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PDF Bilan Environnemental 2012 - CEA Saclay

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la surveillance environnementaleLa surveillance de l’environnement du site et des abordsdu <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> est considérée au même titre que la protectiondes personnes comme une priorité majeure.Ainsi, l’établissement procèdeen permanence à des mesuresde radioactivité adaptées à lanature de ses activités et aux spécificitéslocales de son environnement. Cettesurveillance s’exerce selon un programmeréglementé et contrôlé. La protection de l’environnements’appuie sur une démarche globalede maîtrise pour assurer une veille permanentedes niveaux de radioactivité et de certains paramètresphysico-chimiques dans les différentsmilieux tels que l’air, les eaux de surface et souterraines,la chaîne alimentaire..., avec lesquelsles populations riveraines sont en contact.Le plan de surveillance de l’environnementintègre les obligations réglementaires mentionnéesprécédemment mais prend également encompte la politique environnementale volontaristedu Centre avec pour objectif majeur lemaintien d’un niveau d’impact non significatif.Son élaboration repose sur une connaissanceprécise des procédés mis en œuvre dans lesinstallations, des mécanismes de transfert, dumilieu environnant ainsi que des modes de viedes populations locales.Il faut par ailleurs souligner que le centre <strong>CEA</strong>de <strong>Saclay</strong> est certifié ISO 14001 pour l’ensembledes installations et activités du site.Les lieux et fréquence des prélèvementsEtangde St-QuentinA 86VélizyA 86N 118N1 km.GuyancourtVillacoublayBièvreChâtenay-Malabryoisins-le-BretonneuxBièvresMérantaiseToussus-le-NobleD 95D 938Etangsde <strong>Saclay</strong>N 11818IgnyVerrières-le-Buissoncours d’eauforêtChâteaufortVilliers-le-Bâcleiers-le-Bâe-BâeAqueduc des Mineurs<strong>CEA</strong><strong>Saclay</strong>ay<strong>Saclay</strong>ayVauhallanMassyzone urbainezone agricoleSt-AubinN 306D 128PalaiseauA 87St-Rémy-lès-ChevreuseGif-sur-YvetteBures-sur-YvetteOrsayN 118YvetteA 10Villebon-sur-YvetteEaux de surfacecontinus, hebdomadaireset mensuelsEaux de pluiehebdomadaireset mensuelsLes UlisFruits etlégumesmensuelsLaitmensuelsEaux souterrainesmensuels à annuelsAircontinusHerbesmensuels


Les autorisationsTrois décisions de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) de 2009 et deux arrêtés préfectorauxde 2009 et 2011 réglementent les limites mensuelles et annuelles autorisées pour les rejets d’effluentsliquides et gazeux de chaque installation ainsi que les exigences en termes de surveillancede l’environnement. Les deux tableaux suivants indiquent les autorisations de rejets somméespour l’ensemble des installations du centre.Rejets liquidesAutorisation annuellede rejet en gigabecquerels(GBq)*Émetteurs Alpha 0,2Tritium 250Carbone 14 2,0Autres émetteursBêta-Gamma 0,550% * voir page 15, tableau des unitésRejets gazeuxAutorisation annuellede rejet en gigabecquerels(GBq)*Gaz autres que tritium 85 100 (et 1 000 Cis bio international)Tritium 81600Carbone 14 2 030Iodes0,79 (et 0,60 Cis bio international)Autres émetteursBêta-Gamma0,27 (et 0,06 Cis bio international)40%30%20%10% 50%Rejets des effluents liquides par les intallations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>exprimés en % des autorisations de l’arrêté préfectoral n°2009.PREF.DCI 2/BE 01720% 40%30%20%200820092010Alpha2011<strong>2012</strong>2008200920102011<strong>2012</strong>Béta-gamma (hors C 14)200820092010Tritium2011<strong>2012</strong>200920102011Carbone 14<strong>2012</strong>10%0%2008200920102011<strong>2012</strong>2008200920102011<strong>2012</strong>2008200920102011<strong>2012</strong>200920102011<strong>2012</strong>AlphaBéta-gamma (hors C 14)TritiumCarbone 14Rejets des effluents gazeux par les intallations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>exprimés en % des autorisations de l’arrêté préfectoral n°2009.PREF.DCI 2/BE 0172 et de la décision ASN n°2009-DC-15550%40%30%20%50%10%40%0%30%2008200920102011<strong>2012</strong>2008200920102011<strong>2012</strong>2010200920% GazTritiumIodes Aérosols Carbone 1410%20102011<strong>2012</strong>2008200920102011<strong>2012</strong>2008200920102011<strong>2012</strong>3C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 2


