul de la production s’est accentué au cours des dernières semaines. <strong>Le</strong>s commandesétrangères ont été à l’origine du nouveau repli de la demande globa<strong>le</strong>. <strong>Le</strong>sstocks de produits sont jugés é<strong>le</strong>vés pour la période. Malgré des carnets faib<strong>le</strong>mentgarnis, <strong>le</strong>s industriels entrevoyaient un léger regain d’activité pour la fin d’année2008.■ SERVICES MARCHANDS<strong>Le</strong> recul de l’activité s’est poursuivi et s’est accompagné d’un réajustement des effectifs.<strong>Le</strong>s prévisions restent orientées à la baisse pour <strong>le</strong>s prochains mois. La fin d’annéea été marquée par un nouveau recul de l’activité et de la demande. La baisse des effectifss’est poursuivie. <strong>Le</strong>s prévisions sont pessimistes <strong>dans</strong> la plupart des branches.OPTIMISME POURLES BIENS D’ÉQUIPEMENTAERONAUTIQUE ET SPATIAL<strong>Le</strong>s cadences de production se sont maintenuesà un niveau é<strong>le</strong>vé. <strong>Le</strong>s entrées decommandes se sont légèrement redresséespar rapport à la période précédente,en particulier cel<strong>le</strong>s en provenance del’étranger. <strong>Le</strong>s plans de charge restentimportants malgré quelques annulationset report de commandes. L’activité devraitrepartir à la hausse au cours des prochainessemaines ; la visibilité demeuretrès satisfaisante pour 2009.EQUIPEMENTS MECANIQUESLa production s’est inscrite en léger replidurant la fin d’année <strong>dans</strong> la quasi-totalitédes filières. La demande a éga<strong>le</strong>mentaccusé une baisse sensib<strong>le</strong> tant sur <strong>le</strong>marché intérieur que sur <strong>le</strong>s marchésétrangers. <strong>Le</strong>s prix des matières premièresont enregistré de nouvel<strong>le</strong>s diminutionsqui ont été partiel<strong>le</strong>ment répercutées sur<strong>le</strong>s prix de vente. <strong>Le</strong>s stocks de produitsfinis restent corrects. Malgré <strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissementdes entrées d’ordres, <strong>le</strong>s plans decharge sont étoffés. <strong>Le</strong>s volumes de productiondevraient à nouveau progresserau cours des mois à venir.EQUIPEMENTS ELECTRIQUESET ELECTRONIQUESL’activité est apparue moins bien orientéeque précédemment ; la production s’estrepliée et la demande a enregistré unnouveau recul, plus marqué que celui dela période précédente. <strong>Le</strong>s carnets de commandesrestent toutefois satisfaisants et<strong>le</strong>s prévisions tablaient sur une reprise dela production pour la fin d’année.PESSIMISME POUR LESBIENS DE CONSOMMATIONINDUSTRIE DES EQUIPEMENTS DU FOYERL’activité s’est de nouveau repliée et <strong>le</strong>scapacités de production ont été sous-utilisées.La demande <strong>fr</strong>ançaise et étrangèrea été largement insuffisante et la situationdes carnets n’est pas bonne. <strong>Le</strong>s prévisionssont pessimistes.EDITION, IMPRIMERIE, REPRODUCTIONLa production a de nouveau baissé. Laclientè<strong>le</strong> étant très attentiste, la demandea faibli fortement. <strong>Le</strong>s carnets de commandessont jugés largement inférieurs àla norma<strong>le</strong>. <strong>Le</strong>s effectifs ont été réduits.Dans ce contexte, <strong>le</strong>s prévisions pour <strong>le</strong>sprochains mois sont très pessimistes.52 ENTREPRENDRE 147


CONJONCTUREBIENS INTERMÉDIAIRESATTENTISTESCOMPOSANTS ELECTRIQUESET ELECTRONIQUES<strong>Le</strong> recul de la production s’est accentué et<strong>le</strong> repli de la demande a été très importantau cours de la période sous revue. <strong>Le</strong>scarnets de commandes se sont fortementréduits et sont jugés de très faib<strong>le</strong> niveau.La situation devrait peu évoluer au coursdes prochaines semaines.INDUSTRIES DU BOIS ET DU PAPIERBois<strong>Le</strong> recul de la demande s’est accentué làaussi et a entraîné un ra<strong>le</strong>ntissement descadences de production et un ajustementdes effectifs. <strong>Le</strong>s carnets de commandesse sont encore réduits et une nouvel<strong>le</strong>baisse d’activité est attendue au cours desprochains mois.Papier et cartonL’activité est apparue moins bien orientéeque précédemment avec notamment unfléchissement assez net des entrées decommandes. <strong>Le</strong>s carnets restent cependantcorrectement garnis ; la productiondevait se maintenir en décembre.METALLURIGIE ET TRANSFORMATIONDES METAUXLa production s’est maintenue à unniveau é<strong>le</strong>vé. La demande du secteur aéronautiqueest restée bien orientée alorsque <strong>le</strong> fléchissement des ordres en provenancedu bâtiment et du secteur automobi<strong>le</strong>s’est confirmé. <strong>Le</strong>s plans de chargesont toujours importants. <strong>Le</strong>s cadences deproduction devraient rester soutenues aucours des prochaines semaines ; au-delà,<strong>le</strong>s prévisions sont plus incertaines.CHIMIE, CAOUTCHOUC