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INGEntreprise - ING Belgium

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Le magazine au cœur de l’entreprise<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>janvier mars 2012RH et réseaux sociauxLes frères ennemis ?MobilitéPassez au vertTelelink et Isabel 6Plus completset encore plus sûrsDamien de DorlodotMonnaie-Bays« Nous sommesles peintresde l’extrême »Découvrez l'e-magazine d'<strong>ING</strong> Entreprise sur www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise


sommairewww.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise06Portrait d’entrepreneurMonnaie-Bays : peintre et entrepreneur de haut volSpécialiste de l’application de peinture et de produits de protection,cette société wallonne est experte dans les endroits difficilementaccessibles et les supports hors normes.LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>JANVIER MARS 201209FAQ<strong>ING</strong> Straight Loans Online : un financement soupledésormais en ligneGrâce à leur flexibilité, les avances à terme fixe sont un outilindispensable de la gestion de la trésorerie. <strong>ING</strong> vous proposedésormais de les gérer vous-même en ligne.RH ET RÉSEAUX SOCIAUXLes frères ennemis ?MOBILITÉPassez au vertTELELINK ET ISABEL 6Plus completset encore plus sûrsDécouvrez l'e-magazine d'<strong>ING</strong> Entreprise sur www.ing.be/<strong>ING</strong>entrepriseDAMIEN DE DORLODOTMONNAIE-BAYS« Nous sommesles peintresde l’extrême »# 198janvier mars 201210 19Comité de rédactionG. Bourlart, S. De Launois, F. Franceschi,I. Stoop, V. Thielemans, A. Van Brakel,F. WautersRéDACTrice EN CHEFV. Thielemans06 13 22Portrait d’entrepreneur10 Matexi Group : bâtisseur de lieux de vieCréée en 1945, l’entreprise familiale est passée de l’achat etde la vente de terrains agricoles à la promotion immobilièreintégrée dans la ville.<strong>ING</strong>, VOTRE PARTENAIRE13 Telelink@Isabel : un accès permanent à tous vos comptesVotre entreprise dispose de plusieurs comptes en banque qu’ilserait bien pratique de gérer à partir d’un seul logiciel ? C’estpossible grâce à Telelink@Isabel.RéDACTIONS. De Bremaeker, C. De Kock, H. Henry,F. Petitjean, P. Segaert, F.WautersPHOTOSL. Bazzoni, Corbis, Fotolia, H.Ickx,iStockphoto, S. Martens, Matexi,Monnaie-Bays, F. Raevens, Trends, R. WilleMISE EN PAGESM. Bourgois, C. Harmignies© <strong>ING</strong> ENTREPRISEReproduction autorisée à condition de citerla source. Tous droits réservés pour lareproduction des photos, de la mise enpages et des illustrations, qui sont lapropriété d’Elixis.Van <strong>ING</strong> Entreprise bestaat ook eenNederlandstalige versie.ISSN n° 1379-714Xjanvier > mars 2012# 198<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>02LA PME AU QUOTIDIEN16 Mobilité : pour aller plus loin, pensez durableChaque année, les embouteillages empirent et la fiscalité « verte »frappe plus durement. Face à ces défis, comment réinventer lamobilité au sein de l’entreprise ?L’HUMAIN AU CŒUR DE L’ENTREPRISE19 Réseaux sociaux et RH : le couple infernal ?Tour à tour encensés et conspués, les réseaux sociaux inquiètentles responsables des ressources humaines. Que faut-il en penser ?Initiatives22 Trends Business Tour 2011 : le talent récompenséCes derniers mois, <strong>ING</strong> et Trends-Tendances ont mis à l’honneurtrente entreprises ayant fait preuve d’excellence.International Business Week : première étape vers denouvelles destinationsChaque année, plusieurs centaines d’entreprises souhaitantconquérir de nouveaux marchés participent à cet événementorganisé par <strong>ING</strong>.CONTACT <strong>ING</strong>V. ThielemansAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesTél : 02 547 77 34 – Fax : 02 547 62 92E-mail : vicky.thielemans@ing.beInternet : www.ing.be/<strong>ING</strong>entrepriseABONNEMENT GRATUITwww.ing.be/<strong>ING</strong>entrepriseRéALISATIONELIXIS sprlRue Rodenbach 70 – 1190 BruxellesTél : 02 640 49 13 – Fax : 02 640 97 56E-mail : info@elixis.beéDITEUR RESPONSABLEPh. Wallez – <strong>ING</strong> Belgique saAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesRPM BruxellesTVA BE 0403.200.393BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte : 310-9156027-89IBAN : BE45 3109 1560 2789


[ édito ]Soyonsoptimistes !© ReportersCher entrepreneur,L’automne s’est montré plus clément que l’été, tant dans les conditionsmétéorologiques que sur les places boursières. Il semble, hélas, que l’hiverse fera également sentir sur les marchés financiers. Ce sentiment négatifse traduit à nouveau par de l’incertitude et une grande volatilité.Quel sera l’avenir de la zone euro ? Les économies européennes risquentellesde connaître un regain d’inflation ou, au contraire, un scénariodéflationniste ? Quelles mesures notre jeune gouvernement devra-t-iladopter pour faire face à la crise ? Devant ces préoccupations, la tentationest grande de voir dans les événements des derniers mois une répétitionde 2008.Pourtant, la situation actuelle et la crise de 2008 présentent des différencessubstantielles.La principale est le degré de préparation des entreprises. À l’époque, laplupart d’entre elles ont été prises au dépourvu. Le niveau des stocks étaitélevé et les entreprises en pleine phase d’investissement.Aujourd’hui, la situation n’est plus la même : le niveau des stocks est plusbas et les entreprises sont devenues plus prudentes, surtout en matière denouveaux investissements.De plus, les entreprises ont assimilé les leçons de la crise précédente. Ellessont aujourd’hui mieux armées pour parer aux éventuels coups du sort.Voilà pourquoi nous croyons qu’il est permis de se montrer plus optimistequ’en 2008.Comme tout au long de ces dernières années, <strong>ING</strong> continuera à assumerpleinement son rôle de facilitateur de l’économie. Nous sommes plus quejamais prêts à rencontrer les entrepreneurs et à discuter avec eux de leursprojets. À parler d’avenir et à construire le futur.Avec en tête ces perspectives d’avenir, je vous souhaite d’excellentes fêtesde fin d’année et une année 2012 pétillante et pleine de succès.Luc TruyensHead of Midcorporate and Institutional Clients <strong>ING</strong> <strong>Belgium</strong>Il estaujourd’huipermis de semontrer plusoptimistequ’en 2008janvier > mars 2012# 198www.ing.be/<strong>ING</strong>entrepriseVous souhaitez réagir à un article ou simplement poser une question ?Envoyez-nous un e-mail à ing-entreprise@ing.be.03


NewsSoutien aux entreprisesGeligar : deux garanties de la Région wallonne pour vos empruntsPar l’intermédiaire de la SRIW, la Régionwallonne propose aujourd’hui deuxformules de garantie destinées auxgrandes entreprises. Geligar octroie en effetces garanties aux entreprises qui dépassentun des trois critères de la définition européennede PME, c’est-à-dire les entreprisessituées en Wallonie qui, seules ou au sein dugroupe auquel elles appartiennent, font plusde 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ouplus de 43 millions d’euros de total bilantaireou ont plus de 250 membres du personnel.Garantie « supplétive »La garantie « supplétive » de Geligar est destinéeà intervenir en dernier ressort, en casde défaut de remboursement du crédit bancairegaranti. Elle joue donc après les sûretésqui garantissent ce crédit pour comblerl’éventuelle perte résiduelle. Elle couvreles crédits à court ou moyen terme visant àfinancer le besoin de fonds de roulement liéau développement de l’activité, les créditsde garanties et les crédits d’investissement.D’une durée maximale de dix ans pour lescrédits avec terme et de cinq ans pour lescrédits à durée indéterminée, la garantiesupplétive couvre une quotité maximale de50 % du montant du crédit bancaire, avec unmaximum de 1,5 million d'euros.Garantie « en tête »La garantie « en tête » couvre le partenairebancaire en cas de non-remboursement ducrédit garanti, sans tenir compte de l’éventuelleréalisation des sûretés. Elle couvreles crédits d’investissement et les crédits àmoyen terme destinés à financer le fonds deroulement liés au développement de l’activité.Elle ne peut dépasser 25 % du crédit bancairegaranti, avec un maximum de 1 milliond'euros, et sa durée ne peut excéder la moitiéde la durée du crédit bancaire garanti, sansjamais dépasser cinq ans.Intéressé ?Prenez contact avec votre RelationshipManager© iStockphoto<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201204Les entreprisesà la recherched'un financementpeuvent comptersur un soutienactif des Régionswallonne etflamandeGigarant aide les entrepreneurs à financer leursprojetsGigarant, le système de garantie pour PME et grandes entreprises, a totalisé fin 2011plus de 530 millions d’euros de garanties accordées pour près de 930 millions d’eurosde crédits ayant permis la création de 6.800 emplois.ProlongationGrâce à ses garanties d’État, Gigarant, géré par la ParticipatieMaatschappij Vlaanderen(PMV), permet aux PME et aux grandes entreprises établies en Flandre d’accéder plusfacilement à un financement bancaire. Ce système a été prolongé sans limite de temps.Les entreprises saines qui recherchent un soutien pour obtenir un financement peuvent enbénéficier par l’intermédiaire de leur banque.ConditionsLa garantie doit être au minimum de 1,5 million d’euros (sans maximum légal) et peutcouvrir jusqu’à 80 % du financement sous-jacent. Gigarant participera dans la même proportionaux garanties prises par les banques sur le crédit sous-jacent. La durée maximale dela garantie est de 8 ans. Elle peut être accordée pour toutes les formes de financement defonds de roulement, de crédit à long terme, de leasing et de garanties à fournir en euro. Lefinancement de la croissance et le renforcement de la structure financière d’une entreprisepeuvent également être garantis par Gigarant, tout comme le financement d’investissements,de projets (inter)nationaux d’expansion ou de reprises. Gigarant permet également d’ajusterla durée et les modalités d’un crédit aux besoins d’une entreprise, par exemple en transformantdes crédits à court terme en crédits à long terme.Comment fonctionne la garantie ?L’entreprise doit fournir un business plan crédible qui détaille la solvabilité, la capacité deremboursement, les sûretés disponibles et tous les éléments qui attestent de sa bonne santéfinancière. Gigarant peut également jouer un rôle de facilitateur lors des négociations entrela banque et l’entreprise. En échange, Gigarant demande une prime annuelle et l’engagementde créer de l’emploi.Info :www.pmv.eu/en/services/gigarant


