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PANORAMA ÉCONOMIQUE DE L'ESTUAIRE - CCI Le Havre

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<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong>2013<strong>DE</strong>L’ESTUAIREEtat des lieux des filières<strong>CCI</strong> SEINE ESTUAIRE


<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong> <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong><strong>DE</strong>L’ESTUAIRE01Pont de Normandie - © Patrick BoulenEdito<strong>Le</strong> territoire de l'Estuaire représenté par les 3 <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong>, de Fécamp-Bolbec et du Pays d'Auge est exemplaire par ladiversité et la complémentarité de son tissu économique. D'une rive à l'autre, de la côte à un arrière-pays qui n'en est jamaisbien éloigné, de multiples secteurs d'activités se sont solidement ancrés, donnant à l'Estuaire son caractère économiqueexceptionnel.Depuis plusieurs années, les interactions entre les deux rives sont évidentes et croissantes, les flux professionnels de plus enplus fréquents, dans les deux sens. Ce rapprochement, largement imputable à un volontarisme en matière d'investissementsinfrastructurels, contribue au renforcement et à la diversification des forces vives, tant sur le plan micro-économique quemacro-économique.Au cœur de la mondialisation, de ses chances (commerce international) comme de ses défis (compétitivité, transitionindustrielle et écologique), le territoire de l'Estuaire continue de démontrer sa capacité d'adaptation. C'est le sens durapprochement toujours plus étroit entre ses deux rives, dont témoigne la collaboration accrue entre les <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong>, deFécamp-Bolbec et du Pays d'Auge, préfiguration de la future <strong>CCI</strong> Seine Estuaire.


<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong> <strong>DE</strong> L’ESTUAIRESommaire1 <strong>Le</strong> territoire estuarien1.1 Organisation spatiale1.2 <strong>Le</strong>s infrastructuresZoom sur les zones d’activités1.3 La population de l’EstuaireZoom sur les conditions de vie1.4 <strong>Le</strong> marché du travail1.5 L’enseignement supérieur2 <strong>Le</strong>s entreprises de l'Estuaire2.1 Démographie des établissements2.2 La création d’établissements2.3 L’international2.4 L’industrie2.5 <strong>Le</strong> commerce2.6 <strong>Le</strong>s services2.7 <strong>Le</strong> tourismeZoom sur le nautisme3 <strong>Le</strong>s filières d'excellence3.1 La filière logistique et portuaire3.2 La filière fabrication de matériels de transport3.3 La filière énergieLa Normandie, terre d’accueil de l’éolien offshore3.4 La filière chimie-pétrochimie3.5 La filière éco-industrie3.6 La sous-traitance industrielle3.7 La filière agro-alimentaire3.8 La filière bois3.9 La filière équine345678910111213141516171819202021222425262702Perspectives<strong>Le</strong>xiqueContacts282930


LE TERRITOIRE ESTUARIEN1.1Organisation spatiale03Au carrefour d’un territoire où débouche la Seine, la zone de l’Estuaire embrasse deux départements, la Seine-Maritime et leCalvados, eux-mêmes situés dans deux régions administrativement distinctes, la Haute et la Basse-Normandie.D’une superficie de 2 647km² (soit près de 9% de la superficie normande), l’Estuaire se compose de 120 communes sur larive Nord et de 204 communes sur la rive Sud.<strong>Le</strong>s 324 communes estuariennes contribuent au dynamisme économique normand, national et européen grâce à unesituation géographique exceptionnelle, à la présence de filières d’excellence et à un réseau d’infrastructures performant.Ces infrastructures de qualité structurées autour de la Seine et de la Manche, mer la plus fréquentée du globe, font del’Estuaire un lieu de transit et de communication via ses ports nationaux et internationaux (<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, Fécamp, Honfleur etRadicatel/Port-Jérôme), ses deux aéroports (Deauville-Normandie et <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>-Octeville) et son réseau autoroutier : l’A131reliant <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> à l’autoroute de Normandie par le pont de Tancarville mettant ainsi à proximité immédiate de l’Estuaire lepremier marché de consommation français, le bassin parisien, et l’A29 reliant la rive Nord à la rive Sud par le pont deNormandie, en reliant les estuaires européens entre eux.


1.2<strong>Le</strong>s infrastructuresLE TERRITOIRE ESTUARIENUn pôle international en lien direct avec la capitaleChantier multimodalUn chantier de grande ampleur est encours de réalisation sur la zone portuairehavraise, le chantier du terminalmultimodal. Avec un investissement deplus de 139 millions d’euros, ce terminalsera une nouvelle alternative au toutroutier et augmentera les volumestraités.C’est la société « <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> TerminalTrimodal » (LH2T), regroupement duGrand Port Maritime du <strong>Havre</strong>, deProjénor et de la Caisse Régionale duCrédit Agricole Normandie-Seine, quis’est vue attribuer la gestion du chantierde ce terminal géant. Etendu sur plus de60 hectares, le site comprendra 2 postesà quais fluviaux avec 4 portiques et8 voies ferroviaires supplémentairesd’emplacements de stockage.Une fois terminé, la gestion de lanouvelle plateforme sera attribuée à lasociété « <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> Terminal Exploitation »(LHTE) associant deux filiales de la SNCF(Naviland Cargo et Novatrans), 3 filialesde l’armateur CMA CGM (River ShuttleContainers, Railink et LogiSeine).Elle profitera, par conséquent, d’unestructure ultra-moderne alliant de façonoptimisée les modes de transportsroutier, fluvial et ferroviaire.La conciliation des modes de transportspermet d'espérer une économie annuellede CO² estimée à 500 000 tonnes.Un effectif de 25 à 40 employés seranécessaire.<strong>Le</strong>s ponts de Tancarville (construit en 1959) et de Normandie (1995) permettent de relier les deux rives del’Estuaire. <strong>Le</strong> pont de Tancarville est le maillon de la desserte de l’axe Ouest-Est avec l’autoroute A13 versles bassins d’activités de Rouen et d’Ile-de-France. Il a permis de désenclaver <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, aussi bien pour lesmarchandises que pour les personnes. <strong>Le</strong> pont de Normandie est quant à lui un maillon de la route desestuaires permettant de relier localement les deux rives et à plus grande échelle les estuaires européensentre eux en contournant l’Ile-de-France. Tous trafics confondus (véhicules légers et poids lourds), on noteune augmentation des échanges entre les deux rives entre 2007 et 2012 (+11% pour le pont de Normandieet +7% pour Tancarville).Evolution du trafic sur les ponts de Normandie et de Tancarville20072012Tancarville Trafic véhicules légers et poids lourds 6 087 471 6 513 154Trafic poids lourds 1 391 805 1 360 313Normandie Trafic véhicules légers et poids lourdsTrafic poids lourds6 159 169821 0836 729 194914 168+9,3%+11,3%Source: <strong>CCI</strong> <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> – 2007 à 2012<strong>Le</strong> territoire est doté de quatreports de commerce :----Variation2012/2007+7,0%-2,3%<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, premier port français en trafic de conteneurs, est sous la gestion du Grand Port Maritimedu <strong>Havre</strong> (GPMH).Fécamp, avec un trafic diversifié et spécialisé dans le bois et dans l’accueil des navires decabotage, est géré par la <strong>CCI</strong> de Fécamp-Bolbec.Honfleur également spécialisé dans le trafic du bois est sous la gestion du Grand Port Maritime deRouen (GPMR).et enfin le complexe pétrochimique et logistique de Radicatel/Port-Jérôme qui est géré par le GPMR.Trafic total (hors avitaillement)Dont vracs liquidesDont vracs solidesDont conteneursTrafic portuaire en 2012 (en tonnes)Port du <strong>Havre</strong> Radicatel-Port-JérômeHonfleur Fécamp63 516 15336 678 4342 648 96422 736 884Sources: Ports du <strong>Havre</strong>, de Rouen et de Fécamp - 20126 724 705 325 440 177 9316 288 084-18 185164 459196 83788 300266 87324-La pêche est aussi un élément important dans les infrastructures portuaires de notre Estuaire.Cinq ports de pêches sont recensés, dont celui de Fécamp ou encore de Trouville-sur-Mer.04Enfin, les perspectives de trafics’élèvent à 300 000 EVP (EquivalentVingt Pieds) par an et une croissance desparts modales de 15 à 25% d’ici 2020(part des marchandises utilisantd'autres modes que la route).Pour les infrastructuresaériennes, l’Estuaire disposede deux aéroports sur sonterritoire accueillant à eux deux166 164 passagers (2012).Trafic cumulé des aéroports de l'Estuaire en 201213 %Passagers des lignes régulières/ d’aviations d’affaires87 %Passagers des vols chartersSources : <strong>CCI</strong> du Pays d’Auge et CODAH - 2012


LE TERRITOIRE ESTUARIENZoom surles zonesd’activités05L’Estuaire dispose d’environ 439 hectares de terrain de disponible immédiatement pour accueillir différents types d’activités.Ces terrains sont localisés sur les principaux pôles urbains (Parc d’Activité d’Honfleur), axes routiers (Zone d’activité de SaintJean de la Neuville) et zones industrielles portuaires (Parc Logistique du Pont de Normandie).D’autres projets d’extension de zones d’activités sont en cours : zone d’activités des Sapins à Bréauté, la Chaussée Hameauà Breteville-du-Grand-Caux …. On peut noter sur les plateaux, le projet d’extension sur le parc Eco-Normandie, avec d’unepart, la construction d’une nouvelle structure d’hébergement d’entreprises à Saint Romain de Colbosc (un hôtel et unepépinière) pour fin 2013 gérée par la <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong>, et d’autre part la mise à disposition de plusieurs hectares pour laconstruction de nouveaux bâtiments.Zone d’Activités des Sapins - Bréauté© <strong>CCI</strong> Seine EstuaireAvant-Projet d’extension sur le parc Eco-Normandie- Saint Romain de Colbosc© Cabinet havrais Bettinger Desplanques Architectes - Mars 2012


1.3La populationde l’EstuaireUne population jeune au Nord et dynamique au SudLE TERRITOIRE ESTUARIENEn 2009, le territoire de l’Estuaire comptait 518 826 habitants dont 72% situés sur la rive Nord et 28%sur la rive Sud.Cinq communes de l’Estuaire rassemblent à elles seules près de la moitié de la population, à savoir<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, Lisieux, Fécamp, Montivilliers et Bolbec.Entre 1999 et 2009, la population a diminué légèrement (-0,5%). Cette diminution est totalement imputableà la rive Nord (-0,3% en moyenne par an entre ces deux dates) et plus particulièrement sur le territoire dela <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong> du fait d’un déficit du solde migratoire* non compensé par l’accroissement naturel de lapopulation. La rive Sud, plus dynamique, voit sa population augmenter de 0,5% en moyenne par an.Sur l’Estuaire, comme au niveau national, on constate un phénomène de périurbanisation.<strong>Le</strong>s centres-villes se dépeuplent au profit des périphéries et des communes plus petites. Des villes commeLisieux ont vu leur population diminuer (-5,8% entre 1999 et 2009) alors que la commune de Beuvillersconnaît une croissance démographique (+14,3% entre 1999 et 2009).Par rapport au territoire national, la structure par âge de la population est favorable à l’Estuaire avec unepopulation plus jeune et une part similaire des personnes âgées de plus de 65 ans. La rive Nord concentrela part la plus importante des moins de 20 ans (26,1%) tandis que la rive Sud compte une population plusâgée (19,6% de personnes âgées de plus de 65 ans).06Un recul démographique des centres urbains de l’Estuaire accentué au <strong>Havre</strong>Un tiers des habitants de l’Estuaire réside au <strong>Havre</strong>. Pourtant la ville n’a pas échappé au mouvement général de ralentissement de la croissancedémographique, voire de baisse de population, que connaissent les villes françaises depuis les années 1970, conséquence d’une baisse de la fécondité etd’un phénomène de périurbanisation.L’étude réalisée par la ville du <strong>Havre</strong> montre que parmi les 11 villes similaires sélectionnées, 6 d’entre elles ont perdu des habitants entre 1999 et 2008.La ville du <strong>Havre</strong> est celle qui a connu les évolutions les plus défavorables de sa population avec une baisse de 6%.En analyse stricte de la démographie, l’évolution de la population est due à deux variables : le solde naturel et le solde migratoire. La première variable,positive pour la ville du <strong>Havre</strong> avec un nombre d’enfants par femme plutôt élevé, ainsi qu’une part importante des moins de 15 ans dans la population, necompense pas le fort déficit du solde migratoire. Comme sur l’ensemble du territoire métropolitain, ce déficit résulte d’un repeuplement des zones ruraleset périurbaines aux dépens des centres urbains conséquence notamment d’un nombre de construction de logements insuffisant par rapport aux besoins.Des besoins qui ne cessent d’augmenter du fait d’un desserrement des familles lié aux séparations/divorces, au vieillissement ou à la décohabitation desjeunes. Ce phénomène, accentué au <strong>Havre</strong>, touche également les autres pôles majeurs de l’Estuaire comme Lisieux ou Fécamp et intensifie le besoin decommerce de proximité dans les communes rurales et périurbaines.Toutefois sur le bassin havrais, un tiers seulement du déficit migratoire est dû à l’étalement urbain. <strong>Le</strong> reste du déficit s’explique essentiellement parune faible attractivité du territoire à l’égard des jeunes et des actifs âgés entre 25 et 40 ans.Source : Ville du <strong>Havre</strong> - Contribution de la ville à l’élaboration d’un SCOT Grenelle et Axe Seine - 2012Ville(département)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)Lisieux (14)Fécamp (76)Montivilliers (76)Bolbec (76)Honfleur (14)EstuaireDémographie des principales villes de l’EstuairePopulationen 2009177 25921 82619 34816 45411 6548 163518 826Variation(1999-2009)-7,2%-5,8%-8,0%-0,6%-7,4%-0,1%-0,5%Part desmoinsde 20 ans25,5%24,3%22,9%25,7%25,5%26,2%25,7%Part desplusde 65 ans16,9%20,9%21,3%14,2%17,5%17,8%17,0%Soldenaturel(1999-2009)8 83149138478642127619 262Soldemigratoireapparent(1999-2009)-22 496-1 836-2 064-885-1 358-288-21 853Population par tranche d’âgeen 200965 ans et +16,8 %17,0 %20-59 ans0-19 ans24,5 %25,7 %Source : Insee, RP - 2009FranceMétropolitaineEstuaire58,6 %57,3 %Sources : Insee, Recensement de la Population (RP) - 1999 et 2009* Cf. lexique page 29


