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Alain Fourna (DGEFP), Laurent Bouvier - C2RP

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Les actesdu comité d’orientation élargi2003


P. 4> Introduction par Claudine CarinVice présidente du Conseil Régional Nord - Pas de Calais et du <strong>C2RP</strong>P. 6> Xavier DesjonqueresDirecteur du Développement Social et Solidaire et Chef de projet d’agglomérationà la Communauté Urbaine d’ArrasLa complexité des facteurs influant sur le marché du travail – Les croisements entreprob l é m atiques – Les passerelles entre acteurs.> AteliersP. 9P. 19Atelier 1 : Nouveaux territoires - nouveaux enjeux ?Animateur : Christian Singre (Direction de la Formation Permanente au ConseilRégional)Intervenants : Monsieur Malé (SGAR), Vincent Walzak ( Agence d’Urbanisme deSaint-Omer), et Patrick Tiberghien (Nord France Expert)Au coeur du débat se pose la question de l’ingénierie des territoires et des besoins d’outillagedes acteurs locaux. Le développement des contrats de territoire s’accompagne decelui de démarches nouvelles de diagnostic local. Comment aborde-t-on aujourd’hui laquestion des ressources humaines sur un territoire ? Quelles ingénieries (co)existent ?Comment travaillent-elles ensemble ?Quelques réflexions de René Eksl (cabinet GESTE), rapporteurAtelier 2 : Les diagnostics locaux : Quels enjeux pour lat e r r i t orialisation ?Animateur : Eric Vanhuysse (CBE Roubaix Tourcoing-Vallée de la Lys)Intervenants : <strong>Alain</strong> <strong>Fourna</strong> (<strong>DGEFP</strong>), <strong>Laurent</strong> <strong>Bouvier</strong> (RTT Hénin-Carvin), DidierHochart (CEF Arrageois), Hervé Molin (CCI d’Armentières).Après un rappel de ce qu’est la démarche de “diagnostic local-Plan d’Action Local” et unpoint sur les évolutions en cours (développement des intercommunalités), le diagnostic severra ré-interrogé sur ce qui lui confère sa pertinence.Quelques réflexions d’<strong>Alain</strong> <strong>Fourna</strong> (<strong>DGEFP</strong>), rapporteurC o m i t é d ’ o r i e n t a t i o n é l a r g i d u 6 j u i n 2 0 0 3 - O R E F - L e s a c t e s1


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P. 25Atelier 3 : Tensions et mutations sur le marché du travail :constat et initiativesAnimateurs : Thierry Collet (CRCI) et Didier Hess (ORFQE)Intervenants : Corrado Delfini (DR ANPE), Jean-Marie Ryckebush (FédérationRégionale du Bâtiment) et Gilbert Lootens (Amigraf)Dans un contexte de chômage régional persistant sont apparues des difficultés récurrentesde recrutement pour certaines entreprises ou branches d’activité. Au-delà du paradoxeapparent expliqué par des études nationales sur le sujet, quelles solutions les acteurslocaux peuvent-ils apporter ? Qui doit être mobilisé ? Comment organiser des réponsespertinentes sur un territoire ou dans un secteur professionnel ?Quelques réflexions de Hafida Elbaz (Direction de la Formation Permanenteau Conseil Régional), rapporteureP. 33> Exposé de Claude SeibelPrésident du groupe «prospective des métiers et des qualifications» (PMQ) auprèsdu Commissariat Général au PlanLes travaux du groupe PMQ sur le choc démographique et l’avenir des métiersP. 41> Table ronde avec Bernard Clavey (CFDT), Martine P a v o t( R E C TO R AT ,)Claude Seibel et Nathanaël Silvert (MEDEF Douaisis)Comment se prépare-t-on aux évolutions prévisibles de notre environnement socioéconomique?P. 44> Clôture par Marie-Laure BalmesDirectrice Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation ProfessionnelleReprésentant Yves DURUFLÉ, Secrétaire Général pour les Affaires Régionales,Président du <strong>C2RP</strong>C o m i t é d ’ o r i e n t a t i o n é l a r g i d u 6 j u i n 2 0 0 3 - O R E F - L e s a c t e s3


