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TM52.pdf - Ville de Montreuil

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8 ma villew w w. m o ntre u i l .f rOn ne fait pas que s’indignercontre le mal logementLa <strong>Ville</strong> mène une action volontariste contre ce volet important du mal logement : l’habitat indigne.Elle met en œuvre un plan <strong>de</strong> requalification <strong>de</strong>s quartiers anciens dégradés dans le Bas-<strong>Montreuil</strong>et prépare un protocole <strong>de</strong> coopération avec l’État pour planifier une intervention durable.© GILLES DELBOSRUE MARCEL-SEMBAT Avant AprèsLa copropriété du 12, rue Marcel-Sembat composée <strong>de</strong> trois bâtiments, comprenant 77 logements souvent <strong>de</strong>petite taille, fait l'objet d'une procédure <strong>de</strong> Plan <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> approuvé par arrêté préfectoral en mars 2008qui comprend à la fois la maîtrise <strong>de</strong>s dépenses, l'apurement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> la copropriété et la résorption <strong>de</strong>sproblèmes techniques et la restructuration. La <strong>Ville</strong> assure le portage <strong>de</strong>s lots pour assurer cettestructuration qui vise à créer <strong>de</strong>s logements décents <strong>de</strong> taille correcte et un ensemble mixte, avec, à la fois,<strong>de</strong>s propriétaires bailleurs, <strong>de</strong>s propriétaires occupants et du logement social.RUE DE ROMAINVILLE Avant AprèsDans cette petite copropriété frappée d'un arrêté d'insalubrité remédiable <strong>de</strong> 1998 et <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> multiplesréfections (réseaux, toitures, faça<strong>de</strong>s, planchers…), la <strong>Ville</strong>, par son travail d'assistance, a permis <strong>de</strong> menerà terme les travaux <strong>de</strong> sortie d'insalubrité et <strong>de</strong> traitement du risque saturnin.Lutte contre l’habitat indigneLa <strong>Ville</strong> va signeravant l’été avecl’État un protocole<strong>de</strong> coopérationpour luttercontre l’habitat indigne sur cinqans. Amélioration <strong>de</strong> l'habitatprivé, lutte contre l’insalubrité,Par exempleprévention du saturnisme, interventionsur les hôtels meubléset les grosses copropriétés endifficulté, effort accru pour lerelogement <strong>de</strong>s personnes… leprojet adopté au conseil muni -cipal <strong>de</strong> décembre définit lesactions prioritaires jusqu’à 2015.Comment la <strong>Ville</strong>lutte contre l’insalubritéLa <strong>Ville</strong> entreprend plusieurs types d’action: <strong>de</strong> l’assistance à réhabili tationprivée, mais aussi <strong>de</strong> la réhabilitation publique, <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> démolitionet reconstruction. Quelques exemples.h Rue <strong>de</strong> Romainville, dans unecopropriété insalubre et en dé -shérence <strong>de</strong> 15 logements, la<strong>Ville</strong> achète les lots <strong>de</strong> copropriétéet reloge les occupants, envue d'une réhabilitation en logementssociaux. La <strong>Ville</strong> assurel’assistance maîtrise d’ouvrageen assistance aux propriétairesqui mènent les travaux.h Rue Étienne-Marcel, la <strong>Ville</strong>exproprie une copropriété et unhôtel meublé, tous <strong>de</strong>ux frappésd'insalubrité irrémédiable, aprèsavoir relogé les occupants <strong>de</strong>bonne foi (22 ménages relogés).Ces immeubles très dégradésseront démolis pour laisser placeà un programme <strong>de</strong> logementsavec locaux d'activités en rez<strong>de</strong>-chaussée.•« Cela ne garantit pas d’obtenir<strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> l’État, mais onessaie par ce protocole <strong>de</strong> fiabiliserun peu <strong>de</strong>s financements sanscesse réduits, réorganisés, remisen question », explique DanielMosmant, Adjoint à la Mairechargé du logement. Alors quela contribution <strong>de</strong> l’État à laMaîtrise d’œuvre urbaine etsociale insalubrité a été réduitecette année <strong>de</strong> 80 à 35 %, la <strong>Ville</strong>met les bouchées doubles pourpoursuivre ce chantier prioritaire.Un programme national…dégradéFin 2009, la candidature commune<strong>de</strong> <strong>Montreuil</strong> et Bagnoletavait été retenue dans le cadredu Programme national <strong>de</strong>requalification <strong>de</strong>s quartiersanciens dégradés (PNRQAD).« L’État annonce un budget <strong>de</strong>15 millions d’euros. Seuls 5 millionsd’euros sont nouveaux, etd’ailleurs pris sur le 1 % logement,le reste étant le redéploiement <strong>de</strong>crédits existants déjà », poursuitl’élu. Des fonds insuffisants maisune satisfaction, puisque seulsvingt-cinq sites ont été retenusdans ce programme nationaldont les financements publicsprévus (hors collectivités) avaientété réduits <strong>de</strong> 2,5 milliards d’eurosà 380 millions, comme lesouligne le <strong>de</strong>rnier rapport sur lemal-logement <strong>de</strong> la fondationAbbé-Pierre.Dans le cadre du PNRQAD, lesactions <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> porteront surl'ai<strong>de</strong> aux propriétaires pour laréhabilitation <strong>de</strong> leur logementdans le cadre d'une Opérationprogrammée d'amélioration <strong>de</strong>l'habitat, <strong>de</strong>s opérations ciblées<strong>de</strong> démolition d'habitat trèsdégradé et <strong>de</strong> construction neuve<strong>de</strong> logements, requalifier lesespaces publics, en particulier larue <strong>de</strong> Paris. En matière d'activitéséconomiques, le projet visela requalification du tissu commercial<strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris et ledéveloppement d'une offre nouvelleet accessible <strong>de</strong> locaux artisanauxdans le quartier.Tous propriétaires ?Le périmètre du PNRQAD portesur le nord-ouest du Bas-Mon -treuil. Le Bas-<strong>Montreuil</strong> concentrela majeure partie <strong>de</strong>s situationsd'insalubrité, <strong>de</strong> péril et <strong>de</strong>risque saturnin. « Il y en a moinsdans le haut <strong>de</strong> la ville où lesconstructions sont plus récentes.On vise la partie où il y a le plusd’habitat dégradé, en espérant quela réhabilitation va être contagieusesur les zones alentour,poursuit Daniel Mosmant. Nousvoulons que ce parc disparaisse etque ces populations mo<strong>de</strong>stes puissentrester. Le relogement <strong>de</strong>shabitants sur le quartier est notrepriorité. Nous travaillons donc à<strong>de</strong>s petits programmes <strong>de</strong> logementssociaux, car il y en a peudans ce secteur du Bas-<strong>Montreuil</strong>.Avec cette politique nationale du“tous propriétaires”, il y a un teldéficit <strong>de</strong> logements locatifs accessiblesque je vois tous les jours <strong>de</strong>sgens <strong>de</strong>venir propriétaires, alorsqu’ils n’en ont pas les moyens,mais uniquement parce que c’estleur seule solution d’accès au lo -gement.Certains s’en<strong>de</strong>ttent sur tren te ansparce qu’ils doivent réduire leurloyer <strong>de</strong> 100 euros. Et l’on sait qu’àleur tour ils ne pourront faire faceaux charges <strong>de</strong> copropriété et en -tretenir le bâti. » •

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