Télécharger Côte-d'Or Magazine N°111 - Avril / Mai 2011 en PDF

La parole à...La parole à...ÉlevageQUAND PERFORMANCE RIMEAVEC GÉNÉTIQUELes éleveurs de Côte-d'Or (ovins,bovins et équins) ont décroché 16médailles au Concours GénéralAgricole 2011. Des médailles quimettent à l'honneur les meilleurs animauxreproducteurs côte-d'oriens, participent àla notoriété des éleveurs, ainsi qu'à lavalorisation et la commercialisation deleurs bêtes. Avec plus de 230 000 bovins et64 000 ovins, les 2 000 éleveurs de Côted'Orpassent par la génétique pour améliorerla qualité de leur production. Elle permet àun éleveur de choisir ses animaux reproducteursen fonction de ses objectifs“d’exploitation. Les critères recherchéspeuvent être la capacité de la mère àélever son veau jusqu'à l'âge de10 mois ousa facilité de vêlage. Le Conseil Généralaccompagne notamment la génétiquebovine par des aides qui ont presque doublé.Ainsi, les éleveurs ayant acquis des taureauxdans le cadre de l'amélioration de lagénétique bénéficient, depuis le début del'année, d'une aide de 400 € au lieu de250 €. Investissement sur le long terme, lagénétique est aussi un outil permettant àl'éleveur de répondre à la fois aux attentesde la filière et du consommateur. Gilles Joannet, artisan liquoriste (Arcenant)CÔTE-D’OR ACTU“Daniel Cachot,producteur de petits fruits (Broin)et produits dérivésVous avez rapporté du Concours GénéralAgricole deux nouvelles médailles (argent etbronze) pour vos nectars de cassis et deframboise. Preuve qu'une petite entrepriseartisanale peut réussir !Votre crème de cerise et vos liqueurs de framboise et de pêche de vigne vous ontvalu 3 nouvelles médailles d'or au Salon de l'Agriculture. Cela va-t-il changer votre vie ?“Cela ne va pas changer ma vie, mais mes ventes très certainement !Je sais par expérience (j'ai récolté 9 médailles d’or en 4 ans) qu'une médaille auConcours Général Agricole, c'est l'assurance de ventes supplémentaires. Obtenir unemédaille, c'est toujours une fierté et la reconnaissance d'un savoir-faire. Depuis moninstallation en 1984, je fais seul : production, fabrication, mise en bouteille, vente surmon exploitation à Arcenant, ainsi que sur différentes manifestations (journéesgourmandes à Saulieu, fête du cassis, etc.) La plupart des fruits qui servent àl'élaboration de mes crèmes et liqueurs sont cultivés dans le village, sur les plateauxcalcaires, notamment la framboise et la pêche de vigne. Les autres fruits proviennentessentiellement de la production locale (15-20 kms). J'aime expérimenter de nouvellessaveurs comme : la liqueur de tomate, de betterave à sucre, de fleurs de pissenlit, delait, de melon, de gratte-cul et prochainement de coing, qui sera la nouveauté 2011” .© H2O“Ce qui compte, c'est la qualité du produitet l’amour qu’on met à le travailler ! Quantaux médailles (j'en ai obtenu 7 en or, 7 enargent et 5 en bronze depuis 1998), ellesfont plaisir et elles contribuent à convaincrele client. Actuellement, je produis 40 000bouteilles de jus et nectars de fruits(pomme, rhubarbe, mûre, raisin, framboise,groseille, cassis, pêche de vigne) et 15 000pots de confiture par an. Pour monter encapacité de production, tout en continuantà travailler à deux sur l'exploitation (je suissecondé par mon épouse), je vais devoiracquérir de nouveaux matériels.Cela n'aura pas d'incidence sur la qualitéde ma production, cela contribuera justeà rendre mon exploitation plus fonctionnelleet mon travail plus efficace. Mais jecontinuerai de faire des calculsd'apothicaire pour trouver le parfait dosageen sucre et élaborer les meilleurs nectars !Mes jus et marmelades sont vendus encircuits courts, à des restaurants, deshôtels, des maisons de pays, des salonsde thé et des fromageries... qui apprécienttoujours de voir de nouvelles médaillesinscrites sur mes étiquettes.”Côte-d’Or magazine I N°111 I Avril-Mai 201111