LE TERRITOIRE ESTUARIENZoom surles conditions de vieUne croissance soutenue des logementset une géographie des revenus07En 2009, on dénombre 281 592 logements surl’Estuaire, soit une augmentation de 9% parrapport à 1999.En 2009, 79% des logements sont des résidencesprincipales, 15% des résidences secondaires oudes logements occasionnels et enfin 6% deslogements vacants*. La répartition des logementsselon la catégorie est pratiquement identiqueentre 1999 et 2009.Parmi les résidences principales en 2009, oncompte 56% de maisons (+1,5 point par rapportà 1999).La part des propriétaires de résidencesprincipales atteint 53% en 2009, soit un gain de2,9 points en comparaison avec 1999.Sur le plan des revenus, la part des ménagesfiscaux imposés oscille entre 44% et 80% surl’Estuaire.<strong>Le</strong> revenu médian par unité de consommation*varie quant à lui entre 13 940€ et 28 157€. <strong>Le</strong>scommunes où le revenu médian est le plus élevése situent le plus souvent dans un pôle urbain oudans sa périphérie proche. Elles se caractérisentpar leur proximité avec des pôles d’emploismajeurs concentrant des emplois qualifiés et desrémunérations élevées. Au-delà du rayond’attractivité de ces pôles d’emploi, les niveauxde revenus sont plus bas, souvent dans descommunes au profil rural.Indicateurs de revenus (2009) 1Ville(département)<strong>Le</strong>s 10 plus élevésPart desménagesfiscauximposésRangMédianedurevenufiscalRangFontaine-la-MalletSainte-AdresseOcteville-sur-MerGainnevilleÉpouvilleMontivilliersNotre-Dame-de-GravenchonTouquesDeauvilleCriquetot-l'EsnevalFrance métropolitaine80,1%77,7%73,4%71,6%71,4%65,8%65,7%60,9%60,8%60,4%59,3%12345678910-27 06128 15723 61020 68620 63519 63618 80717 19118 52618 98918 355213456914107-Répartition des logements de l’Estuaireselon la catégorie en 20095,6 % - Logements vacants15,4 % - Résidences secondaires etlogements occasionnelsSource : INSEE-DGFiP, Revenus fiscaux localisés des ménages - 2009ZOOM<strong>Le</strong>s résidences secondaires ont le vent en poupe79,0 % - Résidences principalesSources : Insee, RP - 200941 943 résidences secondaires sont dénombrées sur l’Estuaire en 2009, soit une augmentation de 11% par rapport à 1999.Elles représentent 15% des logements de l’Estuaire contre seulement 9% en moyenne nationale.La rive Sud de la Seine concentre 92% de l’offre estuarienne, la majorité des résidences étant localisées sur le littoral. 53% des résidencessecondaires se situent à Villers-sur-Mer, Deauville, Trouville-sur-Mer et Houlgate. La Côte Fleurie est une région balnéaire de renom depuis le milieudu XIX ème siècle, très prisée des Parisiens et située aujourd’hui à moins de deux heures de voiture.Entre 2006 et 2008, 912 résidences secondaires ont été construites sur l’Estuaire. À travers la construction, la consommation des résidents et lestaxes locales, elles engendrent des retombées économiques locales considérables.En matière de tourisme, les résidences secondaires représentent une part importante des nuitées touristiques de l’Estuaire.* Cf. lexique page 29 - 1 Données disponibles sur 29 communes de l’Estuaire


1.4<strong>Le</strong> marché du travailLE TERRITOIRE ESTUARIENUn marché qui évolue mais peine à se dynamiserEn 2009, la population active* estuariennecomptait 232 080 personnes entre 15 et 64 ans,en hausse de 2 % en 10 ans.L’activité des femmes augmente nettement etcontribue à la progression de la population active(9 563 femmes actives de plus entre 1999 et2009). L’activité des hommes diminue sur cettemême période (-4 035).<strong>Le</strong> taux d’activité* des 25-54 ans est de 88% en2009. <strong>Le</strong>s inégalités entre les hommes et lesfemmes persistent avec un taux d’activité deshommes de 94% contre 83% pour celui desfemmes.87% de la population active occupent un emploi,c’est 3,7 points de plus par rapport à 1999. Parmiles actifs âgés de 15 à 24 ans, 72% ont un emploi,89% pour ceux âgés entre 25 et 54 ans et 91%pour ceux qui ont entre 55 et 64 ans.90% de la population active occupée sont dessalariés.<strong>CCI</strong> <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><strong>CCI</strong> Pays d'Auge<strong>CCI</strong> Fécamp-BolbecEstuaireDemandeurs d’emploi en fin de mois (catégorie A) au 30.09.2012Ville(département)Donnéesbrutes16 0516 3135 64528 009Evolutionsur un an5,6%7,3%12,4%7,3%Part desmoins de25 ans21,9%19,7%26,7%22,4%En 2012, le taux de chômage des zones d’emploicouvrant le territoire de l’Estuaire stagne à unniveau élevé. En moyenne sur le 4 ème trimestre2012, le taux de chômage atteint 13,1% sur lazone d’emploi du <strong>Havre</strong> et 10,5% pour celle deLisieux. Seule la zone d’emploi d’Honfleur (9,7%)a un taux inférieur à la moyenne nationale établieà 10,2%.Part desplus de50 ans19,7%23,3%22,6%21,1%Part desfemmes47,3%47,4%50,9%48,0%Part desplus de1 an39,4%31,9%37,3%37,3%Fin septembre 2012, on dénombre 28 009 demandeursd’emploi de catégorie A* sur l’Estuaire, soit 1 906 deplus que fin 2010 (+7%). Cette hausse est moinsélevée que celle de la France métropolitaine(+10%). La situation des séniors est celle qui sedégrade le plus (+12%) mais dans des proportionsmoindre que la moyenne nationale (+18%). Lasituation des femmes (+5%), des jeunes (+8%) etdes personnes âgées entre 25 et 49 ans (+6%) sedégrade également moins vite qu’au niveaumétropolitain (respectivement +9%, +11% et +8%).En septembre 2012, 37% des demandeursd’emploi le sont depuis plus d’un an, chiffre enhausse de 10% par rapport à septembre 2011.Taux de chômage localisé par zone d’emploi(en moyenne trimestrielle)14 %<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>13 %12 %11 %Lisieux10 %9 %8 %Honfleur7 %6 %T1. T4. T3. T2. T1. T4. T3. T2. T1. T4. T3. T2. T1. T4.2003 2003 2004 2005 2006 2006 2007 2008 2009 2009 2010 2011 2012 2012Source : Insee - 2003 à 201208Sources : Pôle emploi Haute et Basse-Normandie - 2012Une difficile adéquation des offres et des demandes d’emploiEn 2012, le ministère du travail estime entre 300 000 et 500 000 le nombre d’emplois non pourvus en France, pays qui compte plus de 3 millionsde chômeurs. Pour une grande majorité des établissements recruteurs, les difficultés rencontrées proviennent d’un profil du candidat inadéquat(faible niveau de qualification, manque d’expérience…), de l’absence de mobilité des personnes à la recherche d’un emploi et également d’unepénurie de candidats dans certaines branches.<strong>Le</strong> nombre d’emplois jugés compliqués à pourvoir augmente aussi bien en Haute qu’en Basse-Normandie entre 2011 et 2012. Pour l’année 2013, les employeursprévoient moins de difficultés. La proportion des projets de recrutement estimés difficiles en 2013 est de 38% pour les bassins d’emploi du <strong>Havre</strong> et de Fécampet de 35% pour ceux de Lisieux et de Bolbec.Tous les secteurs sont concernés par ces difficultés de recrutement. <strong>Le</strong>s projets d’embauche jugés difficiles sont nombreux dans le secteur de la constructionpour des métiers comme menuisiers, plombiers, chauffagistes… Il en est de même pour le secteur industriel (principalement dans l’industrie manufacturière etla métallurgie). De nombreux métiers sont également difficiles à pourvoir dans les services (métiers liés à la restauration, à l’hébergement…).La formation est pour les entreprises la meilleure solution pour réduire cette inadéquation.Sources : Enquête Besoin en Main d’Œuvre de Pôle Emploi Haute et Basse-Normandie – 2012 et 2013ZOOM* Cf. lexique page 29


LE TERRITOIRE ESTUARIEN1.5L’enseignementsupérieurUne offre de formation en adéquation avec son territoireA la rentrée 2010/2011, on ne comptait pas moins de 11 500 étudiants dans les établissements de l’enseignement supérieur de l’Estuaire.On ne peut parler d’enseignement supérieur dans l’Estuaire sans observer l’adéquation avec l’économie du territoire. En effet, on référence une vingtaine deformations en logistique, transports et services divers. On peut notamment citer comme établissement l’Ecole Nationale Supérieure Maritime, la Faculté des AffairesInternationales, les IUT (Institut Universitaire de Technologie), l’Institut Portuaire d’Enseignement et de Recherche, l’Institut National des Transports Internationaux etdes Ports ou encore l’ISEL (Institut Supérieur d’Etudes Logistiques), la seule école française habilitée à délivrer un diplôme d’ingénieur en logistique.Sont également proposés plusieurs programmes axés sur le tourisme et l’évènementiel s’appuyant particulièrement sur l’expertise professionnelle de la stationbalnéaire de Deauville avec notamment le MSc (Master of Science) International Events Management de l’Ecole de Management de Normandie.09À cela s’ajoutent des établissements de formations spécialisées commeSciences Po Asie, l’Ecole Supérieure d’Art et de Design, des instituts ensoins infirmiers et plus de 35 formations STS (Section de TechnicienSupérieur) offertes sur l’ensemble du territoire. On note également laprésence de la Plate-Forme Technologique de Fécamp axée sur les énergiesrenouvelables et qui assure une mise en réseau d’acteurs locaux etrégionaux aussi bien dans le monde de la recherche, des entreprises quedans les organismes de formation.Bibliothèque Universitaire - © Université du <strong>Havre</strong>De plus en plus de formations en alternance sont proposées. On recense une vingtaine de centres de Formation Continue (GRETA, <strong>CCI</strong> & Caux,Université du <strong>Havre</strong>…) et de Centres de Formation d’Apprentis (CFA), comme celui de Jeanne d’Arc ou encore l’Ecole du Commerce et de la Distribution de Lillebonne.Cette dernière a pour spécificité d’appartenir au réseau Negoventis quipropose des formations dans les métiers commerciaux à travers 80 <strong>CCI</strong>de France.Effectifs de l’enseignement supérieur de l’Estuairerentrée 2010/2011<strong>Le</strong> CFA de l’Université du <strong>Havre</strong>, quant à lui, a pour spécificité de figurer parmiles premiers centres à proposer des formations par alternance en niveaumaster. Il propose des formations variées réparties dans trois grandsdomaines allant du Bac+2 au Bac+5 : le management international et lecommerce, le bâtiment et les travaux publics ainsi que la comptabilité et lagestion. Preuve du succès de la formation en alternance, en trois ans, la capacitéd’accueil du CFA de l’Université du <strong>Havre</strong> est passée de 160 à 210 places.Dans les prochaines années, de nouvelles formations en alternance serontproposées afin de répondre à une demande croissante des entreprises.CPGE* 263STS et assimilésIUT1 6962 071Universités (hors IUT)5 064Ecole de Commerce832Ecoles Supérieures Art et Culture 146Ecoles Para-Médicales et SocialesAutres Ecoles de Spécialités Diverses1 008413*CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles)Source : Etablissements - 2011ZOOML’alternance : un mix entre théorie et pratiqueLa formation en alternance, organisée autour de deux contrats (le contrat d’apprentissage et de professionnalisation), connaît un regain d’intérêt depuis quelquesannées en France. <strong>Le</strong> but est de faciliter l’insertion des jeunes en entreprise dans une conjoncture où le taux de chômage des moins de 25 ans est très élevé.Selon une enquête réalisée conjointement par la <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong> et l’organisme <strong>CCI</strong> & CAUX, les moyens les plus utilisés par les entreprises pour trouver desalternants sont les candidatures spontanées, les recommandations ou connaissances et enfin les organismes de formations.Notons que parmi les 94 répondants du panel de l’étude en 2011, 61% des entreprises avaient au moins un alternant au sein de leur effectif,dont 68% dans les services.Pour les entreprises, il ressort que l’alternance est un outil de pré-recrutement et de formation des jeunes aux méthodes de travail spécifiques de l’entreprise.<strong>Le</strong> gouvernement souhaiterait atteindre 500 000 alternants en France pour l’année 2017, contre 448 835 en 2012.