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>Action caritativeL’art et les chemins de fer au servicede la bonne causeDémarrée en 1993 à l’initiative du groupe SNCB, « Kunst op het spoor » unit chaqueannée manifestation artistique et récolte de fonds au profit d’organisations caritatives.Soutenue par les villes de Courtrai et de Mons, l’Unizo, la Chambre de Commerceet d’Industrie du Hainaut et <strong>ING</strong> Belgique, la 18 e édition de « Kunst op het Spoor » a été marquéepar une série de manifestations qui se sont succédé tout au long du mois de décembre :une exposition d’œuvres réalisées par les résidents du centre « Den Achtkanter », à Courtrai,qui aide les personnes souffrant d’un handicap mental ;l’installation, à proximité des gares de Courtrai et de Mons, par l’artiste flamand Koen VanMechelen, de deux « Cosmogolems », sortes de gigantesques statues dans lesquelles lesenfants ont pu déposer un vœu ;un train spécial reliant Courtrai à Mons a permis à des hommes d’affaires flamands d’entreren contact avec des personnalités et des dirigeants d’entreprises francophones ;une action de parrainage, ouverte aux particuliers et aux entreprises, de sapins de Noëlinstallés dans la gare de Courtrai ;la vente de 200 lithographies de Koen Van Mechelen.Les bénéfices de ces différentes actions ont été reversés à plusieurs associations caritativess’occupant de l’enfance défavorisée dans les provinces de Flandre occidentale et du Hainaut :le MPI De Kindervriend de Rollegem-Courtrai, le service d’accompagnement à domicilet‘Veer d’Ostende, le Vertrouwenscentrum Kindermishandeling West-Vlaanderen, De Hond in’t Kegelspel de Courtrai et SOS Mons Borinage ASBL de Mons.Info :www.kunstophetspoor.be© Rudy WilleVotre banque en ligneVos documents et attestationsbancaires en un clic de souris !Début 2012, tous les clients professionnels d’<strong>ING</strong> bénéficierontd’une nouvelle fonctionnalité au sein de Home’Bank Plus etde Telelink Online : l’accès direct à une série de documentsbancaires et d’attestations.Concrètement, grâce à un nouvelonglet « mes documents »,chaque client professionnelpourra accéder à une liste dedocuments : attestations fiscales,tableaux d’amortissementde prêts (en premier lieu pourle secteur public) … Ces piècespourront être téléchargéesdirectement depuis l’application.Vous pourrez égalementcommander en ligne certainesattestations officielles, commeles attestations bancaires àl'intention des réviseurs d'entreprise.<strong>ING</strong> se chargera deles préparer et de vous les faireparvenir par la poste.Optimisation fiscalePensez aux versements anticipés !Si vous prévoyez un bénéfice comptable pour 2012, vous savezcertainement que vous devrez procéder à des versementsanticipés d’impôts (VAI). Et que mieux vaut verser le plus tôtpossible pour éviter les majorations d’impôt, voire réduire votrefacture fiscale. Pour aider les entreprises à satisfaire à cette obligationlégale à des conditions fiscalement et financièrement avantageuses,<strong>ING</strong> propose une formule de financement des VAI. Son utilisationvous permettra d’effectuer l’intégralité ou la majeure partie devos versements anticipés de l’année à la première échéance légaleet de profiter ainsi d’une bonification d’impôts substantielle. Le remboursementde cette avance est étalé sur les douze mois de l’année,et les intérêts sont en outre fiscalement déductibles. Une excellentemanière d’effectuer une opération fiscalement attractive, tout enallégeant la charge que constituent les VAI pour votre trésorerie.Intéressé ?Prenez contact avec votre Relationship Managerwww.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201205


Portrait d’entrepreneurRetrouvez une version filmée de ce reportage dans notree-magazine à l'adresse suivante : www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise© Laetizzia Bazzoni© Monnaie-Bays© Laetizzia BazzoniMonnaie-BaysPeintre et entrepreneurde haut volA priori, difficile de trouver un point commun entre un pylône à hautetension, une citerne industrielle, l'Atomium et l'Abbaye de Maredsous. Etpourtant, tous ont bénéficié des services de Monnaie-Bays. Spécialiste del'application de peintures et de produits de protection, cette sociétéwallonne affectionne tout particulièrement les endroits difficilementaccessibles et les supports hors normes.# 198 janvier > mars 2012<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>06Installée sur les hauteurs de Strépy-Bracquegnies,à deux pas du célèbre ascenseur à bateaux,l'implantation flambant neuve de Monnaie-Baysse distingue des entreprises voisines par … sonparking ! Depuis avril 2011, en effet, il est abritésous le premier « carport » écologique de Wallonie :les panneaux photovoltaïques installés au-dessusdes voitures fournissent près de la moitié de l'électricitéconsommée annuellement par l'entreprise.De la ligne souterraineAu pylôneLes affinités de Monnaie-Bays avec le monde del'électricité ne datent pas d'hier. Avant de racheterl'entreprise, Damien de Dorlodot, son administrateurdélégué, a en effet longtemps géré lesEntreprises de Dorlodot, une société familialespécialisée dans l'installation de lignes souterrainesà haute tension. « J'ai commencé dans l'entreprisefamiliale en 1987. Lorsqu'elle a étérachetée par un grand groupe belge en 1992, jefaisais en quelque sorte "partie du package", et j'aidonc continué à la gérer », explique notre interlocuteur.« En 2004, le groupe s'est réorganisé et a misen vente la société Monnaie, spécialisée dans lapeinture de pylônes à haute tension. J'ai alors quittéle groupe et racheté la société en plusieurs étapes.En 2005, j'ai été contacté par le propriétaire de lasociété Bays, spécialisée en peinture industrielle,qui cherchait un acquéreur. Nos activités étaientcomplémentaires et les synergies me paraissaientprometteuses : nous avons donc uni nos destins.Une décision amplement justifiée : depuis la fusion,nous avons triplé le chiffre d’affaires que Monnaieréalisait seule. »


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>Monnaie-Bays en chiffres▪ Chiffre d’affaires 2010 : 12 millions d’euros▪ Effectif : 164 personnes▪ Puissance de l’installation photovoltaïque :250 kWc▪ Surface de l’installation photovoltaïque :1.700 m 2 (1.011 panneaux)▪ Surface du hall de peinture industrielle :4.300 m 2▪ Hauteur du hall de peinture industrielle :12 mètres▪ Capacité des engins de levage : 27 tonnes© Monnaie-BaysQu’importe le supportL'activité la plus visible de Monnaie-Bays, pratiquéesur le site de Strépy-Bracquegnies, est la peintureindustrielle. « Nous sommes spécialisés dans l'applicationde peintures liquides, de traitements anticorrosion,de protection contre les produits chimiquescorrosifs ou de revêtements alimentaires », précisenotre interlocuteur. « En réalité, nous peignons toutce qui peut se peindre : engins de chantier, poutresmétalliques, pompes, conduites… Dans notre atelier,le plus grand de Wallonie, nous réalisons égalementle sablage ou le grenaillage des pièces afin de lespréparer à la peinture. Chaque jour, nous peignonsquelque chose de différent. Ainsi, nous venons determiner pour l’Office du Tourisme de la communede Seneffe, la remise en état de deux "baquets",des petites péniches utilisées au début du siècledernier. »D'une pierre, trois coupsL'atelier de peinture industrielle est égalementà l'origine d'une nouvelle spécialisation dans lesinstallations photovoltaïques. Tout a commencépar une réflexion sur la consommation électriquede l’entreprise. « Les compresseurs quenous employons dans nos ateliers sont très énergivores», explique Damien de Dorlodot. « Nousavons donc décidé de recourir à l'énergie photovoltaïquepour diminuer notre facture énergétique,mais aussi travailler de manière plus écologique. »Au départ, Monnaie-Bays souhaitait installer lespanneaux sur le toit de ses bâtiments. Le nécessairerenforcement des structures rendait cetteoption trop coûteuse. « Nous avons donc opté pourle carport et fait d'une pierre trois coups : d'unepart, l'installation nous permet de produire prèsde la moitié de l'électricité dont nous avons besoinchaque année. Ensuite, les panneaux protègent lesvéhicules garés sur le parking. Et enfin, cette installationse voit, et ce n'est pas négligeable. Grâceà l’expérience acquise sur cet important projet,D 3 Consult, notre bureau d’études, conseille désormaisd’autres entreprises qui souhaitent elles aussipasser au photovoltaïque. »Spécialiste de la hauteurÀ cette expertise en peinture s'ajoute celle du travailen hauteur et dans des lieux difficilement accessibles.« Nous avons développé un véritable savoirfairedans le domaine. À tel point que des entreprisesfont appel à nous pour d'autres travaux que la peinture: nous avons par exemple nettoyé la verrièresituée à l'entrée du CHU du Sart-Tilmant, à Liège,car aucune autre entreprise n'osait s'y risquer. Nousprocédons également à l'installation d'équipementsde sécurité sur les pylônes électriques. Commenous avons aussi d'importantes activités de peintureen bâtiment, nous pouvons aussi les combiner avecnotre expertise de la hauteur : nous avons ainsi peintl’église de l'Abbaye de Maredsous. »Plus d’un siècle d’histoire▪ 1884 : Fondation de Monnaie SA, entreprise depeinture, à Chapelle-lez-Herlaimont.▪ 1930 : Monnaie se spécialise dans la peinture decaténaires. Elle s'orientera peu à peu vers les pylônesélectriques.▪ 1987 : Damien de Dorlodot commence sa carrièredans la société familiale, les Entreprises de Dorlodot.▪ 1992 : La société familiale est rachetée. Le contratprévoit que Damien de Dorlodot continue à y exercerses fonctions.▪ 2004 : Le groupe met en vente Monnaie SA. Damiende Dorlodot décide de la racheter.▪ 2005 : Decube rachète la société Bays et sa filialeSolepeint.▪ 2007 : Développement du bureau d’études D 3 Consult.▪ 2009 : Monnaie-Bays regroupe ses activités sur lesite de Strépy-Bracquegnies.▪ 2011 : Monnaie-Bays se dote du parc photovoltaïqueprivé le plus puissant de Wallonie.www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201207


