2008 - Mandelieu La Napoule

Un 3 ème mandat2008MUNICIPALESLA VICTOIRE DE TOUTE UNE VILLEL’élection d’un maire représente le temps fort de la vie citoyenne d’une commune.Le 9 mars dernier, les Mandolociens-Napoulois accordaient, pour la troisième foisconsécutive, leur confiance à Henri Leroy. Interview d’un homme qui, depuis 1995,a su rassembler et animer toute une équipe pour servir sa ville.Comment avez-vous vécu personnellement cettesoirée électorale du 9 mars 2008 ? On vous a vu trèscalme, très serein les jours précédant le scrutin…Henri Leroy : J’ai vécu cette soirée en famille.J’avais à mes côtés mon fi ls, ma belle-fi lle et mesdeux petites fi lles qui sont venus, avec mes deuxfrères, me soutenir. C’est vrai, j’étais serein car,très sincèrement, de 2001 à 2008 nous avonsbeaucoup travaillé. L’ensemble des élus, lesfonctionnaires et les associations ontvéritablement œuvré au service deleurs concitoyens. Les Mandolociens-Napoulois, qui sont des gens posés,savent analyser une situation et ontcompris que je leur proposais unprogramme qui correspond à leursattentes. Ce programme, nous l’avonsélaboré ensemble, notamment grâce àun questionnaire que nous leur avonsprésenté. Cette réélection est le résultatd’une osmose entre les habitants d’uneville et ses représentants.Vous avez un lien très fort avec Mandelieu-LaNapoule et ses habitants…Henri Leroy : J’aime Mandelieu-La Napoule, jeconsidère cette ville comme la plus belle de la Côted’Azur. Mes parents ont vécu ici, mon frère a vécuici, j’ai un lien très fort et très particulier avec elle.Et puis, j’aime les gens ! Vous savez, ma formationen école d’offi cier à Melun m’a appris à servir mesconcitoyens et mon pays. J’applique ces valeurs àma fonction de maire. Et lorsqu’on aime l’endroitoù l’on vit, on fi nit forcément par tisser des liensaffectueux avec les gens que l’on rencontre chaquejour. Cela fait maintenant 13 ans que je suis maire,j’ai rencontré des situations diffi ciles et des citoyens« Un maire, c’estun peu le père detous les citoyens.Je compare cettefonction à celledu père de famillequi reste toujoursattentif au bienêtrede sa fratrie »ont souvent fait appel à moi. Je crois que le rôled’un maire est de rendre service dès qu’il le peut.Forcément, on éprouve une grande satisfaction àaider les gens que l’on aime.Les incendies qui ont ravagé plus de 300hectares de notre commune l’été dernier ontété la confirmation de ce lien qui vous unitavec les Mandolociens-Napoulois.Henri Leroy : Ce fut une situationextrême que mon équipe a affrontéecourageusement avec l’ensemblede la population. Le prévisionnel duPC Incendie augurait une véritablecatastrophe, une grande partie dela ville aurait pu s’enfl ammer. Monpremier souci a été, avec le préfetet les forces de sécurité qui étaientprésents, d’évacuer les personnesdont les maisons étaient menacées.Nous avons évacué plus de 1200personnes qui avaient du mal à quitterleurs maisons ou leurs appartements.Ma fonction de maire, le lien que j’ai avec lesMandolociens-Napoulois ont facilité grandementcette évacuation qui était indispensable pour lagrande majorité des victimes du feu.Quelle serait, selon vous, la meilleure définitiondu mot « maire » ?Henri Leroy : Selon moi, un maire c’est un peu lepère de tous les concitoyens. Je compare souventcette fonction à celle du père de famille qui restetoujours attentif au bien-être de sa fratrie. Commeun père de famille, un maire doit offrir les meilleuresprestations à ses administrés en fonction desmoyens dont il dispose.MLN Magazine - Avril 200811 -