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FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée) BORDEAUX - RENNES« Je me suis remis en question »BRUNO CHEYROU, le milieu des Girondins, se sent de plus en plus à l’aise dans son nouveau rôle de récupérateur.Depuis la trêve, Bruno Cheyrou, 27 ans, s’est installé dans l’axe, à unposte où la concurrence est rude. L’ancien joueur de Lille, prêté parLiverpool, parle de sa fierté d’avoir su s’adapter pour convaincre sonentraîneur. De son ambition aussi, pour lui et pour son club, dauphindu leader lyonnais et auteur d’un mois de janvier très convaincant.BORDEAUX –de notre correspondante« EN JANVIER, BORDEAUX apris treize points sur quinze,avec un match nul à Lyon (0-0),dimanche dernier. Vous comptezgarder le même rythme enfévrier ?– Il y a moins d’échéances, doncmoins de points à prendre. Il fallaitassurer le mois de janvier. La saisonprécédente, c’est à ce moment-làque s’était déclenchée la mauvaisepasse de Bordeaux. On est trèssatisfaits, on a réussi à creuser unpetit trou et on y voit plus clair qu’àla trêve, où sept ou huit équipes sebousculaient derrière Lyon.– Contre Lyon, vous réussissezun gros match. Avez-vousle sentiment d’être revenu auniveau que vous aviez à Lille ?– J’ai continué de progresser et jecrois que je peux être meilleurencore. Mon rôle sur le terrain a pasmal évolué depuis Lille ou Liverpool.Je joue plus derrière, j’aurais peutêtremoins souvent l’occasion debriller et d’être décisif, mais je suiscontent. J’arrive à avoir une certaineinfluence sur l’équipe, mêmesi c’est un travail un peu plus obscur.– Cela vous ennuie d’êtremoins en vue ?– (Il rit.) J’aimais bien quand, àLille, je marquais des buts. J’étaisdavantage sous le feu des projecteurs.Un numéro dix, on en parleplus. Mais il faut de tout dans uneéquipe. Désormais, je pense m’êtrebien trouvé dans ce nouveau rôle.– On a quand même l’impressionqu’il a fallu vousconvaincre…– Je me suis remis en question,c’est vrai. En fait, j’attendais lecoach qui me placerait là en medisant que ça correspondait davantageà mes qualités que le côtégauche. Bien sûr, si Zidane reste àgauche, ça va aller, mais c’estZidane... À Liverpool, j’évoluais plushaut, sous l’attaquant, ce qui necorrespondait pas du tout à monpr<strong>of</strong>il. J’ai besoin de toucher desballons. Avant de venir à Bordeaux,le directeur sportif, Charles Camporrom’avait dit qu’il me voyaitdans l’axe. J’ai pris ça comme unsigne. Au fond de moi, je savais.– Vous avez pourtant fait lapréparation de la saison enjouant à gauche et sans vousimposer. Puis, vous y êtesparvenu dans l’axe, où laconcurrence est féroce…– Certains étaient sceptiques, pensaientque je ne pouvais pasdéfendre. Ce poste requiert beaucoupd’intensité physique, il fautêtre un moteur de l’équipe. Audébut, je pensais faire la différenceavec le ballon, en raison de mesqualités techniques. J’ai dû m’adapter.Je me suis d’abord consacré autravail défensif. Maintenant,j’essaie d’y ajouter la technique,comme les milieux modernes, Gerrard,Lampard, Essien qui marquentdes buts. Même Ricardo était sceptiquesur mon association avec Fernando.Moi, je n’ai pas douté. Jesavais que j’étais capable de jouer àce poste. Je me surprendrai quandj’aurai encore élevé mon niveau dejeu. Je veux apprendre encore, êtreun relais.– Raymond Domenech était àGerland. Qui venait-il regarder?– (Il rit.) Je ne pense pas que c’étaitmoi ! L’équipe de France n’est pasun élément moteur pour moi.J’essaye d’être le plus performantpossible avec Bordeaux. Après, il nepeut y avoir que des bonnes nouvelles…« Je n’ai jamais jouéma carte perso »– Que va-t-il se passer maintenantque le turnover vadiminuer ?– On verra. Si je joue régulièrement,j’espère apporter plus encore. Monproblème, c’est que je dois jouerrégulièrement. Si je ne joue pas pendantquinze jours, c’est dur deremettre la machine en route.