ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

Propositions lors des différentes rencontres et échanges avec les acteurs de la filière
Étude diagnostique de la filière coton en RDC
PROPOSITIONS DES ACTEURS QUESTIONNEMENT DE LA MISSION POSITIONS DE LA MISSION
A. Au niveau de la problématique usines d’égrenages
1. Construire de nouvelles usines en lieu et place
de toutes les vieilles usines dégradées qui existent
2. Remettre en état les vieilles usines dégradées
qui existent pour éviter les gros financements qui
pourraient être difficilement remboursables
3. Développer la culture le long du fleuve pour
faciliter le transport des produits par voie fluviale
4. Utiliser le Lualaba comme zone pilote parce que
la production existe, il y a une ferme semencière,
les usines fonctionnent, COTOLU et SYNTEXKIN
sont officiellement opérationnels et ont un contrat
programme avec l’État jusqu’en 2008. Il y existe un
mouvement paysan naissant qui expérimente la
culture attelée
B. Au niveau de la problématique production de coton graine
1. Acheter des tracteurs et faire des labours motorisés
à l’instar du Conseil Agricole du Kasaï Oriental (CAKO)
qui faisait les prestations par le passé avec 32 tracteurs
- Qui va construire ces nouvelles usines? L’État ou les privés?
Les coûts sont élevés et avec quel financement?
- Sur quelle production de coton graine adosser le service
de la dette?
- Pendant combien de temps ces usines vont-elles fonctionner?
- Les pannes ne risquent-elles pas d’inhiber toute action
de remontée de la production de coton graine?
- Les écosystèmes se prêtent-ils à la culture du coton le
long du fleuve?
- Les populations connaissent-elles le cotonnier?
- Les usines devront-elles se situer le long du fleuve?
- Les autres provinces ne se sentiront-elles pas écartées?
- Sorti d’un long processus de transition, le Gouvernement
actuel, acceptera-t-il de laisser des provinces dans l’attente?
- Une partie des terres ne sont-elles pas sableuses?
- Et la concurrence du tabac?
- CAKO s’en-est-il sorti avec les redevances prélevées
pour le labour, vu les prix bas du coton?
- Cela nécessite que les planteurs soient en blocs; étaitce
le cas?
- Les tracteurs avait-ils d’autres utilisations?
- La filière est déjà privatisée, il ne faut plus revenir sur l’expérience de l’ONAFITEX
- l’État doit soutenir les privés dans la recherche de financement
- La question du volume de la production reste posée afin de développer
une capacité financière de remboursement
- Ces usines vont exister jusqu’à ce que la tendance à la remontée de la
production de coton graine soit visible
- Il faut faire un diagnostic plus affiné des machines dans chaque usine
récupérable de sorte à évaluer avec justesse le financement nécessaire à
la remise en état
- Les 2 premières questions sont complexes
- En plus la question du transport ne sera résolue que si les usines sont
situées le long du fleuve et on revient à la 1 ère proposition
- Le Lualaba réunit plusieurs conditions
- Un bon projet pilote de développement de la culture du coton dans le Lualaba
permettrait de voir comment relancer pratiquement la production de coton
graine
- Le projet pourrait permettre de voir comment régler les contraintes liées
aux prix du coton et à la redevance de désinsectisation
- Une fois ces contraintes levées, on pourrait procéder à l’installation de nouvelles
usines dans les autres provinces
- La rentabilité d’une telle opération pourrait poser problème
- La production cotonnière n’a pas suivi dans le Kasaï
- L’utilisation des tracteurs en milieu paysan nécessite des précautions afin
de ne pas dégrader les sols
CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 217