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ON Magazine - Guide Casques 2015

43 nouveaux modèles à l'essai : AKG, Audeze, Audio-technica, ADL, Audiofly, Beyerdynamic, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Bowers & Wilkins, Final, Cardas, Creative, Focal, Fostex, Grado, KEF, Harman-kardon, Magnat, MTX, Noontec, Oppo, Ora ïto, Parrot, Philips, Phonon, Rudistor, Samsung, Shure, Sennheiser, Sony, Ultrasone, Westone, Yamaha

43 nouveaux modèles à l'essai : AKG, Audeze, Audio-technica, ADL, Audiofly, Beyerdynamic, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Bowers & Wilkins, Final, Cardas, Creative, Focal, Fostex, Grado, KEF, Harman-kardon, Magnat, MTX, Noontec, Oppo, Ora ïto, Parrot, Philips, Phonon, Rudistor, Samsung, Shure, Sennheiser, Sony, Ultrasone, Westone, Yamaha

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Edition <strong>2015</strong><br />

<strong>Magazine</strong><br />

GUIDE CASQUES ET<br />

ÉCOUTEURS AUDIOPHILES<br />

43 modèles à l’essai<br />

AKG, Audeze, Audio-technica, ADL, Audiofly<br />

Beyerdynamic, Bang & Olufsen, Beats, Bose,<br />

Bowers & Wilkins, Final, Cardas, Creative, Focal,<br />

Fostex, Grado, KEF, Harman-kardon, Magnat,<br />

MTX, Noontec, Oppo, Ora ïto, Parrot, Philips,<br />

Phonon, Rudistor, Samsung, Shure, Sennheiser,<br />

Sony, Ultrasone, Westone, Yamaha<br />

Shopping<br />

12 sources audiophiles :<br />

amplis, convertisseurs,<br />

baladeurs pour booster votres<br />

casques ou vos écouteurs


ENTREZ DANS L’UNIVERS DES CASQUES FOCAL...<br />

SPIRIT CLASSIC<br />

En tête-à-tête avec votre musique<br />

299€<br />

À la maison...<br />

Spirit Classic est un casque fermé au look raffiné<br />

et aux finitions haut de gamme, conçu pour une<br />

utilisation chez soi. Avec sa reproduction acoustique<br />

exceptionnelle, il répond aux exigences des mélomanes<br />

et des audiophiles. Tout le savoir-faire Focal au<br />

service d’une conception acoustique optimisée pour<br />

un son haute-résolution, dynamique et naturel ! Doté<br />

d’un large arceau, élégant avec son aspect cuir et sa<br />

finition en aluminium, à la fois léger et confortable,<br />

Spirit Classic invite à de longues heures d’écoute et de<br />

plaisir. Finition Hot Chocolate.<br />

Dan<br />

Une sig<br />

renforcé<br />

bruyant,<br />

un casqu<br />

de la mus<br />

parleurs, a<br />

large memb<br />

grande défin<br />

aux qualités<br />

très confortabl


SPIRIT <strong>ON</strong>E S<br />

One Sound, One Style*<br />

SPIRIT PROFESSI<strong>ON</strong>AL<br />

Le concentré de monitoring<br />

* Un Son, Un Style<br />

179€<br />

259€<br />

s la rue...<br />

nature résolument urbaine, un niveau de grave<br />

pour un équilibre tonal neutre en environnement<br />

sous ses accents gris satiné, Spirit One S est<br />

e nomade fermé totalement intègre vis-à-vis<br />

ique. L’expertise de Focal en matière de hautppliquée<br />

aux casques, fait la différence : sa<br />

rane de 40 mm, très légère, apporte une<br />

ition acoustique. La garantie d’un casque<br />

acoustiques optimales, léger, robuste et<br />

e ! Finition Gris Anthracite.<br />

En studio d’enregistrement...<br />

Spirit Professional est directement issu du savoir-faire historique de<br />

Focal : la conception de transducteurs hautes performances. Dans la<br />

droite lignée des enceintes de monitoring Focal, il assure une qualité<br />

de contrôle sans concession, tout en s’affranchissant des contraintes<br />

acoustiques liées à l’espace de travail. L’attention portée au design<br />

des transducteurs en Mylar–Titane permet d’allier rigidité, légèreté<br />

et amortissement afin de préserver la dynamique du signal audio,<br />

d’assurer une neutralité sonore remarquable, le tout sans distorsion.<br />

Enfin, le développement de larges coussinets en mousse à mémoire<br />

de forme offre une parfaite adaptation à l’ensemble des morphologies,<br />

ainsi qu’un confort optimal. Finition Noir Texturé.


