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DossierCarrosserie et réparationPage 4Un secteur en pleine mutationSituation économique, techniques nouvelles, législations diverses, formations obligées, produits innovants,exigences des assureurs … FEDERAUTO Carrosserie fait le point et se penche sur les évolutions d’un secteur qui,d’artisanal qu’il était, s’impose aujourd’hui comme un métier dévolu à la haute technologie. <strong>Avec</strong>, qui plus est,un carrossier obligé de connaître les arcanes du management tout en se pliant à une réglementation de plusen plus sévère.Charles DemoulinAfin d’analyser au mieux tout ce quitouche de près ou de loin à ce secteurspécifique qu’est celui de la réparationen carrosserie, nous avons notammentdemandé à Luc Schets, secrétaire généralde FEDERAUTO Carrosserie, de donner sonavis sur les différents sujets abordés dans cedossier. À commencer par celui de la crise,qui, finalement, n’a guère eu de grandesrépercussions au niveau du secteur qui nouspréoccupe aujourd’hui.La crise ?« À ses débuts, la crise a fait peur, l’utilisateurayant d’autres priorités que celle de faireréparer son véhicule. Mais cela n’a guèreduré. D’autant que, vu l’intensification dutrafic, l’accidentologie est demeurée bienprésente. Sans oublier non plus que, pourdes raisons aussi variées que sécurité ouimage de marque, il était obligatoire de faireréparer nombre de véhicules accidentés.Finalement, la crise ne fut que passagèrepour le secteur. Pour preuve, le bilan del’année 2010 s’est avéré positif pour unegrande majorité des carrossiers. »Invasion électroniqueDans son numéro 125 de juillet-août 2009,FEDERAUTO <strong>Magazine</strong> avait abordé cette difficulténouvelle que constituait l’apparition del’électronique. Notamment toutes ces puceset autres détecteurs venant s’intégrer au seinmême de la structure du véhicule. On penseici au cruise control intelligent, aux radars etcaméras de recul, au détecteur pour piétons,au système de parking automatique …« Il est vrai qu’avec l’arrivée de toutes cestechnologies disposées dans différents pointsde la carrosserie, le personnel doit désormaisse montrer plus prudent dans le travail deremise en état du véhicule. Ce qui nécessitepour chacun, instructeurs compris, l’obligationde suivre de nouvelles formations et d’avoirune collaboration plus étroite avec les importateurset autres fournisseurs. Ne serait-ceque pour obtenir les informations techniquesnécessaires au remplacement de certainespièces très spécifiques. »Sortez de l’atelier !Si hier, le patron d’une carrosserie secontentait d’attendre l’arrivée du client,aujourd’hui, il doit aller à sa rencontre etdonc, par corollaire, aller à la recherche dutravail. Un travail qui ne manque certes pas.Pour preuve, ce communiqué datant du 13avril dernier et qui, émanant de la FEBIAC,expliquait en substance : « … Il convient parailleurs de noter l’accroissement substantieldu nombre de voitures immatriculées aucours de ce premier trimestre 2010. AlorsLa réparation-carrosserie englobe aujourd’hui plusieurs activités qui, regroupéesdans un même atelier, demandent de la rigueur et une bonne gestion de l’entreprise.que 161.297 voitures avaient été immatriculéesentre janvier et mars de l’année record2010, on en dénombre cette année, et ce aucours cette même période, 169.904. Ce quireprésente une hausse de 5,34 % … ». Et LucSchets de confier.« Cette note de la FEBIAC le confirme. Vu lacroissance de notre parc automobile, les accidentsseront toujours bien présents. Certes,et heureusement, suite à une législationroutière de plus en plus stricte, le nombrede blessés graves et de décès continueraà diminuer. Mais les problèmes liés à de latôle froissée ou à des impacts au niveaudes pare-chocs ou de la carrosserie seronttoujours d’actualité. Toutefois, le patron quin’ira pas chercher le travail sera pratiquementcontraint de mettre la clé sous le paillasson.En cause, les nouveaux cahiers de chargesdes assureurs. »Manager égalementEt notre interlocuteur d’expliquer les raisonsde ce changement fondamental dans lecomportement d’un patron carrossier.« Depuis un certain temps, on s’aperçoit queles assurés laissent à leur courtier ou à leurassureur le soin de prendre en charge tousles problèmes liés à un accident. Choix duréparateur compris. Ce qui signifie qu’assureurset courtiers envoient leurs clients chezdes carrossiers agréés qui satisfont à leurcahier de charges et dont ils possèdent lenom dans leur carnet d’adresses. »À la question de savoir s’il n’était pas dèslors dangereux de voir assureurs et courtiersprivilégier certains carrossiers, Luc Schets seveut rassurant.« Non ! Là je suis formel ! Mais c’est justementpour éviter ce qui pourrait apparaîtrecomme une forme de copinage, que toutpatron de carrosserie doit sortir de sonatelier afin d’aller négocier avec le secteurdes assurances, l’obtention de contrats deréparation. L’assureur ou le courtier ne veutprivilégier personne. Ce qu’il entend, c’esttrouver un consensus entre deux partiesqui désirent travailler ensemble afin defaciliter les réparations d’un véhicule accidenté.Vu la consolidation réalisée dans lesecteur assurances, il y a moins d’assureursqu’auparavant. Dès lors, ceux qui demeurenten place cherchent des partenaires poten-<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


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DossierCarrosserie et réparationPage 6multimarquismeLuc Schets: «Aujourd’hui, le carrossier n’effectue plus le travailde réparation comme il l’entend mais exclusivement de la manièreindiquée par le client et basé sur un devis qui laisse peu demarge de manœuvre.»tiels à travers tout le pays. Un partenariatqui permet beaucoup de choses, mais quidoit toujours s’inscrire dans les conditionsdu cahier des charges de ces assureurs.Reste donc à savoir si ces conditions sontacceptables par toutes les entreprises decarrosserie. À ce niveau, je dirais que c’estvraiment du cas par cas. »Contrôles et audits« Chaque assureur ayant son propre cahier decharges, il existe donc des différences entreles exigences de chacun. Il faut égalementsavoir que les assureurs se sont groupésautour d’organismes de certification afinque ces derniers puissent réaliser dansles ateliers de réparation différents audits.Manière de vérifier si les carrossiers suiventscrupuleusement les diverses demandesformulées dans le dossier de réparation.Et qu’importe que ce soit au niveau dunombre de véhicules de remplacement,dans le traitement du dossier administratif,le suivi du client, le nombre de membresdu personnel … Au-delà, ces superviseurs sepréoccupent aussi de vérifier si la législationenvironnementale et autres réglementationssont bien respectées. Ce qui est dommageablepour une fédération comme la nôtre,c’est de voir certains assureurs imposer unnombre déterminé de membres de personnelprésents en carrosserie. Probablementpour s’assurer que l’atelier est bien un atelierde réparation de carrosserie. C’est vraiqu’auparavant certains ateliers travaillaienten sous-traitance et que, de ce fait, le clientet même l’assureur ne savaient plus où étaitréellement traité le véhicule. Cette obligationd’avoir un personnel bien défini est totalementnouvelle. Ce qui nous ramène à cequ’on évoquait par ailleurs : l’obligation pourle patron de carrosserie d’être un véritablemanager d’entreprise. »Client-décideurSi le patron d’une carrosserie doit aller audevantde la clientèle, il doit aussi, et c’est làune innovation d’importance, faire face auxexigences de plus en plus pointues formuléespar cette même clientèle. Une clientèle quientend désormais imposer sa conceptiondu rapport qualité-prix quant au travail àeffectuer sur le véhicule accidenté.« Aujourd’hui, le carrossier n’effectue plusle travail de réparation comme il l’entendmais exclusivement de la manière indiquéepar le client et basé sur un devis qui laissepeu de marge de manœuvre. L’influence desfleet-owners et des compagnies d’assurancen’y est pas étrangère. Une vision des chosesà laquelle ne souscrit pas toujours le carrossierqui lui, vu sa connaissance du métier,n’aurait pas travaillé de la sorte et a encoreune grande considération pour les règles del’art. Notre Fédération est très sensible à ceproblème. Reste que chaque fois la conclusionest identique : le patron a l’obligationde fournir à son client le produit que celui-ciexige. D’autant plus que c’est lui qui paie.Ce qui, pour le patron d’une carrosserie,devient un exercice plus que difficile et qu’ilconvient de bien maîtriser. »À écouter notre interlocuteur, le carrossiern’est donc plus le maître d’œuvre d’un travailà effectuer. C’est aujourd’hui le client quidétermine avec lui quels sont les travaux àeffectuer et jusqu’à quel point.« Qu’on le veuille ou non, c’est là une réalitéqui se profile comme étant un autre défipour tout réparateur. L’obligation pour luide travailler dans une ambiance qui deplus n’est pas toujours sereine. Et si cecas de figure n’était pas d’application dansles ateliers de réparation monomarque,aujourd’hui, il n’existe pratiquement plusde différence puisque les exigences desassureurs sont devenues identiques pourtous les carrossiers. Signalons ici que bonnombre de réparateurs liés à une seulemarque se dirigent vers le multimarquisme.Une évolution importante liée à l’obligationd’obtenir une rentabilité acceptable vu lesinvestissements consentis. Aujourd’hui, afinde rentrer dans ses frais, un carrossier doitfaire du volume et donc un certain nombrede réparations semaine. Ce qui peut être dûau fait que certains assureurs imposent dansleur cahier de charges le critère du nombrede personnes travaillant dans l’entreprise.Il n’empêche que je déplore fortement cetteclause du contrat. Car si un réparateur arriveà se moderniser au point de ne plus avoirbesoin que de deux ou trois personnesdans son entreprise, où se situe réellementle problème ? Et c’est vrai que face à cettesituation, nous, fédération professionnelle,nous devons demeurer vigilants. »Deux conseilsCôté client«En cas de réparations carrosserie, n’hésitezjamais : laissez votre véhicule dans lesmains d’un professionnel agréé.»Côté carrossier«Que ce soit en groupe ou individuellement,n’oubliez jamais l’aspect commercial. Soyezun carrossier compétent, mais aussi unbon manager. Profilez-vous auprès de cesacteurs du secteur que sont assureurs etcourtiers. Obtenez des accords. Saisisseztoutes les opportunités qui s’offrent àvous et battez-vous pour vos clients. Laconfiance, ça se mérite.»<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Dossier Page 8Carrosserie et réparationLégislation restrictiveEntre 2005 et 2007, le secteur réparations en carrosserie a vu l’arrivée d’une législation beaucoup plus restrictive,notamment au niveau environnemental. Qu’en résulte-t-il aujourd’hui et comment le secteur a-t-il réagi ?Charles DemoulinPour nous aider dans la réalisation dece dossier, Martine Vanheers, et LucSchets, évoquent tour à tour une législationoù, depuis 2007, un certain nombre demodifications importantes sont intervenues,évolutions qui n’ont pas toujours été facilesà implémenter.Contrôles etconcertationSuite à l’arrivée de ces nouvelles réglementations,parfois très lourdes, le premier travaila consisté à mettre tout en œuvre afin de s’yconformer. D’autant qu’il ne fallait pas traînersuite à de fréquents contrôles axés tout spécialementsur le respect de la réglementation surAujourd’hui le carrossier doit offrir à son client un service complet.Un service comparable à celui que doit donner à sa clientèle toutconcessionnaire d’une marque automobile.le plan de l’environnement et des conditions detravail. « Après 2007, les contrôles ont été trèsnombreux. Plus spécialement en Flandre. Resteque ces contrôles, et c’était très novateur àl’époque, ont été réalisés de façon constructive.FEDERAUTO a été au préalable informée quedes contrôles allaient être effectués dans lesecteur. Du coup, nous avons eu la possibilitéd’avertir non seulement nos membres, maisaussi d’effectuer avec eux un suivi positif. »Bref, une concertation constructive avec lesdifférents ministres concernés, et qui prouve àquel point FEDERAUTO est reconnu comme unacteur essentiel du marché, mais aussi commeun interlocuteur fiable et qualitatif. Après ceconstat pour le moins optimiste, la questionétait de savoir si toutes ces nouvelles règlesavaient obligé certains réparateurs à mettrela clé sous le paillasson. « Certes, quelquespetits carrossiers ont disparu. Mais c’est lecas dans tous les secteurs. Par contre, ce quenous avons constaté, c’est que les ateliersqui tournaient avec une belle régularité sesont améliorés et ont augmenté plus encoreleurs capacités de travail. Au point qu’on sedemande aujourd’hui si on n’arrive pas chezcertains à une surcapacité. »Différences régionalesUne autre question était de savoir si toutes cesnouvelles règles étaient les mêmes dans lesdifférentes communautés et régions.« S’il y a des différences, le but recherché restemalgré tout d’arriver à un même résultat. Il estcependant vrai qu’il serait beaucoup plus faciled’avoir une seule et même législation pour toutle pays. Ainsi, et pour simple exemple, lorsquenous parlons de concertation et de consultation,toutes ces négociations s’effectuent malheureusementavec des partenaires différents.Des négociations séparées, propres aux troisRégions et qui conduisent à l’élaboration detextes dissemblables. Comme fédération, nousessayons d’arriver à des textes qui soient aussiuniformes que possible. Mais même quandon y arrive, certaines différences demeurent.Ainsi, pour les entreprises qui décident deconsentir des investissements, nous constatonsau niveau des régions, des différencesimportantes en ce qui concerne l’allocation desubsides. Ici, la politique entre la Flandre et laWallonie est assez divergente. Surtout dans lamanière de travailler. À ce propos, je tiens àsouligner qu’avec son Plan Marshall, la Walloniefait des efforts considérables afin d’attirerchez elle nombre d’entreprises. En Wallonie,on travaille essentiellement avec des subsides,alors qu’en Flandre, c’est au niveau de l’impôtdes sociétés que l’on intervient. Je ne dis pasqu’au nord du pays, les subsides n’existentpas. Mais c’est un système assez complexe ettotalement différent. Aujourd’hui, ces différencesont plus que jamais un impact importantsur les patrons d’entreprises. Car lorsqu’ilsfont leurs calculs, ceux qui désirent investirpour élargir leur marché cherchent là où ilsobtiendront le plus de subsides, et cela auxmeilleures conditions. »Image écologique<strong>Avec</strong> une législation qui met nettement l’accentsur l’aspect environnemental, certaines carrosseriesse tournent à présent vers l’utilisation depanneaux solaires. En Flandre, ce mouvements’est mis en marche plus rapidement qu’en Wallonie.Une question d’aide financière aussi.« Une carrosserie moderne consomme beaucoupd’énergie. Et lorsqu’ils étudient les coûtsd’une énergie électrique dont le prix ne cessed’augmenter, certains patrons décident deconsentir de gros investissements dans l’utilisationde l’énergie solaire. Vu que les régionsrecommandent ce système et accordent dessubsides à tout qui entend utiliser ce nouveaumode énergétique, on s’aperçoit quele nombre de carrossiers qui optent pour cesystème devient de plus en plus important.Nous constatons aussi, que ce faisant, l’imagede leur carrosserie se trouve soudain renforcéeauprès du public. Au-delà, il convient aussi demettre en exergue cette propreté qui règne dansdifférents ateliers. Il existe des carrosseries oùl’on mangerait par terre. C’est tout différent d’ily a dix ans. De plus, cette nouvelle approcheest importante pour un personnel qui oeuvreà présent dans un environnement beaucoupplus sain. D’autre part, nous constatons aussique le client se montre à son tour plus attentifdans ce domaine dévolu à la propreté du site.Il établit mentalement un rapport entre le prix,la qualité, mais également le soin qui règnedans l’entreprise. Aujourd’hui, nous l’avons dit,le carrossier doit offrir à son client un servicecomplet. Un service comparable à celui que doitdonner à sa clientèle tout concessionnaire d’unemarque automobile. De nos jours, le clientne fait plus qu’apporter le véhicule à réparer.Au réparateur à prendre alors entièrement à sacharge tout le processus. Y compris les diversesrencontres avec expert et assureur. »<strong>Avec</strong> une législation qui met nettement l’accentsur l’aspect environnemental, certaines carrosseriesse tournent à présent vers l’utilisation depanneaux solaires.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


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DossierCarrosserie et réparationInvestissementsCôté législation environnementale, MartineVanheers s’est vue confier la tâche spécifiqued’affiner cette partie du dossier. Directeuradjoint service d’études mais égalementconseiller principal environnement, MartineVanheers explique les points nécessaires àl’octroi du permis environnemental. Cela touten se disant fort heureuse de constater à quelpoint les membres de FEDERAUTO Carrosseriese montrent attentifs au respect de toutes cesnouvelles réglementations. « Ces dernièresannées, les exigences des assureurs et lesrègles environnementales sont devenues telles,que certaines personnes dont l’activité réparationcarrosserie était une occupation annexese sont soit tournées vers la sous-traitanceou vers la cessation de cette activité. Il fautremarquer que la proximité d’une carrosserien’est pas toujours sans générer des plaintesde la part du voisinage. Sans doute parceque le citoyen s’exprime toujours plus et n’estplus prêt à accepter le moindre ‘désagrément’.En outre, il prend de plus en plus consciencede la nécessité de préserver l’environnement.Et si, pour ne citer que ce cas, les composésorganiques volatils (COV) sont de moins enmoins présents dans les peintures, ils sonttoujours et encore bien là. Agrandir sa carrosseriequand elle est implantée dans une zoned’habitations devient quasi impossible. Raisonpour laquelle certains carrossiers déménagentou choisissent de s’établir aujourd’hui dansdes zonings. On peut comprendre que tous cesrèglements environnementaux sont devenusun élément plus qu’important dans la prise dedécision en matière d’investissements de la partd’un patron carrossier. » Mais ces investissementsqualifiés d’importants, que concernentilsréellement ? « Après l’obtention du permisenvironnemental ou de sa déclaration, ce quiest devenu obligatoire, les gros investissementspour une carrosserie qui décide de s’exportersur un autre site concernent plus spécialementles cabines de peinture, les zones de prétraitement,le laboratoire de peinture, le stockagede produits dangereux. Outre l’investissement,cela demande également une gestion qui doits’avérer optimale. »Octobre 2005Pour Martine Vanheers, octobre 2005 représenteun moment clé dans le cadre de toutela législation environnementale relative auxcarrosseries. « L’arrêté royal relatif à la réductionde la teneur en composés organiquesvolatils dans certains vernis et peintures etdans les produits de retouche des véhicules,arrêté paru le 7 octobre 2005, représente ungrand tournant dans le monde de la peintureen carrosserie. D’autant que cet arrêté a étécomplété par une adaptation de la législationrégionale dans chacune des trois régions avecdes spécificités propres à la Flandre, à Bruxelleset à la Wallonie. S’il n’y a toutefois pas de différencesmajeures entre les trois versions, la différencesur le plan descontrôles qui doiventavoir lieu mérite quandmême d’être signalée. »Revenant sur ce fameuxpermis environnementalqu’elle évoquaitpeu avant, MartineVanheers rappelle àtous les membres debien mémoriser sa datede validité. « Le tempspasse tellement viteque certains membresoublient de renouvelerleur permis environnemental.Et comme lademande de renouvellementpeut prendre, comme c’est le cas enFlandre, entre 12 et 18 mois, cela signifieraitque durant toute cette période, un patronoublieux se verrait dans l’obligation de fermersa carrosserie. En fait, en Flandre comme enWallonie, ce permis est valable pour une duréede 20 ans. Par contre, à Bruxelles, sa durée estlimitée à 15 ans. N’oublions pas non plus quesur 15 ou 20 ans, l’entreprise a sans nul doutediversifié ses activités. Pour clarifier tout ceci,j’insiste beaucoup auprès de nos membrespour que, pratiquement deux ans avant la finde la validité de leur permis environnemental,ils fassent déjà les demandes inhérentes à sonrenouvellement. Ce faisant, j’insiste égalementpour qu’ils n’oublient pas d’indiquer dans leurdemande les adaptations et les modificationséventuelles effectuées dans leur carrosserie. »Une mise en garde qui ne manque pas depertinence, car qu’arriverait-il si, lors d’unincendie dans le bâtiment ou pour tout autrefait, les assureurs s’apercevaient soudain quele permis environnemental n’est plus valable ?Pour la Flandre, Martine Vanheers ajoute quede nombreuses carrosseries n’ont plus besoinde permis environnemental mais doivent seulementfaire une déclaration à la commune,mais ceci aussi doit être en ordre.Etat du solMartine Vanheers: « Le secteurlui-même est à la recherche desolutions de recyclage. Recytyrea pour sa part recyclé quelque65.000 tonnes de pneumatiquesusagés. »Un autre point d’envergure concernel’assainissement des sols. Un aspect dela législation à prendre très au sérieux encas d’acquisition d’un terrain pour y bâtirnotamment une carrosserie. « Si cetteréglementation est déjà largement d’applicationen Flandre et à Bruxelles, en Wallonie parcontre, il reste beaucoup de travail à faire.En fait, ce que je conseille à nos membresrésidant en Wallonie et qui sont désireuxd’acheter un terrain ou de reprendre uneancienne carrosserie, c’est de ne pas négligerl’état du sol. Pour l’instant, si on rachète unecarrosserie en Région wallonne, il n’y a pasd’obligation pour l’ancien propriétaire deremettre une attestation portant sur l’état dusol. Or, l’assainissement d’un sol coûte trèscher. D’où ce conseil à nos membres de faireréaliser une expertise du sol avant tout achatd’un terrain ou d’une carrosserie. »Déchets« Dans une entreprise telle qu’une carrosserie,il existe pratiquement une vingtaine de déchetsdifférents. Des déchets qui doivent être séparéset se trouver dans des conteneurs spécialementadaptés situés de préférence dans unezone de stockage séparée. Il faut savoir quenombre de ces déchets sont dangereux et donctributaires d’une réglementation extrêmementsévère qu’il s’agit de respecter à la lettre. Il enva de même pour leur enlèvement qui doitêtre effectué par des entreprises agréées par larégion dans laquelle la carrosserie est située.N’oublions pas qu’une grande majorité de cesdéchets va être recyclée pour devenir … de lamatière première. »Chiffres interpellantsLa gestion des déchets connaît aujourd’huiune tout autre approche. On ne parle plusseulement de gestion des déchets, mais biende gestion des matériaux. Des matériauxen devenir. « Le secteur lui-même est à larecherche de solutions de recyclage. AinsiFEBELAUTO, l’an dernier, a traité plus de170.000 véhicules voués à la casse. Dans lemême ordre d’idée, Recytyre a pour sa partrecyclé quelque 65.000 tonnes de pneumatiquesusagés. RECYBAT en a fait de même avecles batteries et Valorlub avec l’huile usagée. »Et Martine Vanheers d’expliquer, non sans unecertaine fierté, qu’avec tous ces différents organismess’attachant à la gestion des différentsdéchets de l’industrie automobile, la Belgiquese situe parmi les meilleurs élèves européens.Ce qui prouve aussi que dans le secteur,les affiliés prennent conscience de leur rôleet assument parfaitement leur responsabilité.Quant à FEDERAUTO, il continue sans relâche,son travail de sensibilisation. « Quant à ceque nous réserve l’avenir, la réglementationdevrait être encore plus sévère. Pensons parexemple à la législation relative à la présencede COV dans les peintures et au recyclagedes batteries issues des véhicules hybrides etélectriques », conclut notre cicérone.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 11DossierCarrosserie et réparationAppareillage et techniquesQue ce soit les assureurs, les particuliers ou les sociétés de leasing, tous exigent aujourd’hui que l’on utilisebeaucoup plus fréquemment les techniques du « Smart Repair ». Question de mieux maîtriser les coûts d’une réparationcarrosserie.Charles DemoulinQu’on aime ou qu’on n’aime pas,le « Smart Repair » est de plus enplus d’actualité. Dès lors, pour cenouveau mode de travail, des formations ontété prévues. Soit le réparateur l’effectue luimême,soit il travaille en sous-traitance.Solution écologiqueEn présence d’atteintes mineures à un véhiculeet pour autant qu’il n’y ait pas unegrande dégradation de la peinture, on peutrecourir de nos jours aux techniques du« Smart Repair ». Un procédé qui nécessite unéquipement spécifique ainsi qu’une certaineexpérience. Cette formation du personnelassociée à l’outillage requis, a certes unprix. Mais ce mode d’intervention permetd’économiser non seulement sur les diversesmatières à utiliser, mais également sur lamain-d’œuvre. Une main-d’œuvre beaucoupmoins onéreuse suite au fait que la réparations’avère beaucoup plus rapide. Au-delà,l’effet protection environnementale est assezconsidérable. Moins de déchets, moins d’utilisationd’énergie, moins de peinture et doncmoins d’émissions de solvants.Diagnostic« Un autre phénomène réside dans l’arrivée del’électronique et des appareils de diagnosticAujourd’hui, on parle énormément denouvelles cabines de séchage utilisantun appareillage spécifique.y afférents », explique Luc Schets. « Petits ougrands, ces appareils nécessitent de lourdsinvestissements mais également une certainemaîtrise. Reste donc au carrossier à savoirle ou lesquels il doit acheter. D’autant que,parfois, on sait faire beaucoup de chosessans appareillage. Et si l’on décide malgrétout d’en effectuer l’achat, il faut en toutelogique se tourner vers un système rentableet facile d’utilisation. Sans oublier que dansles carrosseries de concessions, vu leursobligations vis-à-vis de la marque, on possèdedéjà un appareillage très spécifique.Dès lors, pour un multimarquiste, il estpeut-être plus avantageux de sous-traiter desréparations inhérentes à ces nouvelles technologiesque sont radars de recul, camérasde stationnement, airbags … De plus, pources multimarquistes, il est financièrementimpossible d’acheter l’appareillage propre àchaque marque. Si donc un carrossier multimarqueentend malgré tout faire l’acquisitionde ce type d’appareil, il doit essayer de setourner vers un appareil «tout véhicule» touten étudiant son réel potentiel. Reste qu’il nesuffit pas de trouver l’appareil adéquat, il fautsavoir s’en servir. C’est vrai aussi qu’avec depetits appareils, on peut déjà faire beaucoupde choses. Raison pour laquelle nous avonsorganisé des sessions d’information sur lesujet ainsi que sur le «Smart Repair». Suivrontdes sessions sur les appareils de soudageavec des questions telles que : «Est-ce qu’ilfaut souder ou non ? Est-ce qu’il faut collerou pas ?» Le métier de carrossier réparateurdevenant complexe, il faut, face à un véhiculeaccidenté, savoir évaluer au mieux laméthode à employer et le processus à suivrepour le travail à effectuer. Cela sans oublierles matériaux à utiliser et l’obligation detravailler au mieux et le plus rapidementpossible. Ce qui impose au réparateur d’avoirtoutes les compétences requises. »Appareils nouveaux,techniques nouvellesAujourd’hui, on parle énormément de nouvellescabines de séchage utilisant un appareillagespécifique. L’occasion d’évoquerdifférents robots tels que Easydry, Robodry,Dryway ou Flydry. On pourrait également sepencher sur cette lampe portable Dryton quisèche en moins d’une minute de petitessurfaces. À moins que l’on ne s’attarde surla nouvelle cabine Extra de Blowtherm, trèsEn présence d’atteintes mineures sur un véhiculeet pour autant qu’il n’y ait pas une grandedégradation de la peinture, on peut recourir denos jours aux techniques du «Smart Repair».Un procédé qui nécessite un équipement spécifiqueainsi qu’une certaine expérience.appréciée chez Peugeot, mais qui se retrouveaussi chez d’autres carrossiers. La SprayTronest une autre cabine de peinture innovante.C’est vrai qu’elle se différencie totalementde la cabine traditionnelle sachant qu’ellefonctionne toujours et seulement avec unrobot de séchage Symach, modèle Robodryou Easydry. Au-delà d’une réduction deconsommation d’énergie supérieure à 80 %,elle offre un système d’éclairage unique enson genre, ainsi qu’une excellente insonorisation.Vient encore le Carmover, un systèmede déplacement rapide du véhicule. En faitquatre plateaux, un par roue, qui coulissentsur des rails spéciaux et qui permettentd’acheminer aisément le véhicule d’un postede travail à l’autre. Interrogé sur ces nouveauxsystèmes, Peter Van Weert, de chezMetalced déclarait : « Tous ces nouveauxproduits conviennent tout spécialement àun carrossier qui ne peut pas, faute d’espace,agrandir sa carrosserie ou qui, vu lesinvestissements inhérents à une nouvelleimplantation, préfère mettre une certainesomme d’argent dans un matériel moinsencombrant. Ce qui n’empêche en rien degrandes et moyennes carrosseries de nousdemander des projets d’installation. »D’autres fournisseurs, avec des cabinestrès sophistiquées, ont aussi optimaliséces dernières. Sima, qui possède son usineà Mouscron, utilise ici le système breveté‘alf-drymaster’ pour un séchage plus rapideet plus avantageux.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


