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JEUX OLYMPIQUESCOMBINÉ NORDIQUEJason l’héritierAvec deux podiums en Coupe du monde, Lamy-Chappuis (19 ans) s’inscrit commele successeur de Fabrice Guy et Sylvain Guillaume, héros des JO de 1992.■ À partir de 11 heures (saut)À partir de 15 heures (fond)PRAGELATO –de notre envoyée spécialeMI-JANVIER 2006. Dans le busqui ramène l’équipe de France del’étape de Coupe du monde de Valdi Fiemme, en Italie, Xavier Girard,entraîneur intarissable, a actionnésa machine à souvenirs. Quinze ansauparavant, son bonnet enfoncéjusqu’aux yeux, il devenait vicechampiondu monde par équipes(aux côtés de Fabrice Guy et FrancisRepellin) sur la piste où Jason Lamy-Chappuis, dix-neuf ans, vient de terminercinquième. « C’est marrant,lui dit Girard, tu as presque le mêmeâge que ton sport. Jusqu’en 1985,il n’y avait jamais eu d’équipe nationalede combiné nordique en France.J’ai fait partie de la première. J’avaisquinze ans. »Préparés façon commando, les adolescentspris en main par JacquesGaillard et Éric Lazzaroni, pionniersde l’époque, allaient participer auxJeux d’Albertville, en 1992, avec ledestin que l’on sait : deux d’entreeux, Fabrice Guy et Sylvain Guillaume,étaient sacrés champion etvice-champion olympiques ducombiné nordique, une disciplinecurieuse, alliant saut à skis et skide fond, jusqu’alors inconnue enFrance.« Ce serait chouette,une médaillesur mon CV »Jason Lamy-Chappuis avait six ans etil ne garde aucun souvenir del’exploit de ses aînés, jurassienscomme lui. « Je ne m’y suis intéresséque trois ans plus tard, quandj’ai commencé à faire du saut.À l’époque, il y avait une épreuvede Coupe du monde régulièrementorganisée à Chaux-Neuve, à côtéde chez nous et, avec mes copains,j’allais encourager les Français. J’aivu Ludo (Roux, qui sera au départaujourd’hui à Pragelato) monter surle podium, là-bas, en 1998. J’adoraisl’ambiance, le bruit de la foule. Il yHOCKEY SUR GLACEFÉMININCanada et États-UnisàlalutteLE TOURNOI DE HOCKEY sur glace féminin commence aujourd’hui.Et, déjà, tout le monde pense au 20 février, jour de la finale. Parce qu’ily a de grandes chances pour que le Canada et les États-Unis, les deuxmeilleures équipes du monde, s’y trouvent. En 1998 à Nagano,lorsque le hockey sur glace féminin est apparu pour la première foisaux JO, les États-Unis avaient battu le Canada en finale. En 2002, labande à Hayley Wickenheiser, une des toutes meilleures joueuses dumonde, monta cette fois sur la plus haute marche du podium, justeau-dessus des États-Unis.Alors, à qui la belle ? Lors des huit premiers Championnats du mondede la discipline, les filles à la feuille d’érable remportèrent à chaquefois la mise face… aux États-Unis ! Mais, en avril 2005, lors de laneuvième édition, les Américaines ont fait sauter la banque contre leCanada aux tirs au but. « Cette défaite, c’est la meilleure chose quinous est tombée dessus, estime l’attaquante Cassie Campbell. ÀTurin, notre duel face aux États-Unis va être extraordinaire. » – Y. Ri.avait souvent près de 10 000 spectateurs,et je suis sûr que c’est un peu àcause de ces moments-là que j’aimetant sauter quand il y a du publicaujourd’hui. »Repéré à douze ans comme ayant unfort potentiel, Lamy-Chappuis éclôtà une époque oùle combiné français,malgré la médaille de bronze ramenéedes JO de Nagano par l’équipede France (Guy, Guillaume, Roux etBal), n’attire plus vraiment lesfonds fédéraux. « Tout l’argent étaitconservé pour le haut niveau, se souvientNicolas Michaud, responsabledu saut et du combiné français.