ET PLASTIQUESChimieL’activité s’est globa<strong>le</strong>ment maintenuemais <strong>le</strong>s évolutions des différentesbranches ont été contrastées. <strong>Le</strong>s carnetsde commandes sont un peu courts et <strong>le</strong>sprévisions tab<strong>le</strong>nt sur un maintien de l’activitépour la fin de l’année.Caoutchouc et plastiqueLa production s’est inscrite de nouveau enbaisse sous l’effet du ra<strong>le</strong>ntissementgénéralisé de la demande. <strong>Le</strong>s carnetssont jugés très inférieurs à la norma<strong>le</strong> etun nouveau recul des volumes produitsest attendu pour <strong>le</strong>s mois à venir.DES SERVICES MARCHANDSPEU ENTHOUSIASTESINGENIERIE INFORMATIQUEL’activité s’est repliée sous l’effet d’unedemande moins bien orientée ; une partiede la clientè<strong>le</strong> a en effet gelé ses projets.La situation demeure cependant correcte,avec de bons niveaux de trésorerie. Unelégère reprise est cependant attendue àcourt terme.HOTELLERIE<strong>Le</strong>s réservations et <strong>le</strong>s taux d’occupationau cours de l’automne ont fléchi, notammenten raison d’une moindre <strong>fr</strong>équentationde la clientè<strong>le</strong> d’affaires. <strong>Le</strong>s of<strong>fr</strong>escommercia<strong>le</strong>s ont impacté <strong>le</strong>s prix pratiqués.<strong>Le</strong>s prévisions faisaient état d’unebaisse d’activité pour la fin de l’année.TRANSPORTS ROUTIERS<strong>Le</strong> secteur a enregistré une nouvel<strong>le</strong>baisse d’activité. <strong>Le</strong>s prix des prestationsont diminué, sous l’effet de la baisse duprix du gasoil. <strong>Le</strong>s effectifs ont été réajustés.En raison d’une demande atone, <strong>le</strong>sprévisions restent orientées à la baissepour <strong>le</strong>s prochains mois.TRAVAIL TEMPORAIRELa baisse d’activité s’est poursuivie, avecune demande qui s’est inscrite en recul<strong>dans</strong> l’ensemb<strong>le</strong> des secteurs, sauf <strong>dans</strong> labranche logistique. <strong>Le</strong> contexte actueln’autorise pas de prévisions favorab<strong>le</strong>s sur<strong>le</strong>s prochains mois.REPARATION AUTOMOBILELa demande et l’activité réparation-carrosserieont connu une baisse sensib<strong>le</strong>.Aucune amélioration n’est attendue pourla fin de l’année.UN AGRO-ALIMENTAIRECONTRASTÉFILIERE VIANDEAlors que <strong>le</strong>s industriels affichaient unmaintien des cadences de production à lafin du mois d’octobre, l’activité a chuté ennovembre. La demande globa<strong>le</strong> s’est fortementcontractée malgré la multiplicationd’actions promotionnel<strong>le</strong>s. <strong>Le</strong>s effectifs,et notamment <strong>le</strong> recours à l’intérim,ont baissé.<strong>Le</strong> léger renchérissement des prix desmatières premières n’a pas été répercutésur <strong>le</strong>s prix de vente.<strong>Le</strong>s stocks de produits finis sont un peué<strong>le</strong>vés pour la période. La situation descarnets de commandes est jugée préoccupante.Toutefois, <strong>le</strong>s prévisions fontétat d’une légère reprise de la productionpour faire face aux livraisons de produitsfestifs.LAIT ET FROMAGELa production a faib<strong>le</strong>ment progressé<strong>dans</strong> l’industrie laitière. La demandenationa<strong>le</strong> a retrouvé un peu de vigueuralors que sur <strong>le</strong>s marchés étrangers <strong>le</strong>repli a été une nouvel<strong>le</strong> fois très important.<strong>Le</strong>s stocks de produits sont jugés é<strong>le</strong>véspour la période. <strong>Le</strong>s industriels ont dûfaire face à quelques hausses de prix sur<strong>le</strong>s matières premières. Parallè<strong>le</strong>ment, ilsont consenti des baisses de tarifs. Lasituation des carnets de commandes n’estpas très favorab<strong>le</strong> ; la production devraitfléchir au cours des mois à venir.Sources : Insee - Banque de FranceCCI du <strong>Lot</strong> - Décembre 2009J ANVIER-FÉVRIER 2009 53


CONJONCTURECONJONCTURE COMMERCEDécembre 2008Statistiques nationa<strong>le</strong>sStatistiques nationa<strong>le</strong>s Banque de France (évolution des chif<strong>fr</strong>es d’affaires en va<strong>le</strong>ur)ÉVOLUTION DU CA EN VALEURPAR SECTEUR D’ACTIVITÉDÉCEMBRE 08DÉCEMBRE 0712 mois 0812 mois 07ALIMENTATION HORS BOUCHERIE 4,1 2,5VIANDE 4,2 0,6TEXTILE / HABILLEMENT - 4,4 - 3,2CHAUSSURE 0,2 - 2,5MEUBLE - 11,9 - 5,4APPAREILS MÉNAGERS - 6,6 - 2,6ÉLECTRONIQUE grand public - 23,6 - 5,8QUINCAILLERIE - 3,1 - 1,4BRICOLAGE - 1,9 - 1,1LIVRE ET PAPETERIE 2,8 - 0,4HORLOGERIE / BIJOUTERIE - 22,2 - 3,8AUTOMOBILES NEUVES - 7,7 2,5AUTOMOBILES OCCASION - 1,4 - 0,3ÉVOLUTION DU COMMERCE DE DÉTAILPAR FORME DE COMMERE EN %DÉCEMBRE 08DÉCEMBRE 0712 mois 0812 mois 07Ensemb<strong>le</strong> du commerce de détail - 1,4 - 0,3Dont petit commerce (hors automobi<strong>le</strong>) - 2,1 - 0,4Dont grande distribution - 0,3 + 1,2Globa<strong>le</strong>ment, au niveau national, <strong>le</strong> commerce