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TENNIS COUPEDAVIS(premiertour) ALLEMAGNE - FRANCE : 0-2Samedi 11 février 2006Signé Magix !Auteur d’un match mémorable contre Haas, Gasquet a <strong>of</strong>fert à la France son deuxième point après le succès de Grosjean.À la surprise générale,la France mène 2-0 aprèsla première journée.Battu en cinq setspar Kiefer à l’Opend’Australie, Grosjean atout maîtrisé (7-5, 7-6,6-0). Surclassé par Haasà Melbourne, Gasquet aretrouvé tout son éclat(1-6, 6-4, 6-4, 6-7, 6-3).Clément et Llodrapeuvent porterl’estocade aujourd’huien double.HALLE –(ALL)de notre envoyé spécialMALGRÉ la défaite, Guy Forgetétait revenu de Moscou, en juilletdernier, avec une certitude chevilléeau corps : selon lui, Richard Gasquetserait très bientôt un formidablejoueur et leader de Coupe Davis.L’augure n’aura mis que sept mois àse révéler exact : hier, sur le centralde Halle, le « petit » de Sérignan estné à la plus belle des compétitions endominant en cinq sets Tommy Haas(1-6, 6-4, 6-4, 6-7, 6-3, en 3 h 37).Superbe en soi, la performanceprend un relief supplémentaire, euégard au contexte de la partie et à saqualité technique. Arrivé en Allemagnesur la lancée d’un début desaison tonitruant, l’Allemand semblaitobjectivement hors de portéed’un garçon, certes surdoué, maismanquant cruellement de références(une victoire en quatre tournoisdepuis le 1 er janvier). Il faut croireque la dynamique de Coupe jouetoujours un rôle moteur en équipe deFrance. Auteur d’un match extraordinaire,Gasquet est subitementredevenu hier le magicien qui avaitenchanté les foules de mars àoctobre 2005.Son mérite n’est pas mince. Biendécidé à marquer son territoire, Haasentra en effet dans la partie commeun rouleau-compresseur. Aprèsdouze minutes, il menait 4-0. Lâchépar son coup droit, Gasquet semblaitgagné par l’apathie. On aurait dit unjunior prenant une leçon de maintienet d’autorité. Mais, soutenu par Forgetet tout son staff, il s’accrocha,sauva deux balles de 5-0 et attenditpatiemment la fin de l’orage. Ellesurvint au premier jeu du deuxièmeset. Jusqu’alors solide commel’acier, le coup droit de Haas se mit àtanguer, puis à flotter. Gasquet sautasur l’occasionet breaka pour sedétacher 3-1. Ladémonstrationpouvait commencer.Impressionnanten retour, où ilsemblait lire leservice de l’Allemandà livreouvert, Gasquetse mit à dérouler un tennis parfoisimmaculé. Notamment au cœur dutroisième set, où une série de troisfabuleux points gagnants lui octroyale break à 3 partout. Contraint à surjouerpour déborder le maître del’échange, Haas perdit peu à peupied et patience. Excédé par un overrulequi <strong>of</strong>frait au Français une ballede troisième set, puis par un autre,qui l’obligea à rejouer un point troublépar les cris d’un public soudainréveillé, l’Allemand semblait sur lepoint de renoncer. Il lutta pourtantsuffisamment pour arracher le quatrièmeacte au tie-break. Mais Gasquettint bon. Si bon qu’il survola lacinquième manche, en réussissantnotamment 19 coups gagnants. Ilavait bien mérité de tomber sur ledos, poings tendus, après une ultimevolée de coup droit. L’équipe deFrance pouvait voir l’avenir en rose.Dans le premier simple, SébastienGrosjean avait en effet intelligemmentpr<strong>of</strong>ité des errances et del’anxiété de Nicolas Kiefer, pours’imposer en trois sets (7-5, 7-6, 6-0)et <strong>of</strong>frir ainsi son premier point àl’équipe depuis un lointainFrance - Suisse d’avril 2003. Promuleader par son classement ATP (12 e ),récent demi-finaliste à l’Open d’Australie,Kiefer se devait de mettre sonpays sur les rails d’un succès annoncé.