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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

11.2 Synthèse des forces et des faiblesses au niveau de la transformation<br />

11.2.1 Les forces au niveau de la transformation<br />

• Il reste 10 usines avec une capacité théorique de 29 736 t/an. Parmi ces 10 usines,<br />

5 sont fonctionnelles et 5 sont récupérables<br />

• Il reste 3 sociétés textiles qui n'utilisent pas leur pleine capacité de production (30<br />

à 40 % sur un total possible de transformation de 12 000 tonnes de fibre par an<br />

• L’existence d’une adéquation entre la capacité théorique des usines d’égrenage<br />

et celles des usines textiles (les usines d’égrenage peuvent traiter 30 000 tonnes<br />

de coton graine par an, pour produire près de 12 000 tonnes de fibre<br />

• L’équipement de filature et de tissage est ancien mais possède une capacité de<br />

production réelle.<br />

11.2.2 Les faiblesses au niveau de la transformation<br />

• L’état de vieillissement et de dégradation des usines d’égrenage. Ces usines ont<br />

besoin de révision et de rééquipement. On évalue le coût de mise en état de chaque<br />

usine fonctionnelle à environ 100 000 $ (500 000 $ pour les 5) et chaque usine<br />

récupérable à 200 000 $ (1 000 000 $ pour les 5), soit un total pour les 10 usines<br />

d’environ 1 500 000$US<br />

• Le manque de financement disponible pour la remise en état des usines d’égrenage<br />

récupérables<br />

• Les usines d’égrenage produisent du coton fibre dans le souci de fournir aux industries<br />

textiles la matière première nécessaire à la fabrication de fil et de tissus, sans<br />

trop d’égard pour les coûts de production des sociétés cotonnières<br />

• Les sous-produits du coton ne sont pas valorisés<br />

• Les huileries sont fermées et la graine est brûlée<br />

• La vente de fibre ne génère pas de bénéfices au niveau des sociétés cotonnières<br />

• Les usines d’égrenage sont très éloignées des filatures<br />

• il est très compliqué d’atteindre les ports en raison du mauvais état des routes<br />

• La demande de pagnes destinés à la vente au détail reste faible à cause de la<br />

concurrence des produits finis et semi finis et de la friperie, tous deux importés<br />

• L’acheminement des balles de coton vers les filatures n’est pas efficient à cause<br />

des infrastructures dégradées (transport par avion dans certains cas) et de difficultés<br />

au niveau de la planification des opérations d’acheminement.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 138

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