À l’époque, j’étais coach des juniorset, par chance, des garçons commeJason, mais aussi François Braud etMax Laheurte (tous deux font partiede l’équipe olympique), étaient scolarisésau collège des Rousses, toutprès du pôle de Prémanon, qui est unpeu notre base nationale. Tous lesjours, ils venaient sauter aprèsl’école, avec les plus grands. C’étaitcomme s’ils faisaient partie d’uneSAUT À SKISJandaen plein douteminiéquipe de France, sans que celane coûte un sou. »L’an dernier, les trois garçons,accompagnés de Maxime Boillot,remportaient la médaille d’argent duconcours par équipes des Championnatsdu monde juniors et, cette saison,Lamy-Chappuis est monté àdeux reprises sur des podiums deCoupe du monde (troisième à Ramsauet Harrachov), une performanceque les combinés n’avaient plusréalisé depuis 1998 (Roux, troisièmeà Chaux-Neuve et Guillaume,deuxième à Oslo).Né en 1986 dans le Colorado, d’unpère français et d’une mère américaine,tous deux moniteurs de skialpin au Club Med de Copper Mountain,il est arrivé dans le Jura, avecses parents, en 1990. Il rêvait déjàde voler. « Quand j’étais petit etqu’on partait en avion en vacancesaux États-Unis, j’ai eu plusieurs foisl’occasion d’aller dans le cockpit.J’adorais les turbulences et j’ai toujoursvoulu être pilote de ligne. »En septembre dernier, à tout justedix-neuf ans, il a obtenu son premierLES QUALIFICATIONS du saut débutent ce soir (17 heures) et legrand favori, Jakub Janda, leader de la Coupe du monde et vainqueurex aequo avec Ahonen de la Tournée des Quatre Tremplins, a craquénerveusement mercredi, au moment de prendre l’avion pour Turin. LeTchèque semble miné depuis quelques semaines par les éternellesquerelles qui divisent son entraîneur, le Slovène Vasja Bajc (en placedepuis deux saisons), et les dirigeants du saut à skis tchèque. Bajc, quia toujours été loué par son sauteur (« Il est la clé de ma réussite »), amis en place autour de lui un staff à large majorité slovène et semblecritiqué en permanence par les instances de son sport.Ilyaquelques jours, sasélection a étéremise en cause etil avait menacéde ne pas se rendre aux Jeux Olympiques, avant de changer d’avis.« Il y a en République tchèque des ennemis du saut, a-t-il déclaré. Desgens qui vous font perdre toute motivation. » Hier, lors de l’entraînement,Janda a alterné le bon et le mauvais lors d’une séance dominéepar l’Autrichien Koch et le Japonais Kasai. – D. I.brevet. « J’ai le droit d’être seul dansun petit avion, dans un rayon detrente kilomètres au-dessus del’aéroport d’Annemasse, où jeprends mes leçons. »Aujourd’hui, il suit des cours delicence de maths par correspondanceet, accessoirement, va disputerses premiers Jeux : « Ce seraitchouette, une médaille sur mon CV,non ? » Ses deux entraîneurs, XavierGirard et Julien Eybert-Guillon,jurent d’une même voix : « C’estdifficile de lui trouver un défaut. Il estmodeste, intelligent et talentueux. »« Il est comme nous quand on étaitjeunes ! rigole Girard. Sauf qu’avecsescopains iln’a paslamême cultureque nous. Àvingt ans, on connaissaitpar cœur