4<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

SOMMAIRE<br />

Quelle source ?<br />

p 4 à 10 :<br />

- Smyth Realiser A8<br />

- Beyerdynamic A2<br />

- Sennheiser HDVA600 & HDVD800<br />

- Sony NWZ-A15<br />

- Astell&Kern AK100 II<br />

- Cowon Plenue 1<br />

- Calyx M<br />

- Cypher Labs Theorem 720 DAC<br />

- Encore MDAC<br />

- Real Cable i-DAC<br />

- Alpah Design Labs X1<br />

- Pioneer U-05<br />

Tests casques et écouteurs<br />

p 14 : AKG Y50<br />

p15 : AKG K 845 BT<br />

p 18-19 : Audeze LCD-X<br />

p 20 : Alpha design Labs H128<br />

p 21 : Audiofly AF120<br />

p 22-23 : Audio-technica ATH-MRS7<br />

p 24 : Bang & Olufsen Beoplay Form2i<br />

p 26 : Beats Solo 2 HD<br />

p 27 : Beyerdynamic DT350p<br />

p 28 : Bose QuietComfort 25<br />

p 30 : Bose SoundTrue Circum<br />

p 32 : Bowers & Wilkins P5.2<br />

p 33 : Bowers & Wilkins C5.2<br />

p 34 : Cardas EM5813<br />

p : 35 : Creative Aurvana Platinum<br />

p 36 : Final Heaven V<br />

p 38 : Focal Spirit One S<br />

p 40 : Fostex TH500RP<br />

p 42-43 : Grado PS1000e<br />

p 44 : Harman-kardon Soho<br />

p 45 : KEF M500<br />

p 46 : Magnat LZR 980<br />

p 48 : MTX iX1<br />

p 49 : Noontec Hammo<br />

p 50 : Noontoc Zoro II HD<br />

p 52-53 : Oppo PM-1<br />

p 54 : Ora ïto Gïtto & Ayrtön<br />

p 55 : Philips A1-Pro<br />

p 56-57 : Parrot Zik 2.0<br />

p 58 : Philips Fidelio NC1<br />

p 60 : Phonon SMB-02<br />

p 62 : Rudistor Chroma MD2<br />

p 66-67 : Sennheiser Momentum In-Ear<br />

p 68 : Sennheiser HD8 DJ<br />

p 70 : Sony MDR-1ADAC<br />

p 71 : Sony MDR-XB950P<br />

p 72 : Shure SE846<br />

p 74-75 : Ulrasone Edition 5 unlmtd<br />

p 76 : Urbanears Plattan ADV<br />

p 77 : WesC Piston Bluetooth<br />

p 59 : Westone W50<br />

p 60 : Yamaha EPH-M100<br />

Ce guide vous est offert par <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser,<br />

le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute<br />

modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part.<br />

On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Virginie Grolleau, Nicanor Haon,<br />

Pierre-Yves Maton, Pierre Stemmelin


Let the music be*...<br />

Associant une qualité sonore haute-définition à un design<br />

moderne, l’ATH-MSR7, à la fois sobre et tendance, doté<br />

d’une nouvelle technologie haute-résolution est le résultat<br />

d’années de recherche.<br />

Conçu pour être utilisé chez soi ou à l’extérieur le casque<br />

ATH-MSR7 est le nec plus ultra en matière de confort et<br />

est parfait pour apprécier les nouveaux formats de musique<br />

haute-résolution sur les derniers lecteurs et smartphones.<br />

Audio-Technica améliore la qualité de votre écoute depuis 1962.<br />

*Que la musique soit.<br />

www.eu.audio-technica.com/fr


6<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

QUELLE SOURCE ?<br />

Pour votre casque ou vos écouteurs audiophiles<br />

Dans ce nouveau guide, vous trouverez toutes sortes de casques et écouteurs. Des modèles<br />

abordables à moins de 100 € jusqu’à des casques haut de gamme à plus de 2000 €. Certains<br />

sont adaptés à une utilisation nomade, d’autres sont prévus pour des écoutes Hi-Fi à la<br />

maison, d’autres encore sont conçus pour les professionnels, les musiciens ou les DJ. Pour<br />

les modèles nomades abordables, un simple smartphone peut suffire à les alimenter, ce qui<br />

est logique puisque c’est la source la plus utilisée aujourd’hui en situation de mobilité. En<br />

revanche, pour certains écouteurs et les casques Hi-Fi haut de gamme, une électronique de<br />

qualité audiophile est fortement recommandée pour pouvoir pleinement en profiter.<br />

Nous vous proposons donc ici une sélection de quelques sources, chacune adaptée à<br />

différentes situations. Nous vous conseillons aussi de consulter notre site web <strong>ON</strong>-Mag.fr ou<br />

vous trouverez dans le guide d’achat tous les modèles que nous avons testés récemment.<br />

