Aff<strong>le</strong>urements significatifs :- dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, quelques sablières exposentencore <strong>le</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s. Ce sont <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s jauneroux, assez fins, peu pourvus <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong> grès. Les coupessont malheureusement assez mal conservées;- à Gosselies, à l’est immédiat <strong>de</strong> son passage sous la routeN5, l’ancienne voie ferrée Gosselies - Jumet - Forchies-la-Marche, a été récemment recreusée. La coupe montre unsab<strong>le</strong> blanc crème assez fin contenant une série <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong>grès calcaire finement glauconieux, surmonté d’un empi<strong>le</strong>ment<strong>de</strong> rognons <strong>de</strong> grès fistu<strong>le</strong>ux à glauconie, sous unemince couche <strong>de</strong> sol.Pour en savoir, plus : Rutot, A.,1887Leriche, M.,1922Kaasschieter, J., 1961Gulinck, M., 1965Mignion, G., 19692.7. Alluvions récentes (AMO)La carte est traversée d’ouest en est par la vallée <strong>de</strong> laSambre. Sur son parcours, cette rivière col<strong>le</strong>cte <strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong> plusieursaffluents; <strong>le</strong>s plus importants sont l’Eau d’Heure et laBiesme (Ry d’Acoz) sur sa rive sud et <strong>le</strong> Piéton sur son bord nord.Les vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure sont fortementencaissées dans <strong>le</strong>ur traversée <strong>de</strong>s terrains anté-silésiens.Les dépôts alluviaux y sont limités aux fonds <strong>de</strong> vallées. Au<strong>de</strong>là, la vallée s’ouvre dès qu’el<strong>le</strong> entre dans <strong>le</strong> Houil<strong>le</strong>r, formépour l’essentiel <strong>de</strong> terrains schisteux. Dans ces domaines, laSambre et ses affluents s’éten<strong>de</strong>nt dans <strong>de</strong> larges plaines alluvia<strong>le</strong>ssur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>urs dépôts ont été épandus.L’épaisseur <strong>de</strong>s alluvions <strong>de</strong> la Sambre est fort variab<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> peut dépasser <strong>le</strong>s 10 m <strong>de</strong> graviers, sab<strong>le</strong>s et limons.Quelques couches argilo-limoneuses renferment d’importantsdébris végétaux (bois flottés, tourbe,...).Les versants peu inclinés <strong>de</strong>s domaines confluents <strong>de</strong>l’Eau d’Heure et <strong>de</strong> la Sambre sont recouverts <strong>de</strong> graviers jusqu’aupied <strong>de</strong> la vallée actuel<strong>le</strong>. Il n’a pas été possib<strong>le</strong> à défautd’observations récentes et en raison du remo<strong>de</strong>lage du relief parl’urbanisation, <strong>de</strong> séparer ces dépôts situés un peu au-<strong>de</strong>ssus duniveau actuel <strong>de</strong>s rivières, <strong>de</strong>s sédiments <strong>le</strong>s plus récents. Lescrêtes <strong>de</strong> partage entre l’Eau d’Heure et la Sambre, ainsi que lapartie supérieure du versant sud <strong>de</strong> la vallée, entre Marchienneet Mont-sur-Marchienne conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> terrasse, soiten place, soit formés d’éléments remaniés (graviers, limonssab<strong>le</strong>ux), que nous avons distingués <strong>de</strong>s alluvions récentes.62
3. Esquisse structura<strong>le</strong> du Paléozoïque(Voir coupes et carte structura<strong>le</strong> en cartouche <strong>de</strong> la planche).La planche Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi couvre un tronçon<strong>de</strong> la longue ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> terrain houil<strong>le</strong>r qui relie <strong>le</strong> Nord <strong>de</strong> laFrance à Aix-la-Chapel<strong>le</strong>.Des fail<strong>le</strong>s découpent ce terrain plissé en <strong>de</strong> nombreusesunités structura<strong>le</strong>s désignées <strong>le</strong> plus souvent sous <strong>le</strong> terme <strong>de</strong>massif dans la littérature et qui, en principe, portent <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> lafail<strong>le</strong> qui <strong>le</strong>s limite à la base. L’emploi du terme massif est discutab<strong>le</strong>et n’est conservé ici que pour <strong>le</strong>s unités pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>scet usage relève <strong>de</strong> la tradition.Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> ce texte explicatif, il n’est pas possib<strong>le</strong>d’entrer dans <strong>le</strong> détail <strong>de</strong> chaque unité structura<strong>le</strong>, ni <strong>de</strong> commenterchaque fail<strong>le</strong>. Nous nous limiterons aux traits principaux,en mentionnant <strong>le</strong>s références principa<strong>le</strong>s donnant accèsaux données plus détaillées.Fig. 35 : Relations géométriques entre <strong>le</strong>s différentes unités tectoniquesdu bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.63