2.1Démographie desétablissementsLES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE<strong>Le</strong> poids de l'industrie et du secteur logistique et portuaireEn 2010, 180 561 salariés sont comptabilisés sur l’Estuaire. <strong>Le</strong> secteur tertiaire est le plus gros pourvoyeur d’emploi avec près de 72% des effectifs salariés.Il est suivi par le secteur industriel (20%), puis celui de la construction (7%) et enfin celui de l’agriculture (1%).Au 1 er janvier 2012, 37 258 établissements* étaient recenséssur le territoire et ils se répartissent de la manière suivante :58,1% dans les services17,5% dans le commerce10,5% dans l’agriculture8,3% dans la construction5,5% dans l’industrieSiège social de la société SPB au <strong>Havre</strong> - © SPBSuivant la tendance nationale, l’Estuaire connaît une tertiairisation de son économie, plus des trois-quarts de ses établissements relevant d’une activité de servicesou de commerce. Cette proportion est confortée par les activités de services liées au transit maritime et aux activités logistiques connexes à la présenced'infrastructures portuaires et d'entreposage. Avec 20,3%, la part de l'industrie est remarquable sur le territoire, largement supérieure à la moyenne nationale.<strong>Le</strong> territoire de la <strong>CCI</strong> Seine Estuaire compte 91% d’établissements de moins de 10 salariés, soit une proportion comparable à celle de la France métropolitaine (93%).Ils emploient 19% des salariés. 7,3% des établissements ont entre 10 et 49 employés, chiffre légèrement supérieur à la moyenne métropolitaine (5,6%).28,5% des salariés travaillent dans cette tranche d’effectifs.10On dénombre également 493 établissements ayant entre 50 et 199 salariés (1,4% des établissements), soit 24% des salariés de l’Estuaire.Enfin, 100 établissements (0,3%) comptent plus de 200 salariés. 28,5% des salariés travaillent au sein d’un établissement de cette catégorie.Etablissements et emploi salariéde quelques villes de l’EstuaireVille(département)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)Gonfreville l’Orcher (76)Lisieux (14)Fécamp (76)Lillebonne (76)Deauville (14)EstuaireNombre desalariés64 38811 69511 4586 9105 1653 973180 561Sources : Insee - SIRENE 01/2012 et CLAP 01/2010Nombred'établissements10 0455662 0081 2626051 01437 258Répartition des effectifs salariés de l’Estuairepar secteur d’activitéAgricultureConstructionCommerceIndustrieServices0,8 %7,3 %11,9 %20,3 %59,8 %La ville du <strong>Havre</strong> est leprincipal pôle d’emploiavec près de 36% dessalariés et 27% desétablissements.Source : Insee - CLAP 01/2010La localisation des sièges sociauxOrigine du siège des établissementsde l’Estuaire en 2012En 2012, près de 89% des établissements avaient leur siège social sur le territoirede l’Estuaire. <strong>Le</strong>s centres de décisions extérieurs sont pour majeure partielocalisés en Ile-de-France (4,6%), sur la région Haute-Normandie (2,4%) et enfin enBasse-Normandie (1,4%).96% des établissements de la construction ont leur siège dans l’Estuaire, 89% pour lesétablissements relevant du secteur des services, 84% pour celui de l’industrie et 82%pour le secteur commercial.<strong>Le</strong> secteur industriel est fortement dépendant vis-à-vis de l’extérieur (16%) et notammentpar rapport à la région Ile-de-France (9%). Cette tendance expliquerait la faiblesse desactivités de recherche et la prédominance des activités de production sur notre territoire.EtrangerBasse-NormandieHaute-NormandieAutres régionsIle-de-FranceEstuaire0,2 %1,4 %2,1 %2,4 %4,6 %89,3 %ZOOMSource: Insee - SIRENE 01/2012* Cf. lexique page 29


LES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE2.2La créationd’établissements<strong>Le</strong>s espaces Entreprendre des <strong>CCI</strong> Seine Estuaire sont titulaires du labelqualité Entreprendre en France. Ce label récompense les <strong>CCI</strong> pour laqualité de leurs pratiques d’accompagnement des créateurs et desrepreneurs d’entreprises. Il garantit :Un accueil privilégié en toute confidentialité.Des réunions d’information afin d’appréhendertoutes les étapes de la création d’une entreprise.Un accueil personnalisé avec des conseillers.L’accès à un réseau d’experts de la création.La prise en compte de vos suggestions etremarques afin d’améliorer les services.11Une baisse des créationsUne conseillère création- reprise de la <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong> - © <strong>CCI</strong> Seine Estuaire3 380 établissements ont été créés en 2011, soit un peu moins du dixième du stock d’établissements existants. Par rapport à l’année précédente, un déficit de plusde 400 créations est observé (-11%). Ce chiffre est identique au niveau national et s’explique pour partie par un essoufflement de l’engouement pourl’auto-entreprenariat.<strong>Le</strong> commerce, les services et la construction sont les secteurs d’activités qui concentrent la création d’activité.La transmission, une étape à anticiperConformément à la tendance observée sur le plan national, un nombre croissant d'entreprises de l'Estuaire entrent dans la phase critique de départ programmé enretraite de la génération créatrice née dans l'après-guerre. Plus de 2 800 entreprises sont concernées ces prochaines années sur le territoire estuarien. <strong>Le</strong> grandnombre d'entreprises concernées est à rapprocher d'un nombre structurellement faible de repreneurs dans l'Estuaire comme partout en France. Il s'agit d'une réellemenace pour le tissu économique, sa solidité, et la pérennité de nombreux emplois. Dans ce contexte, les secteurs les plus recherchés par les repreneurs sont lesentreprises de production disposant de salariés qualifiés (électricité, plomberie, chauffage, chaudronnerie…) ainsi que la restauration. <strong>Le</strong> profil du repreneur est trèslarge, et concerne aussi bien le cadre supérieur en recherche de responsabilités nouvelles, que l’entreprise locale existante (croissance externe) souhaitant élargirses compétences, confirmer son positionnement ou trouver du personnel qualifié dans les meilleurs délais.ZOOMCréation d’établissements en 2010 et 201120102011Variation2010/2011Taux de création par secteur d’activitéen 2011 sur l’Estuaire<strong>CCI</strong> <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><strong>CCI</strong> Pays d'Auge<strong>CCI</strong> Fécamp-BolbecEstuaire1 5901 5746323 7961 3731 4405653 378-13,6%-8,5%-10,6%-11,0%Source : Insee, SIRENE (champ : activités marchandes hors agriculture) – 2010 et 2011IndustrieAdministration publique,enseignement, santéet action socialeCommerce, transportset services diversConstruction7,4 %11,2 %14,4 %14,4 %ZOOMProfil des porteurs de projetsSource : Insee, SIRENE (champ : activités marchandes hors agriculture) - 2011<strong>Le</strong>s porteurs de projets sont jeunes (moins de 40 ans) et sont prioritairement attirés par le secteur du commerce et de l’hôtellerie, secteurs dans lesquelsils exercent, pour partie, leur activité actuelle.Plus de 40% des porteurs de projet sont des demandeurs d’emplois. En seconde position, on retrouve les employés (28%).<strong>Le</strong>s porteurs de projets souhaitent créer seuls leur future activité. Ils ont un niveau de diplôme de CAP/BEP, puis un niveau Bac+2 ans.En moyenne, le temps de réflexion pour envisager une création d’entreprise se situe entre 1 et 2 ans.Quant aux délais de réalisation du projet, il varie entre 6 mois et 1 an. <strong>Le</strong> premier facteur d’accélération est l’obtention d’un prêt ou d’un financement.Ces tendances sont similaires à l’échelle nationale à la différence que les porteurs de projets sur le territoire de l’Estuaire sont plus jeunes (moins de 29ans) et avec un niveau de diplôme majoritairement de type CAP/BEP.Source : <strong>CCI</strong> Entreprendre en France, Bilan 2010, analyse sur l’Estuaire


2.3L’internationalL’Estuaire, un carrefour internationalFort de ses nombreux atouts (une activité portuaire dense, un tissu d’entreprises industrielles important à l’exportcomme à l’import), l’Estuaire dispose d’un fort potentiel en matière d’attractivité pour les entreprises et capitauxétrangers. En 2011, on recensait une centaine d’implantations de sociétés étrangères dont 68 européenneset 17 américaines.De nombreuses entreprises estuariennes sont présentes dans le classementnational des principaux importateurs et exportateurs. <strong>Le</strong> classement 2011des entreprises exportatrices place Sidel Blowing & Services au 1 er rangestuarien et à la 148 ème place au niveau national. <strong>Le</strong> palmarès desimportateurs correspond peu ou prou à celui des exportateurs.La dimension internationale se retrouve également dans le domaine del’enseignement avec une offre de formation variée.Z O O MEntreprise PaumierEntreprise Paumier - © PaumierNombre d'entreprisesà capitaux étrangerspar origine géographiqueen 2011Arbie SaouditeLibanSingapourTaiwanAutricheIslandePortugalFinlandeCoréeNorvègeJaponItalieDanemarkSuèdeEspagneChinePays-BasRoyaume-UniSuisseBelgiqueAllemagneUSASitué à Saint-Léonard, l’établissement Jean Paumier et Fils, spécialisé en froid industriel, dans le traitement de l’air et en génie climatique, emploie 80 personnes.Paumier est essentiellement présent sur deux marchés, l’industrie et la marine.Dans l’industrie, Paumier intervient dans diverses filières comme la pétrochimie, l’agroalimentaire ou encore la logistique. <strong>Le</strong> savoir-faire et la capacité d’adaptation àchaque réalisation font d’elle une entreprise polyvalente et toujours à la recherche de nouveaux procédés lui permettant d’accéder à des marchés internationaux.Dans le secteur de la marine, l’activité croît d’année en année avec de nombreuses demandes d’interventions dans l’équipement de frigo-frêt, le traitementd’air et la climatisation… Paumier peut construire des équipements pour tous types de navires (croisières, militaires, bateaux de pêche et navires deservitude) et peut également intervenir sur des structures offshore. L’établissement est notamment présent dans les Emirats arabes unis, en Asie (Vietnam)et sur une grande partie de l’Afrique en offshore. Paumier intervient aussi auprès de nombreux bateaux de pêche dans l’océan Indien et en contrat MCO(Maintien en Condition Opérationnelle) sur des flottes militaires.Impliqué dans la formation, l’établissement accueille chaque année des alternants et dispose de son propre centre de formation destiné auxprofessionnels afin de parfaire leurs connaissances en froid industriel.L’entreprise a reçu plusieurs certifications dont certaines sont reconnues à l’international comme la norme ISO 9001, qui établit les exigences relativesau système de management de la qualité.11111111223333355Sources: Etude 2011 - Normandie Développementet <strong>CCI</strong> International Normandie811131317LES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE12<strong>Le</strong>s 5 premières entreprises exportatrices de l'Estuaire en 2011<strong>Le</strong>s 5 premières entreprises importatrices de l'Estuaire en 2011EntreprisesActivitéCommuneRang nationalEntreprisesActivitéCommuneRang nationalSidel Blowing& ServicesConstruction de machinesde soufflage pour le PETOcteville-sur-Mer148AircelleConstructionaéronautique et spatialeGonfreville l'Orcher281LanxessElastomèresFabrication de caoutchoucsynthétiqueLillebonne186Sidel Blowing& ServicesConstruction de machinesde soufflage pour le PETOcteville-sur-Mer619AircelleConstructionaéronautique et spatialeGonfreville l'Orcher210OrilIndustrieFabrication de produits chimiquesorganiques de baseBolbec773Tereos BENPFabrication de produits chimiquesorganiques de baseLillebonne338Dresser-RandSAFabrication de pompeset compresseurs<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>848Dresser-RandSAFabrication de pompeset compresseurs<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>465Knorr-BremseFabrication d’équipementsautomobilesGlos921Source : Douanes – ne figurent ici que les entreprises ayant leur siège dans l’Estuaire - 2011Source : Douanes – ne figurent ici que les entreprises ayant leur siège dans l’Estuaire - 2011Master échanges avec l’Amérique latine et avec l’AsieDispensés à l’Université du <strong>Havre</strong>, les masters management international option "échanges avec l’Amérique latine" et option "échanges avec l’Asie" ont été créésen réponse à un manque de formations spécialisées avec ces parties du monde qui connaissent un développement économique soutenu ces dernières années.La connaissance des langues est un élément majeur de ces deux diplômes. Ces formations développent des compétences aussi bien dans des domainescomme le droit, l’économie, le marketing, mais apportent également des connaissances dans les cultures et civilisations latines et asiatiques.<strong>Le</strong>s stages réalisés à l’étranger sont l’occasion pour les étudiants de s’imprégner de la culture de leur pays d’accueil, d’améliorer leur niveau de langueet d’accroître leurs relations professionnelles et personnelles. Fiers de leurs expériences professionnelles, les jeunes diplômés peuvent intégrer desentreprises ou des organisations internationales.ZOOM


LES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE2.4L’industrieUn socle industriel diversifié et ouvert sur l'export13L’industrie est un secteur puissant du territoire. Avec plus de 36 500 employés, soit 20,3% des emplois estuariens, le profil industriel de l’Estuaire par rapport à laFrance métropolitaine (14,6% d’emplois industriels) se confirme. <strong>Le</strong> secteur rassemble en revanche à peine 5,5% du total des établissements(2 050 établissements). <strong>Le</strong>s établissements de moins de 10 salariés sont les plusnombreux dans le tissu productif local (76,4% des établissements industriels),mais celui-ci reste caractérisé par un maillage très dense de petites et moyennesindustries, souvent des sous-traitants.La présence de grands établissements industriels comme Total, ExxonMobil ouSanofi-Aventis constitue également un facteur essentiel pour l’économie localegrâce aux investissements, revenus et taxes générés.L’Estuaire bénéficie d’un solide socle productif, largement tourné vers l’export etconstitué d’un portefeuille d’activités diversifié : automobile, aéronautique,chimie, pétrochimie, agro-alimentaire, métallurgie, bois… La localisation trèsfavorable de l’Estuaire conjuguée à la proximité de marchés importants et à laZone industrielle - Notre-Dame-de-Gravenchon - © <strong>CCI</strong> Seine Estuaireprésence d’un réseau d’infrastructures varié explique en grande partie cettediversité du tissu industriel.L’ensemble du tissu industriel connaît d’importantes mutations structurellesces dernières années. Plusieurs secteurs d’activités touchés par la crise affichentdes baisses d’effectifs comme l’industrie automobile ou la chimie.Plus de la moitié des activités industrielles se concentrent sur quatre localités :<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, Gonfreville l’Orcher, Sandouville et Notre-Dame-de-Gravenchon.Nombre de salariés et d’établissements dans l’industrieVille(département)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)Gonfreville l'Orcher (76)Notre-Dame-de-Gravenchon (76)Lisieux (14)Lillebonne (76)Honfleur (14)EstuaireNombre desalariés5 8175 7563 1481 5261 41496436 567Part dansl’Estuaire15,9%15,7%8,6%4,2%3,9%2,6%-Nombred'établissements481584710756592 050Part dansl’Estuaire23,5%2,8%2,3%5,2%2,7%2,9%-Effectifs salariés dans l'industriesur l'Estuaire au 1.1.2010Industries extractivesIndustrie pharmaceutiqueTextile, habillement, cuir et chaussuresFabrication d’équipements électriquesAutres industries manufacturièresFabrication des pdts informatiq., électroniq. &Fabrication de boissons & pdts à base de tabacElectricité, gaz, vapeur & air conditionnéTravail bois, ind. papier & imprimerieGestion eau, déchets & dépollutionFabrication de pdts en caoutchouc & enFabrication de machines & équipementsCokéfaction & raffinageMétallurgie et fabrication de pdts métalliquesRéparation, installation de machines &Industries alimentairesIndustrie chimiqueFabrication de matériels de transport.Sources: Insee - CLAP 01/2010671862282784254505211 1151 5451 7392 3812 3982 9703 5253 5894 0255 4365 689Sources : Insee - SIRENE 01/2012 et CLAP 01/2010ZOOMUne spécificité industrielle marquéeEn 2009, l’indice de spécificité* industrielle des <strong>CCI</strong> de Fécamp-Bolbec, du <strong>Havre</strong> et du Pays d’Auge est supérieur à 1. Autrement dit, en comparaisonà la moyenne nationale, le secteur industriel est surreprésenté sur notre territoire en matière d’emplois.La circonscription de la <strong>CCI</strong> de Fécamp-Bolbec est fortement spécialisée dans les activités de cokéfaction et de raffinage, puis dans l’industrie chimiqueet finalement dans l’industrie manufacturière avec la réparation et l’installation de machines et d’équipements.La <strong>CCI</strong> du <strong>Havre</strong> est, quant à elle, spécialisée dans les activités de cokéfaction et de raffinage, puis dans la fabrication de matériels de transport et dansl’industrie chimique.En ce qui concerne le périmètre de la <strong>CCI</strong> du Pays d’Auge, les spécificités apparaissent dans l’industrie du bois, l’industrie agro-alimentaire et dans la métallurgie.* Cf. lexique page 29