les dialogues des Bronzés,du Père Noël est une ordure et desTontons flingueurs ; eux, c’est plutôtDjamel Debbouze. Et, quand on évoquaitun adversaire en disant “je luiai mis un sac”, eux parlent d’Ackermann,le double champion dumonde, en hurlant : “Je lui ai moucravesa race au sprint !” »DOMINIQUE ISSARTELCÉRÉMONIE D’OUVERTUREUne bonne mise en boucheRythmée et enthousiaste, la cérémonie d’ouverture a mis sur orbite les XX es JeuxOlympiques d’hiver.TURIN –de notre envoyé spécial« THERE’S FIVE MINUTES togo to the Olympic Games… »« There’s oneminute togo to theOlympic Games… » Ainsis’égrenait le compte à reboursdans le pimpant Stade olympique,ex-Stadio Comunale,rafraîchi par une températurefrisquette sans être sibérienne.Une attente de quatre ans soudainramenée à une poussière detemps pour 35 000 spectateurs,mais aussi pour une planètesport forcément impatiente. Si letraditionnel «Mesdames etmessieurs, bienvenue à la cérémonied’ouverture des XX es JeuxOlympiques d’hiver » a retenti à19 h 57 et si, en tant que présidentde la République italienne,Azeglio Carlo Ciampi a prononcéà 22 h 10 la non moins traditionnellesentence «Je déclareouvert les XX es Jeux Olympiquesd’hiver de Turin », c’est bien sûrla somptueuse « mise à feu » dela vasque qui, à 22 h 35 et justeavant la théâtrale clôture enmusique de Pavarotti, fit entrertout le monde de plain pied dansle grand raout hivernal.L’information circulait depuisl’après-midi : cet insigne honneurrevenait à Stefania Belmondo.Avec dix médailles olympiquesau compteur, un recordnational en la matière, la blondefondeuse a donc raflé la misesous le nez du slalomeur AlbertoTomba, qui se consola en faisantpénétrer la torche dans le stade.Mingeon crispéPour une cérémonie placée sousle signe de la passion, il n’étaitpas incongru de faire la partbelle aux femmes. Témoinencore, un peu plus tôt, l’entréedans l’enceinte du drapeauolympique, accompagné destrompettes de l’Aïda de Verdi etporté par quelques fameusesreprésentantes du monde sportif(les athlètes Nawal el Moutawakelet Maria Mutola), la fondeuseManuela Di Centa) ou« civil » (les actrices SophiaLoren et Susan Sarandon, l’écrivainIsabel Allende).Comme on chauffe une salle deconcert, le défilé des athlètes,accompagné d’une bande-sonjoyeusement rétro (Boney M,Gloria Gaynor, Barry White),avait achevé d’exciter l’assistance,alléchée par quelquestableaux très efficaces (le gestedu sauteur de ski décomposé parquelques centaines de figurants),mais peut-être dubitativedevant d’autres moins convaincants(l’étrange valse des vachesqui représentaient les sept paysalpins, la mise en place desanneaux).Comme à Albertville en 1992,une fillette avait entonnél’hymne national, mais la comparaisonavec les fulgurances deDécouflé s’arrêtait là.Qu’importe, l’entrée en scène ducontingent italien, en dernièreposition dans le protocole etemmené par la resplendissanteCarolina Kostner, remplit doncparfaitement sa mission d’animation.Les Bleus, eux, n’avaientpas eu droit à ce fracas, maisfurent crédités d’une belle percéeà l’applaudimètre d’unpublic tout de blanc vêtu. Pas dequoi décrisper tout à fait lebobeur porte-drapeau BrunoMingeon, l’homme aux cinq JO,mais Karine Ruby et SandrineBailly, entre autres, <strong>of</strong>fraient dessourires épanouis.L’intrusion d’une