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à signer cette le tre - Archives du MRAP

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•\1~\----·--I~~~·~--~~,-----.~".••.,'\1.'e:/I!-o.:tQue nous réserve 1950 ? Voici, illustré!! par Kamb,quelques-uns des vœux que forme c D. L. » avectous <strong>le</strong>s antiracist~s, tc;lUS <strong>le</strong>s parti!\ans de la paix ...TOU S 'L ES V E N'D RED 1 S30 Décemb. 1949 .- 5 Janv. 1950N° 'lO (l.14):25 fr~'5 'francs)- , LtL bOmbe ato11J.i;z!u /tu Jnu,W.,,... 1.4 ,reool!.StTUCtkm en bonne vo~.- L'amende <strong>du</strong> di~anche supprimk daTM <strong>le</strong> métro ~ <strong>le</strong>i autOlml._ La rt:tciste3 <strong>du</strong> Ku Ktux Kta1t , (~t ~& aut1'u) mil 4 la "aisa,,"ALERTEaux braves· gensCOMBIEN de temps encore<strong>le</strong>s braves gensde ce pays vont· ilsfermer <strong>le</strong>s yeux devant <strong>le</strong>sparJean GUiGNEBERTaacœrdé des (!l'édits, d'énor­·mes crédits, on <strong>le</strong>s admetdans <strong>le</strong>s ConseLls occidentauxet on par<strong>le</strong> ouvertement de<strong>le</strong>ur réarmement. « Il n'en estpas question :t, clame et proclameM. ' Robert Schumanalors qu'il ne peut pa,s ignorerque la chose est inélucta­CONTRE LE DANGER ALLEMAND, POUR LA PAIX, ,Le M. R. A. P. vous appel<strong>le</strong>à <strong>signer</strong> <strong>cette</strong> <strong>le</strong> <strong>tre</strong>qui' sera adre'ssée . auPRÉSIDENT DE LA , RÉPUBL QUEéclatantes et redoutab<strong>le</strong>s '-____-'-_____---lréalités de la politique ex·DEPUIS quelque temps - iltérieure <strong>du</strong> Gouvernement?Le Comité d'Actionfaut bien que l'on soit<strong>du</strong> Mouvement. con<strong>tre</strong> <strong>le</strong> Raciame, t'An.­Car ils ne sont pas tous dé·tisémitisme et pour la Paix, réUni <strong>le</strong> 22 décembr-~, a adoptélogique - on est allé un peu bl~ , que ce n'est plus qu'une<strong>le</strong> prOjet d'une <strong>le</strong>t<strong>tre</strong> que ohaque société ou organisation a/Jjliéeou non au M.R,A,P. fera <strong>signer</strong> et qui sera tlô.ressee ~libérément et à tout prix plus loin, beaucoup plus loin. question de temps.inféodés au capitalisme in, On <strong>le</strong>ur a dit: « Après tout,1 Nos braves gens croient encore'M.Robert Schuman. Bien<strong>le</strong> texte ci·dessous :Monsieur <strong>le</strong> Prés.dent de la République. Nous e'l donnonsternational, ceux qui, parpuisque nous nous préparonsà la guerre, puisque nous en,­<strong>le</strong>urs propos" <strong>le</strong>urs écrits ,sûr 1 On <strong>le</strong>ur avait promis queMonsieur <strong>le</strong> Président de la République,visageons de nous mesurer l'Al<strong>le</strong>magne nous paierait des Nous, que la dernière guerre a 'tant éprouvés, Cjll.i avons vuou <strong>le</strong>urs votes soutiennent avec <strong>le</strong>s Russes sur <strong>le</strong>s champs réparations et ils savent qu'l1 périr nos pères, mères, enfapt.!' ou frères ' dans <strong>le</strong>s , chaltlbrBS à gaz<strong>le</strong> Quai d'Orsay dans son de batail<strong>le</strong> millénaires, nous n'en sera rien. Ils croyaient la et <strong>le</strong>s fours crématoires, sommes. protondément émus des prépara.­action con<strong>tre</strong> <strong>le</strong>s intérêtsserions vraiment ' trop bêtes sécurité de <strong>le</strong>urs frontières assuréecon<strong>tre</strong> un « retour de revancharde" .tifs de réarmement d'U1;!e Al<strong>le</strong>magne ' ocèidenta<strong>le</strong> non d~:Ilazij'iée etde nous passer des Al<strong>le</strong>mandspermanents de la France. qui ont, en la matière, d'excel<strong>le</strong>ntesvertus. C'est M, Winstonflamme' d,es ,Al<strong>le</strong>mands et l1s Nous consLatons' avec inquiétude que 1'00 prépare GuvertemelttTout d'abord, on <strong>le</strong>ur a dit- c'était pendant la guelTe, Churchill qui l'a dit. Leurs in<strong>du</strong>stries,<strong>le</strong>s ressources de <strong>le</strong>ur d'ouest. Mais ils s'obstinent. passé, nous savons que la haine des peup<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> racisme et l'oqieqxne peuvent plUS douter qu'autanten a emporté <strong>le</strong> vent bomhe atomique. InStruits par la tragique' expérience d'un récentune nouvel<strong>le</strong> guen-e mondia<strong>le</strong> et que l'on envisage l'emploi de la.dans <strong>le</strong> Pacte franco-soviétique,dans <strong>le</strong> Traité de Dunkerque- qu'il fal1ait prendre cieuses qUe <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur guer­, Pourtant, dans quelgues ,se-et accompagnent toute guerre.sous-sol nous seront aussi pré­antisémitisme dont <strong>le</strong>s symptômes se font déjà sentir:, ,précèdenttoutes précautions con<strong>tre</strong> un rière. Il faut <strong>le</strong>s « met<strong>tre</strong> dans maines, quand l1s verront <strong>le</strong>s C'est pourquoi, Monsiel\r <strong>le</strong> Président de la République,' nouséventuel relèvement militaire <strong>le</strong> coup >. '!ü<strong>le</strong>mands réarmés, <strong>le</strong>s usines nous adressons à vous ·et vous demandons très respeetl<strong>le</strong>usemeJ;ltde l'Al<strong>le</strong>magne. Ils 'éta<strong>le</strong>ntd'Ou<strong>tre</strong>-Rhin tournan,t à p<strong>le</strong>in 1Et on <strong>le</strong>s ;a « mis dans <strong>le</strong>d'user de toute vo<strong>tre</strong> haute autorité, de toute vo<strong>tre</strong> inf:ue!lCe auprèsd'accord et, instruits d'expérience,se félicitaient que l'onrendement, <strong>le</strong>s nazis blanchis <strong>du</strong> Gouvernement fL'ançais, afin qu'il prenne <strong>le</strong>s Il}esures nécessaires'pour sauvegarder la Paix, pour éviter à nos enfallts de revivrecoup " On <strong>le</strong>ur a ren<strong>du</strong> <strong>le</strong>urs et remis en place, est-ce que,libertés pol1tiques, on <strong>le</strong>ur as'occupât si promptement d'unenfin, lis ne viendront pasfait ,toutes <strong>le</strong>s conce&'lions, on<strong>le</strong> cauchemar <strong>du</strong> nazisme et de la guerre.d'anger dont ils connaissaientjoindre <strong>le</strong>ur voix à <strong>cette</strong> clameUrde protestation quI mon­<strong>le</strong>ur a restitué u'ne quasi-souveraineté,on a arrêté <strong>le</strong>s dé.­Nous sommes convaincus que no<strong>tre</strong> volonté reflète ce:Ie' del'incontestab<strong>le</strong> authenticité.l'immense majorité des Françaises el des Français,Et puis s'est amorcée , late <strong>du</strong> peup<strong>le</strong>? ', Veuil<strong>le</strong>z croire, Monsieur <strong>le</strong> !Président· de la Républ14ue, à l'expressionde no<strong>tre</strong> ha\lte et respectueuse considération.mantè<strong>le</strong>ments d'usines, on <strong>le</strong>)1rcourse à la fois méthodique et,. (SuIte en page 2,)inferna<strong>le</strong> qui, avec, en trom-r---------------_________________________ •pe-l'œil, <strong>le</strong> plan Marshallcomme toi<strong>le</strong> de fond, a pris<strong>le</strong> , départ avec <strong>le</strong> Pacte de ·Depuis 18 12 décembreBruxel<strong>le</strong>s pour aboutir - provisoirement- à <strong>cette</strong> conférencedes « 12 ~ qui s'est tenue ,huit dirigean s <strong>du</strong>li y a quelque temps au Ministèrede la Marine et quices opèrent en R. D. A. to t 1 aPlusieurs J)Oli~avait pbur ordre <strong>du</strong> jour deAl<strong>le</strong>magne occi­I<strong>le</strong>ntaje : polic~ré'Partir en<strong>tre</strong> <strong>le</strong>s patttciPants. j.ih<strong>du</strong>sfr1el<strong>le</strong>. poliee p6liti'l.ue grève de la <strong>le</strong>s ~ches militaires <strong>du</strong> Pactefaimde l'Atlan tiq ue.'Pour que tout cela fllt tolé-Irab<strong>le</strong> à nos braves gens, on<strong>le</strong>ur a raconté que, de toute 'évidence, l'U.R.S.S. se préPa·1rait à conquérir <strong>le</strong> monde par 1<strong>le</strong>s armes, à commencer parl'Europe oocidenta<strong>le</strong> et qu'ilfallait bien se ré<strong>signer</strong> à sepréparer à <strong>cette</strong> guerre ens'appuyant sur la Puissanceintacte des Américains. Ilsl'ont cru et ils ont applaUdi,plus ou moins cha<strong>le</strong>ureusement.mais 11s ont applaudi.On avait beau <strong>le</strong>ur dire d'au<strong>tre</strong>part que la question se 'POsait, tout au<strong>tre</strong>ment, Qu'ilsn'auraient sans doute jamaispensé à la menace soviétiquesi la propagande des U,S.A. ne -------------'-----------------,<strong>le</strong>ur en avait pas panlé, quel'U.R.S,S. ava,it plus de raisonsde reconstruire que de réarmer,ils n 'en démordaient paset demeuraient 'sourds autantqu·aveug<strong>le</strong>s.'ROMAIN ROLLA,ND', .COMBATTANT DE' LA PAI,X,IL y a cinq an!!, <strong>le</strong> 30 dé· cillatlons futures dans un climatbien différent de celuicembre 1944, avant-der,nier jour de <strong>cette</strong> année Q u. i allait empoisonner I.edecisive dans no<strong>tre</strong> vie, puisquece fut pour nous cel<strong>le</strong> Dans <strong>le</strong>s tranchées <strong>le</strong>s fidè<strong>le</strong>smonde hitlérien .de 1940.de la Liberté retrouvée, Ro,<strong>du</strong> romancier continuaient àl'aimer sans toujours <strong>le</strong> comprendre.main Rolland mourait dans158 retraite de Vezelay. Donne <strong>le</strong> laurier li la FranceCe cinquième ,anniversaire Pour que <strong>le</strong> monde ait l'oliv,<strong>le</strong>rde la mort <strong>du</strong> 'grand écrivaIn, m'écriai·je en un poème deami de tous <strong>le</strong>s peup<strong>le</strong>s et de mon premier livre... Quand ,tous <strong>le</strong>s hommes, libre et infa­tigab<strong>le</strong> combattant con<strong>tre</strong> la ,----­ par ~racisme et con<strong>tre</strong> la guerre,éveiUe en moi quelques souvenirspersonnels et suggèrePierre PARAF 1quelques réf<strong>le</strong>xions généra<strong>le</strong>s -=------------­Henri Barbusse, à la tê~ <strong>du</strong>Rassemb<strong>le</strong>ment Am.sterciam­P<strong>le</strong>yel, Prit place à la 'pointe<strong>du</strong> combat. Fidè<strong>le</strong> ami del'Union Soviétique, qui <strong>le</strong> considèreà juste ti<strong>tre</strong> comme undes mai<strong>tre</strong>s de la pensée contemporaine,admirateur <strong>du</strong> géniede l'Inde - il eut avec <strong>le</strong>mahatma Gandhi de fraternel<strong>le</strong>sen<strong>tre</strong>vues - RomainRolland jeta dans la batail<strong>le</strong>antinazie <strong>le</strong> poids de son uni-, versel<strong>le</strong> renommée. Le pacifisteétait devenu l'un des premierscombattants de la Liberté.Sous l'occupation, trouvantdans son Voyage Intérieur _qui fut l'un de ses derniers ouvrages-- un refuge pour sonUN 'PLAN MAURR'AScon<strong>tre</strong> la République« Les gens qui' marchaientde p<strong>le</strong>in cœur avec Pétain,<strong>le</strong> vainqueur de Ver<strong>du</strong>n,sont des résistants. »Cette phrase, qui défie lalogique la plus élémentaire,<strong>cette</strong> phrase scanda<strong>le</strong>use aété prononcée l'aulre j 0 u rpal' <strong>le</strong> colonel Rémy, chef desgroupes de choc ·gaullistes,au meeting organisé pour demanderla revision <strong>du</strong> proce5Maurras;- Cela ne ·date pas d'aujourd'hui.Premier temps : ,on · condamne<strong>le</strong>s tral<strong>tre</strong>s à des peines. insignif1antes. Sec 0 n dtemps : on déclare que <strong>le</strong>speines insignifiantes ' peuventê t r e supprimées. Troisièmetemps : une vio<strong>le</strong>nte campagneest menée pour la libérationdes grands responsab<strong>le</strong>sde la défaite et de la trahIson,comme Pétain et Maurras.En fait, 85 % des condamnésde la Libération ,sont déjàamnistiés. M. P.H. Teitgen l'alui-même reconnu. Et, actuel<strong>le</strong>ment,11 y a moins de coUabosen prison en France (8.000)qu'en Belgique (9.000). C'estdire que l'amnistie gouverne·menta<strong>le</strong> ne fait que compléter,systématiser un état de faitexistant. .,MAURRAS,CHEF ET SYMBOLEDe tous <strong>le</strong>s groupementsque je dédie aux <strong>le</strong>cteurs deL'ESPOIR DES VICHYSTES vichys tes reconstitués, <strong>le</strong> pIusDroit et 'Liberté.Romain Rolland <strong>le</strong> reçut en1918. 