2.5<strong>Le</strong> commerceLES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIREUne offre qui gagne en identité<strong>Le</strong> 20 avril 2012 est née la marque « Buy Normandie », une initiative de la <strong>CCI</strong> Flers Argentan.Il s’agit d’une démarche tant locale qu’internationale. En effet, la Normandie représente 5% du PIB français, 5% de l’emploi et est la 4ème région importatriceet exportatrice de France.L’objectif est de mettre en valeur notre territoire, nos savoir-faire sur le plan local comme international et de surfer sur la vague du « made in France » qui bénéficied’un second souffle. Près de 64% des français sont prêts à payer plus cher pour acheter des produits fabriqués en France, contre 44% il y a 5 ans(étude Credoc mai 2011).<strong>Le</strong> label comprend tous les secteurs d’activités économiques de la région tels que l’industrie, le commerce et les activités touristiques.En plus de créer une marque, « Buy Normandie » est aussi une structure permanente et une association rassemblant les entreprises membres autour d’une éthiqueet de valeurs communes. Un des objectifs est de créer un tissu économique solide intra et inter-régional.Dans une optique de mise en valeur, un plan de communication clairement affiché a été prévu lors des prochains événements mondiaux,tels que les Jeux Equestres Mondiaux 2014 ou encore les 70 ans du débarquement.<strong>Le</strong> secteur du commerce dans l'Estuaire représente 21 422 emplois et 6 520 établissements, soit 17,5% des établissements et 11,9% des effectifs de l’Estuaire,en troisième position derrière l’industrie et les services.En termes d’établissements, l’équipement de la personne prend la première place avec 737 établissements devant l’alimentation spécialisée (655)et l’alimentation générale (306).14<strong>Le</strong>s pôles commerciaux les plus denses s’organisent autour des villes les plus peuplées.<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> est un pôle commercial majeur avec deux centres commerciaux situés en cœur deville : le centre Coty ouvert depuis 1999 et les Docks Vauban inauguré en 2009. Il constituepour les consommateurs une zone attractive, notamment pour les achats non alimentairesgrâce à la présence de grandes enseignes connues dans le monde entier comme Zara,Hema, Fnac ou Foot Locker.Lisieux est le second pôle commercial de l’Estuaire avec près de 500 établissements.Autre pôle commercial important, la Vallée du Commerce qui s’étend de Fécamp àNotre-Dame-de-Gravenchon en passant par Bolbec et Lillebonne.<strong>Le</strong> reste de l’Estuaire se caractérise par un maillage commercial équilibré avec une offrecommerciale de proximité bien répartie sur l’ensemble du territoire. Pour les consommateurs, cesont des pôles de vie où l’on y réalise la majorité de ses achats de première nécessité.Centre commercial les Docks Vauban - <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> - © Vincent RustuelNombre d'établissements sur l'Estuaire selonl'activité dans le commerce de détail en 2011Hygiène, beauté, santé 154Sport, loisirs, culture209Bricolage, jardinage275Equipement de la maison282Alimentation générale306Alimentation spécialisée655Equipement de la personne737Source: Insee, Base Permanente des Equipements - 2011Nombre de salariés et d’établissements dans le commerceVille(département)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)Lisieux (14)Montivilliers (76)Fécamp (76)Honfleur (14)Gruchet-le-Valasse (76)EstuaireNombre desalariés7 0672 3531 50599565936521 422Part dansl’Estuaire33,0%11,0%7,0%4,6%3,1%1,7%-Nombred'établissements1 910491186273294576 520Part dansl’Estuaire29,3%7,5%2,9%4,2%4,5%0,9%-Sources : Insee - SIRENE 01/2012 et CLAP 01/2010


LES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE2.6<strong>Le</strong>s services<strong>Le</strong>s services, un secteur prépondérant du tissu économique localComplémentaire du solide socle industriel, le secteur des services occupe une place prédominante dans l’économie locale. Avec 21 658 établissements, les servicesreprésentent 58% du tissu économique estuarien et rassemblent 107 911 emplois, soit près de 60% de l’emploi total. Plus de 90% des établissements de servicescomptent moins de 10 salariés dans leur structure.15Société de services <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> Courses - © <strong>CCI</strong> Seine Estuaire<strong>Le</strong> secteur des services a joué un rôlemoteur pour le développement del'emploi au cours des dernières années.Cependant, la dégradation de la situationéconomique intervenue depuis la crises'est traduite par une destruction del'emploi entre 2009 et 2010 (-1,1%).C’est le secteur du transport et del’entreposage qui paye le plus lourd tributavec une perte de plus de 1 700 emplois.La répartition des activités de services sur leterritoire régional est relativement inégale.<strong>Le</strong>s services sont essentiellement concentrésdans les grandes agglomérations, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>rassemblant à elle seule près de la moitié deseffectifs estuariens.* Cf. lexique page 29Ville(département)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)Lisieux (14)Fécamp (76)Montivilliers (76)Deauville (14)Lillebonne (76)EstuaireNombre desalariés49 0297 0384 9044 6282 9982 95210 7911L’Estuaire présente une gamme de services diversifiés.Toutefois, une observation plus fine révèle des spécificités.C’est notamment le cas des activités de transport etd’entreposage qui concentrent près de 18% des emplois denotre territoire. L’activité transport-logistique bénéfice d’uneposition stratégique en Europe, se situant au carrefour degrands axes maritimes et disposant de structures portuairesperformantes.La Recherche et Développement est présente sur le territoire.C’est notamment le cas dans la logistique avec le pôle decompétitivité Novalog ou dans l’agro-alimentaire avec leCentre de Production Technologique de Nestlé ou encore leComité Nord Plants de Pommes de Terre.Nombre de salariés et d’établissements dans les servicesPart dansl’Estuaire45,4%6,5%4,5%4,3%2,8%2,7%-Sources : Insee - SIRENE 01/2012 et CLAP 01/2010Effectifs salariés dans les servicessur l'Estuaire au 1.1.2010Information et communicationActivités immobilièresHébergementArt, spectacles et activitésAutres activités et servicesActivités financières et d’assuranceRestaurationActivité scientifiques et techniquesTransportServices administratifs et de soutienEntreposageEnseignementAdministration publiqueSanté humaine et action socialeSource: Insee - CLAP 01/2010Nombred'établissements7 1161 22579353461839421 6581 1051 81724012 9403 9794 3394 7355 9317 3738 93011 75314 06114 980Part dansl’Estuaire32,9%5,7%3,7%2,5%2,9%1,8%-23 980CISContrôle Inspection SupervisionCréée en 2006 avec 4 personnes,l’entreprise Contrôle Inspection Supervisioncompte aujourd’hui 40 personnes.La principale activité de CIS est deproposer des méthodes de contrôles nondestructifs dans divers secteursd’activité : industrie pétrochimique,construction et maintenance navale,industrie aéronautique… <strong>Le</strong>s techniquesde contrôle utilisées sont les pluspointues « TOFD » ou encore « PhasedArray »* et nécessitent des investissementsconséquents dans du matérielhigh-tech. L’entreprise proposeégalement des activités connexescomme la rédaction et la vérification dedossiers constructeurs, l’édition de plansde contrôles et d’inspection, l’assistancetechnique dans le domaine du soudage,la supervision de chantiers, desexpertises, des contrôles ou inspectionsacrobatiques…La spécificité de CIS est d’avoir dupersonnel hautement qualifié etpolyvalent possédant des certificationspour des interventions spécifiques etvariées, ce qui fait la particularité decette entreprise. L’ensemble dupersonnel est certifié par la ConfédérationFrançaise pour les Essais NonDestructifs (COFREND) selon la normeNF EN 473 dans plusieurs méthodes decontrôle non destructifs.L’entreprise intervient partout en Franceet dans le monde (Malte, Liban, Afriquedu Sud, Ukraine, Brésil, Etats-Unis,Chine, Thaïlande, Hong Kong, Finlande,Belgique, Hollande, Qatar…).On peut citer comme clients : Total,Chevron Oronite, EDF, Yara, Lubrizol,ExxonMobil, Shell, BP, Lanxess, FouréLagadec, Ponticelli, Aircelle, CMA CGM…ZOOM


2.7<strong>Le</strong> tourismeLES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIRECulture ou loisirs, la Normandie ne pourra que vous séduireLa Normandie, deuxième nom de région le plus connu dans le monde après la Californie, est un territoire au rayonnement international et particulièrement attractifpour les touristes. A proximité immédiate de grands marchés (Paris, l’Angleterre…), la Normandie possède de nombreux atouts.L’Estuaire concentre, pour sa part, une grande qualité et diversité de paysages avec les falaises de craie de la Côte d’Albâtre à Fécamp, Etretat…, le bocage augeronà Lisieux, Orbec…, les plages de la Côte Fleurie à Deauville, Trouville-sur-Mer, Houlgate… ou encore les méandres de la Seine. Cette richesse naturelle fait del’Estuaire une terre d’accueil et d’inspiration pour de nombreux artistes : romanciers, peintres impressionnistes… offrant au territoire un choix culturel aussi variéque riche avec la présence de nombreux musées (Musée Malraux, Musée Boudin, le Clos Lupin, Musée Maison Satie…).C’est également un territoire au patrimoine architectural diversifié, allant de la ville du <strong>Havre</strong> et de son architecture Perret, classée au patrimoine mondial del’Unesco, aux pittoresques maisons du quai Sainte-Catherine d’Honfleur.Honfleur, qui comme Deauville, Trouville-sur-Mer,Etretat, est une station balnéaire de renomméemondiale, bénéficie tout au long de l’année de touristesinternationaux ainsi qu’un apport de clientèle provenantde toute la Normandie et des régions voisines, enparticulier l’Ile-de-France.<strong>Le</strong> panorama touristique ne serait pas complet sans parlerdu patrimoine religieux du territoire avec notamment labasilique de Lisieux qui accueille chaque année plus de700 000 visiteurs.L’Estuaire est également une terre de loisirs et de sportsproposant de nombreuses activités : équitation, voile,golf... et bientôt un village des marques au pied du pontde Normandie sur le parc d’activités Calvados Honfleur.16<strong>Le</strong> tourisme estuarien est aussi gastronomique avec desproduits du terroir reconnus notamment par plusieursAOC (Appellation d’Origine Contrôlée) et des produits dela mer mis en avant par les producteurs et restaurateurslocaux.Quais de Honfleur - © Cap OuestPour finir, l’Estuaire est aussi une terre d’accueil de grands évènements annuels et ponctuels comme le Festival du Cinéma Américain de Deauville qui réunit les plus grandsnoms du cinéma ou le 37 ème sommet du G8 réunissant en mai 2011 les chefs d’Etat et de gouvernement des huit pays parmi les plus puissants économiquement au monde.Géré par les <strong>CCI</strong> de Normandie, le label Normandie Qualité Tourisme détenu par de nombreux établissements permet d’attester de la qualité d’accueil,des prestations proposées et de l’information touristique du territoire en matière d’hébergements, de restauration ou de lieux de visites.Entrées dans les principaux sites touristiques en 2011Ville(département)Lisieux (14)Hermival-les-Vaux (14)Lisieux (14)Fécamp (76)Sainte-Adresse (76)Honfleur (14)Lisieux (14)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> (76)LieuxtouristiquesBasiliqueCerzaCarmel de Lisieux (estimation)Palais BénédictineJardins SuspendusNaturospaceMaison des BuissonnetsMusée MalrauxMuseum d'histoire naturelleNombre devisiteurs656 266288 215131 254111 600107 79173 29969 00068 54256 098<strong>Le</strong> label Pavillon Bleu, attribué aux communes et ports de plaisance respectueux del’environnement, a été décerné en 2012 à quatre communes (Honfleur, Pont-l’Evêque,Etretat et <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>) et à un port de plaisance (Fécamp) de l’Estuaire. Garant d’unequalité environnementale, ce label a des répercussions positives sur l’activitétouristique. D’après le sondage réalisé par l’institut LH2, 78% des français déclarentsouhaiter passer leurs vacances dans un lieu possédant un tel label.C’est une offre touristique diversifiée que propose le territoire avec 2 385 établissementsrecensés dans le secteur de l’hébergement et de la restauration au 1 er janvier 2012. En2008, 2 401 personnes travaillaient dans l’hébergement et 4 735 dans la restauration.On dénombre également sur le territoire 181 hôtels et 41 campings auxquels il fautajouter les résidences secondaires et les gîtes.Source: Comité Régional de Tourisme de Normandie - 2012