l’airC e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 24Une qualité de l’air surveillée...• en continu par une détection en tempsréel des paramètres mesurés. Les contrôlessont effectués au plus près des sources derejets, c’est-à-dire en sortie des émissaires desinstallations (cheminées des bâtiments).Avant d’être rejetés dans l’environnement,les effluents gazeux des installations sont filtréspar des dispositifs appropriés dont l’efficacitéest contrôlée périodiquement. Il s’agitde filtres de très haute efficacité dits filtresTHE pour les poussières et de pièges à charbonactif pour les halogènes. Il n’existe aucundispositif capable d’absorber les gaz rareschimiquement inertes ou le tritium.À l’extérieur du centre, six stations de l’environnementsuivent de façon permanentela qualité radiologique des aérosols et desgaz de l’air ambiant. Dans chaque station,près de 60 m 3 d’air par heure sont aspirés etOrsignyVilliers-le-BâcleSt Aubin6 stations de prélèvement<strong>Saclay</strong>MoulonVal d’Albiantraversent un filtre qui retient les poussièresou les aérosols à des fins d’analyses. Les gaznon piègés par les filtres sont mesurés dansdes chambres d’ionisation grand volume.Comme les annéesprécédentes, aucuneradioactivité artificiellen’a été mise en évidencesur les poussièresatmosphériques et gazcollectés à l’exception detraces de tritium• en différé par des mesures plus sensibleseffectuées en laboratoire sur des échantillonsreprésentatifs prélevés en continu.En sortie d’émissaire, les activités du tritum,du carbone 14, des halogènes et desaérosols représentent moins de 5 % des nouvellesautorisations de rejets, celles des gazrares et du tritium représentent respectivementmoins de 20 % et 17 % des limites.Dans l’environnement, par le suivides mesures en continu et différées sur lesprélèvements collectés dans les stations desurveillance qui montrent que :• pour les gaz, les seules activités enregistréescorrespondent au radon, gaz radioactifd’origine naturelle qui émane du sol avec desconcentrations dans l’air comprises entre 10et 20 Bq/m 3 et dépendantes des conditions


météorologiques. En <strong>2012</strong>, comme les annéesprécédentes, aucune radioactivité artificiellen’a été mise en évidence par les mesures encontinu dans les diverses stations ;• pour les aérosols, leur radioactivité estessentiellement due aux poussières issues dela désintégration des descendants solides duradon, essentiellement le plomb 210.Les fluctuations observables sont identiquesd’une station à l’autre et reflètent les variationsdu taux d’émanation radon et de l’empoussièrementde l’air. Aucun radionucléide artificieln’est détecté, toutes les valeurs restentsystématiquement inférieures aux seuils demesure des appareils même si les techniquesutilisées permettent aujourd’hui d’apprécier leµBq/m 3 , soit un millionième de becquerel parmètre cube d’air en regroupant tous les filtresdu mois pour une mesure ;• pour le tritium, essentiellement produitpar les laboratoires de recherche médicale,la concentration mesurée à <strong>Saclay</strong> villageest en moyenne de l’ordre de 0,3 Bq/m 3 . Entermes d’impact et à titre de comparaison,cette valeur en tritium est équivalente à uneactivité de 0,003 Bq/m 3 de radon 222, à comparerà la teneur naturelle moyenne de l’ordrede 15 Bq/m 3 d’air.Depuis 1958, le <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> est doté d’unestation météorologique fournissant en permanenceles paramètres nécessaires à cettesurveillance. Cette station qui comportenotamment un mât instrumenté de 100mètres de hauteur fait partie du réseau d’observationde Météo France du Centre météorologiquedépartemental de l’Essonne.Émetteurs Bêta mesurés à J+6 jours activité moyenne mensuelle en mBq/m 31,51,20,90,60,30JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBREMoulon Val d’AlbianOrsigny <strong>Saclay</strong> St Aubin Villiers-le-BâcleL’activité des poussières, indentique d’une station à l’autre, est représentative de la radioactivité naturelle.• pour les eaux de pluie, le tritium est le seul radionucléide artificiel détecté. Les concentrationsles plus élevées sont mesurées sur le site du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> avec une valeur moyenne annuelle de4,5 Bq/l. Au niveau de <strong>Saclay</strong> village, station de surveillance sous les vents dominants, l’activité entritium des précipitations reste systématiquement inférieure à la limite de détection des appareilsde mesure (4 Bq/l), hormis trois valeurs dont une de 8 Bq/l au mois de juin et deux de 7 Bq/l respectivementaux mois d’octobre et décembre. Ces valeurs restent très en-deçà de la recommandationOMS qui préconise une valeur limite en tritium de 10 000 Bq/l pour l’eau de consommation.5C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 2


