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BD2I : Normes sur l'identification de 274 images d'objets et leur mise ...

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03_Cannard.fm Page 386 Mardi, 10. octobre 2006 4:33 16386 Christine Cannard • Françoise Bonthoux • Agnès Blaye •Nelly Scheuner • Anne-Caroline Schreiber • Jacques Trinquartjustifiées par un lien thématique (Blaye <strong>et</strong> al., 2000; Bonthoux & Blaye,1999; Lucariello <strong>et</strong> al., 1992; Sell, 1992; Walsh <strong>et</strong> al., 1993)Matériel Les 80 associations sélectionnées précé<strong>de</strong>mment pour l’épreuve <strong>de</strong>reconnaissance étaient proposées à un nouvel échantillon d’enfants. Les distracteursont été enlevés pour ne faire apparaître que <strong>de</strong>s paires d’obj<strong>et</strong>s : lacible <strong>et</strong> l’associé. Les <strong>de</strong>ux mêmes listes que précé<strong>de</strong>mment ont donc été constituées,sans les distracteurs.Procédure Chaque enfant n’était interrogé que <strong>sur</strong> une liste. Pour chaque paired’<strong>images</strong>, la consigne était la suivante : « tu vois, certaines personnes ont <strong>mise</strong>nsemble ces <strong>de</strong>ux obj<strong>et</strong>s, peux-tu me dire pourquoi ? ». Lorsque l’enfant ne répondaitpas, on lui <strong>de</strong>mandait <strong>de</strong> bien regar<strong>de</strong>r les <strong>de</strong>ux obj<strong>et</strong>s pour essayer <strong>de</strong> trouverle lien qu’ils entr<strong>et</strong>enaient. Toutes les réponses brutes <strong>de</strong>s enfants étaient recueillies.Critère d’analyse : pourcentage <strong>de</strong>s justifications catégorielles Les justifications verbalesont été classées en trois grands types : taxonomiques, thématiques <strong>et</strong> perceptives. Uneexplication est cotée perceptive si l’enfant a cité <strong>de</strong>s propriétés communes liées seulementà l’apparence physique comme la forme ou <strong>de</strong>s parties communes (pourpomme <strong>et</strong> gâteau : « les <strong>de</strong>ux sont ronds » ; pour voiture <strong>et</strong> vélo : « les <strong>de</strong>ux ont <strong>de</strong>sroues »). Il n’y a pas <strong>de</strong> difficulté particulière <strong>de</strong> cotation pour ce type <strong>de</strong> justification.Nous n’avons cependant pas pris en compte l’énoncé « c’est pareil », jugé insuffisantpour déterminer le type <strong>de</strong> catégorisation auquel il renvoyait.En revanche, les cotations <strong>de</strong>s explications comme thématiques ou taxonomiquessont plus délicates. Nous nous sommes basées <strong>sur</strong> celle préconisée par Lucariello <strong>et</strong>al. (1992) <strong>et</strong> Sell (1992), faisant référence aux travaux <strong>de</strong> Nelson. Selon ces auteurs,pour établir qu’une justification renvoie à une relation thématique, il faut que soitmentionné un lien spatial ou temporel entre les <strong>de</strong>ux obj<strong>et</strong>s ou encore une actioncommune incluant les <strong>de</strong>ux obj<strong>et</strong>s (pour gant <strong>et</strong> ski, « on m<strong>et</strong> <strong>de</strong>s gants, puis on vafaire du ski » ; pour ballon <strong>et</strong> vélo : « on va jouer au ballon en vélo »). Par ail<strong>leur</strong>s,pour établir qu’une justification sous-tend une relation taxonomique, il faut que lasubstituabilité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux obj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> la paire soit clairement énoncée (pour chien/poule, « ce sont <strong>de</strong>ux animaux » ; pour carotte/fraise, « on les mange tous les<strong>de</strong>ux »). Il faut noter que le choix <strong>de</strong> ce critère implique que les associés taxonomiques<strong>sur</strong>ordonnés (« <strong>de</strong>ux vêtements ») <strong>et</strong> ceux limités à un script ne sont pasdifférenciés (« <strong>de</strong>ux vêtements pour aller à la neige »), <strong>et</strong> sont cotés tous les <strong>de</strong>uxselon une justification taxonomique.Une fois ces critères mis en place, une liste d’exemples types d’énoncés a été établie.Pour chaque relation, une centaine <strong>de</strong> protocoles <strong>de</strong> tous âges a été cotéeindépendamment par <strong>de</strong>ux participants au proj<strong>et</strong>. Le pourcentage d’accord étantsatisfaisant (97 %), le reste <strong>de</strong>s protocoles a été dépouillé <strong>et</strong> coté par une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxpersonnes seulement.Tâche d’évaluation <strong>de</strong> la force <strong>de</strong>s associationsentre obj<strong>et</strong>sUne étu<strong>de</strong> publiée par Scheuner, Bonthoux, Blaye & Cannard (2004) amis en évi<strong>de</strong>nce l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> la force d’association <strong>sur</strong> les conduites d’appa-L’année psychologique, 2006, 106, 375-396

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