Analyse de l'existant - PrÃ©fecture de rÃ©gion Guadeloupe

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Les services de l’Etat exigent des éoliennes anticycloniques en Guadeloupe. La DEALGuadeloupe se base sur un rapport du Conseil Général des Mines de 2001 pour les élémentstechniques à demander aux projets. La DEAL demande une résistance anticyclonique réelleet pas seulement calculée.La position de l’Etat est justifiée mais non formalisée réglementairement. Cet aspect pourraitconstituer une exigence du schéma régional éolien.Enfin, ces éoliennes, de petite taille et rabattables sont choisies pour des raisons delogistiques. Transportables en containers, elles sont montées sur place, avec le personnel etle matériel disponible localement.Les éoliennes de plus gros gabarit qui sont implantées en métropole par exemple nécessitentdu matériel et de la main d’œuvre qualifiée qui ne se trouvent pas en Guadeloupe. Le seulfait de faire venir une grue pour soulever ce type d’éolienne serait déjà trop coûteux pour unseul projet.Des ratios de production (production annuelle sur l’emprise au sol) relativementintéressantsL’emprise d’un parc éolien est variable mais les développeurs éoliens considèrent enmoyenne que 1 MW installé nécessite une surface au sol de 4 000m², sur les projetsexistants.Cette surface comprend l’emprise de la machine, de la flèche de manœuvre et des fixationsdes haubans en position couchée avec la zone de tampon de 500 m tout autour.Bien que les éoliennes présentes en Guadeloupe soient de taille plus restreinte que celles demétropole, elles impliquent quand même une telle emprise en raison de l’espace nécessaireà leur rabattement en cas de cyclone.Cette surface moyenne nécessaire par éolienne comprend également la surface au sol deslocaux techniques ou postes électriques.L’expérience montre qu’une éolienne produit annuellement la quantité d’énergiecorrespondant au fonctionnement à sa puissance nominale pendant 2 000 heures (soitenviron ¼ du temps). L’énergie produite dépend en effet de la variabilité des vents et desarrêts nécessaires des parcs éoliens (maintenance de machines, prévision d’évènementscycloniques…)D’après certains porteurs de projets, en moyenne, 1 MW de puissance installée produit2 000 MWh/an.On a alors un ratio de production de 500 kWh/m².En comparaison, la production annuelle des centrales photovoltaïques est, pour unensoleillement moyen, d’environ 130 kWh/m² (source EDF EN), ce qui est nettementinférieur à celle des parcs éoliens.De plus, il faut savoir que sur cette emprise de 4000m²/MW, en général la moitié peut êtrerestituée à une exploitation agricole et est donc potentiellement valorisable.Projet de schéma régional guadeloupéen de développement de l’énergie éolienne – Analyse de l’existant 50 / 934181-R0923/12/PS/MI- le 11/06/2012 (VF7)
En prenant cela en considération, on arrive à une production moyenne de 1 MWh/m² (avecvalorisation agricole de la moitié du parc éolien).6.1.4. Retour d’expérience sur la démarche du projet et sa miseen œuvreAspects fonciersChoix du siteLe retour des questionnaires adressés aux porteurs de projets indique que le choix des sitesse fait en fonction de plusieurs paramètres :- le gisement au vent ;- l’accès au réseau électrique ;- la réglementation et les servitudes (l’éloignement des habitations, sites protégés,sites classés, radars, etc.).A noter que plus les éoliennes sont puissantes, moins elles nécessitent des vents forts etpeuvent donc être placées plus à l’intérieur des terres.Les terrains permettant encore l’installation de parcs éoliens en Guadeloupe sont assezlimités.La volonté politique de développement dans certaines zones (par exemple, le Nord Grande-Terre) peut influencer le choix des sites étudiés pour l’implantation des projets.Pour certains projets, les municipalités ont été impliquées dans le choix des sites.EmpriseL’emprise des éoliennes varie de 2500 à 4500 m² par éolienne. Elle est proportionnelle à lahauteur des mâts et diamètre des pâles, et donc à la puissance de l’éolienne.Propriété foncièreD’après le retour des questionnaires adressés aux porteurs de projets, les terrains sousl’emprise des projets font l’objet de baux de location. L’accord de tous les propriétairesexploitantsest long à obtenir.L’acquisition des terrains n’est pas faite en raison des trop nombreuses hypothèses dans laréalisation du projet. Les porteurs de projets ne veulent pas risquer d’acheter un terrain quine pourra être exploité. En revanche, une fois le parc éolien mis en service, il est intéressantpour eux de devenir propriétaire.Le groupe de travail sur les procédures administratives a également rapporté une difficultépour trouver des terrains disponibles. Les terrains du Conseil Général sont occupés par desexploitants agricoles, qu’il faudrait donc recenser, déplacer et dédommager.Aspects liées à l’agricultureLa mise en place d’un parc éolien sur un terrain est compatible avec le maintien d’uneactivité agricole.Projet de schéma régional guadeloupéen de développement de l’énergie éolienne – Analyse de l’existant 51 / 934181-R0923/12/PS/MI- le 11/06/2012 (VF7)
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