DossierCarrosserie et réparationNécessaireformation« Actuellement, chez EDUCAM, on propose des formations continuespour le «Smart Repair», l’horizontal vertical, le matériel dediagnostic, le travail de soudure ou de collage. »Aujourd’hui, dans les écoles de formation au métier decarrossier réparateur, se pose le problème fondamental del’évolution quasiment journalière des technologies et dumatériel y afférent. Dès lors, une formation optimale estellevraiment possible ? D’autant que le véhicule hybride estmaintenant bien présent et que la voiture électrique s’apprêteà débarquer.Charles DemoulinEn compagnie de Luc Schets et deRoel Stinissen, directeur commerciald’EDUCAM, le moment est venu d’aborderce point d’importance qu’est la formation àtoutes ces nouvelles technologies dont sontbardés tous les véhicules qui débarquentaujourd’hui sur nos marchés.Formation continueDonnant son avis sur le sujet, Luc Schets seveut objectif et réaliste.« Avoir une formation up to-day est, et je lepense honnêtement, chose devenue utopique.D’où l’obligation de suivre une formation continueselon le type ou la spécialité de l’ouvrier.Actuellement, chez EDUCAM, on propose desformations continues pour le «Smart Repair»,l’horizontal vertical, le matériel de diagnostic,le travail de soudure ou de collage …En fait tout une gamme de formations spécifiquesau domaine de la carrosserie. Je pense,qu’aujourd’hui, les patrons de carrosseriesdoivent en profiter pleinement afin de formerau mieux leur personnel aux différents métiersde la carrosserie. Métiers qui, au fil des mois,connaîtront encore de nouvelles évolutions.D’où la nécessité de suivre une formationcontinue. À ce propos, avec EDUCAM, noussommes en train de créer, au nord comme ausud du pays, des centres de compétences.Le but : pouvoir y rencontrer les personnesles plus réputées en matière de technologiesnouvelles. Des personnes qui seront chargéesde former aussi bien les professeurs, que lesouvriers et les patrons carrossiers. Cela tantil est vrai qu’une carrosserie actuelle n’a plusstrictement rien à voir avec une carrosseried’il y a 15 ou 20 ans. Tout est maintenantbeaucoup plus complexe et l’hyper compétenceest devenu un mot clé. »Chassez les préjugésEn parlant d’évolution, nous avons demandéà Luc Schets s’il était possible, manuellementparlant, que l’homme ait la capacité de remplacerun pare-brise aussi bien que ne lefait un robot dans une usine de montage.La réponse peut étonner. Et pourtant …« C’est vrai que la grande majorité des personnesqui font réparer une voiture lourdementaccidentée pensent que leur véhicule ne serajamais plus comme avant. Ma réponse vaétonner, et il est vrai qu’elle ne concerne pastous les types d’accidents. Mais il arrive qu’unevoiture réparée remette le véhicule dans unmeilleur état structurel qu’il ne l’était aumoment de la vente. Je pense notamment icià des fixations mieux serties, mieux soudées,à certaines vis serrées à fond, à l’utilisationde nouvelles techniques de collage … Detoute manière, le client peut être certain,vu les exigences du cahier des charges desassureurs, que son véhicule sera réparé dela meilleure manière possible. »MotorisationsnouvellesLa préservation de l’environnement, et surtoutles normes y afférentes, ont obligé lesconstructeurs à explorer de nombreuses pistesen matière de motorisations nouvelles. <strong>Avec</strong>,pour conséquence, l’arrivée de véhiculeshybrides et de modèles utilisant le mode« tout électrique ».« Ceux-ci nous obligent à proposer de nouvellesformations à nos membres carrossiersréparateurs. Organisées par EDUCAM, ellesmettent non seulement le doigt sur la spécificitédu travail à effectuer, mais égalementsur la sécurité et la protection de ce travail.Voilà qui ajoute encore au métier de carrossier.Car si aujourd’hui c’est l’hybride qui commenceà bien pénétrer le marché, demain ce seraau tour de l’électrique avec sa batterie de …batteries. Qui s’occupera de ces véhicules ?Uniquement un personnel spécialement forméà ces nouveaux modes de motorisation.« Avoir une formation up to-date est, et je le pense honnêtement, chose devenue utopique. D’où l’obligationde suivre une formation continue selon le type ou la spécialité de l’ouvrier. »<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Ne laissez pas les huiles usagées envoyerl’environnement au diable.Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé.Une seule goutte d’huile usagée peut polluer1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tantqu’utilisateur professionnel d’huile, vous avezl’obligation de faire reprendre vos huiles usagéespar un opérateur agréé. Encore faut-ily satisfaire de manière adéquate. En effet :les seules procédures de collecte qui permettentde recycler vos huiles en respectantl’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGEet de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêlervos huiles à d’autres déchets, car cela compliquesérieusement le recyclage. La collecte devos huiles usagées est également avantageusepour votre portefeuille. Les petites quantitéscollectées vous donnent en effet droit, souscertaines conditions, à des compensationsforfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diablementconvaincu ?D’abord lubrifier, puis recyclerValorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales.


DossierCarrosserie et réparationPage 14Voilà qui démontre, si besoin en était encore,que la réparation d’un véhicule a fortementchangé. Au-delà, je tiens aussi à mettre enparallèle les coûts de toutes ces réparations.Connaissant le coût de la vie, et sachantqu’environ 50 % d’une facture, suite aux coûtssalariaux élevés en Belgique, concernent lamain-d’œuvre, on se trouve devant un réelproblème. Faut-il ou non réparer ? »Une chose est certaine, s’ils veulent poursuivreleur travail, tout cela va immanquablementdemander de nouveaux investissements dela part des patrons carrossiers.« À l’heure actuelle, rien n’est encore clair à100%. Je dirais oui sans nul doute en ce quiconcerne la formation, car il y a beaucoup àfaire. Surtout en ce qui concerne la voitureélectrique qui constitue un changement radicalen matière de motorisation. Pour le reste,on en est encore aux supputations. »Retour du marbreLorsqu’on lui parle de formations, Luc Schetsse plaît à replonger à l’époque de la crise,au moment où les experts jouaient beaucoupplus la carte de la réparation que celle dudéclassement. Une époque qui a vu le retourdu marbre.« Ici aussi il convient de remettre en exerguece mot compétence dont nous avons parlépar ailleurs. Certes il y a l’outillage, encorefaut-il savoir l’utiliser à 200%. Ainsi, au débutde la crise, chacun est allé au fin fond deson atelier de stockage afin de ressortir lemarbre. Mais il fallu hélas constater qu’il n’yavait plus grand monde sachant l’utiliser. D’oùmon avis : disposer de matériel oui, mais avecles compétences permettant de l’employer.J’irais même jusqu’à dire que dans certainscas, quelqu’un de très compétent peut parfoisse débrouiller sans matériel. »Un métier d’avenirRoel Stinissen et Patrick Debeef, venus tousdeux d’EDUCAM, apportent un complémentplus qu’instructif sur la partie de ce dossierconsacrée aux formations.Et toujourscette pressionLorsqu’on interroge Roel Stinissen ou PatrickDebeef, quelles sont les demandes les plusfréquentes en matière de cours de formation,la réponse est immédiate.« Aujourd’hui, le débosselage sans peintureest une formation particulièrement demandée,mais aussi fort prisée. Une conséquencelogique suite à l’exigence qu’ont les assureursd’exécuter rapidement un travail deréparation. Plus on va vite, moins on paiede main d’œuvre. Or, en Belgique, la maind’œuvrecoûte cher. Mais au-delà de la rapidité,ils exigent aussi la qualité du travail. Deuxexigences pas vraiment compatibles, mais ilfaut s’y soumettre. »Et nos interlocuteurs d’évoquer par ailleursdes formations spécifiques aux nouvellesméthodes de soudure exigées par l’utilisationde nouveaux matériaux.« Arrivent à présent sur le marché des tôlesfabriquées à base de trois matériaux différents.Des tôles qui, bien que plus minces,sont nettement plus résistantes. Or, et forceest malheureusement de le constater, certainscarrossiers peu au courant et croyantpouvoir travailler de la même manière qu’ilsle font avec d’autres produits, s’attaquentà ces nouveaux matériaux. La question estde savoir si leur réparation répondra encoreaux étoiles Euro NCAP attribuées au modèleconcerné lors de sa sortie de chaîne. On saitque la sécurité n’a pas de prix … Et que vontilsfaire avec l’arrivée de l’hybride et du toutélectrique ? »Où sont les jeunes ?Alors que le métier de carrossier apparaîtcomme une profession où le chômage n’existeguère, le manque de jeunes souhaitant suivrecette voie est pour le moins préoccupant.« Le gros problème, pour bon nombre depatrons réparateurs en carrosserie, est dedénicher des techniciens bien formés auxdifférents postes que comporte un atelier deréparation. Peu de jeunes se tournent vers lesmétiers de la carrosserie. C’est devenu unedenrée rare. De plus, dans les petites carrosseries,il est difficile de convaincre le patrond’envoyer ses ouvriers suivre l’une ou l’autreformation pourtant bien nécessaire. »Si nos interlocuteurs lancent un appel auxjeunes à la recherche d’une vocation où letravail ne manque pas, ils expliquent égalementqu’EDUCAM vient d’ouvrir, spécialementpour le département carrosserie, une formationde réceptionniste. Il ne s’agit plus icide parler technique, mais bien de travaillerl’aspect approche clientèle dans la gestiond’un sinistre. Une formation où l’accent estspécialement mis sur la qualité de l’accueilet de l’hospitalité offertes au client lorsqu’ilse présente dans une carrosserie.»De quoi décharger le patron d’une tâchesouvent ingrate. Surtout quand il œuvre luimêmeau sein de son atelier.Le gros problème, pour bon nombre de patrons réparateurs en carrosserie,est de dénicher des techniciens bien formés aux différents postes quecomporte un atelier de réparation. Peu de jeunes se tournent vers lesmétiers de la carrosserie.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 15DossierCarrosserie et réparationEt demain ?2011 sera une année clé pour le secteur de la réparationautomobile. Notamment en ce qui concerne l’impositiondu nombre de personnel présent en ateliers.Où en est le secteur ? Vers où se dirige-t-il ? Comment réagit-il face auxnouvelles exigences des clients et des assureurs en particuliers ? Autantde questions auxquelles des acteurs du monde de la réparation encarrosserie, ont répondu sans ambiguïté.Charles DemoulinFEDERAUTO Carrosserie, constructeurs compris,représente quelque 300 membres.Si l’on y ajoute GDA, on parle alors de1000 entreprises présentes dans ce secteur.Mais comme l’explique Luc Schets, il n’y apas vraiment de statiques dans le domaine.Reste que ce chiffre, bien qu’approximatif,demeure assez proche de la réalité.50 % aux dealersÉvoquant ces différents chiffres, Luc Schetsexplique également que presque 50 % du marchédes réparations en carrosserie appartientaux concessionnaires et autres dealers desdifférentes marques de véhicules présentesen Belgique.« Si l’on veut parler du nombre exact de carrosseriesimplantées en Belgique, je me souviens,mais il y a quelques années de cela, qu’unecompagnie d’assurances possédait dans sonportefeuille près de 2.000 noms de réparateursen carrosserie ayant pignon sur rue. Maisaujourd’hui, avec l’arrivée de ces nouveauxcahiers de charges émis par les compagniesd’assurance, c’est un peu la grande panique.Ainsi, dans les années à venir, je pense qu’onpassera à 1.500 réparateurs avec un nombred’affiliés qui se situera pour nous, entre 800et 1.000 membres. Mais ce n’est là qu’unesimple estimation de ma part. »Cela étant, il est bon de savoir que cetteannée 2011, suite à la révision des contratsdécidée par tous les grands assureurs, seraune année clé pour le secteur de la réparationautomobile. Notamment en ce qui concernel’imposition du nombre de personnel présenten ateliers. Un point où la Fédération semontrera plus que vigilante. Mais nous enavons déjà parlé.Il n’empêche qu’avec une clientèle qui,aujourd’hui, préfère laisser à son assureurle soin d’assumer de A à Z tout ce qui touche,en amont comme en aval, au modus vivendid’un accident, il est bien évident que l’assureurs’impose désormais comme le grandmaître du jeu.Le secteur faceà sa réalité<strong>Avec</strong> 85 personnes oeuvrant dans leurs sixcarrosseries implantées au cœur même destrois régions qui forment la Belgique, Bruce(président du conseil d’administration deFEDERAUTO Carrosserie) et Erik Lanhove,patrons de Wonitrol, évoquent un secteur enpleine évolution. Voire en pleine mutation.Pour eux, la première réalité du secteur estbien, comme l’expliquait Luc Schets, l’obligationde se promotionner auprès des assureurstout en se conformant aussi à leurs cahiersde charges. D’où la question de savoir quelscarrossiers resteront sur le marché du travaildurant les années à venir. Bruce et ErikLanhove sont formels.« On se dirige vers une situation identiqueà celle que connaissent les Pays-Bas où lamajorité des carrosseries existantes sont degrandes entités. Chez nous, le mouvementest déjà amorcé avec la disparition de carrosseriesemployant 2 ou 3 personnes etqui ne peuvent plus répondre aux exigencestelles que voitures de courtoisie, volume depersonnel … formulées par les assureurs. Cela,sans oublier l’obligation d’investir des sommessouvent importantes afin de pouvoir continuerà répondre à toutes ces nouvelles législationsen matière de normes environnementales.Or, qui dit investissements, dit égalementnécessité d’obtenir une certaine masse detravail afin de rentabiliser l’argent investi.Ne resteront que les carrosseries de grandeset moyennes envergures, ainsi que cellesspécialisées dans la restauration de voituresanciennes. »Mais ne pourrait-on pas penser que le patrond’un atelier de réparation, grand ou moyen,ne sous-traite différents travaux avec cespetites carrosseries ? Notamment en leurproposant la réparation de voitures low costqui n’exigent pas un travail chirurgical, vu l’absencede toutes les nouvelles technologiesdans leur carrosserie.« Non, car qu’il soit grand ou moyen, toutcarrossier a besoin d’une certaine quantité detravail afin de rentrer dans ses frais. Pour lui,toute prestation est bonne à prendre. On diramême qu’il affectionne d’avoir de temps àautre un boulot moins chirurgical. »À propos de ce travail très précis, cela nécessite-t-ilde votre part l’obligation d’avoir unoutillage spécifique ?« Nous avons récemment opté pour un ordinateurreset qui nous permet de reprogrammercertaines puces sur différentes marques devéhicules. Coût de l’opération : 1.500 EUR.Par contre, si nous voulions l’ordinateur de lamarque avec lequel nous pourrions effectuertoutes les reprogrammations que nécessite levéhicule accidenté, il aurait fallu sortir entre30 et 40.000 EUR. Du coup, dans nombre decas d’accidents lourds, nous sous-traitons lapartie technologique avec une carrosserie dela marque. »On a vu apparaître sur le marché de nouveauxappareils ou de nouvelles technologies deséchage. En avez-vous fait l’acquisition ?« Je pense que des systèmes comme les cabinesBlowtherm ou la technologie Drytromic-Symach peuvent intéresser des carrosseriesn’ayant qu’une seule cabine de séchage. Maisdès que vous possédez deux de ces cabinesdans votre atelier, l’achat de ce type dematériel, du moins en ce qui nous concerne,paraît peu indiqué. »Une dernière question. Qu’est-ce qui,aujourd’hui, vous paraît comme le plus difficileà gérer ?« Tout d’abord, quand vous avez 85 personnesen service, il n’est guère facile de contentertout le monde. Mais cela dit, il est bien évidentque la partie administrative est un secteurqui aujourd’hui requiert beaucoup d’attention.Comment dès lors imaginer le stress d’unpatron d’une petite carrosserie qui, sur unemême journée, doit à la fois travailler sur unvéhicule accidenté, recevoir clients, experts etcourtiers, puis, sa journée terminée, s’occuperde toute la paperasserie ? »La première réalité du secteur est bienl’obligation de se promotionner auprèsdes assureurs tout en se conformantaussi à leurs cahiers de charges.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


DossierCarrosserie et réparationPage 16WondercarRéférence du Smart Repair ?2005. Olivier Bette et Jean-Pierre Scheyvaerts, vaccinés tous deux aux senteurs d’automobile, décident de fonderleur entreprise. Une entreprise dénommée Wondercar et axée, bien évidemment, sur cette vieille et noble damequ’est l’automobile. En fait, une entreprise utilisant la méthode Smart Repair.Charles DemoulinMais que de chemin parcouru depuis2005 avec une société Wondercarqui compte déjà cinq centres spécialisésdans la réparation des petits bobosde carrosserie et même à l’habillage intérieur.Une griffe dans la portière. Un coup dans lepare-chocs. Un siège brûlé. Une odeur dechien, de cigarette persistante ou de jantesabimées etc. Wondercar est là pour rendre àn’importe quel véhicule son éclat d’origine.Une aubaine pour le particulier mais égalementpour les gestionnaires de flotte lorsquele contrat locatif d’un véhicule arrive à sonterme et qu’il faut subir toutes ces vérificationsd’usage de la part du loueur. Une occasionunique d’éviter des facturations ultérieuresparfois assez élevées. Une occasion aussi defaire connaissance avec Olivier, l’un des deuxfondateurs de Wondercar, et qui nous entraîneà sa suite, visiter le centre de Zaventem.Ambition affirmée« Outre Zaventem, Wondercar est égalementprésent à Grand-Bigard, Vilvorde, Nossegem etKontich. Kontich qui constitue en fait le centreréférence. Et à propos de référence, nous avonspour objectif de devenir »la« référence dans ledomaine de la réparation des dégâts légerscausés à un véhicule. Ou, si vous préférez,la référence dans la méthode du Smart Repair.Mais pour en revenir à nos différents centres,qui, indépendamment decelui de Kontich, ceinturent lacapitale et sont donc accessiblesvia tous les grandsaxes, nous avons l’intentionde prendre progressivementpied dans des villes tellesque Liège, Charleroi, Mons,Hasselt, Gand et Bruges. »Outre Zaventem,Wondercar estégalement présent àGrand-Bigard, Vilvorde,Nossegem et surtoutKontich qui constitue enfait le centre référence.Réduireles coûtsÀ bien écouter notre interlocuteur,peu de particuliers etmême d’entreprises connaissentle « Smart Repair » etses nombreux atouts. « Ily a encore beaucoup detravail à effectuer pour sefaire connaître. Quant à ceuxqui ont vaguement entenduparler de Wondercar, ils ontpeur de nous rendre visiteà cause d’une facture qui, estiment-ils, serasans nul doute fort élevée. Et cela par qu’ilssupposent que les dégâts que nous réparonsnécessitent beaucoup plus de temps et surtoutbeaucoup plus de minutie et de savoir-faire.Qu’ils sachent tout d’abord que le devisdétaillé de toute réparation est entièrementgratuit et que, généralement, la technologiede pointe »Smart Repair« réduit les coûts del’ordre de 75 % par rapport aux méthodestraditionnelles utilisées en carrosserie. Ce quisignifie qu’il n’est pas toujours nécessaire defaire appel à sa compagnie d’assurances.À titre d’exemple, pour une bosse qui résulted’un choc par un caddy dans le parking d’unegrande surface, le prix de départ est de95 EUR. En fait, nous utilisons la technique duPDR (débosselage sans toucher la peinture)avec une bosse qui est littéralement masséejusqu’à ce que la carrosserie retrouve sa formeoriginelle. » Si Olivier Bette évoque aussi desréparations de griffes facturées à partir de30 EUR, il explique que tout travail s’effectuegénéralement en moins d’une heure et demie.Ce qui peut expliquer une facturation moinsélevée, notamment en ce qui concerne lamain-d’œuvre. « Quant aux 30 personnes quitravaillent sur nos différents sites, elles sontnon seulement hautement qualifiées, maiselles sont aussi de très grande qualité. »Grâce àun importateurLorsqu’il évoque les débuts de Wondercarà Zaventem, Olivier Bette se souvient d’uneanecdote qui fit qu’un importateur fut audépart de l’évolution de son centre situé dansla Chaussée de Louvain. « Leurs locaux sontproches de notre atelier qui est en fait situé surla commune de Woluwé-Saint-Etienne. Un jour,en déchargeant des véhicules, une des voituresa heurté la route avec, pour conséquence,quelques petites bosses sur le pare-chocsavant. N’ayant pas le temps de travaillersur ce véhicule dans ses propres ateliers,l’importateur est venu frapper à notre portecar le véhicule devait absolument être livréle jour même. Depuis, la société est devenueun de nos clients. Ont suivi diverses sociétésde location court terme et même plusieurscarrossiers qui nous considèrent un peu commeleur complément. Notre clientèle est trèsdiversifiée, nous travaillons avec des sociétésde renommée internationale possédant degrandes flottes, mais également les réseauxlabellisés et officiels des véhicules d’occasionSi Olivier Bette évoque aussi des réparations de griffesfacturées à partir de 30 EUR, il explique que tout travails’effectue généralement en moins d’une heure et demie.agréés par les importateurs. Aujourd’hui, nouseffectuons également le lavage technique devoitures neuves. Le problème, à nos débuts,fut de vaincre le scepticisme du client face àces nouvelles techniques. »ConvivialitéEn moyenne, un centre remet « à neuf »une dizaine de voitures par jour. C’est vraiqu’aujourd’hui, comme l’expliquait Luc Schets,les petits dégâts ne manquent pas. Et qu’ensera-t-il demain avec un parc automobile quine cesse de grandir. Pour Olivier Bette, il ne faitpas de doute que le travail ne manquera pas.« Aujourd’hui, les grands clients flottes commencentà fréquenter de plus en plus souvent nosdifférents centres. Cela afin de nous demanderun état des lieux de leurs véhicules issus delocation longue durée. Ils nous demandent aussid’effectuer diverses réparations, souvent mêmeun nettoyage complet de l’intérieur du véhicule.À cet effet, nous avons créé le service »carcheck«tout spécialement pour ces sociétésqui répondent à un de ces quatre critères :un vaste parc automobile, un roulement régulierdes utilisateurs, une car policy très stricte ou,last but not least, qui accorde une attentionparticulière à la réduction des coûts. Quant auparticulier qui veut revendre son véhicule touten espérant surtout optimiser la transaction,il peut venir chez nous pour un check-up de sonvéhicule, pour d’éventuelles petites réparationsou même pour obtenir quelques conseils pour larevente de ce véhicule. Et ce sans engagementde sa part. » Comme les délais de réparationsont souvent très courts, le client demeuresur place afin de récupérer au plus vite sonvéhicule. Mais pour qu’il puisse, s’il le désire,continuer un éventuel travail, le système WiFiest disponible gratuitement et ce dans tousles centres.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 17Portes sectionnelles à grande surface vitréeLabels etagréationsAujourd’hui, pour obtenir l’aval des assureurs,un atelier de réparations en carrosserie se doitd’être agréé. Survol de cette obligatoire reconnaissance.Charles DemoulinOptez pourles regroupements«Il existe plusieurs labels de qualité dans le secteur dela réparation en carrosserie. Il faut savoir que tous, sansexception, ont été introduits afin de pouvoir travailleravec les différents assureurs. Ils sont là pour favoriser lademande de certification et obtenir ainsi des accords avecles divers assureurs. C’est pareil en ce qui concerne lesfournisseurs. Qu’ils soient issus du domaine de la peinture,des laques, des produits pour lustrer, des masques,des films de masquage… Tout ce que tentent de réaliseraujourd’hui les acteurs du secteur, c’est de se mettre engroupe afin d’aller négocier des contrats et obtenir de lasorte des accords cadres avec les différents assureurs oucourtiers. Ce qui signifie aussi que les assureurs estimentqu’il est préférable pour eux de travailler avec des groupementscommerciaux. Ce qui n’empêche pas certains detravailler au cas par cas. Mais aussi lorsqu’ils agissent dela sorte, ils exigent que la carrosserie concernée possèdeun certificat de qualité et un fonds de garantie. Ce fondsde garantie est en fait une assurance que nous avonsprise pour chacun de nos membres possédant un certificataccrédité. Ce qui permet au client, et ce pendant deux ans,de faire appel à nos services si son réparateur tombe enfaillite ou cesse son commerce.»Attirer des clients?<strong>Avec</strong> une salle d’expositionà grande surface vitrée.L’équipe de service Hörmannest disponible 24 h. par jour,7 jours par semaine.Hörmann vous propose le plus largechoix de portes industrielles à grandesurface vitrée avec motorisationsassorties de toute l’Europe. ExclusivitéHörmann : le vitrage synthétiqueDURATEC équipant les portessectionnelles industrielles pour unerésistance élevée aux rayures. Pourune luminosité intense dans votreexposition !Portes pour l’habitat et l’industriePour plus d’informations:www.hormann.beTél.: 078 150 083 • Fax: 078 151 683 • info@hormann.be<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