l’eauC e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 26Les eaux de surfaceTous les effluents radioactifs produits parcertaines installations sont collectés dans descuves spécifiques, puis transférés à la stationde traitement des effluents radioactifs liquidespar camion citerne. Pour ce type d’effluents, iln’existe aucun réseau susceptible de conduireà des rejets directs. Les effluents industriels etsanitaires produits par l’ensemble des installations,après traitement, épuration et contrôlesont soit recyclés (en majorité), soit rejetésdans l’environnement. La qualité des eauxest surveillée en continu et en différé tant dupoint de vue radiologique que chimique. Encas d’anomalie détectée, les effluents peuventêtre dirigés vers des réservoirs tampon en vued’un traitement spécifique.Au plan hydrographique, les eaux de rejetsdébouchent via l’aqueduc des Mineurs dansl’Etang Vieux de <strong>Saclay</strong> en communicationpar trop plein avec l’Etang Neuf qui se déverseà son tour dans le ru de Vauhallan, affluent dela Bièvre.Hormis le césium 137 et le strontium 90à l’état de traces (activités volumiques inférieuresà 0,004 Bq/l), le tritium est le seulMérantaiseToussusle-NobleVilliersle-BâcleSt-AubinEtang Vieux<strong>CEA</strong>L’Orme desMerisiersYvetteEtang Neuf<strong>Saclay</strong>VauhallanBièvresVauhallanBièvreradionucléide artificiel mesuré dans les eauxdes étangs. Les concentrations moyennes en<strong>2012</strong> étaient de 8 Bq/l et 6 Bq/l respectivementpour l’Etang Vieux et l’Etang Neuf.Ces deux valeurs sont bien en deçà de larecommandation OMS (Organisation mondialepour la santé) qui préconise une limitede 10 000 Bq/l pour les eaux destinées à laconsommation.Les eaux de la Bièvre, de l’Yvette et de laMérantaise sont surveillées périodiquementen amont et en aval du site du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>.La qualité des eauxrésiduaires en sortiede Centre respectegénéralement de façontrès large les exigencespréfectoralesLes rus de Vauhallan, St Marc et Corbevillefont également l’objet d’une surveillance régulière.Quel que soit le point de surveillance ouquelle que soit la date de prélèvement, leseaux du réseau hydrographique ne présententaucune radioactivité artificielle. Le seulindice de radioactivité détectable est celui desémetteurs bêta compris entre 0,1 et 0,3 Bq/lqui s’explique par la présence du potassium40 d’origine naturelle.Avant rejet dans le milieu récepteur, la qualitéchimique des eaux résiduaires est mesuréesur des échantillons constitués à partir