11 m'envoya bien vite sonA ce ti<strong>tre</strong> - petatn ëtant ' puissant est, sans conteste,Romain RoIlan(! était identifié,pour nous <strong>le</strong>s ado<strong>le</strong>scents dial. Mais la vision <strong>du</strong> jeune persécutés sa demeure de Vé­Maurras est un " patriotemessage encourageant et cor­âme résis~ante, il ouvrit aux lui·même un '" résistant • -,l'Action Française, dont <strong>le</strong>journal «Aspects de la France ~»,d'avant 1914, à son héros Jean soldat semblait bien simpIlste zelay. Char<strong>le</strong>s Vildrac, sortant Laval, Darnand, Déat, pucheu mène à la fois campagne pourChristophe, <strong>le</strong> musicien fougueuxen qui brillait la flammeme souviens d'un soir de Gre· que Bonnet... Au fait, on La revision <strong>du</strong> procès Maur­au penseur.de prison, s'abrita chez lui. Je sont des 4: patriotes », ainsi Pétain et Maurras. 'de Beethoven ... Et voici Qu'un Je revis l'auteur de Clc!rambaULt,de l'Ame enchantée à nob<strong>le</strong>. en 1943, où l'on nous vient de classer <strong>le</strong> dossier <strong>du</strong> ras est, pour <strong>le</strong> moment, <strong>le</strong>urmatin de juiI<strong>le</strong>t, en Sorbonne,annonça son arrestation et sa'<strong>le</strong> dieu des baccalauréats mel'un de ses pa.-;sages à Paris.tral<strong>tre</strong> Bonnet.... Et il semb<strong>le</strong>mort; 11 me fallut écrire enmettait face à face avec ceL'apparente froideur de oebien que certaines mesures <strong>du</strong>hâte pour une feull<strong>le</strong> clandestine,Action et Pensée, l'élogegouvernement, tel<strong>le</strong>s l'amnistierécemment mise au point,•..personnage légendaire, professeurau Collège de France etgr and . sol1taire contrastaitavec la vibrante' et lyrique-de mon grand am!. Fort heureusement,la noul<strong>le</strong>l<strong>le</strong> était des collabos qu'on laisse im­sont prises sous la pressioncomme tel président de monamitié d'Henri Barbusse. Maisjury, J e sortis comb:é de l'amphithéâ<strong>tre</strong>Descartes,on devinait ce qu'un tel iso<strong>le</strong>mentcachait de sensibllté hu­•fausse .. Le cœur de Romain punément se regrouper, reprendre<strong>le</strong> haut' <strong>du</strong> pavé, Pare~r.Ro!land put bat<strong>tre</strong> jusqu'à latant <strong>le</strong> premier souvenir demaine. Sous <strong>le</strong> masque <strong>du</strong>victoire.con<strong>tre</strong>-coup, ces mesures ne<strong>cette</strong> « confrontation >. à monhuguenot - qui ne l'étaitfont qu'augmenter <strong>le</strong>s espoirsdépart pour la vie d·étudiant.d'a!l<strong>le</strong>urs que de réputation -­s'affirmait la verve <strong>du</strong> descendantde Colas Breugnon, <strong>du</strong> CINQ ans après, si sa gloire Une seu<strong>le</strong> explication : on objectif prlnèipal, pOUL' la réa­et <strong>le</strong>s ambitions des vichystes.fUs des artisans gaillardS et est plus que jamalA rayonnante,si de Montréal à Mexi­fait <strong>le</strong>urs preuves) pour con­d'amnistie et d'in<strong>du</strong>lgence <strong>le</strong>ura besoin de ces gens (qui ont lisation <strong>du</strong>quel <strong>le</strong>s mesures*des robins <strong>du</strong> Morvan, MadameUELQUES années plUS tard, Romain Rolland m'a dit la ga1té co, de Rio à Moscou et à Pé· tinuer la guerre d'Hit<strong>le</strong>r. paraissent c'réer un climat favorab<strong>le</strong>.MaUrras est <strong>le</strong> symbo­Q l'étudiant était transformé qu'!1 savait mon<strong>tre</strong>r dans la kin, on n'a ce&'lé de <strong>le</strong> lire et ____________--,en soldat, Romain Rolland vie quotidienne.de l'aimer, comme on est loin<strong>le</strong> et <strong>le</strong> chef <strong>du</strong> fascisme ens'était fixé à Genève, « au­<strong>du</strong> rassemb<strong>le</strong>ment unanlme au­France. Boutang, rédacteur entour de sa pensée!chef d' «Aspects de la France»,espère que la libération <strong>du</strong>Comme <strong>le</strong> monde est loin deoette alliance' de tous <strong>le</strong>s dé-Alber. LEVY.dessUS de la mêlée >, II s'occupait.dans <strong>le</strong>s bureaux de laCroix-Rouge, <strong>du</strong> sort des l'ri­.t!01tDiers et de <strong>le</strong>urs famil<strong>le</strong>s,aa.Intena1t <strong>le</strong>I :l<strong>le</strong>ns c1es réCon·*pUlS <strong>le</strong> fascisme apparut,étendit son ombre sur l'Europe.Romain Rolland, anc(S~w pa.p 5)VOIR PAGE 4 :Au Meub<strong>le</strong>. choisi• fSnlte pare i).(Gestapo), gendarmerie(schupos).etc .., El<strong>le</strong>.sont toutes AUservice d' U nemême politiquede v io<strong>le</strong>nce, derépreSSion antidémocratiqueetde préparation àla guerre. Ici, <strong>le</strong>sschupos se fontla main en ma ..traquant <strong>le</strong>s ma ..nifestants quiprotestent con<strong>tre</strong>la. projection <strong>du</strong>n]m antisémite :• Oliver Twist :to.*Lire lu ftlquftft <strong>le</strong> D. 1.'sur'r Al<strong>le</strong>m6gne : •• Page 3: Le Dr Auerbach,éminen«:e bavaroise,accuséde crimes deguerre.• Page 4: Joyeux No ë.Jpour <strong>le</strong> nazis dans l'Al<strong>le</strong>magned'Adenauer.La C.G.,T.dénonceD!epuis 10 mois, ult clirigeantlt<strong>du</strong> Ra .......,b<strong>le</strong>mentDémacratigue Afrieai n santempriflonl<strong>le</strong>s à Bas5am, ~nCôte-d'Ivoire.Leur crime? Ils 'lJt vaulurétablir l'ordre troublé parlieUrs adv~rsa.ires POlitiques .aucours 'd'une ' réunion.Les provo~teun , ellx, .ontlibres.Mais depuis <strong>le</strong> 1% décembre,eeUl< 'lu; sont arrêü. lUbitrairementfont la (lP:ve de lafaim .Parce qlJ'iIs veu<strong>le</strong>nL JUourirpour échapper' à la iustict:!?Non, 'parce qu'ils appel<strong>le</strong>nt la.justice 1 On <strong>le</strong>s a torturés,battus, on a refusé. con<strong>tre</strong>tout droit, <strong>le</strong>ur mise e.ll libertéprovisoire. En Afriq e N aire,bou nombre de 001011. n'ontpas encore renié Bil<strong>le</strong>T. •L'émotion provoqq.&e d,arutont <strong>le</strong> pays, par cdt#, illégalitéflagrante, est ccmaldérab<strong>le</strong>., Les vagues d. protestation!;J! succèdent." de'8 députéssocialistes, M.R.P., contmunlstesprotestent, des, délérationsde femmes se rendent à la prisonpour exiger la Ubérationdes détenus. '<strong>le</strong>•racIsmeJans- Les criminels de g!(.eT1'e namhors d'&t de nu!re.- ' La c pou<strong>le</strong> au pot » damc'Tulql!-ll famiUe.- La loi a.JIPliquée au:z: Zi.guaet a.= iourna.ux fa.sciste&.- La campa.gne des' 5.000 1WUvea.uxa.bonnemen;t8 à, « ; D. L. ~réalisée en un temps' record /... hnpossib<strong>le</strong> ? Unissonanous,agissons ... ' et vousverrez!, \l'Union Fran~aiseDES CAMPS DE 1 AVAIL FORCÉEN A'FRIQUE' NOIREIL est; dans <strong>le</strong> monde, des pays où <strong>le</strong> racisme est é<strong>le</strong>vé à la hauteur d'une institution.On connaît <strong>le</strong>s odieuses discriminations racia<strong>le</strong>s, l'antisémitisme plus ou moins ouvert, qui regnent ~u.x 'Etats-Unis. On connait ~esagjs.sements <strong>du</strong> fascis,te Malan en Afriq'IJe<strong>du</strong> Sud, la 4: politIque blanche"» pratiquée en Australie <strong>le</strong>s discriminations en matière~ 'iJ?migration a~cidées 'par <strong>le</strong>s gouvernements a:ngJai~ ,et canadien, Nombre de faits quotIdIensprouvent la renaIssance <strong>du</strong> racisme et,de )'3ntisémitisme en Al<strong>le</strong>magne occidenta<strong>le</strong>(p~rmi l~s troupes d'occt;lpation aIl?éricaines , el<strong>le</strong>s~mêm es). Tout cela e~ ' rapport" avec <strong>le</strong>sprep'arahfs de guerre. MaIS trop souvent, certains oublient que, dans <strong>le</strong>s territoires d'où<strong>tre</strong>-. mer, dans l'U!1ion 1 française, <strong>le</strong> racisme sévit avec une vio<strong>le</strong>nce sans cesse accrue.C'est ce que vient de rappe<strong>le</strong>rla Confédération Généra<strong>le</strong><strong>du</strong> Travail dans un mémoran<strong>du</strong>mtrès détaillé qu'el<strong>le</strong>a remis à la Fédération Syndica<strong>le</strong>Mondia<strong>le</strong>. pou r ê<strong>tre</strong>transmis à rO.N,U.Ce texte a une histoire, En1948, une délégation des travail<strong>le</strong>urssyndiqués des Territoiresd'Ou<strong>tre</strong>-mer de l'UnionFrançaise se rendait auprès'<strong>du</strong> président de la Républiquepour lui exposer ses doléancesau sujet des conditions de viefaites aux populations colonia<strong>le</strong>s.M. Auriol demandaalors que solt rédigé un mémoran<strong>du</strong>métayé de faits préciset vérifiab<strong>le</strong>s. Ce documentfut prêt <strong>le</strong> 28 octobre, remisau président de la Répub!ique, 'qui en annonça l'envol poursuite à donner, au gouvel11ement,Un an plus tard, suite n'a.pas é,té, dOl1né~. , Le racisme(liuite en pace 2.)A Conakry, ces travail<strong>le</strong>urs atricq.ins, pour un salaire defamine, cUcTulrgent <strong>le</strong>s troncs d 'arbres transportû 1lQJ:-<strong>du</strong>embarcations primitt.vu