DossierCarrosserie et réparationPage 18Symach : RobodryLe Robodry est un robot automatique à installerdans une cabine de peinture. Il permetde sécher de façon ultra rapide, grâce à latechnologie Drytronic, mais tout en gardantune qualité irréprochable, différents produitsde peinture. Les lampes, gauche, droite ethorizontale, se positionnent automatiquementpar rapport au profil du véhicule grâceau système S.R.S. (Scan Record Shape). Unsecond programme permet de sécher despièces détachées installées à une hauteurfixe sur un support. La combinaison des deuxprogrammes est aussi possible. Le S.P.A.P.(Symach Paint Application Process) et unsystème breveté d’application des produits telsque le surfacer, surfacer mouillé sur mouillé,base à l’eau et vernis.Les avantages dérivant de l’utilisation duRobodry en combinaison avec le systèmeS.P.A.P. sont les suivants :• Réduction du temps deréparation de 40%• Réduction du temps deséchage des peinturesjusqu’à 85%• Réduction de la consommationd’énergie de 70%• Le coût de réparationdiminue• Augmentation de la productivitéde 40%Autres avantages :• Gain de place• Temps de livraison desvéhicules raccourci• Moins de voitures de remplacement• Garantie de qualitéLe Robodry est entièrement automatisé pour le séchaged’automobiles ou de parties détachées.www‌.‌symach.com • www.metalced‌.‌beExtra, la cabine mixte de BlowthermLe programme Extra Genius de Blowtherm,dont la cabine Extra fait partie, a été développépour obtenir un très haut niveau dequalité et de satisfaction en ce qui concernela peinture en carrosserie. La cabine présentecertaines particularités comme, par exemple,une porte latérale qui permet de communiquerdirectement avec les autres portes deréparation, ou encore un grand plafonnierhorizontal et vertical qui assure une illuminationintense et homogène dans la cabine.D’autres détails ont été apportés à la cabinecomme un assemblage des panneaux réaliséau moyen d’un couvre joint, un tableau decontrôle électronique de dernière technologieou encore une fermeture de porte anti-paniqueà l’intérieur de la porte frontale et latérale.De robustes charnières en acier assurentune mobilité optimale et un réglage faciledes portes.La cabine Extra est pourvue d’une technologie innovatrice et conçue dans des matériauxde grande qualité, le tout, intégré dans une logique écologique.www.blowtherm.bewww.metalced.bePPG : nouveau vernis PremiumPPG présente un nouveau vernis Premium, leUHS Premium D8171, un produit développépour permettre d’obtenir des performancesélevées, avec un haut niveau de rentabilité,tout en bénéficiant de l’homologation desconstructeurs. Basé sur la nouvelle technologiede « résine », le D8171 offre des bonsrésultats alliant brillant et grande résistanceaux rayures.Les performances techniques du nouveauvernis permettent de répondre aux exigencesdes constructeurs automobiles.www‌.‌ppgrefinish‌.‌com<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 19Celette : intégréau groupe AzimuthFin janvier 2011, le fabricant de marbres Celette a été repris par le groupeindustriel français Azimuth. Cette opération permettra à Celette de moderniserl’outil de production de son site principal, de consolider ses relationsavec les constructeurs automobiles, de soutenir l’activité de l’ensemble duréseau et de maintenir des bonnes relations avec ses partenaires. Entre0,5 et 1,5 million EUR seront injectés dans la nouvelle société CELETTEFrance, ces moyens doivent permettre, en priorité, de réduire les délaisde fabrication et de livraison afin d’améliorer le taux de service auprèsdu réseau de distributeurs.3M : nouvelle forme derubans de masquageLa conception tubulaire du rubanpermet de le poser facilementet rapidement en garantissantun travail depulvérisationprofessionnel.www‌.‌celette‌.‌com3M dispose d’une gamme de produits derubans de masquage « 3M Soft EdgeMasking Foam Tape Plus ». Ces produitsont été développés spécifiquement pourle nouveau désign des véhicules actuels.Ils permettent un alignement précis,net de la peinture, sans bords dentelés.Le ruban de mousse en forme de tubecreux se déforme lorsque l’on referme laportière ou le capot moteur et masqueparfaitement les joints. La conceptioncreuse du ruban de masquage permetégalement de le poser plus en profondeurdans l’ouverture, à la forme de laquelle ils’adapte en souplesse.www‌.‌3m‌.‌beGlasurit et Mazda MotorEurope collaborentGlasurit et Mazda Motor Europe ont conclu une collaboration dans ledomaine de la peinture carrosserie pour l’Europe. Mazda Motor Europerecommandera Glasurit comme fournisseur de peintures de réparationaux concessionnaires et ateliers agrées. L’accord fait partie d’un conceptgénéral de Mazda Motor Europe de développement des activités desateliers. Les consultants Glasurit, forts de leur savoir-faire, offrent leursoutien en vue de déterminer les futurs standards, de l’optimisation deprocessus de réparation, de l’augmentation de la rentabilité et du développementde nouveaux services. Pour Glasurit, cet accord représenteun pas en avant vers une collaboration encore plus étroite avec lesconstructeurs automobiles dans le domaine de la peinture de réparationautomobile.www‌.‌glasurit‌.‌bepromoROBINAIR est leader absolu enmatière d’air conditionnédepuis plus de 50 ans !TAE est distributeur ROBINAIRdepuis 22 ans, et reconnu parl’état comme centre deformation pour la certificationairco. Des centaines de personnes sont déjàpassées par notre centre de formation !Vous n’avez pas encore ce certificat?TAE, centre de formation reconnu pour cettecertification, peut vous y aider! N’hésitez pas etcontactez-nous pour plus d’informations.TEST EFFICACE DE FUITESAVEC GAZ TRACEUR :La nouvelle réglementation européenne imposede ne remplir une installation airco que si on estabsolument sûr qu’il n’y a pas de fuite présentedans le système. La manière indiquée d’en êtresûr est d’effectuer un test depression à l’azote. Le problème d’untest à l’azote est qu’on ne peutl’effectuer qu’à l’oreille. Dorénavant,il y a une solution : nous n’utilisonsplus l’azote, mais le gaz de formationou gaz traceur.ROBINAIR kit gaz traceur : normal f520.Prix promo : f480.ROBINAIR DETECTEUR DE FUITESELECTRONIQUE ACT200 POUR GAZ TRACEUR :Le nouveau détecteur de fuitesélectronique ROBINAIR ACT200peut détecter très précisémentet rapidement les fuites de gaztraceur.ROBINAIR détecteur de fuitesACT200 pour gaz traceur. Prixspécial de lancement: f550.Researchpark - Asse Zone 1 • Kranenberg 15 - Bat 2501731 Zellik - T 02 481 79 00 - F 02 481 79 49info@tae.be - www.tae.be<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 21Nouvelles fonctionnalités Color ExplorerR-M. est une des premières marques à avoir introduitInternet dans le monde de la peinture de réparationautomobile, et ce, avec le premier site Web et le premieroutil complet de recherche de couleurs en ligne : ColorExplorer Online. Aujourd’hui, cet outil de recherche trèsréputé permet, dans sa dernière version, de filtrer lesrequêtes et de limiter les résultats de la recherche auxgammes de peintures et produits utilisés par l’atelier.Ainsi, la recherche peut être restreinte à une gamme depeintures particulière, à l’outil couleur utilisé par l’atelierou encore à certainesteintes de base, vernisou apprêts afin d’obtenirun résultat précis,parfaitement adapté auxbesoins, et ce, en réduisantles erreurs potentielles.Cette évolutionest, par exemple, utileEH line, concept globalDu vélo à la voiture en passant par le scooter et le quadricycleléger, la mobilité électrique se décline aujourd’huien une multiplicité de solutions à deux, trois ou quatreroues. En outre, celui qui souhaite la promouvoir doitégalement s’astreindre à proposer les infrastructuresd’approvisionnement en électricité qui sont nécessairesà l’utilisation de chacune d’entre elles. Jusqu’à présent,aucune entreprise n’avait pensé englober dans un mêmeconcept et sous une même enseigne un ensemble deproduits uniquement destinés à ce nouveau mode dedéplacement. C’est à présent chose faite grâce à lagamme EH line que distribue en Belgique la sociétéMS Design Benelux (016 60 57 82). En effet, EH line estun concept de franchise auquel peuvent souscrire tousles professionnels qui souhaitent tirer parti de l’essor dela mobilité électrique. Englobant sous une même marqueune large gamme de véhicules, du vélo à la voiture, ainsique les dispositifs d’approvisionnement qui sont nécessaireà leur utilisation, EH line donne à tout un chacunl’opportunité de construire au sein d’une concession oud’un garage, voire de manière indépendante, une activitéPlus Paint étend l’offre « poids-lourds »Voici quelques temps, Paint Plus a dévoilé la gammePermafleet destinée aux poids-lourds. Aujourd’hui,en collaboration avec Spies Hecker, il propose un serviceencore étendu pour les réparations en carrosseriede ces mêmes véhicules, ainsi que pour les travaux definition que réalisent les carrossiers-constructeurs. PlusPaint leur livre par exemple des peintures ready-mix.En effet, les professionnels de ce secteur doivent pouvoirimmédiatement utiliser la teinte adéquate sans risquerde gâcher une quantité de peinture qui, bien entendu,est ici proportionnelle à la taille des véhicules traités.Plus Paint dispose pour ce faire d’une usine ultramodernequi, en contact permanent, avec le World Wide ColorDevelopment Center, peut obtenir les compositions decouleurs de tous les constructeurs automobiles mondiaux.Une fois la couleur adéquate trouvée, il suffit alors dela produire et de l’envoyer au client dans les quantitéscommandées. Parallèlement, Plus Paint offre égalementaux entreprises actives dans le secteur poids-lourds uneaux ateliers travaillant uniquement sur des voitureset n’utilisant pas la ligne de peintures poids lourds(Graphite HD) ou encore pour ceux qui, soumis à uneréglementation environnementale stricte, ne doivent pasutiliser de peintures à base de plomb. La sélection descouleurs elle-même a été améliorée. L’utilisateur peutfacilement et rapidement identifier une couleur spécifiquegrâce aux échantillons affichés à l’écran sous formed’onglets. Les finitions à effet nacré, par exemple, sontassorties de plusieurs onglets présentant la nuance decouleur vue sous différents angles. Une fois la couleuridentifiée, la formule est donnée avec une représentationvisuelle de la couleur de chaque base du mélange.Enfin, la présentation de l’interface de Color ExplorerOnline a été optimisée afin de refléter la nouvelle imagede la marque qui fait naturellement écho à sa devise :« la perfection en toute simplicité ».www‌.‌rmpaint‌.‌beentièrement dédiée à la mobilité électrique. Profitantd’une image jeune et rapidement reconnaissable grâceà une identité graphique aux couleurs très « tendance »,le concept EH line autorise pratiquement le démarraged’une activité clé sur porte puisqu’il offre même aufranchisé le matériel de présentation et de promotionque requiert un show-room digne de ce nom.www‌.‌eh-line‌.‌comaide complémentaire grâce au ColorDialog Spectro etau software CRplus qui lui est associé. Pour déterminerla couleur recherchée, il suffit de poser le ColorDialogSpectro sur la carrosserie à réparer et le laisser réaliserles trois mesures nécessaires au processus d’analyse.Une fois branché sur un ordinateur pourvu du programmeCRplus il choisira entre rien moins que 70.000 compositionsde couleurs celle qui sera parfaitement adaptée pourrepeindre le véhicule concerné. Enfin, Plus Paint proposeégalement son nuancier Permafleet Color Index, un outilsimple mais efficace, qui comporte 3.000 échantillonsde peinture. Une manière rapide de trouver les couleursles plus usitéesdans le secteur dupoids lourds et, bienentendu, judicieusementcompléter lessolutions ci-dessusévoquées.<strong>Federauto</strong> ProMobility newsLIQUI MOLY passele testLe spécialiste d’huiles moteurset d’additifs LIQUI MOLY attacheune grande importance àl’efficacité de ses additifs. C’estpourquoi il a mandaté l’institutde contrôle automobile indépendantallemand APL pour unesérie d’essais. APL confirme queles additifs LIQUI MOLY réduisenteffectivement les frictions et laconsommation de carburant.Les additifs Cera Tec, InjectionCleaner et Super Diesel ont étésoumis aux essais, avec desrésultats étonnants. Les ingénieursd’APL étaient pourtantsceptiques quant à l’efficacité desadditifs. Toutefois, les produitsLIQUI MOLY se sont tellementdistingués, que les ingénieursde l’Institut de contrôle l’utilisentdésormais personnellement pourle nettoyage de leurs moteursd’essais.Arval souffle 20 bougiesArval fête en 2011 ses 20 annéesde présence en Belgique. Spécialistedu leasing opérationnelfigurant dans le Top 5 du secteur,Arval a terminé l’année 2010avec une flotte en croissance de7,5%, soit un résultat de 5,8%supérieur à celui de l’ensembledu marché. La société de leasingopérationnel a également enregistréun excellent début d’année2011. Forte de ces résultats etde sa récente installation dansde nouveaux bâtiments qui fontla part belle au développementdurable, Arval, que dirige actuellementStéphane Verwilghen,se tourne résolument vers unenouvelle décennie d’activités.Bridgestone priméDans les tests de pneumatiqueseffectués par l’organisation allemandeADAC, le BridgestoneEcopia EP150, pneumatiqueéconomique en énergie, a reçula mention « très recommandable». Ces tests, publiés fin février2011, ont évalué 16 grandes marquesde pneumatiques dansla dimension 195/65 R 15 surSkoda Octavia. L’EP150 était testépour la première fois depuis sonlancement européen en 2010.Selon l’ADAC, l’Ecopia EP150est un pneu été très bien équilibré,bon sur tous les critèresde sécurité.www‌.‌pluspaint‌.‌be<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


<strong>Federauto</strong> ProMobility newsNouveau présidentACEMLa European Motorcycle IndustryAssociation a élu Hendrik vonKuenheim comme nouveau président.Monsieur von Kuenheimoccupe la fonction de DirecteurGénéral de BMW Motorradet peut se targuer de 25 ansd’expérience dans les milieuxde l’automotive. Son mandatprendra officiellement cours au1 er juillet de cette année. Il seraépaulé dans cette tâche par sonprédécesseur Stefan Pierer etLeo Francesco Mercanti, tousdeux vice-présidents de l’association.Moto : reprise en FranceBonne reprise du marché dela moto durant le premier trimestre2011 avec une nouvelleprogression des ventes de 2,8%en mars. Les résultats sont toutefoiscontrastés entre les ventesde 125 qui perdent 13,8% et cellesdes moyennes et grossescylindrées qui gagnent 15,3%.<strong>Avec</strong> 19.824 immatriculations,le mois de mars retrouve sonniveau de 2008 et 2009, mais laproportion des ventes par cylindréesfait dorénavant apparaîtreune forte disparité entre 125et grosses cylindrées : 36/64%en mars 2011 contre 43/57%en mars 2010 et 2009, et 40/60%en mars 2008. L’effritement dela 125 est donc sensible sur cedébut d’année. Outre la baissedu pouvoir d’achat, l’apparitionde la formation obligatoire de7 h (malgré les aides accordéespar les constructeurs) ralentittrès certainement les ventes dece segment. Au cumul des troispremiers mois de l’année, le marchéde la moto se redresse doncde 5,5% avec une baisse de 4,1%pour la 125 et une progressionde 12% pour les moyennes etgrosses cylindrées.Barre de toit ThuleSlideBarSpécialiste de l’équipement detransport, Thule vient d’introduireSlideBar, une nouvelle barre detoit coulissante, dans son programmede vente. Déjà primépour son design par les prix iFDesign et Red Dot, le SlideBarse glisse en dehors du corps dela voiture qu’il équipe, facilitantainsi les opérations de chargementet déchargement desobjets qu’il doit permettre detransporter. www‌.‌thule‌.‌comNouveautés BetaL’année 2011 est et sera encore riche de nouveautéspour Beta. Ainsi, la marque d’outillage a récemmentintroduit BetaGRIP,une nouvelle gamme de tournevisqui, présentant des qualités de fabrication et de soliditéencore supérieures aux standards actuels, ont été étudiéspour offrir une ergonomie absolument parfaite. En effet,dessiné pour épouser les formes de la main et optimaliserainsi l’effort produit, les tournevis BetaGRIP sont en outrepartiellement recouverts d’une surface antidérapante quien augmente le confort et l’efficacité. Pour les ranger, vouspourrez maintenant faire appel aux nouvelles servantesC39 et C24 SA, mais aussi et surtout à l’impressionnantétabli mobile C28. Constitué d’un solide plan de travailen bois, monté sur roues avec possibilité de blocage,le nouveau C28 offre encore plus de possibilités de rangementpour outils et flacons divers. Un partenaire quiL’entité Automotive &Aerospace Coatingsd’AkzoNobel, qui a étél’initiatrice du premieroutil capable de mesureravec précision les couleursà effet spécial, telles que lescouleurs métallisées et nacrées,propose maintenant ses outils decolorimétrie les plus perfectionnés à unesélection de clients. Auparavant, A&AC utilisaitson logiciel FDT (outil de développement de formule)et le spectrophotomètre Automatchic 6i, à 6 angles,dans ses propres laboratoires de formulation de couleur.Aujourd’hui, les clients de secteurs tels que la gestionde parcs de véhicules et les centres d’inspection prélivraisonqui doivent souvent résoudre des problèmesspécifiques en matière de formule de couleur, ont tousaccès à la même technologie. L’outil Automatchic 6icombine un spectrophotomètre à 6 angles doté d’unComme chez AkzoNobel …Gamme SKF encore étendueCette année, tous les groupes de produits de SKF ontgagné en taille, mais c’est le nombre de produits liés aumoteur qui s’est le plus développé, totalisant quelque3.570 références. Le développement le plus importantrelatif au moteur a été le lancement de la gamme depoulies roues libres d’alternateur (FAP) qui comprend 75kits (couvrant plusieurs des véhicules les plus vendusactuellement, dont la Volkswagen Polo). Par ailleurs,10 kits de courroies Multi-V comprenant la poulie rouelibre d’alternateur (VKMAF) et 2 kits d’outils (VKN 350et VKN 351) complètent encore cette gamme. Toujoursdans le domaine des produits pour moteur, les courroiesauxiliaires ont, elles-aussi, connu un développementdeviendra vite indispensabledans tout atelier. Enfin, commel’extraction d’un moteur estune opération qui ne permetaucune erreur, Beta proposeégalement une nouvelle bridede support 3012 qui, d’unelongueur de 1800 mm et autorisantune charge de 500 kg,permet de travailler sur lesAudi Q5 et Q7, Peugeot 308 et3008, Opel Insignia et Vectra,Mazda 3 et 6, ainsi que sur le coupé VW Scirocco.www‌.‌ckfive‌.‌besignificatif en 2010 : toutes les courroies Multi-V correspondentexactement à la longueur d’origine. La taille dece groupe de produits a enregistré une impressionnanteaugmentation de 64 %, soit un total de 959 courroiesqui couvre plus de 80 % du parc automobile en Europe.En ce qui concerne les extrémités d’essieux, la gammede produits de transmission comporte à présent plusde 1.827 produits, allant des joints homocinétiquesaux arbres de transmission en passant par les kits desoufflets. Pour satisfaire les besoins des marchés, SKF aégalement lancé un soufflet universel pour les véhiculescommerciaux légers (en complément du soufflet universelpour les voitures de tourisme). La gamme de roulementsde roue a atteint de nouveaux sommets et couvre 98 %du parc automobile en Europe, grâce à l’ajout de 51kits de roulements de roue entièrement nouveaux à lagamme qui dépasse maintenant les 1.100 références.En raison de la croissance du parc automobile asiatiqueen Europe, SKF a concentré ses efforts pour cesapplications, y ajoutant plus de 150 nouveaux kits en2010, ce qui s’est traduit par une hausse significativedes activités de ses clients. SKF est maintenant reconnucomme un spécialiste des véhicules asiatiques.www‌.‌vsm.skf‌.‌comPage 22appareil photo numérique intégré qui est capablede « lire » les reflets et la texture. Cette combinaisonpermet de mesurer avec une grande précision lesfinitions automobiles à la mode dont la couleur etl’apparence se modifient quand l’angle de vision et lalumière changent. Le FDT d’AkzoNobel est un progicielbreveté, spécialement conçu, qui interprète les donnéesprovenant d’Automatchic 6i pour créer des formules decouleur. AkjzoNobel fait tout pour satisfaire les besoinsde ses clients. Ainsi, il accorde une place importante auxoutils couleur destinés aux spécialistes de la réparationqui travaillent dans de petits ateliers de carrosserie,aux chaînes d’ateliers de carrosserie traitant de grandsvolumes et aux ateliers de carrosserie concessionnairesOEM. C’est pourquoi, cette année, il a amélioré presquetous ses outils couleur comme Automatchic 3 ou MixitPro ou ColorScala Pro.www‌.‌akzonobel‌.‌com<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 23Hella mega macs 66Hella Gutmann Solutions a récemment introduit un nouveauproduit dans son catalogue, l’appareil de diagnosticmega macs 66. Ce dernier offre à l’utilisateur toutes lesfonctions imaginables de mesure et de diagnostic, ainsiqu’une identification rapide des pièces à travers uneseule interface utilisateur. Le mega macs 66 est nonseulement un appareil de diagnostic, mais égalementune interface d’assistance en temps réel. A cet effet,le mega macs 66 extrait les données et informationsutiles contenues dans le boîtier de contrôle électronique(ECU) du véhicule et recherche des informations en lignevia les banques de données HGS, avec des liens vers descatalogues de pièces comme celles basées sur Tec-Doc.Après la lecture des codes de défauts du véhicule etactivation de la fonction d’aide à la réparation, toutesles causes possibles sont triées par ordre de probabilitéstatistique et des suggestions détaillées de réparationsont affichées à l’écran pour les trois défauts les plusfréquents. La sélection du véhicule au moyen du ‘CodeIdentification Véhicule’ et les étiquettes (labels) assignéesautomatiquement aux composants, schémas d’implantationet schémas électriques représentent également ungain de temps considérable. De plus, tous les paramètresactuels du véhicule et les valeurs de consigne mémorisésdans le boîtier électronique sont affichés à côté desStockage de pneus SSI SchäferLe stockage de pneus est un problème qui devient deplus en plus préoccupant pour les professionnels. <strong>Avec</strong>ses rayonnagesà étagèresR 3000,SSI Schäferproposeune solutionefficace,abordableet toujoursévolutive.Première chez MetaboMetabo vient de mettre sur le marché lapremière perceuse magnétique sans fil aumonde. Les professionnels de la constructionmétallique ont enfin une solutionportative avec la MAG 28 LTX 32 pourpercer les métaux intégralement ou non,aléser et chanfreiner. Outre le fait qu’ellesoit indépendante du réseau électriquecette machine convainc par son impressionnantecapacité de perforation. Grâce à sabatterie de 25,2V avec une capacité de 3A,les professionnels peuvent percer jusqu’à 32mm de diamètre. La perceuse sans fil MAG estindispensable pour percer sans fil dans des conditionsextrêmes. L’aimant permanent de la batterie MAG estunique sur le marché, les perceuses magnétiques ayanttoujours eu recours à des électroaimants. Sa force demaintien se règle facilement à l’aide d’une molette.L’utilisateur peut ainsi positionner la machine de façonsimple lors des perçages à la verticale. Il met tout d’abordla machine en place avec une faible force de maintienmagnétique. Pour percer il active ensuite l’aimant à pleinepuissance. Grâce à sa découpe innovante en forme deprisme, ce dernier assure des perforations de 90 à 300mm de diamètre. La perceuse magnétique MAG 28 LTXcomposants sur les schémas électriques. Des écartsdans les valeurs ou une absence de signal peuventêtre identifiés d’un coup d’œil et un simple clic sur lecomposant défectueux permet d’ouvrir une fenêtre avecdiagrammes, descriptions et suggestions de réparation.Lorsque l’utilisateur ne trouve pas de solution à l’aide dela fonction ‘Repair Plus’, la fonction ‘Repair Plus Flat’ luioffre une assistance supplémentaire. Une pression surl’icône ‘Aide’ à l’écran tactile permet de demander parcourriel l’aide d’un spécialiste Hella Gutmann. Précisonségalement que la construction modulaire du mega macs66 permet d’y ajouter des modules de service adaptéscomme un oscilloscope de première classe ou des modulesde diagnostic pour véhicules électriques.www‌.‌hella‌.‌beEn effet, une construction à un niveau peut à toutmoment et selon les besoins être étendue sur plusieursniveaux. Conçues sur la base d’un système à ergots,les étagères R 3000 peuvent supporter des chargespar travées allant de 3 à 5 tonnes. A titre d’exemple,SSI Schäfer a récemment réalisé un dispositif de stockagede pneus en silo avec allée centrale. Sur 22 m de long,7,5 m en largeur et 6 m de haut, il permet de stockerenviron 3.500 pneus, chaque jeu étant bien repéré etaccessible à tout moment.www‌.‌ssi-schaefer‌.‌be32 est la seule qui est capable de percer des formesarrondies et cylindriques sans dispositifs supplémentaires.Le moteur LTX prend en charge le perçage des métauxles plus durs, et ce, avec des vitesses de rotation quis’adaptent en fonction du matériau et du diamètre deperçage. L’utilisateur peut compter sur 380 à 680 tours/minute avec le carter à bain d’huile à deux vitesses.La batterie possède un diamètre de 160 mm. Même lesforets les plus longs se mettent en place sans difficulté.Afin que la broche ne descende pas pendant un changementde foret elle peut être bloquée sur simple pressiond’un bouton. Un réservoir de réfrigérant intégré veilleau maintien de température du foret, rendant inutilel’utilisation d’un spray. En outre, la machine possèdeun porte-outils MK2 qui permet de percer intégralementou non, d’aléser et de chanfreiner. De plus un mandrinà clé est livré afin que l’utilisateur puisse aussi faireusage de forets standard. La perceuse Metabo MAG 28LTX 32 est livrée avec deux batteries qui se rechargentcomplètement en 40 minutes. La deuxième peut resterfixée sur le chargeur et être ainsi transportée de façonsimple. Une mallette robuste en matériau de qualitéprotège la machine et ses accessoires.www‌.‌metabo‌.‌be<strong>Federauto</strong> ProMobility newsExtension du GroupeVan den BroeckEn avril dernier, le GroupeVan den Broeck a inauguré àDilbeek son nouveau point devente Piaggio et Vespa doubléd’un magasin pilote pour MotoGuzzi Classic – Piaggio VespaCapital Brussels – appelé à desservirla région de Bruxelles Ouest.Créé voici plus de 40 ans parPaul Van den Broeck, le groupeéponyme que dirige à présentson fils Mario, se composed’une concession automobileBMW, d’un garage Mini et d’unedistribution Harley Davidson.Confié à Kim Van den Broeck,le fils de Mario Van den Broeck,Piaggio Vespa Capital Brusselsconnaît déjà un franc succèsdepuis son ouverture.Vidéos SKFSKF va plus loin dans sonengagement pour l’améliorationdu niveau de compétencestechniques sur le marché dela rechange grâce à la créationde quatre nouvelles vidéos deformation qui guident les technicienspas à pas dans l’exécutionde réparations sur des moteursclassiques ou complexes. À l’instardes trois vidéos sur la transmissioncréées l’année dernière,SKF propose maintenant dessolutions détaillées et visuellespour le remplacement de piècesde moteur qui couvrent la totalitédu moteur (distribution et groupeauxiliaire) de la populaire VWPassat 1.9 TDI.La stratégie de SKF consiste àfournir une assistance techniqueà ses clients dans les ateliersafin d’améliorer leurs compétenceset de consolider leurentreprise. Pour regarder unede ces vidéos, rendez-vous surwww‌.‌youtube‌.‌com et cherchez lachaîne « skf aftermarket ».Croissance pour BoschBelgiqueLa stratégie d’innovation paie.En effet, tous secteurs d’acticitésconfondus, les ventes de BoschBelgique ont augmenté de 20 %pour atteindre 677 millions EURen 2010 et les prévisions pour2011 confirment une croissancedurable. Ceci permet d’ailleurs àBosch Belgique, qui emploie déjà1.800 collaborateurs, de pourvoir50 nouveaux postes cetteannée.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