LES ENTREPRISES <strong>DE</strong> L’ESTUAIREL’Estuaire dispose également de deux ports d’escale pour les paquebots de croisière (Honfleur et <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>) ainsi qu’une liaison Transmanche (entre <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> etPortsmouth). En 2012, le trafic Transmanche a enregistré une hausse d’activité de 5% en un an. Quant à l’activité croisière, le nombre d’escales sur les deux portsa augmenté de 7% et le nombre de passagers de 13% entre 2011 et 2012. <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> a battu son record en 2012 pour l’accueil des paquebots de croisière avec108 escales et plus de 212 000 passagers. En 2013, l’armateur MSC installera une tête de ligne au <strong>Havre</strong>. Pour sa part, le port de Honfleur a accueilli 24 paquebotsen 2012 contre 28 en 2011. Cette baisse s’explique par quatre annulations d’escales en raison de mauvaises conditions météorologiques ou de problèmes surles machines. 2013 s’annonce prometteur avec plus de 30 escales de paquebots prévues à Honfleur et 126 escales au <strong>Havre</strong>.Evolution de l’activité croisière2011Escales Passagers2012Escales PassagersVariation 2011/2012Escales Passagers<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>HonfleurTotal9528123185 19413 804198 99810824132212 82512 068224 89313,7%-14,3%7,3%14,9%-12,6%13,0%Sources : Offices de Tourisme du <strong>Havre</strong> et d’Honfleur – 2011 et 2012<strong>Le</strong> tourisme fluvial fait aussi parti de l’offre touristique estuarienne et tend à se développer dans les prochaines années. Il est, entre autre, possible de naviguer surla Seine, entre Honfleur et Paris, sur des bateaux-hôtels pour un séjour de 2 à 5 jours.1 7<strong>Le</strong> nautismeL’Estuaire propose une complémentarité remarquable des équipements et des activités nautiques. La ville du <strong>Havre</strong> en est le premier exemple en étantla première ville française en matière de nautisme avec plus de 5 660 licenciés et en détenant le label de station nautique depuis 1999.Elle a également inauguré le 28 avril 2012 un second port de plaisance en cœur de ville, Port Vauban permettant désormais à l’Estuaire de proposer plus de4 000 anneaux sur l’ensemble de son territoire à travers ses cinq ports de plaisance (<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, Deauville, Fécamp et son port à sec, Dives-sur-Mer et Honfleur).D’autres investissements seront réalisés au cours des prochaines années afin de renforcer le secteur. Une zone technique pour l’entretien et l’hivernagedes bateaux de plaisance sera créée, et en 2017, pour le 500 ème anniversaire de la ville, 2 017 anneaux devraient être disponibles sur la place havraise.ZOOMParmi les grandes courses nautiques au large, la Transat Jacques Vabreoccupe une place importante. En 2013, la course transatlantique fêterases 20 ans d’existence et partira comme chaque année du <strong>Havre</strong> pourarriver pour la première fois à Itajaì au Brésil.Autre course célèbre, la Solitaire du Figaro dont Deauville accueillerale départ en 2014.Deauville sera de plus ville étape du Tour de France à la voile en juin 2013.Fécamp est également une ville axée sur le nautisme. La <strong>CCI</strong> organisechaque année depuis 1995 le Trophée des multicoques, une régate detrois jours. Cette compétition est accompagnée de nombreusesanimations et du Salon Nautique de Normandie entièrement dédié àla plaisance et aux loisirs nautiques.<strong>Le</strong> nautisme est aussi présent à travers des entreprises renomméescomme la société honfleuraise Karver spécialisée dans l’accastillagede voiliers et qui équipe la quasi-totalité des voiliers au départ desVendée Globe.shutterstock


3.1La filière logistiqueet portuaireLES FILIÈRES D’EXCELLENCEPremier port à conteneurs de France, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, avec 63,5 millions de tonnes traitées en 2012, est la porte d’entrée d’HAROPA (Groupement d’Intérêt Economiqueregroupant les ports du <strong>Havre</strong>, de Rouen et de Paris) donnant ainsi accès au premier marché de consommation français, le bassin parisien, par la Seine.Par rapport à la France, l’Estuaire est fortement spécialisé dans la logistique etce sur l’ensemble du territoire comme en témoigne l’entreprise Sea Invest,spécialiste de la manutention portuaire, qui est présente aussi bien sur les portsde Honfleur, de Fécamp ou du <strong>Havre</strong>.Depuis début 2012, les deux rives sont reliées par la navette de l’Estuaire, unservice de transport de conteneurs entre le port du <strong>Havre</strong>, les terminaux deRadicatel et de Honfleur. Cette navette favorise la ponctualité du transport, touten offrant une grande flexibilité en matière de remplissage des conteneurs avecune réglementation moins contraignante en matière de limitation de charge quepour le transport par route.La filière* est également structurée autour de la marétique, c’est-à-dire lestechnologies numériques au service des activités maritimes via Seagital. Seagitalest un salon international, dont la 3 ème édition a eu lieu en février 2013, quipermet aux différents acteurs du domaine maritime et informatique de serencontrer. A terme, l’objectif est de créer un cluster marétique international, dontla mission serait de soutenir le développement des entreprises du maritime et dufluvial en leur apportant des solutions numériques adaptées.Port du <strong>Havre</strong> - Igor Plotnikov / Shutterstock.com18Au 31 décembre 2010, les emplois de la filière logistique de l’Estuaire sont estimés à environ 15 840 salariés pour près de 533 établissements. La croissance de l'emploiy est régulière sur dix ans (+ 18% entre 2000 et 2010 sur l’Estuaire contre +11% au niveau métropolitain), et ce malgré le ralentissement généré par la crise de 2008.Effectifs et établissements de la filière portuaire et logistiqueEffectifs HommesEffectifs FemmesEffectifs TotauxEtablissements200010 3473 05213 399531200511 1203 77814 898534200811 6664 61916 285540200911 3484 25115 5995352010(provisoire)Source : Pôle emploi – 2000 à 2010 (la répartition hommes/femmes n’est pas disponible pour 2010)--15 839553Evolution des effectifs de la filière portuaire et logistique17 00016 00015 00014 00013 0002000 2005 2008 2009 2010(provisoire)Source : Pôle emploi - 2000 à 2010La plateforme e-MaritimeLa SOGET a lancé en juin 2010 le projet e-Maritime, la nouvelle génération de Guichet Unique Portuaire (GUP). Un GUP permet aux différents acteursimpliqués dans le commerce et le transport de déposer des informations et des documents normalisés auprès d’un point d’entrée unique afin de remplirtoutes les formalités officielles liées à l’importation, l’exportation et au transit de tous types de marchandises.Ce projet est soutenu par le Conseil Régional de Haute-Normandie et le Fonds Européen de Développement Régional (FE<strong>DE</strong>R). Il s’inscrit dans la « stratégiede transport maritime 2018 » de l’Union Européenne dont le but est de faciliter l’utilisation des nouvelles technologies de l’information dans ce secteur.Il est labélisé par le pôle de compétitivité Novalog.Un consortium a été créé avec l’Institut Supérieur d’Etudes Logistiques du <strong>Havre</strong> (ISEL) afin de développer la recherche sur la performance portuaire.Ce guichet unique comportera de nouvelles fonctionnalités et portera aussi bien sur des services portuaires, logistiques, administratifs que douaniers.Il accéléra le passage de la marchandise grâce à l’automatisation des procédures tout en fournissant des informations sécurisées en temps réel. Il permettraune gestion interopérable, intégrée, automatisée et standardisée de l’ensemble des processus liés aux opérations maritimes, portuaires et logistiques.Cette plateforme électronique a été développée grâce à un partenariat technologique établi avec Microsoft.Certains modules de la solution e-Maritime sont déjà actifs. C’est notamment le cas de la fonction « prise de rendez-vous des transporteurs »installée au port du <strong>Havre</strong>.Fin 2013, l’ensemble des modules de la plateforme e-Maritime sera mis en place à Jakarta, en Indonésie. Ce sera alors le plus grand Guichet Unique Portuaire au monde.ZOOM* Cf. lexique page 29


LES FILIÈRES D’EXCELLENCE3.2La filière fabricationde matériels de transportL’activité de la fabrication de matériels de transport de l’Estuaire est essentiellement structurée autour de deux pôles : l’automobile et l’aéronautique. Si lesperspectives sur le marché aéronautique sont très bonnes dans les prochaines années, la production automobile en France se prépare à des années difficiles.Selon AIRBUS, les dernières prévisions du marché mondial de l’aviation civile sont de 27 à 28 000 avions de plus de 100 sièges d’ici 2030. Ce marché, évalué àenviron 3 700 milliards de dollars, sera tiré par la croissance annuelle régulière de 4,7% du trafic passagers sur les vingt prochaines années, mais aussi par lerenouvellement prévu de plus de 10 000 appareils au cours de cette même période.L’essor du marché global a fortement tiré la croissance de la production automobile. Sur la dernière décennie, la production mondiale automobile est passée de53 millions de véhicules en 1998 à 77,7 millions en 2011 et ce malgré la crise. Ce développement a essentiellement bénéficié aux pays émergents et en particulierà la Chine qui a multiplié par neuf sa production entre 2000 et 2011.En Europe occidentale, depuis le début des années 2000, le marché tend à se stabiliser entre 16 et 17 millions de véhicules neufs vendus par an. Ce marché estarrivé à maturité avec des taux d’équipement très élevés et est devenu essentiellement un marché de renouvellement.Dans ce contexte, la production automobile française devrait se situer autour de 2,2 millions de véhicules sur les prochaines années selon la Plateforme del’Automobile (PFA) après avoir atteint son point haut à 3,7 millions de véhicules en 2002.1 9Evolution des effectifs de la filière fabricationde matériels de transport24 00023 00022 00020 00019 00018 0002000 2005 2008 2009 2010(provisoire)Source: Pôle emploi - 2000 à 2010Effectifs et établissements de la filière fabrication de matériels de transportL’Estuaire a particulièrement été impacté par ce contexte morose dansl’automobile. Si les effectifs se sont maintenus dans l’aéronautique ces dernièresannées autour de 1 500 emplois (filière qui éprouve d’ailleurs des difficultés àrecruter des ingénieurs ou des techniciens), ils ont plongé dans l’automobilepassant de 7 500 emplois à moins de 3 500 actuellement. L’impact s’est propagéà tout le tissu de sous-traitance faisant passer les effectifs de la filière de23 500 emplois en 2000 à moins de 18 500 en 2010..Entreprise Aircelle - © Aircelle20002005200820092010(provisoire)Effectifs HommesEffectifs FemmesEffectifs TotauxEtablissements20 0053 59723 60247919 2853 97423 25954417 8003 66021 46052415 6713 35019 021488--18 446474Source : Pôle emploi – 2000 à 2010 (la répartition hommes/femmes n’est pas disponible pour 2010)ZOOMAircelleSecteur à très haute valeur ajoutée, l’aéronautique occupe une place importante dans l’économie normande grâce notamment à la présence de la société Aircelle.Filiale du groupe Safran, Aircelle est un des acteurs majeurs sur le marché mondial des nacelles pour moteurs d’avion. La société emploie près de 3 500 personnes sursept sites différents en France, au Royaume-Uni et au Maroc. En Normandie, Aircelle est présent à Gonfreville l’Orcher, près du <strong>Havre</strong>, et emploie plus de1 000 personnes. L’entreprise, pour transmettre ses connaissances et ses savoir-faire particuliers, utilise le compagnonnage comme système d’apprentissage.Son expertise technologique lui a permis de remporter de nombreux marchés. On peut citer comme exemple les nacelles de l’Airbus A380 qui font partie des plusgrandes nacelles jamais développées pour un avion commercial et dont Aircelle est le fournisseur unique.Actuellement, l’entreprise travaille sur la production des nacelles qui équiperont les avions de demain, comme celles de l’Airbus A320Neo. <strong>Le</strong>s premierscomposants fabriqués ont été assemblés sur le site haut-normand afin de tester grandeur nature leur intégration et de valider les principes industriels ainsi queles aspects ergonomiques de la ligne de production.<strong>Le</strong> site de Gonfreville l’Orcher comporte également deux pôles de compétences de haute technologie : le pôle d’excellence composites et le pôle d’excellencetuyère acoustique. <strong>Le</strong> premier concentre les activités de R&D (Recherche & Développement), la fabrication de prototypes et l’expertise dans le domaine descomposites. <strong>Le</strong> second a pour objectif la réduction des nuisances sonores sur l’environnement pendant les phases de décollage et d’atterrissage des avions.