Smyth Realiser A8<br />

Cet ampli-processeur surround pour casque Hi-<br />

Fi est un produit unique en son genre. Il a pour<br />

fonctions de mesurer tous les paramètres d’une<br />

installation Home Cinéma, de l’électronique à<br />

l’acoustique de la pièce, et de les restituer sur un<br />

casque stéréo.<br />

Cet appareil est fourni avec une paire de<br />

microphones intra-auriculaires afin que l’utilisateur<br />

puisse les placer dans ses oreilles afin de mesurer<br />

les paramètres de son installation Home Cinéma,<br />

mais aussi les caractéristiques de son casque, à<br />

son emplacement optimal. Le système comporte<br />

un capteur directionnel que l’on peut placer sur<br />

le casque afin d’avoir le son qui s’adapte aux<br />

mouvements de la tête, comme s’il était restitué par<br />

de vraies enceintes qui ne bougent pas.<br />

L’appareil intègre une carte de stockage qui<br />

lui permet de mémoriser les configurations de<br />

plusieurs dizaines de salles de Home Cinéma.<br />

En outre, depuis quelque temps l’importateur<br />

français, AV-In, du Smyth Realiser A8 propose le<br />

téléchargement des fichiers de systèmes Home<br />

Cinéma exemplaires et très haut de gamme. Ainsi,<br />

même si vous n’avez pas les moyens d’investir dans<br />

une salle haut de gamme, vous pouvez profiter au<br />

casque de ses performances hors norme de ces<br />

dernières.<br />

Nous avons eu l’occasion à plusieurs reprises<br />

d’essayer et de tester le Smyth Realiser A8. Bien<br />

sûr, les résultats dépendant en partie des qualités<br />

du casque que vous utilisez, mais quoi qu’il en soit,<br />

ils sont réellement bluffants, d’un réalisme parfois<br />

si troublant que la différence entre le système<br />

d’origine et l’écoute au casque est difficilement<br />

décelable.<br />

Prix : 3000 € - www.smyth-realiser.fr


L’Ultime Expérience d’Ecoute<br />

<strong>Casques</strong> Planar Magnétiques<br />

De Niveau Référence<br />

www.audioquartet.com


8<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

Beyerdynamic A2<br />

Ayant reçu un «Red Dot Award :<br />

Product Design 2014», le nouvel<br />

ampli analogique pour casque A2 de<br />

Beyerdynamic est parfait<br />

pour alimenter les casques<br />

audiophiles haut de gamme,<br />

difficiles et gourmands. Il est<br />

notamment particulièrement<br />

bien adapté à tous les modèles<br />

de la nouvelle génération de<br />

modèles ortho-planar que<br />

vous trouverez dans ce guide.<br />

D’une réalisation haut de gamme,<br />

à partir de composants discrets, le<br />

Beyerdynamic s’adapte à des casques ou<br />

des écouteurs d’une impédance de 16 à<br />

600 Ω.<br />

Prix : 1500 € - www.francemarketing.fr<br />

Sennheiser<br />

HDVD800 & HDVA600<br />

Conçu à l’origine pour alimenter le casque haut de<br />

gamme de référence HD 800 de Sennheiser, c’est<br />

deux amplis casque sont d’une conception basée<br />

sur le même châssis, très luxueux et audiophiles.<br />

Tous deux disposent de plusieurs sorties sur jack<br />

6,35 mm et sur prises symétriques XLR.<br />

La différence entre les deux appareils est que le<br />

HDVA 600 est un modèle purement analogique<br />

tandis que le HDVD 800 intègre en complément<br />

des convertisseurs 24 bits/192 kHz ainsi que<br />

plusieurs entrées numériques, dont une USB 3.0.<br />

À l’écoute, ces deux appareils ne sont pas adaptés<br />

aux casques et écouteurs à faible impédance et<br />

haute sensibilité. Ils donnent leurs pleines capacités<br />

avec des modèles difficiles et de préférence à haut<br />

régime. Leur restitution est alors extrêmement<br />

neutre, définie et maitrisée.<br />

Prix : 1400 € (HDVA 600) et 1 800 € (HDVD 800)<br />

www.sennheiser.fr


LE S<strong>ON</strong> À L’ÉTAT PUR<br />

SRH1540<br />

CASQUE FERMÉ PREMIUM<br />

S’appuyant sur plus de 85 ans d’expérience, le casque fermé Premium<br />

SRH1540 procure une expérience audio hors du commun, un confort et une<br />

longévité pour tous les types d’auditeurs, ingénieurs du son, musiciens et<br />

audiophiles. Développé avec des matériaux de qualité et une précision sans faille,<br />

le SRH1540 utilise des haut-parleurs en néodyme de 40mm pour une expérience<br />

sonore étendue avec des basses chaleureuses et des aigus re-dynamisés.<br />

Un jeu de coussinets, un étui de transport et un câble supplémentaire livrés<br />

avec votre casque vous assureront des années de plaisir d’écoute ininterrompue.<br />