D i s c o u r s i n t r o d u c t i fMadame Claudine CarinVice présidente du Conseil Régional et du <strong>C2RP</strong>“Valoriser les informations régionales surl’emploiet laIl me revient d’ouvrir cette première réunion duComité d’orientation élargi de l’ObservatoireRégional de l’Emploi et de la Formation (OREF).C’est par une volonté commune de l’État et de laRégion que l’OREF a été installé officiellement au seindu <strong>C2RP</strong> comme structure partenariale État-Région. Enconfiant l’animation de l’OREF au <strong>C2RP</strong> fin 2001, troisaxes de travail ont été dégagés :● L’animation du réseau OREF, comprenant tous lesproducteurs d’analyses et de données chiffrées surl ’ e mploi et la formation ;● L’accompagnement des territoires dans leurdémarche de diagnostic ;● L’appropriation par les acteurs de l’emploi et de laformation des travaux et études menés en région.L’OREF se trouve donc au coeur de la dynamiqued ’ é l aboration des diagnostics partagés dans les territoiresainsi que des tentatives d’élaboration de prospective dansle domaine de l’emploi et donc des besoins en formation.Mais, avons-nous tous les moyens dans le domaine de laprospective, quand les seuls acteurs économiques détiennentles rênes d’une politique guidée par l’unique critèrede rentabilité financière ?Je voudrais préciser qu’en matière d’emploi, nous n’avonspas la maîtrise des éléments portant atteintes à l’emploidans notre région. Ramener systématiquement la questionde pénurie de main d’oeuvre ou d’inadéquation entrel’emploi et la formation à un manque de gestion prévisionnelledes emplois et des compétences est quelque peuhasardeux. Comment prévoir que des entreprises préfèrentdu jour au lendemain se délocaliser dans les pays où lescoûts salariaux sont moins importants, provoquant leslicenciements massifs de centaines de salariés commec’est le cas avec META L E U R O P, avec SELECTRON,avec LEVER, avec les LU, dans le textile, et la liste estencore longue. La libéralisation du droit de licenciementnous place dans une instabilité face à l’emploi et donc uneincertitude face à la formation qui ne nous permet pas d’interveniren amont des mutations économiques.Des femmes et des hommesderrière les plans sociauxC’est tout naturellement que l’implantation de l’OREFs’est faite au <strong>C2RP</strong> - l’État étant responsable desp o l itiques de l’emploi et la Région des politiques de laformation en direction des jeunes et des demandeursd’emploi - même si aujourd’hui face aux vaguesm a ssives de plans sociaux et à l’incapacité de l’Etat derépondre comme il se doit, la Région prend ses resp o n-sabilités dans ce domaine. Je n’oublie pas que derrièreles plans sociaux - rebaptisés “plans de sauvegarde del’emploi” mais qui ne sont que des plans de licenciements- il y a des hommes et des femmes.Je vous ferais injure sans doute si je vous rappelais quela politique de formation du Conseil Régional seconstruit à partir de trois données fondamentales,t r aduites dans des diagnostics partagés au niveau dechaque bassin emploi-formation :● L’analyse des besoins des publics ;● L’analyse des besoins socio-économiques ;● L’analyse des projets de territoires.Ce concept prend aujourd’hui toute sa force avec l’évolutiondes institutions territoriales dans notre région. Et danscette construction les travaux de l’OREF sont les élémentsindispensables, ils en constituent le soubassement.Multiplier les passerellesentre professionnelsIl me revient aujourd’hui de rappeler que le protocoled’accord OREF entre l’État et la Région a pour objectifd ’ o rganiser et de valoriser un réseau régional de traitementdes informations relatives à l’emploi et la formation, en se4C o m i t é d ’ o r i e n t a t i o n é l a r g i d u 6 j u i n 2 0 0 3 - O R E F - L e s a c t e s