3.3La filière énergieLES FILIÈRES D’EXCELLENCE<strong>Le</strong> monde est confronté à quatre enjeux majeurs sur l’énergie : les besoins croissants en énergie de la part des économies émergentes, la réduction des effetspolluants des énergies carbonées, le maintien d’un coût acceptable de l’énergie et la raréfaction des ressources énergétiques non-renouvelables. Dans ce contexte,les investissements à venir seront colossaux, aussi bien dans les pays développés qui devront assurer une certaine indépendance énergétique et réduire leurimpact carbone, que dans les pays en développement qui devront couvrir leurs besoins en énergie.Avec les deux raffineries de Total à Gonfreville l’Orcher et d’ExxonMobil àNotre-Dame-de-Gravenchon, la filière énergie² de l’Estuaire est marquée parl’industrie pétrochimique. Cette filière compte 37 établissements et 8 392 salariés,dont un tiers concentré dans les deux principales raffineries.Ces deux raffineries permettent aussi d’alimenter d’autres activités chimiques etpétrochimiques comme la fabrication de matériels pour l’automobile (pneus,matières plastiques…).Evolution des effectifs de la filière énergie9 0008 5008 0007 5007 0006 500Effectifs HommesEffectifs FemmesEffectifs TotauxEtablissements2000 2005 2008 2009 2010(provisoire)Source: Pôle emploi - 2000 à 2010Effectifs et établissements de la filière énergie20006 0449897 0334220055 8381 0846 9223720087 2241 4128 6363520097 24313808 623372010(provisoire)Source : Pôle emploi – 2000 à 2010 (la répartition hommes/femmes n’est pas disponible pour 2010)--8 39237Parc Eolien - Fécamp - © Vincent Rustuel<strong>Le</strong> territoire dispose aussi de la centrale thermique du <strong>Havre</strong> qui contribue àenviron 1% de la production électrique EDF en France, soit l’équivalent d’environ20% de la consommation électrique en Haute-Normandie.<strong>Le</strong> panorama ne serait pas complet sans parler des différents projets autour duconcept de « symbiose industrielle » où les rejets d’une entreprise servent àl’activité d’une autre. On peut noter l’exemple de SEDIBEX, l'usine d’incinérationde déchets industriels basée à Sandouville. L’intégralité des déchets incinérés estvalorisée sous forme de vapeur et d’électricité, produisant ainsi plus de 9,5 MWd’électricité et 300 000 tonnes de vapeur chaque année et alimentant ainsiquatre sites industriels, via un réseau de 4 km. D’autres projets sont en coursautour de la régénération d’huiles de moteurs usagées ou de la production debiocarburants à partir de graisses animales.20La Normandie, terre d’accueil de l’éolien offshoreCette filière énergie devrait avoir l’opportunité de se renforcer dans les années à venir avec l’émergence de nouvelles activités autour de l’éolien en mer.<strong>Le</strong>s deux consortiums français de l’énergie éolienne offshore, EDF/Alstom et GDF/AREVA, ont en effet décidé de se servir de la plateforme industrielle normandecomme base de leurs activités dans ce domaine pour conquérir les gigantesques marchés du nord-ouest européen prévus dans les années à venir.Avec 83 éoliennes situées à 13 km du rivage, le site de Fécamp (marché remporté par EDF/Alstom) développera une capacité de production de 500 MW. <strong>Le</strong> port deFécamp accueillera le pôle de maintenance et de réparation dédié à l’exploitation du parc offshore.Si les objectifs français de 6 GW installés en mer (soit 3,5% de la consommation d’électricité en France) sont modestes, l’Europe prévoit 40 GW à l’horizon 2020.Plusieurs milliers d’emplois directs et indirects dans différents corps de métiers sont à prévoir dans les prochaines années.N’oublions pas aussi la présence de l’éolien terrestre sur la circonscription.Z O O MAREVA WindAprès avoir remporté l’un des quatre champs d’éoliennes en mer attribué par le gouvernement en avril 2012, AREVA a confirmé son implantation au <strong>Havre</strong>de deux usines de fabrication de pales et de nacelles. <strong>Le</strong> parc porte sur 100 éoliennes au large de Saint-Brieuc d'une capacité de 500 mégawatts.Selon AREVA, le projet retenu « permettra la création de quelque 2 000 emplois à travers un réseau étendu de partenaires et de fournisseurs dans toute la France ».Cette base industrielle sera idéalement positionnée pour servir les parcs éoliens de la Manche et de la mer du Nord qui représentent le plus grand marché mondial.2 Filière énergie : Cokéfaction - Raffinage de pétrole - Production et distribution de gaz, électricité et chaleur - Captage, traitement et distribution d’eau.


LES FILIÈRES D’EXCELLENCE3.4La filièrechimie-pétrochimie21Avec 2 743 milliards d’euros en 2011 (hors pharmacie), la production de l’industriechimique mondiale a retrouvé et même dépassé son niveau d’avant-crise,renouant avec le rythme de croissance annuelle moyenne de 5% enregistré sur lesdix dernières années. Cette croissance a été essentiellement tirée par les paysasiatiques et en particulier la Chine. La France est au 7 ème rang des paysproducteurs avec 88,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 18,7 milliards devaleur ajoutée en 2012. Néanmoins, la filière française souffre depuis une dizained’années. <strong>Le</strong>s activités de production chimique ont perdu plus de 20% de leurseffectifs depuis 2001.La filière chimie-pétrochimie de l’Estuaire regroupe principalement des activitésde la chimie des matières plastiques, du caoutchouc et de la production decombustibles et de carburants. L’Estuaire a un passé énergétique, avec de grandsgroupes installés depuis des décennies : les raffineries Total (1933) et ExxonMobil(1933), deux des plus grandes raffineries européennes, mais aussi les usinesChevron (1957), YARA (1968), Lanxess (1962), etc.Comme au niveau national, ces dernières années, les effectifs de cette filière ontfondu passant à moins de 9 851 salariés répartis dans 71 établissementsprincipalement localisés sur les zones industrielles du <strong>Havre</strong> et de Notre-Damede-Gravenchon.<strong>Le</strong>s sites industriels se sont implantés le long de l’axe Seine pourbénéficier des infrastructures de transport.Evolution des effectifs de la filière chimie-pétrochimie13 00012 00011 00010 0009 000Effectifs HommesEffectifs FemmesEffectifs TotauxEtablissements2000 2005 2008 2009 2010(provisoire)Source: Pôle emploi - 2000 à 2010Effectifs et établissements de la filière chimie-pétrochimie200010 0032 01212 0159220059 3112 09411 4058120088 6562 00810 6647620098 3601 94710 307742010(provisoire)Source : Pôle emploi – 2000 à 2010 (la répartition hommes/femmes n’est pas disponible pour 2010)--9 85171Cette filière joue également un rôle important par l’activité de sous-traitancelocale qu’elle génère. En effet, un certain nombre de PME-PMI gravitent autour desgrandes unités industrielles, notamment pour les travaux d’entretien et demaintenance effectués lors des grands arrêts, comme récemment chez Total. <strong>Le</strong>site industriel a été complètement à l'arrêt entre mi-septembre 2012 et janvier2013, un événement historique depuis la création de la raffinerie. Cet arrêtintervenait dans le cadre d'un vaste projet d'adaptation et de modernisation, avecun double objectif: produire plus de gazole pour répondre aux évolutions dumarché et améliorer l’efficacité énergétique de la raffinerie. Près de 740 millionsd'euros ont ainsi été investis à la raffinerie de Normandie et 240 millions d'eurospour l'usine pétrochimique de Gonfreville-l'Orcher.Lanxess Elastomères - Lillebonne - © LanxessZOOMLanxess Elastomères<strong>Le</strong> site de production de caoutchouc synthétique situé à Port-Jérôme fête en 2012 ses 50 ans d’activité. Depuis 2004, le site appartient au groupe Lanxess.Lanxess Elastomères, dirigée par Markus Linke, est spécialisée dans la production de caoutchouc synthétique et emploie 220 salariés. L’entreprise faitappel à de nombreux sous-traitants locaux pour ses opérations de maintenance et d’entretien.Près des trois quarts de la production est destinée à l’industrie automobile et tout particulièrement à la fabrication de « pneus verts ». Ces pneus verts,d’une faible résistance au roulement, permettent de réduire la consommation de carburant et par conséquent les rejets de CO². Dans cette optique,Lanxess a développé une application disponible sur iPhone, iPad et Internet (lanxess.fr et pneus-verts.fr) permettant de calculer les économies decarburant réalisées grâce à l’utilisation de ces pneus hautes performances.<strong>Le</strong> reste de la production est destiné à l’industrie des plastiques.L’usine de Port-Jérôme s’efforce depuis plusieurs années à réduire son impact environnemental. De nombreux investissements ont été faits dans ce sensavec, notamment l’installation d’une unité de traitement de l’air en 2008. L’année suivante, le site a reçu le Prix Entreprises et Environnement dans lacatégorie « technologies économes et propres ».D’ici 2015, plus de 30 millions d’investissements sont prévus pour accroître la productivité et l’efficacité énergétique des processus de production.


3.5La filièreéco-industrieLES FILIÈRES D’EXCELLENCEDomaine d'activité des éco-entreprises de l'EstuaireEffectifs HommesEffectifs FemmesEffectifs TotauxEtablissements20009481801 1285020058402711 111472 % - Maîtrise de l’énergie22 % - Eau76 % - DéchetsSource: Annuaire des éco-entreprises de la <strong>CCI</strong> France - 2013Effectifs et établissements de la filière éco-industrie20088262321 0584820098282041 032492010(provisoire)Source : Pôle emploi –2000 à 2010 (la répartition hommes/femmes n’est pas disponible pour 2010)--83644Au niveau de l’Estuaire, une définition de la filière éco-industrie a été établie parles Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Axe Seine pour le projet Paris SeineNormandie, se limitant au traitement des déchets et des eaux usées ainsi qu’autri sélectif (les données chiffrées de cette page ne comprennent que cettedéfinition). 76% des éco-entreprises estuariennes relèvent d’une activité desdéchets. On note sur la période de 2000 à 2010, une diminution des effectifs del’ordre de 25%. La collecte et la récupération de déchets sont les plus impactéespar cette baisse. Toutefois, cette définition est très restrictive.En effet, si on élargit la filière selon la définition de l'OC<strong>DE</strong> (Organisation deCoopération et de Développement Economique), c’est-à-dire « des entreprises quiproduisent des biens et des services servant à mesurer, prévenir, limiter oucorriger les atteintes à l'environnement », on constate que cette filière est en pleinessor, sur le plan estuarien, national comme international. Une définitioncommune à tous est impossible à réaliser pour le moment tant les pratiques et lesnormes évoluent.Aujourd'hui, 70 % des dirigeants de PME considèrent la protection de l'environnementcomme une préoccupation importante dans la gestion de leur entreprise.Par conséquent, de plus en plus d’entreprises incrémentent un processusécologique dans leur structure et leur méthode de travail, comme en témoigne lezoom sur la société Lafarge et sa démarche d’écologie industrielle.Adopter l'éco-conception est un processus généralement long et coûteuxnécessitant de nombreuses autorisations administratives et induisant des visitesrégulières du site industriel par les autorités compétentes. Cette démarche estsouvent imposée aux partenaires qui doivent respecter ces exigencesenvironnementales pour conserver leur marché. En dépit des investissementsconséquents que peuvent nécessiter ces changements, ceux-ci peuvent vites'avérer rentables compte tenu du coût des matières premières et de l'éliminationdes déchets.22L’usine Lafarge du <strong>Havre</strong> - Saint-Vigor d’Ymonville - © LafargeLafargeLa France est le berceau historique du Groupe depuis 1833. <strong>Le</strong>s trois activités (ciment, granulats, béton) de Lafarge y sont présenteset comptent plus de 5 300 salariés.<strong>Le</strong>s ressources minérales sont extraites dans les carrières. Dans les usines et centrales, qui sont réparties sur l’ensemble du territoire national, ellessont transformées pour produire ciment et béton. Lafarge propose aux professionnels des matériaux pour construire durablement et façonner le cadrede vie : infrastructures, hôpitaux, bureaux, logements collectifs et individuels, maisons basse consommation… Engagées dans une démarche dedéveloppement durable, les différentes entités agissent en faveur de l’environnement, que ce soit le réaménagement des carrières, le suivi de labiodiversité ou l’économie d’énergie.L’usine du <strong>Havre</strong> - Saint Vigor est située à l’entrée de la Manche sur la voie maritime la plus fréquentée d’Europe. Elle est directement accessible pourles navires vraquiers et dessert l’Ile-de-France par voie fluviale.La cimenterie valorise et recycle les déchets pour baisser ses dépenses énergétiques, économiser les ressources naturelles et répondre à un besoinlocal d’élimination des déchets. Chaque type de produits à valoriser fait l’objet de contrôles et d’une procédure rigoureuse d’acceptation. Comme pourtous les sites industriels, plusieurs autorités effectuent des visites régulières à la cimenterie. La fiabilité du procédé d’écologie industrielle a étéconfirmée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (A<strong>DE</strong>ME).L’usine produit du ciment à bas taux de CO² permettant de réduire de 40% l’empreinte carbone par rapport à un ciment classique.<strong>Le</strong>s 43 000 m 3 de béton nécessaires à la construction du stade Océane du <strong>Havre</strong>, inauguré en juillet 2012, ont été fabriqués avec ce ciment.La cimenterie compte 160 emplois directs et participe au dynamisme local avec 320 emplois indirects (fournisseurs, entreprises extérieures)et 2 200 emplois liés à la consommation des ménages.ZOOM