© 2013 Shure Europe GmbH<br />

Plus d’infos<br />

www.shure.fr


10<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

Astell&Kern AK100 II<br />

Astell&Kern est devenue en quelques années la<br />

marque de référence dans le domaine des baladeurs<br />

audiophiles haut de gamme. Aujourd’hui, elle<br />

propose des modèles de seconde génération très<br />

aboutis, tant au niveau de l’interface utilisateur et des<br />

circuits électroniques que de la compatibilité avec<br />

un très grand nombre de fichiers audio en Haute<br />

Définition.<br />

Le modèle AK100 II est le baladeur d’entrée de<br />

gamme chez Astell&Kern et bénéficie déjà d’une<br />

restitution sonore très fine, détaillée, suave, précise<br />

et vivante. Il est en mesure d’alimenter avec maestria<br />

des casques Hi-Fi de luxe. Sa mémoire flash intégrée<br />

est de 64 Go, mais peut être étendue à 128 Go par<br />

l’ajout d’une carte SD. Il est enfin compatible avec les<br />

fichiers PCM ou compressés jusqu’en 24 bits/192 kHz<br />

ainsi qu’avec le DSD128.<br />

Prix : 900 € - www.unlimited.com<br />

Cowon Plenue 1<br />

Le Plenue 1 de Cowon est le nouveau challenger<br />

des baladeurs Astell&Kern. Ce modèle qui<br />

embarque une mémoire de 128 Go dispose<br />

d’une interface tactile, certes un peu moins<br />

fluide que celle d’Astell&Kern, mais néanmoins<br />

réussie visuellement et complète. Les circuits de<br />

l’appareil peuvent lire pratiquement tous les types<br />

de fichiers audio en Haute Résolution jusqu’au<br />

DXD échantillonné à 352,8 et 384 kHz, ou en<br />

DSD128.<br />

À l’écoute la restitution sonore du Cowon Plenue<br />

1 est assez différente de celle d’un Astell&Kern<br />

AK100 II. Elle est un peu moins définie, mais plus<br />

musclée, dynamique et chaleureuse. Entre les<br />

deux baladeurs, notre cœur balance.<br />

Prix : 1000 € - www.cowon-france.com<br />

Sony NWZ-A15<br />

Ce Walkman est un petit baladeur abordable compatible<br />

avec les fichiers audio Hi-Res Audio jusqu’au FLAC 24<br />

bits/192 kHz. Il dispose d’une capacité de stockage de<br />

16 Go et dispose d’une autonomie pouvant monter<br />

jusqu’à 50 heures de lecture audio.<br />

Certes, sa restitution n’est pas d’une définition<br />

extrêmement poussée, mais elle est puissante et<br />

chaleureuse et convient bien aux écouteurs et casques<br />

nomades qui réclament de l’énergie.<br />

Prix : 200 € - www.sony.fr


H2<br />

Quand performance<br />

rime avec élégance.<br />

$XXX<br />

Le BeoPlay H2 est le nouveau casque supra-auriculaire<br />

ultrasouple proposé par B&O PLAY.<br />

• Expérience sonore puissante et équilibrée<br />

• Casque ultraléger avec coussinets en cuir d’agneau véritable<br />

• Câble détachable et interchangeable avec télécommande et microphone intégrés<br />

Découvrez le BeoPlay H2 et ses accessoires en magasin ou sur BEOPLAY.COM/H2<br />

B&O PLAY by BANG & OLUFSEN


12<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

Calyx M<br />

Nouveau venu sur le marché des baladeurs audiophiles, le Calyx<br />

M a déjà beaucoup fait parler de lui. Sa qualité de construction est<br />

très soignée de même que son interface tactile. L’appareil intègre des<br />

convertisseurs 24 bits/384 kHz ainsi que DSD128. Sa mémoire interne est<br />

de 64 Go, mais peut-être étendue par l’ajout de cartes SD et microSD.<br />

À l’écoute sa restitution est d’une grande douceur et chaleur, avec de timbres<br />

superbes et une tessiture très analogique.<br />

Prix : 1100 € - www.alteraudio.fr<br />

Cypher Labs Theorem 720 DAC<br />

Se présentant dans un boîtier de la surface d’un iPhone 4 ou 5, mais avec une<br />