de détail a baissé de 0,3% en va<strong>le</strong>ur surl’année 2008 par rapport à 2007. <strong>Le</strong> commerce traditionnel (petit commerce) a davantagesouffert que la grande distribution (<strong>le</strong>s hypermarchés ont accusé une baisse).Hormis <strong>dans</strong> <strong>le</strong> secteur alimentaire, on peut noter que, <strong>dans</strong> l’ensemb<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s consommateursont <strong>fr</strong>einé <strong>le</strong>urs dépenses et réduit <strong>le</strong>urs achats en 2008.Alimentation :Au mois de décembre 2008, l’évolutiondes chif<strong>fr</strong>es d’affaires en va<strong>le</strong>ur<strong>dans</strong> <strong>le</strong> secteur alimentaire a été positive(+4,1% <strong>dans</strong> l’alimentation horsboucherie et +4,2% <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s boucheriestraditionnel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s rayons« viande » de la grande distribution.En cumul sur douze mois 2008, <strong>le</strong>sventes en va<strong>le</strong>ur <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s commercesd’alimentation (toutes formes de commercesconfondues) sont en progressionde 2,5% mais <strong>le</strong>s ventes en va<strong>le</strong>ur<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s commerces de viande stagnent(+0,6%).Equipement de la personne :<strong>Le</strong> fléchissement des affaires ennovembre et décembre a été ressenti<strong>dans</strong> toutes <strong>le</strong>s formes de commerce(grande distribution, grandes enseigneset commerce traditionnel) et confirme<strong>le</strong>s mauvais chif<strong>fr</strong>es de l’année 2008.<strong>Le</strong>s commerces de chaussures ontmieux résisté mais sont en repli parrapport à 2007.Equipement du logement :Toutes <strong>le</strong>s activités de ce groupe decommerces sont en repli en 2008.L’évolution des affaires en novembreet décembre 2008 n’a pas amélioré lasituation.Culture loisirs :<strong>Le</strong> secteur du livre et de la papeterieest en léger repli par rapport à 2007. Sil’on observe <strong>le</strong>s statistiques de laBanque de France, ce secteur d’activitéest en baisse légère mais constantedepuis 2006.Mauvaises affaires en novembre etdécembre 2008 <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s bijouteries(-3,4% en va<strong>le</strong>ur). Ces mauvais résultatsont un impact sur <strong>le</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affairesannuel 2008 (-1,7% en va<strong>le</strong>ur).Automobi<strong>le</strong> :Baisse bruta<strong>le</strong> des ventes d’automobi<strong>le</strong>sneuves en novembre et décembre 2008par rapport aux mêmes mois de l’annéeprécédente (-15,6% en novembre et-7,7% en décembre).En cumul sur <strong>le</strong>s douze mois 2008, <strong>le</strong>chif<strong>fr</strong>e d’affaires « véhicu<strong>le</strong>s neufs » acependant progressé de 2,5%.<strong>Le</strong>s statistiques sur <strong>le</strong>s ventes de véhicu<strong>le</strong>sd’occasion n’ont pas été publiéesen décembre 2008.54 ENTREPRENDRE 147


INDICATEURS : 10 ANNÉES DE CHIFFRES CLÉS DANS LE LOTOf<strong>fr</strong>es et demandes d’emploi (au 30 novembre)Taux de chômage au 31 décembre (en %)70006500600055005000450040003500300025002000150010005000Source : ANPE10,09,59,08,58,07,57,06,56,05,55,0Source : ANPEEvolution du tissu d’entreprises <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Lot</strong>Commerce extérieur du <strong>Lot</strong>7 5007 0006 5006 0005 5005 0004 5004 0003 5003 0002 5002 0001 5001 0005000Source : CCI du <strong>Lot</strong>30025020015010050Source : finances.gouv.<strong>fr</strong>InvestissementsChif<strong>fr</strong>e d’affaires404 500354 000303 5002520151050Source : Direction Généra<strong>le</strong> des Impôts3 0002 5002 0001 5001 0005000Source : Direction Généra<strong>le</strong> des Impôts20 00015 00010 000Immatriculations de véhicu<strong>le</strong>sIndice du coût de la construction (au 3 e trimestre)1 8001 7001 6001 5001 4001 3005 0000Source : Préfecture du <strong>Lot</strong>1 2001 1001 000900Source : INSEEJ ANVIER-FÉVRIER 2009 55


PETITES ANNONCESOFFRE D’EMPLOISéverine PrendinCCI du <strong>Lot</strong>107, quai Cavaignac - 46002 Cahors Cedex 9Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>RESTAURATIONSERVEUR H/F 147 OE 1Brasserie sur Cahors recherche pour service ensal<strong>le</strong> et aide en cuisine, une personne connaissantla restauration et ayant, si possib<strong>le</strong>, unepremière expérience réussie en la matière.CHAUFFEURS H/F 147 OE 2Autocariste situé sur Figeac, recherche plusieurschauffeurs :- Titulaire du permis <strong>transport</strong> en commun,FIMO + FCOS, vous êtes une personne disponib<strong>le</strong>,rigoureuse et digne de confiance.