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DossierCarrosserie et réparationPage 4Un secteur en pleine mutationSituation économique, techniques nouvelles, législations diverses, formations obligées, produits innovants,exigences des assureurs … FEDERAUTO Carrosserie fait le point et se penche sur les évolutions d’un secteur qui,d’artisanal qu’il était, s’impose aujourd’hui comme un métier dévolu à la haute technologie. <strong>Avec</strong>, qui plus est,un carrossier obligé de connaître les arcanes du management tout en se pliant à une réglementation de plusen plus sévère.Charles DemoulinAfin d’analyser au mieux tout ce quitouche de près ou de loin à ce secteurspécifique qu’est celui de la réparationen carrosserie, nous avons notammentdemandé à Luc Schets, secrétaire généralde FEDERAUTO Carrosserie, de donner sonavis sur les différents sujets abordés dans cedossier. À commencer par celui de la crise,qui, finalement, n’a guère eu de grandesrépercussions au niveau du secteur qui nouspréoccupe aujourd’hui.La crise ?« À ses débuts, la crise a fait peur, l’utilisateurayant d’autres priorités que celle de faireréparer son véhicule. Mais cela n’a guèreduré. D’autant que, vu l’intensification dutrafic, l’accidentologie est demeurée bienprésente. Sans oublier non plus que, pourdes raisons aussi variées que sécurité ouimage de marque, il était obligatoire de faireréparer nombre de véhicules accidentés.Finalement, la crise ne fut que passagèrepour le secteur. Pour preuve, le bilan del’année 2010 s’est avéré positif pour unegrande majorité des carrossiers. »Invasion électroniqueDans son numéro 125 de juillet-août 2009,FEDERAUTO <strong>Magazine</strong> avait abordé cette difficulténouvelle que constituait l’apparition del’électronique. Notamment toutes ces puceset autres détecteurs venant s’intégrer au seinmême de la structure du véhicule. On penseici au cruise control intelligent, aux radars etcaméras de recul, au détecteur pour piétons,au système de parking automatique …« Il est vrai qu’avec l’arrivée de toutes cestechnologies disposées dans différents pointsde la carrosserie, le personnel doit désormaisse montrer plus prudent dans le travail deremise en état du véhicule. Ce qui nécessitepour chacun, instructeurs compris, l’obligationde suivre de nouvelles formations et d’avoirune collaboration plus étroite avec les importateurset autres fournisseurs. Ne serait-ceque pour obtenir les informations techniquesnécessaires au remplacement de certainespièces très spécifiques. »Sortez de l’atelier !Si hier, le patron d’une carrosserie secontentait d’attendre l’arrivée du client,aujourd’hui, il doit aller à sa rencontre etdonc, par corollaire, aller à la recherche dutravail. Un travail qui ne manque certes pas.Pour preuve, ce communiqué datant du 13avril dernier et qui, émanant de la FEBIAC,expliquait en substance : « … Il convient parailleurs de noter l’accroissement substantieldu nombre de voitures immatriculées aucours de ce premier trimestre 2010. AlorsLa réparation-carrosserie englobe aujourd’hui plusieurs activités qui, regroupéesdans un même atelier, demandent de la rigueur et une bonne gestion de l’entreprise.que 161.297 voitures avaient été immatriculéesentre janvier et mars de l’année record2010, on en dénombre cette année, et ce aucours cette même période, 169.904. Ce quireprésente une hausse de 5,34 % … ». Et LucSchets de confier.« Cette note de la FEBIAC le confirme. Vu lacroissance de notre parc automobile, les accidentsseront toujours bien présents. Certes,et heureusement, suite à une législationroutière de plus en plus stricte, le nombrede blessés graves et de décès continueraà diminuer. Mais les problèmes liés à de latôle froissée ou à des impacts au niveaudes pare-chocs ou de la carrosserie seronttoujours d’actualité. Toutefois, le patron quin’ira pas chercher le travail sera pratiquementcontraint de mettre la clé sous le paillasson.En cause, les nouveaux cahiers de chargesdes assureurs. »Manager égalementEt notre interlocuteur d’expliquer les raisonsde ce changement fondamental dans lecomportement d’un patron carrossier.« Depuis un certain temps, on s’aperçoit queles assurés laissent à leur courtier ou à leurassureur le soin de prendre en charge tousles problèmes liés à un accident. Choix duréparateur compris. Ce qui signifie qu’assureurset courtiers envoient leurs clients chezdes carrossiers agréés qui satisfont à leurcahier de charges et dont ils possèdent lenom dans leur carnet d’adresses. »À la question de savoir s’il n’était pas dèslors dangereux de voir assureurs et courtiersprivilégier certains carrossiers, Luc Schets seveut rassurant.« Non ! Là je suis formel ! Mais c’est justementpour éviter ce qui pourrait apparaîtrecomme une forme de copinage, que toutpatron de carrosserie doit sortir de sonatelier afin d’aller négocier avec le secteurdes assurances, l’obtention de contrats deréparation. L’assureur ou le courtier ne veutprivilégier personne. Ce qu’il entend, c’esttrouver un consensus entre deux partiesqui désirent travailler ensemble afin defaciliter les réparations d’un véhicule accidenté.Vu la consolidation réalisée dans lesecteur assurances, il y a moins d’assureursqu’auparavant. Dès lors, ceux qui demeurenten place cherchent des partenaires poten-<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011

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