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Revision du genre Oochoristica Luhe (Cestodes)

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14 E. DELLA SANTADEUXIÈMEPARTIELES CRITÈRES DEET LA VARIATIONDÉTERMINATIONINDIVIDUELLEDe nombreux auteurs, tant de l'ancien que <strong>du</strong> nouveau monde,ont posé, généralement à l'occasion de l'intro<strong>du</strong>ction d'une espècenouvelle dans Ie <strong>genre</strong>, le délicat problème des critères de détermination.Il ressort très nettement de ces travaux qu'aucun critèrepris isolément ne donne satisfaction complète et que seul l'examend'une somme de critères adéquats permet la discrimination desespèces <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Oockoristica. Examinons succinctement et dansTordre chronologique quelques-unes des remarques relatives à cescritères formulées au cours de ces cinquante dernières années.ZSCHOKKE (1905), à l'occasion de la description de O. rostcïlata,indique l'importance de l'aspect et de la structure <strong>du</strong> scolex dansla détermination (présence, ou absence de rostre) tandis que le couet la forme des derniers segments <strong>du</strong> strobile (plus longs que largesou l'inverse) n'offrent qu'un intérêt minime dans Ia systématique.La topographie <strong>du</strong> système excréteur est en revanche beaucoupplus instructive. ZSCHOKKE reconnaît quatre groupes à'<strong>Oochoristica</strong>sous ce rapport: a) 1 paire de vaisseaux longitudinaux de chaquecôté <strong>du</strong> strobile (un vaisseau ventral et un dorsal), exemple: O. rostellataZschokke 1905; h) 2 paires de vaisseaux longitudinaux dechaque côté (une médiane et une latérale), exemple: O. wagenerlvon Janiclci 1904; c) 3 à 4 vaisseaux longitudinaux de chaque côté(non réunis par paires), exemple: O. surinamensis Cohn 1902;d) G à 9 vaisseaux longitudinaux de chaque côté, ex: O. tetragonocephala(Bremser 1856) von Janicki 1904. Par ailleurs, la situationrelative de ces canaux et des con<strong>du</strong>its sexuels fournit une indicationutile. Le nombre et la position des testicules doivent être, de même,considérés comme de bons critères de détermination. L'éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong>champ testiculaire est évidemment fonction <strong>du</strong> nombre de cesorganes. Ils se cantonnent en arrière <strong>du</strong> complexe femelle lorsqu'ilssont peu nombreux (exemple: O. didelpkydis (Rudolphi 1819)

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