12.07.2015 Views

arrêt du 26 mai 2011 - Procedurecivile.be

arrêt du 26 mai 2011 - Procedurecivile.be

arrêt du 26 mai 2011 - Procedurecivile.be

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>26</strong> MAI <strong>2011</strong> C.10.0407.F/7janvier 2004 et 2 juillet 2004, et par G. A. le 8 <strong>mai</strong> 2003, comportaient l’aveujudiciaire ou même extrajudiciaire <strong>du</strong> fait que, lors de la souscription <strong>du</strong>contrat d’assurance litigieux, G. A., père <strong>du</strong> demandeur, s’était présentécomme le con<strong>du</strong>cteur habituel <strong>du</strong> véhicule Opel Astra ultérieurement détruitpar un incendie.En fondant sa décision relative à la nullité <strong>du</strong> contrat d’assurance et lerejet de l’action dirigée par le demandeur contre Winterthur sur des aveux nonopposés par cette société, et partant non débattus en conclusions par lesparties, l’<strong>arrêt</strong> soulève d’office une contestation que les conclusions desparties excluaient et viole ainsi le principe général <strong>du</strong> droit dit principedispositif, consacré par l’article 1138, 2°, <strong>du</strong> Code judiciaire. En outre, enstatuant ainsi sans donner au demandeur la possibilité de se défendre surl’existence, l’admissibilité et la portée desdits aveux, et notamment sur le pointde savoir si l’avocat <strong>du</strong> demandeur était nanti d’un mandat lui permettant defaire un tel aveu par voie de conclusions, l’<strong>arrêt</strong> viole le principe général <strong>du</strong>droit relatif au respect des droits de la défense.Seconde brancheL’aveu n’a de force probante qu’à l’égard de celui qui avoue et ne peutêtre invoqué contre une autre partie.Dès lors, en se fondant, pour débouter le demandeur d’une actiondirigée par lui contre Winterthur, aux droits de laquelle se trouve ladéfenderesse, sur un aveu émané d’une autre partie – soit A. G., père <strong>du</strong>demandeur, lequel n’était plus à la cause devant la cour d’appel –, l’<strong>arrêt</strong>méconnaît le caractère relatif de l’aveu (violation des articles 1354 et 1356 <strong>du</strong>Code civil).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!