.­- ~ ' ----------~~----~~-------------------------L'IMPORTANCED'UNELETTREL E gouvernement I1n Dr.Adenauer vient d'en<strong>tre</strong>prendredes dêmarehesen vue d'obtenlr l'arrêt 10taldes l1émontages des usinesHermann Goering qui constituent,avec las usines Thys-6en, <strong>le</strong> grQS de l'in<strong>du</strong>strIe demort qui ~lIm~ntala guerrede Hit<strong>le</strong>~.n est Infiniment prObab<strong>le</strong>qUe lIa.tisfactlon sera. donnéeitux fondés de pouvoir quiêlègênt A Bonn.Pourquoi, en effet, <strong>le</strong> StatèDepartcient reftL'léralt-1I auXGoerlng-Werke ce qu'II atOut naturel<strong>le</strong>ment accordé'Aux Thyssen-Werke malgréet con<strong>tre</strong> tous <strong>le</strong>s aècords ettraltés c'lnclus en<strong>tre</strong> <strong>le</strong>s Alliés?Tout prouvemaintenantque l'IndUBtrie de guérre, enAl<strong>le</strong>ma.gne occidenta<strong>le</strong>, nonseu<strong>le</strong>ment a.été épargnée,mals rou<strong>le</strong> déjà à un rythmeacoéléré.IJe la suite dans <strong>le</strong>s idéesDans, <strong>le</strong> mil<strong>le</strong>Gârry Davis a tait un communiqué.a ;a presse.C'est la, depuis lon~ ltmpsun.dI} ces « événemenl,$ » qui n'émeuvt:ntplus personne.- Je veux, dit·il, participer ~la reconstruolion de l'Al<strong>le</strong>ma;n~.Au moment où la reconslLuctlonde l'A:<strong>le</strong>magne est fonctionde son réarmement et <strong>du</strong> retourde .sa puissance d'agrèssion c'éstlà une singulière idée pour unapô<strong>tre</strong> de la paiX 1Allume ta pipe à la pompeGarry DavIS a été bombardier'dans l'avIation américaine.Il en garde, parait-H, un sentiméntde culpabilité.On ne sait pas toutefois si c'estd'avoir écrasé inuti<strong>le</strong>ment d'innocentesbicoques e uropéennes ettout ce qui vivait dedans ou, aucontraire, d'avoir contribué dansune certaine mesure il. :a victoiresur <strong>le</strong> fascisme al.\emand.- J'aimerais, dit-II , faire ce travailde reconstrUction, car 1e nepeux 1 rouver une au<strong>tre</strong> raison plu$valao<strong>le</strong> 1UJur aider. <strong>le</strong>s hommes debonne volonté souffrant maintenantinuti<strong>le</strong>ment en prIson.Comprenné qui. poun-a.En France on n 'aime pas IIIcharabia.C'étaIt sous Vichy.De Gaul<strong>le</strong>trouva en luil'homme Idoinepour diriger <strong>le</strong>s massacres dam<strong>le</strong> C6nstantinoÎS.Te~sont <strong>le</strong>s crimes.Erréur de. tactiqueToutéfois, ce n'.est pas pour cesmotifs qu'Achii!.ry ést poursuivi.Quetque tèmps après la libérationde l'Algérie, i; ' avait torturétrois coJlabos.Histoire de mon<strong>tre</strong>r sn. bonnevolonté.C'eSt cela. qu'on ne lui pardonnepas aujourd'hui.Quant au reste ...Et avec ça, faut-il vous t'envelopper?. ,Un homme de bonne volontéJeudi dernier, on devait jugeren Cour. de justice <strong>le</strong> dénommé"Horace de Carbuccia, gendre deSatisfactionLe minis<strong>tre</strong> fédéral des réfugiéS<strong>du</strong> gouvernement de Bonn estp<strong>le</strong>in d'amitié pour <strong>le</strong> gouvernementfrançais.- Après <strong>le</strong>s excès inévitàb<strong>le</strong>sau <strong>le</strong>ndemain de !a libér(ltioh, a­t-il dit, <strong>le</strong>s Al<strong>le</strong>mands tra<strong>du</strong>ils è<strong>le</strong>vant<strong>le</strong>s trlounaux français ont .été jugés correctement.Deux iL trois cents ont été condamnésli mort. Tous ont pu demander<strong>le</strong>ur grâce. Neuf condamnésiL mort seu<strong>le</strong>ment ont été exécutés.Pas étonnant qu'lI soit content<strong>le</strong> minis<strong>tre</strong> 1Quarante mil<strong>le</strong>!,Le minis<strong>tre</strong> fédéral des réfugiésveut prendre SOUl!sa ptoteètion<strong>le</strong>s rèsSOrtlsSants al<strong>le</strong>manc1s résidantà l'étranger.y compris ceux qui sont encOreen prison.Et lés 40.000 Al<strong>le</strong>mands incorporésd:i.ns la Légion étrangèrefrançaise. .Qui ont trouvé en Indochine untérrain où ' utUiser <strong>le</strong>urs compétences.Si parfaitement démontrées à.Ascèt, à Tul<strong>le</strong>, au Vercors. iL Oradour-{;llr-Glaneet ail<strong>le</strong>urs ...CivilisationA pl"Opos de la guerr& au Viet­Nam, l'hebdomadalre COlonialiste« Climats 'P publie la photo----------------~~--~~~~~------------~----------~)Les beaux mariagesJustic.e al<strong>le</strong>mandeUn tribunal de Munich a condamnéHermann Esser à deuxmois dll prison pour à.y9ir faitpUblier une serie d ' arttcl~s intltu­;és : Adolf Htt<strong>le</strong>r, grlLnd amoureux.Majs <strong>le</strong> plUS gaulois de l'histoire,c'est qu'Esser n·est. ji!.maisa llé en prison pour avoir été titulairede la carte <strong>du</strong> parti nazi,NUMERO DEUX 1 •Franc:o c:hez <strong>le</strong> pape'A l'Occasion de l'Ouvêrture del' Anné~ Sain~. <strong>le</strong> Pape a prononcéun discours.Il a parlé dé l'Union soviétiqueet des démoèràties populairés etde la civili.sation chrétienne ettout ...Sauf la bombé atomique, dontil n'a pas encore condamnél'usage.Puis Sa sâinteté a répon<strong>du</strong> entermes cha<strong>le</strong>ureux à un message<strong>du</strong> président Truman.Avant Qu'on apprenne à la Cité<strong>du</strong> Vatican qu'El<strong>le</strong> recevraitF ranco -digne paladin, sansdoute de la civilisation chrétienne~ au cours de l'Année Sainte.L'été dernier, n'alla-t-elJe pasjusqu'à S'exhiber, sur la COncha,en malilot deux piècès.L'Espagne (des Grands) n 'ava.itjamais vu ça.Tous <strong>le</strong>s curés dè Sàin t ·Sébastiendénoncè r~n t<strong>le</strong> scanda<strong>le</strong> auprêché. .Quant il. la misère <strong>du</strong> peup<strong>le</strong>espagnol, ce n 'est par un sujEtdigne d'un beau sermo:'!.Un singulier SiroL'émpèréu,r Hiro-Hito avait àson senice . un. médècin généralqUI s'appelait Su·o.N'al:ez pas croire surlout qu'euégard à son nom l'hommè s'occupaitseu<strong>le</strong>ment de soigner <strong>le</strong>s maladiesbénignes. .~I était à la téte d'un des laboralolresinsta:Jés en Mandchouriepour préparer, sur instruétionsspeCia<strong>le</strong>s et secrètes de l'émpereur<strong>du</strong> Japon, la guerre microbiennè.L'ACTION DU M.B.A·p·lLa lutte pour la paixau cen<strong>tre</strong> des débats<strong>du</strong> Comité d'ActionLe comité d'action <strong>du</strong> M .R.A.P.s' èst réuni <strong>le</strong> jeudi 22 décembresous lâ présidence de M. AndréIlIum el. présllÛnt <strong>du</strong> mouvèment.Après adoption de l'ordre <strong>du</strong>jO ur préSenté par M . Albert Youdine,M . Maurice Grinspan, secrétairégé1!éral <strong>du</strong> M.R.A.P., a présentéun bilan de no<strong>tre</strong> activitédepuis la dernière gession <strong>du</strong> comited'action. Il rapptla la campagne·menée par <strong>le</strong> M .R.A.P. contr~la mènace <strong>du</strong> Sturmer et larepltrution d.e !a presse nazie,campagne iL laquel<strong>le</strong> de nombreusespersonnalités de toutes tendancèsont pàrticipé. M. Grimpanmentionna ensuite <strong>le</strong> grand meetingtenu iL la Mutualité, en présencè de M. Yves Farge, aimique la participation' massive <strong>du</strong>M .R.A.P. au vote pour la· paix,l'importante conférence <strong>du</strong> 6 novembTtqui rassembla <strong>le</strong>s représentantsde plus de 130 sociétés etorglmiSiltions, <strong>le</strong> meeting de pro-· testation con<strong>tre</strong> lès pogromesd'IraI>; la pUblication de DROITET LIBERTE, hebdomadaire <strong>du</strong>M .R.A.P,tion a àiJ,opté <strong>le</strong> proiet d'une <strong>le</strong>t<strong>tre</strong>que chaque ôrganisaUèm ousociété affiliée fera sirmer et q'uisera, envoyée à M . <strong>le</strong> president dela République (nous en publiOns<strong>le</strong> texte page 1).Après <strong>le</strong> vote d'une r ésolu.tionRésolutiGn con<strong>tre</strong><strong>le</strong> danger <strong>du</strong>réarmement al<strong>le</strong>man~Le comité d'a~t1ondU 1\1.R.A.P, réuni <strong>le</strong> 22 décembre. 1949, ~Iève 1!-ne protestatlo.nIndignée con<strong>tre</strong> <strong>le</strong>s préparatifsdé réarmement de l'Alhmainèoccidenta<strong>le</strong> non dénazifiée,militariste et revanchardè.Le réarmement des anclénsnazis, véritab<strong>le</strong> défi à. la paix;s'Inscrit dans la préparatlo!id'unenouvel<strong>le</strong> guerre mon:dia<strong>le</strong>_Ceci, cinq ans à peineapr~la victoire remportée,au prix de tant de sacrifices,par <strong>le</strong>s· peup<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> mons<strong>tre</strong>nazi.Les choses, aujouI'd'hul,vont certes bien pltL'l vitequ'au <strong>le</strong>ndemain de 1918, endépit des terrib<strong>le</strong>s l~onsdel'histoire.Est-ce oubli, inconscience,négllgenoo? Non, il s'agittrune politiqué criminel<strong>le</strong>dànssa. préméditation etdans ses objectifs.'Bon voyageGarry Davis, un de ces pro<strong>du</strong>itsqui nous viennént· d'Amérique,comme <strong>le</strong> « RIlader's digest» et laCoca-Cola. On m use un peu, Ons'en fatigue vi~ .II veut al<strong>le</strong>r en Al<strong>le</strong>magne, remuerdes briques. Bon voyagé!Les tartu<strong>le</strong>s devant la tombe<strong>du</strong> héros nord-alricain Aissa IchouAvèc onze de sés acolytes, <strong>le</strong>général Siro va ê<strong>tre</strong> Incessammentjugé par un tribunal soviétique.Mais Hiro-Hito; qul n'est pasmoins que lul re~ponsab:e ,restesOus protection américaine,L'auriez-vous cru?M . Pierre-Roland Lèvy rapporta,ntsur la situatÛln intérieurs et'internatlona<strong>le</strong>, traça <strong>le</strong>s grandeslignes de l'action <strong>du</strong> M.R.A.P. enfavéur de la paix.Mme C~ci<strong>le</strong>Cerf montra l'impDrtancede DROIT ET LIB·ER,TE,comme arme de combat dans lalutte con<strong>tre</strong> <strong>le</strong> racisme et Z'antisé­.mitisme. Grâce au journal, <strong>le</strong> M.R.A.P. peut exprimer sa positionet deveZopper son influence. Maispour qut son existence soit assurU,il faut iL « D. L. » 5.000nou­·veaux abonnés, et Mme Cerf proposeqUe <strong>le</strong>s adhérents et amis <strong>du</strong>M.R.A.P. mèttent tout en œuvrepour atteindre !a moitié de cetoojectlf au 15 janvier prochain.La communauté juive deFrance, tel<strong>le</strong>ment éprouvéèpar la dernlèrf: . guerre, voit'dans <strong>le</strong> réarn<strong>le</strong>ment de ses anciindrt<strong>le</strong>s partiSans de la paix .enFrance et dans <strong>le</strong> monde, polirqUe, par l'èffort de tous. l'.é.