Portrait d’entrepreneurUn chantier remarquableMais le chantier le plus remarquable de Monnaie-Bays est la rénovation de l'Atomium. « Pour nous, cetravail était une occasion unique de montrer notresavoir-faire tant en bâtiment qu'en hauteur », se souvientl'entrepreneur. « Nous avons sablé et appliquéun traitement anticorrosion sur toute la structure dubâtiment. Pour la préparation de surface, nous avonsdû "envelopper" les tubes extérieurs afin d'éviter ladispersion des poussières : une opération particulièrementdélicate, puisque nous l'avons menée sur lesite-même. Mine de rien, cela représente 800 tonnesde sable, que nous avons récupérées et évacuéesvers un centre de retraitement. Entamé en 2004,le chantier de l'Atomium nous a permis de redynamiserl'activité de l'entreprise et de préparer notrecroissance. »© Laetizzia Bazzoni# 198 janvier > mars 2012<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>08Un dénominateur commun :l'électricitéMonnaie-Bays fait partie du groupe Decube,contrôlé par Damien de Dorlodot. Au sein decette holding, on retrouve notamment :▪ D 3 Consult, un bureau d'études spécialisé dans le renforcementde lignes à haute tension, les installationsphotovoltaïques, les connexions interéoliennes etles cabines à haute tension. Ce bureau a notammenteffectué toutes les études liées à la construction ducarport installé sur le parking de Monnaie-Bays ;▪ Maclot GC, une société de génie civil spécialiséedans les travaux de terrassement et l'installation depylônes électriques.« Au sein de la holding, notre fil conducteur, si j'osedire, c'est l'électricité », commente Damien deDorlodot en souriant.Capital humainToutes ces réussites, l'entreprise les doit avant toutà un personnel motivé et très qualifié. « Le métier depeintre pylôniste est très exigeant : il faut à la fois descompétences très pointues en application de peinture,le courage de travailler en hauteur et souventen environnement électrique à haute tension, et lacapacité d'atteindre un certain rendement malgréce contexte difficile. On dit que c'est un métier dontmême le diable ne voudrait pas. J'ai donc énormémentde respect pour mes collaborateurs, qui sontpar ailleurs très fidèles à l’entreprise. » Monnaie-Bays investit également dans leur formation. Sa nouvelleimplantation est d'ailleurs située à deux pasdu « Forem Pigments », le centre de formation spécialisédans les métiers de la peinture. « Il constituepour nous un vivier de recrutement, mais aussi unpartenaire pour la formation continue de nos collaborateurs», précise notre interlocuteur.Toujours à la pointeLa formation est en effet un atout indispensable. « Sivous voulez survivre dans ce métier, il faut être à lapointe », enchaîne Damien de Dorlodot. « Les cahiersdes charges sont extrêmement exigeants et détaillés,et requièrent une grande expertise. En plus desagréations classiques comme ISO et VCA, nous avonségalement des certifications particulières pour nospeintres, qui sont par exemple certifiés pour l'industrienucléaire. »Prochaine étape : l'export ?Les peintures industrielles réalisées par Monnaie-Bays pour l'industrie nucléaire s'exportent d'ailleursnotamment aux États-Unis. « En réalité, noussommes jusqu’à présent peu actifs à l’exportation »,nuance cependant l'administrateur délégué. « Nosclients exportent les équipements que nous peignons.Nos réalisations sont donc déjà présentes aux quatrecoins du monde. » Mais l'entreprise nourrit cependantdes ambitions d'internationalisation. « D'une part,nous exportons déjà vers les destinations proches,dans les pays limitrophes, situées dans un rayon de200 kilomètres autour de l'entreprise. D'autre part,nous visons également le grand export, où nouspourrons valoriser notre expérience des endroitsdifficilement accessibles. Nous allons par exemplebientôt partir en Guinée Équatoriale pour peindre lesdeux mâts d'un pont haubané. » Prochains objectifs,la tour Eiffel ou le Golden Gate Bridge ? « C'est toutà fait dans nos cordes », relève Damien de Dorlodot,avant de conclure avec humour. « Mais je pense qu'ily aura des réticences là-bas à confier ces symbolesnationaux à une entreprise étrangère. »Info: Monnaie-Bays SAQuai du Pont Canal 3B-7110 Strépy-BracquegniesTél. : 064 46 02 60, Fax : 064 45 88 46E-mail : info@monnaie-bays.bewww.monnaie-bays.be


FAQ<strong>ING</strong> Straight Loans OnlineUn financement soupledésormais en ligne© iStockphotoGrâce à leur flexibilité, les avances à terme fixe font depuis longtempspartie de l’arsenal indispensable de la gestion de trésorerie.Aujourd’hui, <strong>ING</strong> innove et vous propose de les gérer vous-mêmeen ligne.1Quel est le principe de StraightLoans Online ?Straight Loans Online est une application développéepar <strong>ING</strong>. Elle permet aux clients bénéficiant d’avancesà terme fixe, ou straight loans, de les gérer en ligne.Il leur suffit de se connecter via Telelink@Isabel,l’application d’<strong>ING</strong> au sein de la plate-forme Isabel,pour pouvoir consulter l’ensemble de leurs lignes decrédit en EUR, USD, GBP et CHF. L’écran de consultationindique, pour chaque ligne de crédit existante,la date de début, le taux d’intérêt, la date d’échéance,la devise et le montant des avances. Au sein del’application, vous pourrez prolonger vos avancesvenues à échéance ou tirer sur vos lignes existantes.2En quoi cette application est-ellenovatrice ?<strong>ING</strong> est la première banque à offrir un tel servicedirectement en ligne. Travailler via Telelink@Isabelpermet de rendre encore plus flexible un produit quise distinguait déjà par sa souplesse d’utilisation.Auparavant, lorsque vous vouliez effectuer uneopération sur vos avances à terme fixe, vous deviezappeler le Loan & Deposit Desk durant les heuresd’ouverture des bureaux. Désormais, vous pouvezgérer vous-même vos straight loans 24 heures sur24 et 7 jours sur 7.3Comment est traitée monopération en ligne ?Vous pouvez demander à tout moment de renouvelerune avance existante ou faire un nouveau tiragesur votre ligne d’avances, dans les limites de votrecontrat de crédit. Dans les deux cas, il vous suffitd’en faire la demande au sein de l’application, quivous guidera pas à pas. Si vous effectuez votre opérationpendant les heures de bureau, un écran desimulation vous indiquera les taux et les frais applicables.Vous pourrez ensuite annuler ou confirmerl’opération. Après confirmation, la somme demandéearrivera directement sur votre compte. Si vousvous connectez à Straight Loans Online après 16h30,vous n’aurez pas de proposition de taux, puisque lesmarchés financiers sont fermés. Vous pourrez néanmoinsencoder et confirmer une opération. Elle seraalors exécutée le jour ouvrable suivant à 9h, au tauxd’intérêt applicable à la réouverture des marchés.4Si j’adopte cette solution en ligne,puis-je continuer à appeler <strong>ING</strong> ?Bien entendu ! Vous avez toujours la possibilité de contacterle Loan & Deposit Desk ou votre RelationshipManager. Cela peut même s’avérer nécessaire si vousvoulez modifier ou annuler une opération, ou ouvrirune nouvelle ligne de crédit. Par ailleurs, lorsquevotre demande de tirage ne peut être approuvéedirectement au sein de l’application, vous aurez lapossibilité d’encoder vos coordonnées : <strong>ING</strong> pourraalors vous recontacter en cas de besoin.5Combien coûte l’utilisation deStraight Loans Online ?Le taux d’intérêt appliqué aux avances gérées en ligneest exactement le même que pour les opérationseffectuées en appelant <strong>ING</strong>.Intéressé ?Prenez contact avec votre Relationship Manager.www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201209


