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UNE Mercredi 28 février 2012 Kossonou.qxd - Cote d'Ivoire Mariage

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Crise post-électorale<br />

Incarcéré depuis le 23 avril 2011<br />

à Odienné, Dr. Djédjé Eugène<br />

Délébé, médecin particulier de<br />

l’ex-Première dame, Simone<br />

Ehivet Gbagbo, a été libéré le<br />

vendredi 24 <strong>février</strong>. Information<br />

confirmée par l’un de ses avocats,<br />

Me Serges Gbougnon. Qui, joint<br />

par téléphone, précise que le<br />

médecin a pu regagner son domicile<br />

d’Abidjan, dimanche soir.<br />

Arrêté au même moment que le<br />

couple Gbagbo à la résidence de<br />

Cocody, Dr. Djédjé, contrairement<br />

aux autres personnalités de<br />

l’ancien régime interpellées dans<br />

les mêmes circonstances, n’aurait<br />

jamais fait l’objet d’inculpation<br />

ni de poursuite pénale pouvant<br />

justifier sa détention préventive.<br />

Véritable dilemme pour les<br />

parents et les avocats du concerné<br />

qui n’avaient pas d’interlocuteur<br />

judiciaire sûr en face. Lorsqu’ils<br />

Politique<br />

En détention à Odienné depuis plus de dix mois, le Dr. Djédjé<br />

Eugène Délébé a regagné son domicile, dimanche.<br />

Le médecin de M me Simone Gbagbo libéré<br />

COMMUNIQUÉ<br />

ont recours au procureur de la<br />

République en charge du dossier<br />

de tous les pro-Gbagbo en détention,<br />

ce dernier leur rétorque que<br />

Dr Djédjé Eugène Délébé n’est<br />

pas inscrit dans son fichier. Et<br />

quand les avocats se tournent vers<br />

le commandant de zone militaire<br />

La Chambre de Commerce Européenne s’est réunie en Assemblée Générale Ordinaire<br />

annuelle le mercredi 15 <strong>février</strong> <strong>2012</strong>, à l’hôtel PULLMAN, pour la présentation du bilan<br />

financier et du bilan d’activités de l’exercice 2011. Le mandat du Comité Exécutif venant<br />

à terme il a été procédé à l’élection du nouveau Comité. Il comporte les quinze (15)<br />

membres élus suivants :<br />

Deux sièges statutaires sont attribués aux représentants des Chambres Consulaires des<br />

pays européens en Côte d’Ivoire : Henri WEYCKMANS, Président de la Chambre de<br />

Commerce Belge et Nicolas HOUARD, Président de la Chambre de Commerce Suisse.<br />

CHAMBRE DE COMMERCE EUROPÉENNE<br />

Résidence du Front Lagunaire - bvd Lagunaire - Plateau - Abidjan<br />

01 BP 11829 Abidjan 01<br />

Téléphone : 20 32 81 00 - Fax : 20 32 80 39 - email : info@eurochamci.com<br />

Dr. Djédjé Eugène, médecin de<br />

Mme Gbagbo.<br />

d’Odienné en vue d’obtenir la<br />

libération de leur client, on leur<br />

répond qu’il faut un ordre de mise<br />

Le Fpi, à travers un communiqué<br />

signé de son secrétaire<br />

général par intérim, Akoun<br />

Laurent, samedi a salué la décision<br />

de la Cour pénale internationale<br />

d’étendre le champ de l’enquête<br />

du Procureur près la Cpi aux<br />

crimes qui auraient été commis<br />

depuis 2002 en Côte d’Ivoire. «<br />

Cette décision est heureuse pour la<br />

Côte d’Ivoire pour la manifestation<br />

de la vérité et pour l’avenir des<br />

relations entre les Ivoiriens. La<br />

direction du Fpi s’en réjouit et reste<br />

persuadée que le Procureur se donnera<br />

les moyens d’une investigation<br />

professionnelle aboutissant à<br />

une administration impartiale de la<br />

justice qui guérira les cœurs, pour<br />

une Côte d’Ivoire apaisée », écrit<br />

Akoun Laurent. Il ajoutera que son<br />

parti croit fermement que la manifestation<br />

de la vérité servira les<br />

intérêts de toutes les personnes sans<br />

exclusive et sans a priori et surtout<br />

la restauration de la Côte d’Ivoire<br />

Fraternité Matin / Mardi <strong>28</strong> <strong>février</strong> <strong>2012</strong><br />