Énorme, la pression lui scia lesjambes et lui brouilla la vue. Dès lepremier jeu, long de neuf minutes, sanervosité fut patente. Breaké, il trouvala force de revenir à hauteur, maisGasquet est subitementredevenu hierle magicien qui avaitenchanté les foulesde mars à octobre 2005.SOIN MENNEN ANTI-TEINT TERNE :LE PREMIER APRÈS-RASAGE*QUI REDONNE BONNE MINE.MnEnrichi en Aloé Véra,Il apaise et hydrate **la peau après le rasage.Efficacité constatée : 85% ***Enrichi en Manganèse.Il redonne jour après jourde l’éclat à votre peau.Efficacité constatée : 70% ****HALLE.– Grâce à sa victoire contre Tommy Haas hier, Richard Gasquet compte désormais trois victoires pourdeux défaites dans les matches conclus au terme du cinquième set depuis le début de sa carrière.(Photo Michel Deschamps)TEINT TERNE ?POUR NOUS LES HOMMES.*en grande diffusion. ** les couches supérieures de l’épiderme.*** test réalisé sur 360 hommes.**** auto-évaluations sur 61 hommes, à 4 semaines.DOUBLELe pilier et le doyenClassique dans sa forme, surprenant dans sa genèse,le duo Llodra-Clément devra remplirsa traditionnelle mission : gagner.HALLE –de notre envoyé spécialC’EST UN ATTELAGE évident maiscurieux qui s’avance aujourd’hui.Évident dans la lignée d’une saisonpassée où Clément et Llodra, quis’associeront aussi souvent que possiblesur le circuit, avaient scrupuleusementassuré leurs deux pointsface à la Suède et la Russie. Curieuxparce que le premier nommé avaitcette fois-ci fait le deuil d’une sélection,et que le second, éternel pilierde double, affiche pour cette annéeune priorité totale pour le simple. Unparadoxe ? « Il y a l’objectif personnelet la Coupe Davis, répond Llodra,trop inconstant et trop diminué physiquementen début de saison pourdonner du crédit à son retour potentieldans le Top 100. Et en CoupeDavis, mon rôle est de bien jouer. Etje vous assure que ce n’est pas sifacile ! J’ai l’un des meilleurs palmarèsfrançais dans le domaine, et onattend beaucoup de moi. En toutcas, je me régale à chaque fois ! »Et le Parisien n’oublie pas d’associer«Arnaud» dans le listing de sesnombreux partenaires préférés. Clément,justement, qui n’était pasretenu au départ par Guy Forget :« Et bizarrement, je ne pensais pasêtre aussi touché par cette nonsélection. Que j’avais tenté d’anticiper,même si je me sentais pas mal.Pendant trois jours, j’ai ressassé,ressassé… J’avais les boules, quoi !Mais le choix de Guy de prendreFabrice était logique. » Le revirementqui suivit, avec l’affaire del’exhibition de Tarbes, changeatout : d’exclu, Clément devenaitdans la foulée titulaire du double…« Mais je ne ressens pas de pressionparticulière par rapport à cetteaffaire, anticipe Clément. Fabrices’estmisdehorstoutseul,c’estluiqui a affaibli l’équipe. Moi, je ne mesens pas attendu au tournant. Ce quicompte, c’est de tout donner pendantla préparation pour être sereinle jour du match. »Exemplaire dans sa recherche deperfection à l’entraînement, leadermoral par son sens du devoir et durecadrage chez les plus jeunes, le«doyen»,ainsi qu’il se surnomme,finira donc par retrouver aujourd’huile pilier pour décrocher la timbale. –F. Ra (avec P. Co.)ALLEMAGNE - FRANCE :0-2HIER : Grosjean b. Kiefer (ALL), 7-5,7-6 (9-7), 6-0 ; Gasquet b. Haas(ALL), 1-6, 6-4, 6-4, 6-7 (1-7), 6-3.son trouble reprit le dessus en fin deset. Presque au niveau de son péripleaustralien, Grosjean claquait sescoups droits et jouait