Portrait d’entrepreneurRetrouvez une version filmée de ce reportage dans notree-magazine à l'adresse suivante : www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise© MatexiMatexi Group est le plus grospromoteur immobilier et constructeurd’habitations du pays.Depuis 2000, le groupe est aussiactif dans le redéploiementintra-urbain à grande échelle.Matexi GroupBâtisseurde lieux de vie© Frédéric Raevens<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201210Matexi en bref▪ Près de 34.000 familles habitentaujourd’hui dans une maison ou unappartement construit par Matexi Group.▪ 1 5 bureaux régionaux en Belgique,1 à Varsovie (Pologne).▪ En 2010, 883 maisons et appartementsont été construits.▪ Matexi Group compte près de260 collaborateurs.▪ En 2010, le chiffre d’affaires s’est élevé à247 millions d’euros.Meulebeke, 1945, fin de la Seconde Guerremondiale, Gérard, Robert et HermanVande Vyvere, trois frères issus d’unefamille d’agriculteurs comptant neufenfants fondent Matexi (Maatschappij Tot Exploitatievan Immobiliën). Dans un premier temps, les troisfrères entrepreneurs se spécialisent dans l’achat etla vente de terres agricoles. Au début des années50, Matexi passe au lotissement de ces terresagricoles devenues terrains à bâtir et confie leurconstruction à des entrepreneurs. « On a peine àle croire aujourd’hui, mais à cette époque, les terrainsà bâtir ne se vendaient pas bien, sauf si on lesproposait avec une habitation », explique GaëtanHannecart, administrateur délégué de Matexi Groupet membre de la troisième génération dans l’entreprisefamiliale. En 1973, à l’arrivée de la deuxièmegénération aux commandes, la société se lancedans la construction de maisons et d’appartements.Dès 1979, sous le nom de Sibomat, le groupe estmême pionnier dans la construction peu énergivoreet durable avec ses habitations à ossature bois.Promoteur etconstructeur immobilierAujourd’hui, les activités immobilières de MatexiGroup sont toujours divisées en deux grands piliers :développement de projets immobiliers et constructiond’habitations. La promotion immobilière représenteenviron 75 % du chiffre d’affaires. Quand ildéveloppe un site, le groupe n’élabore pas seulementune vision d’avenir et un plan directeur, il met aussien pratique cette vision, en demandant les permisnécessaires, en exécutant les travaux d’infrastructureet en construisant les bâtiments. Le produitfini consiste généralement en des maisons ou desappartements clé en main, et parfois en des surfaces


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong><strong>ING</strong> banquier de la maisondepuis 1994Depuis 1994, <strong>ING</strong> est l’un des banquiersde Matexi Group. « Après presque deuxdécennies de collaboration, nos relationssont fortement développées. Nous faisonsappel à <strong>ING</strong> pour le financement de nos activités.Nous apprécions tout particulièrement lavitesse de transaction et la continuité avec lesRelationship Managers. En Pologne aussi, nousétudions une collaboration avec <strong>ING</strong> », indiquel’administrateur délégué Gaëtan Hannecart.© Matexicommercialisables à bâtir. Le délai de réalisationtotal d’un projet d’une certaine envergure atteint facilementune dizaine d’années, voire plus, de l’acquisitionde la première parcelle de terrain à la livraisonde la dernière unité d’habitation.Des projets intra-urbainsÀ l’origine, Matexi se consacrait principalement audéveloppement de projets en dehors des villes. Mais,à la fin des années 90, le promoteur s’est aussi spécialisédans le redéploiement intra-urbain, notammentvia une participation, puis plus tard par lareprise de Wilma Project Development. Parmi lesprojets les plus connus de Wilma, on trouve le siteLamot à Malines, la place Brugmann à Ixelles etl’actuel redéploiement de l’ancien hôpital militaireanversois à Berchem, ’t Groen Kwartier. Ces projetsintra-urbains n’accueillent pas seulement des appartementset des lofts, mais aussi des magasins, desbureaux, des établissements horeca, des garages etdes emplacements de parking.Notre ancrage localest un élément essentielde notre identitéLa construction d’habitations, le second grand voletdes activités immobilières du groupe, représentequelque 25 % du chiffre d’affaires. Sibomat (constructionà ossature bois économe en énergie), Tradiplan(construction de villas) et Entro (construction d’habitationstraditionnelles) font sortir de terre chaqueannée près de 400 maisons et appartements.Un solide ancrage localAujourd’hui, même si Matexi Group est le plus grospromoteur immobilier résidentiel et constructeurd’habitations du pays, la croissance ne fait pas partiede ses priorités. « Notre objectif essentiel est la satisfactionde nos clients, et même leur enthousiasme.Aujourd'hui, les projets immobiliers deviennentde véritables "quartiers".Car si, grâce à notre savoir-faire et notre expérience,nous fournissons des projets de qualité et à un prixabordable et que nous respectons nos engagementsvis-à-vis de notre client, la croissance vient d’ellemême», précise Gaëtan Hannecart.Une présence locale est primordiale dans cetterecherche de la qualité. « Un solide ancrage localpermet de bien connaître les besoins locaux enmatière d’habitat. Cela nous donne aussi l’opportunitéde travailler avec des entrepreneurs des environsproches. De plus, vu les problèmes de mobilitédans notre pays, c’est un avantage pour nos collaborateursde pouvoir travailler à des projets tout prèsde chez eux et tout près du client. »Cette stratégie de l’ancrage local se traduitaujourd’hui en 16 bureaux régionaux : 15 en Belgiqueet, depuis 2011, un bureau à Varsovie en Pologne.« Bien avant la crise bancaire de 2008-2009, nousavions sillonné l’Europe de l’Est et Centrale en quêtede possibilités à l’étranger. Mais, à l’époque, les prixétaient encore trop élevés. Après la crise bancaire,il nous a semblé que le moment était venu et nousavons installé une petite équipe à Varsovie. »La promotion immobilièretoujours plus complexeCes dernières années, le métier de Matexi est devenutrès complexe. Chaque projet immobilier doit tenircompte des conditions du marché en rapide évolutionet des modifications continues des législations fiscaleet environnementale, des règles et des avis urbanistiques,et des normes techniques. « Cette complexitérend notre profession passionnante, mais exige ausside disposer de spécialistes dans chaque domaine,capables de travailler en équipe », note GaëtanHannecart. « C’est la raison pour laquelle nous avonscréé en interne en 1997 notre Werkgroep Stedenbouw.Ce groupe de travail consacré à l’urbanisme veille à laqualité de chaque projet de développement et vise sonintégration optimale dans l’environnement, la meilleuremobilité possible conjuguée à une durabilité et àwww.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201211


Portrait d’entrepreneurDates-clés▪ 1945 : Gérard, Robert et Herman Vande Vyvere fondent àMeulebeke la Maatschappij Tot Exploitatie van Immobiliën(Matexi).▪ 1953 : premier lotissement à Mariakerke.▪ 1973 : démarrage de la construction de villas. Lance six ansplus tard la construction à ossature bois avec la création deSibomat.▪ 1994 : Gaëtan Hannecart prend la barre en tant que premierreprésentant de la troisième génération. Avec la deuxièmegénération, on opte pour la professionnalisation.▪ 2000 : participation de 50 % dans l’entreprise deredéploiement intra-urbain Wilma Project Development(100 % à partir de 2004).▪ 2005 : le siège de Matexi Group déménage à Waregem.▪ 2011 : ouverture du premier bureau à l’étranger (Varsovie,Pologne).La structure familiale n’empêche pas la professionnalisation,au contraire. Au conseil d’administrationsiègent, par exemple, des actionnaires familiaux,mais aussi trois administrateurs extérieurs : LucVandewalle (commissaire <strong>ING</strong> Group, ex-CEO <strong>ING</strong>Belgique), Arthur Goethals (ex-CEO Delhaize) etMichel Delloye (ex-président d’EVS, administrateurde Telenet et de Brederode, ex-CEO de RTL Group).diversificationdes investissementsEn tant que société d’investissement familiale, MatexiGroup mène une politique de diversification et derépartition des risques saine. Outre le développementimmobilier (résidentiel, commercial, bureaux...)et la construction d’habitations, le groupe investitvia deux sociétés dans des entreprises de moyenneimportance proches de son ADN. Creafund détientdes participations dans des entreprises non cotéesen Bourse. Quant à la société Quaeroq, Matexi investità travers elle dans 20 à 30 entreprises cotées enBourse, comme le groupe Kinepolis et l’entreprised’ICT RealDolmen (Matexi Group est, avec la familleColruyt, l’actionnaire de référence de RealDolmen).une harmonie architecturales. Ce n’est pas pour rienque notre devise est "Great places to live" : avec nosprojets, nous voulons apporter notre pierre à la créationde quartiers où il fait bon vivre, travailler, faire dushopping et se détendre. »Développement participatif<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201212Pour la bonne intégration de chaque projet dans sonvoisinage, Matexi Group se met au préalable à l’écoutedes besoins de ce dernier par une enquête auprèsdes riverains ou par une analyse des infrastructuresprésentes et absentes, comme les commerces,les écoles, les centres sportifs, les transports encommun, les pistes cyclables et les trottoirs.Pour des projets de plus grande envergure, Matexiadopte la méthode de la « charrette ». « Dans ce cas,nous écoutons, dès la phase de conception, toutesles parties intéressées au projet. Nous n’impliquonsdonc pas seulement les décideurs politiques et lesfonctionnaires, mais aussi les futurs habitants et lesvoisins. Pendant une quinzaine de jours, les genspeuvent s’adresser à une équipe multidisciplinaire despécialistes pour donner leur avis sur les plans. Cetype de consultation permet de faire porter le développementprojeté par ses riverains. »Un capital familialpatiemment constituéEn tant qu’entreprise familiale – Gaëtan Hannecartest marié à Bénédicte Vande Vyvere, petite-filledu cofondateur Gérard – Matexi a toujours veillé àopérer avec un capital propre fort et relativementpeu de dettes et à toujours viser un horizon à longterme. « Un capital familial patient ouvre de bonnespossibilités dans un secteur comme le nôtre, qui estconfronté à une demande cyclique tantôt diminuée,tantôt augmentée », précise Gaëtan Hannecart.responsabilité sociétaleDepuis plus de dix ans, Matexi Group épaule desinitiatives comme le NFTE, Network for TrainingEntrepreneurship. Gaëtan Hannecart : « Cette organisations’adresse à des jeunes qui attendent qu’on leurdonne leur chance. Nous essayons de les réintégrerdans la société en leur apportant les compétences debase de l’entrepreneuriat. Il y a 70 ans, la veuve VandeVyvere a eu la prévoyance de faire faire des études àses enfants et de les soutenir dans leurs projets d’entreprise.Cet exemple mérite de faire école. »Info: Matexi Group NVFranklin Rooseveltlaan 180B-8790 WaregemTél. : 056 62 74 40, Fax : 056 62 74 49E-mail : info@matexigroup.bewww.matexigroup.be© Frédéric Raevens