­.ampllssoment <strong>du</strong> crime soitèntravé et arr hé.Les, Impérlalll!tesamérlrAinsentendent précipiter <strong>le</strong>{lionde dans une nouvel<strong>le</strong> ca­'tastrophe après avoir sabotéet violé <strong>le</strong>s accords de Yaltaet de Pots.dam, transformé enfarce' tragique ' 111. démilitarisationet la dénazification,mis des Heuss et. des A\1enauer à la tête d'un Etat re-' vanchard, et jeté <strong>le</strong>s basesd'une nouvel<strong>le</strong> Sainte :AlliancedanS laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s nazis auraientun, rô<strong>le</strong> décisif.Pourquoi? Pour albat<strong>tre</strong> <strong>le</strong>speup<strong>le</strong>s qu se sont libérés dela. domination des oligarchieséconomiqueS,pour muse<strong>le</strong>rtous <strong>le</strong>s hommes libres dans<strong>le</strong> monde.*C E que tout cela. signifieraitpour non.!, pour tous<strong>le</strong>s rescllPés des chambrasà gaz et ~escrématoires,nous avons trop payépour <strong>le</strong> savoir': des massacres,idesan4arttlss'ementsbien pues, bien plus 8auva'­re .. , bien pIns systématiques!Car la barbarie hitlériennerenaîtrait, décuplée, centupléepar <strong>le</strong>s ravages de labombe a.tomique., C'C$t pourquoi l'initiative<strong>du</strong> lU.R.A.P. appela.nt toutes<strong>le</strong>s organisations juives, affHiéesou non au mouvement,à envoyer au Président de laRépublique la <strong>le</strong>t<strong>tre</strong> dont~ous pubIlons <strong>le</strong> texte en premièrepage, prend, en cesheures' cruNa<strong>le</strong>s, un9 significationet une portée de laplus haute Importance_Cette <strong>le</strong>t<strong>tre</strong> est un acte\:our la. paix auquel nul<strong>le</strong> or­*a.nisation, cone<strong>le</strong>nte de SeSresponsabilité ne peut sesoustraire !. Ça pouvait aussi. bien, se fairesans pub :ici té.Ce que vous attendiezUn avocat <strong>du</strong> barreau de Parisvient de rééditer l 'Appel de Louis'XVI dia Natiôn ».Texte d'une brûlante actualité,s'li en fut.Avec un commentaire ad 'hocqUi remplira d·aise. tout ce que laFrance compte encore de mônarchiS~s,d'antidreytusards et demaurrassiens.Il y serait prouvé que 1.. rédac- 'teur de l 'Appel aurait élé « <strong>le</strong>malheureux roi lui-méme JI .Ce qui est évidemment d'uneImportance capita<strong>le</strong> pour la compréhensiondes choses de no<strong>tre</strong>temps.De Louis XVI à Pétain'.Quant il. l'auteur de <strong>cette</strong> réédition,c'est M' Jacques IsorI)1,Qui fut l'avocat <strong>du</strong> tri!.i<strong>tre</strong> Brasillach(fusitlé) . .Et <strong>du</strong> félOn Pétain. ,Ce dernier bien vivant.Joli palmarèsEnfin, dira-t-on,tout arrl'Ve,même la justice.Le tortionnaire Achiary · vientd'ê<strong>tre</strong> arrêté.Comme il était mèmbre actif etinfluent <strong>du</strong> R.P.F.. toute la co:onievichyste d'Alger S'én est trouvéeagitée. .Il n'tm . res~pas moins quelorsqu'il était commissaire de laB.S.T. à Alger, Achiary, anciensous-préfet de Guelma, a torturéodiéusement des communistes, enparticu:ier ' des jeunes fil<strong>le</strong>s.Samèdl derh<strong>le</strong>r avaiént lieua u cimetière musulman


d'OROIT ET L1BERTE -Autour de la profanation de Dachau'(II)LE DR. AUERBACH, ÉMINENCE BAVAROISE"ACCUSE DE CRIMES DE GUERREP HILIPP AUERBACH a l'assurance <strong>du</strong> monsieur arrivé, assis, considéré (l). Il par<strong>le</strong>,il. prési~e, il conseil<strong>le</strong>! il .ord0l'-n.e, il fait l'imp~rt~nt. Ses ti<strong>tre</strong>s tiennent en ,plu­. iil<strong>le</strong>urs hgnes : commlssa,lre general p our <strong>le</strong>s VIctimes de gue<strong>tre</strong> et la reconstrucbonen Bavière, secrétaire d'Etat pour <strong>le</strong>s questions juives, président des victimes <strong>du</strong>J!~zi5me,conseil<strong>le</strong>r municipal de Dusseldorf, président des communautés juives de Rhénanie,dirigeant <strong>du</strong> « Conseil national pour 1 a .liberté et <strong>le</strong> droit lt... -Et si ce· grand personnage' était un anc ien kapo '!, Uri imposteur ?, S'ét~nt dit un jour qu'il nelierait pas mauvais pour luide patronner l'érection d'un1TI9l\ument commémoratif àDachau, 11passa commandeau. sculpteur Fritz Koel<strong>le</strong>, qu'ilconnais'salt bien, Un grandmachin de sty<strong>le</strong> pompier a:ll&lté<strong>tre</strong> mis en place, <strong>le</strong>s crl­'t1ques bien pensants se préparaientà en décrire <strong>le</strong> réal~smes~lsissant, lorsque quel­QJt'~nl'lI.ppela pour la honted'Auerbach queson artiste:préféré ' avait déjà immortalisé<strong>le</strong>s traits de Horst Wessel,lé- poète-souteneur dont Goeb­IJels _ fit un héros. Cette im·p,o,tute commise pat per­IIOnn~interpOSée suffirait àdépeindre Auerbach,, Mais 11 y a beaucoup pluscrave.Âçcusé de cri~~s,de guerreLe 20 janvier 1947, <strong>le</strong> journalde Bruxel<strong>le</strong>s, « La DernièreHeure >, publiait des 'révélationssensationnel<strong>le</strong>s sur1& con<strong>du</strong>ite d'Auerbaèh aue'mp nl!-zi de Gross-Rosen oùfi tut interné comme Juif,, Une plainte avait en effetété déposée con<strong>tre</strong> lui devantla. C0mmission beige des, cri·mes de guerre Qui entendit, à<strong>cette</strong> occaSion; <strong>le</strong>s témoi~na­,~s accabl,allts de six person- ,nes irréprochab<strong>le</strong>s. Auerbachétait dénoncé comme criminelde guerre, couPl).b<strong>le</strong> :l 'De meur<strong>tre</strong> de déte-nusJuifs dans <strong>le</strong> camp de Gross­Rosen;2' De' vol d'aliments au pré­Judice de ses codétenus juiTs ;,3' D'avoir tait cause communel).vec <strong>le</strong>s kapos quiaV;lient déclaré sans ambagesqu'ils éta<strong>le</strong>nt décidés à exterminertous <strong>le</strong>s Juifs,I,l suffira d'ajouter que lapolice j udiciaire d'An vers, oùAuerbach résida ,plusieurs annéesavant la guerre, gardeun dossier concernant <strong>le</strong>s escroqueriesauxquel<strong>le</strong>s 11 futmêlé. On assure même qu'ilfutaccusé d,'èspionnage entaveur de -j'Al<strong>le</strong>magne hltlé~rienne.'La Commisdon belgedes'crimes de guerre ne put, malh~ureusemeQt,rien en<strong>tre</strong>prendrecon<strong>tre</strong> Auerbach parce Quel~ p,reuve manquait que descitoyens belges figuraient aunombre de ses victimes.Quelques jours après <strong>le</strong> retentissantartic<strong>le</strong> de « La DernièreHeure ), <strong>le</strong>quotidienJuif de New-York. < Aufbau >,publiait une <strong>le</strong>t<strong>tre</strong> signée deM. Manfred George, qui demandaitpourquoi <strong>le</strong>s autoritésalliées ne ' jugeaient pas un ­pareil criminel en , dépit destémoignages accumulés ...L'es conséquencesd'un voyage aux U.S.A.'Et 11émettait l'hypothèseque <strong>le</strong> Dr Auerbach- bénéficiaitde hautes protections :« Nous croyons, écrivait-Il, que<strong>le</strong>s Ua/sons politiques des personnesqui sont mêlées à <strong>cette</strong>affaire et qui couvrent Auerbachdoivent ê<strong>tre</strong> l'objet d'uneenquête approfondie li.For tbien. Mais, en<strong>tre</strong>temps, Auerbach avait tait unlong voyage aux U.S.A. Enbontouriste occidental , quipasse <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur de son séjouren conversations avec <strong>le</strong>spersonnalltés officiel<strong>le</strong>s ...Et comme par hasard <strong>le</strong> si<strong>le</strong>ncese fit, personne ne parlaplus de son « curriculum vi<strong>tre</strong>,. Bientôt, même, M- ManfredGeorge ' se mit à dire <strong>du</strong>bien d'un , « 'parell criminel >.Il ne s'était pas trompé ensupposant, dans ,une minuted'e franchise, que <strong>le</strong> , bonhommeavait de très puissantssoutiens!Auerbach, rèvint en Al<strong>le</strong>magne,nanti de nouvel<strong>le</strong>s tâches. TI s'installaà Munich, en p<strong>le</strong>ine zoneaméricaine, et son premier soinfut de tenter un , torpillage <strong>du</strong>LES SOUVENIRS INÉDITS D'ÉMILE BURÉSelon Jacques de Biez(qui Illontait 1111 cltet1al rou;:e)<strong>le</strong> Christ 'était ·GauloisQUlInd Ferdinand de Lesseps d~libérade percer l'isthmecie Panama, il n'eut J)as de peine à convain.cre <strong>le</strong>s épar·pan~français qu'ils s'enrichiraient s'ils lui faisaientconfiance, s'ils répondaient à l'a'ppel de fond" qu'il <strong>le</strong>urf';$sait. N'avait-il pas percé l'isthme de Sùe7., dont <strong>le</strong>sporteuud'actions étaient si enviés ? Ainlli la ruine de sone(\<strong>tre</strong>prise affecta-t-el<strong>le</strong> plus de 600.000 famil<strong>le</strong>s parmi <strong>le</strong>s--, qu'el<strong>le</strong>s-' beaucoup de famil<strong>le</strong>s d'artisans, de commerçants,'de paysans. Quel<strong>le</strong> fut la cause de <strong>cette</strong> ruine ?.'Dans son livre « From Pana-pal, dans son qu;rtier' <strong>du</strong> Grosmata Ver<strong>du</strong>n, My Fight forCai1lou. Il avait réuni 613 voix,Ptanù'~, un polytechnicien - Il n.'y avait ' pas, dans ce nomquibrilla parmI <strong>le</strong>s ingénieur~ br€!, 300 voix-l'de catholiques.de l'isthme de Panama, qUIOn avait susc' té con<strong>tre</strong> lui lan~gocia sa cession à l'Améri- candidature de diversion <strong>du</strong>lQ.ue après la faillite de la com- nouveau converti Léo Taxi!Pagnie française qui s'était <strong>le</strong>quel avait- écrit' jadis Le~c~argée de son percement - <strong>le</strong> Amours secrètes de Pie IX. -Led,it assez exactement" je crois_nonce <strong>du</strong> pape, Mgr Ratelli,' " ' L. vo<strong>le</strong>ur crie au vo<strong>le</strong>ur arch~?êque de Pharsa<strong>le</strong>,. ava.itFerdinand de Lesseps étaitdonne son lllvesttture a Leoun ingemeur émérite et par là TaxlL .redoutab<strong>le</strong>. Son éclatante réus-Je ,vous , pl'<strong>le</strong> de cr,olre quesite à Suez <strong>le</strong> rendait volon- d~n~ <strong>le</strong> ,Testament d un antitiers-incapab<strong>le</strong>de supporter lasemltt;, <strong>le</strong> nonce d,u pape estcritique. Ce qu'il avait fait en habll<strong>le</strong> de bel<strong>le</strong> façon !Afrique, il <strong>le</strong> voulait fiJ,ire en,Un enfant d'EdouardAinériqu~ par <strong>le</strong>s mêmesmoyens, alors que <strong>le</strong>s rond i­tions techniques de son en<strong>tre</strong>prised 'hier étaient différentesde ' cel<strong>le</strong>s _deson en<strong>tre</strong>prised'aujourd'hui. Par ail<strong>le</strong>urs, i<strong>le</strong>ut à compter avec la fièvre'aune, cel<strong>le</strong> desmoustiques,'fiui décimait ses équipes d'ingénieurset d'ouvriers, et cel<strong>le</strong>te I<strong>le</strong>s agents de publicité fi·nancière qui étaient dévorés~a.rla soif oe l'or.Le gouvernement, <strong>le</strong> Par<strong>le</strong>mentet la Presse ont ajouté,e'est certain,aux difficultésqu'il rencontra et qu'il ne putfiDl~<strong>le</strong>ment surmonter, Quel<strong>le</strong>presse d'abord ? La presse républicaine? Non pas! LaprèssQ réactionnaire. Si laCompagnie de Panama distri­I;!ua de l'argent, beaucoup d'argentaux journaux -commeen témoigne micertain rap­J1Iort Vallée établi au nom dela' commission d'enquête par<strong>le</strong>mentaire-c'est qu'el<strong>le</strong> avaitb~soinde se détendre. Et sieUe avait besoin de se défendre,c'est qu'el<strong>le</strong> était attaquée.Son premier agresseur futEdouard Drumont, pour attest~rune "fois de plus que c'estau cri de « A bas <strong>le</strong>s vo<strong>le</strong>urs! » que seperpè<strong>tre</strong>ntavec <strong>le</strong> maximum d'aisance <strong>le</strong>splus ' fructueuses escroqueries,Le futur directeur de l'antisémite« Libre Paro<strong>le</strong> » écrivait<strong>le</strong> 9 février 1890, avec l'as­.urance de l'ignorance et del'inconscience :« Ce gredin (Ferdinandde Lesseps) se promènetriomphant. Personne ne. demande à cet homme:« Qu'avez-vous fait de J'ar­«ent ? ». Le Sénat, à quidt Lesseps a donné secrète­:ment une 'quantité de présents,se hâte. de voter uneloi sur la faillite qui permetteà cet homme d'échapperà la marque de l'infamie.La digue de ChalgreeII été démontrée impraticab<strong>le</strong>.Quand sera-t-il possib<strong>le</strong>d'écrire l'histoire de son___ troce escroquerie. rienqu'avec <strong>le</strong>s dérisoires chanlionsqu'il chanta à Panama?».Jacques de Bi l'artic<strong>le</strong> consacrésitué à 20 kilomè<strong>tre</strong>s de Munich,au rô<strong>le</strong> <strong>du</strong> Dr Auel'bach dans lafournissait à l'in<strong>du</strong>strie loca<strong>le</strong> unprofal,ation des ossements de Leiimportantdébouché en même t~"berg, Dachau_ '[~!