juste, particulièrementles points importants. À5-4, il sauva ainsi calmement deuxballes de set, avant d’empocher lamanche sur un jeu blanc. Déjà terneen début de match, l’ambiance suivaitla courbe de la températureextérieure en chutant de quelquesdegrés.Pour le Français, le plus difficile restaitpourtant à venir. Décousue aupossible, la deuxième manche fut eneffet dominée par les breaks (six endouze jeux). Trop irrégulier, Grosjeanperdit trois fois son avantageinitial. Devenu inévitable, le tiebreakse révéla aussi abracadabrantque son préambule. Kiefer y mena3-1, perdit quatre points de suite,puis sauva deux balles de set. Il crutavoir écarté la troisième d’un smashdéfinitif lorsque l’arbitre, MohamedLahyani, fit rejouer le point : le jugede ligne avait vu son service faute.Grosjean enfonça le clou d’un retourde coup droit gagnant. Sorti de sesgonds, Kiefer tenta d’arguer d’uneannonce similaire de l’autre juge deligne. Soutenu par son juge-arbitre,Mike Morrissey, Lahyani se montrainflexible. S’ensuivit une bellepagaille, oùl’on vit Morrissey raisonnerPatrick Kühnen, le capitaine allemand,lui-même contraint de calmerson joueur, rendu fou de rage par latournure des événements. Le matchétait plié. Mené 2 sets à 0, Kieferbaissa subitement la garde. Uneroue de bicyclette l’attendait autournant. C’était juste avant la formidableascension du mont Haasqu’allait réussir un prodige de 19ans. À 2-0 en sa faveur, l’équipe deFrance a désormais les cartes enmains. Au duo Llodra-Clément de semontrer aujourd’hui digne de ses sibrillants solistes.VINCENT COGNETRICHARD GASQUET a vécu une soirée déjà inscritedans son panthéon.«Énormémentd’émotions»HALLE –de notre envoyé spécial«C’EST REVENU, et c’est lemoindre des mots ! » Disparu ducercle des cadors depuis le début desaison, Richard Gasquet a fait unretour fracassant et haletant sur ledevant de la scène. Et Eric Deblicker,son coach, avait bien du mal àdistinguer les moments magiques àretenir dans ce long thriller de Halle,scellant la renaissance du prodigenational.Son poulain avait successivementremonté la pente après un premierset très chaotique, répondu du tacau tac à un Haas « de plomb » , géréles moments tendus lorsque lepublic avait choisi les sifflets pourmontrer sa réprobation. Il avait aussiretrouvé presque d’un coup sonplan de jeu densifié par les amortiesfines, les volées ciselées, la consistancede ses coups de fond de courtou les revers énormes. Et même sesservices, jadis rendus inopérantspar son coude fissuré, claquaienthier avec une belle régularité audessus des 210 km/h !« Il y avait tout, résumait Deblicker.Pour un gros, gros match, sans seprécipiter, en avançant, et le toutcontre un mec valant le Top 10 sansproblème. Énorme ! »« In-cro-ya-ble, insistait pour sapart l’entraîneur de l’équipe PatriceHagelauer, en disséquant les syllabesd’un mot que l’on ne croyaitplus adapté cet hiver au jeu dunuméro 1 français. Il est dans lepotage au premier set, et il se libère.Il fait vraiment un très mauvais tiebreakau quatrième set, et il reparttrès bien. Il y a eu des momentsextraordinaires. La Coupe Davis aun côté magique. Quand tu senscette ambiance, tu exploses si tu esun vrai champion. Et Richard est unvrai champion… » Comme la saisonpassée, le Biterrois avait sumettre sous le charme des suiveurspourtant rompus aux plus bellesbagarres.Forget :« C’est devenuun homme »« Cette victoire me fait plus plaisirque celle face à Federer à Monte-Carlo, classait d’ailleurs Gasquetaprès le succès. Haas, en Allemagne…c’est très, très grand ! Ilfallait un déclic et c’était l’occasionrêvée. Au début, je me sentais bienseul. On m’avait fait confiance et jevoulais tellement bien faire… Maisau final, il y a eu énormémentd’émotions. Je n’avais jamais étésifflé. Mais j’ai beaucoup regardéles mecs sur le banc et j’ai su ne pasm’éparpiller, ne pas subir la pression.