La MérantaiseL’YvetteCentre de <strong>Saclay</strong>Forage du centre de <strong>Saclay</strong>Christ de <strong>Saclay</strong>Etangs <strong>Saclay</strong>Forage CEPrLa Bièvre175150Sources125100Altitude (m)75SudLimons des plateaux, Sables de Lozère,Meulières de Montmorency et Argiles à meulièresSables de FontainebleauMarnes à huîtres et argiles vertesNord50Nappe des Sables de FontainebleauLigne de partage pour les écoulements d’eaude prélèvements continus. Les résultats desanalyses montrent qu’en sortie de centre lesconcentrations des anions, cations et tracesmétalliques des eaux respectent les valeurslimites fixées par l’arrêté préfectoral, à l’exceptiond’un paramètre (ion ammonium) quiprésente pontctuellement des dépassements.Les eaux souterrainesAu plan hydrogéologique, le plateau desaclay est un système aquifère constitué dedeux nappes superposées : l’aquifère supérieurformé de lentilles indépendantes directementalimentées par les eaux pluviales etla nappe des sables de Fontainebleau. Bienqu’étant peu productive, cette dernière constituele réservoir principal d’eau du plateau.Son niveau piézométrique relativement stable(fluctuations de moins d’un mètre) se situe àenviron 40 mètres de profondeur au niveaudu <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>. L’écoulement principaldirigé Nord-Ouest/Sud-Est est rapidementinfluencé par les vallées. La ligne de partagesituée au Nord du centre apparaît relativementstable dans la mesure où les fluctuationsnaturelles sont faibles. Des prélèvementsd’eau de la nappe des sables sont effectuésà différentes fréquences en plusieurs pointsdepuis le plateau grâce à des forages profondsainsi qu’au niveau des résurgences dans lesvallées de la Bièvre et de l’Yvette. Le tritiumdétecté provient essentiellement de rejetsanciens générés par le centre de <strong>Saclay</strong>. Lesconcentrations les plus élevées sont situées audroit des installations avec une valeur maximalede 160 Bq/l. À l’extérieur du site, lesvaleurs en tritium, seul radionucléide détecté,restent inférieures ou très proches des limitesde détection des appareils de mesure.


les bio-indicateursLes bio-indicateurs sontconstitués de divers produits etdenrées de la chaîne alimentaireprélevés mensuellement auxalentours du site de <strong>Saclay</strong>(herbes, fruits, légumes, lait...).D’une façon générale, aucune radioactivitéartificielle n’est détectée dansles bio-indicateurs hormis un trèsfaible marquage en tritium comprisen <strong>2012</strong> entre 0 et 16 becquerels par kilogrammede matière pour les fruits et légumes.En termes d’impact radiologique, cette valeuren tritium est équivalente à une activité enpotassium 40 ( 40 K) de 0,07 Bq/kg frais alorsque ce dernier est naturellement présent dansles fruits et légumes avec des activités comprisesentre 40 et 150 Bq/kg frais selon leurnature.C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 28Pour le lait, le tritium reste systématiquementinférieur à 6 Bq/l sur la totalitédes échantillons analysés, valeur à comparerau potassium 40 d’origine naturelle présentavec une activité moyenne de 53 Bq/l.Le marquage tritium, losqu’il est détecté,s’explique par le fait que malgré les dispositifsmis en place dans les procédés pour limiterles quantités rejetées, le tritium demeure leplus important des radionucléides présentsdans les effluents liquides et gazeux. Lorsqu’ilest dispersé dans l’environnement, il se répartitdans tous les compartiments : air, eau, solSéchage des échantillonspour finalement être absorbé dans les végétauxpar voie racinaire et/ou par voie foliaire.La teneur en tritium des bio-indicateurs estcependant très variable. Les fluctuations sontimputables aux rejets atmosphériques, rejetsdiscontinus et d’intensité très variable, etd’autre part aux conditions météorologiques(vitesse et direction du vent, pluviométrie)qui prévalent au moment des rejets.


