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la guadeloupe - Manioc

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1810à1814(272)été donnés par bail amphytéotique, à des particuliersautorisés à bâtir dessus , moyennant une redevanceannuelle au profit de <strong>la</strong> mission. Depuis <strong>la</strong>séquestration de ces biens, jusqu'en 1802, l'administrationmunicipale des deux villes en perçut <strong>la</strong>redevance; jointe aux autres fonds, elle était employéeaux depenses communales et au sou<strong>la</strong>gementdes pauvres.Depuis 1802, le gouvernement français ne s'étaitpoint fait payer les arrérages de ces redevances;il attendaitdes temps plus heureux pour les exiger,et <strong>la</strong>issait les tenanciers en jouir paisiblement.Après <strong>la</strong> conquête, l'administration britanniqueles força d'en acquitter les arrérages, au profit desfabriques. Les cinq habitations du clergé furentaffermées à des Ang<strong>la</strong>is qui ne satisfirent qu'en partieleurs engagemens; comme les honoraires descurés , payés par les paroisses, ne durent plus, d'aprèsune disposition récente, être soldés qu'avecles fonds provenans de ces fermages, les ecclésiastiquesrestèrent, durant trois à quatre ans, sanstraitement ; <strong>la</strong> perte fut de quinze à vingt mille livrespour chacun d'eux.L'administration ang<strong>la</strong>ise a prétendu avoir affectéle produit de ces fermages à des œuvres de charité,à <strong>la</strong> restauration et à l'entretien des églises; maisaucune ne fut réparée qu'aux dépens des paroisses;et charme habitant dut v contribuer pour sa part (I).(1) Voir l'ordonnance re<strong>la</strong>tive à l'église de <strong>la</strong> Basse

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