12.07.2015 Views

opto 164.indd

opto 164.indd

opto 164.indd

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

SOUVENIRS, VIE DE L’ASSOCIATION SOUVENIRS...Souvenirs d’il y a 60 ans… !Gérard DRAPIER (promo 1949)Nous étions 21 et nous ne sommes plus que 12,entre « octo » et « nona », aussi est-il peut-êtresage de vous épargner notre trombinoscopeactuel… Il faut toutefois noter que nos méningesn’ont apparemment pas pris une ride : les échangestéléphoniques que j’ai pu avoir avec les uns ou lesautres n’ont été qu’un long éclat de rire ! Serait-ce quel’Optique, cela conserve ?En fait de photos, nous préférons vous offrir celle denotre école d’alors, dans la position stratégique qu’elleoccupait boulevard Pasteur face au virage du métro« Lecourbe ». Cette situation faisait de SupOptique,avec Polytechnique sur la montagne Saint Geneviève,l’une des écoles « les plus en vue » de la capitale –noussommes décidément voués à nous retrouver souventavec l’X jusqu’à Palaiseau…Jusqu’à ces derniers temps, du haut du métro, chacunde nous revoyait avec plaisir la fameuse coupoled’observatoire. Il faut préciser qu’elle n’a jamais puservir en raison des trépidations induites par la ligne deDuroc qui passe à ses pieds.Chacun revoyait aussi la terrasse du haut de laquellenous nous livrions à des exercices de télémétrie surla Tour Eiffel. A cette époque, la « Royale » recouraità l’Optique pour apprécier la distance de ses objectifs.Mais surtout, nous revoyions avec émotion les fenêtresde l’amphi où nous étaient prodigués les cours de grandsbonshommes comme Maréchal, Arnulf et Françon. Ilsont su nous faire acquérir cette philosophie scientifique(éventuellement optique) grâce à laquelle nous avonspu nous sortir avec honneur des situations les plusdiverses. C’est aussi là que nous avons été initiés auxmystères du « calcul des combinaisons optiques ».Vous, les jeunes générations, savez-vous qu’à cetteépoque où les ordinateurs et calculettes n’existaientpas, il fallait tout faire « à la main » à grand renfortde tables de log, complétées de machines à calculermécaniques. Il fallait compter deux ans à temps pleinpour calculer un objectif photo (horresco referens… !mais ceci n’est qu’un sentiment personnel).Sur un autre plan, Maréchal avait contribué à faciliterle calcul intégral en inventant dans la lignée de Pascal,un intégrateur mécanique. A-t-on pu sauvegarder cemonument historique ?Notre promotion, quant à elle, a engendré plusieursinventeurs et industriels heureux.L’un d’entre eux, en particulier, est passé à la postérité,c’est Roger Cuvillier (E.C.P.). Il sut repérer que dans unsystème optique, il existe un créneau au sein duquel onpeut faire varier la dimension de l’image sans modifier defaçon appréciable sa position par simple coulissementd’un véhicule optique : le premier « zoom » de grandediffusion (car de conception simple) était né ; il fut baptisé« Pan Cinor » et breveté dès 1950 avec le concours de laSociété SOM BERTHIOT. Pour répondre à une demandetrès importante, une nouvelle usine fut construite àDijon. Notre collègue put y déployer avec grand succèsses talents humains d’organisateur et d’industriel. Quine serait tenté de suivre son exemple ?23 OPTO 164Septembre 2009

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!