Tritium dans les herbes en becquerels par kilogramme frais5050Origine <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>404030 503020 40205010 30104020003010JANVIERJANVIERFÉVRIERFÉVRIERMARSMARSAVRILAVRILMAIMAIJUINJUINJUILLETJUILLETAOÛTAOÛTSEPTEMBRESEPTEMBREOCTOBREOCTOBRENOVEMBRENOVEMBREDÉCEMBREDÉCEMBRE20040 K dans les herbes en becquerels par kilogramme frais104004000300300400JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRERadioactivité naturelleJANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE20020030040010010020030000100 JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE200 JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE0100JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE050504040503030405020204030101020300010200104000400300300 400200 400200 300100 300100 2002000100010000JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRETritium dans les fruits et légumes en becquerels par kilogramme fraisCHOUX CHOUX SACLAY SACLAYRHUBARBE VILTAIN RHUBARBE VILTAINRHUBARBE VILTAIN VILTAINFRAISES VILTAIN FRAISES VILTAINFRAISES VILTAIN VILTAINCOURGETTES COURGETTES SACLAYSACLAY COURGETTES SACLAY SACLAYTOMATES VILTAIN TOMATES VILTAINTOMATES VILTAIN VILTAINpas demesure pas demesureAVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBREAVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRECHOUX SACLAYCHOUX SACLAYAVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRECHOUX CHOUX SACLAY SACLAYCHOUX SACLAYAVRILAVRILAVRILRHUBARBE VILTAIN RHUBARBE VILTAINRHUBARBE VILTAIN VILTAINMAIMAIMAIFRAISES VILTAIN FRAISES VILTAINFRAISES VILTAIN VILTAINJUINJUINJUINCOURGETTES COURGETTES SACLAYSACLAY COURGETTES SACLAY SACLAYJUILLETJUILLETJUILLETTOMATES VILTAIN TOMATES VILTAINTOMATES VILTAIN VILTAINAOÛTAOÛTAOÛTCAROTTES VILTAIN CAROTTES VILTAINCAROTTES VILTAIN VILTAINCAROTTES VILTAIN CAROTTES VILTAINCAROTTES VILTAIN VILTAINSEPTEMBRESEPTEMBRESEPTEMBRECHOUX CHOUX SACLAY SACLAYCHOUX SACLAYCHOUX CHOUX SACLAY SACLAYCHOUX SACLAYOCTOBREOCTOBREOCTOBREPOTIRON SACLAY POTIRON SACLAYPOTIRON SACLAY SACLAYPOTIRON SACLAY POTIRON SACLAYPOTIRON SACLAY SACLAYNOVEMBRENOVEMBRENOVEMBREpas demesurepas demesureAVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE40 K dans les fruits et légumes en becquerels par kilogramme fraisCHOUX SACLAYAVRILMAIJUINJUILLETAOÛTSEPTEMBRECHOUX SACLAYCHOUX SACLAYOCTOBRENOVEMBREOrigine <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>Radioactivité naturellepas demesure pas demesureDÉCEMBREDÉCEMBREpas demesureDÉCEMBREpas demesureDÉCEMBRE9C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 2


l’impact radiologiqueAnciens essaisnucléaires dansl'atmosphèrePratiquesmédicalesRadioactivité artificielleVapeurs d'eaunon radioactivesINGESTIONINHALATIONPluie et dépôtsIrrigationInstallations nucléairesRADIOACTIVITÉACTITÉARTIFICIELLE ICL DU SOLL’impact radiologique annuel est établisur la base des rejets radioactifs de l’année.Les voies d’atteinte à l’hommeC e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 210Il intègre les divers modes de transfert del’environnement à l’homme avec commevoies d’exposition et d’atteinte :• l’immersion dans le panache et la remiseen suspension des dépôts qui conduisent àune exposition interne par inhalation et à uneexposition externe,• la présence de radioactivité déposée au solconduisant à une exposition externe,• l’ingestion de végétaux, pour lesquels l’activitérésulte principalement des dépôts d’aérosolset gouttes de pluie, mais aussi destransferts par voie racinaire à partir du sol,avec pour conséquence une exposition internepar ingestion,• l’ingestion de produits animaux qui ontabsorbé des fourrages soumis aux rejets.L’exposition annuelle maximale susceptibled’être générée à la fois par les rejetsgazeux et les rejets liquides des installationsdu <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> pour l’année <strong>2012</strong> concerneraitun résidant au Christ de <strong>Saclay</strong> quiconsommerait des produits du jardin et despoissons de l’étang Neuf.Dans ce scénario, l’exposition due auxrejets <strong>2012</strong> des effluents liquides et gazeuxdu centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> conduit à une doseefficace annuelle de l’ordre de 0,001 mSv.Cette valeur est à comparer aux valeurs deréférence telles que la limite réglementairepour le public (1,0 mSv) ou l’équivalent dedose annuelle moyen délivré par la radioactiviténaturelle en France (2,4 mSv), ou encorela dose moyenne annuelle reçue lors des examensmédicaux (1,1 mSv).