~~~)ïos'iiê~!~~r] !M. A .. " pharrr-acien à Drancy :« Vifs compliments ... »Vifs compliments pour la nouvel<strong>le</strong>présentation, qui sera trjaappréciée.Mme OROVICZ, Toulousete J'ai déjà fait abonnétrois de mes amis ... »P uisq'u,e vous puvlie ,~<strong>le</strong>s <strong>le</strong>t<strong>tre</strong>sde vos <strong>le</strong>cteurs, ie crois InQi aussiplacer mon mot.Ici, à Toulouse, D. L . n'a certespas la même diffusion qu'à Paris. 'NéanmOins ,i'espere pouvuir ovte·nir de bons résultats po'ur la campagned'abonnement J'ai déià fat,tabonner trois de mes amis, dont ;evous envoie par même courrier <strong>le</strong>smandats.Mais dites-moi .' est-il bien vraI. que nous gagnerons des prix, etpourrait-on savoir Quels sont-ils?Ne me croyez pas aV6uglée parl'intèret. Seu<strong>le</strong>ment je pense qu'üest très agréab<strong>le</strong> d'ê<strong>tre</strong> récompenSé\de ses efforts, même et surtoutlorsqu'on agit avec conviction.Nous vous comprenons ,d'autantmieux, chère madame, que nOU3avons publié dans nos derniersnuméros tous <strong>le</strong>s détails de no<strong>tre</strong>concours. Nous vous ies envoyons,M. PUJOL. Pai'is US·)ln vina veritasIl vous semb<strong>le</strong>/'a peut'é<strong>tre</strong> curieuxet ,'idicu<strong>le</strong> qu'un marchand~ viII, pa/'ce qu'il est antiraciste,v ienne cous en<strong>tre</strong>tenir de lctliraset arts,Je serai bref, Trois choses-m'ont pa tU excel<strong>le</strong>ntes .'<strong>le</strong> roman.Focus, extraordinaire ; la, critique littéraire de M . Barlatier,claire, vivant e et, instructIVe ..enfm,u n artic<strong>le</strong> sur la peinture,pa',. M _ Jean Mithau, dont ie regrettede ne plus voir la signaturedans « D, L »,Dans t'ensemb<strong>le</strong>, j'estime queVOire page artistique el culturel!ea'èst nettement amêliorée cu dernierstemps.LETTRE DE. LONDRESy a-t-il un danger fascisteen Gronde -Bretagne?1 par DEREK KAR TUN '1I L y A SEULEMENT QUATRE ANS que s'achevait la guerre pour l'anéantlssemel'lf<strong>du</strong> fascisme; et pourlant considérez ceciChaque soir de chaque semaine, il ya une réwlÎon publique fasciste dans un qQ.arlierou l'au<strong>tre</strong>.de Londres. Il y a des réunions hebdomadaires régulières dans une douzaine,au moins, de vil<strong>le</strong>s de province.Cesréunions se ,tiennentsouvent à des coins de rues, enprésence de la poli-ce. Les orateursfascistes déclarent qu'I<strong>le</strong>st bien dommage que Hit<strong>le</strong>rn'ait pas tué tous <strong>le</strong>s Juifs. Ilsréclament la guerre con<strong>tre</strong>l'Union Soviétique, l'expulsionde tous <strong>le</strong>s Juifs d'Ang<strong>le</strong>terre,la création d'un Etat fasciste.Ils ne ctisent pas cela d 'unefaçon détournée, mais dans <strong>le</strong>langage <strong>le</strong> plus direct, <strong>le</strong> plusgrossier.Qua<strong>tre</strong> ans après la fin dela guerre pour la destruction<strong>du</strong> fascisme, <strong>le</strong>s fascistes sontautorisés dans tout <strong>le</strong> pays àlouer <strong>le</strong>s Hôtels de vil<strong>le</strong> êt <strong>le</strong>séco<strong>le</strong>s pour y tenir <strong>le</strong>urs réunions.Hs organisent des défilésbannières au ent, avec deschants et des hur<strong>le</strong>ments. Ennovembre, à Londres, des 'fascistesont chanté <strong>le</strong> « ' HorstWessel Lied ", en publiC etcrié : A Pas <strong>le</strong>s Juifs! Aprèsl'1névital><strong>le</strong> ' bagarre, ilsontpassé en jugemen:t. Le magistratdéclara: Je ne considèrepa.s cela comm,e très ' grave,mals comme <strong>le</strong> fait de quelquesjeunes gens entratnéspar <strong>le</strong>ur ferveur politique_ 11,ajouta qu'ils étaient libres dedéfendre l'opinion politiquequi <strong>le</strong>ur pla1t, pourvu C11,l'ilsne vio<strong>le</strong>nt pas, la 101.A <strong>cette</strong> occasion, <strong>le</strong> chef <strong>du</strong>fascisme ' britannique, Sir OswaldMos<strong>le</strong>y, Führer de l'UnionMovement, était assis, face autribunal, et acqUiesçait.Les fascistes furent acquittésaprès avoir versé une caution.Récemment, dans l'East End,deux jeunes Juifs de quinze etseize ans, ont été. sauvagementattaqués. Un gang de fascistes<strong>le</strong>s poursuivit dans la rue oilIls habitaient, aux cris de :Sa<strong>le</strong>s Juifs! Fonçons sur eux!Les jeunes gens furent rat,­trapés juste devant <strong>le</strong>urs maisonset frappés à la tête àcoup de matraQ\l.e et 4e bouteil<strong>le</strong>s.Tous deux <strong>du</strong>rent ê<strong>tre</strong>con<strong>du</strong>its à l'hôpital.'Ces activités fascistes sontencore ' dirigées par <strong>le</strong>s chefs, de la British Union of Fascistsd 'avant-guerr,e. Sir Os:waldMos<strong>le</strong>y. A<strong>le</strong>xancj.er Raven, JeffreyHamm, Thomson et VictorBurgess. Ils commencèrentp~r regrouper <strong>le</strong>urs forces disperséesdans des books clubset cerc<strong>le</strong>s d'études,-puis ils tin·rent des réunions , privées _~tplus tard lancèrent des convocations.En i947, ils tenaient<strong>le</strong>urs premier grands meetingspublics. Parallè<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> nombredes aÙaques con<strong>tre</strong> <strong>le</strong>sJuifs montait en flèche, Toutcela fut considérab<strong>le</strong>ment encouragépar la politique antisémitede M. Bevin en Pa<strong>le</strong>stine.En vérité, pendant la guerre<strong>le</strong>s fascistes jUbilaient. Depuisils continuent <strong>le</strong>ur travaild'empoisonnement, et <strong>le</strong>urnombre a cru <strong>le</strong>ntement maissürement. On ne peut estimerd'une façon certaine <strong>le</strong> nombredEils fascistes organisés enGrande-Bretagne aujourd'hui.Il n'est pas pOSSib<strong>le</strong> non plusd'établir <strong>le</strong>urs liaisons financièreset politiques avec ' <strong>le</strong>grand capital, bien qu'il soitcertain qué ces liens existent.Tout ce qu'on peut dire, c'estque ce ,mouvement constitueune menace pour -<strong>le</strong>sJuifsdans l'immédiat, une menacepour tout <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> britanniquepour l'avenir. Il· a encore<strong>le</strong>s caractéristiques d'une secteque l'immense majorité <strong>du</strong>peup<strong>le</strong>' vomit.C'est Pour qUe 'césse tau<strong>le</strong> activitéfasciste que la gue l"re a eulieu, et que des gens sont morlsou ont souffert. Aussi on 'ne peutcomprendre l'attitude <strong>du</strong> gouvernementtravailliste à. l'égard desfascistes, ,, Ce g.ouvernemen~ , a obstinémen<strong>tre</strong>fusé d'interdire <strong>le</strong>urs organisations.Il s'est tenu coi chaque foisque la police OU <strong>le</strong>s magistrats 10-caux ont pris une attitud(cJ.e complaisance,pour ne pas dire plus,Cel<strong>le</strong> extraordinaire tolérance prétendtrouver une jl,lstificationdans ' la « liberté de paroJ-e » et<strong>le</strong>s « droits de la minorité »,Ces mêmes arguments, on iesen:endait en, Al<strong>le</strong>magne au sUjetdes nazis avant que Hit<strong>le</strong>r ne prît<strong>le</strong> pouvoir et détruisit <strong>le</strong>s doctrinairesde la < liberté > et des« droits "ùne chose est certaine: au furet à mesure que la crise économiques'approfondit et que <strong>le</strong>s difficultéspolitiques s'affirmeront<strong>le</strong>s fascistes s'enhardiront, Ilscherchent à ac~user<strong>le</strong>s Juifs detous <strong>le</strong>s maux (lu capitalisme, Ilsredoub<strong>le</strong>ront de vio<strong>le</strong>nce, ils multiplieront<strong>le</strong>s provocations, Et ilspourront compter sur <strong>le</strong>s. ~ravalilistesamoureux de la il.bout des gaullistes,il faut prendre des otag~spalnt <strong>le</strong>chef, un temps égaré, ,est r~venuà ses premières amours maurrassiennes'et pétaiilistes. défend aujourd'huicelui qui écrivait, <strong>le</strong> 9-8-1941 : 'u Us plus âpres, <strong>le</strong>s 1I1us lonl'uese,unpagneS antigaullistessont ~ nous, et nous <strong>le</strong>s renouveionslous <strong>le</strong>s jours. »Il est vrai qu'~l'époq ue « gaullisme~et «cammunisme » étaient<strong>le</strong>s ternies généraux _qui désignaientdans la langue de Vichy,l'ensemb<strong>le</strong> des hommes restés fidè<strong>le</strong>sà la Patrie!Maurras, dans plusieurs artic<strong>le</strong>s,dénonça ûirectement à laGestapo des Résistants et desJuifs, Le 2