– Pensez-vous avoir convaincules dirigeants de vous conserverla saison prochaine ?– Je suis prêté par Liverpool, qui neveut pas me reprendre. Bordeaux estun bon club et, s’il revient dans lecycle de la Coupe d’Europe, je nedemande pas grand-chose. Je n’aijamais joué ma carte perso. Jem’investis dans l’équipe, je parleavec le coach, j’ai une certaine expérienceà transmettre. »LAWRENCE LEENHARDTÇa glisse à RennesAprès quatre défaites consécutives, les Bretons doivent stopper la chute.RENNES –de notre correspondant permanentRENNES JOUE AU JOKARI en ce début d’année.Victorieux de ses deux premiers matches en 2006 –Nantes (2-0) et Le Mans (1-0) –, il croyait sa ballelancée vers des horizons européens. Elle était, enfait, attachée à un fil. Quatre défaites d’affilée ontramené dare-dare les Bretons en deuxième partiede tableau (14 e ). Rennes ne règne plus à domicileet ne concrétise pas ses progrès à l’extérieur. Il nejoue pas mal, prend l’ascendant souvent, maissubit son inefficacité <strong>of</strong>fensive (un but en quatrematches) et défensive (19 e défense de L 1 avec38 buts encaissés).Cette dérive ne s’accompagne pas (encore ?) detensions. Seul un huis clos décidé jeudi par LaszloBölöni exhalait un arôme d’urgence. Agacés parleur revers monégasque (1-3 après avoir survolé lapremière période), les Rennais ne semblent pastrop inquiets, mais persuadés qu’ils méritentmieux. « On n’est pas une équipe qui doute trop,reconnaît Perrier-Doumbé. On connaît nos qualitésetonest persuadés qu’on vapouvoir s’ensortir.Mais on doit arrêter de se dire : on joue bien ; ça nemène nulle part. Ça crée de la facilité, donc du relâchement.On n’est pas assez agressifs devant lebut et, derrière, on fait trop d’erreurs. À Bordeaux,l’objectif numéro 1, c’est de ne pas prendre de but.Les commentaires, on s’en fout. Je préfère lespoints. Regardez les Girondins : ils sont critiquésmais ils obtiennent toujours quelque chose. »C’est avec cet état d’esprit que les Rennaiss’étaient relancés après un mois d’août catastrophique.Le bloc y avait gagné en homogénéité.Yoann Gourcuff appelle d’ailleurs à « plus de communicationsur le terrain. On pourra régler ainsipas mal de problèmes ». En deuxième périodecontre l’ASM, Rennes avait subi les piquées pleinaxe des deux meneurs excentrés, Plasil et Meriem.Bölöni, qui n’avait rien modifié de ses plans, avaitfustigé un déficit de maturité. « On n’arrive pas àarracher un point, ça reflète un manque », soulignait-il.« On traverse la période la plus délicatedepuis deux ans et demi entre les absents, les blesséset les joueurs qui ne trouvent pas la bonnedirection, constate l’entraîneur. On est obligéschaque fois de reconstruire. L’essentiel, c’est degagner du temps avant que les choses se remettenten place. Il va falloir accrocher quelquespoints. » Même à Bordeaux, chez le dauphin deLyon, où Rennes ne s’est plus imposé depuis lasaison 1973-74 (1-0).JEAN-DENIS COQUARDDimanche, à Lyon (0-0), l’entraîneur de Bordeaux, Ricardo, avait une nouvelle fois préféré Bruno Cheyrou(à g., devant Florian Marange) à Rio Mavuba pour évoluer comme milieu récupérateur. Un rôle inhabituel pourl’ancien Lillois, qui s’est pourtant distingué par son travail défensif, notamment sur Sidney Govou.(Photo Pierre Lahalle)STRASBOURG - AC AJACCIO« Je n’ai pas la L 2 en tête »AMARA DIANÉ, le milieu droit de Strasbourg, n’a pas renoncéau maintien. À condition de battre Ajaccio.STRASBOURG –de notre envoyé spécial« APRÈS LENUL faceau PSG (1-1),votre équipe a échoué dans sonobjectif de prendre six pointscette semaine. Même si vousbattez Ajaccio, n’est-il pas déjàtrop tard pour se maintenir ?– Jene le pense pas. Il reste treize journées.Là, on reçoit un concurrent directpour le maintien. C’est peut-être latoutedernièrechance de nous relancer.Il faut ces trois points, c’est primordial.– Y croyez-vous vraiment ?