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Juillet - Lot-et-Garonne

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E N T R E P R E N D R ELOT-ET-GARONNE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL N° 19 JUILLET 201216MÉDIÉV’ART À MIRAMONT-DE-GUYENNEAux confins de la légende...Entrer dans l’univers de Médiév’art à Miramont-de-Guyenne, c’est découvrir unsavoir-faire <strong>et</strong> un univers. C’est aussi faire connaissance avec une entreprise atypique<strong>et</strong> unique au monde. Sa spécialité : la réalisation de décors, costumes <strong>et</strong> accessoiresmédiévaux pour le théâtre, l’opéra, le cinéma, les spectacles équestres,les reconstitutions historiques…D’une lignée de musiciens d’opéra,Daniel Bourgues en a conservé l’allure<strong>et</strong> la culture. Passionné par l’épopéemédiévale, l’histoire, le théâtre <strong>et</strong>toutes les formes de spectacle vivant,il a imaginé une gamme de produitsrépondant aux besoins spécifiquesdes professionnels. Depuis près d<strong>et</strong>rente ans, il vit un incroyable destin.Délaissant le bâtiment, il créeMédiév’art <strong>et</strong> dépose la marque en1989. Il fait de c<strong>et</strong>te entreprise familialeun creus<strong>et</strong> où se combinentl’imagination <strong>et</strong> le savoir-faire, pourréussir l’alchimie de la qualité avecdes résines métallisées rigides <strong>et</strong>souples, <strong>et</strong> des matériaux composites.L’atelier de 1 300 m² est principalementorienté vers la reproduction d’armures<strong>et</strong> casques. Peu de machines.« Un bocal, un pinceau <strong>et</strong> je travaille »,précise l’artisan-artiste. Il fabriquealors « du matériel qui n’existe pas ».Le XV e siècle pourcheval de batailleSans formation réelle, il réussit à bâtirune armure complète, il y a presqu<strong>et</strong>rente ans. Depuis, il ne s’est jamaisarrêté. Il détourne les produits, peaufinesa culture du casque <strong>et</strong> de l’armure,multiplie les performancestechniques <strong>et</strong> crée lui-même sesmoules. Des milliers, tous modèles <strong>et</strong>de toutes tailles ! Médiév’art est uneentreprise référence bénéficiant d’un<strong>et</strong>elle avance qu’elle est « la seule dece type aujourd’hui sur la planète ».Fournisseur des plus grands spectacles,films, cascadeurs ou opéras,Daniel Bourgues se réserve laliberté de choisir ses « clients ». Il nese targue pas outrageusement d’avoircontribué au César du meilleur costumepour le film Jeanne d´Arc deLuc Besson. 25 ans d’expérience decréation en exclusivité pour des professionnels,particuliers, collectivités…l’ont conforté dans les contratsbasés sur la confiance. Connu <strong>et</strong>reconnu, c<strong>et</strong> homme passionné continueà améliorer ses produits avec unmatériau plus souple <strong>et</strong> plus performant.Nouveau défi « gigantesque » :la mise en place d’une structure delocation spécialisée de plusieurscentaines d’armures <strong>et</strong> casques quiva nécessiter un accroissement dela production. Si Médiév’art œuvreprincipalement dans le domaine historique<strong>et</strong> médiéval, il peut aussicréer <strong>et</strong> fabriquer des pièces originales,fantastiques ou futuristes à lademande.Alexandre MouaciPHILIPPE HUMEAU, FACTEURVoyage hors duautour du clavecDepuis 1972, Florence <strong>et</strong> Philippe Humeause consacrent au clavecin <strong>et</strong> sebaladent dans un tourbillon d’accords.Philippe les fabrique entièrement de sesmains, de A à Z, selon les techniques de laRenaissance <strong>et</strong> de l’époque baroque. Florence,quant à elle, en peint les décors.Entrer chez les Humeau à Barbaste,c’est pénétrer un univers où le tempsdevient relatif. Pousser la porte du saintdes saints, la pièce aux clavecins, c’estchanger d’époque. Là, six instrumentsaux décors somptueux dévoilent leurstables d’harmonie. Philippe Humeau ale don de faire voyager dans les rêves<strong>et</strong> les siècles. Lorsque le « maître »,musicien autodidacte, improvise unmorceau, il communique aussi sa passion.« Florence <strong>et</strong> moi, nous avons unrythme de vie très particulier. Quand jecommence un clavecin, que je vais autas de bois choisir la plus belle planchepour la table d’harmonie, je peux y resterdes heures avant de me décider »,adm<strong>et</strong>-il. Dans son atelier, PhilippeHumeau réalise, en ce moment, son 105 eou 106 e clavecin. Son carn<strong>et</strong> de commandesest plein pour les six années àvenir. En travaillant huit heures par jour,il faut cinq à six mois pour faire un instrument.Chêne, cyprès, tilleul, buis,peuplier, poirier, hêtre, ébène… autantde bois travaillés. « Il n’y a aucun géniedans la main, se défend le facteur declavecin. La main, ce n’est rien, l’importantc’est la tête. Si on n’a pas deMÉDIÉV’ARTNOMBRE D’EMPLOYÉSMATÉRIEL EN MAGASINPHILIPPE HUMEAUZA de la Brisse47800 Miramont-de-Guyenne05 53 94 54 26contact@medievart.comwww.medievart.com1 salariéPlus de 500 casques<strong>et</strong> plus de 100 armuresCoustète47230 Barbaste05 53 65 57 24philippe.humeau@sfr.frC’est un instrumenclaviers. Chaque csautereau. Instrumeclavecins ont connavoir été éclipsés tomusiciens

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