- Possibilité de contrat de travail à temps partielou temps comp<strong>le</strong>t et éventuel<strong>le</strong>ment deformation via l’AFTI ou par <strong>le</strong> biais d’un CAP.BATIMENTPOSEUR H/F 147 OE 3Société située <strong>dans</strong> <strong>le</strong> nord du département etsur Figeac, spécialisée <strong>dans</strong> la fabrication et lapose de menuiserie aluminium, recherche desposeurs (possibilité de contrat d’apprentissage)ayant de bonnes bases en menuiserie (sipossib<strong>le</strong> aluminium et PVC) et surtout uneréel<strong>le</strong> volonté d’apprendre, de se perfectionner,de s’investir <strong>dans</strong> une entreprise à tail<strong>le</strong>humaine.TECHNICIENS DE CHANTIER H/F 147 OE 4Entreprise <strong>dans</strong> l’é<strong>le</strong>ctricité et <strong>le</strong> bâtiment,située à Figeac, recherche des Technicien(ne)sde chantier doté(e)s d’un fort charisme pourencadrer des équipes de 3-4 personnes etayant une bonne connaissance des réseauxé<strong>le</strong>ctriques TP HTA BTA EDF.Prime panier et trajet.TECHNICIEN DE CHANTIER H/F 147 OE 5Entreprise <strong>dans</strong> l’é<strong>le</strong>ctricité et <strong>le</strong> bâtiment,située à Figeac recherche des Monteurs é<strong>le</strong>ctriciens,ayant idéa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s CACES 1B, R390,8 ; <strong>le</strong>s habilitations é<strong>le</strong>ctriques et <strong>le</strong> permispoids lourds. Prime panier et trajet.INDUSTRIERESPONSABLE QSE H/F 147 OE 6Entreprise du secteur Agroalimentaire Ovin, dunord du <strong>Lot</strong>, recherche en vue d’un CDI, un(e)Responsab<strong>le</strong> Qualité - De formation Bac + 3 - Bac+ 5 - vous avez une solide expérience en qualité,sécurité, environnement - Vous avez éga<strong>le</strong>mentparticipé à la mise en place de normes tel<strong>le</strong>s quel’ISO 22000 - Vous aurez en charge la responsabilitéde la qualité, sécurité des aliments -Autonomie, rigueur et sérieux seront indispensab<strong>le</strong>s- Poste à pourvoir rapidement.TECHNICIENS DE MAINTENANCE H/F 147 OE 7Entreprises du <strong>Lot</strong> recherchent en CDI destechniciens de maintenance pour effectuerl’entretien des lignes de production :- Réparation, remise à niveau de pièces(outillage de ligne) ;- Tenue du stock de pièces détachées ;- Col<strong>le</strong>cte et réponse aux demandes de travauxde la part des opérateurs de lignes ;- Propositions de modifications ou aménagementsnécessaires à l’amélioration de lasécurité, de la qualité et de la productivité...De formation Bac Pro MSMA ou BTS é<strong>le</strong>ctrotechnique- mécanique,- vous avez déjà effectué la maintenance d’élémentsmécaniques simp<strong>le</strong>s et savez lire desplans associés ;- vous savez diagnostiquer et dépanner uneligne de production automatisée.- Enfin, vous avez, si possib<strong>le</strong>, de bonnesconnaissances en moteurs triphasés, moteurcc et variateur associés ainsi qu’en pneumatiqueet hydraulique.DESSINATEURS ET INGENIEURSMECANICIENS H/F 147 OE 8- Société <strong>dans</strong> l’aéronautique sur Figeacrecherche des dessinateurs et ingénieursmécaniciens tout profil (DUT Conceptionmécanique / mécanique, productique ;licence conception de produits industriels,DESS...) et ayant (pour <strong>le</strong>s ingénieurs) unebonne maîtrise de l’anglais professionneltechnique.- Connaissance de CATIA V5 et PRO INGENIERfortement recommandée.- Votre mission consistera à dessiner différentespièces (sièges d’avion, repose pieds...).CONDUCTEURS DE LIGNES H/F 147 OE 9- De formation technique (CQP, Bac Pro ou BTSAgro), vous maîtrisez <strong>le</strong>s bases mécaniques,é<strong>le</strong>ctrique et l’automatisme ou avez, au minimum,de bonnes notions.- Vous procéderez aux réglages des installationsde la ligne et serez <strong>le</strong>/la garant(e) de laqualité des produits et des rendementstemps. Tout cela en conformité avec <strong>le</strong> cahierdes charges et <strong>le</strong>s spécificités techniques desprogrammes de fabrication.- Autonome, rigoureux(euse), vigilant(e), vousaimez <strong>le</strong> travail en équipe (2ou 3X8) et savezanticiper sur votre poste de travail.- Vous contribuez à faire respecter <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s etconsignes de sécurité en vigueur <strong>dans</strong> l’entreprise.- Enfin, vous veil<strong>le</strong>z à l’approvisionnement correctdes matières premières et êtes amené(e)à participer aux opérations de maintenancede niveau 1.ASSISTANT LOGISTIQUE H/F 147 OE 10Société située sur Figeac, recherche pour unremplacement de congé maternité (débutd’année pour environ 6 mois), un(e) assistant(e)logistique.