monoplacepétaradante, flanquée des cinqanneaux et d’un rouge trèsreconnaissable, en a sans doutelaissé quelques-uns circonspectsquant aux valeurs olympiquesqu’elle pouvait véhiculer… Maisc’était avant le discours olympiquedu président du CIO,Jacques Rogge, élevant lesathlètes aurang de« modèles ».Avant que Deborah Compagnonitransmette la flamme à StefaniaBelmondo. Oui, maintenant,place aux athlètes. A euxd’« Imaginer » leurs Jeux,comme le chantait hier soir PeterGabriel sur les célèbres parolesde John Lennon.JEAN-BAPTISTE RENETTURIN. – L’équipede France et sonporte-drapeau,Bruno Mingeon(en bas à gauche),sont en marchevers le rêveolympique.La courseaux médaillesest lancée.(PhotoRichard Martin)PATINAGEDE VITESSE5 000 M HOMMESHedrickadel’appétitC’EST CETAPRÈS-MIDI que l’AméricainChad Hedrickentame un impressionnant marathon. Champion dumonde de ladistance en 2004 et en 2005,le Texan a cinqmédailles dans le viseur à Turin, sur 1 000 m, 1 500 m,5 000 m, 10 000 m et poursuite. Si Hedrick parvenait auniveau de ses ambitions, il égalerait son compatrioteEric Heiden (Lake Placid, en 1980).Hedrick, dont les parents se sont rencontrés en faisantdu patinage de vitesse, devra tout de même se méfierd’une rude concurrence dès aujourd’hui sur le 5 000 m,avec la présence d’un autre Américain, Shani Davis, duNorvégien Eskil Ervik et des Néerlandais Sven Kramer etCarl Verheijen. Le local de l’épreuve, Enrico Fabris, a luidéjà annoncé la couleur : « Je peux l’emporter et unemédaille d’or changerait vraiment ma vie ! » –Y.Ri.PROGRAMMEPATINAGEARTISTIQUECOUPLES■ AUJOURD’HUI : 19 heures, programmecourt.■ LUNDI : 19 heures, programme libre.Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire :60 m x 30 m.Tous les couples engagés dans le programmecourt, d’une durée maximale de 2 minutes et50 secondes, disputent le programme libre(4 min 30 s, +/– 10 s). 20 engagés.– JO 2002 : 1. Berezhnaïa-Sikharulidze (RUS)et Sale-Pelletier (CAN) ; 3. Shen Xue-ZhaoHongbo (CHN).– CM 2005 : 1. Totmianina-Marinin (RUS) ;2. Petrova-Tikhonov (RUS) ; 3. Zhang Dan-Zhang Hao (CHN) ; … 13. Pla-Bonheur.– Champions olympiques. – 1908 : Hubler-Burger (ALL). 1920 : L. Jakobsson-W. Jakobsson(FIN). 1924 : Engelmann-Berger (AUT).1928 : A. Brunet-P. Brunet. 1932 : A. Brunet-P.Brunet. 1936 : Herber-Baier (ALL).1948 : Lannoy-Baugnet (BEL). 1952 : R. Falk-P. Falk (RFA). 1956 : Schwarz-Oppelt (AUT).1960 : Wagner-Paul (CAN). 1964 : Belousova-Protopopov (URS). 1968 : Belousova-Protopopov.1972 : Rodnina-Oulanov (URS). 1976 :Rodnina-Zaitsev (URS). 1980 : Rodnina-Zaitsev.1984 : Valova-Vassiliev (URS). 1988 :Gordeieva-Grinkov (URS). 1992 : Mishkutienok-Dmitriev(CEI). 1994 : Gordeieva-Grinkov(RUS). 1998 : Kazakova-Dmitriev (RUS). 2002 :Berezhnaïa-Sikharulidze (RUS) et Sale-Pelletier(CAN).– Médaillés français. – 1924 : 3 e , A. Brunet-P. Brunet ; 1928 : 1 er , A. Brunet-P. Brunet ;1932 : 1 er , A. Brunet-P. Brunet.– Principaux engagés : Totmianina-Marinin, Petrova-Tikhonov, Obertas-Slavnov(RUS) ; Shen Xue-Zhao Hongbo, Zhang Dan-Zhang Hao, Pang Qing-Tong Jian (CHN) ;Savchenko-Szolkowy (ALL).– Français engagés : Pla-Bonheur.– Principaux absents : aucun.– Finale du Grand Prix 2006 : 1. Totmianina-Marinin(RUS) ; 2. Zhang Dan-Zhang Hao(CHN) ; 3. Savchenko-Szolkowy (ALL).