<strong>Federauto</strong> Pro Proobility Green Mobility news Mobility news NewsPage 24Green Mobility NewsAide de 2.000 dollarsLe président des Etats-Unis s’est fixé pourobjectif d’atteindre un parc d’un million devéhicules hybrides rechargeables ou tout électriquesd’ici à 2015. Aussi, pour en accélérerles ventes, quatre élus américains ont présentéun nouveau projet de loi baptisé Electric DriveVehicle Deployment Act of 2011. Ce projetpropose d’augmenter d’au moins 2.000 dollarsle montant de l’aide pour les 50.000 premiersacheteurs d’un véhicule électrique. Si ce projetest approuvé, l’aide fédérale passera ainsi de7.500 à 9.500 dollars, sans compter les autresincitants également prévus dans certains Etats.Le gouvernement américain deviendrait ainsil’un de ceux qui proposeraient la plus importanteaide à l’achat de véhicules propres.Opel misesur l’hydrogèneOpel croit au moteur électrique et travailleconjointement sur une version ne fonctionnantqu’avec batteries, sur l’Ampera, sa voitureélectrique à autonomie augmentée, ainsi quesur un véhicule électrique doté d’une pile àcombustible. Opel semble désireux de produirecette dernière en série à partir de 2015.Elle pourrait alors être commercialisée dansquelques régions favorables à cette énergiecomme les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japonet la Corée. Depuis fin 2008, la quatrièmegénération de concept-car à pile à combustibled’Opel, l’HydroGen4, est testée en conditionsréelles dans différents pays et notamment àBerlin, dans le cadre du programme CleanEnergy Partnership (CEP), subventionné par leministère allemand des Transports à hauteurde 500 millions EUR sur 10 ans. Le prix duvéhicule doit également devenir compétitifd’ici 2015, dit-on chez Opel, et sa fiabilitérenforcée. Mais le véritable challenge deces prochaines années va être d’implanter àl’échelle de l’Europe une infrastructure de stations-serviceà hydrogène. A titre d’information,pour équiper 2.000 stations, l’investissementserait d’environ trois milliards EUR …Securitas marcheaux électronsEn France, le groupe Securitas a décidé de sedoter de véhicules électriques pour assurer certainesmissions de contrôle et de surveillancedes locaux professionnels. Voici peu, il vienten effet de prendre possession de la premièredes 20 Peugeot iOn qui composeront cetteflotte de test.CoentrepriseDaimler et BoschDaimler et Bosch ont récemment décidé demonter une coentreprise qui aura pour objectifsle développement, la production et la ventede moteurs électriques destinés à des voiturestotalement électriques. Le démarrage dela production est prévu pour 2012. Les sitesde développement et de production serontinstallés à Hildesheim et Stuttgart Les deuxentreprises ont signé une déclaration d’intentionet négocient actuellement la créationde cette joint-venture qu’elles détiendront àparts égales. Ces discussions devraient êtreachevées au moment où vous lirez ces lignes.En unissant leurs forces, Daimler et Bosch veulentaccélérer le développement de machinesélectriques et tirer profit de cette synergie.Selon les termes de la déclaration d’intention,la production commune devrait démarrer en2012. Les moteurs électriques seront utilisés àpartir de la même année dans des voitures deMercedes-Benz. La vente de moteurs à d’autresconstructeurs sera confiée à Bosch.Renault jouela transparenceAu-delà des émissions de CO 2générées parl’usage de ses véhicules, Renault se donne desobjectifs sur l’ensemble de leur cycle de vie etdévoile l’empreinte carbone moyenne de sesventes en 2010. Pour ce faire, le constructeura opéré une analyse du cycle de vie sur toutesses voitures, y compris Dacia et Samsung,et dans tous les pays pour établir une moyenneunitaire. Cette quantification donne donc 32tonnes équivalent CO 2par véhicule, dont 71 %viennent de son usage (maintenance comprise),tandis que 8 % sont liés à la production ducarburant (de l’extraction au raffinage et à ladistribution). Cet usage étant établi sur unemoyenne de 150.000 km, soit 15.000 kmsur 10 ans. La production représente 19,5 %de l’empreinte carbone moyenne d’un véhiculedu groupe Renault qui se décomposeen 16 % pour les matériaux et la chaîne desfournisseurs, 2 % pour la logistique, 1,5 % pourla production Renault. Le traitement de la finde vie représente 1 % et le réseau commercial,tertiaire et informatique 0,5 %. Les objectifs deCarlos Ghosn sont de réduire cette empreintemoyenne de 20 % d’ici cinq ans. Pour êtretenu cet objectif doit amener la moyenne desémissions de CO 2des ventes de Renault à 100g en 2016, une cible nettement plus ambitieuseque ce que prévoient les textes européens quifixent l’objectif à 95 g pour 2020. Pour agirsur cette empreinte, Renault a mis en placeun grand nombre de projets et de partenariatsavec, par exemple, un investissement dansun réseau de démolisseurs (Indra), dans unecoentreprise pour le recyclage du métal, ainsique dans une coentreprise pour la formationà l’éco-conduite (KDC).Recharge par induction ?Les possibilités de recharge des véhicules électriquessont nombreuses. A domicile sur prisesecteur ou avec chargeur spécifique dans legarage, sur une borne publique dans la rue oudans un parking, dans son entreprise, avec ousans fil …etc. Publié il y a quelques semainesen France, un rapport sur les infrastructures derecharge des véhicules électriques privilégiaitla charge lente en attirant l’attention sur lecoût réel d’une recharge sur borne publique.Mais jusqu’à présent, il n’a été question quede fils et de prises. Pourtant, des chercheursaméricains spécialisés dans les systèmesélectroniques et électriques estiment que larecharge par induction, autrement dit sans fil,a de fortes chances de devenir un incontournablestandard dans les années à venir. Pluspratique, puisqu’il n’y a plus de fil à brancheret à débrancher, le système par induction estégalement plus discret et surtout très efficacepuisque son rendement actuel atteint 90 %pour une hauteur de 25 cm entre les bobinesde la plaque de recharge et celle de lavoiture. De nombreuses marques et sociétésparmi lesquelles Ford, Chrysler, BMW, Toyota,Delphi, Siemens et même Renault plancheraientactuellement sur cette solution.Volvo Trucks chef de fileAu moment où paraîtra ce magazine aura commencéchez Volvo Trucks Europe la productiondes 100 premiers poids lourds Volvo FE Hybridede la marque suédoise. Ce dernier fonctionneau départ d’une chaîne cinématique de typehybride parallèle, dans laquelle un moteur dieselet un moteur électrique travaillent de manièreséparée mais unissent leurs forces pour animerle véhicule. Plus économique de 30 %, plussilencieux et bien entendu plus respectueuxde l’environnement qu’un véhicule traditionneléquivalent, le Volvo FE Hybride a déjà trouvéacquéreurs en Belgique, en Suisse, en Italie,en Scandinavie et même en Australie.Norvège, pays électriqueLa Norvège s’est fixée des objectifs climatiquesambitieux, avec une réduction d’au moins 30 %de ses émissions de dioxyde de carbone d’icià 2020. Pour ce faire, la voiture électrique estun outil des plus importants. Selon certainessources, elles seraient déjà 3.891 à circuler dansle pays, lui permettant d’économiser plus de6.000 tonnes de CO 2par an. Pour en arriverlà, en plus d’une fiscalité très avantageuse,les autorités ont adopté nombre de mesuresincitatives depuis plusieurs années déjà. Les voituresélectriques peuvent ainsi emprunter lescouloirs de bus, elles n’ont pas à s’acquitterdes péages urbains et leur stationnement estgratuit sur les parkings publics où des bornesd’électricité permettent de recharger leursbatteries tout aussi gratuitement. Fait sansprécédent, toutes motorisations confondues,c’est une voiture électrique, la Mitsubishi i-MiEV,qui a réalisé en Norvège les meilleures ventes aupremier trimestre dans le segment des petitsvéhicules, devançant même des best-sellerscomme la Golf.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


L‘aménagement de véhiculesutilitaires pour professionnelsProfitez d‘un aménagement en promotion et/ou demandezune offre sur mesure sans engagement de votre partStations Sortimo àVilvoorde et prèsde WaregemGratis Tél. 0800 857 59 · fax 0800 857 60 · info@sortimo.be<strong>Avec</strong>Aircomatic®IIIla voiture sentirabon à nouveaukw_90x135_federauto_franz_05.indd 1 06.06.11 15:48Ad_90x128_Franz.indd 1 30.03.11 09:16Evitez undeuxièmecontrôletechniqueRéductionextrêmedes émissionsde gaz nocifsRéalisez du chiffre d’affairessans effortRégénèrele filtreà particules®®Wynn’s maintient votre véhicule en formeTél.: 03 780 96 59 Fax: 03 780 96 79 distribution@wynns.be www.wynns.be


<strong>Federauto</strong> Pro Page 26Concept CarRenault DeZirIllustration de la nouvelle vision du Designde Renault, le concept DeZir, dévoilée à Parisen 2010 et présentée à l’occasion du 81emesalon auto de Genève en 2011, pose les basesdu design des futurs véhicules de la marque.Animé par un moteur électrique ce concept setourne vers le futur avec une vision écologique,mais également passionnelle, grâce à ses lignessensuelles et sa couleur rouge vif.Pierre Ambinet – (Sources : Renault)Inspiré par la nouvelle signature de la marque, « Changeons de vie. Changeonsl’automobile », le Design, sous l’impulsion du designer Laurens van den Acker,puise son inspiration dans un nouveau langage stylistique qui s’articule autour deprincipes tels que la simplicité, la sensualité et la chaleur. Le nouveau concept DeZir, avecses formes et son style rentre parfaitement dans cette philosophie.1DeZir a pris la forme d’un coupé deux places, à la fois sculpté et simple à regarder.Ses formes accentuent les passages de roue qui accueillent des jantes de 21 poucesau dessin inspiré par le mouvement. Les flancs alternent formes pleines et creuses, jouantainsi les contrastes de lumière. La fluidité s’exprime dès les premières esquisses, par desformes simples et des volumes généreux.2Le concept DeZir est avant tout un véhicule électrique, et si le Z de son nom faitdirectement référence à la signature Z.E. de la gamme Renault, des éléments destyle expriment la technicité et la légèreté, attributs naturels de l’automobile électrique.Ainsi, le dessin en creux et le traitement strié de l’entrée d’air du bouclier avant etde toute la partie arrière apportent de la légèreté à l’ensemble et permettent de guider leflux d’air de l’avant vers l’arrière, pour refroidir la batterie.Dans l’habitacle, les formes sont douces et légères. La couleur dominante estle blanc, ponctué du même rouge passion que celui de l’extérieur. Les matièressont précieuses, comme les sentiments qu’elles évoquent: du cuir blanc, pour lessièges, la planche de bord et le sol, de la laque rouge pour la console et les accessoires.Les sièges forment un véritable cocon en tandem. Et pour aller jusqu’au bout de l’expressionde la passion partagée et de la légèreté, la banquette est réalisée d’une imbricationd’éléments en cuir blanc, capitonné côté passager, lisse côté conducteur, comme pourtraduire le mouvement d’attraction de l’un vers l’autre.3Au niveau technique, DeZir est animé par un moteur électrique situé en positioncentrale arrière. La batterie Lithium Ion d’une capacité de 24 kW/h est implantéeen position verticale, derrière la banquette et permet d’afficher une autonomie de160 km. Le refroidissement de la batterie se fait par le flux d’air dirigé de l’avant versl’arrière, mais surtout par les entrées d’air latérales situées derrière les empiècementsen aluminium sur les flancs de la voiture. La base du moteur est la même que celle desvéhicules électriques de série, avec une évolution permettant de délivrer une puissancede 110 kW (150 ch) et un couple de 226 Nm.45


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<strong>Federauto</strong> Pro Page 28EuroNewsRédacteur : Albert PonceletChez nos voisins et dans le mondeAllemagne]] Groupe VW-Audi : bénéfice recordLe groupe a dégagé en 2010 une margeopérationnelle de 7,1 milliards EUR pour unchiffre d’affaires (hors Chine) de 126,9 milliardsEUR, soit 5,6 % du chiffre d’affaires,et ce malgré que Seat et Bentley clôturentavec une perte. Le principal contributeurau bénéfice est Audi, à concurrence de3,3 milliards EUR (soit 47 % du total). Pourles activités en Chine, le groupe est encoentreprise avec des partenaires chinoiset y a vendu 1,9 millions de véhicules etune marge de 1,9 milliards EUR. L’activitévéhicules utilitaires est marquée par lessoucis de Scania. Au total le groupe a vendu436.000 utilitaires, avec une rentabilitéde 220 millions EUR. Le taux de margeopérationnelle est de 9 % pour Audi, 5 %pour Skoda, 16 % pour Scania et 2,7 % pourVW. L’Europe continue à être le principalmarché en s’adjugeant 2/3. Le tiers restantest partagé entre l’Amérique et l’Asie. Enfin,la liquidation de Karmann est bouclée etVW s’en est porté acquéreur.]] BMW : bénéfice recordEn 2010 le groupe a réalisé un bénéficenet de 3,2 milliards EUR (contre 209 millionsEUR en 2009). Il a vendu au total 1,5millions de véhicules en ce compris Miniet Rolls Royce.]] OpelGeneral Motors a nommé Carl FriedrichStracke à la tête d’Opel où il remplaceraNick Reilly, lequel devient président duconseil de surveillance.]] Daimler-BoschCes entreprises ont entamé des discussionsen vue de la création d’une coentreprisepour le développement et la production devéhicules électriques.Agenda salons 2011SEPTEMBRE27-28/09/11 Rotterdam (NL) - ecomobiel07-11/09/11 Courtrai (B) - MatexpoOCTOBRE11-15/10/11 Paris (FR) - Equip AutoNOVEMBRE25-29/11/11 Courtrai (BE) - Trailer 2011Décembre06-11/12/11 Bruxelles (B) - Agribex]] PorscheLe constructeur a approuvé une augmentationde capital de près de 5 milliardsEUR, stade préalable à la fusion avec VW.Néanmoins certaines difficultés restent àsurmonter.Italie]] Fiat/ChryslerFiat a augmenté sa participation dansChrysler de 25 à 30 % et compte passerà 46 %. Par ailleurs, Fiat va rembourserle prêt de 7 milliards de dollars accordépar les gouvernements américain et canadienà Chrysler, et ce, au cours du secondsemestre 2011.]] Modification de taxes autoL’impôt provincial sur les véhicules immatriculésva augmenter de manière sensibleet sera fonction des Kw. Actuellement ilcoûte de 151 à 196 EUR selon les provinces.A l’avenir au-delà de 53 Kw l’impôt seranettement majoré, pouvant atteindre jusqu’à396 EUR (pour un véhicule à 88 Kw).France]] PSA : Simca va-t-il renaître ?Le groupe PSA pense à recréer la marqueSimca dont il est propriétaire avec l’idéede créer un modèle low cost. Par ailleurs,PSA ambitionne d’augmenter ses ventesen Chine pour atteindre 1,6 millions devéhicules en 2020.]] Faurecia : en progrès sensibleL’équipementier automobile a renoué avecles bénéfices en 2010, réalisant une margeopérationnelle de 456 millions EUR soit3,3 % du chiffre d’affaires. Celui-ci a atteint13,8 milliards EUR en progression de 48 %par rapport à 2009.]] Michelin :vers une nouvelle croissanceAprès une progression de ses ventes de21 % en 2010, Michelin vise une nouvelleprogression de 6,5 % en 2011. Son chiffred’affaires a atteint 17,9 milliards EUR en 2010et son résultat net 1,05 milliard EUR.]] PSA et RenaultLes deux constructeurs ont remboursé lesolde du prêt de 3 milliards EUR qui leuravait été accordé lors de la crise.]] Carrossiers : forte hausseSelon la FCGA (Fédération des centres degestion agréés) l’activité des petits carrossiersa connu une hausse de 10 % en 2010.Par contre leur rentabilité nette n’atteintque 2 à 4 % du chiffre d’affaires.Pays-Bas]] Opel AnversLa firme d’Utrecht UTB (société commerciale)a racheté l’ancienne usine d’Opel Anvers.Certains investisseurs et notamment chinoisauraient manifesté leur intérêt pour racheterles lignes de production.]] Rentabilité 2010des concessionnairesEn 2010 la rentabilité moyenne des concessionnairesa atteint 1,34 % du chiffre d’affairescontre 0 % en 2009, dont 1,87 % pourle deuxième semestre de l’année.RussieLe marché automobile russe s’est élevé à1,9 million de véhicules en 2010, soit unehausse de 30 %. Selon le gouvernement unecroissance de 15 % est attendue en 2011,soit environ 2,2 millions de véhicules.Suède]] SaabLe constructeur suédois racheté par lehollandais Spyker se trouve en difficultésfinancières. Il a encaissé en 2010 une pertede 140 million EUR et a même dû récemmentarrêter temporairement sa production, certainsde ses fournisseurs n’étant pas payés.Le gouvernement suédois a annoncé queSaab devrait régler lui-même ses problèmes.Certains investisseurs étrangers, dont unchinois, se sont présentés pour accorder desprêts à court terme au constructeur suédois.On parle de 30 millions EUR à court termeet de 120 millions moyennant entrée aucapital de Saab. Aux dernières nouvellesce projet semble compromis.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 29<strong>Federauto</strong> ProEuroNewsNouvelles del’Union EuropéenneImmatriculations,vers une simplificationUne enquête a été lancée par la Commissionpour recenser les problèmes rencontréspar les acheteurs lorsqu’ils immatriculentun véhicule acheté dans un autre Etatmembre. Souvent, ils se heurtent à demultiples formalités administratives deré-immatriculation. Dans un premier tempsil s’agit pour la Commission de recenserles difficultés rencontrées. Par la suite despropositions de simplification pourraientêtre faites.Aide aux véhiculesélectriquesLa Commission a donné son feu vert pourune aide de 2 millions EUR que le Danemarkcompte octroyer aux entreprises qui serontsélectionnées et devraient aider à inciter àl’achat de véhicules électriques.Pratiques B to BLa Commission va investiguer de plus prèsles relations et pratiques « business tobusiness ». En particulier quant aux effetsd’une éventuelle dominance des acteursles plus importants perçus comme ceuximposant aux petits commerçants desconditions inéquitables par ex. via desmécanismes tels que distribution sélective,pratiques restrictives, contrôle des prix …Ceci fait suite à la position adoptée par lecomité du Marché intérieur du Parlementeuropéen.Emissions CO 2Selon le Jato, les émissions de CO 2desvéhicules neufs ont baissé de 5 g en 2010pour atteindre une moyenne de 140,9 gde CO 2/km. Plus de 60 % des véhiculesneufs étaient à moins de 140 g. En cinqans, le niveau moyen a baissé de 24,1 g.Par ailleurs, des limites d’émissions deCO 2seront fixées pour tous les véhiculesutilitaires légers (jusque 3,5 t) selon unrèglement européen adapté récemment,soit 175 g de CO 2/km en 2013 et un objectifde 147 g en 2020. En outre, pour lesvéhicules entre 3,5 t et 12 t un règlementpourrait être présenté en 2014 avec lemême but.Véhicules électriquesLa Commission soutient l’électro-mobilitépar un plan d’aides de 24,2 millions EURdans le programme « Green eMotion ».Celui-ci réunit 42 partenaires dont l’objectifest d’échanger le savoir-faire encette matière et de créer à cet effet uneplateforme commune.Pollution sonoredes véhiculesLa Commission va présenter une propositionde révision de la directive sur le niveausonore des véhicules. Il est envisagé deréduire de 4 décibels le bruit émis par lesvoitures particulières (à 70 dB) et de 3décibels celui des poids lourds.Taxe roumainediscriminatoireLa Cour de justice européenne a condamnéla Roumanie pour avoir instauré une taxeà l’importation de véhicules d’occasionjugée discriminatoire par rapport aux taxesfrappant les véhicules d’occasion roumains.Celle-ci allait jusqu’à 30 % de la valeurmarchande du véhicule.Informations techniquesaux réparateursindépendantsLe secteur des garages indépendants de laBOVAG (association néerlandaise) a procédéà une large enquête concernant la diffusiondes infos techniques relatives aux véhiculesEuro 5 aux opérateurs indépendants.Celle-ci a concerné 17 sites de constructeurs(sur 28). Aux dires des enquêteurs, il estclair que les constructeurs n’ont pas encoreappliqué les règles européennes selonlesquelles ils doivent communiquer desinformations techniques, et en particulierla signification des codes d’erreur et larecherche du numéro d’identification despièces détachées. Il en va de même pourles mises à jour. Saisissant l’occasion,le Cecra a communiqué ces résultats à laCommission. Celle-ci a confirmé qu’en 2012elle effectuera un contrôle portant sur lamise en pratique de ces règles.Vers une taxecarbone européenneLa Commission a présenté une propositionde directive visant à créer une taxe carbonebasée sur le contenu énergétique et lesémissions de CO 2des carburants et combustibles.C’est ainsi que le diesel pourraitêtre taxé de 8 % de plus que l’essence.On prévoirait un taux pour les émissionsCO 2de 20 EUR la tonne. Ce projet suscitede nombreuses critiques, tant de certainsEtats, que d’organisations de défense desautomobilistes.Délais de paiementUne nouvelle directive européenne vientrenforcer les règles en matière de délais depaiement dans les transactions commerciales.La règle est 30 jours de la facture quine peuvent être augmentés que de communaccord jusque 60 jours maximum. Il en vade même pour les pouvoirs publics. Cettedirective doit être transposée en droit belgepour le 13 mars 2013.Prise de contrôle dumotoriste VH MotoriLes autorités européennes de concurrenceont marqué leur accord sur le rachat àl’américain Penske de la moitié du fabricantitalien de moteurs diesel VH Motori(moteurs automobiles, industriels, agricoleset marines). L’autre moitié est reprise parl’américain General Motors.Pour une protectiondes distributeursA l’occasion de la publication de l’ActeUnique européenne, le Cecra a publié uncommuniqué demandant une protectiondes distributeurs vis-à-vis de pratiques decertains constructeurs jugées déloyales.En particulier, il demande qu’après 2012on crée un cadre européen avec un statutpour les distributeurs comme cela existepour les agents commerciaux depuis 1986.Celui-ci réglemente les relations entre lesagents commerciaux et leurs commettants.Face aux investissements importants etaux grands risques, il faudrait prévoir unpréavis d’au moins deux ans en cas derupture du contrat et l’indemnisation detous les investissements non encore amortisau moment de la résiliation.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