<strong>ING</strong>, votre PARTENAIRETelelink@IsabelUn accès permanentà tous vos comptes© FotoliaEn tant qu’entrepreneur, vousdisposez probablement deplusieurs comptes en banquequ’il serait bien pratique depouvoir gérer à partir d’un seullogiciel ! C’est possible grâce àTelelink@Isabel.Imaginons que vous voulez payer une facture,mais avec l’argent qui se trouve sur le comptede la banque X, alors que vous venez de démarrersur votre PC le programme de la banque Y !C'est le début d'un véritable parcours du combattant: fermer le logiciel Y, ouvrir le logiciel X, vousmunir de votre autre carte bancaire, chercher votreautre lecteur de carte et refaire toute la procédurede login, avec – cela va de soi – le code correspondant,si vous vous en souvenez encore ! Ou alors– dans l’autre sens – vous souhaitez contrôler si unde vos clients a bien effectué un paiement. Mais,sur quel compte a-t-il versé l’argent ? Vous devezvérifier tous vos comptes séparément, il n’y a pasmoyen de faire autrement. Ne pourrait-on pas simplifiertoutes ces démarches ? Oui, c’est possibleavec Telelink@Isabel.Telelink@Isabel se compose de trois éléments :Isabel 6, Telelink 6 et Telelink Online. Chacun offredes fonctionnalités spécifiques comme la protectiondes données, les paiements internationaux, les rapportspour les échelles de valeurs, les rapports pourles mouvements manquants, les devises étrangères,l’épargne, les placements, les prêts, etc.Vous avez dit« SEPA compliant » ?Isabel 6 est entièrement « SEPA compliant ». SEPA ouSingle Euro Payments Area est une initiative de l’Unioneuropéenne lancée en 2008 et instaurant une harmonisationdu trafic des paiements dans l'Espace ÉconomiqueEuropéen. Ce projet est la suite logique de l’unification dutrafic des capitaux et de l’instauration de l’euro. Il est misen pratique par le secteur bancaire européen.32 paysConséquence de SEPA, les paiements en euros par carte,virement et domiciliation doivent s’effectuer dans tousles pays SEPA avec la même facilité et le même coût qu’enBelgique. Outre les 27 pays de l’UE, le SEPA comporte laSuisse, la Norvège, l'Islande, le Liechstenstein et Monaco.www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201213


<strong>ING</strong>, votre PARTENAIREUne (r)évolutiontechnologique« Isabel SA a été fondée en 1995 avec <strong>ING</strong>, KBC,Dexia et Fortis comme actionnaires », explique FrankVerhaest, Migration Manager chez <strong>ING</strong>. « Ce logicielpermet d’effectuer des transactions de paiementau sein d’un seul environnement auprès de plus de25 banques. Le client utilise une seule carte, un seullecteur de carte et un seul mot de passe. »La toute nouvelle version – 6.0 – d’Isabel, lancée il ya peu, se caractérise par de nombreuses évolutionset nouveautés. D'ici la fin de l'année, tous les clientsd’<strong>ING</strong> devront être passés à cette nouvelle version.« La toute grande nouveauté est qu’Isabel est désormaisune application internet », précise Karin DeCraecker, Product Manager Isabel chez <strong>ING</strong>. « Lelogiciel ne doit dès lors plus être installé sur un PC.Tout ordinateur disposant d’une connexion internet aaccès à la plateforme à condition que les composantsde sécurité d’Isabel y aient été installés. »Et ses avantages ne s’arrêtent pas là ! Comme le logicield’Isabel tourne sur internet, l’utilisateur disposeautomatiquement de la toute dernière version. Toutesles données saisies sont immédiatement stockées etprotégées sur les serveurs d’Isabel, il ne faut dès lorsplus se soucier de faire soi-même les back-ups.Pour Frank Verhaest et Karin De Craecker, l’unPlus facile« En outre, Isabel travaille en parfaite symbioseavec différents logiciels comptables », ajoute FrankVerhaest. « Il n’est dès lors plus nécessaire deréencoder les factures, et les transactions peuventêtre effectuées d’un seul clic directement à partirdu logiciel comptable. Cette fonction ne tourne passeulement avec les grands programmes d’ERP, maisaussi avec les logiciels comptables pour PME. Ils sonttous mentionnés sur le site d’Isabel. Dans Isabel 6,vous pouvez aussi définir des rôles si bien que le dirigeantde l’entreprise n’a plus à craindre de déléguer.Si nécessaire, les paiements peuvent toujours fairel’objet d’une approbation avant d’être envoyés à labanque. » En outre, Isabel 6 soutient aussi les nouveauxformats européens SEPA, permet la gestiondes domiciliations, propose un « audit trail » pourtoutes les transactions et la possibilité de partagedes informations concernant les bénéficiaires, lestransactions et les comptes entre plusieurs utilisateurs.Des fonctions étendues de reporting et d’exportationsont disponibles en option.Plus complet encoreTelelink 6 est un logiciel spécifique d’<strong>ING</strong> associéà Isabel 6 qui est principalement destiné aux paiementsétrangers et dont les services viennent encorecompléter toutes les possibilités d’Isabel 6. « Telelink6 est fortement inspiré d’Isabel 6, mais comble lesdes nombreux avantages d’Isabel est sa compatibilitéavec différents logiciels comptables.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201214© Laetizzia Bazzoni


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>Telelink 6 estfortement inspiréd’Isabel 6, maiscomplète sesfonctionnalités, surtoutpour les paiementshors Europetrous, essentiellement pour les paiements horsEurope, des transactions pour lesquelles Isabel 6n’est, en réalité, pas fait », précise Frank Verhaest.« Hong Kong, les États-Unis ou les pays africainsentre autres possèdent des règles qui leur sontpropres pour les formats de compte, le montantqu’on peut virer, etc. Tout cela est automatisé avecTelelink 6. Comme Isabel, Telelink est aussi en trainde migrer vers une nouvelle version afin de resterentièrement compatible. »Que coûte ISABEL 6 ?© iStockphotoIsabel SA fonctionne avec une formule d’abonnementplus un prix déterminé par utilisateur.Il est possible de souscrire un abonnement debase à partir de 6 euros par mois environ. Vousobtenez alors un accès sécurisé à Isabel 6 età des applications de tiers, comme Intervat,Finprof ou le dépôt des comptes annuels. Avec leBankit Standard Module en supplément (moinsde 13 euros par mois), vous pouvez gérer unnombre illimité de comptes auprès d’une seulebanque et encoder et importer des paiements.Telelink 6 et Telelink Online sont gratuits maisrequièrent un abonnement à Isabel.OptionsDe nombreuses options sont disponibles,comme la possibilité de travailler avec plusieursbanques ou la collaboration avec un logicielcomptable. Les utilisateurs se composent ainsiun package sur mesure qu’ils peuvent adaptermensuellement au besoin. Toutes les possibilitéset les tarifs sont repris sur le site d’Isabel(www.isabel.eu).La principale nouveauté est qu’Isabel est désormaisune application internet.Telelink 6 permet la gestion de comptes nationauxet étrangers et l’exécution des transactions de typeEurotransferts, Intracompany et Cross Border.L’encaissement international de chèques, factures,domiciliations et traites fait aussi partie des possibilités.« Dans Telelink 6, les données sont d’abordsaisies offline avant d’être traitées via Isabel 6 »,précise Frank Verhaest. « Principalement pour desraisons de sécurité. Tous les départements d’uneentreprise, la comptabilité par exemple, n’ont pasde facto un accès internet. De plus, si la connexioninternet est interrompue, il est possible de continuerà travailler sur Telelink. »Telelink OnlineEnfin, Telelink Online permet aux entreprises deconsulter leurs informations bancaires et d’exécuterdes transactions, en temps réel et dans un environnementsécurisé couplé à Isabel. Les principaux servicessont entre autres la consultation des chiffres d’affairesquotidiens, des tables de change et l’obtention d’informationscommerciales. La gestion d’un portefeuilletitresest aussi possible avec Telelink Online.www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201215