Historique de la « Petite carrière »du site deL’ORME DES MERISIERSImplantées sur le terrain situé au lieu-ditde la « Belle-Image », commune de St Aubin,deux carrières de grès parmi lesquelles la« petite carrière » ont été exploitées entre1910 et 1950 par deux entreprises. Ce terrainest devenu propriété du <strong>CEA</strong> vers 1950.La petite carrière a été exploitée jusqu’en1939, puis le terrain a été utilisé commedécharge. Le site n’étant que sommairementclôturé, de nombreuses personnes ont pu ypénétrer et y déverser des ordures diverses etvariées, y compris lorsqu’à partir des années50 les déchets non combustibles du <strong>CEA</strong><strong>Saclay</strong> y étaient déversés.Vers la fin de l’année 1965, les boues issuesdu traitement des effluents industriels duCentre de <strong>Saclay</strong> sont amenées dans l’excavationrestante de la « petite carrière », tandisque des épandages ont pu être réalisés dans lapartie centrale du terrain au-dessus de l’emplacementde la « grande carrière » combléeauparavant.À partir de 1976, il est décidé de déverserles boues du Centre dans trois fosses creuséespleine terre en partie Nord du site, fossesactuellement totalement assainies de mêmeque la zone de la « grande carrière ».En septembre 1990, à la suite d’une polémiquemédiatique concernant le site de ladéposante de l’Orme, une expertise du terrainest réalisée pour en déterminer sonétat radiologique. Au mois de novembre,le Préfet de l’Essonne crée une commissiond’études dont la présidence est confiée à M.le Professeur Guillaumont, commission quipubliera un rapport en juin 1992 évaluantle volume de boues dans la petite carrière àenviron 2 200 m 3 . Le radionucléide principalprésent dans ces boues est le Césium 137.Suite au rapport, un arrêté préfectoral ennovembre 1993 impose un confinement desdéchets enfouis dans le sous-sol de la zonecorrespondant à l’emplacement de la « petitecarrière ». Des travaux d’étanchéité sont réalisésen février 1994 par la mise en place d’unecouverture d’argile et un comblement de l’excavationrestante par des remblais propres.Périmètre de la « Petite carrière » du site de l’Orme des MerisiersSite <strong>CEA</strong>de l’Orme des MerisiersDéposante de l’Orme des Merisiers(périmètre actuel soumis à des servitudes)Emplacement des anciennes fosses à boueEmplacement de la grande carrièreSOLEILEmplacement de la petite carrièreC e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 211