f o r m a t i o n ”dotant collectivement d’un outil d’aide à la formation. Cet outilsert déjà au Conseil Régional dans l’élaboration de sonprogramme de formation (comme je l’ai signalé préc édemment).C’est une source importante de renseignements, utileà la prise de décisions et qui, sans aucun doute, est source deréflexion dans les commissions techniques du Comité deCoordination Régional de l’Emploi et de la FormationProfessionnelle, organisme de concertation entre lesi n stitutions et les partenaires sociaux, lieu du dialogue socialen région !Cette réalité crée donc une responsabilité accrue pourl’OREF qui se doit de renforcer ses informations en directiondes gens de terrain directement concernés par cette logiqued’emploi et de formation. Cette journée doit donc permettred’établir et de multiplier les passerelles entre les profes -sionnels de l’emploi et de la formation d’une part, et leschercheurs et analystes d’autre part. C’est une première.Le thème retenu pose avec force la question du territoire etcelle du traitement de l’information, celle-ci prenant encompte les éléments de prospective liés au développementéconomique et à l’aménagement du territoire.Je vous invite donc à participer au débat que jesouhaite le plus large possible, le plus fourni possible.Saisissez l’occasion qui vous est donnée d’échanger entrepraticiens et analystes de l’emploi et de la formation.Nous attendons beaucoup de cette consultation pour définir leprochain programme d’activité de l’OREF ; consultation quidoit nous permettre de repérer vos attentes, vos diff i c u l t é smais aussi vos propositions.Il semblerait que cette rencontre réponde à un besoin car vousêtes nombreux à avoir répondu à notre invitation et ce dans ladiversité :● Acteurs du monde économique ;● Institutions concernées ;● Structures territoriales ;● Réseaux universitaires ;●Partenaires sociaux.“Les atouts de l’OREF”Pour conclure mon propos, afin de vous permettre detravailler sereinement, il me faut préciser que l’OREFdispose d’atouts non négligeables pour remplir sa mission :● Le contrat de plan 2000 / 2006 qui a permis la miseen place de la cellule d’animation de l’OREF au <strong>C2RP</strong>.Aurons-nous encore les moyens de poursuivre notre tâche ?En ce qui concerne la Région, je réponds : oui ! En ce quiconcerne l’État, je ne m’avancerai pas avec autant de certitude: le gel des crédits 2002 sur des actions aussi fondamentalesque celles concernant les APP ou les e n t r e-prises d’insertion me laisse sceptique. Si cetteq u e stion est réglée pour 2003, nous n’avons aucunegarantie pour la fin du contrat de plan.Deux logiques s’affrontent : celle de la financiarisationde l’économie, plaçant l’argent comme but estmoyen de celle-ci ; celle qui place l’homme commemoteur du développement économique s’appuyant surle développement social et professionnel à partir del ’ i n f o r m a t i o n .● Autres atouts : le fort partenariat État/Région etl’investissement du réseau OREF dans le champ destravaux liés à la territorialisation, tout particulièrementdans la réalisation des diagnostics partagésindispensables aux Relais Techniques Territoriaux dela Région, aux Coordonnateurs Emploi-Formation etaux partenaires locaux.Aujourd’hui les travaux continuent. Ils doivent tenircompte des changements intervenus au niveau del’emploi et de la formation, des conséquences de ladégradation économique et sociale.Vous avez des choses à dire, alors je vous souhaite debons travaux dans les ateliers.Cette journée sera ce que vous en ferez, vous détenezles clés de sa réussite !C o m i t é d ’ o r i e n t a t i o n é l a r g i d u 6 j u i n 2 0 0 3 - O R E F - L e s a c t e s5

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