LA PME AU QUOTIDIENMobilitéPour aller plus loin,pensez durableAlors que les embouteillages gonflentchaque année de 5 % et que la fiscalité« verte » fait son chemin, les questionsliées à la mobilité durable n’ont jamais euautant la bougeotte. Comment trouver sonchemin parmi les pistes proposées auxentreprises ? Quelques itinéraires balisés …<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 2012Repenser nos modes defonctionnementEn matière de mobilité durable, l'imagination est égalementau pouvoir. Par exemple ...Bureaux mobilesLa société Mobispot a imaginé la création de bureaux entièrementéquipés aux abords de nœuds de communication, des« third places » qui ne sont ni le bureau ni la maison. Les travailleursy démarrent leur journée avec efficacité en attendant larésorption des embouteillages ...Info : www.mobispot.beDistribution zéro émission de CO 2Le géant des transports TNT, en collaboration avec Ecopostale,a lancé son projet « City Logistics ». L'objectif à terme et en bref :un camion est utilisé comme entrepôt et centre de tri entre lehub TNT de Brucargo et le centre de Bruxelles. Depuis ce dépôtmobile, des cyclocargos sans émission de CO 2 parcourent lesderniers kilomètres jusqu'aux adresses de destination dansBruxelles. « Résultat », s'enthousiasme Tom Smeets, expertindépendant en mobilité, « un seul "camion dépôt" parcourt les10 kilomètres entre Brucargo et le centre de Bruxelles, plutôt16que 11 camionnettes qui font 800 trajets par jour ! »Info : www.ecopostale.beLes véhicules électriques : verts et fiscalementavantageux !La responsabilité sociétale des entreprises(RSE) a le vent en poupe ! De plus en plusde portes s’ouvrent à ce mode de managementdestiné à engendrer des plus-values,tant pour l'entreprise que pour la société dans sonensemble. Dans cette idée, s’inscrire dans la « mobilitédurable » est une voie intéressante à emprunter,en respectant la « signalisation » administrative ...Quand vient le « PDE »Si votre entreprise compte plus de cent travailleurs,la question des déplacements liés à votre activitén’a pas pu vous échapper dans la foulée de l’appelau « PDE » … Le « plan de déplacement d’entreprise »vise à encourager l’usage plus rationnel de la voitureet à promouvoir les moyens de transport plus écologiques(vélo, transports en commun …). Vous êtesainsi tenu de fournir, à l’Administration fédérale, desinformations sur les déplacements domicile/travail,l’accessibilité de votre site et les mesures en faveurde la mobilité durable que vous auriez déjà prises.Il s’agit en quelque sorte d’un diagnostic. Et si votresociété est basée à Bruxelles ? La Région réclame, enplus des données adressées au fédéral, une analysedes déplacements des visiteurs et des fournisseurs,ainsi qu’un plan d’action détaillant la mise en œuvreplanifiée de diverses mesures, dont certaines sontobligatoires. Ce plan est évalué tous les trois ans.© Fotolia


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>Fiets ! : un business plan qui rouleDans l’univers du vélo, Hendrik Winkelmans est unefigure de proue. Sous son enseigne Fiets !, il possèdecinq magasins en Flandre, fers de lance de la « culturevélo ». Pour assurer son rayonnement, il a imaginé un businessplan novateur : proposer aux entreprises publiques etprivées des vélos électriques pliants en leasing.Il a concrétisé ce projet en avril 2011 avec <strong>ING</strong> Lease.« Nous sommes les seuls à l’avoir écouté et les premiers àproposer une telle formule! », se réjouissent Tim VandenAbeele et Filip Indigne, respectivement Account ManagerVendor Lease et Head of Sales Lease chez <strong>ING</strong> Lease.« Nous avons été convaincus car le programme de financementproposé par notre intermédiaire est complet : il inclutune assurance omnium et même un contrat d’entretien. »La formule de leasing s’appuie sur le service <strong>ING</strong> VendorLease qui permet aux entreprises de proposer tout à lafois leurs produits et leur financement, pour autant que lavaleur minimale de chaque vente soit de 10.000 euros etque le contrat donne lieu à un chiffre d’affaires annuel de750.000 euros.<strong>ING</strong> finance de nombreux projets liés aux énergies renouvelableset espère s’investir plus encore en matière demobilité durable avec le lancement d’une formule deleasing pour voitures électriques au premier trimestre decette année.Info : www.fiets.beFeu vert pour vos affairesVotre entreprise compte moins de cent personnes etvous êtes sensible aux questions liées à la mobilité ?Ou peut-être êtes-vous confronté à des problèmes destationnement ? Vous pouvez également envisager un« plan de déplacement d'entreprise » de façon volontaireet sans forcément faire appel à un consultant,grâce à des sites internet comme celui de BruxellesEnvironnement, de l'Union wallonne des entreprises …Que vous soyez ou non tenu d’élaborer un « PDE »,quels sont les bénéfices directs et indirects à récolteren adoptant une politique active de « mobilitédurable » ? En termes d’image de marque, relever cepari, c’est l’emporter. Tant en interne que vers l’extérieur,afficher votre engagement pour l’environnementet pour le confort de votre personnel garantit à votresociété une plus-value à court, moyen et long termes.Cette plus-value ne s’arrête pas à votre « étiquette » ;elle s’apprécie également en termes de finances etde rentabilité. Nous avons examiné divers avantagesavec Amélie Cardyn, expert mobilité au sein de Traject,société spécialisée dans le « Mobility Management ».Vélo électrique ou pas ?Indubitablement, la petite reine se mue aujourd’huien impératrice. Vous connaissez certainement l’indemnitécycliste (21 centimes par kilomètre), nontaxée chez le travailleur et déductible à 100 % pourl’employeur. Mais savez-vous que depuis 2010, payerun vélo à un travailleur pour ses déplacements domicile/travailest déductible à 120 % ? Une mesure quis’applique bien entendu aussi aux vélos à assistanceélectrique. De plus, dans le chef du travailleur, cetarrangement n’est pas considéré comme un avantageen nature. « Mais la situation est un peu floue »,souligne Amélie Cardyn. « Tout n’est pas régléencore du côté de l’ONSS qui risque de réclamer unpetit dû aux employeurs … Enfin, le travailleur estcensé rendre le vélo à l’entreprise à la fin de soncontrat. » Qui dit vélo, dit meilleure santé physique etmentale du personnel, mais dit également parkingspour vélos, voire local couvert et douches … Bonnenouvelle : tous les aménagements nécessaires àl’accueil des cyclistes sont également déductibles à120 % !janvier > mars 2012© iStockphotowww.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise# 19817


LA PME AU QUOTIDIENOrange Bike DaysLe vélo : beaucoup plus qu’un loisir !la fin du mois de septembre dernier, quatre villes ont successivementconnu leur Orange Bike Day : Anvers, Bruxelles,ÀLuxembourg et Gand. Cet événement ouvert à tous, né à l’initiativede l’ambassade des Pays-Bas et développé en collaborationavec <strong>ING</strong>, a rassemblé plusieurs centaines de cyclistes soucieuxde désengorger les villes de leur trafic automobile.Une vague orangeÀ Bruxelles, la rue de la Loi a littéralement été envahie par unevague orange de deux roues, ce qui a donné lieu à des imagesimpressionnantes. Parmi les cyclistes, notons la présence dequelque 350 employés d’<strong>ING</strong> !Pensons-yLes Orange Bike Days proposaient également une exposition decycles futuristes ou le séminaire ThinkBike Workshop. Autantd’occasions de jeter un regard critique sur notre mobilité en vuede la rendre plus verte et durable. Une piste à méditer attrapéeau vol : aux Pays-Bas, le vélo est intimement lié aux déplacementsprofessionnels de très nombreux travailleurs en ville,tandis que, chez nous, la bicyclette reste trop souvent associéeaux temps libres …Info : www.orangebikedays.eusont alors assimilés au transport collectif organisé.Conséquences : les travailleurs concernés bénéficientnon seulement d'une économie sur leurs fraisde voiture personnelle, mais en plus, ils ne sontpas taxés sur les indemnités reçues, qui restentidentiques.Prenez le train en marcheLes exemples qui précèdent ne sont que quelquesunsdes incitants à la mise en place, au seinde votre entreprise, d'une politique de mobilitédurable. De plus en plus d'entreprises s'investissentdans cette voie en désignant en leur sein un« mobility manager ». Pour preuve, la formation enCorporate Mobility Management, mise sur pied parle Centre Interuniversitaire d'Étude de la Mobilité(CIEM) ne désemplit pas et connaît ses premiers« embouteillages » ...Attention, cependant, ces matières sont sujettes àévolution et varient d’une Région à l’autre. Prenezconseil auprès des administrations, de votre responsableRH ou de votre fiscaliste en vue d’étudier lessolutions de mobilité durable les plus en phase avecvotre entreprise.Voitures de société<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201218La sacro-sainte voiture de société connaît une profondemutation. Sa taxation, depuis qu’elle est liéeaux émissions de CO 2 , pousse de plus en plus d’entreprisesà acquérir des véhicules plus modesteset moins polluants. Désormais, sous certainesconditions, vos véhicules traditionnels peuvent êtredéductibles jusqu’à 90 % (il en va de même pour leleasing, les entretiens, etc.). Le travailleur est égalementconcerné : l’avantage en nature que représenteson véhicule de fonction est lui aussi lié au taux deCO 2 . Et pourquoi ne pas opérer un virage à 180°, enfaveur de véhicules électriques ? Certes encore chersà l’acquisition, ils ne consomment que 3 euros aux100 kilomètres et, s’ils sont entièrement électriques,bénéficient d’une déduction fiscale à 120 % et d’unetaxe CO 2 minimale.CovoiturageDésirez-vous encourager le covoiturage ? Moyennantun petit contrat, il est possible d'exonérer complètementle personnel de taxation sur les indemnités dedéplacement perçues. « Cette possibilité est encoretrop méconnue, certainement au niveau des PME »,souligne Amélie Cardyn. En s'organisant, les candidatsau covoiturage font reconnaître leur initiativeau niveau de l'entreprise ; leurs déplacementsQuelques adresses utiles▪ Carpool Plaza (plate-forme decovoiturage) : www.carpool.be▪ Centre Interuniversitaire d'Étude de laMobilité (CIEM) :www.corporatemobilitymanagement.be▪ Ecoscore (évaluation des prestationsenvironnementales de votre parcautomobile) : www.ecoscore.be▪ Institut bruxellois pour la gestion del’environnement (IBGE) :www.bruxellesenvironnement.be© Corbis