– Oui, parce que le groupe n’a paslâché. Il a pris un coup sur la tête contreParis, mais il reste uni et sain. C’est saforce, on continue de croire que ça peutpasser quand même. Souvent, dans detelles circonstances, un groupe éclate.Ce n’est pas le cas pour l’instant.Autour de nous, beaucoup de genscommencent à dire que c’est foutu.Mais la confiance ne nous a pas abandonnés.– Malgré les coups durs ?– C’est ça qui est terrible. Quoi qu’onfasse, le sort semble être contre nous.Là, on perd encore Ulrich (Le Pen, victimed’unchocàlatêtecontrelePSG). Ily a toujours des blessés, des absents.C’est déstabilisant. L’équipe changetout le temps.– Ne vous arrive-t-il pas de penserqu’il faut préparer un effectifcostaud pour remonter la saisonprochaine ?– Non, je n’ai pas la L 2 en tête. Leschoses peuvent aller très vite. La saisondernière, je jouais à Reims. On avaitquelques points à prendre et on a finalementdû attendre les trois dernièresAjaccio peut le faireAJACCIO –de notre envoyé spécialMATCHES REPORTÉSLE FAMEUX « CHOC PSYCHOLOGIQUE », souventattendu en vain lors d’un changement d’entraîneur, aurait-ileu lieu à Ajaccio ? Après que Rolland Courbis a été écarté le12 janvier dernier après la défaite à domicile contre Nantes(0-2), l’embellie ne fut pourtant pas immédiate. Son successeur,José Pasqualetti, connut, d’entrée, la défaite au Mans(0-1), pour porter la série corse à 16 matches de L 1 sanssuccès (13 défaites, 3 nuls). Mais depuis, l’ACA a glané septpoints en trois matches : deux succès à domicile, contre Marseille(3-1) et Auxerre (1-0), et un nul à Nancy (0-0). Un véritablerenouveau.Éliminé de la Coupe de la Ligue (en quarts à Nancy, 0-1) et dela Coupe de France (en seizièmes par Lyon, 1-2 a.p.), Ajacciose consacre pleinement à l’opération maintien. « Il y a troissemaines, cela paraissait impossible, dit André Luiz, mais lavictoire contre l’OM fut un déclic. Aujourd’hui, tout redevientpossible. »Pour rallumer un espoir presque éteint, Pasqualetti n’a« rien inventé d’extraordinaire. J’ai d’abord mis les joueursdevant leurs responsabilités, en utilisant l’image de l’écolierpris de panique quand arrive une interro surprise, parce qu’iln’a pas révisé. En foot, les interros surprises, ce sont lesjournées pour nous maintenir en L 2.J’ai déjà donné. L’important, c’est derester solide dans la tête.– Face au PSG, vous avez marquévotre troisième but en L 1. Maisvous auriez pu en inscrired’autres…– Je mets un but, mais je rate deuxoccasions. J’en ai parlé avec le coach.Nous sommes d’accord, je dois travaillerplus devant le but, me montrer pluslucide. En fait, je commence seulementà prendre mes repères. Parfois, j’aijoué, parfois non. Je suis seulement entrain de m’installer.– Vous occupez un poste demilieu <strong>of</strong>fensif droit. Vousconvient-il vraiment ?– C’est une place que j’ai souventoccupée à Reims. Je m’adapte aumieux. Mais j’aime bien aussi une positionplus avancée, plus axiale.– Que se passera-t-il si vous nebattez pas Ajaccio ?– Il ne faut pas y penser. L’équipe estsous pression, c’est évident. Mais ilreste des matches. Ce qui est terriblec’est que même le PSG ne nous a pasmontré grand-chose. À domicile, on nedoit plus lâcher un point. Il faut êtreplus efficace, moi comme les autres. Cen’est pas encore perdu. »JEAN-MARC BUTTERLINStrasbourg et Nantesne comprennent pasPHILIPPE GINESTET, le président de Strasbourg, est très remonté contre lasanction prise par la LFP après le report du match contre le Paris SG, comptantpour la 24 e journée de L 1. Rappelons que le Racing s’est vu infliger, tout commeMonaco et Nantes, une amende de 40 000 euros. Ginestet se demande en quoile club n’a pas tout fait pour que le match ait lieu : « En Autriche, en Bavière, enAveyron, des toits ont rompu sous le poids de la neige. Comment peut-on nousreprocher qu’une simple bâche n’ait pas résisté avec toute la neige qui étaittombée en Alsace ? »« Ici, des gens ont travaillé jour et nuit. La bâche était en place et le système dechauffage