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Honegger et la commande publique - L'espace de l'art concret

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Le premier fut Ubac qui en 1976 conçu les vitraux du chœur roman, puis Rouan, Albero<strong>la</strong>,<strong>Honegger</strong> <strong>et</strong> enfin Vial<strong>la</strong>t. C'est le plus grand ensemble <strong>de</strong> vitraux contemporains d’Europeavec 130 baies <strong>et</strong> 1.000 m² <strong>de</strong> verrières. Dans les fenêtres hautes <strong>de</strong> <strong>la</strong> nef gothique,Gottfried <strong>Honegger</strong> appuie sur le symbolisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> nef avec <strong>de</strong>s arcs <strong>de</strong> cercles dans <strong>de</strong>stons <strong>de</strong> bleu <strong>et</strong> <strong>de</strong> rouge qui vont en s’éc<strong>la</strong>ircissant <strong>de</strong> l’ouest vers l’est (1994). Les vitrauxaux formes géométriques <strong>de</strong> <strong>la</strong> crypte sont aussi <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong> (2001).C<strong>et</strong>te réalisation exceptionnelle connaît ici son aboutissement après plusieurs décenniesmarquées par <strong>de</strong> nombreux ajournements, elle sera inaugurée le 9 octobre 2010.La Rochelle, Tour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lanterne , 1986Dans le <strong>de</strong>rnier étage <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lanterne, Gottfried <strong>Honegger</strong> s’est vu confier <strong>la</strong>réalisation d’un ensemble exceptionnel. Du somm<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> tour, une sculpture en aluminiumest suspendue dans l’axe d’un <strong>la</strong>byrinthe au sol en granit gris <strong>de</strong> Normandie. Il intervientégalement dans <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> vitraux : cinq baies colorées sont créées dans l’escalier encolimaçon qui débouche dans le cloch<strong>et</strong>on.- Grenoble, Monoform 26, parc Albert-Michallon autour du Musée <strong>de</strong> Grenoble, 1988C<strong>et</strong>te sculpture fut commandée à l’occasion du bicentenaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Révolution Française pourle parc du musée <strong>de</strong> Grenoble. Dans l'angle nord du jardin, <strong>la</strong> sculpture est composéed'éléments modu<strong>la</strong>ires en inversion, elle reprend le principe <strong>de</strong> l'arc <strong>de</strong> triomphe <strong>et</strong> apparentel’ouvrage à une architecture, en ouvrant sur les montagnes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chartreuse.<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s enfants. Tous les enfants veulent <strong>de</strong>ssiner ou peindre. C’est un lieud’accomplissement, mais aussi d’observation. C’est un lieu <strong>de</strong> rencontres inversées où lesenfants organisent <strong>de</strong>s expositions, font venir les adultes <strong>et</strong> présentent leurs réalisations.Donation Albers-<strong>Honegger</strong> Ann<strong>et</strong>te Gigon <strong>et</strong> Mike Guyer, 2004Dans le parc en vis-à-vis du château, un volume en saillie, <strong>la</strong>suré vert-jaune vif, s’élèvecomme un signe lumineux dans l’environnement boisé <strong>de</strong> l’Espace <strong>de</strong> l’Art Concr<strong>et</strong>.Le bâtiment turriforme présente cinq niveaux, <strong>de</strong>sservis par <strong>de</strong>ux escaliers <strong>et</strong> un ascenseur,autour <strong>de</strong>squels s’inscrivent : un vaste espace d’accueil ouvert sur <strong>la</strong> nature (107 m2) / 15salles d’exposition (645 m2) conçues selon <strong>de</strong>s dimensions, <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>fond, <strong>et</strong> <strong>de</strong>sorientations diverses pour créer un rythme / une salle <strong>de</strong> conférence (140 m2) / une salle <strong>de</strong>documentation/bureau (89 m2) / <strong>de</strong>s réserves <strong>et</strong> <strong>de</strong>s locaux techniques (235 m2). L’énergie<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te architecture est fortement déterminée par l’association <strong>de</strong>s espaces <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité dumatériau : murs en béton coulés sur p<strong>la</strong>ce <strong>et</strong> bruts <strong>de</strong> décoffrage.Les salles <strong>de</strong> <strong>la</strong> donation Albers-<strong>Honegger</strong> offrent un écho à celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> galerie du château,jouant sur les mêmes confrontations