Caractérisation radiologique et chimique de la « petite carrière »Par arrêté préfectoral du 21 juin <strong>2012</strong>,le Préfet de l’Essonne a notifié au <strong>CEA</strong> desprescriptions visant à encadrer les travauxde reconnaissance de la zone de la « petitecarrière ». Ces prescriptions concernent entreautres la conduite des travaux de reconnaissancepour permettre de définir l’emprise etle volume des boues à excaver ainsi que lacaractérisation radiologique et chimique deces boues pour affiner l’étude de 1992.Les travaux de reconnaissance ont étémenés entre septembre <strong>2012</strong> et janvier 2013.Après retrait du géotextile de protection et10 000 m 3 environ de terre propre sur les cinqpremiers mètres de profondeur, 34 carottagesont ainsi été exécutés entre les mois d’octobreet novembre <strong>2012</strong>. L’objectif de ces sondagesvisait la récupération d’échantillons destinésà dimensionner le dépôt, avec entre autres laréalisation d’une cartographie radiologiquetridimensionnelle de la répartition des bouesdans le terrain. Sur les 34 carottages réalisés,20 ont concerné l’emprise de la zone de dépôtet 14 les abords de cette zone.En final, les 490 échantillons prélevés, puismesurés par spectrométrie gamma dans leslaboratoires du Service de protection contreles rayonnements du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, ont permisd’estimer le volume des boues à 2200 m 3 . Lescarottages extérieurs à la fosse ont confirmél’absence de radioactivité ajoutée dans le terrainhormis en un point situé à proximité de lafosse marqué essentiellement en 137 Cs à hauteurde 1 Bq/g.Après excavation, ces boues seront conditionnéespour une prise en charge définitivepar l’ANDRA au Centre industriel de regroupement,d’entreposage et de stockage (CIRES)situé dans le département de l’Aube.À noter que ces travaux ont fait l’objet d’unpetit film réalisé par l’ASN dans le cadre dudossier de la revue « Contrôle » n° 195 denovembre <strong>2012</strong> consacré à la gestion des siteset sols pollués par de la radioactivité. Les différentesétapes ont pu être filmées avec desinterviews de l’ASN, du <strong>CEA</strong> et du prestataireOTND. Ce film a fait l’objet d’une présentationà la Commission locale d’information (CLI).Impact dû à l’inhalation du césium 137 de l’air pendant 1 an à Orsay≈ 0,1 µSven 1962, 1963, 1964≈ 0,1 µSvenen 1986≈ 0,0003 µSvenen 1998≈ 0,0001 µSven 2011Impact total toutes composantes confondues (irradiation externe, inhalation, ingestion) en région parisienne≈ quelques µSv/anen 1962, 1963, 1964≈ quelques µSven 1986≈ 0,0003 µSven 1998≈ 0,006 µSven 2011C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 212


Politique environnementale <strong>2012</strong>intégrant une démarchede développement durableContribuer à la pérennité de nos activitéspar la prise en compte de l’environnement dansnos gestes quotidiens au sein de l’établissementet dans un objectif de développement durablePour une R&D durableL’implication forte du Centre du <strong>CEA</strong>/<strong>Saclay</strong> à l’évolution scientifique du plateaucrée une opportunité particulièrement favorable à nos recherches. Pour en bénéficierpleinement nous devons, collectivement, travailler sur l’acceptabilité durable de nosrecherches scientifiques et technologiques. Cela passe nécessairement par la prise encompte de l’environnement dans la réalisation de toutes nos activités et dans nos gestesquotidiens et par la mise en place d’un système qui permette d’en rendre compte.J’engage donc le Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> à poursuivre la démarche engagée et à maintenir unprocessus d’amélioration continue de la maîtrise de nos impacts environnementaux, basé sur :• l’évaluation des impacts environnementaux des nouvelles activités, nouveaux procédéset nouvelles installations au sein de l’établissement, et la recherche des solutions quipréviennent et limitent ces impacts,• la sensibilisation de l’ensemble des unités (opérationnelles, fonctionnelles ou desupport) et des salariés sur les impacts environnementaux liés à leurs activités,• le respect de la réglementation,• l’évaluation et le pilotage de nos performances environnementales,• le management des actions inscrites annuellement au programme de managementenvironnemental,• le partage des initiatives et du retour d’expérience des actions environnementaleslancées par les unités,• la communication en interne et vers l’extérieur des résultats obtenus.Cette politique environnementale s’appuie sur une attitude constructive d’écoute et de dialogueavec les salariés du centre, les administrations concernées, les riverains, les collectivitéslocales et la Commission Locale d’Information. Sa réussite requiert une adhésion et unengagement de la part de chacun, y compris des personnels d’entreprises extérieuresintervenant sur le site.Pour favoriser la reconnaissance de notre démarche par toutes les parties prenantes, laprésente politique est mise en oeuvre au travers d’un système de managementenvironnemental visant le maintien de notre certification IS014001 pour l’ensemble de nosactivités.Avril 2013C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 213