épaisseur bien plus importante, le Cypher Labs Theorem 720 DAC intègre<br />

une très grosse batterie ainsi que des convertisseurs 24 bits/192 kHz et<br />

des étages de sorties audiophiles très puissants. Compatible avec les<br />

PC, les Mac et tous les appareils iOS, c’est un des seuls amplis casque<br />

portables et autonomes capables d’alimenter de gros casques très<br />

gourmands y compris des modèles ortho-planar car il est en mesure<br />

de fournir un courant très important.<br />

Encore MDAC<br />

Un petit convertisseur vraiment très pratique, car compatible<br />

aussi bien avec les ordinateurs PC ou Mac, qu’avec les tablettes<br />

ou smartphones Android. Il est autoalimenté par l’appareil<br />

auquel il est raccordé et il est équipé d’un excellent convertisseur<br />

ESS Sabre 24 bits/96 kHz.<br />

Prix : 800 € - http://avdistribution.fr<br />

Prix : 120 € - http://next-audio.blogspot.fr<br />

Real Cable i-DAC<br />

Cette minuscule clef, que l’on peut raccorder indifféremment à un<br />

appareil Android ou un ordinateur PC/Mac, incorpore des convertisseurs<br />

24 bits/192 kHz et elle est capable d’alimenter des casques ou<br />

écouteurs d’une impédance de 8 à 300 Ω ce qui donne une large plage<br />

de manœuvre. Sa restitution est très énergique et dynamique. Elle n’a<br />

pas son pareil pour réveiller un casque au rendu un peu trop doux.<br />

Alpha Design Labs X1<br />

Cet ampli/convertisseur pour casque seminomade<br />

est disponible en plusieurs finitions<br />

colorées. Il utilise une puce de conversion<br />

audiophile 24 bits/192 kHz ESS Sabre et<br />

intègre une batterie de 2600 mAh. Il peut être<br />

raccordé à un ordinateur PC ou Mac grâce<br />

à son interface USB Xmos, mais il est aussi<br />

compatible avec tous les iPod, iPhone et iPad<br />

de chez Apple.<br />

Prix : 100 € - www.real-cable.com<br />

Prix : 390 € - http://laudiodistribution.fr


URBAN<br />

SOUND


14<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

Pioneer U-05<br />

Compatible avec les formats audionumériques PCM jusqu’à 24 bits/384 kHz et<br />

DSD jusqu’à 5,8 MHz, le Pioneer U-05 est à la fois un convertisseur et DAC USB<br />

audiophile ainsi qu’un ampli casque haut de gamme. L’appareil est équipé de sortie<br />

casque sur prise asymétrique de type Jack 6,35 mm et symétrique sur bornes XLR.<br />

Grâce à son réglage de gain, il est capable d’alimenter les casques et écouteurs<br />

de tous genres, même les plus difficiles. Il s’adapte aussi bien à des écouteurs<br />

de pointe à très faible impédance comme les Shure SE845 qu’à des casques<br />

orthoplanar très gourmands tel le Hifiman HE560.<br />

Le Pioneer U-05 nous a donc été d’une grande utilité lors de la réalisation de ce<br />

guide. De tous les modèles d’amplis casques que nous avons essayé, c’est celui<br />

qui nous a donné les meilleures performances sur tous les types de casques et<br />

d’écouteurs, ainsi que les meilleurs résultats musicaux. Si l’on ne devait en garder<br />

qu’un à ce prix, et même bien au-delà, en tant que convertisseur, d’ampli casque ou<br />

les deux à la fois, ce serait sans nul doute le Pioneer U-05.<br />

Sa restitution sonore est d’une superbe ampleur et générosité. L’équilibre tonal<br />

est neutre, tandis que les timbres ont beaucoup de caractère et de consistance. Le<br />

Pionner U-05 sait se montrer chaleureux dans le bas-médium et percutant dans les<br />

basses tout en restant très léger, rapide et dynamique. Il sait être très précis dans<br />

le haut du spectre tout en conservant de la douceur et de l’aération. Il sait enfin<br />

donner beaucoup de matière et de présence au registre médium sans tomber dans<br />

une approche sirupeuse ou emphatique.<br />

L’image stéréophonique délivrée par le Pioneer U-05 concilie également beaucoup<br />

de qualités : focalisation, profondeur, relief. Les résultats à partir d’un casque<br />

orthoplanar sont de toute beauté avec une sensation d’espace et d’aisance que<br />

nous n’avons pas encore rencontrée sur les autres amplis casque proposés dans la<br />

même tranche de prix et jusqu’à deux fois plus chers.<br />

Compte tenu de ses performances hors norme, de sa qualité de fabrication, de<br />

la richesse de ses fonctions et équipements, le Pioneer U-05 mérite amplement<br />

d’inaugurer notre label «Coup de Cœur <strong>ON</strong>-TopAudio» en version «Gold».<br />

Prix : 800 € - www.pioneer.eu


<strong>Casques</strong>-Amplificateurscasquesportables-Convertiseursnumériques<br />

TH-500RP TH-600 TH-900<br />

HP-V1 HP-A4 HP-A8C<br />

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www.hamysound.com<br />

Tél.:0147884702<br />

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16<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