– Championnats d’Europe 2006 :1. Totmianina-Marinin (RUS) ; 2. Savchenko-Szolkowy (ALL) ; 3. Petrova-Tikhonov(RUS) ; … 6. Pla-Bonheur.LUGEMonoplace HOMMES■ AUJOURD’HUI : 16 heures, premièremanche ; 18 h 10, deuxième manche.■ DEMAIN : 16 heures, troisième manche ;18 h 10, quatrième manche.Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin).L’athlète descend la piste en position allongée,sur le dos. La victoire revient à celui qui obtientle meilleur temps cumulé sur les quatremanches.Altitude : 1 686 m au départ, 1 569 m à l’arrivée.Dénivelée : 117 m. Longueur : 1 435 m.19 virages (11 à gauche, 8 à droite). 36 engagés.– JO 2002 : 1. Zöggeler (ITA) ; 2. Hackl (ALL) ;3. Prock (AUT) ; … 15. Rousseau ; 18. Fricheteau.– CM 2005 : 1. Zöggeler (ITA) ; 2. Hackl(ALL) ; 3. Möller (ALL).– Champions olympiques. – 1964 : Köhler(RDA). 1968 : Schmid (AUT). 1972 : Scheidel(RDA). 1976 : Günther (RDA). 1980 : Glass(RDA). 1984 : Hildgartner (ITA). 1988 : Müller(RDA). 1992 : Hackl (ALL). 1994 : Hackl (ALL).1998 : Hackl (ALL). 2002 : Zöggeler (ITA).– Principaux engagés : Zöggeler, Huber,Rainer (ITA) ; Hackl, Möller, Eichhorn (ALL) ;Kleinheinz (AUT) ; Demtschenko, Kneib(RUS) ; Bensho<strong>of</strong> (USA) ; Rubenis (LET) ; Christie(CAN).– Aucun Français sélectionné.– Principaux absents : aucun.– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Zöggeler, 4 fois ; Demtschenko(RUS), 2 fois ; Heichhorn (ALL) et Kleinheitz(AUT), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (classementfinal) : 1. Zöggeler (ITA), 544 pts ; 2. Möller(ALL), 506 ; 3. Bensho<strong>of</strong> (USA), 498 ; … 36.Girod, 62 ; 46. Fricheteau, 20.PATINAGEDE VITESSE5 000 M HOMMES■ AUJOURD’HUI : 15 h 30.Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier duLingotto, à proximité du village olympique ;capacité de 8 463 places).Les courses se disputent en une seule manche,avec deux patineurs par série. Le meilleurchrono de tous les participants l’emporte.Un faux départ par « couple » est autorisé.28 engagés.– JO 2002 : 1. Uytdehaage (HOL) ; 2. Parra(USA) ; 3. Boden (ALL) ; … 24. Kuentz.– CM 2005 : 1. Grodum (NOR) ; 2. Hedrick(USA) ; 3. De Jong (HOL).– Champions olympiques. – 1924 : Thunberg(FIN). 1928 : Ballangrud (NOR). 1932 :Jaffee (USA). 1936 : Ballangrud (NOR). 1948 :Liaklev (NOR). 1952 : Andersen (NOR). 1956 :Shilkov (URS). 1960 : Kosichkin (URS). 1964 :Johannesen (NOR). 1968 : Maier (NOR). 1972 :Schenk (HOL). 1976 : Stensen (NOR). 1980 :Heiden (USA). 1984 : Gustafson (SUE). 1988 :Gustafson (SUE). 1992 : Karlstad (NOR). 1994 :Koss (NOR). 1998 : Romme (HOL). 2002 :Uytdehaage (HOL).– Principaux engagés : Hedrick (USA),Ervik (NOR), Sabris (ITA), Verheijen (HOL),Grodum (NOR), Dankerf (CAN), Kramer (HOL),S. Davis (USA), Boden (ALL), De Jong (HOL).– Aucun Français engagé.– Principaux absents : Uytdehaage (HOL,blessé), Parra (USA).– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde (5 000 m-10 000 m) : Hedrick (USA),2 fois ; Kramer (HOL) et Verheijen (HOL), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (5 000 m-10 000 m, après 4 épreuves) : 1. Hedrick (USA),350 pts ; 2. Verheijen (HOL), 320 ; 3. Ervik(NOR), 270 ; … 38. Loy, 4.LES FRANÇAIS AIS DU JOURHommesCombiné Nicolas BALnordique François BRAUD(individuel)Jason LAMY-CHAPPUISLudovicROUXBiathlon Vincent DEFRASNE(20 km) Simon FOURCADERaphaël lPOIRÉEJulien ROBERTFemmesSki