<strong>Federauto</strong> Pro Page 30Portrait d’entrepriseGarage de l’Avenir à Liège« Croître est la seule option »C’est comme si le GPS voulait en faire une excursion touristique. Le soleil brille sur la ‘Cité Ardente’ et donne à laMeuse des reflets inédits. Après un parcours quelque peu tortueux – la région est tout sauf plate -, nous arrivonssoudain au Garage de l’Avenir, à quelques kilomètres à peine du centre de Liège. <strong>Avec</strong> un quart d’heure de retard,mais heureusement cela arrange Philippe Henry, l’Administrateur Délégué. Niché dans son bureau chaleureux etspacieux, il nous raconte son parcours.Michaël VandammeComme c’est souvent le cas dans cettebranche, tout a commencé par unepassion. Une passion vécue par lepère et transmise à son fils Philippe. Et la3 e génération montre le bout de son nez,mais n’allons pas trop vite.Aujourd’hui, Philippe Henry est à la têtedes deux concessions et d’une carrosserie.Il convient toutefois d’apporter une nuance.« Nous avons expressément choisi de nepas nous profiler comme un seul groupe »,explique-t-il. « Les deux concessions ont leurchose que je veux. Ce serait complètementidiot commercialement. »Une seule stratégie« Expansion n’est pas synonyme de rentabilitéélevée », déclare Philippe Henry. « Uneconstatation à laquelle tout le secteur estconfronté, sans exception. D’autre part– cela résonne comme un affreux cliché– mais dans notre branche aussi, stagnerc’est reculer. Bref, aller de l’avant est laseule option. »Philippe Henry: « Expansion n’est pas synonyme de rentabilité élevée, c’estune constatation à laquelle tout le secteur est confronté, sans exception. »« Le passé familial se situe plutôt dans lesecteur agricole », explique Philippe Henry.« Par contre, mon père avait une passionpour les voitures et juste après la 2 e Guerremondiale, il a ouvert un premier garage.A l’époque déjà, Mercedes était une de sesmarques. Après 1958, il prend la directionde Visé. Ma propre histoire a commencéau milieu des années ’80 lorsque que j’aipris la direction de l’affaire, tout juste aprèsavoir décroché mon diplôme en économie.Pourquoi ne pas me rapprocher de Liège,ai-je alors pensé. L’occasion s’est présentéelorsque le Garage de l’Avenir a été mis envente. Les anciens exploitants ont cesséleurs activités en 1988. C’est Mercedesmême qui a proposé de reprendre cetteconcession. Je n’ai pas hésité longtemps.Le déménagement a eu lieu quatre ans plustard. Le lieu était plus vaste et présentaitdes possibilités d’extension. »propre identité, et cela doit rester commeça. En faire un ensemble flou est la dernièreSites en développement« Lorsque j’examine notre propre marque,force est de conclure que Mercedes estdevenu un généraliste », poursuit PhilippeHenry. « Avant, vous aviez 3 à 4 lignes deproduits, aujourd’hui, il y en a une vingtaine.Et une chose est sûre : ce nombre vaencore augmenter. La gamme est désormaisenrichie vers le bas. Mercedes se tournevers des véhicules plus verts, offrant ainsiun catalogue nettement plus riche et vaste.Ce qui place la barre encore plus haut pourle concessionnaire. Il est maintenant obligéde posséder une expertise pour tous lesproduits. L’élargissement de l’offre nécessiteaussi de disposer d’un show-room plusLe Garage Mercedes de Visé et le Garage de l’Avenir de Liège emploient 70 personnes autotal. Si on consolide les ventes, on arrive à un millier de véhicules par an. Cumulé, le chiffred’affaires atteint 30 millions EUR. « Nos deux sites sont en plein développement », affirmePhilippe Henry, Administrateur Délégué. « A Visé, nous attendons l’approbation d’un contratNearly New Cars. Lorsque vos lecteurs liront ceci, on l’aura certainement obtenue. Débutde cette année, le Garage de l’Avenir est également devenu une Concession Sales OutletTransport, ce qui nous permet de vendre des Vito ou des Sprinter. »« Bientôt, nous allons lancer une nouveauté », indique-t-il. « Nous allons développer un nouveaupoint de vente dans le centre de Liège. La caractéristique, c’est que l’on y vendra nonpas des véhicules neufs, mais des occasions récentes. Nous avons choisi un endroit sur lecélèbre Boulevard de l’Automobile. Nous avons sciemment choisi de ne pas y vendre devéhicules neufs. Notre antenne se trouve en effet à 500 m d’un concurrent. Faire jouer laconcurrence n’est évidemment pas mauvais, mais cela doit se faire avec l’éthique nécessaire.D’où le choix pour les occasions récentes. »<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 31<strong>Federauto</strong> ProPortrait d’entreprisespacieux. Et ce n’est pas tout. Le clientest toujours plus exigeant. Les désidératassont plus importants. Il veut des heuresd’ouverture flexibles, des véhicules de remplacement,un show-room impeccable avecplus d’espace, mais aussi la WiFi pendantqu’il attend. Pour répondre à tout cela,l’expansion est indispensable. »« Mesurer,c’est savoir »« Comme je viens de le dire, croître estla seule option », affirme Philippe Henry.« En même temps, nous voulons avoir uneorganisation qui est et reste claire. Malgréle fait que soyons devenu une PME solide,nous avons toujours su conserver quelquechose de familial. Les détails sont souventimportants. La manière dont les clients,ou clients potentiels, sont accueillis. Aimablementet avec un sourire. » Et ce ne sontpas des paroles en l’air. Le soussigné peuten témoigner.Renaud Decelle nous rejoint au milieu denotre conversation. « Directeur opérationnelet Sales Manager, mais surtout mon brasdroit », insiste l’Administrateur Délégué.« Ensemble, nous déterminons notre organisationqui – et je ne pense pas exagérer– est structurée de façon très analytique.Nous disposons d’un plan stratégique,histoire de savoir précisément où nousvoulons aller et quels sont nos objectifs.Mesurer, c’est savoir, dit-on. Et nous appliquonscela aussi largement que possibledans la pratique. »Avenir vert« Mais ce qui précède ne doit pas fairenaître de malentendus », dit Philippe Henry.Tabler surl’économied’échelle« Ne nous voilons pas la face : les acteursque nous qualifions de concurrentsd’un point de vue purement économique,sont en même temps des collègues», souligne Philippe Henry. « Lefait que nous soyons logés à la mêmeenseigne – et il ne faut y voir aucuneconnotation négative – n’empêche pasque nous soyons tous confrontés auxmêmes problèmes. Une organisationtelle que FEDERAUTO incarne très biencette réalité de ‘collègues-concurrents’.La plupart des plus-values proposéessont – je pense - bien connues. Conseildans divers domaines, notamment auniveau juridique, de l’assistance, etc.On sait moins que FEDERAUTO proposeaussi un certain nombre de produitsd’assurance spécifiques. Peut-êtreest-ce la direction vers laquelle nousdevons aller. Pourquoi ne pas procéderà des achats communs ? En fin decompte, il y a certain produits que voustrouvez dans pratiquement tous lesgarages. Chacun peut bénéficier d’uneéconomie d’échelle.« C’est avec une attitude positive que monéquipe et moi-même envisageons l’avenir.Le fait que notre secteur soit sans douteconfronté à davantage d’obstacles qu’auparavantne doit pas nous faire oublier quenous nous trouvons dans une période devéritable métamorphose. La course à la puissance,c’est fini. Aujourd’hui, c’est l’écologiequi prime. Et c’est précisément là que sesituent les plus grands défis. Auparavant,le souci de l’environnement était le fait dequelques précurseurs. Aujourd’hui, la prisePhilippe Henry: « Renaud Decelle,Directeur opérationnel et Sales Manager,mais surtout mon bras droit .»de conscience écologique est largementrépandue dans la société. Ceci place lesconstructeurs face à des défis énormes.Le sens de l’écologie se traduit par desnormes de plus en plus sévères. Et il fautsuivre le mouvement. Il n’y a pas d’autrealternative. »Philippe Henry: «Ne nous voilons pas la face: les acteurs que nous qualifions de concurrentsd’un point de vue purement économiques, sont en même temps des collègues.»<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


<strong>Federauto</strong> Pro Page 32EvénementEDUCAM inaugure sonTraining Center à LokerenCes dernières années, EDUCAM est constamment en mouvement. En tantque centre de connaissance et de formation du secteur automobile et dessecteurs connexes, nous suivons de près les défis auxquels sont confrontésles entreprises et les collaborateurs actifs au sein de nos secteurs. Inspiréspar cette perspective à long terme, nous avons initié un impressionnantprocessus de changement. Le tout nouvel EDUCAM Training Center quia ouvert ses portes le 28 avril dernier est le reflet de ce que le secteurpeut attendre de nous.EducamUn réseau uniqueRésolument tourné vers l’avenir, EDUCAM proposeun réseau unique de centres de formationimplantés sur tout le territoire belge.Les centres de Liège et le nouveau centrede Lokeren constituent les deux piliers de ceréseau. Ils disposent d’ateliers de mécanique,de carrosserie et d’ateliers destinés à destechniques spécifiques telles que l’hydraulique.Des salles de classe sont prévues à côtédes ateliers permettant de passer rapidementde la théorie à la pratique. Par ailleurs, lescentres sont équipés d’un local informatiquepourvu de 15 ordinateurs.EDUCAM donne le tonLe Training center de Lokeren représentenotre réponse aux défis actuels et futursde nos secteurs. Véritable atelier du futur, ilnous permet d’anticiper les nouveautés et deprendre de l’avance au profit des entreprisesde nos secteurs et de leurs collaborateurs.En ce moment, c’est surtout la technologiedes véhicules électriques et hybrides qui estau centre de l’attention. Le site est d’ailleurséquipé de plusieurs bornes de recharge.Un site idéalGrâce à son infrastructure ultramoderneet à son aménagement inédit, le nouveauTraining Center convient parfaitement pourl’organisation d’événements. L’auditoire etses gradins mobiles peuvent accueillir 150invités. Le foyer est équipé d’un video wallet dispose d’une cuisine professionnelle. Leparking privé spacieux est à votre disposition.En bref, vous y trouverez tous les élémentsnécessaires pour donner à votre événementune touche unique dans un environnementde technologies de pointe: présentations denouveaux produits, réunions des membresde votre organisation ou de votre personnel,séminaires etc.Pour plus d’informations,contactez directement le centreEDUCAM Training Center LokerenBrandstraat 3 | 9160 LokerenTél.: 09/326 90 70 | Fax: 09/326 05 31Siège social d’EDUCAMAvenue J. Bordet 164 | 1140 BruxellesTél.: 02 778 63 30 | Fax: 02/779 11 32<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 33<strong>Federauto</strong> ProEvénement2 800 m 2 d’espace didactique !1 Salle de classe et atelier pour les techniques spéciales et les deux-roues,équipé de deux ponts pour les motos et les quads2 Salle de classe et atelier pour les techniques de soudureSalle de classe et atelier pour véhicules lourds et systèmes hydrauliques3 - Panneaux didactiques sur mesure et logiciel pour simulations hydrauliques- Cet atelier dispose d’un pont roulant industriel4 Salle de classe et zone de carrosserie- Cabine de peinture et zone de préparation entièrement équipées- Robot de séchage ultra-rapide5 Salle de classe et atelier pour les véhicules de tourisme- Entièrement prévus pour les formations sur les pneus et les châssis- Ligne de diagnostic, banc de contrôle des freins (4x4) et suspension- Appareil d’alignement 3D6 Salle de classe et atelier pour les véhicules de tourisme- Borne de recharge pour HEV- Kits didactiques et stands de simulation consacrés aux HEV- Équipement de première intervention7 Auditorium avec gradins mobiles (150 invités)8 Salle de classe avec 15 PC et un smart board9 Espace de rencontre avec video wall et infrastructures de catering10 Entrée & réception<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


<strong>Federauto</strong> Pro Page 34Evénement<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


RéseRvez MAINTeNANT voTRe sTANd A AuToTechNIcA 2012eT AssuRez-vous d’AvoIR Le MeILLeuR sTANd.www.autotechnica.beYour business25-28/03is powered by2012salon commercial destiné auxprofessionnels de l’automobile.25 - 28/03/2012PRIX PouR RéseRvATIoNPRéféReNTIeLLeJusQu’Au 15/09/2011Grâce à notre stratégie de communication innovante vous jouezcomme exposant le premier rôle pour attirer les visiteurs sur votre stand.Dimanche le 25 mars jusqu’au mercredi le 28 mars - brussels expo palais 7 - 11 - 12contactez Klaus Van cauwenberghe +32 9 243 48 40 ou +32 2 790 27 47 ou envoyez un e-mail à : autotechnica@i-one.beDESOPTIONSUNIQUESla génération SoftCare®L’innovation etla technologieultra-moderneSoftCare 2 Pro: Le portique le plus complet, unique et moderne sur le plantechnique et en design.Options high tech :• Wheelflash pour des jantes ultra-propres• Flexstream pour un dosage de chimie exact et un séchage parfait• Powerjet, Buses latérales haute pression oscillantes• Panneau de commande avec touch screen• AquaX2, système de récupération d’eau renouvelléLa classe jusqu’au moindre détail.WashTec Benelux N.V. Systémes de lavage pour véhiculesHumaniteitslaan 415 | Bd. de l’Humanité, 1190 Brussel | BruxellesTel. +32(0) 2 376 00 35 | Fax: +32(0) 2 376 98 51 | info@washtec.be | www.washtec.be


<strong>Federauto</strong> Pro Page 36ConcoursPorte-clés d’or 2011Trophée de la passionLa septième édition du Porte-clés d’or s’est clôturée voici peu. C’est une équipe bien rôdée qui a reçu les participantsau concours du meilleur mécanicien, organisé par FEDERAUTO sous l’égide d’unavenirquiroule.be. Une foisde plus, l’enseignement et la formation ont rivalisé avec fair-play face à des épreuves réalistes concoctées parEDUCAM et VOLVO.Serge ISTASAutoFORM à Liège, vaste et moderne centrede compétence dédié à l’automobilea accueilli la centaine de personnes queconstituaient les concurrents et leurs accompagnateurs,c’est désormais un rituel. Tout aulong de la journée, les candidats ont parcourules divers ateliers et classes dans lesquels lesattendaient une alternance d’épreuves théoriqueset pratiques. Signe des temps, l’accentétait cette année mis sur les motorisationsélectriques et hybrides. L’électricité revêtd’ailleurs au fil des ans une importance deplus en plus grande dans cette discipline eton ne s’étonne pas que le marché de l’emploisoit demandeur de mécatroniciens. EDUCAMa donc mis sur le pont une MITSUBISHI i-Mievspécialement équipée de boîtiers transparentset une complexe TOYOTA Prius. A l’issue decette première partie, les résultats ont étécalculés en vue de sélectionner les quatrefinalistes, c’est-à-dire les deux meilleurs étudiantsde l’enseignement et les deux meilleursétudiants de la filière formation.diverses manières d’échapper quelques instantsau stress sans toutefois trahir le thèmeprincipal.Charme et talentRemise des prix à la hauteur de l’effortconsenti, ce ne sont pas moins que JeffreyVan Hooydonk, pilote d’Aston Martin enBelcar et notre ex-miss Belgique VirginieClaes, aujourd’hui animatrice télé, qui ont faitle déplacement pour gratifier les vainqueurset leurs établissements respectifs.Le ZAWM d’Eupen repart avec une Volvo V60flambant neuve, fantastique outil didactique.FACOM a offert, comme chaque année,des coffres à outils bourrés d’équipement.Auto 5, Midas, IFAPME, TAE, EDUCAM etFEDERAUTO ont tous présenté de très beauxlots destinés à récompenser un maximumde participants. AutoTechnica pour sa part asupporté l’organisation.Bravo encore à tous, oser mettre ses connaissancesen compétition reste un défi en soi.Sous stressLa finale s’est déroulée en public sur quatreVolvo S60, voitures construites en Belgique,mises en panne par leur importateur pour l’occasion.Chacun travaillait sous la surveillanced’un commissaire, qui outre le résultat et lechronomètre, a jugé la méthode de travail.Les quatre mécaniciens finalistes on donc euà gérer un stress tout particulier.En définitive, le ZAWM d’Eupen se taille lapart du lion. Il faut reconnaître que GinoDecoster, leur coach, dispose d’une sacréeexpérience. Il arrive systématiquement avecde jeunes candidats très bien préparés, et çapaye : porte-clés d’or pour Tim Dienstknechtet porte-clés d’argent pour Billy Reuter. GillesNeuville offre le bronze à l’institut Saint-Laurentde Liège pour une première participation, c’esttout à son honneur. Les parents, les prochesdes candidats n’ont pas manqué d’en profiterpour apprécier l’équipement de pointe ducentre que la Belgique entière envie à la citéardente. Les différents sponsors ont encoreenjolivé le tableau par leurs stands colorés etleurs diverses animations. Fédémot a organisédes simulations de crash, expérience qui a lafaculté de ramener tout motard à la réalité !Volvo a mis à disposition une voiture tonneau,FEDERAUTO un splendide circuit miniature,Une Volvo V60 pour le ZAWM d’Eupen.De g. à d.: Gilles Neuville, Virginie Claes, Tim Dienstknecht et Billy Reuter.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 37<strong>Federauto</strong> ProGDAVoyage à VéroneAutomotiveDealer Day 2011Vérone, son amphithéâtre vieux de 2.000 ans, ses forums, ses forteresseset ses églises … mais aussi sa Fiera et ses halles d’exposition dont cellequi réunissait le monde automobile en ce début de mois de mai. Quintegiaorganisait les Automotive Dealer Day, un événement national etinternational qui permettait de partager ses expériences et d’identifier lesdéfis qui nous attendent et les thèmes qui exigeront que nous restions surle qui-vive.Carl VeysLe 10 mai, Jaap Timmer, le présidentd’ECD (European Car Dealers), nousaccueille à la première édition du DealerDay. L’échéance du règlement d’exemptionpar catégorie entraîne dans son sillagebien des incertitudes. Pratiquement toutesles parties concernées prennent la parole :la Commission européenne, les constructeurs,les concessionnaires multimarques …Chacun défend sa position avec brio.Andrew Tongue, d’ICDP nous entretientdavantage sur les opportunités qui s’ouvrirontà la distribution automobile après 2013,tandis qu’Emmanuel Labi, du magazineAutobiz nous informe sur les grands groupesde concessionnaires en Europe. Aprèsun panel rassemblant toutes les parties,Jean-Paul Bailly et Bernard Lycke, du Cecra,clôturent l’après-midi.Le soir nous abandonnons nos papillesgustatives à la savoureuse Cucina Italianaavec les arènes en arrière-plan et sommespendus aux lèvres de Luca Ciferri, journalisteà Automotive News Europe, qui nous étonnepar ses connaissances incommensurablesde notre biotope.Mercredi 11 mai. Une bonne nuit de sommeil,un solide petit-déjeuner et voilà notrematière grise prête à traiter l’information.L’IDCP, un bureau d’études spécialisé dansle conseil stratégique, nous entraîne dans lepremier workshop international de la journéeintitulé « European Automotive Distributionbeyond the crisis », qui dresse l’esquisse desimmatriculations en Europe et la tendancedans les différentes marques. Ensuite sontabordées les nouvelles méthodes de distributionet les stratégies de réseau.Un peu plus tard, notre collègue néerlandaisdu Bovag, Hans Bresser décortiquenos activités et dresse le portrait idéal denos futurs réseaux de distribution. De lamatière à réflexion …Le soir, nous accompagnons nos collèguesinternationaux pour une ballade féerique àtravers Vérone et après le dîner ambulatoire,relâchons la pression dans le magnifiquePalazzo della Ragione à l’occasion de lacélèbre V-party. Nous nous y entretenonsavec des développeurs DMS australiensen quête de clientèle européenne et desinternautes indiens à pied d’œuvre pendantque l’Europe dort, tout en ne perdant pasune miette du cadre somptueux qui nousentoure.Le troisième et dernier jour, nous assistonsencore à deux séances en italien(traduit dans un anglais à peine intelligible).Nous y apprenons l’importance du rôled’internet dans le processus d’acquisitiond’une voiture et nous demandons commentintégrer les médias sociaux dansla communication d’une concession. Welcometo the digital era. Dans « Managinga dealership by the numbers » les orateursjonglent avec les chiffres, les tableurs et lesrapports de business intelligence. Mesurer,c’est savoir.Nous quittons la salle fatigués mais satisfaitset mettons le cap sur l’aéroport.<strong>Avec</strong> nos remerciements aux membresde la délégation Chris Ost, Jean-PhilippeVanneste, Serge Huppertz, Frank Hermans etnotre secrétaire Guy Crab pour ces momentssympathiques et intéressants. Nous avonsd’ores et déjà bloqué les 15, 16 et 17 mai2012 dans notre agenda.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


ServicesDossier TechniquePage 38Huile moteurAprès graissage etrefroidissement …Les moteurs sont de plus en plus complexes, notamment du fait del’utilisation de turbos, de systèmes EGR, de catalyseurs et de filtresà particules. Le temps où l’huile n’avait qu’une tâche de graissageet de refroidissement est bel et bien révolu.Un intervalle de 20.000 à 30.000 km entre deux vidanges n’aplus rien d’exceptionnel, ce serait même plutôt la règle. On nepeut cependant en conclure que le contrôle intermédiaire duniveau d’huile soit superflu et que l’on puisse prendre à la légèrela vidange d’huile. Les moteurs sont de plus en plus complexes,notamment du fait de l’utilisation de turbos, de systèmesEGR, de catalyseurs et de filtres à particules. Le temps où l’huilen’avait qu’une tâche de graissage et de refroidissement est belet bien révolu. L’huile moteur est un produit de haute technologiequi mérite de surcroît d’être recyclé d’une manière experte etécologique.Antoine VilainL’importance de l’huile moteur en généralet l’utilisation du bon type d’huile enparticulier, apparaissent de plus en plusclairement si nous passons en revue sesdifférentes tâches et examinons l’évolutionde la technologie moteur. La tâche la plusévidente d’une huile moteur est évidemmentle graissage. L’huile moteur veille à ce qu’unefine couche de protection s’applique entreles différents composants qui interagissententre eux. Il est important que cette huilene se détériore pas à hautes températures.En même temps, il est essentiel, pour éviterles dégâts au moteur, que l’huile se propageaussi rapidement que possible après undémarrage à froid.Deuxième tâche importante et assez classique: le refroidissement. Le frottementcrée de la chaleur et l’huile a une actionrefroidissante. Aussi et surtout à des endroitsoù le liquide de refroidissement n’arrivepas. A hauteur du piston et du cylindre parexemple, l’huile a pour tâche d’évacuer unepartie de cette chaleur qui naît cette foisde la combustion. Dans le cas de moteursavec des régimes élevés, on injecte mêmede l’huile sous les pistons. Nous parlons àce moment de pistons refroidis par huile.Le refroidissement par huile se produit parle biais de fins canaux et exige une pressiond’huile optimale. Dans le cas de moteursturbos – soit aujourd’hui tous les moteursdiesel et un nombre croissant de moteursà essence -, l’huile moteur est mise à rudeépreuve car elle doit aussi graisser et refroidirle turbocompresseur où règnent des températuresextrêmes.Le carter d’huile est généralement dotéd’ailettes de refroidissement qui permetde répartir la chaleur de l’huile sur unesuperficie plus grande. <strong>Avec</strong> les moteursturbo, ce n’est généralement pas suffisantpour refroidir l’huile. Un grand nombre demoteurs sont pour cela pourvus d’un refroidisseurd’huile.Une troisième tâche consiste à étanchéifier.L’huile moteur assure un bon hermétismeentre le piston et la paroi du cylindre avecpour résultat une meilleure compression.Quatrième tâche : l’anticorrosion, l’huileempêchant la corrosion interne.Le nettoyage constitue une cinquième tâchede plus en plus importante. Les pelliculesmétalliques, les particules de suie et lacondensation sont capturées et évacuées parl’huile. L’huile comporte un additif qui permetaux particules polluantes de ne pas se fixerdans le moteur. Le but est que ces particulesarrivent dans le filtre à huile où elles sontécartées. En raison de la condensation àl’intérieur du moteur, le risque est élevéd’acidifier l’huile. Pour éviter cela, l’huileest traitée ou pourvue d’un additif.Les moteurs sont toujours plus complexes.La tendance au downsizing et le fait de maintenirle niveau des prestations, voire mêmede les améliorer, alors que la consommationde carburant (et par conséquent les émissionsde CO 2) doit rester limitée, pose de sérieusesexigences et rend quasiment indispensablel’utilisation d’un rapport de compressionélevé ainsi que d’un turbo. La complexitéaugmente encore avec l’utilisation de filtresà particules, de catalyseurs, de soupapesEGR et éventuellement de catalyseurs NOx.Les moteurs modernes réclament une huilesynthétique qui se propage aisément, qui soitrésistante à la chaleur et soit en mesure,par ses qualités, d’absorber les impuretésdans le circuit de lubrification. <strong>Avec</strong> cetteabsorption, il s’agit en fait de maintenir lesimpuretés en suspension afin d’éviter que lacrasse ne se niche comme un dépôt dans lemoteur, notamment sous le cache-soupape,dans le carter et à hauteur de la grille de lapompe à huile.Trois famillesLes huiles moteurs peuvent être subdiviséesen trois grandes familles. Tout d’abordles huiles minérales, les moins complexeset donc aussi les plus faciles à produire.Sur base de pétrole brut, on procède àun raffinage et une distillation. De cettemanière, les métaux lourds, la cire et d’autresimpuretés sont écartées. Pour améliorerencore les qualités, toute une série d’additifssont ajoutés. Dans une huile minérale,qui a pourtant la réputation de ne pas êtrecomplexe, on utilise quand même jusqu’àquinze additifs différents. Ces additifs sontimportants notamment pour combattre l’acidification,maintenir l’action nettoyante,éviter la formation de mousse, etc. Le plusimportant, c’est en fait l’influence que cesadditifs ont sur la viscosité ou le facteur defluidité. Une huile minérale sans additif sera,à froid, plus épaisse et donc moins liquide.Après un démarrage à froid du moteur, il sepassera un certain temps avant que l’huile nese propage partout dans le moteur. A hautestempératures, par contre, l’huile sera plus fineet plus liquide. Le danger, c’est que l’huilesoit alors moins visqueuse et n’adhère pasassez entre les composants à lubrifier. Pouréviter cela, l’adjonction d’additifs donnenaissance à l’huile minérale ‘multigrade’. Cettehuile se comporte à températures élevéescomme une huile épaisse à faible viscositéou fluidité limitée. A faibles températures,l’huile se comporte comme un lubrifiant finet visqueux. Elle répond au code SAE15W40qui indique clairement qu’il s’agit d’une huileminérale multigrade. SAE est l’abréviation de‘Society of Automotive Engineers’. Les deuxchiffres renvoient au taux de fluidité ou deviscosité. Plus la valeur est petite, plus laviscosité est importante. 15W, le W signifiant<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 39ServicesDossier Technique‘Winter’, indique les propriétés de l’huilelorsqu’il fait froid. Le second chiffre signalecomment l’huile se comporte à hautes températures.Dans les moteurs modernes à compressionélevée, avec un turbo et toute une série demoyens pour limiter les émissions nocives(CO, HC, NOx et particules de suie), une huileminérale n’est pas suffisante. Une huilesynthétique est ici nécessaire. Une huilesynthétique est une huile de base dont lastructure moléculaire chimique a été modifiéedélibérément. L’huile de base est d’une certainemanière ‘tunée’ ou ‘engineerée’. L’huilesynthétique est à nouveau – comme dans lecas de l’huile minérale – complétée par desadditifs. Ces huiles synthétiques présententde nombreux avantages. Tout d’abord, ellesrésistent mieux aux températures élevées.Leur viscosité est meilleure tant à températuresélevées que basses, ce qui facilite ledémarrage à froid et améliore le graissage enconditions extrêmes. Elles sont plus stableschimiquement, ce qui allonge la conservationdes propriétés de base et en font deshuiles adaptées à des intervalles plus longsentre deux vidanges. Elles résistent mieux àl’oxydation, maintiennent mieux les saletésen suspension réduisant ainsi le risque deformation de dépôt. Une meilleure lubrificationpermet de réduire la consommation (etdonc aussi les émissions de CO 2) tandis quela durée de vie du moteur augmente.Outre l’huile minérale et l’huile synthétique,il y a encore l’huile semi synthétique dont lasubstance de base est composée d’au moins30 % d’huile synthétique complétée pour lereste par de l’huile minérale.Chiffres et lettresLes huiles reçoivent une codification selonl’API américain (American Petroleum Institute),l’Européen ACEA (Association desConstructeurs Européens d’Automobiles)ou le Japonais JASO. Chez API, la première lettrecorrespond au type du moteur. S signifiemoteurs à essence et C diesel. Une deuxièmelettre du code renvoie à la norme de qualité.Les normes ACEA sont évidemment plusimportantes pour l’Europe. Le A renvoieaux moteurs à essence, le B aux moteursdiesels et le E aux moteurs diesel lourds.Sans oublier le groupe C qui réunit spécifiquementles huiles adaptées aux moteursdotés d’un catalyseur en combinaison oupas avec un filtre à particules. Ce derniergroupe de lubrifiants gagne constammenten importance. Le fait qu’elles présententune teneur en SAPS basse est typique deces huiles. Cela signifie une faible teneuren phosphore, en soufre et en cendres desulfate. C’est important pour garantir le bonfonctionnement du catalyseur et du filtre àparticules. Ces substances attaquent en effetles systèmes de post traitement des gazd’échappement et ne peuvent pas, contrairementà la suie, être écartées par régénérationpar exemple. Les huiles C sont, en d’autrestermes, un must pour les moteurs modernes,tant à essence qu’au diesel. Le code lettreest suivi par un chiffre. Il est important devérifier quel code ou quel type d’huile estprescrit par le constructeur automobile. Pourle professionnel, il n’est pas toujours évidentde savoir quelle huile convient le mieux à untype donné de moteur. Pour le client, l’automobiliste,c’est encore plus difficile. C’estpourquoi il est bon de donner au client unpetit bidon d’huile adéquate pour en ajouterle cas échéant et d’appliquer une étiquettesous le capot avec le type d’huile à utiliser.Montrer au client comment il doit vérifier leMontrer au client comment il doit vérifier le niveau d’huile est un service complémentairequi peut être proposé. De cette manière, on évite les conséquences désagréableset néfastes, tandis que l’ajout d’huile se déroule correctement.niveau d’huile est un service complémentairequi peut être proposé. De cette manière,on évite les conséquences désagréableset néfastes, tandis que l’ajout d’huile sedéroule correctement.Dépôts et pelliculesDans le cas de moteurs qui ne sont paspourvus d’un système de post traitementL’huile moteur est un produit de haute technologie qui mérite de surcroît d’être recyclé d’une manière experte et écologique.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


