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novembre 2010 - Saint-Priest

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7 e art> C'est vous qui le dites« Le nouveau hall d’accueil est beaucoupplus spacieux, c’est agréable. Le film qu’ona vu aujourd’hui n’était pas en 3D maisc’est bien que le ciné soit équipé pour. Onvenait déjà souvent avant, et on continuera! » Une famille enthousiaste« On voit les changements quand on rentre,le cinéma est mieux comme ça ! En plus ona regardé un film en 3D qui était génial !La 3D ça change beaucoup de choses, nous,on a adoré. ». Anaïs, Delphine, Myriam et Lilou> ZoomCoup de projecteur sur le numériqueChouette, Le Scénario s’équipe en numérique ! À nous les dernières nouveautés en 3D !Mais… comment ça marche exactement ? Couleurs vous livre les clés.Le cinéma existe sous deux formes : analogique et numérique. La première, celle que l’onconnaît depuis la fin du 19 e siècle, stocke les images et les sons sur des pellicules (lesfameuses 35 mm). Le film est divisé en bobines de 20 minutes, qui mesurent chacune 600mètres et pèsent 5 kilos ! Lors de la diffusion par projecteur, l’opérateur colle les bobinesles unes derrière les autres pour assurer la continuité du film.Le numérique, lui, libère les producteurs et les exploitants de la gestion des bobines :images et sons sont enregistrés directement sur un capteur numérique, ou sont convertisen signaux numériques après avoir été filmés de manière traditionnelle. Au final, lesfilms arrivent dans les salles sous la forme d’un disque dur (voire par satellite) et sontdiffusés par un projecteur numérique spécial.Les avantages du numériqueLes avantages des films en format numérique ne manquent pas : plus pratiques à manier,plus faciles à stocker, et surtout insensibles aux altérations du temps (contrairement à lapellicule qui s’abîme à force d’être visionnée). Du point de vue des spectateurs, le changementn’est pas aussi spectaculaire que le passage du muet au parlant et du noir et blanc àla couleur, mais le gain qualitatif existe : une meilleure netteté d’image et une meilleurerépartition de la lumière et des contrastes sont visibles. Le son y gagne aussi, puisquel’absence de compression et de décodage des signaux sonores permet aux haut-parleursde diffuser le son tel qu’il a été enregistré en studio.Et la 3D dans tout ça ?Ce qui fait que le cinéma numérique a un tel succèsauprès du public, c’est qu’il permet de développer lesfilms en trois dimensions (3D). Ceux-ci ne datent pasde l’ère du numérique : il était déjà possible de faire dela 3D en analogique. Sauf que c’était compliqué, coûteux,et que la qualité n’était pas toujours au rendez-vous. Pourobtenir un effet 3D sur un film analogique, deux solutions existaient: soit disposer de deux projecteurs parfaitement synchronisésdiffusant deux images (une par œil), soit jouer sur la longueur d’ondes descouleurs en teintant l’image de rouge et de vert (et équiper les spectateurs delunettes à filtres colorés). Le tout pour un résultat souvent moyen, où effets fantômes,flous et couleurs grisâtres se côtoyaient… Le numérique vient rattraper ces lacunes, enproposant une meilleure souplesse d’utilisation : ce ne sont plus 24 images par secondequi sont diffusées sur l’écran, mais 144 ! Grâce aux panneaux LCD rotatifs intégrés dansleurs lunettes, les spectateurs reçoivent une image différente pour chaque œil, soit 77images par œil par seconde… D’où l’illusion de profondeur de champ et les personnagesqui sortent de l’écran !Le saviez-vous ?« On n’est pas de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> mais on esten vacances dans la région. Le film étaitsuper, et l’avantage avec la 3D c’est que çanous plonge dans l’histoire, plus qu’avecun film ordinaire. Ça nous a bien plu ! »Jade, Alex, Andrew et AntomneLe premier film à être diffusé ennumérique a été Star Wars épisode1 de George Lucas, en 1999.Quant au premier film à êtretourné en numérique, c’était…Star Wars épisode 2, toujours deGeorge Lucas en 2002.16

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