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Avec - Federauto Magazine

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DossierCarrosserie et réparationNécessaireformation« Actuellement, chez EDUCAM, on propose des formations continuespour le «Smart Repair», l’horizontal vertical, le matériel dediagnostic, le travail de soudure ou de collage. »Aujourd’hui, dans les écoles de formation au métier decarrossier réparateur, se pose le problème fondamental del’évolution quasiment journalière des technologies et dumatériel y afférent. Dès lors, une formation optimale estellevraiment possible ? D’autant que le véhicule hybride estmaintenant bien présent et que la voiture électrique s’apprêteà débarquer.Charles DemoulinEn compagnie de Luc Schets et deRoel Stinissen, directeur commerciald’EDUCAM, le moment est venu d’aborderce point d’importance qu’est la formation àtoutes ces nouvelles technologies dont sontbardés tous les véhicules qui débarquentaujourd’hui sur nos marchés.Formation continueDonnant son avis sur le sujet, Luc Schets seveut objectif et réaliste.« Avoir une formation up to-day est, et je lepense honnêtement, chose devenue utopique.D’où l’obligation de suivre une formation continueselon le type ou la spécialité de l’ouvrier.Actuellement, chez EDUCAM, on propose desformations continues pour le «Smart Repair»,l’horizontal vertical, le matériel de diagnostic,le travail de soudure ou de collage …En fait tout une gamme de formations spécifiquesau domaine de la carrosserie. Je pense,qu’aujourd’hui, les patrons de carrosseriesdoivent en profiter pleinement afin de formerau mieux leur personnel aux différents métiersde la carrosserie. Métiers qui, au fil des mois,connaîtront encore de nouvelles évolutions.D’où la nécessité de suivre une formationcontinue. À ce propos, avec EDUCAM, noussommes en train de créer, au nord comme ausud du pays, des centres de compétences.Le but : pouvoir y rencontrer les personnesles plus réputées en matière de technologiesnouvelles. Des personnes qui seront chargéesde former aussi bien les professeurs, que lesouvriers et les patrons carrossiers. Cela tantil est vrai qu’une carrosserie actuelle n’a plusstrictement rien à voir avec une carrosseried’il y a 15 ou 20 ans. Tout est maintenantbeaucoup plus complexe et l’hyper compétenceest devenu un mot clé. »Chassez les préjugésEn parlant d’évolution, nous avons demandéà Luc Schets s’il était possible, manuellementparlant, que l’homme ait la capacité de remplacerun pare-brise aussi bien que ne lefait un robot dans une usine de montage.La réponse peut étonner. Et pourtant …« C’est vrai que la grande majorité des personnesqui font réparer une voiture lourdementaccidentée pensent que leur véhicule ne serajamais plus comme avant. Ma réponse vaétonner, et il est vrai qu’elle ne concerne pastous les types d’accidents. Mais il arrive qu’unevoiture réparée remette le véhicule dans unmeilleur état structurel qu’il ne l’était aumoment de la vente. Je pense notamment icià des fixations mieux serties, mieux soudées,à certaines vis serrées à fond, à l’utilisationde nouvelles techniques de collage … Detoute manière, le client peut être certain,vu les exigences du cahier des charges desassureurs, que son véhicule sera réparé dela meilleure manière possible. »MotorisationsnouvellesLa préservation de l’environnement, et surtoutles normes y afférentes, ont obligé lesconstructeurs à explorer de nombreuses pistesen matière de motorisations nouvelles. <strong>Avec</strong>,pour conséquence, l’arrivée de véhiculeshybrides et de modèles utilisant le mode« tout électrique ».« Ceux-ci nous obligent à proposer de nouvellesformations à nos membres carrossiersréparateurs. Organisées par EDUCAM, ellesmettent non seulement le doigt sur la spécificitédu travail à effectuer, mais égalementsur la sécurité et la protection de ce travail.Voilà qui ajoute encore au métier de carrossier.Car si aujourd’hui c’est l’hybride qui commenceà bien pénétrer le marché, demain ce seraau tour de l’électrique avec sa batterie de …batteries. Qui s’occupera de ces véhicules ?Uniquement un personnel spécialement forméà ces nouveaux modes de motorisation.« Avoir une formation up to-date est, et je le pense honnêtement, chose devenue utopique. D’où l’obligationde suivre une formation continue selon le type ou la spécialité de l’ouvrier. »<strong>Federauto</strong> <strong>Magazine</strong> - Juillet / Août 2011

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