ServicesDossier TechniquePage 40des gaz d’échappement, on peut tolérer uneconsommation d’huile maximale de 1 litrepar 1.000 km. <strong>Avec</strong> les moteurs modernes,une consommation aussi élevée comporteun risque important. Le long intervalle entredeux entretiens et l’omission de vérifier leniveau peuvent être néfastes. De plus, l’huilebrûlée peut endommager le catalyseur etle filtre à particules. Il est recommandé deprocéder à une vidange plus tôt si le clienteffectue surtout de petites distances. Grâceà la condensation interne et la conduitefréquente avec un mélange riche, l’huile peutêtre attaquée plus rapidement. Les huilessynthétiques ont la capacité de garder ensuspension des impuretés telles que lacondensation, le carburant et autres particulesnon désirées, mais il y a évidemmentdes limites. Une fois que cette huile estsaturée, le risque est grand de voir apparaîtrela formation de ‘black sludge’ (dépôt noir).La vase se fixe sous le cache-soupapes oupeut entraver l’arrivée vers la pompe à huile,ce qui met en péril la lubrification et réduittrop la pression d’huile. Le ‘black sludge’peut aussi apparaître suite à un mauvaisfonctionnement de la ventilation du carterou à un bouchage partiel de celui-ci. Il estrecommandé, pendant un entretien, de vérifiersi un dépôt se forme, par ex. sous lecache-soupapes ou dans le carter. La formationde dépôt est également néfaste pourla lubrification du turbo. Le remplacementà temps du filtre à huile à tamis, justementpour l’apport d’huile vers le turbo, en vautcertainement la peine.En enlevant le bouchon d’huile au-dessusdu cache-soupapes, des souillures spécifiqueséventuelles peuvent être détectées.Si, par exemple, des pellicules se trouventsur le bouchon, cela indique que l’huilecharbonne à cause de la chaleur du turbo.Ceci se produit notamment lorsque le moteurest coupé directement après un trajet. L’huiledans le turbo ne circule alors plus et charbonneen raison de la chaleur. Si le bouchonde remplissage est recouvert d’une vasenoire, c’est qu’il y a formation d’un dépôtet il est alors nécessaire de vérifier si laventilation du carter n’est pas totalement oupartiellement bouchée. Ôter et nettoyer lecarter ainsi que l’environnement du cachesoupapesconstitue dès lors un must. Veillezaussi à ce que la pompe à huile bénéficied’un flux suffisant. Différents produits denettoyage sont disponibles dans le commercepour nettoyer l’intérieur du moteur.Si la partie intérieure du bouchon de remplissageest couverte d’un dépôt blanc-gris,ceci indique un mélange d’eau et d’huile.Ceci est possible suite à la condensationdue à des déplacements essentiellementcourts. Cela peut évidemment aussi indiquerune fuite au joint de culasse laissant passerle liquide de refroidissement dans l’huilemoteur. Une vidange d’huile n’est alorspas suffisante. La cause de la formationde dépôt doit être trouvée et le moteurdoit être nettoyé aussi bien que possibleà l’intérieur. Le remplacement du filtre àtamis au niveau de l’arrivée d’huile vers leturbo est également une nécessité. Si l’huilea une couleur rousse (vous pouvez le voirà la jauge), c’est que l’huile s’est acidifiée.Il y a aussi un risque que la pompe à huilesoit alors bouchée et que la pression d’huilesoit trop basse. Toutes ces tâches doiventêtre soigneusement contrôlées pour éviterles dégâts internes au moteur et le blocagedu turbo. A ce niveau, il est important desavoir dans quelles circonstances le clientutilise principalement sa voiture. De nombreuxtrajets courts imposent une vidangeprécoce.Dégât et garantieL’utilisation d’une mauvaise huile ou uneattente trop longue avant de procéder à lavidange peut mener à des dégâts inattendusau moteur, comme le montre ce cas spécifique.Un client achète une Audi TT avec,sous le capot, un 1.8 TFSI. Ayant parcouruun peu plus de 50.000 km à son volant,la personne en question veut démarrer à unfeu rouge et entend un grondement sous lecapot. Le moteur se bloque. Le diagnosticmontre que les soupapes d’admission onttouché les pistons. La cause la plus évidenteest que la courroie de distribution a cédé,entraînant un problème au niveau du calagede distribution. Audi refuse d’appliquer lagarantie car selon le constructeur, la pannen’est pas la conséquence d’une défaillancedu moteur en soi mais la cause serait imputableà l’huile moteur. <strong>Avec</strong> un tel moteur,une première vidange est prévue à 30.000km. Jusque là, le moteur est lubrifié par unehuile avec une spécification 5007-01. Lorsde la vidange des 30.000 km, le client peutchoisir entre la même huile ou une huile avecune spécification 5005-01. <strong>Avec</strong> cette dernière,il est nécessaire, selon le constructeur,de procéder à la vidange suivante non pasaprès 30.000 km mais bien après 15.000 km.Le client aurait ignoré ce message soit parDans le cas de moteurs qui ne sont pas pourvus d’un système de post traitement des gaz d’échappement, on peut tolérer une consommation d’huilemaximale de 1 litre par 1.000 km. <strong>Avec</strong> les moteurs modernes, une consommation aussi élevée comporte un risque important. Le long intervalle entredeux entretiens et l’omission de vérifier le niveau peuvent être néfastes.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 41ServicesDossier TechniqueLes huiles synthétiques ont la capacité de garder ensuspension des impuretés telles que la condensation,le carburant et autres particules non désirées,mais il y a évidemment des limites. Une fois que cettehuile est saturée, le risque est grand de voir apparaîtrela formation de ‘black sludge’ (dépôt noir).nonchalance, soit parce que le garagiste amal programmé les entretiens. Selon Audi,l’utilisation d’une mauvaise huile en combinaisonavec une attente trop longue avantde procéder à une vidange peut avoir uneinfluence réelle sur la distribution. La tensionde la courroie de distribution est en effetcorrigée de façon hydraulique et cela peutmal se passer lorsque l’huile n’a plus labonne viscosité ou que la pression d’huilene suffit plus. Finalement, seule une analysede l’huile moteur utilisée peut apporter uneréponse définitive quant aux causes réellesde la défaillance du moteur. Quoi qu’il ensoit, cela prouve que l’utilisation de l’huilemoteur correcte et le respect de l’intervalleentre deux vidanges sont d’une importancecruciale pour assurer la durabilité du moteur,mais aussi pour éviter les discussions fastidieusessur les questions de garantie.Fuites oupertes d’huileLes huiles reçoivent une codification selon l’API américain (American Petroleum Institute), l’EuropéenACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) ou le Japonais JASO.Il n’est pas rare qu’il faille ajouter de l’huileentre deux vidanges. Y compris dans le casd’huiles synthétiques. Ceci ne doit cependantpas arriver trop souvent, ni avec des quantitéstrop importantes. Si le client se plaintqu’il doit régulièrement ou fréquemmentajouter de l’huile, il est alors recommandéde vérifier s’il n’y a pas de fuite. S’il n’y en apas, on peut supposer qu’il y a une consommationd’huile et ceci peut se produire dedifférentes manières.Lorsque les segments de piston ne sont plusélastiques, l’huile peut alors pénétrer dansla chambre de combustion entre le piston etla paroi de cylindre. Les segments de pistonpeuvent retrouver leur élasticité en ajoutantun produit nettoyant au carburant. Dans lecas de moteurs plus vieux, de tels remèdesne sont pas toujours efficaces. Les segmentsde piston ont fait leur temps ou, pire encore,la paroi de cylindre est endommagée. Pour lesvoitures dotées d’un catalyseur et éventuellementd’un filtre à particules, il faut éviterune consommation exagérée d’huile parcequ’elle peut endommager irrémédiablementles deux systèmes de post traitement.De l’huile peut aussi arriver dans la chambrede combustion via les soupapes. Notammentlorsque les bagues d’étanchéité dans latête de cylindre sont usées. Ceci se produitsurtout avec les vieux moteurs.Après un long trajet avec un moteur turbo,il est bon de laisser tourner le moteur encoreCadeau d’unevaleur deAction valable jusqu’au 30 septembre 2011un peu – 5 à 10 secondes - en stationnaireavant de couper le contact. Sans cela, le risqueest élevé que l’huile brûle et charbonneà hauteur du turbo.La consommation d’huile est égalementpossible suite à un joint de culasse qui fuitentraînant l’arrivée d’huile dans le systèmede refroidissement.38€ HTVAComplétez GRATUITEMENTvotre équipement professionnelà l’achat d’un Booster dedémarrage de nos gammes,recevez cette lampe ledprofessionnelle.Pour connaître votre revendeur le plus proche:> www.ceteor.com > Tél 04/388 20 17> info@ceteor.com > Fax 04/388 31 92<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Services Page 42Dossier TechniqueL’huile moteur adéquate avec Liqui MolyEn Belgique, Liqui Moly est surtout connupour ses additifs destinés aussi bien auxhuiles pour moteurs qu’aux carburants. Onoublie souvent que le producteur allemandd’Ulm possède une gamme complète d’huilesde moteur. Il s’agit d’huiles adaptées à toutesles marques européennes et à la plupartdes marques asiatiques. La position demarché de Liqui Moly prouve bien que cetassortiment ne doit pas être sous-estimé. Surle marché allemand, Liqui Moly est le principalfournisseur d’huiles de moteur et afficheainsi de meilleurs résultats que les marquestraditionnelles. Pour aider les garages àchoisir la bonne huile, le site web de LiquiMoly propose un ‘oil guide’. Liqui Moly yindique aussi que les huiles recommandéesdépassent souvent les prescriptions desconstructeurs automobiles, notamment auniveau de la fonction nettoyante.Vous pouvez consulter les fiches techniquesde toutes les variantes d’huiles via la rubrique‘Download’ du site web de Liqui Moly.www.liqui-moly.beMéguin : nouvelle marque mais longue traditionMéguin développe et produit ses huiles pourmoteur et ses graisses exclusivement dans sapropre usine de Saarlouis en Allemagne. Lasociété y dispose d’un laboratoire moderne,ce qui assure un niveau de qualité élevé.Méguin estun ‘vieux’fabricant,créé en1847 par Gustav Méguin. Au cours de sonexistence, Méguin a constamment adapté sagamme à la demande du secteur industrielet de la branche automobile. Les produitsMéguin sont vendus dans un grand nombrede pays en Europe, à l’est, au Moyen-Orientet en Asie, mais sont relativement peu connusen Belgique. Il est peut-être rassurant desavoir que Méguin fait partie de Liqui Moly,spécialiste allemanddes lubrifiants.Les huiles pourmoteur de Méguincouvrent un large spectre, de l’huile minéralesimple à l’huile totalement synthétique. Ellessont testées et approuvées par tous lesgrands constructeurs automobiles commeVolkswagen, BMW, Mercedes, Ford, Toyota,General Motors/Opel, Renault et Porsche,mais aussi par la plupart des constructeursde poids lourds : Mercedes, MAN, DAF etd’autres. Méguin se targue en outre detravailler à des prix serrés. Il est possible devérifier quelle huile convient à quelle voiturevia le site web www.meguin.de.Le site web de Méguin dispose d’un guide qui indique quel typed’huile est adapté à quelle voiture et quelle version de moteur.www.meguin.deLa gammecomplète deproduits Wynn’sest consultablesur le catalogueen ligne.Wynn’s ancré en BelgiqueLes origines de Wynn’s remontent à 1939lorsque Chestien Wynn développe untraitement de surface pour métal. Ce premierproduit est à la base de la création de laWynn Oil Company. Dans les années ’50,une division est créée en Belgique. Toutesles activités – administration, recherches,production – sont centralisées à Sint-Niklaas.Wynn’s propose plus de 400 produits. Lesprincipaux ont trait aux additifs pour huile demoteur et carburants. Les produits nettoient(par ex. système à essence) et protègent(par ex. graissage). Il existe des produitsavec des applications très spécifiques. ‘OilSystem Cleaner’ par exemple, fait en sorteque les impuretés qui restent présentesdans le moteur après une vidange soientà nouveau en suspension et puissent ainsiêtre écartées du moteur lors de la vidangesuivante. Un aperçu de tous les produitsest proposé sur www.wynns.be. Cliquez àgauche près de ‘Product Catalogues’ sur‘Professional’.www.wynns.be<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 43Nettoyant Xenumpour échappementsMaintenant que tous les moteurs diesel sont équipés d’un filtre à particules,on contate que des problèmes d’encrassement se multiplient. En effet, leurmode de régénération n’est pas toujours suffisant pour grantir un résultatefficace. La raison principale est que beaucoup de voitures ne réalisent quede courtes distances de sorte que le filtre à particules n’est pas assez chaud.Les suies accumulées dans le filtre ne s’oxydent qu’à une température de700 ° C et, sur de courtes distances, cette dernière n’est jamais atteinte.De plus, dans de telles circonstances, les injecteurs s’encrasent égalementce qui ne fait qu’aggraver le problème par un effet de boule de neige. Enguise de solution, Xenum lance aujourd’hui le In & Out Cleaner, un produitspécifiquement développé pour contrer ce problème de plus enplus fréquent, et celà, sans exiger de démontage. De fait,grâce à un nouvel additif multi-fonctions, Xenum abordele problème des deux côtés. Premièrement, le In & OutCleaner fait appel à la nouvelle technologie NexgenTM pouraccélérer l’oxydation des particules de suie. A cet effet, desnanoparticules d’oxyde de cérium sont utilisées qui commecatalyseur, permettant de faire chuter la température decombustion des particules de suie de 700 à 400 ° C. Cecia un effet immédiat qui se traduit par un nettoyage plusrapide des résidus contenus dans l’échappement.de laréaction en chaîne de l’oxydation est initiée beaucoup plusrapide. Une fois que le système d’échappement a atteintcette température, il est complètement nettoyé, du turbojusqu’au filtre à particules. Deuxièmement, un puissantadditif détergent nettoie également la pompe à injectionet les injecteurs. En effet, avec les trajets sur courtesdistances, les injecteurs encrassés sont responsables desdépôts constatés tant au niveau de l’échappement que del’admission.Recyclagewww.xenum.beLes trois Régions – Flandre, Wallonie et Bruxelles – sont responsablesde la détermination de la manière dont un lubrifiant usé doit êtreenlevé et recyclé. Les prescriptions diffèrent d’une région à l’autre maisse rejoignent sur le fait que l’huile usagée doive être collectée par unesociété agréée et envoyée vers une installation de traitement adaptée.Il est clair qu’il s’agit d’une quantité énorme. L’organisme de gestionValorlub contrôle notamment la quantité d’huile collectée. Rien quepour la Flandre, il s’agissait en 2008 de 29,43 ktonnes. 2008 fut lapremière année pour Valorlub et, de ce fait, la quantité va encore augmenter.L’huile récoltée est acheminée pour traitement vers différentesinstallations en Flandre, en Wallonie, aux Pays-Bas et en Allemagne.Là, l’huile usagée est, en fonction de la composition de l’huile et duprocessus de production, transformée en carburant et/ou en huile debase, brûlée ou utilisée comme carburant auxiliaire.Pendant l’utilisation d’huile de graissage, on parle dans le jargon de‘vieillissement’ qui est la conséquence de modifications chimiques etphysiques. Elles résultent de l’oxydation et de la polymérisation de certainscomposants d’une part, et de circonstances ‘externes’ d’autre part.L’oxydation forme des acides carboniques. La polymérisation forme descomposants avec un poids moléculaire plus élevé qui ne sont passolubles dans l’huile de graissage (organic sludge). Par circonstances‘externes’, on entend la pollution du lubrifiant par des substances,particules de métal, du carburant et de l’eau.Pour le traitement de l’huile usagée, le choix est possible entre deuxméthodes. La première consiste à transformer l’huile usagée pour enfaire un produit qui peut servir de carburant. Ce traitement vise notammentà nettoyer, craquer et distiller l’huile usagée. L’autre possibilitéde traitement de l’huile usagée est le ‘reraffinage’ en huile de baseutilisable pour la production de lubrifiant.New Power BayNewSpeedyroundNew<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Services Page 44PartenariatTrucs et AstucesVotre GSM,outil indispensable pour l’étéL’été est bel et bien à nos portes et chacun mûrit lentement mais sûrement ses projets de vacances. Alors quecertains préfèrent s’évader du quotidien et laisser leur GSM derrière eux pour une tranquillité absolue, d’autresaiment rester en contact avec leur famille, leurs amis ou encore, leur vie professionnelle.Toledo TelecomEurotarif(TVA comprise)Quelles que soient vos envies ou vosbesoins, Toledo Telecom vous donneses trucs et astuces pour une bonneutilisation de votre GSM cet été afin que vousaussi, vous puissiez profiter de ses avantagessans avoir à subir les inconvénients qu’impliquentparfois des voyages à l’étranger.Avant de partiren vacances• A l’étranger, les tarifs sont plus élevés tantpour les appels entrants que sortants,étant donné que votre GSM se connecteà un opérateur étranger. Eteignez donc unmaximum votre GSM lorsque vous vousrendez à l’étranger et n’en abusez pas sivous voulez éviter de mauvaises surpriseslors de votre prochaine facture. Nous vousconseillons également de désactiver votrevoice-mail. Sachez que vous serez facturépour la réception du message vocal etl’écoute de celui-ci.Appelsortant0,4719EUR/min.Appelentrant0,1815EUR/min.SMS0,1331EUR/SMSData3 à 16,5EUR/MBcontacter votre opérateur (pour les clientsToledo Telecom, le n° depuis l’étranger est+32 2 648 08 48) et celui-ci fera le reste.Votre opérateur vous demandera votrenuméro de GSM et quelques renseignementssupplémentaires pour s’assurerque vous êtes bien le propriétaire du GSMdérobé. Votre carte SIM sera rapidementbloquée. Vous récupérerez ensuite une nouvellecarte SIM répondant à votre numéroet sur laquelle vous récupérerez votre créditd’appel.Profitezdes mois d’étéSoyez toujours au courant de ce qui s’organisedans votre région afin de profiter de tout ceque l’été peut offrir. Pour ce faire, activezun pack data sur votre GSM. Celui-ci vouspermettra :• De partager de beaux moments d’été avecvos amis. Comment? Faites le via MMS enactivant gratuitement le service sur votreGSM ou en activant un pack data vouspermettant d’uploader vos photos survotre page Facebook.• D’avoir toujours un œil sur la météo afinde prévoir au mieux vos sorties.Le pack XL internetmobile nationalCet été, Toledo Telecom lance le Pack XL1GB pour les professionnels comme pourles particuliers, et ce, au prix de 15 EURHTVA. Le pack XL permet à chacun deconsulter en toute tranquillité ses emailset de surfer sur Internet où il veut etquand il veut dans notre petit Royaume.Pour information, 1 GB permet de consulter20.000 pages web, ou 100.000 emailsou encore 1.000.000 de conversationschat en Belgique...• Etre au courant des activités estivales quiauront lieux près de chez vous, ou ailleurs,jusqu’à la rentrée.Des questions? Appelez gratuitement le serviceclient de Toledo Telecom au +32 2 648 08 48pour bénéficier des meilleurs conseils pourune solution adaptée à l’utilisation que vousavez envie de faire de votre GSM.• Les abonnements data roaming sont pluschers à l’étranger et non inclus dans lesabonnements classiques. Si vous voulezavoir accès au data lors de votre séjourhors de nos frontières, pensez à activerun pack data roaming pour l’étranger. Celavous fera faire de belles économies (voustrouverez la liste de nos partenaires data enEurope sur notre site: www.toledo.be).• N’oubliez pas de vérifier si votre GSM estbien compatible avec les réseaux étrangers.Pour ce faire, optez pour un GSM tri-bandeou quadri-bande.• Pour les clients Toledo Telecom, n’oubliezpas que votre compte My Toledo (www.mytoledo.be) vous permet de suivre voscompte et consommation et ce, où quevous vous trouviez.• Attention aux pickpockets. Que faire sil’on vous vole votre GSM? Il vous suffit de<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


henrardthanttél.: 081 23 40 00 tél.: 051 48 50 90Equipement pour la carrosserieGamme complète d’appareilspour la soudure professionnelle:• semi-automatiques,• systèmes de débosselage,• appareils à induction,• soudeuses de pointes,• chargeurs de batterie.DU 11 AU 15 OCTOBREPARIS NORD VILLEPINTE • PARC DES EXPOSITIONSDu mardi au vendredi : 9h-18h • Samedi : 9h-17hLE SALON INTERNATIONAL DE TOUS LESÉQUIPEMENTS POUR TOUS LES VÉHICULESSystèmes de redressage et de mesure - gabarits -location de gabarits.Robots de séchage pour zones de préparation et cabines depeinture. Qualité de séchage garantie.Gain énorme de temps et d’énergie.RÉÉQUIPEZL’AVENIRPARIS 11-15 OCt.Paris Nord Villepinte • FranceSébastienDUBOISTECHNITECHVISITEURDemandez votreBADGE GRATUIT surwww.equipauto.com>>>> Code : APGRFMAGUne qualité de pointe ! Bruleur veine d’air écologique,échangeur de chaleur avec récupération de chaleur, moteursà fréquence, débit d’air élevé, systèmes et programmes deséchage rapide.un événementPromosalons Belgique – LuxembourgTel. : +32 2 534 98 51 - belgium@promosalons.com