- Vous assurez la bonne marche de l’entrepriseau niveau logistique et ordonnancement ;gestion des délais de commandes / réceptionde toutes pièces ;- En collaboration avec <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> qualité,vous effectuez certains contrô<strong>le</strong>s et participezà la rédaction de documents ;- Vous possédez une bonne connaissance dusecteur aéronautique ;- et avez déjà travaillé sous GPAO idéa<strong>le</strong>mentsous « Solune ».TECHNICIEN D’ATELIERCHROMEUR H/F 147 OE 11Entreprise <strong>dans</strong> l’aéronautique située à Figeac,recherche des chromeurs en vue de CDI, formationen interne assurée.Travail en équipe : postes en 2x8 - 35 heures /semaine ; Connaissance en traitement desmétaux souhaitée.Toute candidature sera étudiée. Minutie, précisionet sens de l’observation seront appréciés.De même, votre motivation et votre capacité àprendre des initiatives seront de sérieuxatouts.COMMERCECOMMERCIAUX H/F 147 OE 12Entreprises (tous secteurs confondus) sur <strong>le</strong><strong>Lot</strong>, recherchent plusieurs commerciaux toustypes de profils (sédentaires, itinérants, indépendants(VRP), expérimentés, juniors...) pourrenforcer <strong>le</strong>urs équipes.- Parmi vos missions, vous serez amené à :- optimiser <strong>le</strong> développement des ventes ;- prospecter (de façon téléphonique + terrain)de nouveaux clients et ;- fidéliser ceux existants.Ceci en respectant la politique commercia<strong>le</strong>de l’entreprise et en établissant une véritab<strong>le</strong>relation de confiance avec l’ensemb<strong>le</strong> de vosinterlocuteurs.- Possédant un excel<strong>le</strong>nt relationnel ainsiqu’une réel<strong>le</strong> fibre commercia<strong>le</strong>; vous avezl’expérience du terrain, de la prospectiondirecte auprès de particuliers et savez trouver<strong>le</strong>s bons arguments pour convaincre vosinterlocuteurs.Dynamique, ambitieux et entreprenant, vousrecherchez une entreprise <strong>dans</strong> laquel<strong>le</strong> exprimervos ta<strong>le</strong>nts et savoirs-faire.COMMERCIAL/CONSEILLERFORMATION H/F 147 OE 13Organisme de développement économiquerecherche pour son service Formation Emploi,un(e) collaborateur (trice) pour prospecter,conseil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s TPE et PME/PMI <strong>dans</strong> <strong>le</strong>sdomaines de la formation professionnel<strong>le</strong>continue et de la formation par alternance.Sa mission consistera à commercialiser,conseil<strong>le</strong>r et évaluer <strong>le</strong>s actions de formationcontinue et accompagner <strong>le</strong> développementdu service <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s domaines de la formationinitia<strong>le</strong>, notamment en apprentissage.Une expérience validée <strong>dans</strong> la commercialisationde produits et/ou services, ainsi que descompétences en ingénierie de formation /montage de projets seront nécessaires sur <strong>le</strong>poste. La maîtrise des dispositifs de l’alternanceet de l’apprentissage serait un plus.Force de proposition, organisé(e), autonome etdoté(e) d’un excel<strong>le</strong>nt relationnel, <strong>le</strong> /la candidat(e)idéal(e) aura une expérience réussie56 ENTREPRENDRE 147


PETITES ANNONCES<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s domaines de la formation professionnel<strong>le</strong>continue et/ou de la formation par alternance(CFA, OPCA, FAF).COMPTABILITÉ - GESTIONCOMPTABLES H/F 147 OE 14- Cabinets comptab<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> <strong>Lot</strong> recherche desComptab<strong>le</strong>s : A partir du niveau BTS au jusqu’auDESS, DPECF, débutant, première expérienceou confirmé.- Bonnes connaissances en déclaration de TVA,déclaration fisca<strong>le</strong> et bilan, appréciées.RESPONSABLE DE BASE FLUVIALEDANS LA REGION DE CAHORS H/F 147 OE 15En liaison avec <strong>le</strong> siège, après formationdurant la saison 2009, vous prenez en chargela préparation et l’entretien des bateaux habitab<strong>le</strong>s.Vous dépannez, assurez toutes réparationsmécaniques (diesel in board + é<strong>le</strong>ctricité)ainsi que <strong>le</strong>s programmes d’hivernage.Vous accueil<strong>le</strong>z <strong>le</strong>s clients, gérez la caisse,accompagnez <strong>le</strong>s clients pour la prise en maindes bateaux (règ<strong>le</strong>s de navigation, sécurité).Vous êtes responsab<strong>le</strong> de la restitution dubateau (propreté, endommagements éventuelsdes bateaux), vous faites respecter nosstandards d’accueil, de qualité, de propreté.Enfin, vous encadrez et dynamisez votreéquipe (2 à 5 personnes).De formation technique Bac à Bac + 2, vousavez une expérience en mécanique, é<strong>le</strong>ctricité,marine ainsi que <strong>dans</strong> <strong>le</strong> commercial. Vousmaîtrisez parfaitement <strong>le</strong>s outils bureautiques.Anglais nécessaire, espagnol ou al<strong>le</strong>mandfortement apprécié.Permis B exigé, permis super lourd et semisouhaité. En saison (avril à octobre), dépannagestechniques, travail dominical et grandedisponibilité seront nécessaires.CDD 6 mois, CDI possib<strong>le</strong>. Salaire : 2.000 eurospar moisRESPONSABLE DE MAGASIN H/F 147 OE 16Maxauto Figeac recherche pour gérer l’ensemb<strong>le</strong>de son centre auto, un responsab<strong>le</strong>magasin.Issu du milieu automobi<strong>le</strong>, vous avez unebonne expérience <strong>dans</strong> la gestion de