Palaiseau Mag n°150 - Ville de Palaiseau

S p o r tL’équipe française de football féminin aux Jeux européens étaitcomposée de six élèves de l’IMPro de Palaiseau et quatre de l’Institutmédico-éducatif de Janville-sur-Juine.> I M P r oSix athlètes aux Jeuxeuropéens de VarsovieEn septembre dernier, la capitale polonaise accueillait les Jeux européens àdestination du handicap mental. Six élèves de l’Institut médico-professionnel(IMPro) de Palaiseau ont participé aux épreuves de football féminin de cechampionnat.«Je ne voulais pas rentrer, je voulaisrester là-bas», témoigne Katy,17 ans. «Là-bas», c'est-à-dire auxJeux européens de Varsovie organisésdu 18 au 24 septembre parSpecial Olympics, une organisationsportive américaine dédiéeaux adultes atteints d’un handicapmental. 1600 sportifs de56 pays étaient présents, la délégationfrançaise comptait vingtreprésentants répartis dans diversesdisciplines : badminton,tennis de table, bowling, athlétismeet football féminin.À l’IMPro palaisien Roger-Lecherbonnier, les 75 jeunes de14 à 21 ans ont dans leur emploidu temps une après-midi depratique sportive. Badminton,athlétisme, basket, football, flag[rugby sans contact], les élèves«touchent à divers sports»,explique Agnès Jallageas, éducatriceresponsable du sport à l’institut.Avec l’Institut médicoéducatif(IME) de Gillevoisinsitué à Janville-sur-Juine (91),l’IMPro de Palaiseau a montéune équipe de foot féminin pourVarsovie. Les filles se sont entraînéesdès septembre 2009, dansles deux établissements.«La participation de l’IMPro à cesJeux est le témoignage d’un dynamismequi ne se dément pas etd’une volonté d’implicationcitoyenne», constate PierreLemer, conseiller municipal déléguéau handicap.Une équipe motivéeLa compétition ne fut pas sanschallenge. «C’était dur car lesautres équipes étaient plus fortes»,explique l’une des joueuses,Aissata. L’éducatrice confirme :«Nous n’avons pas choisi les fillesqui partiraient d’après leurs performancesphysiques. Nous avonsregardé leur implication et leurmotivation dans le sport, leurcomportement en dehors et leurcapacité d’adaptation.»Point de vue motivation, les fillesont été à la hauteur : surclasséedans sa poule, «l’équipe s’est prisepas mal de cartons (7-1, 4-0), maisà chaque fois, les filles rentraientsur le terrain avec le sourire»,précise l’éducatrice. Sandrine,capitaine de l’équipe, a joué sonrôle : «J’ai essayé de re-motiver lesjoueuses pour gagner. Je leur disaisque si l’on ratait, ce n’était pasgrave.» Nadège, 18 ans, évoque«l’ambiance» de la compétition,elle a aimé «rencontrer des étrangers».«Nous, nous sommessouvent bloqués par la langue,elles non, précise Agnès Jallageas.Les filles ont dansé avec lesautres, échangé leurs survêtements...En réalité, ces jeux sontallés bien plus loin que le sport.»L’éducatrice raconte d’ailleurscomment Nadège «a pris de l’assurance»:«ilyaunan,nousnel’aurionspas entendue [en entretien].»Les jeux d’Athènes en 2011 ?Avec Varsovie, ce n’était pas lapremière fois que l’établissementde Palaiseau participait à desrencontres sportives internationales.En plus des Jeux européens,Special Olympics organisetous les deux ans des Jeuxmondiaux. En 2005, l’IMPro dePalaiseau a envoyé des skieurs àNagano (Japon) et en 2007 desfootballeurs à Shangaï (Chine).Agnès Jallageas a pour projetd’emmener des filles aux jeuxmondiaux d’Athènes en 2011.«Nous formerions avec l’IME deGillevoisin une équipe de basketteuses.Pour cela, il faut absolumentque nous trouvions dessponsors ou que nous recevions desdons de particulier.»IMPro Roger-Lecherbonnier :37 rue Jacques-DuclosTél.: 01 60 14 37 47Pédalez, courez au2 e Bike & Run de Palaiseau120 équipes ont participé l’an dernierà la première édition du Bike & Runde Palaiseau, compétition en duoqui combine deux épreuves à unrythme effréné : le VTT et la courseà pied. Le dimanche 28 novembre,plus de 300 personnes sont attenduespour ce challenge organisé parl’USP triathlon. Il est ouvert à tousdès 16 ans.Le point de rendez-vous est prévu aucollège César-Franck (13 rue César-Franck) pour un accueil des participantsdès 9h30 (fin des inscriptions à 10h30).Les concurrents devront se présenterpar équipe de deux : les équipespeuvent être mixtes. Le départ seradonné à 11h pour une course de 15 kmtop chrono qui se disputera dans le parcpériurbain, situé à proximité.«L’originalité de cette compétition estque les participants disposent d’un seulvélo pour deux. Ils peuvent échangerautant de fois qu’ils le veulent»,expliqueSimon Petitrenaud,membre du club detriathlon palaisien. «Le circuit est abordablepar tous car il ne comporte pasde descente vertigineuse. Il faudracependant compter sur quelquespassages techniques au gré des buttes,des ornières…» S’il n’y a pas besoind’être licencié pour concourir,il convientd’avoir un entraînement minimum, àsavoir courir 7 à 8 km. Les non licenciésseront tenus de présenter un certificatmédical de non contre-indicationà la pratique du Bike & Run en compétition,datant de moins d’un an. Lesmineurs devront aussi posséder uneautorisation parentale signée. Pourpimenter la course, des coupes spécialesseront attribuées à la premièreéquipe femmes, aux premiers à passerle 2 e kilomètre, etc.Le Bike & Run est un événement importantpour l’USP triathlon, qui est l’undes plus gros clubs du département ennombre d’adhérents (une centaine).Si la section privilégie la convivialité,elle atteint cependant un bon niveaunational :l’équipe de duathlon hommess’est classée 15 e sur les 54 clubs qualifiésen Coupe de France 2010, l’équipefemme a terminé 8 e sur 22. La nouvelleéquipe dirigeante, avec à sa tête GillesKlipfel, souhaite continuer dans cettedirection et envisage la création d’unesection jeunesse dans les prochainesannées.Tarif par équipe : licenciés 10€ /non licenciés 12,50€Renseignements et inscriptions :Gilles Klipfel (président) :06 72 76 20 33Alain Rabaute : 06 20 32 66 62Formulaire à télécharger suruspalaiseautriathlon.fr/34 P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0P a l a i s e a u m a g ’ - N o v e m b r e 2 0 1 0 35