Des enlunts de fusillésonl dessinépOUl' I~ PaixC'EST <strong>le</strong> 12 1anvier, il 16 heures,. que l~ professeur HenriWallol~ présentera, au MuléePédagogique, l'exposition organi$éepar la Commission centra<strong>le</strong>de l'enfance (1). Il s'agit dedessins et de travaux d'enfantsde fusilléJ et de déportés réalisésdtins <strong>le</strong>s foyer$ ou colonies de vacances.Nous avons pu voir quelquesunsde ces dessins et travau.x diversavant <strong>le</strong>ur mise en place.Nous avons été frappés autantpar la va<strong>le</strong>ur artistique de certain$d'en<strong>tre</strong> eux que par <strong>le</strong>s indicationsqu'ils donnent 8ur l'étatd'esprit de <strong>le</strong>urs ;eunes auteurs.paix précaire et ils veu<strong>le</strong>nt lutterpour la maintenir.Les souvenirs de vacances sontau10urd'/tut· riches en cou<strong>le</strong>urs,p<strong>le</strong>ins de vivacité, ou reflètentdes rêveries dans une nature sauvagemais fraternel<strong>le</strong>.Les dessins successifs d'unmême enfant permettent aussi devoir se stabiliser son caractère,ébranlé par <strong>le</strong>s épreuves de laguerre. Le petit Daniel Baron, quiIL réalisé <strong>le</strong> « Chat ~ en noir etiaune que nous repro<strong>du</strong>isons cicon<strong>tre</strong>,faisait naguère des dessinstourmentés aux teintes vio<strong>le</strong>ntes.Très remuant alors, il s'estpassab<strong>le</strong>ment assagi, surtout de-Jevoudrais bien savoir ...DROIT ET LlBERTE __ JE- . oq.GRACE AUX CADEAUX DB L'ONCLE .SAMœ. U ~ 6 fB} n M lE fB} ~ 1:1 ;p-= n IL 1 LS se portent bien, m~ci, <strong>le</strong>s nazis qui se trouvent eni:})IF" IF' ~ U U;;; ~~ U U core (par malcllance) en prison, en Al<strong>le</strong>matne occidenta<strong>le</strong>. Cerfl!-insont été gratifiés d'un congé de Noël. Ceu~ de la prjs6n~ de LandSberg (zone américaIne) qui, habituel<strong>le</strong>ment, tel Frltsche,IL lA U lNI lU) ~ ir r? bras droit de Gœ'lIbe/$, font <strong>le</strong>urs emp<strong>le</strong>ttes en vil<strong>le</strong> chaque se-Comment fonctionne l'êClairageau néon ?... Ne pourra-t-onpas d l'avenir, écla<strong>tre</strong>r 1103 nUttJav~c un so<strong>le</strong>il artificiel fonctiOnnantau; néon ?...(Question de Georg~s Laury, .Paris).La. lumière que nous envoie <strong>le</strong>so<strong>le</strong>il et que l'on nomme lumièrebla.nche est en réalité constituéepar un mél .. nge de toutes <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>ursde I· .. rc-en-ciel. Que sontdonc ces différentes cou<strong>le</strong>urs ?On oa.lt que tout .. tome de m ..-tlère est constitué d'un noy .. u entouréd'é<strong>le</strong>ctrons occup .. nts des positionsbien définies. un atomeémet un rayonnement ch .. que foi.qU'un é<strong>le</strong>ctron cbange de po.ition;la. cou<strong>le</strong>ur de ce rayonnement varieaveo l'Importance <strong>du</strong> déplacement.On cannait aujourd'buldeux méthodes pour provoquerdes changements d'adresse d'é<strong>le</strong>ctrons_L'éclairage, de l'âge de lapierre taillée à nos joursLa première méthode a été Inventéeavec <strong>le</strong> feu. El<strong>le</strong> consisteà é<strong>le</strong>ver la vmpérature d'uncorps qui émet alors de la eha<strong>le</strong>uret de la lumière. Le problèmede l'écl .. lrage eonsbte à.obtenir <strong>le</strong> plus de lumière visib<strong>le</strong>et <strong>le</strong> moIns de cha<strong>le</strong>ur possib<strong>le</strong>.On obtiendrait ce résultat en é<strong>le</strong>vantla température d'un corps à.envIron 5.000' (comme la 8urface<strong>du</strong> so<strong>le</strong>il) et la lumière émise serltitalors blanehe. En pratlq ne onne peut réaUser qua des températuresde l'ordre de 3.000', dans<strong>le</strong>s lampu é<strong>le</strong>ctriques ; 1 es métaux<strong>le</strong>s plus coriaces fondent audelà. ; et la. lumièl'e émise conttentulte trop grande proportionde jaune et rouge et p'" a.sez deb<strong>le</strong>u. L'élévation de températureest provoquée par <strong>le</strong> passaged'un courant é<strong>le</strong>ctrique dan. <strong>le</strong> filamentcon<strong>du</strong>cteur.Les tubes à néon ne contiennentpas toujours <strong>du</strong> néon !Le courant é<strong>le</strong>ctrique p.sse diffici<strong>le</strong>mentdans un gaz. Ce passageest extrêmement faclllté lorsqu'onraréfie <strong>le</strong> gaz dans un tube;<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures eondltions sont réalisée.loroque la pression <strong>du</strong> gazdans <strong>le</strong> tube est environ l/lQO deniques des atomel <strong>du</strong> raz, doncune émission de ltunlère. Dan~ <strong>le</strong>seondltlons <strong>le</strong>s plus faci<strong>le</strong>ment réa-lisab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s lumières émbes sontfortement colorées et utilisée.pour l'éclairage publicitaire ; <strong>le</strong>néon émet de la 1 umlère rouge.ora.ngée ; l'azote, rose ; la vapeurde mercure, verte; la. va.peur desodium, jaune, etc ...Pour réaliser, par ceUe méthode,de la lumière bl .. n,anci~ns officiers S.S, et 'Jients dela Gestapo, dont <strong>le</strong> chef KarlF~itilUhansel a làncé ce mot d'ordre: A bas <strong>le</strong>s traî<strong>tre</strong>s ant·lnazisqui nous ont ven<strong>du</strong>s aux A,lIiés !Et il a ajouté. : Le pèup<strong>le</strong> al<strong>le</strong>ma.ndn'a pas à ê<strong>tre</strong> honteux. Léssoldats a.l<strong>le</strong>m .. nds se sont con<strong>du</strong>itsavec plus de de.ènee ql<strong>le</strong> ne <strong>le</strong>font touI Its soldat. allié •.Le Daily Expre$s, de Londres.à confirmé récemment (nousj'avons annoncé il y a plusieurssemaines) qu'uné GésLapo fanctit!>nn~déjà al,! service d'Àdénauer.Ses lIa:énts se seraient infiltré~jusque dans <strong>le</strong>s services aniloaméricains.Ces informations ontm~nie été déclarées autherttiquesc.ltte arme de guerre éprou­par un porte-paro<strong>le</strong> anglais.Les événen\ents von t vite, bienplus vitè qu'après 1918. Lés fidèlèsd'Hit<strong>le</strong>r pensent que l'heurede la revanche approche. Et ilsentendent bien utiliser, en<strong>tre</strong> autr~svée 'qu'est l'antis~mitismt!.« Que Juda crêve ! })~I ne se passe pas un jour oÙne sont ilas rapportées des ex.ctionsantlsanùtes en AlIem$&"f<strong>le</strong>occident~lt. Cimetières juits profanés(co",me à Kim, zone an*laiséet à Bâumbacl\J llYr)a!toguessacc~,~èS, affiches 31\tisémites,chats morts pen<strong>du</strong>s aux portes desJuil~ , blé empoisonné jeté dans <strong>le</strong>pou\~illèr d'un j uit.- NoUS sommes des S. S. etpr". à. mourir pour llo<strong>tre</strong> führer! !... Que Julia. erève !... UnCIIUp de pisto<strong>le</strong>t dans la lluque deehaqllB Juif !... .Ainsi criAient un", bande dejeunes voyous dans un tram àDusseldorf. Il tallut qu'un mutiléde gu~rre intervienne pour qu'4neb,garr~ éclate, èt que l~ tram s'arrête.Un agent de police ref4aad'intervenir.Récemment à Wiésènféld, de.mains criminèl<strong>le</strong>s mêlèrent .aubois d'un marchand juif des bùchescontenant des charge. d'explosif.Seul un hasard heureux . apermis de découvrir à temps <strong>le</strong>.bùchès meurtrières.Dans <strong>le</strong>s universités.. des protes-­seurs qui reprennent la .propa..gande racia<strong>le</strong> ne sont pas mqui~.tés.Tous ces faits montrènt <strong>le</strong> danger..Que ceux qui oé. souviennent,qui vo<strong>le</strong>nt lé danger renaissant,s'unl.s.sent et agissent. Les peuplésunis qui ont éu raison (jE!Hit<strong>le</strong>r, ont aujourd'hui la forcede briûr <strong>le</strong>s projets des na~i3d'Al<strong>le</strong>magne o~ciôenta<strong>le</strong> . Cetteforce, il <strong>le</strong>ur faut la. m3nlfester,Deux tombes <strong>du</strong> cimetière juif de Dusseldorf-Gereshelm, après <strong>le</strong> paltOsare des brutes nazis. (Photo inédite en France}.DIRECTEMENT AU CONSTRUCTEURVOTRE po~~~Il;~~ . ~ 1.000 FRANCS ou ~An7;:~HONOtoute la gamme dent!c~pteurs dé qualit~ ~ E L S 0GARANTIETOTALECHOIX EXCEPTJO~'ŒL DE POSTES DE GRAN!>ES, AspiratlturS,. Cire.usa, llaehin~s à la\"I!!.t, ltouhns à.)IARQUÉScafé, etc ...WEB E B 184, av, <strong>du</strong> Maine, Paris-14'RADIO-MAINE ET ELSO Ingén.<strong>le</strong>ur-C6nstruc~eur Tél. SÈG. 35-99 (MI Mouton-Duver.)POMPESFUNEBRESET MARBRERIEEdouard SCHNEEBERG43, rue de la V<strong>le</strong>telre, PARIS-fitTél.! TRI 1l8-56. 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) ...1,1!E OR:Olii E1i tTeERTE " "1 , \ 5-AIR DE FLUlE IMPROVISÉlïn[!s;;! ilBéaucoup de jeuues geus' sout ahsents" LESPOUR L'ANNIVERSAIRE au "RENDEZ-VOUS DE JUILLET" "_ D E HE NRI HEl NE_ LES ~è~téurs en sctne nè Non. Images d'lm mll<strong>le</strong>u, a~sistant, dpnt <strong>le</strong> seul rô<strong>le</strong> JUSTESpar Pierre MORHANGEQu,e seul un ehil.nt de nàfé au]ourd 'h~ alïu et tendre~Dd u<strong>le</strong> <strong>le</strong> nom. trh 11er et très c\ouxDe Henri ReinéCar danS no~re.. e~ur. il est vrai, vit un f.ut/huel'lus vivànt gué dOus mèmêl! et qui se ~tt~ _. . ,Sur eb&eun de nos déSas<strong>tre</strong>s et dt sa.. frenés<strong>le</strong> nous dèél;lrè[lu~qu ·'uloft4lia qui chev.auèha.nt ehacun~dé nos jftféi <strong>le</strong>i éperQJl.e plllS bAutêat et ièumailteaC'est Henri Hel.J\.eQuà.l'ld l'inJusticè éh,ue noS iorréj de 101\ bi!stial marteauEt que <strong>le</strong> IIIl'WlollKe nimà.;a.t'It ud mottèl sDUriri achh. no<strong>tre</strong>. . . (8CllitûdèNous SOl>'èonS qU'il fut un Christ plus èilun;ellll: èt phlà II<strong>le</strong>.1éNo~ Henri HeineMAis q \landLa. 11l!ldité ~réineet mOqueuseVient rire et &rUlèrA nos dentsQuànd nos poiina\'1is et DOS ptlntemps .~rû<strong>le</strong>nt la traiM i<strong>le</strong>s oUensesQuand la: grand·liOiI d'hevrel Mureuaêl!Né veut s',hancher qu au :8Gn~eurNous caressons dânÎl nos paupièrei et d&Dà i10i eœixtsLa oonnlvencèAvec Henii HeIne~t quandA én lDourirNous aimonsLe ehant trop beau des c1àltôtU dM tltad~llêsQuand <strong>le</strong>s cloches deS catbédr~<strong>le</strong>5Descelldent ~ns nos CIt!Ill'S la nMta.lc<strong>le</strong> tH la iUHl~Et qu'èn bas dès monU trop inll;èts 4t trop IminortelsNOII6 cherchOns ~ plaie enJorèelante .~II, fifr~ al<strong>le</strong>maJ\d.Ah ! <strong>cette</strong> tralli80n è'est Henri Heine .Folie. abandon. amouro cal caire 1870S:èe<strong>le</strong> blancBlanc de ses sque<strong>le</strong>ttesBlane de l'écume dès h~Jlèn!ée5.,t 9ti.<strong>le</strong>a vl.io~Temps très br.au dont eneorè Mpt f.Us· nOt èœul'!lT~mps de Rimbaud et de HélneMon pètlt Juif HenrI Heine tu croques un olg-nonUn oIgnon de JérusalémAu nez d., boÎll des hitlér<strong>le</strong>ru .Mon aérir-n tu chantes. une chanson vllor.ov<strong>le</strong>nueJe <strong>le</strong>ur ai mis. l'~]i6uèè dans l'âmeTu la désavoutr;!." cei<strong>le</strong>-làNo<strong>tre</strong> Cbrist léger ?Pour toujo~~ tu <strong>le</strong>ur a.!I cinglé l'!tiso<strong>le</strong>lÎkLe ~lusfaib<strong>le</strong>. de tousDu bou t de ta dé<strong>tre</strong>$... segarguise <strong>le</strong> préfacier <strong>du</strong> luxueuxcàj;tlo$lie de M. Moore. Et de jong<strong>le</strong>r. a>:ec des formu<strong>le</strong>l! bien ctS!usesdont se sont gargarisés aprèslui q4.lque~ admirateurs c névropathes: • fidélité à la matière »(qu., ne la modè<strong>le</strong>-t-il ?auraitdit- Mirbeau) ; • relation spatia<strong>le</strong> -;.une "eur Inexpltcab<strong>le</strong>s'empare 'de M . Nèw7ltan. On <strong>le</strong> prenait pour un Juil. 1 ...Et qu'il ait un mcmènt hé­I!lité, douté même <strong>du</strong> succès dela Révolu.tion à ses débuts. n·1I.fait que l'y attacher plus forte·ment àpartir <strong>du</strong> jour où iloomprit qU'el<strong>le</strong> suivait la bonnevoie, la seu<strong>le</strong> voie.A partir de ce jour, Gorkiemploya toute 8a fougue, touteflc;mardeur combattivlI cOn<strong>tre</strong>ceux qui continuaient à ne pasveir l·évidence. En Union Soviétiquemême, un certain nombrede gens ne trouvaient àdiré. devant l'expérience extrl'Lfiaitpour lui. comme lè philietinpour Ga;the,là etupièlitébéate et fière d·el<strong>le</strong>-même. Ilfaut lire <strong>cette</strong> suite de pamph<strong>le</strong>ts.dont la verve endiabléea dù faire hien des ravagea, Defait, la mentalité < petite bourge9Î1!e;) n'a plus cours aujour.i ~ ... __ ......... ---..... --..... _-.......................... _.