magasins(gestion des stocks: approvisionnementsentrées et sorties de matériel, saisies etcontrô<strong>le</strong> informatiques, réalisation d’inventaires...).Homme / Femme de terrain, vousavez éga<strong>le</strong>ment des aptitudes à l’encadrementet au management d’équipes (préparationdes plannings, gestion des congés...).Parmi vos missions, vous serez aussi amené àfaire des ventes et assurer <strong>le</strong> suivi clients.AUTRES PROFILS H/F 147 OE 17• Entreprise industrie mécanique, située àSaint-Céré recherche éga<strong>le</strong>ment :- Des Dessinateurs pour du contrô<strong>le</strong> 3D ayantune bonne maîtrise du logiciel CATIA ; A- Des Préparateurs méthodes ; B- Des Tourneurs <strong>fr</strong>aiseurs. C• Entreprise industrie agroalimentaire, situéesur Figeac recherche éga<strong>le</strong>ment :- Des Préparateurs de commandes ; D- Des Agents de fabrication. E• Entreprises du <strong>Lot</strong> recherchent :- des Bouchers H/F en CDI ou apprentissage(type CAP, BEP), pour effectuer la découpe dela viande, la préparation des éta<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> suivides commandes, <strong>le</strong> service clients... FRémunération selon profil et expérience.OFFRE DE STAGEPILOTAGE DE PRODUCTION H/F 147 OS 18Stage de 6 mois à compter de février mars.- TPE sur <strong>le</strong> marché traditionnel et haut degamme du foie gras, recherche une personnemotivée souhaitant travail<strong>le</strong>r sur la mise enplace d’indicateurs et <strong>le</strong> pilotage de l’ensemb<strong>le</strong>de la production du site. Cette missionconsistera à :- effectuer un véritab<strong>le</strong> audit, une analyse del’outil de production tel qu’il fonctionneaujourd’hui ; voir quel<strong>le</strong>s pourraient être <strong>le</strong>spistes de développement, <strong>le</strong>s possibilitésd’évolution, d’aménagement du site...- mettre en place des outils de pilotage : indicateurs,ratios... afin de piloter la production ;- réaliser tout un travail autour des gammesde produits ;- structurer <strong>le</strong>/<strong>le</strong>s projet(s) (axes d’orientationpossib<strong>le</strong>s, élaboration d’échéancier, évaluationdes besoins matériels / humains...) etinitier la mise en œuvre de ces études et préconisations.- Parmi <strong>le</strong>s compétences et/ou savoirs-fairenécessaires, cette personne aura une certaine« sensibilité produit » (<strong>le</strong> foie gras, soustoutes ses formes) et sera avant tout motivéepour développer un projet de bel<strong>le</strong>envergure.Il / el<strong>le</strong> possédera de bonnes connaissances enproduction, contrô<strong>le</strong> de gestion...En outre, pragmatique, rigoureux(euse), organisé(e),et autonome ; <strong>le</strong>/la «candidat(e)» auraaussi <strong>le</strong> goût des chal<strong>le</strong>nges. Enfin, sa connaissancedu terrain, de l’agroalimentaire toutcomme ses capacités d’analyse et de synthèseseront fortement appréciées.Possibilité de logement et de contrat à l’issude la mission (sous certaines conditions).DEMANDE D’EMPLOI (et stage)POUR CANDIDATURESEnvoyer <strong>le</strong>ttre de motivation et CV,sous référence Cand.Entrep./CCI à :CCI du <strong>Lot</strong> – Po<strong>le</strong> emploi/RH107 Quai Cavaignac BP 79 - 46002 CAHORS CEDEX 9severine.prendin@lot.<strong>cci</strong>.<strong>fr</strong>SECTEUR ADMINISTRATIF 147 DE 1Profil 1 - AssistanteBTS Assistante de gestion - 2 ans d’expérienceen tant qu’assistante en cabinet d’avocats -Bonnes connaissances de Word, Excel, MaxAvocat et Ciceron.Profil 2 - Assistante Commercia<strong>le</strong>BTS Force de vente - 8 ans d’expérience en tantqu’Assistante commercia<strong>le</strong> - Maîtrise desoutils bureautiques - Bonnes connaissancesen anglais.Profil 3 - Assistante administrativeAssistante administrative, large expérience ensecrétariat, comptabilité, administrationfinancière - Bonne maîtrise de Word et Excel -Disponib<strong>le</strong> immédiatement.Profil 4 - SecrétaireBTS secrétariat médical - 20 ans d’expérienceen tant que secrétaire commercia<strong>le</strong> puissecrétaire de direction en bureau d’Etudes.Profil 5 - SecrétaireFormation en comptabilité complétée par unstage en bureautique informatique - 10 ansd’expérience en secrétariat comptab<strong>le</strong>.COMPTABILITE GESTION 147 DE 2Profil 1 - Comptab<strong>le</strong>BTS Comptabilité Gestion - 10 ans d’expérienceen tant que Responsab<strong>le</strong> Administratif,comptab<strong>le</strong> et financier : tenue comptab<strong>le</strong>,révision des comptes, mise en place et suivi detab<strong>le</strong>aux de bord, encadrement d’uneéquipe...