ÉTUDE DE LA FILIÈRE COTON EN RDC Version finale - ACP Cotton
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Étude diagnostique de la filière coton en <strong>RDC</strong><br />
Afin de réaliser ses mandats, le Ministère s’appuie sur 8 directions normatives et 8 services<br />
nationaux. Parmi ces 8 services nationaux, 4 s’adressent plus particulièrement à la<br />
filière cotonnière :<br />
• Statistiques agricoles<br />
• Vulgarisation<br />
• Motorisation agricole<br />
• Coordination nationale des centres agricoles.<br />
Le Ministère possède également sous sa tutelle douze (12) centres agricoles peu fonctionnels<br />
et trois (3) entreprises dont la Caisse de Stabilisation Cotonnière.<br />
Caisse de Stabilisation Cotonnière (CSCO)<br />
La dissolution de l’ONAFITEX en 1978, a débouché sur une restructuration profonde de<br />
la filière coton et ceci à travers deux décisions importantes: (i) rétrocession des usines<br />
au secteur privé notamment aux sociétés textiles et (ii) création d’un Établissement Public<br />
de l’État Congolais, placé sous la tutelle technique du Ministère de l’Agriculture et sous<br />
la tutelle financière du Département du Portefeuille et dénommé Caisse de Stabilisation<br />
Cotonnière (CSCO). Selon les statuts, avec son siège à Kinshasa, la CSCO est dirigée<br />
par un comité de gestion de sept membres composé du Président Délégué Général, de<br />
deux directeurs et des représentants des Départements du Portefeuille, de l’Agriculture, de<br />
l’Économie Nationale et des Finances.<br />
L’idée des pouvoirs publics à la création de la CSCO était de recréer le trépied qui a été<br />
à la base des succès des temps passés, c’est dire COGERCO-COV<strong>EN</strong>CO-Sociétés<br />
Cotonnières, avec en bout de ligne pour la CSCO, un rôle de caisse de réserve (d’où<br />
la dénomination « Caisse de Stabilisation »). Seulement, la chute de la production de coton<br />
graine et la morosité qui s’en est suivie avaient changé la donne, en ce sens que :<br />
• La priorité n’était plus à l’exportation sur le marché international, à l’instar des<br />
activités passées de COV<strong>EN</strong>CO, mais plutôt à la satisfaction de la demande<br />
intérieure en fibre de coton<br />
• Le déséquilibre financier de la filière engendré par la baisse de la production,<br />
ne permettait pas de faire des réserves financières.<br />
L’idée de départ devant se conformer aux réalités du moment, d’autres rôles ont dû être<br />
assignés à la CSCO, à savoir :<br />
• Promouvoir la production du coton<br />
• Réglementer la filière<br />
• Superviser et coordonner les activités de la filière coton.<br />
CECI/FIGEPAR Mai 2007 Page 23