en liberté émanant de la justice.<br />

Face à cet imbroglio, un collectif<br />

de huit avocats du barreau<br />

d’Abidjan saisit par courrier en<br />

date du 7 <strong>février</strong> <strong>2012</strong>, le ministre<br />

d’Etat, ministre de l’Intérieur. A<br />

travers le courrier, ils lui notifient<br />

les termes du pacte international<br />

relatif aux droits civils et politiques<br />

conclus en 1966 à New<br />

York et dont la Côte d’Ivoire est<br />

signataire. L’article 9 de ce pacte<br />

stipule notamment : « Tout individu<br />

a droit à la liberté et à la<br />

sécurité de sa personne. Nul ne<br />

peut faire l’objet d’une arrestation<br />

ou d’une détention arbitraire.<br />

Nul ne peut être privé de sa<br />

liberté, si ce n’est pour des motifs<br />

et conformément à la procédure<br />

prévue par la loi ». Prenant<br />

appui de ce texte, les avocats ont<br />

alors exigé du ministre d’Etat,<br />

hamed Bakayoko, la libération<br />

de leur client. Sollicitation qui, on<br />

peut le dire, a été fructueuse.<br />

LANDRY KOHON<br />

Enquête sur les crimes de 2002<br />

Le Fpi se réjouit de la décision de la Cpi<br />

Akoun Laurent, Sg du Fpi par<br />

intérim. PhOtO: jOSéPhINE KOUADIO<br />

en tant que pays libre, démocratique<br />

et souverain.<br />

BROU PRESTHONE<br />

• “ Un pas en avant dans la lutte contre<br />

l’impunité ”, selon la Société civile<br />

La société civile ivoitrienne<br />

estime que la décision de la<br />

Cour pénale internationale<br />

d’étendre les enquêtes à 2002<br />

est “ un grand pas en avant<br />

dans la lutte contre l’impunité en<br />

Côte d’Ivoire ”. Elle a exprimé sa<br />

satisfaction de cette décision dans<br />

une déclaration dont nous avons<br />

reçu copie via internet. “ Nous,<br />

organisations de la société civile<br />

ivoirienne, voudrions féliciter la<br />

chambre préliminaire III (de la<br />

Cour pénale internationale) d’avoir<br />

donné son autorisation à l’élargissement<br />

de l’enquête sur la<br />

situation en Côte d’Ivoire aux crimes<br />

relevant de la compétence de<br />

la Cour qui auraient été commis<br />

entre le 19 septembre 2002 et le<br />

<strong>28</strong> novembre 2010 ”, lit-on dans<br />

le texte.<br />

Dans cette déclaration commune,<br />

les 23 organisations de la société<br />

civile ivoirienne qui en sont<br />

signataires poursuivent: «c’est<br />

une opportunité pour que toutes<br />

les victimes, de quelque période et<br />

quelque partie qu’elles soient,<br />

obtiennent justice». Cette décision,<br />

souligne la déclaration, est<br />

une «chance pour une vraie<br />

réconciliation et surtout pour une<br />

paix durable» en Côte d’Ivoire.<br />

La dernière décision de la Cpi,<br />

aux yeux de ces organisations de<br />

la société civiles, va dans le même<br />

sens que les attentes des victimes<br />

de la crise ivoirienne. «Ce n’est<br />

que par une justice équitable et<br />

impartiale, abordant toutes les<br />

périodes et tous les acteurs du<br />

conflit ivoirien, que la Cour pourra<br />

éviter les critiques de partialité<br />

et jouer un rôle essentiel pour<br />

assurer une paix durable en Côte<br />

d’Ivoire», conclut le texte. Un<br />

document qu’ont signé Patrick<br />

N’Gouan (Csci), Ali Ouattara (CI<br />

Cpi), Adjoumani Kouamé Pierre<br />

(Lidho), Yéo Adama (Pdhre-CI),<br />

Dombia Yacouba (Midh), Semien<br />

Aimé Eric (Apdh), Bamba Sindou<br />

(Raidh), Sangaré Namizata<br />

(Ofaci) et bien d’autres leaders de<br />

la société civile en Côte d’Ivoire.<br />

PASCAL SORO

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