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Page 47ServicesPartenariatDouwe EgbertsUn délicieux café frais,sans le moindre souciDepuis déjà plus de 250 ans, Douwe Egberts vous permet d’offrir les plusdélicieux des cafés à vos clients et collaborateurs. Grâce au système depréparation unique de Cafitesse, nous vous garantissons la possibilitéde savourer une tasse de café frais à tout moment de la journée, sansle moindre souci. Nous avons complètement revu la présentation denotre assortiment Cafitesse et aimerions lever le coin du voile pour vous.Cet assortiment renouvelé s’accompagne d’ailleurs de nouveaux avantagesFEDERAUTO.Jennifer ElliotUn café délicieux, sans le moindre souciUn délicieux café frais à tout momentde la journée, et ce, très facilement …Rien de tel pour créer l’atmosphèrede travail adéquate et faire en sorteque vos clients se sentent immédiatementles bienvenus ! Découvrez lesavantages de Cafitesse :Café fraisDouweEgbertsLot gratuitde produitsannexesLes tests indépendants de saveur sontunanimes : Cafitesse est le plus délicieuxdes cafés. Grâce au procédé de préparationet au système de dosage avancés, chaquetasse offre une qualité constante et permetà vos collaborateurs, clients et relations desavourer un café 100 % authentique.Sans le moindresouci<strong>Avec</strong> Cafitesse, vous n’avezplus rien à préparer :vous obtenez toujoursun café frais, d’unesimple pression sur unbouton. Grâce à l’absencede filtres etde marc de café,vous ne perdez pasde temps à entretenirla machine. Le tempsde nettoyage est minimal,et grâce au systèmefermé, le réservoir à café reste toujourspropre. Quelques secondes suffisentpour réapprovisionner la machine.L’utilisation de matériaux de qualitésupérieure et le nombre minime depièces mobiles réduisent en outre lerisque de pannes et autres problèmestechniques.Large service<strong>Avec</strong> le système Coffee Care, Douwe Egbertss’occupe de tout : livraison du café et desaccessoires, et fourniture d’un service techniquefiable. Un commercial itinérant vousrend régulièrement visite pour vous livrer etNouvelles conditionsFEDERAUTOEn tant que membre de FEDERAUTO,vous bénéficiez d’une remise de 30 %sur l’achat ou la location de tous lesappareils Cafitesse. À l’occasion durenouvellement de notre assortiment decafés, nous vous proposons durant lesmois de juillet et août un lot gratuit deproduits annexes, pour une offre cafécomplète et sans souci.vous conseiller les quantités adéquates.Vous ne devrez même pas y penser !Assortiment variéCafitesse vous permet de préparer toutesles quantités et variétés de café que voussouhaitez. Le choix entre différents mélangespermet à chacun de retrouver son arômefavori. Découvrez dès aujourd’hui notrenouvel assortiment de saveurs et choisissezle mélange le mieux adapté à votre organisation! Nous proposons un concept uniquepour chaque moment café. Nous partageonsmême volontiers notre connaissance ducafé avec vous afin d’identifier la solutionidéale pour votre organisation.Cafitesse fait peau neuvePour de plus amples informations, veuillez consulter notre site : www.decs.beou nous contacter par e-mail: info@decs.be, téléphone: 02/260.03.40 ou fax: 02/260.03.44.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Services Page 48CornerCarrosserieEvolutions passionnantes en vueLa carrosserie est un artisanat, c’est clair. Le métier devient plustechnique, les investissements plus conséquents, mais l’apport ducarrossier lui-même reste extrêmement important. Ceci sans porterpréjudice à l’évolution profonde que traverse le secteur. Il s’agitapparemment ici d’un processus naturel alimenté par une kyriellede facteurs, tant de nature commerciale, que technique. Nousavons réuni trois acteurs, des artisans donc, pour une conversationpassionnante avec, et bien oui, des membres de la guilde …Michaël Vandamme - Modérateur Luc SchetsFEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : Vous êtes tousles trois actifs dans la carrosserie, maischacun avec une approche propre. Pouvez-vousen dire plus ?Jean-Pierre Scheyvaerts : « Après avoir passéde nombreuses années dans l’automotive,j’ai été à l’origine de la création, voici cinqans, de Wondercar. Ce qui caractérise notresociété, c’est que nous ne proposons que ceque l’on appelle le smart repair. Autrementdit : en théorie, nous ne manions pas letournevis et ne démontons aucune pièce.Nous ne nous concentrons donc que surles dégâts ‘moins importants’, les dégâtsoccasionnés par la grêle, les petits coups,etc. Il est révélateur qu’à peu près la moitiédu chiffre d’affaires vienne du traitement despare-chocs. A noter que l’essentiel de nosclients sont B2B. Non pas que nous l’ayonschoisi expressément, mais ces clients professionnelsont rapidement fait appel à nous.C’est précisément pour cela que nous avonsouvert notre dernière implantation à Kontich,un lieu à fort potentiel B2C. Ceci encore : notreconcurrent n’est pas le carrossier traditionnel,mais bien celui qui ne répare pas certainsdégâts. Notre plus grand défi consiste dèsJean-Pierre ScheyvaertsWondercarUne technique éprouvéelors à attirer ce client. Essayer de créer unbesoin, voilà de quoi il s’agit. »Koen Valckenier : « Notre groupe possède uneconcession Renault avec, aujourd’hui, quatreimplantations. Il y a cinq ans, nous avonsaussi lancé une carrosserie indépendante.Pour cela, nous effectuions naturellementdéjà des activités de carrosserie. Simplement,ces activités étaient plutôt destinéesà venir en support de nos concessions.Si nous devions tirer un bilan aujourd’hui,nous arriverions alors à 1/3 Renault et lereste d’autres marques. Cette carrosserie –baptisée Valco – est également totalementindépendante de la concession en termes debâtiments. Si nous examinons nos clients,nous en sommes à 1/3 fleet, 1/3 de particulierset 1/3 de sociétés de leasing. »Bruce Lanhove : « Comme c’est le cas chezKoen, nous sommes une société familiale.Mon père a créé l’affaire et, aujourd’hui,je la gère avec mon frère. Nous disposonsde six sites et chez nous aussi, la clientèleest composée pour 1/3 de clients fleet, 1/3de particuliers et 1/3 de sociétés de leasing.Pour toute clarté, sachez que nous ne faisonsque la carrosserie. »« En soi, le smart repair est une techniquequi existe depuis des années. Il suffit dejeter un œil sur l’usine et la technique del’assemblage. Le smart repair y est appliqué.Le fait qu’on le propose comme unconcept global au client est plus récent.Et le fait que ce client - c’est typiquementbelge – voue un véritable culte à sa voiturejoue en notre faveur. Notre client idéal estcelui qui a fait un premier crash. La voitureest alors réparée. S’il y a plusieurs sinistres,on ne répare plus. J’ose dire aussi que lesmart repair est un signe de professionnalismedu secteur. Nous répondons à unbesoin spécifique, ce qui nous rend trèscomplémentaires. »www‌.‌wondercar‌.‌beFEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : Peut-on parler detendances claires dans le monde de la carrosserie?Koen Valckenier : « Brièvement : le secteurest en train de fusionner. En fait, on assisteà ce qui s’est passé il y a environ dix ansdans l’automotive. Les acteurs plus modestesdisparaissent et l’on recherche des économiesd’échelle. Non sans raisons. On nepeut plus trouver de personnel capable detoucher à tout. La technicité a égalementgagné en importance. De plus, l’indemnitéhoraire reste relativement basse. La seulemanière de remédier à cela, est de travaillersur le volume. »Bruce Lanhove : « Je peux m’associer à cespropos, mais je voudrais y ajouter une chose.Auparavant, les clients se situaient dans unrayon de 10 km. Les gens ne pensaient pasà aller plus loin pour trouver une carrosserie.Aujourd’hui, on compte en dizaines de km,voire plus pour les clients professionnels.Ceci produit un double effet. Vous pouvezattirer davantage de clients. Mais la clientèlehistorique peut aussi être attirée par d’autresacteurs. En d’autres termes, il s’agit d’unesituation gagnants – perdants. »AssurancesFEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : Souvent, les assureurssont ceux qui paient la facture. Quelimpact cela a-t-il sur votre manière de travailler?Koen Valckenier : « Ils attendent davantagede professionnalisme qu’auparavant. C’estune constatation importante. Il faut prévoirune voiture de remplacement. Les gens àl’accueil doivent être précisément au courantdu déroulement de la procédure et mêmeplus. Auparavant, on venait avec une voitureet on la laissait. Aujourd’hui, cela va plusvite. Il y a une expertise photo, moins detemps d’attente, etc. »Bruce Lanhove : « Vous savez, ce que jetrouve un peu étrange dans la discussion


Koen ValckenierGroep ValckenierServicesCorner« L’apparence est trompeuse »« Imaginez la prise de possession classiqued’un véhicule. Le conducteurarrive et est reçu par un réceptionniste.Une question qui tombe assez rapidementest ‘combien cela va-t-il coûter ?’Donner une réponse n’est pas une sinécure.Pour un réceptionniste, il est trèsdifficile d’apporter une réponse ; c’estplus simple pour un entretien. Faire lelien avec la carrosserie est, en d’autrestermes, très compliqué. En voyant levéhicule, vous ne voyez pas forcémentce qu’il cache. Et pourtant, le client veutsavoir …»www‌.‌valckeniergroep‌.‌beService mobile ?FEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : Un service mobileconstitue-t-il une voie à explorer ?Jean-Pierre Scheyvaerts : « Nous ne lefaisons pas et c’est tout à fait délibéré.Nous ne croyons pas à la qualité d’unservice de ce type. En Angleterre, on vatrès loin dans cette approche, mais lesnormes y sont moins élevées. On pourraità la limite débosseler en déplacement,mais pas repeindre. Seuls les cow-boys selancent dans cette aventure. De nombreuxfacteurs jouent un rôle. Y compris le faitd’aspirer ou l’éclairage. »Koen Valckenier : « N’oubliez pas qu’avecun service mobile, vous perdez pour unegrande part du contrôle sur l’atelier. Vousne savez pas comment se comporte lepersonnel, vous ne pouvez pas vérifier.Un tel aura plus d’affinités avec un élémentspécifique du travail que tel autre, et viceversa. Vous pouvez tenir compte de cela eninterne. Pas quand les choses se déroulentà l’extérieur. »Bruce LanhoveWonitrolAttentes ?FEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : Vous aventureriezvousdans une prévision ?Jean-Pierre Scheyvaerts : « Le smart repairaura conquis sa vraie place dans les dixans, j’en suis convaincu. Au moment oùnous avons établi notre business plan,une étude française a été publiée montrantque 70 % de ce qui qualifie la carrosserieétait du smart repair. Ce qui en dit long surnotre potentiel … »Bruce Lanhove : « Même s’il y a moins decollisions aujourd’hui, il y en aura quandmême toujours. Pour le dire cyniquement :notre secteur vit des stationnements étroits,des dos d’ânes, des poteaux et des pots defleurs. Une voiture reste une voiture, et leconducteur est toujours un être humain.Je suppose que dans les années à venir,il n’y a pas grand-chose qui va changer d’unpoint de vue technique. Encore moins commercialement.On assiste à un mouvementclair vers plus de professionnalisme, et cettetendance va se poursuivre. La carrosserie liéesur le rôle joué par les assureurs, c’estqu’elle arrive dix ans trop tard. A l’époque,les sociétés de leasing ont joué le jeu àfond. Elles voulaient des conditions toujoursmeilleures et des réductions plus favorables.Le secteur a suivi. Aujourd’hui, les assureursessaient de faire la même chose et chacunjette les hauts cris. »FEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : … ce qui n’empêchepas que vous soyez encore confrontésà une relation délicate entre salaire horaireet service ?Koen Valckenier : « C’est exact, et c’estpourquoi il est si important de croître. Le personnelcompte des spécialistes. Un tel estbon dans quelque chose, tel autre dansautre chose. De cette manière, vous pouvezaméliorer le flux. Une voiture est plusvite prête, ce qui a un effet positif sur larentabilité.»Bruce Lanhove : « Nous travaillons avec unsystème dans lequel il faut intégrer tous lesparamètres d’un dégât donné. Un calcul estimmédiatement effectué et le système vousdonne une durée déterminée, 20 heures parexemple. Mais si vous travaillez effectivementaussi longtemps à un véhicule, vous perdezde l’argent. Ce n’est plus comme avant. Il fauts’organiser de manière à ce que le mêmetravail qu’auparavant puisse être assuré plusrapidement. Celui qui travaille aujourd’huicomme autrefois perd de l’argent, c’est aussisimple que cela. »« Les accidents modifient notre secteur »« Récemment, on a appris que le nombre d’accidentsde la route avait diminué. Même lesaccidents les plus lourds sont moins nombreux.C’est en effet une tendance à long terme. Naturellement,ceci a un effet sur les dégâts auxvéhicules. Il y a aussi cet autre développementselon lequel l’amortissement est plus rapide.Certains estiment qu’il s’agit là d’une mauvaisetendance, mais personnellement je suis d’unautre avis. Car quand gagnons-nous de l’argent? Quand nous travaillons efficacement.Et bien, c’est beaucoup plus difficile avec desaccidents graves. L’électronique peut être touchée,ce qui n’entre pas dans notre domaine.On peut faire le parallèle avec le boulanger.Il préfère peut-être faire des tartes que decuire du pain. Mais avec quoi gagne-t-il del’argent ?»www‌.‌wonitrol‌.‌beFEDERAUTO <strong>Magazine</strong> : Le thème deséconomies d’échelle a déjà été abordé.Est-il toujours question aujourd’hui d’unesurabondance de carrosseries ?Bruce Lanhove : « Vous savez, mon pèrevient du secteur du garage. Au début desannées ’90, il a choisi la carrosserie. A l’époquedéjà, il disait que ce secteur devait êtreassaini. Le processus est en cours, mais lechemin à parcourir est encore long. C’estdifférent de ce qui s’est passé dans lesecteur des garages où des constructeursont résilié certains contrats. Ce que nousconnaissons est un processus naturel. Cecipeut durer. »Koen Valckenier : « Il y a aussi la fierté duchef d’entreprise qui joue. Tant que ça va,il continue à trimer. »à une marque est condamnée à disparaîtreau profit des multimarques. Peut-être pas à100 %, mais une carrosserie capable de traiterplusieurs marques sera la norme. »Koen Valckenier : « Nous devons anticiperl’avenir. C’est comme ça pour tout. Prenez lecôté mécanique d’un véhicule. Les voituresélectriques arrivent, ce qui signifie aussique les ateliers auront moins de travail.C’est la réalité de demain, mais nous lavivons déjà. Nous devons appréhender lephénomène de la carrosserie avec la mêmementalité. »<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Services Page 50RentaRenta renoue avec des résultats positifsUne lente relance s’est amorcéeAprès deux années difficiles, 2010 a connu une lente reprise. En chiffres absolus, la reprise est encore modeste,mais la majorité de la croissance s’étant concrétisée à la fin de l’année, les résultats sont plus qu’encourageants.La location à court terme a repris dès avril, tandis que la location à long terme ne connaissait une poussée decroissance qu’au dernier trimestre. Ces statistiques laissent augurer le meilleur avec une croissance de 2 à 3 %tant pour la location à court qu’à long terme.Jacques MolleteAu cours de 2010, le développementde la flotte de location à long terme aévolué favorablement de 1,66 %. Bienqu’il ne s’agisse que d’une petite améliorationpar rapport à 2009, les statistiques sontsignificatives d’autant plus que la croissancea été réalisée au dernier trimestre. On ad’ailleurs constaté une augmentation dela confiance des entreprises.L’évolution des commandes a fait un véritablebond en avant de 20 %. En outre,la tendance à l’allongement de la duréedes contrats semble s’être évaporée enmême temps que la crainte d’une criseéconomique profonde et durable.Le choix de l’écologieL’émission moyenne de CO 2des flottes delocation à long terme est de 132 g/km, soitpratiquement la même valeur que celledu marché particulier de 130 g/km. « Nosvéhicules obtiennent un bien meilleur scoreque les véhicules à usage professionnel quine sont pas mis en circulation par le biaisdu leasing opérationnel. Ces véhicules àusage professionnel n’émettent pas moinsde 147 g/km de CO 2. Une différence quin’est pas le fruit du hasard, car le loueuropérationnel conseille les entreprises desorte qu’elles choisissent leurs véhiculesen fonction de leur typologie, compte tenude toutes les composantes financières etenvironnementales associées à la mobilité »,précise Stéphane Verwilghen. Les entreprisessont conscientes de ce que l’émission réellede CO 2d’une voiture dépend du conducteur.En conséquence, elles souhaitent suivre laconsommation des membres du personnel,leur dispenser des conseils de conduitevoire même leur faire suivre un cours deconduite écologique qui les aidera à réduireleur consommation et, par conséquent, leurempreinte écologique.Vent en poupeDans la location à court terme, le revirements’est produit en avril. Les résultats des deuxpremiers mois de 2010 avaient même étépire qu’en janvier et février 2009, mais aprèsun statu quo en mars, la croissance a reprisen avril. Les pourcentages de croissanceenregistrés à partir de juin comprenaientmême deux chiffres avant la décimale.Sur l’ensemble de l’année 2010, la locationà court terme a atteint 10,9 %. La relance dela location dans les aéroports s’était déjàamorcée dès le mois de janvier. A la fin del’année, la croissance de son chiffre d’affairesatteignait 11,3 %, soit davantage quela location à court terme totale. Le nombrede jours de location a augmenté de 8,7 %tandis que le nombre de contrats a crû de2,2 % par rapport à 2009.En location à court terme, le choix duvéhicule continue d’évoluer dans la mêmedirection que l’an dernier. Les loueurs mettentplus de voitures à émission de CO 2réduite sur le marché et optent toujourspour de plus petites motorisations. L’autretendance remarquable est que les entreprisesse soucient davantage de la sécuritéde leurs travailleurs et sont plus promptesà opter pour des pneus hiver. Un choixcertes d’abord dicté par les conditionshivernales ayant caractérisé le début etla fin de l’année. Il semble bien que cettetendance ne soit pas de nature passagère.Les entreprises doivent donc réagir rapidementet commander les pneus hiver àtemps. C’est la seule manière d’éviter quele loueur soit confronté à une pénurie devoitures équipées de pneus hiver.Cf. également rapport annuel 2010 -www‌.‌renta‌.‌be<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


PUBLIREPORTAGELiqui MolyAutrefois outsider, aujourd’huileader du marché allemand« Made in Germany ». Ces mots ne font plus seulement référence au paysd’origine : ils sont devenus peu à peu une sorte de label de qualité. C’est lecas pour les voitures, les pièces automobiles, les produits industriels et mêmeLiqui Moly – dont le siège est établi à Ulm, dans le sud de l’Allemagne, et donttous les produits sont fabriqués en Allemagne. Si l’histoire de Liqui Moly estrelativement courte, la société est néanmoins passée du statut d’outsider àcelui de leader du marché allemand.Les origines de Liqui Moly sont liées à Ulm, ville du sud de l’Allemagne, et remontent à 1957.L’entreprise doit son nom au disulfure de molybdène : c’est un pont disulfure au molybdène,une des liaisons les plus solides qui soit. Il s’agit d’un minéral cristallin grisâtre dont Liqui Molyexploite les propriétés spécifiques pour développer des additifs pour ses huiles.Des additifs aux huilesAu début, Liqui Moly était en effet connue pour ses additifs. L’entreprise est entre-tempsdevenue un producteur d’huiles à part entière et est en mesure de livrer des huiles moteur pourpratiquement toutes les voitures produites dans le monde. C’est tout sauf évident : les fonctionsdes huiles moteur sont extrêmement variées et ne sont plus depuis longtemps cantonnées à lalubrification et au refroidissement. Une huile moteur est quasiment fabriquée sur mesure pourun moteur défini. Les spécifications auxquelles une huile moteur doit aujourd’hui satisfairene sont plus renseignées uniquement par la viscosité : elles sont définies par les exigencesformulées par les constructeurs automobiles. L’évolution technique en est évidemmentla cause. Les moteurs actuels offrent en général, malgré une cylindrée relativement faible,des performances extrêmes alliées à une consommation réduite. L’usage plus répandu desturbos et les innombrables systèmes de post-traitement des émissions interdisent l’utilisationd’une huile quelconque. La recherche et le développement ont toujours bénéficié d’une grandeattention chez Liqui Moly. Ce n’est donc pas un hasard si l’entreprise d’Ulm est actuellementleader du marché en Allemagne et présente aujourd’hui dans plus de 90 pays. Forte de cetteapproche positive, Liqui Moly n’a cessé de se développer durant toute son existence. En 2006,Liqui Moly a racheté la société Meguin. La crise de 2009 n’a provoqué aucune baisse de volume.En 1999, le chiffre d’affaires s’élevait à 50 millions d’euros – Liqui Moly a triplé ce chiffred’affaires en 2010. Comparées à 2009, les ventes ont augmenté de 24 % pendant l’année 2010.Une gamme étenduePour le consommateur comme pour le professionnel, il n’est certainement pas facile deconnaître les exigences auxquelles une huile moteur doit satisfaire pour un type de moteurdonné. Liqui Moly ne se contente pas seulement de développer et de produire de bonnes huiles.Elle aide également l’utilisateur qui, via le site Web Liqui Moly, peut déterminer quelle huileconvient à quel moteur. Si Liqui Moly est devenu un producteur d’huiles à part entière, la sociétéreste aussi fidèle à ses racines : ce sont les additifs conçus tant pour les huiles moteur que pourles carburants. Certains additifs permettent d’améliorer les performances – quand vous êtesà l’étranger par exemple, contraint de remplir votre réservoir avec un carburant de moindrequalité. Liqui Moly développe aussi des produits qui gardent au moteur toute sa santé – ennettoyant les injecteurs par exemple. Pour l’atelier aussi, Liqui Moly propose divers produits denettoyage. La gamme Liqui Moly compte plus de 4 000 articles. Il y a des produits de nettoyage,des shampoings et d’autres produits spécifiques qui entretiennent à merveille tant la carrosserieque l’intérieur. Pour l’atelier, nous avons des produits qui facilitent l’entretien des véhicules : cesont par exemple les produits de nettoyage du système d’air conditionné ou de détection desfuites. Nous avons encore toute une gamme de produits adaptés à un usage industriel, auxmotocyclettes, aux outils de jardinage, aux bateaux et bien sûr aux véhicules commerciaux.www.meguin.be - jacques.coppieters@meguin.be


Services Page 52Auto-iNouveau look pour Auto-iFEDERAUTO rénovesa cote de reprise onlineA la mi-mars, FEDERAUTO a dévoilé avec fierté aux membres Auto-i, sa cote de reprise Internet entièrement rénovéeet incluant voitures et utilitaires légers d’occasion.John ReniersPar rapport à la version papier, Auto-i,la version électronique de la cote dereprise de FEDERAUTO propose unesérie d’avantages non négligeables tels quela sauvegarde automatique des véhiculescotés, l’intégration de tous les documentslégaux requis à la vente d’un véhicule d’occasionetc.FEDERAUTO n’a pas ménagé sa peine pourrevoir et relooker les paramètres fondamentauxde la cote tout en ne perdant pas devue sa facilité d’utilisation.La nouveauté consiste à héberger dans lemême site les véhicules utilitaires légers*et les voitures de tourisme, réunissant surAuto-i quelque 52.000** versions différentesde toutes les marques disponibles sur lemarché belge avec leurs options et codesd’option d’origine du constructeur.Une autre nouveauté, tant pour les voituresde tourisme que les utilitaires légers, est lelien direct de Auto-i avec Car-Pass. Inutile delancer une recherche supplémentaire donc.Hormis le parc automobile complet du marchébelge, Auto-i propose aussi automatiquementune revue très fouillée couvrant, par exemple,l’émission de CO 2et la TMC d’un véhicule d’occasion.En fonction des conditions du marchéet selon les besoins nous y ajouterons bienentendu tout nouveau paramètre qui s’avéreraitnécessaire pour son exploitation.Les évolutions permanentes du marchéautomobile exigent également des solutionsflexibles dans le domaine de la gestion desdonnées. Nous garantissons la mise à jourquotidienne des options et des prix, ce quicontribue à l’efficacité de la gestion desentreprises de garage.Auto-i est bien plus qu’un outil de fixation desvaleurs résiduelles, c’est un instrument de gestionà part entière dans votre entreprise.Ses avantagessont légion :- Rentabilité parfaite garantie lors de larevente- Consultation Car-Pass- Accès gratuit au site Internet des voitures detourisme pour les membres de FEDERAUTOaffiliés aux Groupements des DistributeursContactMail: john.reniers@federauto.beTéléphone: 02/778.62.21et Agents (GDA), des Négociants en Véhiculesd’Occasion (GVO) et des Entreprisesde Réparation indépendante (Reparauto).Ces groupements peuvent disposer enoption de la cote des utilitaires légers.- Auto-i est accessible moyennant tous lesnavigateurs Internet courants.- Fonction de recherche rapide pour toutesles versions- Paramètres spécifiques pour les utilitaires- Si vous avez plusieurs établissements,la cote génère automatiquement une revuede toutes les offres créées dans ces différentsétablissements.Utilisez Auto-i dès aujourd’hui et pour ce faireinscrivez-vous directement sur le site Internethttp://www‌.‌auto-i‌.‌be* en option** 45.000 voitures de tourisme et 7.000 utilitaires légers (mai 2011)Cote en ligne : tous les documents directementdisponibles et imprimablesFEDERAUTO offre à ses membres l’exclusivité et l’intégralitéde la cote orange en ligne, 7j/7 et 24h/24.Auto-i de FEDERAUTO vous fournit directement l’attestationTVA (régime de la marge), le bordereau de reprise ou mêmele bordereau d’expertise prêts pour impression. Ils nenécessitent plus ensuite qu’une signature.www.auto-i.be: déterminer la valeur dereprise d’un véhicule n’a jamais été si simple.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 53ServicesSubsidesEco-bonusLes nouvelles stars sont électriquesLe Gouvernement Wallon l’avait annoncé, le succès énorme de l’Eco-bonus a permis d’assainir sensiblement le parcautomobile, il va maintenant se durcir pour ne plus privilégier que les véhicules à très faibles émissions de CO 2.Serge ISTAS90, c’est le volume maximal d’émissions,exprimé en grammes deCO 2, qui donnera droit à un écobonusde 500 EUR. Depuis le 1 er septembre2010, il était fixé à 600 EUR pour unmaximum de 98 grammes.Les voitures à propulsion électrique émettantzéro grammes donneront droit à uneprime de 4.500 EUR, pour autant que leurprix catalogue n’excède pas 35.000 EURhors TVA, contre 30.000 pour les hybridesélectriques.Le système devient nettement plus complexeet comporte dix niveaux différents.Mais attention, cette fois, les durcissementsdes conditions sont déjà prévuspour l’avenir, comme en atteste le tableauci-joint.Catégoried’émissiondu véhiculeautomobileEmissionsde CO 22011 2012 20131 0 4.500 3.500 3.0002 de 1 à 10 g CO2/km 4.000 3.000 2.5003 de 11 à 20 g CO2/km 4.000 3.000 2.5004 de 21 à 30 g CO2/km 3.000 2.500 2.0005 de 31 à 40 g CO2/km 3.000 2.500 2.0006 de 41 à 50 g CO2/km 3.000 2.000 1.5007 de 51 à 60 g CO2/km 1.000 750 5008 de 61 à 70 g CO2/km 1.000 500 2509 de 71 à 80 g CO2/km 750 500 010 de 81 à 90 g CO2/km 500 0 0Auto Terminus Bruges et OstendeReçoivent le label de qualitéCertifié par Mercedes-BenzConcessionnaire et centre de service agréé Mercedes-Benzpossédant des filiales à Ostende et Bruges, Auto Terminusa reçu des mains de la direction de Mercedes-Benz Belgiquele label de qualité certifié « PROCARROSSERIE ».La multiplication du nombre de fonctions de sécurité et de confort etl’utilisation de différents matériaux high-tech ont entraîné une amélioration dela qualité et une augmentation de la complexité des véhicules Mercedes-Benz.Dans ces conditions, le processus de réparation d’un véhicule Mercedes-Benzdoit absolument satisfaire à un certain nombre d’exigences draconiennes.Cela permet de préserver la valeur du véhicule après une réparation decarrosserie tout en retrouvant le niveau de sécurité et de confort original. Pourréaliser cet objectif, un projet a été lancé dans le monde du serviceaprès-vente. Le but recherché est la certification du département carrosseriedes centres de service Mercedes-Benz agréés, comme c’est le cas d’AutoTerminus.CRITÈRESUne certification correcte dépend étroitement d’un certain nombre de critèrespropres à la marque, qui garantissent la précision de la réparation et un niveaude qualité irréprochable. Ces critères portent notamment sur l’application desméthodes de réparation préconisées par Mercedes-Benz, l’utilisation de piècesd’origine et de produits et techniques de peinture certifiés, la collaborationavec des fournisseurs agréés, le respect de certains processus orientés client,l’utilisation de méthodes de réparation appliquées de manière intelligente(SmallRepair) et la réparation des bris de vitre. Il va de soi que la qualité desinstallations de réparation et de peinture intervient également dans l’évaluationqui précède l’octroi du label « ProCarrosserie » certifié par Mercedes-Benz.OBJECTIFLes objectifs évidents sont une amélioration de la qualité et du professionnalismeen carrosserie, mais aussi une plus grande efficacité et un meilleurservice. Grâce à ses efforts et à des investissements poussés pour garantirune qualité irréprochable à tous les niveaux, Auto Terminus est devenu lepremier à décrocher ce certificat en Belgique. C’est le 6 juin qu’il lui a été remisofficiellement à Ostende. Au final, tout cela doit également permettred’acquérir un avantage concurrentiel dans les négociations avec les compagniesd’assurance et de leasing en vue de diriger les véhicules accidentés versl’atelier et la carrosserie agréés d’Auto Terminus. La présentation exclusive quise déroulera le 16 juin dans la salle d’exposition de Bruges constitueraassurément un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les courtiers enassurance et experts de la région. Une aubaine de taille qui leur permettra defournir à leurs clients un travail professionnel à tous les niveaux.AUTO TERMINUS BRUGGEConcessionnaire et point de service agréé Mercedes-BenzPathoekeweg 40 - 8000 BrugesTél 050/45 11 11 - Fax 050/4511 19info@autoterminus.be - www.autoterminus.beAUTO TERMINUS OOSTENDEConcessionnaire et point de service agréé Mercedes-BenzMarconistraat 1 - 8400 OstendeTél 059 55 00 20 - Fax 059 80 58 73info@autoterminus.be - www.autoterminus.be<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