freestyleSandra LAOURA(bosses)CouplesPatinage Marylin PLAartistique Yannick BONHEUR(prog. court)LUGEDuel sur la glaceLE KAISER OU LE MAESTRO ? L’Allemand ou l’Italien ?Hackl ou Zoeggeler ? Si, d’aventure, l’un ou l’autre s’emparait,demain à l’issue de la quatrième descente sur le tube deCesana, de la toison d’or, il hypertrophierait encore salégende déjà obèse.Pensez donc… Depuis Lillehammer, le couple infernal agobé, en luge monoplace, six des neuf médailles mises sur letapis aux Jeux. À gauche, Georg Hackl, trois sceptres olympiquesconsécutifs (1992, 1994 et 1998), assaisonnés d’unepaire de médailles d’argent (1988 et 2002). À droite, ArminZoeggeler, adepte du crescendo, médaille de bronze à Lillehammer,d’argent à Nagano et d’or à Salt Lake City. Entre lesdeux, des miettes…Sauf que cette saison, à presque quarante ans, le corps duSAUT À SKISHS 106 INDIVIDUEL■ AUJOURD’HUI : 18 heures, qualifications.■ DEMAIN : 18 heures, 1 re manche ; 19 h 5,manche finale.Pragelato (86 km à l’ouest de Turin).Les 50 premiers des qualifications (dont les15 premiers de la Coupe du monde, automatiquementqualifiés) disputent la premièremanche. Les 30 meilleurs de la premièremanche sont qualifiés pour la manche finale.Altitude : 1 635 m au départ, 1 528 m à l’arrivée.69 engagés.– JO 2002 : 1. Ammann (SUI) ; 2. Hannawald(ALL) ; 3. Malysz (POL) ; … 22. Dessum.– CM 2005 : 1. Benkovic (SLV) ; 2. Janda(RTC) ; 3. Ahonen (FIN) ; … 26. Chedal ; 27.Lazzaroni.– Champions olympiques. – 1964 : Kankkonen(FIN). 1968 : Raska (TCH). 1972 : Kasaya(JAP). 1976 : Aschenbach (RDA). 1980 :Innauer (AUT). 1984 : Weissflog (RDA). 1988 :Nykänen (FIN). 1992 : Vettori (AUT). 1994 :Bredesen (NOR). 1998 : Soininen (FIN). 2002 :Ammann (SUI).– Principaux engagés : Ahonen, Hautamaeki(FIN) ; Ammann, Küttel (SUI) ; Malysz(POL) ; Morgenstern, Widhoelzl (AUT) ;Romoeren, Ljoekelsoey (NOR) ; Benkovic,Peterka (SLV) ; Kazai, Okabe (JAP) ; Uhrmann,Herr (ALL).– Aucun Français engagé.– Principaux absents : Jussilainen (FIN),Schmitt (ALL), Ingebrigtsen (NOR).– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Janda (RTC), 5 fois ; Ahonen (FIN),Hautamaeki (FIN) et Küttel (SUI), 2 fois ; Bystoel(NOR), K<strong>of</strong>ler (AUT), Kranjec (SLV) et Ljoekelsoey(NOR), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (après17 épreuves) : 1. Janda (RTC), 978 pts ; 2. Ahonen(FIN), 935 ; 3. Küttel (SUI), 689 ; … 59.Lazzaroni, 14.SKI FREESTYLEBOSSES FEMMES● AUJOURD’HUI : 15heures, qualifications ;19 heures, finale.Sauze d’Oulx (82 km à l’ouest de Turin).Qualifications : les 20 premières qualifiéespour la finale. Finale : un passage par concurrente.Les skieuses doivent descendre unepiste bosselée et réaliser deux figures acrobatiquesà partir de tremplins, dans le meilleurtemps possible.Longueur de la piste : de 220 m à 250 m. Inclinaison: de 26° à 30°. 30 engagées.– JO 2002 : 1. Traa (NOR) ; 2. Bahrke (USA) ;3. Satoya (JAP) ; … 8. Laoura.– CM 2005 : 1. Kearney (USA) ; 2. Sudova(TCH) ; 3. Marbler (AUT) ; … 20. Laoura.– Championnes olympiques. – 1992 :Weinbrecht (USA). 1994 : Hattestad (NOR).1998 : Satoya (JAP). 2002 : Traa (NOR).– Principales engagées : Laoura ; Heil,Saint-Pierre (CAN) ; Traa (NOR) ; Roark,Bahrke, Kearney (USA) ; Uemura (JAP) ;N. Sudova (RTC) ; Kjellin (SUE).– Principales absentes : aucune.– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Traa (NOR), 3 fois ; Roark (USA), Heil(CAN), 2 fois ; Kearney (USA), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (après8 épreuves) : 1. Heil (CAN), 549 pts ; 2. Traa(NOR), 453 ; 3. Roark (USA), 416 ; … 16.Laoura, 137.HOCKEY SUR GLACEFEMMES■ AUJOURD’HUI : début du tour préliminaire.■ 17 FÉVRIER :17 h5 et 21 h 5, demi-finales ;pré-matches de classement pour les places5à8.■ 20 FÉVRIER : 16 h 35, match pour la3 e place ; 20 h 35, finale ; matches de classementpour les places 5 à 8.Palasport olympique (tour préliminaire, demifinaleset finale, au sud de Turin, près du districtolympique ; capacité de 12 116 places) etTurin Expositions (tour préliminaire et matchesde classement, sur le corso massimo d’Azeglioà Turin, près du district olympique ;6 165 places).Huit équipes engagées. Les deux premiers dechaque groupe (A et B) du tour préliminairedisputent des demi-finales croisées avant lafinale.– JO 2002 : 1. Canada ; 2. États-Unis ; 3.Suède.– CM 2005 : 1. États-Unis ; 2. Canada ; 3.Suède.– Champions olympiques. – 1998 : Canada.2002 : Canada.– Principaux engagés : Canada, États-Unis, Finlande, Suède.– Principaux absents : aucun.– Pas d’équipe de France.PROGRAMME DU JOUR11 heuresCOMBINÉ NORDIQUE : INDIVIDUEL,saut (HS 106).13 heuresBIATHLON : 20 km HOMMES.HOCKEY SUR GLACE : tournoi FEMMES(tour préliminaire).15 heuresCOMBINÉ NORDIQUE : INDIVIDUEL,fond (15 km).SKI ACROBATIQUE : bosses FEMMES,qualifications.15 h 30PATINAGE DE VITESSE : 5000 mHOMMES.16 heuresLUGE : monoplace HOMMES, premièremanche.18 heuresSAUT À SKIS : HS 106 individuel, qualifications.18 h 10LUGE : monoplace HOMMES, deuxièmemanche.19 heuresSKI ACROBATIQUE : bosses FEMMES,finale.PATINAGE ARTISTIQUE : COUPLES,programme court.BIATHLON20 KM HOMMES■ AUJOURD’HUI : 13 heures.Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin).Le 20 km alterne cinq tours de piste de 4 km etquatre séances de cinq tirs : après chaqueboucle, les biathlètes s’arrêtent au stand de tir,dans des positions imposées (successivementcouché-debout-couché-debout), avant deconclure l’épreuve par un dernier tour del’anneau. Chaque cible manquée se traduit parune minute de pénalité. Le vainqueur est celuiqui a réalisé le meilleur temps, pénalitésincluses.Altitude : entre 1 618 m et 1 680 m. Dénivelétotal : 165 m. 89 engagés.– JO 2002 : 1. Björndalen (NOR) ; 2. Luck(ALL) ; 3. Maigourov (RUS) ; … 10. Poirée ;37. Defrasne ; 54. Robert ; 77. Cannard.– CM 2005 : 1. Dostal (RTC) ; 2. Greis (ALL) ;3. Gross (ALL) ; … 8. Poirée ; 11. Defrasne ;15. Cannard ; 25. Robert ; 82. Grebot.– Champions olympiques. – 1960 :Lestander (SUE). 1964 : Melanin (URS). 1968 :Solberg (NOR). 1972 : Solberg (NOR). 1976 :Krugl<strong>of</strong> (URS). 1980 : Alyabyev (URS). 1984 :Angerer (RFA). 1988 : Rötsch (RDA). 1992 :Redkin (CEI). 1996 : Tarasov (RUS). 1998 :Hanevold (NOR). 2002 : O. E. Björndalen(NOR).– Médaillés français : aucun.– Ordre de passage des principauxengagés. – 13 h 0’30’’ : Rostovtsev (RUS).13 h 1’ : Defrasne. 13 h 2’ : Gross (ALL).13 h 4’30’’ : Poirée. 13 h 7’30’’ : Bricis (LET).13 h 8’ : Tchoudov (RUS). 13 h 11’ : Tcherezov(RUS). 13 h 14’ : Tchepikov (RUS). 13 h 19’ :Greis (ALL).13 h20’30’’ :Rösch (ALL). 13h 24’:Andresen (NOR). 13 h 28’30’’ : Björndalen(NOR).13 h29’30’’ :Dostal (RTC). 