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MECANIQUE : TD n°5 - Les CPGE de Loritz

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<strong>MECANIQUE</strong> : <strong>TD</strong> n°5A – APPLICATIONS DU COURS1°) Calculer la vitesse v d’un satellite circulaire terrestre <strong>de</strong> masse m, en fonction <strong>de</strong> l’intensité <strong>de</strong> lagravitation au sol g 0 =9,81ms -2 , du rayon terrestre R T =6370km et <strong>de</strong> son altitu<strong>de</strong> h.Rép : v=√(g 0R T²/(R T+h))2°) En déduire la troisième loi <strong>de</strong> Képler.Rép=T=2πr/v⇒(R T+h) 3 /T²=g 0R T²/4π²3°) Démontrer les trois lois <strong>de</strong> KéplerRép : a) Le mouvement est plan b) C/2=dS/dt 3°) a 3 /T²=cste4°) Démontrer les lois <strong>de</strong> Binet.Rép : a) v²=C²[u’²+u²] où u=1/r et du/dθ=u’b) a=-C²u²[u’’+u]e r5°) Le premier satellite artificiel avait son apogée à une altitu<strong>de</strong> h A =327km et son périgée à h P =180km.a) Déterminer les caractéristiques géométriques <strong>de</strong> la trajectoire (a,b,c,e,p) sachant que R T =6370km.b) L’intensité <strong>de</strong> la gravitation au sol étant g 0 =9,81ms -2 , calculer sa pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> révolution T.Rép : a) a=6623km, c=73km, e=c/a=0,011, p=6622km et b=6622km b) T=1h29minB – TRAVAUX DIRIGES n°20I – VOYAGE INTERPLANETAIRE DE LA TERRE A MARSPour envoyer un vaisseau spatial vers une autre planète, Mars dans cetexercice, on le place au préalable sur une orbite (dite <strong>de</strong> parking) autour <strong>de</strong> la Terre.Un moteur auxiliaire lui fournit alors l'énergie nécessaire pour le placer sur l'orbiteinterplanétaire ; le moment adéquat du transfert dépendant <strong>de</strong>s positions relatives <strong>de</strong>la Terre et <strong>de</strong> la planète <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination. On suppose que la Terre et Mars décrivent<strong>de</strong>s orbites circulaires autour du soleil, <strong>de</strong> rayons respectifs R T =1U.A et R M =1,52 UA(on rappelle que 1 UA = 150.10 6 km), situées dans le même plan (plan <strong>de</strong> l'écliptique),leurs vitesses respectives étant v T =29,8km.s -1 et v M =24,2km.s -1 . L’orbite <strong>de</strong> transfert (dite « orbite <strong>de</strong> Hohman » dunom <strong>de</strong> l'astronome qui l'a étudié le premier) est une ellipse tangente à l'orbite <strong>de</strong> la Terre au départ et à l'orbite <strong>de</strong>Mars à l'arrivée. Le départ du vaisseau a lieu quand il se trouve sur la face sombre <strong>de</strong> la Terre (point D), la vitessedu vaisseau sur son orbite <strong>de</strong> parking et celle <strong>de</strong> la Terre sur son orbite autour du Soleil étant <strong>de</strong> même sens. Laposition <strong>de</strong> Mars coïnci<strong>de</strong> avec celle du vaisseau à l'arrivée <strong>de</strong> celui-ci (point A).On suppose que le vaisseau n'est soumis qu'à l'attraction gravitationnelle du Soleil (on néglige celle <strong>de</strong> laTerre), que le rayon <strong>de</strong> l'orbite <strong>de</strong> parking est négligeable <strong>de</strong>vant la distance Terre-Soleil et que la vitesse duvaisseau dans le référentiel héliocentrique au départ est la même que celle <strong>de</strong> la Terre sur son orbite autour duSoleil.1°) Calculer la vitesse v D du vaisseau en D sur l'ellipse <strong>de</strong> Hohman. En déduire la variation <strong>de</strong> vitesse duvaisseau et l'énergie que doivent fournir les moteurs.2°) Calculer la vitesse v A du vaisseau en A sur l'ellipse <strong>de</strong> Hohman. En déduire la variation <strong>de</strong> vitesse duvaisseau et l'énergie que doivent fournir les moteurs. Commenter.3°) Calculer la durée du transfert.4°) Quelle était la position <strong>de</strong> Mars sur son orbite au départ du vaisseau pour que la rencontre soitpossible? On donnera la valeur <strong>de</strong> l'angle (ST 1 , SM 1 ), où T 1 et M 1 désignent les positions <strong>de</strong> la Terre et <strong>de</strong> Mars àl'instant où part le vaisseau.Rép : 1°) v D=v T√(2R M/(R T+R M))=32,7km.s -1 , ∆v=2,9km.s -1 et ∆ε=1/2.mv T²(R M-R T)/(R M+R T)=91,6.10 6 m (en Joules)2°) v A=v DR T/R M=21,5km.s -1 , ∆’v=2,7km/s et ∆’ε=60,3.10 6 m (en J) 3°) τ=T 0/2.[(R T+R M)/2R T] 3/2 =258jours 4°) α=2πτ/T M=44,2°II – FREINAGE D’UN SATELLITE QUASI-CIRCULAIREDans les couches supérieures <strong>de</strong> l’atmosphère, un satellite circulaire <strong>de</strong> masse m est faiblement freiné parune force <strong>de</strong> norme f r =αmv², où α est une constante positive et v la vitesse du satellite dans le référentielgéocentrique R 0 . En admettant que la trajectoire du satellite reste quasi circulaire, calculer, après une révolution :- les variations ∆E m <strong>de</strong> son énergie mécanique- et ∆ E k <strong>de</strong> son énergie cinétique- et ∆r du rayon <strong>de</strong> son orbiteRép : ∆E m=-2παGmM T ∆E k=-∆E m et ∆r=-4παr²C – EXERCICES SUPPLEMENTAIRESI – CHANGEMENT DE TRAJECTOIREUn satellite <strong>de</strong> masse m décrit une orbite circulaire <strong>de</strong> rayon r 0 à la vitesse v 0 . On lui communique unpetit accroissement <strong>de</strong> vitesse δv 0 colinéaire à v 0 . Sa pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> révolution T 0 varie <strong>de</strong> δT.1°) Calculer δT/T 0 en fonction <strong>de</strong> δr 0 /r 02°) Calculer δT/T 0 en fonction <strong>de</strong> δv 0 /v 0Rép : 1°) 2δT/T 0=3δr 0/r 0 2°) δT/T 0=3δv 0/v 0.L.PIETRI - Problème à <strong>de</strong>ux corps//Champs newtoniens - Lycée Henri <strong>Loritz</strong> – PCSI 2 – Année Scolaire 2005/2006