La fédérationPortraitPage 54Eddy Lanhove,Président d’Axial Europe« Imposer la justiceeuropéenne »Eddy Lanhove : « Les assureurs ne voient pas d’un bon œilles avocats qui maîtrisent le droit européen. »Eddy Lanhove, créateur de Wonitrol nv, président du conseil d’administrationd’Axial Belgium, directeur de GlasGarage et co-fondateur d’AxialEurope, s’est vu attribuer la présidence européenne d’Axial à la fin del’an passé. Son principal objectif ? La réalisation urgente d’un frontjuridique et l’incorporation d’Axial Germany.Ferre BEYENSQui se souvient de la sociétébelge CrasH ? A l’initiatived’une douzaine decarrosseries, une associationindépendante de carrossiersavait été créée en 2001. But del’organisation opérant encore àl’époque sous la marque déposéeCrasH ? Se profiler, avec descarrossiers belges de qualité etsur la même longueur d’onde,comme un seul et même groupe.Car l’offre étant surabondante,la qualité devait s’améliorer etle morcellement être endigué.CrasH Belgium, entre-tempsrebaptisé en Axial Belgium,s’est rapidement développé etcompte aujourd’hui quelque 80carrossiers membres.Le grand inspirateur, EddyLanhove, président du conseild’administration d’Axal Belgium,a rapidement comprisque cette initiative offrait uneopportunité transfrontalière. Il avu se développer des initiativessimilaires dans les pays voisins,donnant lieu à des négociations.En 2007, ceci a débouché sur lacréation de la première associationeuropéenne de carrossiersindépendants : Axial Europe.Sous une marque commune,la pérennité et l’expansion ducarrossier indépendant devaientêtre assurées et il était ainsipossible d’avoir un poids internationalau cours des négociationsavec les fournisseurs,partenaires et clients.AllemagneLa Belgique, la France et lesPays-Bas sont aujourd’huiadhérents. Des négociationsavancées sont en cours avecl’Italie, le Portugal, l’Espagneet … la puissante Allemagne.Axial Europe représente 420carrossiers indépendants, soit3.500 travailleurs pour un chiffred’affaires de 41,5 millionsEUR.Après le Français Philippe Gervasonio,qui a occupé la présidenceau cours des deux premièresannées, c’est donc le co-fondateurEddy Lanhove qui reprendce rôle aujourd’hui. Le nouveauprésident souhaite, au cours deses deux ans de mandat, toutfaire pour convaincre l’Allemagnede s’affilier sans pour autantperdre de vue les marchés enexpansion que sont l’Espagne,l’Italie et le Portugal.« L’apport de l’Allemagne estindéniable, pas seulementsur le plan économique, maisaussi politiquement. C’estpourquoi l’affiliation allemandeest si importante. Si, après laFrance, nous pouvons incorporerl’Allemagne, Axial pourra mettretout son poids dans la balanceau cours de négociations. Noussavons que les concessionnairesallemands sont monopolistiqueset ne facilitent pas la vie descarrossiers locaux indépendants.Pourtant, les discussions concernantl’affiliation se déroulentde façon positive, d’autant quenous pouvons compter, là-bas,sur l’apport de deux grands producteursde peinture automobile(ndlr : BASF et Dupont). Cecipeut amener à terme 250 à 300membres Axial allemands. »Front juridiqueAprès l’Allemagne, la présidencede Eddy Lanhove comporte unsecond défi encore plus complexe: « La carrosserie traverseune période difficile et nousdevons éviter ce qui se passeaujourd’hui en Angleterre etrisque de se passer demainaux Pays-Bas, à savoir que40 % des carrossiers sont surla corde raide, pressés qu’ilssont par les assureurs qui veulentcomplètement récupérerleurs pertes dans la branche »auto « sur le dos de carrossiersindépendants et juridiquementinsuffisamment voire pas dutout protégés. Nous pouvonsà juste titre nous demanderdans quelle mesure les assureurs,dans leur différend avecles carrossiers indépendants,ne contreviennent pas aux règleseuropéennes relatives à la nonconcurrence.Mon second défi ?Nous ne devons pas rester lesbras croisés. Une partie du budgetde nos membres sera dèslors consacrée à faire appel àquelques avocats d’envergurespécialisés dans le droit européen.Axial Europe peut ainsiorganiser un front juridique etgarantir la justice au carrossierindépendant harcelé. Et ceci …jusqu’aux échelons européensles plus élevés. »Wonitrol LonderzeelWonitrol Mons<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 55La fédérationSalons20122 5 -28/03Confirmé par les exposantsAu terme de la réunion organisée au début du mois d’avril dernier, à laquelle ont assisté 120 exposants potentielssouhaitant obtenir des informations au sujet de la prochaine édition du salon AutoTechnica, les attentes étaientparticulièrement élevées. Une stratégie de communication plus percutante, d’autres dates et une nouvelle confirmationdes participants, voilà quelques-uns des ingrédients qui devraient susciter l’intérêt du secteur et faire dudéfi que représente l’édition 2012 d’AutoTechnica un véritable succès.Ilse ZurinckxSi AutoTechnica investissaitdéjà dans une communicationpercutante afin de placerle secteur entier sous les feuxde la rampe à l’occasion de cesalon professionnel, le but premierde cette communication consistaitnaturellement à attirer unmaximum de visiteurs. Plusieursfacteurs extérieurs contribuerontcette fois-ci à la réalisation de cetobjectif : les vacances de Pâquesseront encore loin, aucun jourférié ne tombera aux alentoursdes dates du salon, aucun événementpublic majeur risquantde lui faire concurrence ne seraorganisé à la même période. Quoiqu’il en soit, les organisateursdoivent se remettre constammenten question, ainsi que revoir etanalyser leur manière de communiquer.Et oser procéder àdes changements lorsque celas’impose. Parallèlement, impliquerles exposants dans la communicationrevêt une importance toutaussi capitale.Participer, c’ests’impliqueractivement« La pire chose qui puisse arriverà un organisateur est queles exposants régulièrementprésents à un salon considèrentleur participation commeune habitude et se mettent enpilote automatique lorsqu’ils’agit de préparer l’événement,ou comptent entièrement surl’organisation afin d’attirer lesvisiteurs, avait un jour déclarél’organisateur du plus grandsalon de la construction de Belgique.» Participer à un salondoit impliquer bien plus quele simple fait de figurer dansson catalogue. La présence àce type d’événement offre denombreuses possibilités : c’esten effet l’occasion idéale pourles participants d’organiser uneaction spéciale et de créer lasurprise auprès de leurs clientsou de leurs prospects éventuels.Une raison supplémentaire pourlaquelle AutoTechnica met tousles moyens possibles à la dispositionde ses exposants. « Celane se limite naturellement pas àfournir les cartes d’entrée traditionnelles,sur lesquelles figurele nom ou le logo de l’exposant,expliquent les organisateurs. »Le catalogue,un outil depublipostagedirectAutoTechnica utilise le cataloguecomme outil de publipostagedirect afin de toucher l’ensembledu secteur. Précisément 10jours ouvrables avant l’ouverturedu salon, quelques dizaines demilliers d’exemplaires de cettepublication A4 seront envoyéesà toutes les entreprises activesdans le secteur automobile.Y figurent les noms des participants,ainsi que toutes lesinformations essentielles lesconcernant, comme les produitsqu’ils distribuent et les marquesqu’ils représentent. La pressespécialisée reçoit quant à elleun dossier supplémentaire,dans lequel sont repris tousles exposants, ainsi que desrenseignements concernant leursproduits. Le matériel promotionneltraditionnel reste bienentendu d’actualité. On songeranotamment aux affiches,aux autocollants pour enveloppeou pour voiture et camionnetteou encore au ruban adhésifpour colis postaux permettantd’informer clairement les destinatairesde la participationde l’exposant à AutoTechnica,sans oublier les bannières etles boutons arborant le logoAutoTechnica en pratique• AutoTechnica 2012, le salon biennal destiné aux professionnels du secteurautomobile• Du 25 au 28 mars 2012, le dimanche de 9 h à 18 h ; du lundi au mercredide 13h à 21 h2• Location à partir de 75 EUR par m (prix pour les membres FEDERAUTO)• Toutes les infos sur www‌.‌autotechnica.be, par e-mail à autotechnic‌a‌@‌i-one‌.‌beou auprès de Klaus Van Cauwenberghe de i-ONE au 09 243 48 40du participant, apparus il y aquelques années.Des outils pourles exposantsMais il faut aller encore plusloin : AutoTechnica proposeégalement une formule offrantdes formats de publipostageélectronique facilement personnalisables,ainsi que despublipostages directs personnalisables.Des outils qui appuierontà coup sûr votre participationau salon et attirerontdavantage de visiteurs à votrestand. Des enquêtes révèlentque les visiteurs souhaitentpouvoir bénéficier d’un petitplus. En perspective du salon,AutoTechnica vous propose dèslors, en collaboration avec plusieurspartenaires, des gadgetset autres cadeaux publicitairesentièrement personnalisables :blocs-notes, post-it, stylos-bille,etc. La manière idéale de soutenirvotre participation et d’encouragerles visiteurs à venirdécouvrir votre stand.Perspectivespour 2012Une cinquantaine d’exposantsont d’ores et déjà confirmé leurparticipation au salon. On remarqueincontestablement que, pourcette édition, ces derniers optentdélibérément pour une surfaced’exposition légèrement plusgrande que pour leur participationprécédente. Un choix sansaucun doute lié à l’organisationde démonstrations, lesquellespermettent de bénéficier de10 % d’espace supplémentaire.Le format de l’édition 2012du salon AutoTechnica, qui sedéroulera dans les palais 7,11et 12, sera légèrement modifié.Si aucune véritable segmentationdes groupes de produitsn’a été prévue, la majorité desexposants préféreront toutefoisprésenter certains produits àproximité immédiate de telsou tels autres participants. Lesexposants présents lors de l’édition2010 profiteront égalementd’une réduction de 10 % en plusde la remise pour réservationanticipée.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


La fédération Page 56GVOCarsOnTheWeb25.000 m 2 de véhicules on-lineLe paysage des négociants en véhicules d’occasion change et le volet e-business n’est plus à sous-estimer.Quelques acteurs importants se distinguent en Belgique et le Conseil d’Administration de GVO – Groupement desNégociants en véhicules d’Occasion – reste attentif aux valeurs ajoutées que cela peut représenter sur le marché.Visite du centre de l’impressionant stockage de CarsOnTheWeb à Tirlemont.Jean-François DinantEncourager le développementdu commerce électroniqueest un des axes-clés de lastratégie visant à faire de l’Unioneuropéenne l’économie basée surla connaissance la plus compétitiveet la plus dynamique aumonde.Et qui parle aujourd’hui de commercede véhicules d’occasionn’oubliera pas le mode d’achatventeen plein développement :les enchères électroniques. Prèsde 80 % des véhicules sur cessites proviennent de flottes ousociétés de location et 10 à 25 %des véhicules qui y sont vendusrestent en Belgique. On y retrouveprincipalement des véhiculesayant de 4 à 6 ans et qui affichententre 120.000 et 160.000 km aucompteur. Les dénominateurscommuns de ce secteur sontla sécurisation, la rapidité destransactions et la prise en chargetotale du véhicule.En Belgique, quelques noms ontfait leur place et GVO, le groupementde FEDERAUTO représentantle négoce de véhiculesd’occasion est parti à la rencontrede CarsOnTheWeb. Son siègeprincipal est à Tirlemont maiscette société assure une visibilitéinternationale grâce à ses bureauxen France, Allemagne et Italie.Pas moins de 12.000 véhiculessont vendus par an via la plateforme(www.carsontheweb.com)qui accueille 30.000 visiteursLe Conseil d’Administration de GVO en visite chez CarsOnTheWebuniques par mois provenant de185 pays différents.L’impressionnant espace de stockage(1.400 véhicules sur plusde 25.000 m ² ) est assuré dansle bâtiment de Tirlemont baptisé« Cars » et également occupé parCarConnex.Trucs et astuces pour le commerce de VU lourdsTable Ronde poids lourdDans un souci de sécurité toujours grandissant, l’Union européenne a introduit plusieurs dispositions dans laperspective du marché intérieur et de la simplification du processus d’agrément des véhicules. La directive-cadre2007/46/CE en est un des fruits. Si la directive se concentre sur les véhicules utilitaires, les autobus et autocars,ce n’est pas sans conséquence pour le commerce de véhicules neufs et d’occasion. Mise au point avec Luc Schets,responsable du Service Technique de FEDERAUTO.Jean-François DinantDistributeurs et négociants étaientau rendez-vousAu sein de FEDERAUTO,GDA le Groupement desdealers et agents de marqueset GVO le Groupement desnégociants en véhicules d’occasionreprésentent, entre-autres,les professionnels du commercede poids-lourds.Les deux groupements associentrégulièrement leur know-howà l’occasion d’un événementcommun baptisé depuis quelquesannées : la table rondedes professionnels du VU lourd.La dernière session communeavait pour but d’attirer l’attentiondes professionnels sur leschangements apportés par lesnouvelles procédures d’homologationdes véhicules.En Europe, les perspectives dumarché intérieur et la tendanceà la simplification des procéduresa touché depuis quelquesannées l’agrément des véhiculesen général.Le système de réception communautaireétait déjà applicable auxvoitures particulières, motocycleset cyclomoteurs ainsi qu’aux tracteursagricoles. L’étape suivantede la directive-cadre 2007/46/CE visait les véhicules utilitaires(camionnettes, camions, remorques),les autobus et autocars.Luc Schets, responsable du ServiceTechnique de FEDERAUTOétait invité afin de démontrerà la cinquantaine d’entreprisesprésentes que cette constatationn’est pas sans conséquencepour leur commerce de véhiculesPL neufs et d’occasion.Dès aujourd’hui, il est crucial dese poser les bonnes questionsavant l’achat et la reprise d’unvéhicule. Disposez-vous de tousles C.O.C. délivrés après l’homologationdes véhicules ? Etes-vousencore en mesure d’apporter lamodification demandée par leclient ? Avez-vous tenu comptede tous les éléments afin dedéterminer la date de livraisonconfirmée au client ?Concrètement, l’homologationdes véhicules connaît une mutationimportante dont chacun doittenir compte tout au long de lachaîne de distribution. Une foisde plus, FEDERAUTO permet à sesmembres de passer le cap dansles meilleures conditions.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


Page 57La fédérationSoirées d’infoLe CNG, carburant alternatifA plein gaz …La dernière soirée d’info dédiée aux véhicules gaz naturel et aux risques liées à l’entretien et la réparation desvoitures hybrides ou électriques s’est déroulée le 24 mai à Kain, en Hainaut occidental.Serge ISTASDeux sujets à forte valeurajoutée, assez techniqueset présentés pardes orateurs très spécialisés,les ingrédients du succès étantrassemblés, il fut rencontré.Maurice Fafra, c’est « l’hommedu gaz », incollable, passionné,il ne faut pas le prier pour uneexplication, un cours ou uneprésentation.Il nous a une fois de plus apprisbeaucoup en peu de temps, tantde choses d’ailleurs que nousmettrons sur le côté le secondsujet puisque ce dernier a déjàété évoqué dans la page EDUCAMd’un précédent numéro.Le CNG, ou compressed naturalgas est à nos portes, mais enquoi ce produit est-il différentdu LPG et quels sont ses avantages?En premier lieu, c’est un produitque l’on stocke à l’état vapeur,à une pression élevée, 200 bars.C’est du méthane, comme celuique l’on utilise pour se chaufferet cuisiner … d’où la possibilitéde se faire monter une station deremplissage privée. Contrairementau LPG, le gaz naturel ne nousimpose pas de dépendance aupétrole. Il nous arrive par gazoducdes pays nordiques, de Russie oude Hollande, par méthanier d’Algérie,d’Egypte, voire du Pérou.Dans ce cas, il est liquéfié parcriogénisation, à -161°. En théorie,le matériel nécessaire à sonmontage est assez similaire àcelui d’une installation LPG,hormis un réservoir beaucoupplus résistant et le début de lachaîne d’alimentation, puisqu’ilfaut détendre le produit jusqu’à1 bar. Cependant, on constate queles constructeurs qui proposentce type de véhicules en premièremonte transforment assez radicalementla plupart des organes dumoteur. Si, dans le cadre du LPG,on peut se contenter de vérifierque le constructeur a prévu deséléments de culasse compatibles,il y a peu de chance que le CNGconnaisse le succès en rétrofit :l’ennemi, c’est la température decombustion et pour y remédier,tout y passe.Soupapes, guides, sièges, ressorts,revêtement des pistons,segments, bielles, injecteurs, toutest adapté, jusqu’au catalyseur.RétrofitcompliquéLe gaz naturel ne participe pas,comme le LPG à la productiond’azote qui pollue les couchesles plus basses de l’atmosphère.En revanche, il est assez difficileà catalyser. Le pot contient 10fois plus de métaux précieuxqu’un catalyseur de moteur àessence.Dans ces circonstances, on imaginemal faire adapter sa voiture.En Belgique, on détermineprincipalement la pollution envolume d’émissions, notammentde CO 2, sans tenir compte dela toxicité.C’est pourtant dans ce registreque se démarque le CNG. <strong>Avec</strong>un avantage certain de 20 à 25 %de réduction d’émissions de CO 2par rapport à l’essence, amoindriface au diesel par le différentielde consommation, le CNG, sur leplan de la toxicité est au minimum15 fois plus propre que leplus propre des moteurs dieselmodernes.Sur le plan de l’utilisation,le carburant étant moins riche,on enregistre une légère pertede puissance. Quant à l’autonomie,ne rêvons pas : trois àquatre cents kilomètres peuventêtre envisagés à l’heure actuelle.La liquéfaction reste imaginable,certains camions roulent déjàavec un mélange diesel-gaz etdes réservoirs réfrigérants, maison est en droit de se demanderce que peut représenter, d’unpoint de vue énergétique, la criogénisationet la conservation duLNG (liquid natural gas).Quant au remplissage, la stationprivée implique de posséder ungarage et une solide dose depatience … Comptez quatre heurespour un plein.En station service par contre,trois minutes suffisent pour unravitaillement à 80%. Le principeest simple, des bouteilles tamponsont chargées à 240 bar,soit 40 de plus qu’il n’en fautpour équilibrer la pression duréservoir.InfrastructuresUne solution en demi-teinte ?Pas tant que çà si l’on considèreles autres alternatives commel’électricité ou l’hydrogène :passer au CNG permettrait derouler beaucoup plus propre sansrevoir en profondeur notre modede mobilité. Voiture similaire,autonomie raisonnable, conduiteidentique, sécurité d’approvisionnement(les stocks sont estimésà 60 ans et on maîtrise la fabricationde produit par éoliennes)sont autant d’atouts quede nombreux pays, notammenthors Europe, ont compris depuislongtemps. Alors pourquoi n’enLe CNG exige un matériel tout à fait spécifique.voyons-nous pas davantage surnos routes ?D’abord parce que l’infrastructuren’existe pas. Il y a 850 stationsservice en Allemagne et 5 enBelgique … seul un distributeurde produits pétroliers sembley croire. Ensuite, parce que lafiscalité n’est pas adaptée. Alors,en l’absence de gouvernementfédéral, les gouvernements régionaux,compétents pour la fiscalitéauto du particulier et pour lessubsides régionaux devraientsans doute se pencher au plus tôtsur la question, idéalement avantque le grand public apprenneque notre pays, avec la France,détient le record de pollutionaux particules fines.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


La fédération Page 58EngagementsTrois nouveaux collaborateursEffectifs renforcéschez FEDERAUTOToujours en quête de talents confirmés, FEDERAUTO vient d’accueillir trois nouveaux collaborateurs dans sesrangs. Dotés d’une solide formation et profitant d’une belle expérience professionnelle, ces nouveaux collèguesvont mettre tout leur savoir-faire à profit pour défendre vos intérêts. Rencontre.Daniel LaboursHonneur aux dames. Titulaired’un Master enSciences politiques etRelations internationales qu’ellea décroché à l’Université Catholiquede Louvain, pratiquantquatre langues, FrédériqueDaublain a déjà accumulé unebelle expérience professionnelle,dont celle, récente, de responsabledu programme de fidélisationeuropéen de ARC Europe,la Fédération des Touring Clubseuropéens. Dans ce cadre, ellea pu comprendre et assimilerce que sont les attentes desautomobilistes et des motardsqui constituent la partie la plusimportante de votre clientèle.Succédant à Gerrit Huysmans ausein de FEDERAUTO, FrédériqueDaublain y assume depuis avrille poste de Secrétaire Généraldes groupements FMA (Fédérationdu Matériel pour l’Automobile),Imcobel (Groupementdes Importateurs et Agentsd’Usine d’Outillage), ainsi quedu Groupement des Spécialistesdu Pneu et celui des réviseurs demoteurs. Dynamique et enjouée,cette sportive adepte de l’UltimateFrisbee, jeu d’équipe toutdroit venu des Etats-Unis, va certainementdévelopper dans sontravail le team spirit qui est unedes valeurs essentielles de cettediscipline trop peu connue.Vos nouveaux partenaires.De gauche à droite, Guy Crab, Frédérique Daublain et Jos Vermeiren.L’automobilepour credoIl sera certainement difficile detrouver quelqu’un dont l’expérienceprofessionnelle seraaussi profondément ancrée dansl’automobile que celle de GuyCrab. Jugez-en plutôt : GeneralMotors, AC Delco, Opel, Toyota,Nissan, Kia et jusqu’ il y a peuHonda... Assurément, avec untel curriculum vitae il sait dequoi il parle lorsqu’on l’abordesur le sujet de la distributionautomobile. Et de fait, depuisprès de 30 ans déjà Guy Craba longuement observé toutesles mutations qu’a connues lesecteur. Qui mieux que lui pouvaitdonc reprendre le postede Secrétaire Général de GDA(Groupement des Distributeurs etAgents de Marques Automobiles),fonction laissée vacante parBernard Lycke, entretempsnommé directeur exécutif duConseil européen du commerceet de la réparation automobiles(Cecra).Homme de terrain, Guy Crabva apporter un indéniable vécudans le traitement des dossiersqui aujourd’hui et demain vontpeser dans le devenir des secteursde la distribution automobile.FEDERAUTOFlandresPour être représentée dans leNord du pays, comme elle l’étaitdéjà en Wallonie et à Bruxelles,FEDERAUTO cherchait uncollaborateur sachant ce quesont réellement les besoins desentrepreneurs. <strong>Avec</strong> Jos Vermeiren,elle a trouvé le candidatidéal. Pourvu d’un solide bagageVous souhaitezles contacter?Frédérique Daublainfrederique.daublain@federauto.beTél. 02/778.62.58Guy Crabguy.crab@federauto.beTél. 02/778.62.14Jos Vermeirenjos.vermeiren@federauto.beTél. 02/778.62.33universitaire où se mêlent diplômesen Sciences Politiqueset Sociales et en MarketingManagement, Jos Vermeiren afait ses premières armes dansune banque qui ne s’appelaitpas encore BNP Paribas, pourensuite connaître les méandresde l’administration de la Villede Gand et enfin faire profiterde son savoir la Chambre deCommerce VOKA où il assumaitjusqu’il y a peu les responsabilitésde Key Account Manageret de responsables pour lesrelations en entreprises pourla Flandre Orientale.C’est cette dernière expérience,vous l’aurez compris, qui a faitde lui la personne tout indiquéepour devenir votre porteparoleauprès des instances dela Région flamande.<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011


LA BASE DE LA RÉUSSITEGLASURIT HS-GRUNDFÜLLERUn résultat mesurable : Quand la qualité ne peut plus être améliorée et que nous trouvons encore un moyend’améliorer le processus. Pensez-y : le nouveau HS-Grundfüller de Glasurit sèche jusque 10 minutes plus vite à60°C et en l’utilisant avec le 523-15 Racing Additive de Glasurit, il sèche en seulement 10 minutes. Ensemble avecle concept de nuances de gris, vous économisez jusqu’à 40% de couche de base. Glasurit HS-Grundfüller – l’apprêtidéal pour votre réussite.ProFit avec Glasurit.BASF Coatings Services nv/sa, Rijksweg 14, B-2880 Bornem, Tél 0800 20 475, Fax 0800 97 651, www.glasurit.com


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