LES FILIÈRES D’EXCELLENCE<strong>Le</strong> Plan Export des Éco-entreprises (PEXE), lancé en 2001 à l’initiative de l’A<strong>DE</strong>ME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et du Club A<strong>DE</strong>MEInternational, se donne pour objectifs de renforcer la compétitivité individuelle et collective des éco-entreprises, en France et à l’international, et de créer unevéritable filière d’excellence dans le domaine des éco-activités. L’association PEXE rassemble ainsi les réseaux d’éco-entreprises sur l’ensemble du territoirefrançais et crée des synergies entre eux et les acteurs institutionnels.23<strong>Le</strong> Scube équipé d’une carrosserie en fibre de lin - © DehondtDe nombreux projets d’éco-industries sont en cours sur le territoire.On peut citer par exemple le projet de méthanisation, c’est-à-dire le processus naturel detransformation de déchets organiques en biogaz. Ce système n’utilise pas d’énergie fossile et nerejette pas de gaz à effet de serre. <strong>Le</strong> projet est porté par la société Methaneo qui est spécialiséedans la transformation de fumier en biométhane. L’usine, qui verra le jour fin 2013 près d’Honfleur,permettra de traiter environ 11 000 tonnes de fumier par an et alimentera en partie la ville et lesentreprises avoisinantes en gaz. La totalité des fumiers de chevaux et de vaches sera récupéréechez une vingtaine d’exploitants agricoles et d’éleveurs, tous situés dans un rayon de 15km atourde l’usine.Autre projet, celui de construction d’une unité de captage de gaz carbonique (CO²) par l’entrepriseAir Liquide à Port-Jérôme. Cette installation prendra place en 2014 à proximité d’une unitéd’hydrogène. L’hydrogène, qui sert à faciliter la désulfuration (réduction des dioxydes de soufre)des carburants, génère au cours de sa fabrication du CO² qui se perd dans l’atmosphère. Ce projetpermettra de capter, purifier et liquéfier le CO² qui sera ensuite vendu à des industriels de lachimie, de l’agro-alimentaire ou du traitement de l’eau.<strong>Le</strong> projet de construction de l’usine Ecomotion du groupe Mousquetaire est également en cours surla zone portuaire havraise. Fin 2013, cette usine, qui sera une première en France, permettra deproduire du biocarburant à partir de graisses animales provenant d’abattoirs, boucheries oucentres d’équarrissage. En France, se sont environ 130 000 tonnes de déchets graisseux qui sontgénérés par an. Ecomotion permettra d’en recycler entre 65 000 et 90 000 tonnes et de produirejusqu’à 75 000 tonnes de biodiésel. Ce carburant représente deux fois moins de gaz à effet deserre qu’un biocarburant classique et trois fois moins qu’un diesel.D’autres projets sont actuellement en développement sur le territoire comme l’implantation defermes photovoltaïques. Tous ces projets permettront de créer plusieurs emplois directs et indirects.Dehondt TechnologiesDehondt Technologies, située à Notre-Dame-de-Gravenchon, est une entreprise familiale depuiscinq générations. Guillaume, l’actuel dirigeant, seveut à la fois le dépositaire d’une tradition, cellede ses arrière-grands-parents teilleurs de lin, maisaussi d’un esprit tourné vers l’innovation enmatière de mécanisation du travail de la fibre delin, hérité de son père. Il a ainsi repris le flambeaude cette entreprise spécialisée depuis près de60 ans dans la conception et la production demachines dédiées à la récolte, la transformation etle conditionnement du lin, et aujourd’hui leadermondial pour l’enroulage des fibres longues dansles secteurs agricole et industriel.La France est au premier rang mondial pour laproduction et la transformation du lin. Sa fibre estutilisée pour 80% dans l’habillement et le linge demaison, ses débouchés traditionnels, maispossède quelques applications dans l’industrie(garnitures de portières de voitures, vélos…).Depuis quelques années, Dehondt poursuit sesrecherches pour trouver de nouveaux débouchés àla fibre de lin en l’intégrant dans les matériauxcomposites. A son initiative, l’association FiMalin aété créée en 2009 avec les industriels Arkema,Clextral, Dedienne Multiplasturgy Group, lacoopérative Terre de Lin et l’Institut Technique duLin. Cette association a pour but de créer et destructurer une filière technique dédiée au développementde produits éco-conçus en fibre de lin. <strong>Le</strong>svertus de cette fibre végétale sont indéniables :elle est aussi résistante que la fibre de verre etaussi légère que la fibre de carbone tout en étantnon polluante dans son élaboration et biodégradable.Automobile, aéronautique, nautisme,bâtiment, équipement sportif…, les applicationsde cette technologie sont multiples.Dehondt propose déjà un véhicule électrique àtrois roues, Scube, intégrant une carrosserie encomposite lin.ZOOM


3.6La sous-traitanceindustrielleLES FILIÈRES D’EXCELLENCELa sous-traitance industrielle regroupe les métiers du travail des métaux et de la plasturgie. Elle est la pierre angulaire d’une grande partie de l’industriemanufacturière. L’automobile, l’aéronautique, la construction navale et ferroviaire, l’énergie, la fabrication de machines et équipements sont, en autres, tributairesde ces métiers de la sous-traitance.Essentiellement composé de PME/PMI, ce tissu d’entreprises souffre particulièrement de la crise. Si la production manufacturière a chuté de 20% entre avril 2008et avril 2009, la production dans les métiers du travail de métaux s’est effondrée de 35 à 45% durant cette même période. La baisse importante de la productionautomobile en France a particulièrement impacté les métiers de la métallurgie très dépendants de cette industrie. La plasturgie, plus diversifiée dans ces secteursclients, a limité la casse avec une chute de 20% de la production durant cette période. L’impact, sur un tissu industriel déjà fragile, a été dévastateur avec lafermeture de centaines d’entreprises de sous-traitance en France.L’Estuaire n’a pas échappé à ce bouleversement avec la fermeture de 10% des entreprises et la perte de 35% des emplois de sous-traitance entre 2008 et 2010.1 300 emplois ont donc été perdus ces deux dernières années avec quelques activités particulièrement touchées, comme la mécanique industrielle, le découpageemboutissageet la fabrication de pièces techniques à base de matières plastiques. Avec encore 2 400 emplois et une petite centaine d’entreprises, les activités desous-traitance sont détentrices d’un savoir-faire unique et d’une véritable expertise technique. <strong>Le</strong>s PME-PMI diversifiées et spécialisées forment un réel réseau desous-traitants qui participent activement dans la chaine de valeur de diverses activités,notamment l’aéronautique avec par exemple les Ateliers Maugars. L’avenir de ces activitésdépendra pour partie de la revitalisation de l’industrie française et de la capacité de cesentreprises à capter des marchés à l’export.La filière devrait aussi bénéficier de l’implantation future d’éoliennes offshore sur l’Estuaire.La construction et l’assemblage se feront au niveau local, ainsi que les opérations demaintenance faisant appel à des compétences en mécanique. Des entreprises comme LACMILou Mallard ont les compétences nécessaires pour participer à ce projet d’envergure.24MallardEntreprise Mallard - © Mallard / pièce ConverteamLa société Mallard a été créée en 1946. Que ce soit dans l’activité de maintenance et réparation ou dans la production de pièces neuves spécifiques,l’entreprise fait preuve d’une expertise technique et d’un véritable savoir-faire mécanique acquis au fil des années, récompensés par l’obtention denombreux agréments et certifications.Mallard s’est spécialisée dans les pièces mécaniques spécifiques et/ou de grandes dimensions utilisées dans l’industrie de process ou manufacturière(chimie, pétrochimie, énergie, papeterie, aéronautique, mécanique et machines tournantes…). L’entreprise travaille essentiellement sur deséléments uniques et répond très souvent à des besoins très particuliers de ses clients nationaux et internationaux.<strong>Le</strong>s équipes maîtrisent de nombreuses spécialités : usinage et rectification, chaudronnerie, projection thermique et revêtement, métrologie etéquilibrage, montage et mise au point. L’entreprise bénéficie entre autres d’une spécialisation très forte en métallisation par projection thermique.Elle est la seule en France à disposer de toutes les technologies industrielles y compris le Cold Spray (injection de particules fines dans un jet gazeuxsupersonique pour permettre l’adhésion à la pièce à recouvrir).Elle emploie plus de 35 salariés spécialisés et expérimentés dans chaque domaine. Toutefois, elle fait face à un véritable problème de recrutementde jeunes compétents et motivés dans les métiers de la mécanique.Toutes ces compétences, ces savoir-faire n’empêchent pas ce fleuron de l’industrie régionale d’être parfois méconnu de certains acteurs locaux.ZOOMEvolution des effectifs de la sous-traitance industrielle4 5004 0003 5003 0002 5002 0002000 2005 2008 2009 2010(provisoire)Source: Pôle emploi - 2000 à 2010Effectifs et établissements de la sous-traitance industrielleEffectifs HommesEffectifs FemmesEffectifs TotauxEtablissements20003 3738594 23210420053 3501 0094 35910520082 9677813 74810520092 0336292 662982010(provisoire)Source : Pôle emploi – 2000 à 2010 (la répartition hommes/femmes n’est pas disponible pour 2010)--2 40494


LES FILIÈRES D’EXCELLENCE3.7La filièreagro-alimentaireAvec 1,9 milliard d’euros de valeur ajoutée, l’industrie agro-alimentaire est le 3 ème secteur industriel de la région normande. Au niveau régional comme estuarien,la filière agro-alimentaire est complémentaire entre les deux rives.<strong>Le</strong> Pays de Caux est une région de grandes cultures et d’élevage. <strong>Le</strong>s grandes cultures sont principalement destinées à l’exportation (blé, pommes de terre) età l’alimentation animale, mais aussi à la transformation (betterave, lin, colza). L’élevage (lait et viande) vient compléter ces productions. L’activité agro-alimentaire,développée autour de Fécamp-Bolbec, est essentiellement tournée vers la pêche et les produits de la mer transformés.Sur la rive Sud, la filière est davantage développée et principalement axée sur la transformation des matières premières produites localement : le lait qui bénéficie d’ailleurs de plusieursAppellations d’Origine Contrôlée (AOC) et la viande bovine. La Basse-Normandie est la première région productrice de beurre, de crème et de fromage au lait de vache (Camembert,Pont L’Evêque, Livarot). <strong>Le</strong> pays d’Auge est également spécialisé dans la fabrication de produits cidricoles (Calvados, Cidre, Pommeau). <strong>Le</strong> secteur agroalimentaire joue un rôleprépondérant dans l’économie augeronne avec 29% des salariés de l’industrie, premier employeur industriel (contre 6% sur la circonscription du <strong>Havre</strong> et 14% sur Fécamp-Bolbec).25ZOOMLa Normandie est la 4 ème région française exportatrice de produits agroalimentaires. Elle occupe la 1 ère placepour l’exportation de produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture. La Basse-Normandie sepositionne également en 1 ère position pour l’exportation des fromages au lait de vache, le beurre, la crème,les fromages frais, le lin textile, les pommes à cidre et les produits cidricoles. L’un des principaux fabricantsfrançais de boissons alcoolisés et de sirop, la Slaur, implanté au <strong>Havre</strong>, témoigne de la vocation internationalede la filière en envoyant chaque année environ 25 000 000 bouteilles de produits alcooliséset 10 000 000 bouteilles et bidons de sirop vers près de 110 pays.Calvados Père MagloireCalvados Père Magloire - © David Morganti<strong>Le</strong> Calvados Père Magloire est une marque emblématique régulièrement récompensée par des trophées locaux et internationaux. Dès 1900, Père Magloire devientla marque de Calvados la plus importante de France et a su, au fils du temps, s’imposer au niveau international. L’actuel détenteur de la marque, la sociétéDebrise-Dulac, emploie une trentaine de salariés. <strong>Le</strong> siège de la société se situe à Pont-l’Evêque et la distillerie à Sainte-Foy-de-Montgommery dans le Calvados.<strong>Le</strong>s Calvados du Père Magloire sont élaborés dans la tradition et le savoir-faire de la distillerie et de l’élevage du Calvados, par un maître de chais,véritable créateur de cette eau de vie d’origine normande.Père Magloire dispose d’une gamme variée de Calvados répartie en plusieurs catégories selon le compte d’âge mais également des produits dérivés deleur savoir-faire comme le Pommeau ou le cidre. <strong>Le</strong> Calvados a obtenu le label Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) dès 1942. Après simplification desappellations en 1984, elles sont désormais au nombre de trois définies selon des aires géographiques de production et qui dispose chacune de sespropres caractéristiques : le Calvados, le Calvados Pays d’Auge et le Calvados Domfrontais.L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.Effectifs et établissements de la filière agro-alimentaireAgriculture et pêcheIndustries alimentaires,fabrications de boissons etde produits à base de tabacTOTALEffectifsEtablissementsEffectifsEtablissementsEffectifsEtablissementsRive NordRive SudTotal6929621 6541 1402 1603 3002 2362 2274 4631561352912 9283 1896 1171 2962 2953 591Sources : MSA Haute-Normandie et Côte Normande - 2012 & Pôle emploi – 2010 (provisoire) & SIRENE 01/2012ZOOMLa Fromagerie E. GraindorgeFromagerie E. Graindorge - © Fromagerie E. GraindorgeLa fromagerie E. Graindorge est une entreprise familiale ancrée sur le territoire Normand. Créée en 1910 par Eugène Graindorge, fermier, elle estaujourd’hui dirigée par Thierry Graindorge, héritier du savoir-faire transmis de génération en génération.La fromagerie E. Graindorge est historiquement située à Livarot dans le Calvados et propose une gamme de plus de 20 fromages et crèmes différentes.Environ 250 salariés et 130 fournisseurs de lait contribuent à cette production.<strong>Le</strong> savoir-faire particulier de l’entreprise a été reconnu grâce à l’obtention du label AOP de Normandie (Appellation d’Origine Protégée) garant de laprovenance géographique des produits, de l’identification à un terroir précis et de la fabrication dans le respect d’un cahier des charges strict.La fromagerie E. Graindorge fabrique aujourd’hui 4 fromages AOP de Normandie: le Livarot, le Pont-L’Evêque, le Neufchâtel et le Camembert de Normandie.<strong>Le</strong>s vaches normandes qui produisent le lait pour la fromagerie sont à la recherche de parrains et marraines. Alors n’hésitez pas, déjà 27 000 parrainssont recensés. Pour parrainer une vache normande, rendez-vous sur le site www.graindorge.fr