mots clés & définitionsLes atomesLes atomes sont les constituants de base de toutes les matières de l’univers. Ils sont tous bâtissur le même modèle : un noyau formé de protons et de neutrons, autour duquel gravitent desélectrons. La plupart des atomes présents sur Terre sont stables, c’est-à-dire qu’ils restent indéfinimentidentiques à eux-mêmes.Le phénomène de la radioactivitéCertains atomes sont instables parce qu’ils possèdent trop de protons ou de neutrons. Pouracquérir un état stable, ils se transforment spontanément en un autre atome en expulsant del’énergie (provenant de la modification du noyau) sous forme de rayonnements. C’est le phénomènede la radioactivité.Les rayonnementsrayonnement Alpha ( ) :Formé de particules comportant deux protons et deux neutrons (noyau d’hélium 4),il parcourt quelques centimètres dans l’air. Une feuille de papier l’arrête.rayonnement Bêta ( ) :Formé d’électrons, il parcourt quelques mètres dans l’air.Une vitre ou une planche en bois l’arrête.C e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 214rayonnement Gamma ( ) :Formé de photons (comme la lumière visible, les rayons X, les ondes radar…), il parcourtplusieurs centaines de mètres dans l’air.De fortes épaisseurs de béton ou de plomb sont nécessaires pour l’atténuer.La radioactivité diminue dans le tempsOn appelle période radioactive le temps que met une substance radioactive pour perdrela moitié de cette radioactivité.Cette période varie d’un élément à l’autre.Exemple :Argon 41 : 110 minutesIode 131 : 8 joursTritium : 12,3 ansStrontium 90 : 29 ansCésium 137 : 30 ansCarbone 14 : 5 730 ansUranium 238 : 4,5 milliards d’années


mesurer la radioactivitéBqGy SvQuelques unités de mesurePrélèvement dans lesétangs de <strong>Saclay</strong>Grandeur Unité Symbole SignificationActivité le becquerel Bq Elle représente le nombre d’atomes qui sedésintègrent par seconde dans une matièreradioactive.1 Bq = une désintégration par secondeDose absorbée Le gray Gy Elle mesure la quantité d’énergiecommuniquée par le rayonnement à lamatière exposée.1 Gy = 1 joule par kilogramme de matièreDose équivalente Le sievert Sv Elle traduit l’effet du rayonnement surl’individu. À quantité égale de rayonnementabsorbé, les effets ne sont pas les mêmesselon la nature du rayonnement.Les multiples et sous-multiples de ces unités utilisentles préfixes du système international :Préfixe quantité symbolegiga- milliard Gméga- million Mkilo- mille kmilli- millième mmicro- millionième µnano- milliardième nExemples :1 MBq = un mégabecquerel = un million de becquerels1 mSv = un millisievert = un millième de sievertÉchelledes expositions0,002 0,03 0,1 1 2,4 10 >10 20 mSv1 annéed’expositionaux rejetsd’une centrale1 trajettransatlantique(Paris/New York)1 radiographiethoracique oumammographieLimite de dosepour la populationen 1 an1 annéede radioactiviténaturellemoyenneen France1 scannerabdominalstandard1 annéede radioactiviténaturelledans le sud-ouestde l’IndeLimite de dosepour les travailleursen 1 anC e n t r e C E A d e S a c l a y • S u r v e i l l a n c e d e l ’ e n v i r o n n e m e n t • B i l a n 2 0 1 215


Éditeur <strong>CEA</strong> (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) Centre de <strong>Saclay</strong> 91191 Gif-sur-Yvette Cedex /Directeur Jacques Vayron / Directeur de la publication Jean-Luc Sida / Rédacteur en chef Jean-Michel Taillade /Comité de rédaction Yves Bourlat, Jacques Machetto, Philippe Béguinel / Crédit photo <strong>CEA</strong> /Conception graphique Efil communication (www.efil.fr) / N° ISSN 1276-0621Pour tous renseignements : Centre de <strong>Saclay</strong>, Unité de communication, 91191 Gif-sur-Yvette Cedex. Fax : 01 69 08 32 57Papier certifié PEFC / 10-31-1073 (garantie d’une gestion durable des ressources forestières). Imprimeur labellisé Imprim’Vert (charte pour la réduction de l’impact environnemental, la traçabilité et le traitement des déchets).

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