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communes et les contrats “AmbitionS Côte-d’Or”. Pour accompagnerles projets communaux, nous lancerons un nouveauprogramme : “village Côte-d’Or” et nous proposerons la créationd’une agence départementale d’assistance technique.Le maillage numérique de nos territoires doit être développépour les particuliers mais aussi pour les zones d’activités et nedoit pas être réservé aux seules zones urbaines. Un schéma dedéploiement de la fibre optique pour assurer l’accès au très hautdébit à tous les Côte-d’Oriens sera d’ailleurs mis en œuvre avecle SICECO. La mobilité des Côte-d’Oriens doit être facilitée. Jesouhaite que soit pérennisé le ticket Côte-d’Or à 1,50 €. Demême pour la gratuité des transports scolaires, coup de pouceaux familles, que seule une vingtaine de départements maintient.DOSSIERLe développement économique et l’emploi ont-ilsleur place dans vos priorités ?François SAUVADET. De toute évidence. Il ne s’agit pas d’unecompétence obligatoire mais, avec la crise, il est normal que noussoyons aux côtés de ceux qui font l’emploi en maintenant notreniveau d’investissement et en favorisant l’accès des PME et desCôte-d’Oriens à la commande publique.Nous nous sommes engagés à soutenir notre agriculture enpartenariat avec la Chambre d’Agriculture. 15 millions d’eurossur cinq ans (2009-2013) y seront consacrés, notamment enmatière de bâtiment de stockage, d’aide à la génétique ou auxmicro-filières. Nous engagerons aussi un plan pour favoriser lescircuits courts, avec les cantines, les maisons de retraite… desactions concrètes seront engagées d’ici la fin de l’année.Autre pilier de notre développement économique : le tourisme,autour de notre patrimoine viticole, architectural ou naturel.Le MuséoParc Alésia, qui ouvrira ses portes cet été, le futur ParcNational entre Bourgogne et Champagne et peut-être le classementdes Climats à l’UNESCO… seront les prochains moteurs dece dynamisme.Le social reste la plus grosse part du budget duConseil Général. C’est aussi sa première priorité ?François SAUVADET. Oui, le soutien aux personnes les plusfragiles reste notre priorité : c’est notre première compétence.Cette année nous y consacrons 239 millions“d’euros (42 % du budget). Nous devons nousassurer de l’efficacité de nos politiquessociales, vérifier que l’argent public engagéaille bien aux plus défavorisés et que nospartenaires sociaux participent à cet effortd’évaluation que nous avons mené eninterne.Avec le vieillissement de la population et sesnouveaux besoins auxquels nous devonsrépondre, nous continuerons à accompagner l’adaptationde l’habitat pour permettre à ceux qui le souhaitent de resterà domicile. Il nous faut aussi soutenir les établissementsd’accueil dans leurs projets pour faire face au défi de latrès grande dépendance. Concernant la petite enfance, il nousNous devons nousassurer de l’efficacité denos politiques sociales,vérifier que l’argent publicengagé aille bien aux plusdéfavorisésfaut développer et diversifier les modes de garde au servicedes familles (assistants maternels, micro-crèches, haltesgarderies…).Et pour l’enfance en danger, une nouvelle Maison del’Enfance accueillera les jeunes les plus fragiles.“Côte-d’Or 2021” avait mis en évidence l’importancedu cadre de vie pour les Côte-d’Oriens…François SAUVADET. Je suis impressionné par la diversité et larichesse de nos paysages. Les préserver est une nécessitédont dépend notre cadre de vie. Mais préserver ne signifie passanctuariser ! Là encore, nous devons privilégier l’équilibre etune meilleure gestion de nos ressources naturelles. Je penseà la protection de nos espaces naturelssensibles, à celle de notre ressource en eau etaux attentes en matière d’assainissementet d’alimentation en eau potable…Et puis, il faut que les jeunes s’approprient cesproblématiques. Je souhaite que l’Agenda 21scolaire expérimenté dans 6 collèges soitgénéralisé aux 47 collèges publics. Le cadre devie passe aussi par les 10 000 associationsde Côte-d’Or, garantes de la solidarité et del’animation de notre territoire. Leur vitalité est une chance,mais elle ne saurait masquer une double difficulté : l’essoufflementdu bénévolat et la pression règlementaire et administrativede plus en plus forte. Une “agence du bénévolat” pourraitles accompagner.Côte-d’Or magazine I N°111 I Avril-Mai 2011 15