acfos.qxd 21/03/2008 16:44 Page 33–La neuropathie auditive et l’implant cochléaireANN LÉVI, House Ear Institute, Los Angeles, U.S.A– Traitement temporel des informations auditives et troubles spécifiquesCHRISTIAN LORENZI, Paris V - CNRS, Boulogne-BillancourtMICHEL HABIB, Faculté de Médecine, Marseille– La Théorie Motrice de la Perception de la Parole et les avancées vers une somatotopisationde la perception des unités actives de la paroleCHRISTIAN ABRY, U.C.P., Grenoble–La structuration psychique de l’enfant et le rôle fondamental des interactions avec l’entourageBERNARD GOLSE, Hôpital Necker Enfants Malades, ParisDIMANCHE 10AVANCÉES TECHNOLOGIQUES ET ÉDUCATION–Centres d’implantation cochléaire : indications, stratégies nouvelles et résultatsGÉRARD O’DONOGHUE, University of Nottingham, U.K.BERNARD FRAYSSE, Hôpital de Purpan, Toulouse – EREA NOËL GARABÉDIAN,Hôpital Trousseau, Paris – ANKE LESINSKI-SCHIEDA, Hanovre, Allemagne–Les évolutions techniques récentes en matière d’appareillageERIC BIZAGUET, L.C.A., Paris–L’adaptation des aides auditives chez le tout petit (6 mois)BERNARD AZEMA, L’Aide Auditive, Paris–Le retentissement de l’implant sur les pratiques et les perspectives éducatives et rééducativesSUE ARCHBOLD, University of Nottingham, U.K.AMY MCCONKEY-ROBBINS, Indiana University, U.S.AMARIE-THÉRÈSE LENORMAND, INSERM, Hôpital Salpêtrière, ParisClôture du colloquePrésidente du colloque :Josette ChaludeComité scientifique :Président : Pr Paul Avan, Faculté deMédecine, Clermont Ferrand, FranceDr Denise Busquet, Hôpital Trousseau,Paris M me Marie-Claudine Cosson, E.I.Danielle Casanova, Argenteuil M me Annie Dumont, Université ParisVI et Hôpital Robert Debré, Paris Dr Monique Dumoulin, Centre deRessources Robert Laplane, Paris Mme Claire Eugène, C.A.P.P. Paris M. Pierre Bonnard, ANECAMSP Dr Philippe Marie, Hôpital St Vincentde Paul, Paris Dr Sandrine Marlin, HôpitalTrousseau, ParisComité d’organisation <strong>ACFOS</strong> :Geneviève Durand, Sylvie Anhoury,Coraline Coppin, Henri Faivre, RobertLabadens, Ginette MarlinSecrétariat du Colloque :<strong>ACFOS</strong>, 41, rue de Reuilly - 75012 ParisTél./Fax : 01 43 40 89 91E-mail : gdurand@club-internet. frou www. acfos. orgTARIFSTarif 1 Professionnels à titre individuel 200Tarif 2 Professionnels Formation Continue 335 *Tarif 3 (Etudiants, Parents ou Personnes sourdes non professionnels) 130Jusqu’au 1 er septembre 2002,les établissements qui inscriront plusieurs personnes bénéficieront de :Tarif 1 : 2 e inscription et suivantes 160Tarif 2 : 2 e inscription et suivantes 280Horaire des conférencesVendredi et samedi : 9h-12h30 et 14h-18hDimanche : 9h-12h30 et 14h-17hAccueil le vendredi 8 novembre à partir de 8h30Langues : traduction simultanée anglais-français,Langue des Signes Française, transcription écrite en temps réel*Accord PROMOFAF pour une prise en charge dérogatoire.CONNAISSANCES SURDITÉS • JUIN 2002 • N° 01 33
acfos.qxd 21/03/2008 16:44 Page 34Les tâtonnementsde l'expertiseJosette CHALUDESi nous avons créé l'<strong>ACFOS</strong>, il y a une douzained'années, c'est parce qu'il nous étaitapparu, à la faveur d'un des « chantiersPiton », que dans le domaine de la surdité– celle du jeune enfant en particulier – l'ignorance,et des causes, et des effets, et desremèdes s'étendait du professeur d'universitéà l'assistante sociale de mairie.L'apparition du langage chez le petit del'homme est un phénomène d'une extrême subtilitéépistémologique. Dans toutes les disciplinesqui peuvent contribuer à améliorer nosconnaissances, je n'en vois guère qui permettentà un jeune diplômé de pénétrer de plainpied dans les mystères de la surdité pré-linguale.En revanche, tout professionnel amenéà s'impliquer au quotidien dans l'éducationd'enfants sourds a tôt fait de s'en convaincre :la tâche de les doter des compétences qui leursont accessibles est complexe, exigeante, usantepour tout dire. Mais aussi, bien souvent, particulièrementgratifiante. Ainsi, portées par lesardeurs de Pygmalion des uns, par le réalismerésigné des autres, on conçoit que les convictionsles plus contradictoires aient envahi lesesprits et se traduisent dans les aléas des pratiques.C'est ainsi qu'au terme d'une évolution chaotique,un texte législatif a institué le droit pourles parents de choisir entre deux projets éducatifs,l'un qui implique l'usage de la langue dessignes, l'autre qui l'exclut. Idéalement parlant,cela devrait ouvrir à chaque enfant un parcoursscolaire adapté. A condition que les bonschoix aient été faits aux bons moments, pourlui, avec lui.Blocnotesenfance – les neurosciences ne cessent de nousle confirmer – et le milieu familial en est l'acteurtout désigné. Les droits de l'enfant passent icipar ceux de sa famille : droit à l'information quiouvre des perspectives, droit à la formationqui favorise les comportements efficaces, droità l'accompagnement psychologique qui aide àassumer l'épreuve au quotidien.Aujourd'hui, les familles françaises en quête deressources éducatives n'ont plus à parcourir lemonde car dans la plupart des grandes villes,des équipes sont prêtes à les accueillir pour lesintroduire peu à peu dans une dynamique desapprentissages langagiers. Mais les familles,nul ne l'ignore, n'ont pas les mêmes atouts pourexercer leurs droits. Les faits sont têtus : faire« échec au hasard » – slogan de l'ANPEDA despionniers – est encore loin d'être possible pourtout le monde…Nous sommes dans un domaine où les facteursd'inégalité, quels qu'ils soient, ont toujours étéparticulièrement visibles, et où l'élitisme est leplus souvent stigmatisé (nous sommes enFrance). Il n'en demeure pas moins que toutenfant a droit aux soins et à l'éducation grâce àquoi il pourra « courir sa chance ». L'hexagoneest une pépinière de compétences dans ledomaine de la surdité de l'enfant. C'est leurmutualisation qui se fait attendre. Car plus ilssont expérimentés, plus les spécialistes, à lalumière des découvertes scientifiques récentes,des progrès techniques de l'appareillage, maisaussi de l'évolution des sociétés, s'interrogentsur les mille et une façons d'optimiser leurspratiques.Quant aux familles, est-il besoin de le souligner,elles ont besoin d'être rassurées sur lavalidité de leurs choix…Il faut l'avouer : observer, décomposée dans letemps, l'évolution psychique d'un enfant sourdavide de sens est source d'émerveillement.Cette éclosion s'accomplit dans la petiteUn important effort de rénovation du systèmeéducatif est en cours dans notre pays. C'estune chance à saisir pour tenter de sortir enfindes tâtonnements de l'expertise…34CONNAISSANCES SURDITÉS SURDITÉS •• JUIN JUIN2002 •• N° N° 01 01