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Rapport DEA Philippe Buhr - INSA de Lyon

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<strong>DEA</strong> Images et SystèmesOptimisation <strong>de</strong> prédiction <strong>de</strong> couverture radioElle permet <strong>de</strong> couvrir une zone moins étendue mais <strong>de</strong> manière plus précise que lesmétho<strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes.Cette métho<strong>de</strong> est basée sur la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> ray-tracing utilisée pour générer <strong>de</strong>s images <strong>de</strong>synthèses. En imagerie <strong>de</strong> synthèse, ce sont <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s électromagnétiques <strong>de</strong> longueur d’in<strong>de</strong><strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> nanomètres qui sont propagées, la lumière, et ici on déci<strong>de</strong>d’appliquer ceci à <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s électromagnétiques <strong>de</strong> fréquences différentes (quelques centainesou milliers <strong>de</strong> MHz).L’idée vient <strong>de</strong> McKnown [4] qui proposa le premier en 1991 d’associer le ray-tracing et unebase <strong>de</strong> données géométriques pour simuler la propagation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s dans un réseau radio. En1992, Schaubach et al. [5] proposèrent d’y ajouter les caractéristiques électromagnétiques <strong>de</strong>sbâtiments. En 1993, Valenzuela [6] propose d’appliquer cette métho<strong>de</strong> aux environnementsindoor. La même année, Sei<strong>de</strong>l [7] met au point la simulation <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> diffractionpar lancer <strong>de</strong> rayon. Ce phénomène est très présent en milieu indoor. La gestion <strong>de</strong>sressources radio (handover et allocation <strong>de</strong> canaux) est modélisée par cette métho<strong>de</strong> en 1994par Hussman[8]. La même année, Wagen [9] analyse les effets du passage <strong>de</strong> zone en visiondirecte à une zone dite d’ombre (zone où les on<strong>de</strong>s provenant <strong>de</strong> l’émetteur n’arrivent pasdirectement mais indirectement après une ou plusieurs réflexions).Connaissant les grands principes physiques <strong>de</strong> la théorie <strong>de</strong> la propagation ondulatoire, onpeut dire que le modèle du lancer <strong>de</strong> rayon permet <strong>de</strong> tout modéliser. Mais pour se rapprocher<strong>de</strong> la réalité, <strong>de</strong> nombreux paramètres doivent être pris en compte et optimisés. Les différentespublications se focalisent le plus souvent sur un point précis et essayent d’améliorer lesperformances.Un émetteur est modélisé par une source sphérique à partir <strong>de</strong> laquelle sont émis <strong>de</strong>s rayons<strong>de</strong> manière isotrope. Plus le nombre <strong>de</strong> rayons émis est élevé, meilleure est la résolutionobtenue (typiquement on considère 3 ou 7 rayons). Les rayons sont soit modélisés par <strong>de</strong>svecteurs (ray-tracing) soit par <strong>de</strong>s cônes (beam-tracing). D’après Flores[10], le beam-tracingest moins coûteux en temps que le ray-tracing et réduit intrinsèquement les erreursd’échantillonnage. Mais lorsque l’environnement est trop complexe, l’approximation <strong>de</strong>spetites irrégularités <strong>de</strong> l’environnement fournit une mauvaise prédiction.Au niveau du récepteur, <strong>de</strong>ux grands modèles existent. Il s’agit soit <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> dite <strong>de</strong>« force brute », soit la « métho<strong>de</strong> image ». En « force brute » tous les rayons <strong>de</strong> la source sontpris en compte et calculés jusqu’à ce qu’ils aient subi un certain nombre <strong>de</strong> réflexions (dans laplupart <strong>de</strong>s cas, 3 réflexions sont suffisantes) ou que leur puissance soit passée sous un certainseuil. Tous les rayons qui passent au voisinage du récepteur contribuent alors à la puissancereçue par celui-ci. Mais cette métho<strong>de</strong> ne garantit pas que tous les rayons possibles aient étéreçus et certains rayons calculés sont inutiles. La secon<strong>de</strong> métho<strong>de</strong> ne considère que lesrayons allant <strong>de</strong> la source au récepteur. Elle calcule le nombre exact <strong>de</strong> rayons nécessaire etcalcule tous les rayons reçus. Elle est très rapi<strong>de</strong> mais très sensible à la complexité <strong>de</strong>l’environnement et n’est utilisable que dans <strong>de</strong>s contextes particuliers (quadrillage <strong>de</strong> rues parexemple).Des améliorations ont été apportées quant à la modélisation <strong>de</strong> l’espace, ceci pour gagner dutemps <strong>de</strong> calcul. Plutôt que <strong>de</strong> conserver l’ensemble <strong>de</strong>s faces <strong>de</strong>s bâtiments, Maurer [11]montre qu’il suffit <strong>de</strong> conserver les faces en visibilité directe car ce sont les réflexions sur cesfaces qui fournissent la plus gran<strong>de</strong> partie du signal reçu par les récepteurs après ceuxprovenant directement <strong>de</strong> l’émetteur. Une autre technique proposée par Rajkumar [12] utiliseun partitionnement <strong>de</strong> l’espace en arbre binaire. Plus on <strong>de</strong>scend dans l’arbre, plus on obtientun niveau <strong>de</strong> résolution important.Les temps <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>mandés par le ray-tracing sont très importants lorsque l’on augmente larésolution et donc le nombre <strong>de</strong> rayons lancés. Mais il est très efficace en milieu acci<strong>de</strong>nté ouurbain-<strong>de</strong>nse (rues encaissées,…) …<strong>Philippe</strong> <strong>Buhr</strong> 9/42 2002/2003

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