L’Humain au cœur de l’Entreprise© FotoliaRéseaux sociaux et RHLe couple infernal ?Les réseaux sociaux sont devenus une réalité incontournable.Pourtant, ils font souvent peur aux entreprises, et particulièrementaux responsables des ressources humaines. À tort : bienmaîtrisés, ils recèlent en effet de formidables opportunités.Près de la moitié de la population belgedispose d'un profil sur Facebook ; LinkedIncompte en Belgique plus d'1 million de« professionnels » inscrits, et son concurrentViadeo a dépassé les 350.000 membres. Faceà une évolution aussi rapide, les entreprises sesentent parfois prises de court. Si le potentiel« marketing » des réseaux sociaux est aujourd’huiavéré, ils suscitent cependant une nouvelle inquiétude: comment gérer les changements de comportementque leur popularisation entraîne chez lestravailleurs ?Facebook au travail ?Olivier Rijckaert, avocat associé chez Field FisherWaterhouse LLP et juge suppléant au tribunal dutravail de Namur, a piloté une enquête de son cabinetsur l'attitude des entreprises face aux réseaux sociaux.Avec des résultats parfois surprenants. « Si une vastemajorité des entreprises dispose aujourd'hui d'une"Internet & Email Policy", 8 % des entreprises de plusde 100 travailleurs et 16 % des entreprises de moinsde 100 travailleurs seulement y abordent spécifiquementl'usage de Facebook », relève l'avocat. Pour lui,les réseaux sociaux soulèvent trois questions fondamentales.Tout d'abord, leur utilisation à des fins nonprofessionnelles sur le lieu de travail. Ensuite, lespropos postés sur ces plates-formes par les travailleursà propos de leur employeur. Et enfin, l’utilisationpar l’employeur des informations récoltées sur le travailleurou sur un candidat.Mieux vaut prévenirque guérirL’usage récréatif de Facebook au travail peut s'avérerproblématique. « Cette occupation peut être extrêmementchronophage. De plus, elle est beaucoupplus discrète qu’un coup de fil privé ou la consultationd’un magazine », explique Olivier Rijckaert. « Notreenquête révèle d'ailleurs que la moitié des grandesentreprises et le quart des petites entreprises fontbloquer l'accès à Facebook. Mais même lorsquel’usage de Facebook est toléré, il n'est jamais explicitementautorisé. » Et d'encourager à plus de clartéwww.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201219


L’Humain au cœur de l’Entreprise<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201220en la matière : inclure des règlesconcernant Facebook dans laEn principe,politique d’accès à l’internetles proposde l'entreprise, publier unerestreints auxnote de service, ou encore restreindrel'accès sur Facebook « amis » Facebookà un ordinateur séparé, isolé sont privés.du réseau, afin de soumettrel'utilisateur au contrôle de sespairs. Quoi qu'il en soit, l'entreprisen'est pas dépourvue de moyens d'action en casd'abus. Le temps passé sur Facebook est en effet dutemps de loisirs. « Dans un cas extrême, l'entreprisepourrait refuser de rémunérer le travailleur pour letemps perdu, ou lui réclamer des indemnités correspondantau temps passé sur Facebook », précisel'avocat. « Récemment, un employeur a agi en cesens vis-à-vis de deux employés qui passaient tropde temps à s'envoyer des e-mails privés. Le juge luia donné raison. En cas d'usage abusif de Facebook,l'issue du procès serait sans doute identique. » Maisattention : surveiller l’utilisation de Facebook ou del'e-mail est soumis à des limites strictes. Le respectde la vie privée entre en jeu : ce que l'employé aécrit ou fait sur Facebook reste privé, tout commele contenu des e-mails. Seul le temps passé peutêtre contrôlé par le service informatique, mais enaucun cas le contenu des conversations Facebook,qui peuvent être assimilées à des correspondancesprivées.Cinq conseils aux PME qui veulentse lancer sur les réseaux sociaux▪ Ne foncez pas tête baisséeUn « bad buzz » est difficile à effacer, surtouts'il s'agit d'une première impression. Préparezdonc votre stratégie AVANT de faire vospremiers pas.▪ Consultez des spécialistes des réseaux sociauxIls vous aideront à mettre au point une stratégiequi fait sens.▪ Misez sur les talents au sein de l'entrepriseVotre entreprise recèle peut-être des « gourous »de Twitter ou LinkedIn qui pourront vousconseiller et soutenir votre démarche.▪ Mettez en place une politique interne sur lesréseaux sociauxEncadrez l'usage des réseaux sociaux sansinfantiliser vos collaborateurs. Leur adhésionpeut s'avérer précieuse pour soutenir votrestratégie.▪ Pensez à long termeN'attendez pas de résultats immédiats : unee-réputation ne se construit pas en un jour.Les bruits qui courentDeuxième source d'inquiétude des entreprises : lespropos émis par les travailleurs au sujet de leuremployeur sur les réseaux sociaux. « Près des troisquarts des entreprises interrogées ont déclaréqu'elles n'accepteraient pas que leurs travailleurss'expriment à leur propos sur Facebook », note OlivierRijckaert. « Or il s’agit ici de l’exercice de la libertéd'expression. Après tout, rien n'empêche un employéde se plaindre de son patron, en privé, lorsqu'il boit unverre avec des amis ! » Pour être répréhensibles, despropos négatifs sur Facebook doivent répondre à deuxcritères : procéder d'une intention de nuire et êtrevolontairement rendus publics. « À partir du momentoù ils sont restreints aux "amis" ou à un "groupe"privé et non librement accessible, les propos, mêmenégatifs, s'apparentent à une conversation autour dela machine à café », explique l'expert. « Par contre, sil'employé poste publiquement et intentionnellementdes propos outranciers ou dénigrants, avec intentionde nuire à l’employeur, cela pourrait justifierune sanction allant jusqu’au licenciement pour motifgrave. À charge ensuite pour le Tribunal du travail devalider ou non ce licenciement. »Et les indiscrétions ?Dernier chapitre, les informations récoltées sur letravailleur par son employeur. Encore une fois, toutdépendra du caractère « public » des informations. Unenotion parfois difficile à appréhender sur Facebook, oùles règles concernant la gestion de la vie privée sonten constante mutation. « En général, à moins que lesupérieur n'ait eu connaissance des informationsparce qu'il est "ami" du travailleur sur Facebook,ces dernières seront considérées comme privées »,précise l'expert. « Si l’employeur a vent de telles informationset qu’elles éveillent ses soupçons par rapportà des faits qui justifient une sanction ou un licenciement,mieux vaudra disposer de preuves obtenues pard'autres moyens : un médecin-contrôleur, un détectiveprivé ou un huissier de justice, par exemple. » Demanière générale, Olivier Rijckaert conseille d'ailleursà tous une séparation stricte du travail et des loisirs.« Groupez vos contacts professionnels et vos collègues© Fotolia