-_-.-............... - ........... \d'hui en Union soviétique. Mâ.isCopyrlalÎl by Droit tt Llb.rll et Editlolt. d. Minuit. TOUl droits r~.ervé5.ft• II' •ordinaire qui se déroula.it eO,u8<strong>le</strong>urs yeux, que des rài1<strong>le</strong>rie15.des quolibet~. iies Bottisel!!, Cettetournure d'esprit, où la vanitése mêlait à l'envie et à l'aigreurexaspérait Gorki. Il l·attaqua.dans une série d'artlc<strong>le</strong>s que laIl Nouvel<strong>le</strong> Critique » vient deréunir et de publier sou~<strong>le</strong> ti<strong>tre</strong>: < ~ petits bourgeois :..On peut tenir pour assuré queGorki aurait approuvé ce ti<strong>tre</strong>.Le < petit bourgeois :1>pereonnilFIERNENTSOVI'TI QUIiAU STUDIOPARMENTIE... AVENUE "ARMEN.TIEIfel<strong>le</strong> est si flori~antepar ail<strong>le</strong>urs(et tOQt près de noue) quace livre garde. selon la. fOrmu<strong>le</strong>consacrée, toute son actualit~.Les Editeurs français réunisont eI).ttèpris de publier II!.!œuvre8 co~plètesde Gorki etont commencé par la prèmièrepartie d'un ouvrage monumentalqui n'a pas pu ê<strong>tre</strong> achevétout à fait. IllI'àgit de < La viede KIim Samguine ,., c'eet-àdired' « un intellèctuel de va<strong>le</strong>urmoyenne qui passe partoute une série d'états d'esprità la rechèrche de la plàce là.plua indépendante poesib<strong>le</strong> quilui aseure <strong>le</strong> confort ma.térie<strong>le</strong>t la. tranquillit~ intérièure >.Le livré se dérou<strong>le</strong> sur Qlla.'rll.nte aflnée!! et se trouve mêléde très prèll à l·l\istoirè. On yvoit la célèbre foite de Nijni­Novgorod, inaugurée par <strong>le</strong>tsar, on y llS8ill<strong>le</strong> au couronnemèntde Nicolas II : là fou<strong>le</strong>écrasée, <strong>le</strong>s b<strong>le</strong>ssés et <strong>le</strong>s mortset la fête qui continue. Enfin,nous passons par une suited'événeménts bou<strong>le</strong>verel!.nts.maisqui n'arrivent pàs tout de méméà émouvoir Klim Samguine.« Car. nous dit Gorki, KlimSàmguine ~cell& vite à placerlion opinion en<strong>tre</strong> <strong>le</strong> oui et <strong>le</strong>non. ce qui consolida e!l réputationde gàrçon indépendanti:I 'èsprit et capab<strong>le</strong> de vivreavec <strong>le</strong>i; ressources de sa pro-LES ENFANTS POtTESpoèmes et ballades deCLAUDE PARIS"lustrés Pif ArthurKOLNtKLIVRE El'( V1Ü.TEC8lZ L'AU'ttUR129, Bou<strong>le</strong>ViIJ'd Man Ma. 1Z~P(\JtlS (13')et 1 « DROIT ET LtBE!ttlt •Prix : 400 francsPOCUS., ça va bien. ce soir ? ... Persénne d'au<strong>tre</strong> n 'étalt visib<strong>le</strong>d~nS .tout lè 1 bloc. 11 plissa <strong>le</strong>s yeux en. poursuivant sa marc~eet son . bras .sé crlsllait légèrement sur la poche déformée.Une- nuée poussiéreuse flottlüt sur la rue et il avaitÏ'impresslOn dè baigner dam uné sueur nolrâ.<strong>tre</strong>. Sa douchel'appelait apmme ,<strong>le</strong> seuil étmcelant d'une vie nouvel<strong>le</strong>.- Tu ne 8u~P'!nds pas ton v~ton ? lui 'demanda sa mère.t4ndis qu'lI S'éngagealt dans l'escaJer qui ménait à sa chambre.Ce ,comp<strong>le</strong>t va partir chez <strong>le</strong> teinturier. marmonna·t-iltout en montant. UcrJ~fois dans sa chambre. il sOl'tit <strong>le</strong> porte·plume Olt l'enfouit a u fond d'un tiroir où l'on rangeait <strong>le</strong>scouvertures de ~ alne.Il se tint sous la douche avec <strong>le</strong> v'isagedreSSé. afin que <strong>le</strong> jet fl'appât dir~ctement<strong>le</strong>s yeux.Une fois vêtu. il s'arrêla sur <strong>le</strong> seuil de la porte. revintsur ses pas, retira <strong>le</strong> porte-plums <strong>du</strong> tiroir et demeura Irréso;u,regardant autour de luI. La mémoire lui revenant. ilprit une chaise, la posa à l 'intérieur de la pend~rie.gr\mpadessus et posa stylO et support sur là plUS haute plan ché. quela b6nne n'essuyalt jamais. Sa mère l·appelait. Il descendit.mit Ms lunéttés et humà <strong>le</strong>s croquettes dè viande q'jl éta<strong>le</strong>nten train de cuIre. Il remplit une cassero<strong>le</strong> d'eau et s·attabla.tandis que sa mère s'asseyalt près <strong>du</strong> fourneau. prête à jeterdans la cassero:e deux poignées de spaghettis.Elis s'Informa :- Il faisait chaud. dans <strong>le</strong> cén<strong>tre</strong>. aujourd'hul ?- J e crois bi'en. dlt-il. en passant la maIn sur son vl.!agebrÙ:ant. Il ota .ses lunettes et <strong>le</strong>s èssuya avec un coin d~sas·erviette.- Op m'a dlt que de.


TOUS LES- VENDREDIS30 DEC. 1949 - S- JANV. SON° 10 '(114)'25 Aux extravagances des noceursfr.,JE PRÉFÈRE MON PETIT- Un Chemin 'Vert, un ChâteauR~uge, une: Porte Dor~e ...- Pafdon, c'est, une hi~toiree:l\istentialiste ?.- Vous n'y 'êtes PaS. Ce sontdes noms de stati,ons de' métro.- Exact, et , àlors? " .. - Alors, ce son\ , probab<strong>le</strong>mentces stations qui ont inspiréies Œuvres des employés deSOUVENIRS DE NOUVEL AND·ésormaisen Chine la terreD'au<strong>tre</strong>stourne <strong>du</strong>' so<strong>le</strong>ilLepar Jean MONTAGNEYPEKIN, j'avais pour voisin un vieux <strong>le</strong>ttré; Monsieur Hou, expert en louLes sortes deA sciences. Il m'honoq.it de ses visites, apportant toujours avec lui, dans une cage de. bois, sa perruche favorite.Un jour - c'était vers 1936, au moment où <strong>le</strong> KUQmintang tenta de substituer <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrierromain au ca<strong>le</strong>ndrier lunaire'"- M. Hou se"précipita chez moi. Le pauvre hommeChau~sures en peau \<strong>le</strong> léopard,pa,ntalon en fuseà!l; gants de faisait n'eine à voir ': 'daim, décol<strong>le</strong>té exotique ; <strong>cette</strong>_ Voilà qu'ils veu<strong>le</strong>nt chan- L'expllc~tion se. heur.ta, dèspa me porte <strong>le</strong> J;llus récent modè<strong>le</strong>sports ' d'hlv\j'r. N'ayezger <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong> des jours et des <strong>le</strong> déQut, à une enorme ,dlfflnuitsmatntenant! C'est une . cuIté. Il me falla1:t, en effet,crainte, el<strong>le</strong> n'Ira ,p(\i; s'aventurersur la neige. ~t aceou<strong>tre</strong>­revoluttOn pIre que la chute tournant autour <strong>du</strong> so<strong>le</strong>il . Or. . . prendre pour base la terrement est, spécia<strong>le</strong>ment étudié des Empe-reurs. Pouvez-vous M ' H ét it é' 1 é 'pour l'heure <strong>du</strong> thé, à , Cllamonlx1'~ , . ma démonstration fut arrê-m'expliquer çe qU'e:;t ce ca- comm~ . ou a , Pl' cs -<strong>le</strong>ndrier (i,es hnrbare3i? ment persuadé <strong>du</strong> contraire,tée net. Màis mon viel amiétait 'p<strong>le</strong>in' d'in<strong>du</strong>lgence pourPEI. NT' U, R Ece qu'il. appelait <strong>le</strong>s folies desOccidentaux:. - Enfin, mettons, dit-lidoucement. Mais 'comment honorerons-nousnos dieux etET ,M É T R,Onos ancê<strong>tre</strong>s? Tout' s,era décaléet ne' signifiera plUsrien. Et nos fêtes, Monsieur," 1nos tèt,es?.. .Il est évident que, sçus <strong>le</strong>rapport des fêtes, <strong>le</strong>. ca<strong>le</strong>ndrierchinois dépasse, ' et deloin, tous <strong>le</strong>s au<strong>tre</strong>s. Si l'infor-'tuné' coolie voulait' <strong>le</strong>s obser­Et puis, vous savez, ,c'èst uneexposition vraiment démocratique.' ' .. L~ tout <strong>le</strong> monde ex!,ose, sansdistinction: machinistes, chefsde groupe, con<strong>du</strong>cteurs et mêmela fil<strong>le</strong> d'urt des directeurs<strong>du</strong> métro ...WEILlacq~elinela Régie autonome' des trans-;-o _____________ports parisiens. Le quatrièmesalOn de la T.C,R.P: s'est oùver.t, <strong>cette</strong> seml!ine'". dans ', upeItation de méî~o, éviaemmejlt.- Rratique 'pour y: allcr.- Pas tant que 'vous croyez.L'cl'position se , tient à, Cluny.C'est uri~ 'station .fermée, 'Le Salon , comporte trois seè-,tions : peiFlture, scUlpture, céramique,et si -vous faites <strong>le</strong> tourde ' l'exposition vous" pourre/:v.oir encore, avant q 'arriver auterminus, <strong>le</strong>s ŒlJ.vres d'art desemployés ,<strong>du</strong> métrQ lpndonienqui ont, été invités à expOS'eravec <strong>le</strong>urs camaraqes français.- Le • mëtro in'spire:t-il <strong>le</strong>stab<strong>le</strong>a4x exposés?- Fort peu. Les t~i<strong>le</strong>s représentent· surtout 1 dés paysages,des arbres. des ·sous-bois.Quand on poinçonne' des 'ticketstoute une journée, on ' a ' bienraison de vouloir s'évader: unpeu". ' :- Alors' rien sur ·<strong>le</strong> métro?. - Que' vous 'êres exig"'fint...Je vous ai dit f91't 'peu ·maisl'lon « rien "11. J:ai vu une grandetpi<strong>le</strong>, une composition t6utc~ qu'i! y a de plus il1étropolitaine.C'est l'entrée; d'une stationvue par l'employé . . J'ignoresi c'est à force ' d'entendrepar<strong>le</strong>r d'Etoi<strong>le</strong>, de' Jasmin; deSentier et de ' Gaîté: que <strong>le</strong>pein<strong>tre</strong> a traité son Œuvre enpoête, mais je vous assure que<strong>le</strong> métro, tel qu'il <strong>le</strong> voit,' esttout à .tait cha'l'mant. Pas' debousculades: ·des sourires, desenfants et des f<strong>le</strong>urs". .J'ai remarqué ·aussi un , tablfi,aureprésentant un « Autobusnommé 48 'Il. Très réussi., .. ,On demanda un jour a plusieurschefs d'orches<strong>tre</strong> iia­Hens, parmi ,<strong>le</strong>squels, se trouvltientTosc!1nini et Mascagni;de bien vouloir participer a ungrand gala donné li la Scalacie Milan en l'honneur deVerdi.Mascagni, vio<strong>le</strong>mment jalouxde la cél,ébrité de Toscanini,n\accepta qu'a une seu<strong>le</strong> condition:ê<strong>tre</strong> payé plus cherque :ce dernier.'- Ne serait-ce que d'une 'Ure, ajouta,-t-il.Le <strong>le</strong>ndemain' <strong>du</strong> ' 'spectac<strong>le</strong>,Mascagni se préoenta à la caissed'u théâ<strong>tre</strong> et t.:etonna dene toucher qu'une "-Te. ,Toscanini, peut-are dans unesprit de vengeunce, avaitabandonne généreusement latotalité de son 1 cachet. 