AKG<br />

Y 50<br />

AKG, qui nous avait habitué à un design plus sérieux, se<br />

dévergonde avec sa gamme « Y » de casques aux looks<br />

plus jeunes et légers. Le Y50, tout comme le Plattan ADV<br />

d’Urbanears, se veut un véritable objet fashion autant<br />

qu’un accessoire audio.<br />

Avec un design jeune et peu<br />

habituel pour AKG, ce casque<br />

n’en paraît pas moins solide et<br />

performant, et offre une belle<br />

finition précise à l’image de la<br />

marque. L’arceau métallique est<br />

tout de même un peu fin par<br />

rapport à la taille des oreillettes<br />

supra auriculaires pour assurer<br />

une bonne stabilité lorsque<br />

l’on marche ou l’on court. Le<br />

système 3D-Axis d’AKG permet<br />

de replier les oreillettes à<br />

l’intérieur de l’arceau pour un<br />

rangement compact, grâce à<br />

des charnières dévissables ce<br />

qui facilite le remplacement en<br />

cas de casse. Les coussinets<br />

de 15 mm s’épaisseur sont<br />

confortables mais encore une<br />

fois, le diamètre important des<br />

oreillettes par rapport à l’arceau<br />

empêche une bonne stabilité<br />

sur les oreilles, notamment pour<br />

ceux d’entre nous qui ne sont pas<br />

très chevelus. Enfin la pochette<br />

permet de garder le casque<br />

propre et à l’abri des rayures<br />

lorsqu’on le replie.<br />

Le câble amovible de 1,2m<br />

semble incomplet pour se<br />

casque qui se veut jeune, léger<br />

et nomade. La commande à un<br />

seul bouton permet par défaut<br />

de prendre des appels et de<br />

mettre des morceaux en lecture<br />

ou en pause mais pas de régler le<br />

volume, ce qui reste configurable<br />

avec certaines applications<br />

comme Smart Key sous Android.<br />

Les larges coques en deux<br />

parties des oreillettes sont d’un<br />

d’assemblage relativement<br />

simple. On s’attendait à un<br />

collage plus propre des aimants<br />

des transducteurs de 40 mm,<br />

mais l’ensemble reste sans jeu. La<br />

solidité des coques et leur bonne<br />

isolation assurent l’absence de<br />

vibration parasite.<br />

A l’écoute, l’AKG Y50 n’a<br />

pas d’énormes défauts, mais<br />

manque de caractère. Sa<br />

restitution est propre, mais<br />

pas d’un dynamisme ou d’une<br />

définition extraordinaire. Le<br />

médium a quelques jolies<br />

couleurs et il est chantant, mais<br />

les basses sont un peu boomy et<br />

les aigus étouffés. La tenue en<br />

puissance est, elle aussi, correcte,<br />

sans-plus. En somme, AKG se<br />

donne des couleurs plus jeunes<br />

avec un casque original, solide et<br />

pratique mais qui reste décevant<br />

par son manque de stabilité et<br />

des performances audio assez<br />

quelconques.<br />

100 €<br />

Spécifications<br />

• Type : Supra-auriculaire clos<br />

• Réponse : 16 Hz à 24 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Pression sonore max. :<br />