- Maîtrise des outils bureautiques.Profil 2 - Comptab<strong>le</strong>Formation Assistante en ComptabilitéGestion - plus de 10 ans d’expérience : travauxcomptab<strong>le</strong>s courants, préparation des élémentsde paye... - Connaissance du pack office2003 et de différents logiciels comptab<strong>le</strong>s.Profil 3 - Comptab<strong>le</strong> /Responsab<strong>le</strong> Marketing et AchatBac Pro Comptabilité et administrationFinancière - 10 ans d’expérience en Marketinget Qualité : Suivi de la certification NF, analyseet mise en place d’actions préventives et correctives,gestion des stocks, relations négociationsfournisseurs, recherche de nouveauxproduits, présentation, mise en page, rédactiondes nouveaux catalogues... - Anglais intermédiaire- Bonnes connaissances Word, Excel,PowerPoint, Publisher.COMMERCE 147 DE 3Profil 1 - Technico-commercialsédentaire ou itinérantDiplômé Marketing / Distribution / Organisation- Large expérience en tant que technico-commercial(itinérant et sédentaire) en particulier<strong>dans</strong> <strong>le</strong> domaine du bâtiment (second œuvre)- Pratique de l’informatique courante (Word,Excel, Outlook) - Pratique courante de l’anglaiset du néerlandais.Profil 2 - Technico-commercialBTS Technico-commercial -2 ans d’expérienceen tant qu’employée commercia<strong>le</strong> : mise enrayon, accueil et conseils auprès de la clientè<strong>le</strong>- Bonne maîtrise de l’outil informatique -Anglais intermédiaire.Profil 3 - Responsab<strong>le</strong> Commercia<strong>le</strong>Bac +2 « Technicien en commerce international», complété par une formation en management,sécurité, droit du travail - Expérienceen commerce international puis en temps queResponsab<strong>le</strong> d’agence (intérim) - BonnesJ ANVIER-FÉVRIER 2009 57


PETITES ANNONCESconnaissances en gestion, développement etfidélisation de la clientè<strong>le</strong>, ainsi que <strong>dans</strong>l’analyse des besoins, la définition de profils depostes, la sé<strong>le</strong>ction de candidats... toutecomme <strong>dans</strong> l’accueil et l’orientation depublics, <strong>le</strong> traitement des heures des salariés,<strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des paies…INDUSTRIE 147 DE 4Profil 1 - Responsab<strong>le</strong> qualitéFormation Ingénieur Agroalimentaire, complétéepar un stage d’auditeur qualité - 9 ansd’expérience : management de la qualité ISO9001, mise en place de l’HACCP, suivi et miseen place d’une ligne de production, d’un laboratoirede contrô<strong>le</strong> - Benchmarking, veil<strong>le</strong>technologique - Encadrement du personnel -Parfaite connaissance de l’outil informatique -Connaissance de l’Anglais et de l’Al<strong>le</strong>mand.Profil 2 - Chargé d’affaires en E<strong>le</strong>ctricitéIndustriel<strong>le</strong> et TertiaireDESS E<strong>le</strong>ctronique de Puissance - Différenteshabilitations : haute et basse Tension, habilitationà l’utilisation de laser... - Etude et réalisationd’un prototype d’alimentation HauteTension Modulaire, étude et simulation ducomportement d’éoliennes en réseau é<strong>le</strong>ctrique- Connaissance Word, Excel, AutoCad,Caneco, EcoDial - Anglais intermédiaire.Profil 3 - Ingénieur Maintenance,Industrialisation, MéthodeBTS Traitement des métaux complété d’uneformation d’ingénieur Mécanique - 13 ansd’expérience en définition de plans de maintenance,mise en place de structure de maintenancepréventive interne et externe.Définition et suivi du budget du service, améliorationde la performance globa<strong>le</strong> de la gestiondes projets d’industrialisation. Evaluationdu retour sur investissement (coût, rentabilité)- Encadrement d’équipes - <strong>Le</strong>an manufacturing,Kaizen, 5S, SMED - Anglais avancé.Profil 4 - E<strong>le</strong>ctrotechnicienBTS E<strong>le</strong>ctrotechnique complété d’une Licenceprofessionnel<strong>le</strong> E<strong>le</strong>ctronique et Informatiquedes Systèmes Industriels - 2 ans d’expérience.AUTRES PROFILS 147 DE 4Profil 1 - Chargé de développementdurab<strong>le</strong> des territoiresMaster II en Gestion socia<strong>le</strong> de l’environnement/Valorisationdes Ressources Territoria<strong>le</strong>s- Stages significatifs - Compétences en gestionde projets, conseil et animation, communication- Anglais et Espagnol avancé -Maîtrise du pack office + Sphinx, Moda Lisa,MapInfo, Illustrator.Profil 2 - InformaticienBTS é<strong>le</strong>ctronique, complété d’une formationd’administrateur Novell 5 et de différentes certifications(MOS et MCSE) - 10 ans d’expérienceen administration système et réseau,gestion de parc informatique, refonte de siteweb... - Réseau : TCP/IP, WAN, LAN, RNIS ;Systèmes :Windows, Novell, Linux... ; Langage :HTML, JavaScript...RECHERCHE DE STAGE147 DS 6Stagiaires tout type de parcours (comptabilité,commercial, génie chimie, gestion de structures...)en formations langues spécialisées(anglais / espagnol) recherchent stage en entreprise(5 semaines à compter du 24/02/2009).VENTES & LOCATIONSVENTES & LOCATIONSTél. 