ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton
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11. OPTIONS <strong>DE</strong> RE<strong>LA</strong>NCE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>FILIÈRE</strong> <strong>COTON</strong><br />
Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />
L’analyse des chapitres précédents permet de dégager la situation actuelle de la filière<br />
coton en <strong>RDC</strong>. Il convient maintenant d’affiner ces analyses en dégageant les atouts (les<br />
forces et les opportunités) et les contraintes (les faiblesses et les menaces) actuels au<br />
niveau de :<br />
• La production de coton graine : la plante, les systèmes et les modes de culture,<br />
l’encadrement de la production et la recherche agronomique, la collecte et la<br />
commercialisation du coton graine<br />
• La transformation: l’égrenage, la trituration des graines et l’industrie textile<br />
• La commercialisation des produits issus de la transformation : la fibre, la graine<br />
et le textile<br />
• Les autres acteurs de la filière.<br />
Des tableaux détaillés de ces forces, faiblesses, opportunités et menaces sont fournis<br />
à l’annexe 9. Les cinq points qui suivent en font un résumé complet :<br />
11.1 Synthèse des forces et des faiblesses au niveau de la production de<br />
coton graine<br />
11.1.1 Les forces de la production<br />
La production du coton graine présente de nombreuses forces :<br />
• L’existence en <strong>RDC</strong> d’écosystèmes adaptés aux nombreuses exigences du cotonnier<br />
• La culture est pluviale et en rotation avec les cultures vivrières. Le système utilise<br />
des jachères de durée variable<br />
• Il existe une expérience de la culture attelée dans le Lualaba<br />
• Le Projet de Réhabilitation du Secteur Agricole et Rural (PRESAR) a retenu le<br />
centre INERA de NGandajika comme ferme semencière pour les cultures vivrières<br />
• L’existence d’une équipe de chercheurs à NGandajika qui tente de sauver le<br />
matériel végétal d’élite<br />
• L’imposition de la culture a pris fin au début des années 90 dans plusieurs provinces<br />
• La possibilité de deux récoltes par an (hémisphère nord : décembre-janvier et<br />
hémisphère sud : juin-juillet)<br />
• L’itinéraire technique est connu des planteurs qui sont encore en activité dans la filière<br />
• La préparation du sol est aisée en zone de savane<br />
• Il n’y a pas de problème foncier majeur sauf dans la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu) et<br />
la plaine de Djegu (Province Orientale) où il existe un système de location des terres<br />
• La rotation avec les vivriers s’effectue, incluant l’utilisation des jachères<br />
CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 136