'ver strict~ment il ne travail<strong>le</strong>raitguère qu'un jour' surtrois. Mais comme 11 fautmanger, seul <strong>le</strong> Jour de l'Anest fêté comme li convient et,comme on va <strong>le</strong> voir, ce n'estpas une 'petite affaire.Ajoutons pour ê<strong>tre</strong> précis,que <strong>le</strong>s deux tentatives <strong>du</strong>Kuomintang pour ' irhposer <strong>le</strong>ca;<strong>le</strong>ndrier romain échouèrentradica<strong>le</strong>ment. Et sou.haitonsmeil<strong>le</strong>ure, chance à Mao TséTeung, qui a inscrJt, la réformedars son programme.On ~e préparedès <strong>le</strong> d~but de décembreLe nouvel an est essentiel<strong>le</strong>mentvariab<strong>le</strong>' quant à ladate. Il coïncide avec la pre.mlère nouvel<strong>le</strong> lune de janvier.Mais, ' dès <strong>le</strong> huitièmejour <strong>du</strong>" douzième mois, ' lafête commence par <strong>le</strong>s,offrandesaux tab<strong>le</strong>ttes ancestra<strong>le</strong>s. Ondépose dev.ant l'iutel des bo:sde riz, de viande, de poisson.Et; bien ,epten<strong>du</strong>, , comme lacOnsommation des honorab<strong>le</strong>smorts est · assez ' limitée <strong>le</strong>svivants 'p~ennent 'une' p'àrt active' au fe'stin.' "par <strong>le</strong> Maî<strong>tre</strong> I. SHERNETSKYPartie N° 8 - Début RetiBLANCS ' : M. DEII1KOV (Moscou)'NOIRS : B . PEfRSITZ (TOUla)Jouée dans un tournoi par correspondanceen U·R.S:S, en 1947.1. cn, Cf6 ; 2. ç4, ç5 ; ~. Cç3 d5 ;4. çxd5, CxdS ; 5 é4, Cb6.(5. - Cb4 était i;>lus aggre.slf etplus dans <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> <strong>du</strong> début),6. dt, çxd4 ; " Dxd4, Fd7 ; B.é5, Cç6 ; 9. DIt, Db8, ; 10 Fb5, é6 ;~~""""""""""''''''''''''''''''''''''''''''''''""'~, . . ~IlA -S'1ë D 1Nl1ë ... 1~ ~~ N0US avons eu un beau révei!lon. Le premier ré- ~~ veillon de l'abondance, comme disent' <strong>le</strong>s journaux. ~~ Avec dinde; ' foie gras, bourgogne, 'champagne, ~~ bûches de Noël et. tutti quanti. ' ~~ Moi, je veux bie?t. ~~ Il parait que . c'était moins cher, <strong>le</strong>s pavillons des ~~ Hal<strong>le</strong>s étant surchargés et la demande étant moins forte. ~~ Les commerçants vous faisaient des sourires jusque là ~~ et même davantage. Ils' avaient décoré <strong>le</strong>urs devantures ~~ avec <strong>du</strong> coton hydrophi<strong>le</strong>, des branches de sapin, des ~~ conf~tti, <strong>du</strong> papier d'ârge;nt et des étQi<strong>le</strong>s de mer. On se ~~ croyait avant guerre. ~~ C'est ce qu'il 11 a de plus . vrai. ~~ Je me suis cru exactement avant guerre, et ça m'a ~~ donné des hauts-<strong>le</strong>-coe'ur, ' je me suis demandé si réel<strong>le</strong>- ~~ ment <strong>le</strong> .cyc<strong>le</strong> aUait se refermer et qu'après la guerre, ~~ la disette, <strong>le</strong>s remords et <strong>le</strong>s bonnes résolutions, on allait ~~ obLigatoirem~nt · revoir l'abondance, <strong>le</strong> jem' enfichisme <strong>le</strong>s ~~ . querel<strong>le</strong>s de boutiques et enfin la guerre. ~~ Evidemment, j'ai des bons souvenirs d'avant 'guel·re. ~~ Et même de gu~rre. J'allais nlors au lycée et on dansait ~~ deux fois p'ar $~maine 'avec champagne, f~irt, luckYrstrike, ~~ conversations philosophiques et pantalons étroits. On 101'- ~~ gnait avec envie l'uniforme <strong>du</strong> jeune aspirant, 'et' l'on ~~ aspirait à son él~gance et à sa gloire. ~~ Et puis, après juin 40, ça a changé. " ..~ Mais, pour certains jeunes qui ont dix-sept an.~ ce ~~ moi!,-ci, est-ce que ' cela a beaucoup changé? En conver- ~~ sant avec eux on s'aperçoit qu'ils en sont là où nous ~~ étions à <strong>le</strong>u'/" âge en' 1939. Et on n'est pas fier. A qui la ~~ faute? Oh! pa'S à' nous bien sûr, pas seuLement à nous_ ~~ Nous, on a au moins la consolation d'avoir fait no<strong>tre</strong> ~~ devoir et de con tinuer. On n'arrête pas de par<strong>le</strong>r <strong>du</strong> ~~ nazisme renaissant, ère Dilchau profané, des pogromes ~~ d' Ira,", et de tout cet « avant-guerre II ignob<strong>le</strong> qui "e- ~~ prend <strong>du</strong> poi~ de la béte. Mais trop de jeunes ne nous ~~ écoutent' pas. Ils nous prennent pour de précoces gdteux. ~~ Pour des emmerdeurs ' publics. ~~ Que ce soit no<strong>tre</strong> ti<strong>tre</strong> de gloire. ~~ Et bonne année, messieurs. On continuera à vous ~~ emmerde'r jusqu'à ce que vous ay/lz compris. Et il faudra ~~ bien que vous compreniez, comme beaucoup d'au<strong>tre</strong>s ~~ l'ont fait - heureusement! - avant qu'il ne soit trop ~".. tard. ~~ Je vous souhaite un bon réveillon <strong>du</strong> jour de l'an. ~~ Mais attention au réveil. ~~ Paul ). RENNE. ~~ ~~ ... ~f ' Mre~ AM~lUJlft~ ~~ , -- ~l"""""""""""""""""""",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,~11. Fe3, Fe' ; 12. Tdl, Dç7 ; 13,0-0,0-0 ; 14. D ,3, Tld8 ; 15. FM, Ffi ;16. Ce' ! CU ? ; 17. _Cf6+Rh8 ; 18.Cg5 !!Aucune 'des d~ux pièce! en prlseà 16 et hG ne p"euvent ~<strong>tre</strong> prisescar la, menace 19. Cx17 mat devientune réalité:18. Fé8 (forcé). - 19. FxeS (menaçanttoujours 20. Cxf7 mat) 19.- Cf5. Il semb<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s Noirs doivent,l'e. regardentdésormais vers un a venir delumière.RÉVEILLON FAMILIALIL y a Noël et il y a <strong>le</strong>s «Noëls ». Chacun fête ce jour traditionnel à sa manière, maisaussi et surtout selon ses moyens.D'aucuns vont dans <strong>le</strong>s boîtes de nu it, au milieu d'entraîneuses généreusementdéshabillées et des bouteil<strong>le</strong>s de champagne à six ou sept mil<strong>le</strong> francs pièce. .déambu<strong>le</strong>nt toute lanuit de Pigal<strong>le</strong>, Montmar<strong>tre</strong> ouMontparnasse, <strong>le</strong>s mains dans<strong>le</strong>s poches. au hasard de <strong>le</strong>urbonne fortune, seuls désœuvréscomme des épaves ...Noël de « MonsieurTout-<strong>le</strong>-Monde»Quant à la grande majoritéd'en<strong>tre</strong> nous, el<strong>le</strong> a réveillonné~: quand même >. .: Quandmême > parce que bien souvent<strong>le</strong> CŒur n'y était ,pas. Evidemment,on aurait bi en acheté unjouet pour l'enfant, un briquetou un portefeuil<strong>le</strong> pour monsieur,une parure ou des bas nylonpour madame, mais il n'yavait pas, <strong>cette</strong> année, <strong>le</strong> moraldes Noëls d'avant guerre.On a surtout « èssayé »de s'amuserA huit heures bien sagement,toute la famil<strong>le</strong> est ,partie au cinéma,en sortant chacun a buun petit apéritif et bébé la grenadinerég<strong>le</strong>mentaire. ensuite<strong>le</strong> retour à la maison s'est passéma foi, sans. grand enthousiasme.Imaginez 0e que mon<strong>tre</strong> <strong>le</strong> Père NoëlBeaucoup de volail<strong>le</strong>s, peu d'acheteursA minuit ou une heure <strong>du</strong>matiJ?-, on a commencé <strong>le</strong> .: réveillonalimentaire >, avec quelquesextras en foie gras, huî<strong>tre</strong>sou escargots, une bonnebouteil<strong>le</strong>, un café et une fine. Atrois heures <strong>du</strong> matin, <strong>le</strong>s lumièresétaient .Heines, chacundormait.Une petite chanson par-cl parlàa bien tenté, avec beaucoupde bonne volonté, de créer« fambiance >, mais el<strong>le</strong> s'arrêtaitau milieu d'un si<strong>le</strong>nce, révélateur,trahissant <strong>le</strong>s préoccupationsdes convives.Noëls de guerreCar on peut féter Noël ; lorsquetoute la famil<strong>le</strong> ut réunieon se rend bien souvent comptequ'il y a une place de vide: cel<strong>le</strong><strong>du</strong> fils, <strong>du</strong> père, de la maman,mort en déportation ouquelque part sur <strong>le</strong> front, aucours d'une même nuit de Noël,d'un Nqël de guerre où nousavions nos préoccupations, nosmisères, n"" souffrances. D'une.pe ces nuits de réveillon de 1942ou 1943 < alors que la neige'tombait, qu'un immense linceulblan~ recouvrait <strong>le</strong> monde >, tachéen maints endroits <strong>du</strong> sangde nos martyrs, de nos héros ..Noël de confianceCette fois, nous n'avons paspensé à l'a<strong>le</strong>rte qui pouvait ,survenir,à la fusillade <strong>du</strong> <strong>le</strong>ndemaïnmatin, mais nous avons réfléchi àl'avenir, c'était plus fort que nous.L'avenir immédiat, celui de demain.de la semaine prochaine.parce que <strong>le</strong>s dépenses avaient ététrop importantes et que l'on auraitbien des difficultés à « bouc<strong>le</strong>r> <strong>le</strong> mois; l'avenir plus lointain,avec son ciel chargé de nouvel<strong>le</strong>smenaces, mais que l'on envisagequand même avec confiance,parce que <strong>le</strong>s gens honnêtes,sincères, tous ceux qui travail<strong>le</strong>ntet qui peinent sont <strong>le</strong>s plus fortset qu'ils peuvent, maintenant, empêcherun nouveau massacre. Parceque l'on sait bien qu'il yencore des Dachau et des Buchenwalden Irak, mais on saitaussi qu'il y a tout un monde quise crée, qui relève ses ruines etconstruit un avenir meil<strong>le</strong>ur pourtous.Noël q,uand mêmeCe Noël de 1949, il était plustriste, bien plus triste que <strong>le</strong>sNoëls de 1944 ou 11145, où l'enthousiasmeet la joie d'avoir recouvréune liberté qui nous est si chèredominaient toutes nos préoccupations,nous avions réUSSI à oublier,vingt-qua<strong>tre</strong> heures !eu<strong>le</strong>ment,nos malheurs et nos misères.Mais aujourd'hui, malheurs etmisères ont été <strong>le</strong>s plus forts, ilsont jeté un voi<strong>le</strong> gris sur no<strong>tre</strong>joie.Malgré tout teci, Noël a quand.même été Noël, on l'a fêté à toutprix et personnel<strong>le</strong>ment je préfèremon petit réveillon familial,bien sage et bien tranquil<strong>le</strong> à celuides. noceurs> qui sont revenusbras-dessus, bras-dessous, incapab<strong>le</strong>sde suivre <strong>le</strong> trottoir tropétroit pour eux.Et puis j'ai quand. même unavantage: je n'ai pas mal au foie!Pierre DEUTU:POUR CINQ MILLE NOUVEAUX.-ABONNES A _c, D. ·L. "AU TABLEAU /J'HONNEURLe M.R.A.P. - Mon<strong>tre</strong>uil a atteint sonobiectif (50 abonnements) dont 32 recuellisDar M. Badower ...... et ce n'est Das ·tout ! .. "VO<strong>le</strong>l quelques-uns des derniers résulta.ts cU la campagned'abonnement,\> à D.L., qui nous sont parvenus. Dès quevous avez recueillil des abonnements, venez nous enrendre compte, ou écrivez-nous, ou mème téléphonez au journal,pour que nos informations reflètent exactement, chaquesemaine, l'actualité.•

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