- la meil<strong>le</strong>ure coupe dans <strong>le</strong> Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendronse trouve dans <strong>le</strong> prolongement <strong>de</strong> cel<strong>le</strong> proposée pour <strong>le</strong>sFormations <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> et d’Hastière. Située dans <strong>le</strong>versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, c’est la coupe-typedu Calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Au-<strong>de</strong>là, la base <strong>de</strong>s Calcschistes<strong>de</strong> Maurenne, formant la paroi nord-est <strong>de</strong> l’excavation estencore bien exposée. Manque, hélas <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong>s calcschistesrecouvert par <strong>le</strong>s colluvions du versant, et soncontact avec <strong>le</strong>s formations supérieures. (fig. 14, B).Fig. 14 : Localisation <strong>de</strong>s différents membres <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Namur, <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rive gauche <strong>de</strong> la Sambre entre Lan<strong>de</strong>lieset Hameau.Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1895Mamet, B. et al, 1970Groessens, E., et al., 1973Groessens, E., 1974Coen, M. et al., 1988Formation <strong>de</strong> Namur (NMR)Origine du nom : Rochers en aval <strong>de</strong> Namur (Marche-<strong>le</strong>s-Dames), en bordure <strong>de</strong> la Meuse (<strong>de</strong> Dorlodot,1895).La Formation <strong>de</strong> Namur regroupe plusieurs unités que ladolomitisation permet diffici<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> distinguer. La coupe <strong>de</strong>la vallée <strong>de</strong> la Sambre a été à plusieurs reprises décrite (Delépine1911, Mamet et al., 1970, Groessens et al, 1973). La formationpeut être divisée en plusieurs membres constitués:- <strong>de</strong> quelques bancs <strong>de</strong> calcaire à crinoï<strong>de</strong>s et cherts, un peuargi<strong>le</strong>ux, <strong>de</strong> teinte foncée, à débris <strong>de</strong> macrofaune (brachio-32
po<strong>de</strong>s, fenestel<strong>le</strong>s) semblant succé<strong>de</strong>r aux calcschistes <strong>de</strong>Maurenne. <strong>de</strong> Dorlodot (1895) faisait <strong>de</strong> ce terme un équiva<strong>le</strong>ntdu calcaire d’Yvoir. (Membre d’Yvoir, fig. 14, C);- <strong>de</strong> bancs bien stratifiés <strong>de</strong> calcaire et <strong>de</strong> dolomie fortementcrinoïdiques qui aff<strong>le</strong>urent dans une ancienne exploitationmarquant un retrait <strong>de</strong> la paroi. Ce second membre est épaisd’une vingtaine <strong>de</strong> mètres au plus. (membre crinoïdique, fig.14, D);- <strong>de</strong> dolomies gris brunâtre, beaucoup plus massives et nettementmoins crinoïdiques. Loca<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s îlots <strong>de</strong> calcairefoncé assez fin ont été préservés (membre dolomitique inférieur- épaisseur 15 m, fig. 14, E);- <strong>de</strong> dolomies mieux stratifiées lardées <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s discontinues<strong>de</strong> cherts noirs. (membre à cherts <strong>de</strong> 5 à 6 m <strong>de</strong> puissance,fig. 14, F);- <strong>de</strong> dolomie géodique brun-gris, pulvéru<strong>le</strong>nte. Cette dolomieassez massive renferme <strong>de</strong>s crachées <strong>de</strong> crinoï<strong>de</strong>s, souvent<strong>de</strong> gros diamètre. (membre dolomitique supérieur, épais <strong>de</strong>25 m au plus, fig. 14, G);- au-<strong>de</strong>là, <strong>de</strong> couches <strong>de</strong>venant <strong>de</strong> plus en plus calcaires et sestratifiant à nouveau. Les <strong>de</strong>rniers bancs contiennent <strong>de</strong>straînées <strong>de</strong> gros bioclastes (brachiopo<strong>de</strong>s, bryozoaires, gastéropo<strong>de</strong>s,tétracoralliaires). Cette unité correspond aux 30<strong>de</strong>rniers mètres <strong>de</strong> la coupe située au sud <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> paroirocheuse servant à l’escala<strong>de</strong> et aux bancs immédiatement aunord <strong>de</strong> cette dal<strong>le</strong> (membre calcaro-dolomitique, fig. 14, H);- d’une dolomie massive gris beige dont <strong>le</strong> sommet contient<strong>de</strong>s <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s à grosses oolithes. Ces couches occupent <strong>le</strong>sommet <strong>de</strong> la formation (Membre <strong>de</strong>s Avins s.l., in Paprothet al. 1983, épaisseur 15 à 20 mètres, fig. 14, I).Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, l’absence <strong>de</strong> coupesne permet pas <strong>de</strong> vérifier une tel<strong>le</strong> division.Dans la Vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, la Formation <strong>de</strong> Namurpasse latéra<strong>le</strong>ment aux calcaires et calcaires dolomitiques <strong>de</strong>Mont-sur-Marchienne et aux calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong>.Epaisseur : 135 m dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre.Age : Tournaisien supérieur - Viséen inférieur (Cf3 - Cf4 ;Cc3). La limite Tn/V a été fixée à l’apparition d’Eoparastaffella,dans <strong>de</strong>s séries dolomitisées, souvent peupropices à la conservation <strong>de</strong> microfaunes carbonatées.El<strong>le</strong> se place dans <strong>le</strong> membre calcaro-dolomitique. Lesfaunes <strong>de</strong> conodontes permettent <strong>de</strong> cadrer plus précisémentla division biostratigraphique dans <strong>le</strong>s membresinférieurs tournaisiens (Groessens et al, 1973). Scaliognathusanchoralis est signalé à hauteur <strong>de</strong> la grottecreusée dans la paroi rocheuse (fig. 16, p. 35).33