13 h 31’30’’ :Fischer (ALL). 13 h 32’ : Eckh<strong>of</strong>f (NOR).13 h 37’ : Hanevold (NOR).– Autres Français engagés. –13 h 13’30’’ : Robert. 13 h 21’30’’ :Fourcade.– Principaux absents : Wolf (ALL, nonsélectionné pour cette épreuve) ; Luck (ALL,retraité) ; Maigourov (RUS, retraité).– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde (20 km) : Poirée, 1 fois ; S. Fischer(ALL), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (générale, après14 épreuves) : 1. Poirée, 404 pts ; 2. Rösch(ALL), 376 ; 3. Fischer (ALL), 367 ; 4. Greis(ALL), 329 ; 5. Wolf (ALL), 298 ; 6. Björndalen(NOR), 297 ; ... 9. Defrasne, 266 ;29. Robert, 116 ; 37. Fourcade, 64 ;6. Cannard, 17 ; 63. Grebot, 13.COMBINÉ NORDIQUEINDIVIDUEL■ AUJOURD’HUI : 11 heures, saut (HS 106) ;15 heures, fond (15 km).Pragelato (saut) et Pragelato Plan (fond)(86 km à l’ouest de Turin).Épreuve de saut : deux tentatives sur le tremplinnormal (HS 106). Épreuve de fond : 15 km,départ enpoursuite dans l’ordre du classementdu saut.Altitude : 1 635 m au départ ; 1 528 m à l’arrivée.50 engagés.– JO 2002 : 1. Lajunen (FIN) ; 2. Tallus (FIN) ;3.Gottwald (AUT) ;… 10.Bal ; 17.Arnould ;26. Roux ; 37. Baud.– CM 2005 : 1. Ackermann (ALL) ; 2. Kircheisen(ALL) ; 3. Gottwald (AUT) ; … 13. Bal ; 18.Arnould ; 33. Lamy-Chappuis.– Champions olympiques. – 1924 : Haug(NOR). 1928 : Gröttumsbraten (NOR). 1932 :Gröttumsbraten (NOR). 1936 : Hagen (NOR).1948 : Hasu (FIN). 1952 : Slattvik (NOR). 1956 :Stenersen (NOR). 1960 : Thoma (RFA). 1964 :Knutsen (NOR). 1968 : Keller (RFA). 1972 :Wehling (RDA). 1976 : Wehling (RDA). 1980 :Wehling (RDA). 1984 : Sandberg (NOR). 1988 :Kempf (SUI). 1992 : Guy. 1994 : Lundberg(NOR). 1998 : Vik (NOR).– Médaillés français. – 1992 : 1 er , Guy ; 2 e ,Guillaume.– Principaux engagés : Manninen, Tallus,Koivuranta (FIN) ; Stecher, Gottwald (AUT) ;Ackermann, Kircheisen (ALL) ; Moan (NOR) ;Lamy-Chappuis.– Autres Français engagés : Bal, Braud,Roux.– Principaux absents : aucun.– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Manninen (FIN), 11 fois ; Gottwald(AUT), Moan (NOR), Stecher (AUT) et Tande(NOR), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (après15 épreuves) : 1. Manninen (FIN), 1 264 pts ; 2.Moan (NOR), 605 ; 3. Stecher (AUT), 541 ; 4.Gottwald (AUT), 523 ; 5. Bieler (AUT), 519 ; …10. Lamy-Chappuis, 391 ; 38. Lacroix,68;43. Laheurte, 43 ; 44. Braud, 41 ; 48. Bal,24 ; 55. Arnould, 7;59.Martinez, 5.grand Georg a couiné dangereusement, l’obligeant à passersur le billard pour des ennuis dorsaux. Aux entraînements,l’Allemand, qui répète sans arrêt qu’il n’est qu’un « outsider», n’a jamais sorti une descente propre. Les deux premièresdescentes, aujourd’hui, diront s’il peut prétendre à lagloire. Du coup, les faveurs se portent naturellement surArmin Zoeggeler. Il connaît par cœur la piste de Cesana, il aécrasé la saisonen Coupedu monde (quatre victoires en septétapes),il est chez lui. Si la menacene vient pasde Hackl, ellepourrait alors jaillir des luges de l’Américain Bensho<strong>of</strong>, del’Allemand Möller ou du Russe Demtschenko. Elle ne surgirapas, c’est acquis, d’une luge française, absente ici sur toutela ligne. – F. Be.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 5

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