intérieur/extérieur, proche/lointain, nature/culture. Lesfaça<strong>de</strong>s présentent un jeu très subtil d’ombres positives, sur les écrans vitrés, <strong>et</strong> négatives,sur les parois <strong>la</strong>surées, <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt. La couleur du bâtiment anticipe une éventuelle patine <strong>et</strong>produit <strong>de</strong>ux eff<strong>et</strong>s diamétralement opposés : un contraste lumineux, <strong>et</strong> simultanément, unesuperposition harmonieuse avec les couleurs nuancées <strong>de</strong>s arbres.Gymnase <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chênaie M. Brante, G. Vollenwei<strong>de</strong>r, 2005Salle 2 / Mouans-Sartoux, entre art <strong>et</strong> architectures contemporainesAteliers Pédagogiques Marc Barani, 1998Bâtiment discr<strong>et</strong> enchâssé dans <strong>la</strong> pente pour limiter sa visibilité <strong>de</strong>puis le château, il profite<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te situation en contrebas pour créer un belvédère au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt <strong>et</strong> mieux relierle château à son site. Contre le mur <strong>de</strong> soutènement existant, un p<strong>et</strong>it escalier conduit àl’entrée <strong>de</strong> l’atelier ouvert sur un <strong>la</strong>rge parvis. Du côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt, <strong>la</strong> minéralité <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroi <strong>de</strong>béton est striée par <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nches <strong>de</strong> bois. Elle est colorée par <strong>de</strong>s sables beiges <strong>et</strong> gris enécho aux pierres du château.Préau <strong>de</strong>s enfants Ann<strong>et</strong>te Gigon <strong>et</strong> Mike Guyer, 2003(sur un concept <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong>)Secon<strong>de</strong> extension architecturale <strong>de</strong> l’espace <strong>de</strong> l’Art concr<strong>et</strong>, <strong>et</strong> prolongement direct<strong>de</strong>s Ateliers pédagogiques, le Préau <strong>de</strong>s enfants est une structure ouverte sur <strong>la</strong> forêt.L’enveloppe du pavillon s’exprime en béton coffré bois, comme celle <strong>de</strong>s Atelierspédagogiques. Au centre, une double série <strong>de</strong> cinq vitrines éc<strong>la</strong>irées accueille les expositionsRevisitant l’archétype du gymnase, les <strong>de</strong>ux architectes cannois ont su donner une véritabledimension urbaine à c<strong>et</strong> équipement traditionnellement renfermé sur lui-même. Ici, aucontraire, passants <strong>et</strong> sportifs communiquent visuellement grâce à une faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> verreorientée au nord <strong>et</strong> striées <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s verticales <strong>de</strong> béton qui limitent les inci<strong>de</strong>nces so<strong>la</strong>ires<strong>la</strong>térales. L’ancienne gare <strong>de</strong> tramway, à l’arrière du bâtiment, y est intégrée <strong>et</strong> utilisée commesalle <strong>de</strong> réunion <strong>et</strong> logement du gardien. La pierre sèche <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ancienne construction estréemployée sur le mur <strong>de</strong> clôture, elle révèle l’aspect lisse <strong>et</strong> bril<strong>la</strong>nt du béton branchédu gymnase.La médiathèque / <strong>la</strong> Strada Philippe Gazeau, 2001Pour ce complexe culturel qui réunit <strong>la</strong> médiathèque <strong>et</strong> trois salles <strong>de</strong> cinéma, P. Gazeau, autilisé un <strong>la</strong>ngage simple privilégiant <strong>la</strong> visibilité <strong>de</strong>s volumes. La forme <strong>de</strong> l’édifice est généréed’un seul tenant : une peau <strong>de</strong> polycarbonate transluci<strong>de</strong> unitaire emballe tout l’ouvrage. Ony accè<strong>de</strong> par le grand parvis ouvert au nord recouvert d’un <strong>la</strong>rge auvent, qui crée un eff<strong>et</strong>d’appel <strong>et</strong> indique le caractère public du lieu. Ce concept d’espace public ouvert sur le bourgest renforcé par une limite à peine perceptible entre intérieur <strong>et</strong> extérieur, le moins perceptiblepossible. L’entrée commune, à <strong>la</strong> médiathèque <strong>et</strong> au cinéma, se fait par <strong>la</strong> paroi vitrée quidélimite le parvis.P<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s bâtiments dans <strong>la</strong> ville en page 8

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