LES FILIÈRES D’EXCELLENCE3.9La filière équineLa filière équine française réalise un chiffre d’affaires de près de 12 milliards d’euros et emploieplus de 75 000 personnes.2 7Terre d’élevages et de compétitions, l’Estuaire est le territoire du cheval par excellence. Pur-sang, trotteurs,chevaux de sport et de loisirs, de trait, poneys et ânes sont très présents dans le paysage estuarien et fontde la filière équine une composante dominante de l’économie locale.L’élevage équin est l’activité prédominante de cette filière avec 460 établissements répartis sur l’ensembledu territoire. La filière est complétée par la présence d’infrastructures performantes (haras, clubs hippiques,aéroport de Deauville-Normandie habilitée à accueillir des chevaux…) et d’activités connexes(équipements, vans, maréchaux-ferrants, vétérinaires …).<strong>Le</strong>s diagnostics et soins équins sont renforcés par la présence du CIRALE (Centre d'Imagerie et deRecherche sur les Affections Locomotrices Équines) ou encore du laboratoire de pathologie équine del’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).L’Estuaire est équipé de cinq hippodromes proposant plus de 80 réunions par an. <strong>Le</strong>s meetings organisésaux hippodromes de Deauville - La Touques et Clairefontaine font partie des manifestations incontournablesdu mois d’août tout comme la Lucien Barrière Deauville Polo Cup qui voit s’affronter les meilleurs joueursau monde de polo.La dimension internationale de la filière est également présente par l’organisation des prestigieuses ventesde yearling (jeunes chevaux) organisées à Deauville. En effet, il s’agit d’un des trois hauts lieux mondiauxde ventes de chevaux avec <strong>Le</strong>xington aux Etats-Unis et Newmarket en Grande-Bretagne. <strong>Le</strong> climatéconomique incertain marqué par la crise internationale a impacté les ventes ces dernières années. <strong>Le</strong>sventes d’aoûts 2012 ont vu leur chiffre d’affaires total diminuer de 17% par rapport à l’année précédente pour atteindre un montant de 29 656 500€. <strong>Le</strong> pourcentagede chevaux vendus est également en baisse et passe de 75% à 66% d’août 2011 à août 2012. Toutefois, le prix moyen de vente d’un yearling s’établit à 98 066€,soit une hausse de plus de 2% en un an. L’écurie des Monceaux, le premier vendeur cette année avec un total de 24 yearlings vendus, réalise un chiffre d’affairesde 5 394 000€.Hippodrome de Deauville - La Touques le 29 juillet 2012 - © <strong>CCI</strong> Seine EstuaireLa Normandie souhaite se positionner comme l’une des plus importantes places équestres dans le monde. Témoin de cette ambition, elle accueillera les prochainsJeux Equestres Mondiaux en 2014.ZOOMSaint-Pierre-sur-DivesDozuléLisieuxDeauville ClairefontaineDeauville La TouquesCIRALEHippodrome<strong>Le</strong>s hippodromes de l’EstuaireDate decréation19241884188919281864Nombre deréunions en 201233141944Sources : Hippodromes - 2012Type de courseTrot (attelé et monté)Trot (attelé et monté)Galop, trot (monté et attelé) - PlatGalop - Plat, obstaclesGalop - PlatPrix moyen et chiffre d'affaires globaldes ventes d'août de yearling de DeauvilleAntenne de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, le Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines (CIRALE) est un outil dediagnostic, d’enseignement et de recherche.Situé à Goustranville dans le Calvados, il a été créé en 1999 grâce au soutien financier de la région Basse-Normandie avec le concours des FondsEuropéens pour le Développement Régional (FE<strong>DE</strong>R).Placé sous la direction du professeur Denoix, ce centre unique en Europe, est dorénavant mondialement reconnu pour l'étude de la pathologie ostéo-articulaireet musculo-tendineuse du cheval. Il est également le leader mondial dans le domaine de l’échographie articulaire. Ce haut-lieu de technologie médicale estéquipé d’appareils lui permettant de diagnostiquer les troubles de locomotion du cheval (radiographie, échographie, scintigraphie, IRM…).<strong>Le</strong> centre dispose également d’une unité de médecine sportive permettant d’améliorer le suivi sportif des chevaux et d’investiguer les causes de contre-performance.Une antenne du laboratoire départemental Frank Duncombe y est associée permettant d’analyser immédiatement les prélèvements biologiques.Chaque année, ce sont plus de 1 200 chevaux du monde entier qui sont examinés par les spécialistes du CIRALE.Prix moyen120 000 €110 000 €100 000 €90 000 €80 000 €70 000 €60 000 €2000200120022003200420052006200720082009201020112012Source: Arqana - 2000 à 201242 000 000 €37 000 000 €32 000 000 €27 000 000 €20 000 000 €Chiffre d’affaires


Perspectives<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong> <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE©FotoliaPlus que conjoncturelle, la crise déclenchée en 2008 cristallise les enjeux auxquels sont confrontées les économiesoccidentale, européenne et française en général, et celle de l'Estuaire en particulier.En effet, étroitement liée au dynamisme des échanges internationaux et de la demande du marché intérieur français, l'économiede l'Estuaire illustre à sa manière les défis lancés au modèle de croissance de la seconde moitié du XX ème siècle : tertiarisation,mondialisation des échanges et délocalisation industrielle, responsabilité environnementale et transition énergétique...28Défié par ces évolutions qui impactent profondément la vie des entreprises, le paysage économique de l'Estuaire fait le choixde l'évolution, comme en témoignent les importants investissements en cours, notamment industriels : adaptation de l'outilde production pétrochimique, installation de nouvelles activités liées à l'éco-industrie, déploiement de l'industrie éolienneoff-shore... La richesse des savoir-faire présents dans l'Estuaire lui permet d'envisager ces changements, sous réserve d'unaccompagnement de ses forces vives, par exemple en matière de formation.<strong>Le</strong>s trois <strong>CCI</strong> de l'Estuaire misent sur les atouts du territoire. Elles intensifient leur coopération et développent des approcheset initiatives communes : portail Estuaire Emploi, Commissions Industrie et Tourisme... Souvent visionnaires (réalisation duPont de Normandie), elles entendent favoriser l'intégration de l'Estuaire dans un contexte plus large : celui de l'Axe Seine.<strong>Le</strong>s années qui s'ouvrent sont déterminantes pour l'Estuaire et ses entreprises.


<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong> <strong>DE</strong> L’ESTUAIRE<strong>Le</strong>xique<strong>Le</strong> solde migratoire apparent : différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes quien sont sorties au cours de la période considérée.<strong>Le</strong> solde naturel : différence entre le nombre de naissances (comptabilisé au lieu de résidence de la mère) et le nombre de décès(comptabilisé au lieu de résidence du défunt) enregistrés au cours d'une période.Résidence principale : logement occupé de façon habituelle et à titre principal par un ménage.Résidence secondaire : logement utilisé pour les week-ends, loisirs ou vacances (y compris les logements meublés loués ou à louerpour des séjours touristiques).Logement occasionnel : logement (ou pièces indépendantes) utilisé de manière occasionnelle pour des raisons professionnelles.29Logement vacant : logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants : proposé à la vente ou à la location, déjà attribué à unacheteur ou un locataire et en attente d’occupation, en attente de règlement de succession, conservé par un employeur pour unusage futur au profit d’un de ses employés, gardé vacant et sans affection précise par le propriétaire.La médiane du revenu fiscal partage en deux partie la population : la moitié des personnes vit dans un ménage déclarant un revenupar unité de consommation inférieur à cette valeur, l’autre moitié un revenu supérieur.Unité de consommation : système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage et qui permet de comparerles niveaux de vie des ménages de taille ou de composition différentes.L'établissement : unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. Il constituele niveau le mieux adapté à une approche géographique de l'économie.La population active regroupe les actifs ayant un emploi et les chômeurs (sauf les personnes précisant ne pas chercher d’emploi).<strong>Le</strong> taux d'activité : rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante.<strong>Le</strong>s demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A sont les personnes inscrites à Pôle emploi, sans emploi et tenus de faire desactes positifs de recherche d'emploi.Taux de création : rapport entre le nombre de créations d’établissements d’une année et le stock d’établissements au 1er janvier decette même année.L’indice de spécificité permet de comparer la structure d’un pôle d’emploi du territoire d’étude à celle de la France, territoire deréférence. Si l’indice est supérieur à 1, le secteur est alors sur représenté sur le territoire d’étude par rapport au territoire de référence.A contrario, s’il est inférieur à 1, le secteur est sous représenté sur le territoire d’étude par rapport à celui de référence.La technique « TOFD » : veut dire ''Time-of-Flight Diffraction'', c’est-à-dire ''mesure du temps de vol de l’onde diffractée''. Cettetechnique consiste à mesurer le temps de parcours du plus court chemin de l’onde ultrasonore émise par le palpeur d’émission, enpassant par le sommet d’un défaut plan qui à cet endroit émet une onde diffractée arrivant au palpeur de réception.La technique « Phased Array » : permet une visualisation précise des zones défectueuses grâce à la technique des ultrasons multiéléments.Filière : Une filière regroupe l’ensemble des entreprises qui contribuent à l’élaboration d’un produit ou à la valorisation de la matièrepremière de l’amont à l’aval. Une filière intègre généralement plusieurs branches d’activités.


Contacts<strong>PANORAMA</strong> <strong>ÉCONOMIQUE</strong> <strong>DE</strong> L’ESTUAIRENous tenons à remercier l’ensemble des entreprises et organismes ainsi que toutes les personnes nous ayant transmis des informations pour la réalisation de ce document.Aircelle <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>Route du Pont VIII - BP9176 700 Gonfreville l’Orcher02.35.55.47.00www.aircelle.comDebrise Dulac et Cie – Calvados Père Magloire1 Route de Trouville14 130 Pont-l’Evêque02.31.64.12.87www.calvados-pere-magloire.comMallard177 Route de Lillebonne76 170 Saint-Antoine-la-Forêt02.32.84.12.80www.mallard-sa.frAreva Windwww.areva-wind.comArqana32 avenue Hocquart de Turtot14 800 Deauville02.31.81.81.00www.arqana.comAURH4 quai Guillaume <strong>Le</strong> Testu76 063 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> cedex02.35.42.17.88www.aurh.asso.frChambre d’agriculture Basse-Normandie6 rue des Roquemonts14 053 Caen Cedex 402.31.47.22.47www.normandie.chambagri.frChambre d’agriculture Haute-NormandieChemin de la Bretèque - BP 5976 232 Bois Guillaume Bihorel Cedex02.35.59.47.53www.normandie.chambagri.fr<strong>CCI</strong> de Région Basse-Normandie1 rue René Cassin – Saint Contest14 911 Caen Cedex 902.31.54.40.40www.basse-normandie.cci.fr<strong>CCI</strong> de Région Haute-Normandie9 rue Robert Schuman76 042 Rouen Cedex 102.35.88.44.42www.haute-normandie.cci.fr<strong>CCI</strong> International NormandiePalais des Consuls - 10 Quai de la BourseCS 4064176007 Rouen cedex 108.11.71.07.07www.cci-international-normandie.comCIRALERoute Départementale 67514 430 Dozulé02.31.27.85.56www.vet-alfort.frCIS40 avenue du Cantipou76 700 Harfleur02.35.13.92.95www.cis-ndt.comCODAH19 rue Georges Braque76 085 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> Cedex02.35.22.25.25www.agglo-lehavre.frComité Régional de Tourisme de Normandie14 rue Charles Corbeau27 000 Evreux02.32.33.79.00www.normandie-tourisme.frDehondt TechnologiesRue Denis Papin76 330 Notre-Dame-de-Gravenchon02.35.38.68.38www.dehondt-lin.comDirection Régionale des Douanes du <strong>Havre</strong>195 chaussée du 24ème Territorial76 600 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>02.35.19.51.38www.douane.gouv.frDirection Régionale des Douanes et desdroits indirects de Basse-Normandie44 quai Vendeuvre – BP 313114 019 Caen02.31.39.46.46www.douane.gouv.frFromagerie E. Graindorge42 Rue Général-<strong>Le</strong>clerc14 140 Livarot02.31.48.20.00www.graindorge.frGrand Port Maritime de Rouen (GPMR)34 quai de Boisguilbert76 000 Rouen02.35.52.54.56www.rouen.port.frGrand Port Maritime du <strong>Havre</strong> (GPMH)Terre-plein de la Barre76 600 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>02.32.74.74.00www.havre-port.frInsee Basse-NormandieDirection régionale5, rue Claude Bloch – BP 9513714 024 Caen02.31.45.73.33www.insee.frInsee Haute-NormandieDirection régionale8, quai de la Bourse76 037 Rouen Cedex 102.35.52.49.11www.insee.frLafargeZone Industrielle et Portuaire 5 45976 430 Saint-Vigor-d’Ymonville02.32.79.20.00www.lafarge-france.frLanxess ElastomèresPort-Jérôme – Zone Industrielle76 170 Lillebonne02.35.38.80.38www.lanxess.fr<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> Courses53 Rue Viviani76 600 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>02.35.25.00.25www.havre-courses.frMSA Haute-NormandieCité de l’Agriculture76 236 Bois Guillaume Cedex02.35.12.70.70www.msa-haute-normandie.frMSA Côtes Normandes37 rue de Maltot14 026 Caen Cedex 902.31.25.39.39www.msa-cotesnormandes.frOffice de Tourisme de HonfleurQuai <strong>Le</strong>paulmier14 600 Honfleur02.31.89.23.30www.ot-honfleur.frOffice de Tourisme du <strong>Havre</strong>186 boulevard Clemenceau - BP 64976 059 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> Cedex02.32.74.04.04www.lehavretourisme.comPaumierParc d’activités des Hautes-Falaises76 400 Fécamp02.35.10.23.50www.ets-paumier.frPôle Emploi Basse-Normandie1 rue Normandie-Niemen14 058 Caen cedex 402.31.53.51.15www.pole-emploi.frPôle Emploi Haute-Normandie30 rue Henri Gadeau de Kerville76040 Rouen Cedex 1www.pole-emploi.frScieries et Chantiers Saint-JacquesChemin de Briqueville76 170 Fécamp02.35.28.05.62SOGET4 Rue des Lamaneurs Docks Dombasle76 600 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>02.35.21.02.60www.soget.frUniversité du <strong>Havre</strong>25 Rue Philippe <strong>Le</strong>bon76 600 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>02.32.74.40.00www.univ-lehavre.frVille du <strong>Havre</strong>Place de l’Hôtel de ville - BP5176 084 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> cedex02.35.19.45.45lehavre.fr30


<strong>CCI</strong> SEINE ESTUAIRE8, rue Bailly - BP 12676403 Fécamp CedexTél. : 33 (0) 810 00 35 10www.fecamp-bolbec.cci.frEsplanade de l’Europe - BP 141076067 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> CedexTél. : 33 (0) 820 00 10 76www.havre.cci.fr100, av. Guillaume-le-Conquérant - BP 8719514107 Lisieux CedexTél. : 33 (0)2 61 55 55www.pays-auge.cci.frcréation : www.cap -ouest.fr

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