115 dB SPL/V<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 100 mW<br />

• Cordon : 1,2 m amovible avec<br />

microphone et commande à<br />

une touche<br />

• Poids : 190g<br />

• Accessoire : pochette de rangement,<br />

adaptateur 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 17<br />

K 845 BT<br />

La filiale du groupe Harman présente le K 845 BT<br />

comme le successeur du K550. Un casque qui se<br />

voulait audiophile et «mixte», soit bon pour un usage<br />

à la fois nomade et sédentaire. Le K 845 BT est pour<br />

nous un casque offrant de bon résultats en Bluetooth<br />

mais d’une polyvalence limitée.<br />

Le K 845 BT est de prime abord un casque<br />

ergonomique. Plutôt léger et agréable à porter, son<br />

arceau en aluminium résiste bien aux torsions. Les<br />

coques en plastique semblent de matériau médiocre<br />

mais on leur suppose une bonne durabilité. Les<br />

coussinets sont annoncées par la marque en cuir de<br />

protéine. Même si l’on se demande exactement de<br />

quoi il s’agit, le confort est bon et les oreilles ne<br />

chauffent pas, même après plusieurs heures de port.<br />

Le casque peut se replier à plat et, détail original, se<br />

retrouve avec les coussinets des oreillettes tournés<br />

vers le haut lorsqu’on le porte autour du cou. Peu<br />

pratique en cas de pluie.<br />

A propos de la protection du casque en extérieur, on<br />

regrette qu’à ce prix il ne soit fourni aucune housse de<br />

rangement. Non pas que le casque paraisse fragile, mais<br />

l’on craint qu’il ne se mouille ou se salisse - surtout dans sa<br />

version blanche.<br />

La liaison Bluetooth, compatible avec le codec AptX, est<br />

d’appairage très rapide grâce à l’utilisation d’une puce NFC.<br />

Les commandes simples, à trois boutons sur l’oreillette droite,<br />

ne présentent pas de problème de compatibilité avec les<br />

smartphones, mais ne fonctionnent pas en filaire. De même<br />

que le microphone, qui est juste de qualité suffisante<br />

pour une conversation téléphonique. Le casque ne comporte<br />

pas de dispositif antibruit, mais on peut se satisfaire qu’AKG se<br />

soit concentrée sur les performances du K 845 BT plus que sur la<br />

multiplicité de ses fonctions.<br />

En regardant à l’intérieur de l’AKG K845 BT on découvre des<br />

transducteurs de 50mm, avec une grosse bobine mobile de 20 mm et<br />

un moteur ventilé.<br />

En liaison sans-fil Bluetooth, la restitution sonore est bien<br />

équilibrée avec un son détaillé sur l’ensemble du spectre. La<br />

profondeur de scène stéréo est belle, et le casque donne une légère<br />

distance par rapport aux musiciens. La douceur et la tessiture des voix<br />

sont retransmises avec qualité et on peut apprécier avec plaisir un<br />

morceau a capella tel que la reprise de Wahashteny d’Amr Diab par<br />

Alaa Wardi et Mohab. La scène n’est pas très large, mais profonde et<br />

le casque tient le rythme.<br />

En revanche, lorsque l’on pousse le volume, la tenue en puissance<br />

paraît limitée. Le médium se met à cracher rapidement ce qui rend<br />

l’écoute désagréable.<br />

En liaison filaire contrairement à d’habitude, les performances<br />

sonores sont plutôt moins bonnes qu’en Bluetooth. La restitution<br />

reste détaillée mais avec moins de tenue et d’impact. En outre ni<br />

les commandes ni le micro ne marchent. On réservera donc l’AKG K<br />

845 BT plutôt à un usage sans-fil, en mode actif, et à l’écoute de la<br />

musique électronique ou retravaillée en studio.<br />

300 €<br />

Spécifications<br />

• Type : circum-auriculaire clos,<br />

avec liaison Bluetooth (compatible<br />

AptX et NFC)<br />

• Alimentation : batterie Lithium-<br />

Polymère de 320 mAh (autonomie<br />

annoncée de 8 heures)<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 50mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 102dB à 1 kHz/1 mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 50 mW<br />

• Cordon : 1,2m (amovible)<br />

• Poids : 300g<br />

• Accessoire : chargeur mini USB<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


18<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

AUDEZE<br />

LCD-X<br />

Cela faisait longtemps que nous attendions que la marque américaine<br />

Audeze, spécialiste des casques Hi-Fi orthodynamiques, soit sérieusement<br />

distribuée en France. C’est maintenant chose faite grâce à l’importateur<br />

Audio Quartet.<br />

1900 €<br />

Le LCD-X est le plus récent<br />

modèle lancé par Audeze et<br />

il intègre les toutes dernières<br />

avancées sur les transducteurs<br />

orthodynamiques que l’on<br />

désigne aussi souvent sous<br />

les termes «isodynamique»,<br />

«orthoplanar», ou «planarmagnétique».<br />

La technologie orthodynamique<br />

n’est pas nouvelle en soi, mais<br />

de plus en plus utilisée par les<br />

fabricants de casques Hi-Fi<br />

haut de gamme, par exemple<br />

Abyss, Hifiman ou Oppo. Elle<br />

fait appel à une membrane<br />

plane parcourue sur ses deux<br />

faces par des conducteurs<br />

en ruban, placée entre une<br />

série de barreaux aimantés.<br />

L’avantage de ce principe est<br />

que, lorsque le courant passe<br />

dans les conducteurs, le champ<br />

magnétique créé interagit avec le<br />

champ isodynamique des aimants<br />

et ainsi le diaphragme se déplace<br />

dans un champ constant, quelle<br />

que soit sa position. Le front<br />

d’ondes plan est ainsi beaucoup<br />

mieux adapté aux oreilles et le<br />

taux de distorsion beaucoup<br />

plus bas. De plus, le diaphragme<br />

est en général très léger avec<br />

un champ magnétique très fort,<br />

ce qui confère à l’ensemble une<br />

réponse impulsionnelle élevée.<br />

En contrepartie, le rendement<br />

est plutôt faible ce qui nécessite<br />

l’utilisation d’un ampli casque<br />

d’une puissance déjà importante.<br />

Cependant, on peut féliciter<br />

Audeze sur ce plan, car son<br />

nouveau modèle LCD-X atteint<br />

les 95 dB, ce qui lui permet une<br />

utilisation avec un ordinateur, ou<br />

même avec une tablette.<br />

L’Audeze LCD-X est un<br />

modèle circum-aural ouvert,<br />

équipé de transducteurs<br />

planar-magnétiques, montées<br />

entre deux séries de barreaux<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 20 kHz<br />

•HP : orthoplanar de 39.8 cm2<br />

•Sensibilité : 96 dB/1mW<br />

•Impédance : 22 Ω<br />

•Puissance max. : 15 W<br />

•Cordons : deux câbles de 2,5, un<br />

classique et un symétrique avec<br />

•prises XLR<br />

•Poids : 600 g<br />

•Accessoires : mallette rigide de<br />

rangement, adaptateur mini-jack<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