fonctionnait. Mais que peut-on faire lorsque la bâche cède et que lesol gèle instantanément ? Cette sanction est scandaleuse en regard des effortsconsentis par le personnel du Racing, qui vit très mal cette décision. C’est pourquoi,nous faisons appel en espérant que la raison et la compréhension l’emporteront.» Nantes, également puni pour le report de Nantes-Troyes, a pris lamême décision. Dans un communiqué, le FCNA estime que la sanction « méconnaîtgravementlasituationde forcemajeure quirégnait dans lavilleet sa région,et les efforts déployés pour que cette rencontre ait lieu malgré tout ».– J.-M. B., J.-D. C.matches. Alors, j’ai mis l’accent sur le fait que chacun devaitparfaitementmaîtrisersonrôle individuel,afindefaireavancerle collectif ».Le nouvel entraîneur a donc renforcé le travail tactique, dansle cadre d’un 4-4-2 classique auquel il se tient, « tout eninsistant sur le plaisir », précise le latéral gauche Xavier Collin,suspendu ce soir : « On a repris confiance. Cela sera trèsdifficile, mais comme on doit encore aller chez nos adversairesdirects, Strasbourg, Sochaux et Troyes, on y croit plusque jamais. »Il suffit parfois de petits détails, comme l’apport de MoussaN’Diaye,prêté par Istres (L2). « Ilnous <strong>of</strong>fredela pr<strong>of</strong>ondeurdans le jeu, mais aussi de la fraîcheur mentale, car il n’a passubi notre terrible série », estime Collin.Le Sénégalais s’est révélé décisif contre Marseille (un but,une passe) et face à Auxerre samedi dernier, en donnant lavictoire à son équipe à la 82 e minute, alors qu’il revenait toutjuste revenu de l’enterrement de son père. « J’ai la rage, jeveux tout donner pour les supporters et sauver le club »,avoue-t-il. N’Diaye symbolise bien l’état d’esprit et le refusde renoncement souhaités par Pasqualetti. C’est seulementcomme cela qu’Ajaccio aura droit à une cinquième saisonen L 1.LUC HAGÈGENANCY - SAINT-ÉTIENNENancyrevient sur terreNANCY –de notre correspondant permanentVAINQUEUR DU MANS mercredi en demifinalede la Coupe de la Ligue (2-0), Nancy est vitedescendu de son nuage. « Cette qualificationpeut effacer la fatigue physique, affirme PabloCorrea. Elle existe, bien sûr, mais elle est plusfacile à gérer que la fatigue psychologique. Uneseule journée pour savourer notre qualification,c’esttrop court,mais c’estla réalité. Nous entronsaussi dans une période, où les matches serontmoins rapprochés. Vu le nombre de joueurs donton dispose, c’est bien. »L’entraîneur a tenu à rappeler à ses joueurs que lasaison ne s’arrêtaitpas le 22avril, date du rendezvousau Stade de France, mais le 13 mai, après laLE MANS - NICELe Mansa déjà oubliéLE MANS –de notre correspondantMERCREDI, LE MANS a dit au revoirau Stade de France, en perdant endemi-finale de la Coupe de la Ligue àNancy (0-2). Mais cela ne suffit paspour éloigner Frédéric Hantz, l’entraîneurdu club de la Sarthe, de la lignequ’il s’est fixée. « Ça fait partie dumétier et ce n’est pas la fin du monde,dit-il. On s’est ratés, point final. Maintenant,il est temps de passer à autrechose. Le Championnat demeure lapriorité de cette saison. Nous avons laferme intention de rester dans les dixpremiers, voire mieux si on arrive àbien enchaîner à domicile et à grappillerquelques bons points à l’extérieur.»Les joueurs, aujourd’hui neuvièmes deL 1, ne semblent pas trop accuser leNice va jouer le jeuNICE –de notre envoyé spécialSANS ESPOIR NI CRAINTE particuliersen Championnat, les Niçois pourraientêtre tentés de miser toute leursaison sur la Coupe de la Ligue dont ilsjoueront lafinale le 22avril auStadedeFrance contre Nancy. Mais ils n’apparaissentpas prêts à tout lui sacrifier.