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BD2I : Normes sur l'identification de 274 images d'objets et leur mise ...

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03_Cannard.fm Page 388 Mardi, 10. octobre 2006 4:33 16388 Christine Cannard • Françoise Bonthoux • Agnès Blaye •Nelly Scheuner • Anne-Caroline Schreiber • Jacques TrinquartTâche <strong>de</strong> similarité perceptiveLorsque l’on étudie les processus <strong>de</strong> catégorisation, il convient <strong>de</strong> se<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>sur</strong> quelle base les équivalences entre les obj<strong>et</strong>s s’établissent.Tant que l’enfant a trop peu d’expérience avec les obj<strong>et</strong>s associés qu’on luiprésente, il ne peut s’appuyer bien souvent que <strong>sur</strong> la similarité perceptive(Daehler, Lonardo, & Bukatko, 1979; Fenson, Cameron, & Kennedy,1988; Fenson, Vella, & Kennedy, 1989). Or, les catégories taxonomiquesincluent <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s possédant souvent <strong>de</strong>s attributs physiques communs(avoir une tête, quatre pattes, <strong>de</strong>s angles droits, <strong>et</strong>c.), la similarité variantselon les catégories <strong>et</strong> le niveau hiérarchique, tandis que les obj<strong>et</strong>s d’unecatégorie thématique ne se ressemblent généralement pas (chien, os,niche). Ainsi, lorsque l’on compare <strong>de</strong>s choix d’associations taxonomiques<strong>et</strong>/ou thématiques, il est essentiel <strong>de</strong> contrôler ce biais perceptif, enparticulier chez l’enfant (Golinkoff <strong>et</strong> al., 1995; Imai <strong>et</strong> al., 1994).Du fait <strong>de</strong> sa difficulté, c<strong>et</strong>te épreuve n’a pu être proposée qu’à <strong>de</strong>sadultes. On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en eff<strong>et</strong> un jugement perceptif faisant intervenir lemoins possible les aspects sémantiques. Il est très difficile pour l’enfant <strong>de</strong>faire abstraction <strong>de</strong> ces connaissances, même si celles-ci sont souventparcellaires.Matériel Les 80 paires d’<strong>images</strong> utilisées pour les épreuves <strong>de</strong> justification <strong>et</strong>d’évaluation <strong>de</strong> la force <strong>de</strong>s associations étaient présentées à <strong>de</strong>s adultes.Répartis là encore en <strong>de</strong>ux listes, les planches étaient présentées à l’intérieurd’un classeur afin <strong>de</strong> rendre la passation autonome.Participants Quarante adultes, étudiants en psychologie, ont jugé chaque liste<strong>de</strong> 40 paires.Procédure Il s’agit <strong>de</strong> juger <strong>sur</strong> une échelle <strong>de</strong> 1 à 7 la similarité perceptiveentre les cibles <strong>et</strong> les associés, en essayant <strong>de</strong> ne pas faire intervenir dans lesjugements la proximité ou l’éloignement sémantique <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s.Critère d’analyse : <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> similarité entre <strong>de</strong>ux obj<strong>et</strong>s C<strong>et</strong>te norme correspondau score moyen, <strong>sur</strong> l’échelle <strong>de</strong> 1 à 7, obtenu pour chaque paire d’<strong>images</strong> parles 40 adultes. L’écart type est également indiqué.En résumé <strong>sur</strong> le site Web, apparaissent, pour chaque association, les pourcentagesmoyens d’i<strong>de</strong>ntification <strong>et</strong> <strong>de</strong> justifications taxonomiques, thématiques <strong>et</strong>perceptives évalués entre 3 <strong>et</strong> 8 ans, ainsi que le score moyen <strong>de</strong> force d’associationtesté entre 4 à 8 ans <strong>et</strong> celui <strong>de</strong> similarité perceptive évalué par <strong>de</strong>s adultes.Tâche <strong>de</strong> production d’exemplaire : épreuve verbaleDepuis les premiers travaux <strong>de</strong> Rosch (Rosch, 1973, 1975, 1978;Rosch & Mervis, 1975; Rosch <strong>et</strong> al., 1976), l’existence <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong>typicalité est bien connue. Certains exemplaires d’une catégorie seraient<strong>de</strong> meil<strong>leur</strong>s représentants que d’autres (le chien, par exemple, apparaîtL’année psychologique, 2006, 106, 375-396

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