II – EXPERIENCE DE RUTHERFORD0 - un petit peu d’histoire...L'expérience réalisée en 1911 par Sir Ernest Rutherford et ses collaborateurs est schématisée sur la figuresuivante. <strong>Les</strong> particules alpha (c'est-à-dire <strong>de</strong>s noyaux d'hélium portant la charge positive +2e, émis parradioactivité sont envoyées sur une cible constituée par une mince feuille d'or d’épaisseur typique 500nm, ce quireprésente un nombre <strong>de</strong> couches atomiques <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 3 ; l’impact <strong>de</strong> ces particules sur <strong>de</strong>s écrans au sulfure<strong>de</strong> zinc provoque une scintillation qui permet <strong>de</strong> mesurer la déviation qu’elles ont subie.L'expérience montre que l'immense majorité <strong>de</strong>s particules traversent la cible sans être déviées, alors quecertaines d'entre elles subissent une déviation parfois supérieure à 90°.<strong>Les</strong> particules α interagissent par les forces électrostatiques avec la distribution <strong>de</strong> charges <strong>de</strong> la matière.On savait à l'époque que la charge négative était portée par <strong>de</strong>s particules légères, les électrons, <strong>de</strong> masseenviron 8000 fois plus faible que celle d'une particule α. Il s'ensuit que, dans le référentiel du laboratoire, lesdéviations angulaires produites par leurs collisions sont très faibles, même si l'on tient compte <strong>de</strong>s vitessesplausibles <strong>de</strong>s électrons dans la matière. Au contraire la distribution <strong>de</strong> charge positive, à laquelle est associél'essentiel <strong>de</strong> la masse, doit pouvoir produire <strong>de</strong>s déviations importantes. Rutherford a supposé que ces fortesdéviations étaient donc dues à la répulsion électrostatique entre les particules α et la partie <strong>de</strong> l'atome chargéepositivement; d’autre part le fait que <strong>de</strong>s déviations soient rares, en dépit du grand nombre <strong>de</strong> couches atomiquestraversées, suggère que cette charge positive est répartie dans une petite région <strong>de</strong> l’espace: le noyau <strong>de</strong>l’atome...1°) But <strong>de</strong> l’expérience et hypothèses simplificatrices :Nous allons supposer ce noyau ponctuel, et montrer quel’expérience <strong>de</strong> Rutherford permet <strong>de</strong> fixer une borne supérieure àses dimensions (du noyau).Une particule α <strong>de</strong> masse m et <strong>de</strong> charge q=2e, venant <strong>de</strong>l’infini avec la vitesse v 0 , s’approche avec le paramètre d’impact bd’un noyau cible <strong>de</strong> masse M ” m et <strong>de</strong> numéro atomique Z.Expliquer pourquoi on peut considérer le noyau comme fixeet ainsi appliquer les lois <strong>de</strong> la mécanique à la particule α.2°) Utilité du vecteur <strong>de</strong> Runge-Lenz pour les exercices <strong>de</strong>diffusion :A l’ai<strong>de</strong> d’un petit peu <strong>de</strong> géométrie et <strong>de</strong> la conservation duvecteur <strong>de</strong> Runge-Lenz, démontrer que:tan D =2k2mbv3°) Pour finir les lois <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> L et E m :A l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> conservation, démontrer que: r m = k (2mv1+1sin( D/ 2 ) )0A l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cette relation, déterminer la distance d’approcheminimale. Que peut-on en déduire sur la taille du noyau, sur la taille du“ proton ”?A.N: v 0 =1,70.10 7 ms -1 , Z or =79, m=4m pRép : 1°) G est confondu avec le noyau et M avec α. 2°) Calculer R au début du mouvement sachant que R.e y=Rcosα/23°) r m=38fm et R nucléon

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