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>de travail sur LinkedIn, et gardez Facebook pour votrevie sociale extraprofessionnelle en triant vos "amis"sur le volet. Les amitiés Facebook entre subordonnéset supérieurs hiérarchiques, comme entre élèves etprofesseurs ne sont pas saines et sources de dangers,voire de conflits. »Indispensable ?À côté de ces aspects parfois délicats, les réseauxsociaux peuvent s'avérer très utiles pour le recrutementde nouveaux collaborateurs. « De nos jours, lemarché du travail s'est resserré », explique CatherineKohnen, fondatrice d'Elenkos, un cabinet de chasseursde têtes très actif sur les réseaux sociaux.« Si les profils "junior" sont toujours présents surles sites de recherche d'emploi en ligne commeMonster, Stepstone ou Références, les travailleursexpérimentés sont tellement courtisés qu'ils n'ontplus vraiment besoin de parcourir ces sites, et encoremoins de s’y inscrire », explique notre interlocutrice.« Par contre, une grande partie d'entre eux disposentd’un profil sur LinkedIn. Même s'ils ne sont pas activementà la recherche d'un emploi, ils restent doncouverts aux propositions. LinkedIn permet de lescontacter soit directement, soir de savoir où ils setrouvent pour les approcher par un autre biais. » Lesentreprises qui recrutent auront donc tout intérêt àétablir une présence sur les réseaux sociaux. Maisattention, pour être efficace, il faut connaître les« codes » de ces réseaux et s'y conformer.Vos travailleurs,porte‐paroles de l'entreprise ?Si les entreprises ont tendance à imaginer d'abordleurs travailleurs tenant des propos dommageablesà leur égard, elles sous-estiment en revanchele potentiel positif que ces derniers recèlent. « Il nefaut pas hésiter à impliquer l'ensemble des collaborateursdans la construction de l'image de l'entreprisesur les réseaux sociaux », explique Catherine Kohnen,fondatrice du cabinet de chasseurs de têtes Elenkos.Les amis de mes amis« En parlant positivement de leur entreprise autourd'eux, vos collaborateurs contribueront à construireson image. De plus, si vous les incitez à faire un "like"des annonces publiées sur Facebook ou LinkedIn, un"re-tweet" (NDLR : une rediffusion sur Twitter) ou àles "partager" (NDLR : une rediffusion sur Facebook,LinkedIn ou Viadeo), ils permettront une meilleure circulationde ces messages. Et un plus grand impact : surles réseaux sociaux, les gens prêtent plus d'attentionaux messages rediffusés par leurs contacts ! »créant. » L'important est en tout cas de comprendreque les réseaux sociaux ne sont pas de simples relaisdes offres d'emploi de l'entreprise. Une telle stratégien'aura que très peu de résultats concluants : ces offresfiniront noyées dans le « bruit ambiant » des réseauxsociaux sans que personne n’y prête attention. Maisétablir sa présence et construire sa crédibilité nese fait pas du jour au lendemain. C'est un travail delongue haleine, qui peut facilement mettre un ou deuxans avant de commencer à porter ses fruits.© iStockphotoL'employeur peut comptabliser le temps passé surles réseaux sociaux, mais pas lire les messages.Recrutement 2.0,Mode d'emploiQu'il s'agisse de LinkedIn, de Twitter ou même deFacebook, les réseaux sociaux obéissent à une mêmerègle : « Il faut apporter du contenu, de la valeurajoutée aux utilisateurs », explique la consultante.« Par exemple, en publiant régulièrement des articlesrédigés par les collaborateurs de l'entreprise sur dessujets dans lesquels elle a une expertise à mettre enavant. Ou en participant régulièrement de manièreconstructive à des "fils de discussion", voire en lesUne démarche concertéePour Catherine Kohnen, établir une présence sur lesréseaux sociaux nécessite une véritable stratégie.« L'entreprise doit se donner les moyens de réussir.Pour commencer, l'initiative ne doit pas se limiterau département RH. L'implication du départementmarketing et d'experts externes est également souhaitable.La présence sur les réseaux sociaux est eneffet une démarche globale de construction d'image.Une image qui devra être cohérente par rapport àl’image "in real life" de l'entreprise », explique-t-elle.« Par ailleurs, certains collaborateurs sont peut-êtredéjà très actifs sur les réseaux sociaux. Ils peuventnon seulement apporter des conseils utiles sur lastratégie à mettre en place, mais aussi mettre leurinfluence sur les réseaux sociaux au service de leuremployeur (voir encadré). Les réseaux sociaux sontavant tout affaire de personnes, et la crédibilité personnellede ses porte-paroles joue donc un grandrôle dans la construction de la réputation en ligned'une entreprise. »www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise # 198 janvier > mars 201221


INITIATIVESTrends Business Tour 2011Le talentrécompensé© Eventattitude/H.IckxCes derniers mois, à l’occasion du Trends Business Tour,<strong>ING</strong> et Trends-Tendances ont mis à l’honneur trenteentreprises ayant fait preuve d’excellence dans ledomaine de l’innovation, du management durable ou del’exportation.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong> # 198 janvier > mars 201222Dans chaque province, un jury de professionnelsmandaté par Trends et <strong>ING</strong> anominé trois entreprises dans les troiscatégories suivantes : innovation, managementdurable et exportation. Au cours de ces derniersmois, les différents lauréats ont été proclamésdevant une assistance nombreuse lors d’une dessoirées organisées par province. C’est avec plaisirque nous vous présentons trois d’entre eux.Desso Sports Systems :innovationLa société Desso Sports Systems, installée àDendermonde, est le leader mondial du marché dugazon synthétique pour e.a. le football, le hockey etle tennis. Elle fournit aussi des pelouses en gazonnaturel renforcé à des clubs de foot célèbres commele Real Madrid, Chelsea et PSV Eindhoven. Cesgazons sont des produits hautement technologiquespour lesquels Desso Sports Systems collabore avecl’Universiteit Gent.Carodec :management durableCarodec, qui dispose de sites à Auderghem et àGenval, est un négociant en matériaux de constructiondurables et écologiques, tant pour les entrepreneursque pour les particuliers bricoleurs.Ce respect de la santé, de l’environnement et del’éthique, Carodec l’applique dans toutes ses décisionscommerciales.Drever International :exportationLa firme liégeoise Drever International est spécialiséedans les hauts fourneaux et les bains de galvanisationpour la sidérurgie. L’entreprise génèreprès de 100% de son chiffre d’affaires à l’étranger.Drever International est implantée à Pékin, Shanghaiet Pittsburgh. Une centaine de collaborateurs travaillentau siège central de Liège.Voici tous les lauréats▪ Anvers : Glacio, Ahlers, Ecorem.▪ Brabant flamand : LMS International, Palm Breweries,Kim's Chocolates.▪ Brabant wallon : Alterface, Elsingor, Pharma Technology.▪ Bruxelles : Tein Telecom, Carodec, Telelingua International.▪ Flandre occidentale : Datacenter Oostkamp, BOSS Paints,Jules Destrooper.▪ Flandre orientale : Desso Sports Systems, Solidariteit voorhet Gezin, Medec.▪ Hainaut : Viridaxis, Xylowatt, Vandeputte Oleochemicals.▪ L iège : Mithra Pharmaceuticals, Coretec Engineering,Drever International.▪ Limbourg : Creneau, Vandermaesen Viswaren, Arcomet.▪ Namur/Luxembourg : Medi Soft, Cogengreen, Glutton -Lange Christian.Infos et vidéos de présentation sur www.trendsbusinesstour.be.


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>Chaque année, plusieurs centaines d’entreprises souhaitant conquérir denouveaux marchés participent à l’International Business Week d’<strong>ING</strong>.International Business WeekPremière étape vers denouvelles destinationsDepuis plusieurs années, <strong>ING</strong> met sonréseau bancaire international au servicedes entreprises qui exportent. « Grâce ànos International Business Clients Desks(IBC), nous apportons une véritable valeur ajoutéeà nos clients », explique Nico Himpe, ManagerInternational Business Clients chez <strong>ING</strong> Belgique.« Être suivi par une personne qui est au courant deleur relation bancaire existante et peut en outre lesguider au sein d’un environnement financier qui neleur est pas encore familier est un atout précieux àleurs yeux. J’en veux pour preuve le succès croissantde notre International Business Week. »Première prise de contactL’International Business Week permet en effet auxentrepreneurs de nouer un premier contact avecleurs futurs interlocuteurs bancaires. « Chaqueannée, des responsables issus de nos 23 IBCviennent en Belgique à cette occasion. Nos clientspeuvent planifier avec eux un entretien personnaliséd’une demi-heure », poursuit Nico Himpe. « Cetteannée, nous avons également convié des représentantsdes chambres de commerce, ainsi que desorganismes publics d’aide à l’exportation. Nos clientspeuvent ainsi profiter de cet après-midi de travailpour évoquer tous les aspects de leur projet d’exportationavec des spécialistes. » Une formule quiconnaît un succès grandissant : chaque année, plusde 400 clients participent en effet à l’une des troisaprès-midi de l’International Business Week.Du plus simpleau plus pointuFaire des affaires dans un autre pays, c’est aussirencontrer une nouvelle culture commerciale etbancaire. « Nous connaissons nos clients belges etnéerlandais, leur manière de travailler et la façondont se règlent les questions financières en Belgiqueet aux Pays-Bas », explique Hüseyin Çelik, ManagerInternational Business Clients chez <strong>ING</strong> Turquie.« Cela nous permet d’attirer leur attention sur cequi est différent en Turquie, une aide concrète qu’ilsapprécient énormément. » Chaque année, HüseyinÇelik participe à l’International Business Week et rencontredes entrepreneurs belges. « Certains sont audébut de leur projet international. D’autres ont déjàune expérience de plusieurs années et viennent nousvoir avec des questions extrêmement pointues. Engénéral, ces derniers souhaitent unifier leur gestionde trésorerie à travers tous les pays dans lesquelsils sont présents. C’est évidemment un autre grandavantage de travailler avec <strong>ING</strong> à l’international. »Une mine de renseignementsVous trouverez sur www.ing.be/inginternationaltoolbox des23informations et des liens utiles pour vos premiers pas dans 23 pays.© Stefan Martensjanvier > mars 2012# 198www.ing.be/<strong>ING</strong>entreprise

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