« Ça ne m’intéresse pas de perdre enfinale et de terminer 14 e du Championnat», dit Frédéric Antonetti en envisageantle pire des dénouements. «Ceserait un grand tort, souligne SébastienRoudet. Ces derniers temps, c’estnotre tenue en Championnat qui nousa aidés à éliminer Bordeaux (2-1 a.p.)puis Monaco (1-0). Et c’est encore leChampionnatqui nousaidera àgagnerla finale. »Pour Antonetti, il est même tempsdernière journée de L 1.Jeudi, cesont les finalistesde la Coupe de la Ligue qui avaient effectué ledécrassage. Hier, ce sont des promus pas tout àfait certains de se maintenir qui sont partis auvert, après une légère séance en salle. « Nousserons sans doute davantage respectés, estimeJonathan Brison. Mais ce n’est pas pour cela quenous devons changer de mentalité et nous mettreà croire que nous sommes une bonne équipe deL1.»Le milieu nancéien assure qu’il n’est pasmécontent d’attendre plus de deux mois pourvoyager jusqu’à Saint-Denis : « D’ici là, nousdevons assurer le maintien pour nous y rendrel’esprit libéré. » Avec 32 points, soit douzed’avancesur lepremierrelégable,l’affaire semblelargement dans les cordes des Lorrains. – R. R.coup, et apprécient de devoir rapidementtourner la page, en recevant Nice(finaliste, lui, de la Coupe de la Ligue)aujourd’hui. « C’est bon de rejouer, deremonter tout de suite à cheval, assureYohan Hautcœur. On a du mal à expliquerce non-match de Nancy, alors ona envie de vite retrouver notre vrainiveau. »En Championnat, Le Mans est invaincudepuis un mois. Mais il avait concédéun nul, face à Toulouse (0-0), lors deson dernier match à Léon-Bollée. Cesoir, la victoire est donc un exerciceimposé.« On doitse surpasser etprouverqu’on n’a pas montré notre vraivisage en Lorraine, insiste Olivier Thomas,qui disputera son 100 e match enL 1 ce soir. On vaut mieux que ça, sinonon ne serait pas là. »CHRISTIAN LOUISdésormais que son équipe se montrecapable de mener de front deux compétitionset de viser deux objectifs à lafois. « C’est difficile mais il faut savoirce que l’on veut. Si on souhaite grandir,on doit en passer par là. C’est le lotdes grandes équipes de tout jouer àfond et de se remettre à chaque fois enquestion. Le Championnat, on ne lelaisse pas tomber. C’est même toujoursnotre priorité. Il est possible definir septième ou huitième. »Pendant deux longs mois, le rendezvousavec Nancy sera certes présentdans tous les esprits. Il peut permettreau Gym de gonfler son palmarès et dese hisser vers l’Europe. Mais il ne vampiriserapas le reste et en premier lieuun voyage au Mans que les Aiglonsabordent fatigués, diminués maisambitieux. – J.-P. Riv.Saint-Étiennesur ses gardesLORS DES MATCHES aller, les Verts n’avaientpas pr<strong>of</strong>ité de leurs deux matches consécutifs àdomicile pour enchaîner deux victoires. Aprèss’être imposés contre le PSG (3-0), le 18 septembre,ils avaient concédé leur première défaitede la saison en L 1, trois jours plus tard, face aupromu nancéien (0-2).Cinq mois plus tard, Saint-Étienne a plutôt biennégocié son déplacement à Paris en prenant unpointau Parc (2-2), samedi dernier.Mais réussirat-ilà prendre sa revanche sur le terrain de Nancy ?Élie Baup joue la grande prudence. L’entraîneurstéphanois est persuadé qu’un «bon grospiège » attend son équipe en Lorraine.Pour que son groupe soit assuré de s’entraînerdans de bonnes conditions, l’entraîneur l’aemmené à Capbreton, dans les Landes, pendanttrois jours. Avec Ilunga, de retour de la CANdepuis mardi et jugé « en pleine forme » parBaup, avec Feindouno, qui a rejoint ses équipiersjeudi, mais sans Hognon, victime d’une entorse àune cheville.Cette absence, qui s’ajoute à celle de l’IvoirienZokora, est d’autant plus préjudiciable que ledéfenseur, solide et régulier, est l’un des hommesinfluents de l’équipe. « Une fois de plus, on abesoin de tout le monde, annonce Baup. Mais,gare à Nancy ! Trois jours après avoir décroché saqualification pour la finale de la Coupe de laLigue, cette équipe sera probablement euphoriqueet très encouragée par son public. » Lesingrédients du piège parfait. – C. C.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 11

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