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ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton

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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />

• L’imposition de la culture de coton dans certaines régions de la <strong>RDC</strong>: la culture<br />

du coton continue d’être imposée par les autorités locales soit directement à travers<br />

des arrêtés ou indirectement, par le biais de la présence des autorités locales<br />

aux séances de propagande dans les villages<br />

• La concurrence d’autres cultures : le tabac, l’huile de palme, le caoutchouc et les<br />

vivriers 17 font la concurrence au coton parce que les marchés sont plus accessibles<br />

et les produits sont mieux rémunérés<br />

• La faiblesse du dispositif d’encadrement : celui-ci a été réduit avec la baisse de la<br />

production au fil des années; les agents d’encadrement sont mal équipés (déplacement<br />

à vélo), mal payés et sont en nombre insuffisant pour des rayons très étendus<br />

au-delà de 60 km par encadreur.<br />

5.2.2 Les productions vivrières<br />

Les cultures vivrières entraient dans la rotation avec le cotonnier. Elles venaient en seconde<br />

position derrière le cotonnier qui se trouvait en tête de rotation dans les zones de savanes;<br />

en forêt, elles occupaient les premières positions alors que le cotonnier n’intervenait<br />

qu’en troisième où en quatrième position.<br />

En tout état de cause, les rotations étant fonction du type de sol, du climat, des coutumes<br />

et des besoins alimentaires des populations, il y avait plusieurs vivriers qui intervenaient<br />

dont les principaux et les plus communs sont le manioc et le maïs. On peut noter aussi<br />

la présence de l’arachide, de la banane et du riz qui apparaissaient dans les parties<br />

forestières des zones cotonnières.<br />

Aujourd’hui, dans la majeure partie de la zone cotonnière, on ne cultive plus le coton. Les<br />

planteurs cultivent les vivriers et la rotation est la suivante :<br />

1 ère année : maïs + manioc+arachide<br />

2 ème année : manioc sur pied<br />

3 ème année : manioc sur pied+ récolte partielle<br />

4 ème année : récolte de manioc<br />

5 ème année : jachère<br />

6 ème année : jachère<br />

Dans la zone d’étude, notamment dans le Kasaï Oriental et l’Équateur, la culture du<br />

maïs est très importante quoique les superficies par planteur ainsi que les rendements<br />

soient faibles. Les superficies varient entre 0,25 et 0,5 hectare avec des rendements 18<br />

moyens suivants: de 0,5 à 1 t/ha pour le maïs et de 1 à 1,5 t/ha de cossettes pour le<br />

manioc (soit environ 3 à 5 T de tubercules par ha).<br />

17 Le manioc et le maïs de Dilolo et de Sandoa (ville à la frontière) sont bien vendus en Angola voisin.<br />

18 Aucune statistique n’est disponible et les chiffres indiqués proviennent des échanges avec les planteurs qui<br />

s’expriment en ares et en méca. L’équipe a utilisé les correspondances suivantes pour établir les chiffres en t/ha :<br />

1ha = 100 ares et 1 meca = 2,8 kg. Le meca est un récipient utilisé dans le commerce des vivriers en milieu rural.<br />

CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 55

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