À la fin du match, à 5-1, j’étaiscrispé. J’ai fait n’importe quoi surles deux premières balles de match.Mais bon,j’ai fait ungrand jeu à5-3.Et la balle de match était très belle,non ? »Depuis un moment déjà, les échosde l’entraînement renvoyaientl’espérance que le numéro 1 françaisretrouve en compétition tousles fondamentaux. « Éric me disait :" Il va revenir vite. Tu verras, lestage va lui faire du bien " », se souvenaithier Patrice Hagelauer, quisemblait irradier d’un bonheursimple. Et laprédiction s’est réaliséedans la félicité d’un match aboutiaussi dans la gestion des émotions.Hier, il semblait que Richard Gasquet,non content de s’étalonnervictorieusement au plus hautniveau mondial, avait su égalementélargir sa palette. « On avait beaucoupparlé avec Guy, durant la préparation,de l’attitude à avoir dansles moments difficiles, racontaitHagelauer. Et les petites crampesnerveuses qu’il a pu avoir dans lematch ont rapidement disparu.Parce qu’il a su prendre son tempsentre les points. Il a fait des progrès! » « C’est devenu unhomme », résuma Guy Forget.Hier, Richard n’était déjà plus leGasquet trop émotif pour sa premièreexpérience de Coupe Davis enRussie, ou celui qui s’était trop précipitéau moment de conclure face àGinepri en huitième de finale dudernier US Open. Il était simplementle Gasquet ré-emergent et « bienmoins excité », insubmersible,aguerri et terriblement soulagé.« Maintenant, j’espère qu’on vagagner le double. Comme ça, jen’aurai plus àtoucher la raquette duweek-end ! »FRANCK RAMELLAILS ONT DITPROGRAMMEAUJOURD’HUI, à partir de 14 h 45 :Haas-Waske (ALL) - Clément-Llodra.DEMAIN, à partir de 13 heures :Kiefer (ALL)-Gasquet ; Haas (ALL) -Grosjean.● Guy FORGET (capitaine del’équipe de France) : « Honnêtement,je ne m’attendais pas à ce résultat. Jesavais que c’était techniquement possible,mais j’espérais plutôt grappillerun point. C’est inespéré et fabuleux, etje pèse mes mots. Ce qui estincroyable, c’est que, en si peu detemps, Richard et Sébastien aient puchanger des défaites en victoires, dansun milieu hostile. Évidemment, ça nevient pas de moi. Je ne suis pas un sorcier.C’est donc l’esprit d’équipe qui afait la différence. Ils se sont transcendés.Le comportement de Richard m’aépoustouflé. Quand il a perdu le quatrièmeset, je me suis dit : s’il remportece match, c’est la certitude qu’ildeviendra non pas un grand joueur,mais un très grand joueur. »● Patrick KÜHNEN (capitaine del’équipe allemande) : « 0-2, c’est dur.Mais il faut reconnaître que les joueursfrançais n’ont pas volé leur victoire. Àpartir du moment où Gasquet a fait lebreak dans le deuxième set, il était lancéet n’a plus jamais baissé d’intensité.»● Tommy HAAS : « Je suis absolumentcertainquelaballequiaétéoverruléeau quatrième set était faute. Elleétait lente et juste devant moi. On n’apr<strong>of</strong>ité des décisions d’arbitrage nidans le premier match, ni dans lesecond. Cela dit, Gasquet a bien surenverser la vapeur dans le deuxièmeset où j’ai un peu levé le pied. C’est évidemmentfrustrant de ne pas transposericinotredébutdesaison.Etmaintenantle double. Je suis prêt. » – P. Co.

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