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la guadeloupe - Manioc

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( 2o5 )de 150 lieues de côtes, et une popu<strong>la</strong>tion de 12 cent (1806)mille âmes ; mais ces Français étaient depuis longtempsardemment désirés, car on espérait que Napoléonaccepterait <strong>la</strong> souveraineté de ce vaste territoire.Après être resté environ un an à Caracas, ce détachementrentra à <strong>la</strong> Guadeloupe, sur les bâtimensque le général Ernouf envoya pour le ramener(1).(1) Lorsque <strong>la</strong> province de Venezue<strong>la</strong> se fut déc<strong>la</strong>réerépublique indépendante, en 1810, Miranda y accourutd'Angleterre , où il s'était retiré après sa défaite de <strong>la</strong>Guayra. Débarqué de <strong>la</strong> frégate ang<strong>la</strong>ise <strong>la</strong> Gloire,obtint le commandement en chef de toutes les forces insurgées,s'empara de presque tout le pays, et entra triomphantà Caracas, au mois de novembre 1811. Mais un chefroyaliste, Monteverde, arrive delà Havane avec 4,000,hommes, reprend le pays, après l'épouvantable tremblementde terre qui venait de détruire, en 1812, <strong>la</strong> superbecité de Caracas et force Miranda à capituler, en s'obligeantà le faire transporter, aux États-Unis , avec son étatmajor.Le cruel Monteverde ne se vit pas plutôt le maître,qu'il vio<strong>la</strong> <strong>la</strong> capitu<strong>la</strong>tion, décima les malheureux Vénézuéliens, et fit couler des ruisseaux de sang, après avoirarrêté, chargé de fers, et envoyé à Cadix Miranda, qui terminason existence dans les cachots de celle ville en 1816.il

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