05 65 20 35 41Dans <strong>le</strong> cadre du dispositif Transmission / Reprise,la Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Lot</strong>édite un catalogue d’affaires à céder <strong>dans</strong><strong>le</strong> département (annonces gratuites) à l’attentiondes candidats à la reprise de commerces.LOCAL D’ACTIVITELES QUATRE ROUTES DU LOT 147 V 1Locaux composés d’un espace de 600m 2 destockage, d’une plateforme de 250m 2 avec2 quais nive<strong>le</strong>urs, une chambre <strong>fr</strong>oide négativede 200m 3 et une chambre <strong>fr</strong>oide positive de200m 3 . Superficie tota<strong>le</strong> des bâtiments :1000m 2 . Superficie du terrain autour : 2800m 2 .Contact : 05 65 32 16 59LOCAL COMMERCIAL GOURDON 147 V 2Local situé <strong>dans</strong> <strong>le</strong> tour de vil<strong>le</strong>, proche du grandparking. 100m 2 (70m 2 de plain pied et 30m 2 àl’étage). WC et lavabo. Idéal pour un commerceou du petit artisanat. Prix à négocier.Contact : 05 65 31 02 07MULTIPLE RURAL (épicerie-bar-restaurant)A LAMOTHE FENELON 147 V 3A vendre fonds de commerce multip<strong>le</strong> rural :épicerie-bar-restaurantsitué à Lamothe-Fénelon(nord du <strong>Lot</strong>) au bord du plan d’eau - Matérielétat neuf, cuisines aux normes - 1 salarié - Sal<strong>le</strong>60 couverts, terrasse 70 couverts - CA 162 000 €- Loyer 536 €/mois avec logement compris -Affaire à développer - Idéal pour coup<strong>le</strong> de professionnels.Contact CCI : 05 65 20 35 41ALIMENTATION PRESSE 147 V 4A vendre fonds de commerce alimentationpresse <strong>dans</strong> centre bourg de 550 habitants -Surface de vente 100 m 2 - Loyer 450 €/mois - CA210 000 € TTC - Etat des locaux neufs - Très bonemplacement commercial - CA en développement- Bail spécialisé. Contact CCI : 05 65 20 35 41AGENCE DE VOYAGES 147 V 5A vendre à Cahors agence de voyages(enseigne <strong>fr</strong>anchisée) - Bon emplacementcentre-vil<strong>le</strong> - Local de 35 m 2 avec 2 vitrines(ang<strong>le</strong> de rue) - Agencement neuf - Loyer430 €/mois. Contact CCI : 05 65 20 35 41LAVERIE LIBRE-SERVICE PRESSINGBLANCHISSERIE 147 V 6A vendre fonds de commerce laverie libre-service,pressing et blanchisserie en centre-vil<strong>le</strong> deFigeac - Location personnalisée linge de col<strong>le</strong>ctivités- 2 salariés - Etat des locaux neuf - Loyermensuel 450 €.Contact CCI : 05 65 20 35 41COMMERCE AMBULANT CREMERIE 147 V 7A vendre, cause retraite, commerce sur marchésavec véhicu<strong>le</strong> -Vente <strong>fr</strong>omage, crèmerie,pates <strong>fr</strong>aiches - 5 marchés hebdomadaires :Cahors(2), Prayssac <strong>le</strong> vendredi, Puy l’Evêque <strong>le</strong>mardi, Libos <strong>le</strong> jeudi. Chif<strong>fr</strong>e d’affaires en progression.Contact CCI : 05 65 20 35 41ALIMENTATION, DEPOT DE PAIN,VETEMENTS 147 V 8A vendre, cause retraite, fonds de commerce épiceriealimentation généra<strong>le</strong> <strong>dans</strong> village de 700habitants avec dépôt de pain et de vêtements -Surface de vente 80 m 2 - Clientè<strong>le</strong> régulière, saisonnièreet de col<strong>le</strong>ctivités (cantine, association)- Affaire stab<strong>le</strong> pouvant être développée - Loyermensuel 350 €.Contact CCI : 05 65 20 35 41INSTITUT DE BEAUTE 147 V 9A vendre cause retraite fonds de commerceinstitut de beauté en centre-vil<strong>le</strong> de Figeac oudroit au bail - Cabines, bronzarium, balnéothérapie,manucure - Surface de vente 100 m 2 -Affaire tenue pendant 33 ans - Loyer mensuel650 €.Contact CCI : 05 65 20 35 41FONDS DE COMMERCE 147 V 10A vendre fonds de commerce dépôt vente<strong>dans</strong> quartier commerçant de Cahors -Surface de vente 25 m 2 + réserve 16 m 2 - Petitloyer, petites charges - Activité en p<strong>le</strong>ineexpansion. Contact CCI : 05 65 20 35 41PRET A PORTER OU DROIT AU BAIL 147 V 11A vendre à Gourdon fonds de commerce deprêt-à-porter (ou droit au bail) - Très bonemplacement sur bou<strong>le</strong>vard principal -Agencement neuf, climatisation, vitrine avecgril<strong>le</strong> de sécurité - Surface de vente 55 m 2 -Environnement attractif à forte <strong>fr</strong>équentation(boulangerie, alimentation, pharmacie, barPMU, banques) - Bail tous commerces saufnuisances - Loyer mensuel 414 € - Prix devente 45 000 €.Contact CCI : 05 65 20 35 41CADEAUX 147 V 12A vendre fonds de commerce cadeaux àCahors - Très bon emplacement <strong>dans</strong> secteursauvegardé (ang<strong>le</strong> de rue et place du marché)- Surface de vente 24 m 2 - 2 vitrines- Bail toutcommerce sauf nuisances - Loyer mensuel530 €.Contact CCI : 05 65 20 35 41LOCAL COMMERCIAL 147 V 13A louer local commercial à Figeac (centre vil<strong>le</strong>).Surface de vente 80 m 2 , toi<strong>le</strong>ttes, mobilier devente, é<strong>le</strong>ctricité aux normes - Loyer810 €/mois - Conviendrait à activité de services,grossiste ou artisan pour local d’exposition- Possibilité différents types de bail.Contact CCI : 05 65 20 35 41LOCAL COMMERCIAL OU INDUSTRIEL 147 V 14A louer ou à vendre, nord du <strong>Lot</strong>, bâtiment de330 m 2 et 1 200 m 2 de parking sur voie d’accèsà l’A20 - Très bon emplacement pour touteactivité. Contact : 05 65 37 85 0358 ENTREPRENDRE 147

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!