∂ ⎛⎜k∂x⎝( ) + k ( ψ )x( ψ )∂ψ⎞ ∂ ⎛ ∂ψ⎞ ∂ kz ∂θψ ⎟ ⎜ z ⎟ − = −(1)∂x⎠ ∂z⎝ ∂z⎠ ∂z∂toù ψ est la succion (charge L), θ est la teneur en eau volumique (-), t est le temps (T), k x <strong>et</strong> k z(L/T) sont les composantes horizontale <strong>et</strong> verticale de la con<strong>du</strong>ctivité hydraulique (quidépendent de la succion).Le cas analysé est celui d’une halde d’une hauteur de 20 m <strong>et</strong> d’une demi-largeur de 45 m; ilest librement inspiré <strong>du</strong> cas de mine Laronde. La taille <strong>du</strong> maillage (formé d’élémentstriangulaires) <strong>et</strong> les paramètres de convergence ont été ajustés afin d’assurer la stabiliténumérique <strong>des</strong> calculs (Fala, 2002 ; Fala <strong>et</strong> al., 2005). Le bilan de masse <strong>et</strong> la concordance <strong>des</strong>fonctions d’entrée <strong>et</strong> de sortie ont été vérifiés systématiquement (selon une approche décritedans Chapuis <strong>et</strong> al., 2001 <strong>et</strong> Fala, 2002). A la frontière supérieure <strong>du</strong> modèle, on applique <strong>des</strong>conditions basées sur une recharge correspondant aux données climatiques de la stationmétéorologique de Latulipe (Qc) mesurées entre 1981 <strong>et</strong> 2001.Les fonctions hydriques intro<strong>du</strong>ites dans le code sont celles d’un rej<strong>et</strong> sableux (appelé SBL).La CRE est lissée à l’aide de l’équation de van Genuchten (1980) (éq. 2). La fonction deperméabilité (éq. 3) est obtenue à partir de c<strong>et</strong>te dernière <strong>et</strong> <strong>du</strong> modèle de Mualem (1976).θkeθ −θ⎡r1= =⎢θs − θr ⎢⎣1+ ( αψν )l1( θ ) =⎡1−( 1−mvek sθeθe)⎢⎣mnvv⎤⎥⎦mv⎤⎥ (2)⎥⎦2où θ e est le teneur en eau effective, θ s est la teneur en eau à saturation, θ r est la teneur en eaurési<strong>du</strong>elle; les paramètres <strong>du</strong> matériau sont α v, m v , n v (avec m v = 1 – 1/n v ) ; k(θ e ) est lacon<strong>du</strong>ctivité hydraulique qui dépend <strong>du</strong> degré de saturation; k s est la con<strong>du</strong>ctivité hydrauliquesaturée ; l’exposant l est lié à la connectivité <strong>des</strong> pores (on utilise l = 0.5). Le tableau 2 donneles valeurs <strong>des</strong> paramètres de ces fonctions pour le rej<strong>et</strong> SBL. Ces propriétés ont été choisiesen fonction d’étu<strong>des</strong> préalables réalisées en laboratoire <strong>et</strong> sur le terrain.TABLEAU 2 : Paramètres <strong>du</strong> modèle de van Genuchten (1980) utilisés dans HYDRUS2DMatériau θ r θ s α v (m -1 ) n v k s (m/s)SBL 0.01 0.29 3 3.72 5.1×10 -5(3)Plusieurs simulations ont été réalisées afin d’évaluer l’écoulement de l’eau dans la halde type.Les calculs ont été réalisés d’abord pour <strong>des</strong> propriétés déterministes uniformes (Fala <strong>et</strong> al.,2003, 2005, 2006), <strong>et</strong> ensuite pour <strong>des</strong> propriétés variables fixées selon une distributionstochastique (considérée comme plus représentative de la réalité; Fala, 2008).- 12 -
On montre ici l’exemple de l’analyse d’une halde dont les propriétés hydrogéologiques sontgénérées par un algorithme de variabilité spatiale (selon la méthode de Mejia <strong>et</strong> Rodriguez-Iturbe, 1974), qui est déjà inclus dans le code HYDRUS2D. On utilise alors <strong>des</strong> facteursd’échelle générés en 2D pour représenter la variabilité <strong>des</strong> paramètres <strong>des</strong> fonctions hydriquesselon <strong>des</strong> facteurs d’échelle pour la con<strong>du</strong>ctivité hydraulique ( αk), la succion ( αψ) <strong>et</strong> lateneur en eau volumique ( αθ). Ces facteurs d’échelle sont liés à la longueur de corrélation( 1 /αA[L], où αAreprésente le paramètre d’autocorrélation de la propriété A). La longueur decorrélation (obtenue <strong>du</strong> coefficient d’autocorrélation ρA) représente la distance l entre chaquepoint de mesure, selon la relation suivante (e.g. Freeze, 1980; El Kadi, 1986):ρ ( l)= exp( −αl)(4)AAL’équation 4 représente un modèle empirique relativement général qui est souvent utilisé pourla fonction d’autocorrélation de la distribution spatiale <strong>des</strong> propriétés <strong>des</strong> matériauxgéologiques (Smith and Freeze, 1979).Le cas illustré plus bas est tiré d’une série de simulations où les propriétés hydriques <strong>des</strong>stériles sont définies par le modèle de van Genuchten (1980). Les valeurs <strong>du</strong> tableau 2représentent les valeurs moyennes <strong>des</strong> propriétés utilisées (Fala, 2008). On applique un écarttypeà ces valeurs pour la con<strong>du</strong>ctivité hydraulique saturée σk(= 10), pour la succion σψ(=10) <strong>et</strong> pour la teneur en eau σθ(= 0.1) Dans le cas présenté ici, la forte corrélation est mixtesuivant une orientation oblique (tel qu’observée près de pentes – voir figure 1 ; e.g. Aubertin<strong>et</strong> al., 2005; Azam <strong>et</strong> al., 2007). Les longueurs de corrélation adoptées dans ce calcul sont :Pour k : Cor-x = 100 m (axe horizontal), Cor-z = 90 m (axe vertical).Pour ψ : Cor-x = 100 m, Cor-z = 90 m.Pour θ : Cor-x = 100 m, Cor-z = 90 m.La distribution <strong>des</strong> facteurs d’échelle pour c<strong>et</strong>te simulation est montrée à la figure 7. Desrésultats sélectionnés sont montrés à la figure 8. Ces résultats, <strong>et</strong> d’autres présentés par Fala(2008) <strong>et</strong> Fala <strong>et</strong> al. (2008), montrent que la distribution de l’eau dans une halde n’est pasuniforme <strong>et</strong> qu’elle tend à suivre la distribution <strong>des</strong> propriétés hydriques. En ce sens, lesteneurs en eau sont fortement corrélées selon <strong>des</strong> axes inclinés lorsque les corrélations sontimposées selon c<strong>et</strong>te direction (c’est également vrai pour <strong>des</strong> corrélations menant à <strong>des</strong>distributions préférentielles <strong>des</strong> propriétés hydriques selon <strong>des</strong> axes horizontaux <strong>et</strong> verticaux).Contrairement au cas homogène (Fala <strong>et</strong> al., 2003, 2005), le front de mouillage d’une haldeavec <strong>des</strong> propriétés distribuées de façon stochastique n’est pas uniformément réparti.Typiquement, <strong>des</strong> écart-types plus élevés (appliqués aux propriétés hydriques) favorisent unmouvement plus marqué le long <strong>des</strong> trajectoires préférentielles. Le débit d’eau localisédevient alors plus important <strong>et</strong> il s’avance plus vite dans la halde.- 13 -
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