Et si ce Home Cinéma ...<br />

d’aimants néodyme en configuration push-pull. Une<br />

pièce métallique, exclusive à Audeze et appelée<br />

«Fazor», placée devant le transducteur joue le rôle de<br />

lentille acoustique. L’ensemble est monté dans des<br />

coques en aluminium noir et non en bois comme c’est<br />

le cas pour les autres modèles Audeze.<br />

Le LCD-X est livré avec deux jeux de câbles<br />

interchangeables de qualité audiophile de 2,5 m, dont<br />

un avec prises symétriques de type XLR. Les coussinets<br />

de ses oreillettes, très enveloppants, sont réalisés<br />

en cuir d’agneau, des modèles en daim pouvant<br />

être obtenus sur commande. Ces coussinets sont<br />

extrêmement souples et offrent un confort d’utilisation<br />

à long terme très agréable malgré un poids de 600 g<br />

pour le casque complet. L’arceau en métal est lui aussi<br />

recouvert de cuir d’agneau. La fabrication de type<br />

artisanal, est réalisée aux États-Unis.<br />

... tenait dans un casque ?<br />

Un son ÉNORME sans les contraintes !<br />

À l’écoute, chez tous ceux qui ont eu l’occasion<br />

d’essayer l’Audeze LCD-X, deux mots reviennent<br />

presque systématiquement : «spatialisation»<br />

et «neutralité». Il est vrai que la toute première<br />

impression que l’on a dès que ce casque est posé<br />

sur notre tête concerne la respiration et l’aération<br />

qu’il offre à la musique. Le son n’est absolument<br />

pas confiné, le rendu sonore n’étant nullement<br />

intrusif comme avec la plupart des casques<br />

électrodynamiques. La scène sonore semble<br />

plus profonde et avoir plus de relief. Les masses<br />

orchestrales sont magnifiquement reproduites avec un<br />

placement tout à fait respecté des différents pupitres.<br />

La restitution sonore est vaste, ample et majestueuse<br />

sans jamais montrer une quelconque mise en avant<br />

d’une partie de la bande passante.<br />

De même, au niveau de l’équilibre tonal, le LCD-X<br />

marque là aussi des points. Il est à la fois doux, précis<br />

et délicat sans toutefois atteindre la luminosité dans le<br />

haut du spectre d’un casque électrostatique comme un<br />

Stax par exemple. Les voix, que ce soit Jacques Brel<br />

dans son CD « les Marquises » ou encore Iggy Pop<br />

dans « Après » sont criantes de vérité. Les timbres<br />

sont magnifiquement reproduits, à leur juste<br />

hauteur et aucune intonation ne nous échappe.<br />

SMYTH REALISER A8<br />

Le son multicanal 3D<br />

dans un casque HiFi *<br />

* Jusqu’au 7.1 ou 5.1.2, casque non fourni.


20 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

ADL<br />

H128<br />

Alpha Design Labs (ADL) est la marque grand public de la firme<br />

japonaise Furutech, spécialisée dans les câbles audiophiles.<br />

L’entreprise s’est lancée sur le marché du casque de manière<br />

peu dilettante, en commençant avec le H118 et désormais avec<br />

son second modèle, le H128.<br />

La conception du casque, bien<br />

que simple et sans fioriture, paraît<br />

immédiatement sérieuse tandis<br />

que le doublage en aluminium<br />

de l’arceau lui donne une bonne<br />

solidité. Les oreillettes sont<br />

marquées droite et gauche à<br />

l’impression blanche et en braille,<br />

et le casque peut se replier à plat<br />

ou en partie sur lui-même.<br />

Le molleton de l’arceau et les<br />

coussinets habillés de similicuir<br />

sont assez fermes, ce qui rend le<br />

port du H128 un peu dur mais<br />

pas désagréable. Les glissières ne<br />

bougent pas une fois sur la tête<br />

et l’ensemble est d’une excellente<br />

stabilité sur le crâne. D’autant que<br />

les oreillettes de profil triangulaire<br />

épousent presque la forme des<br />

oreilles et empêchent ainsi l’ADL<br />

H128 de glisser. Ce dispositif,<br />

nommé «Alpha Triform» par la<br />

marque, est supposé améliorer<br />

l’isolation acoustique et réduire<br />

les phénomènes de résonance<br />

parasite interne.<br />

Le câble amovible (3m ou 1,3m)<br />

se branche sur l’entrée mini XLR<br />

de l’oreillette gauche. C’est<br />

un casque dont on profitera<br />

pleinement à la maison, avec un<br />

ampli à portée de câble, mais<br />

aussi à l’extérieur, bien qu’on<br />

regrette l’absence de commande<br />

et de microphone sur les deux<br />

cordons fournis.<br />

En jetant un œil à l’intérieur, on<br />

note une conception recherchée<br />

ou chaque détail semble avoir fait<br />

l’objet d’une étude particulière.<br />

Un film de fibres textile et un<br />

tampon en feutre recouvrent<br />

le transducteur. À l’arrière du<br />

moteur, l’ouverture de l’évent<br />

est à nouveau filtrée par<br />

un film plastique microporeux,<br />

tandis que l’aimant<br />

de 25 mm de large est traité<br />

cryogéniquement. Le fond<br />

de la coque de chaque<br />

oreillette est doté d’une<br />

seconde cavité, qui abrite<br />

deux anneaux d’amortissement,<br />

aérés par une série d’évents<br />

recouverts d’une pellicule<br />

de fibres. Une conception<br />

soignée qui privilégie l’isolation<br />

phonique et la chasse aux<br />

colorations pouvant perturber<br />

la pureté du son.<br />

La restitution sonore est<br />

particulièrement neutre et<br />

bien équilibrée. Le son est très<br />

détaillé, avec un grand respect de<br />

l’enregistrement. L’ADL H128 est<br />

un casque fidèle à la musique qui<br />

n’en rajoute pas, ses timbres sont<br />

purs. L’écoute peut sembler un<br />

peu froide à ceux qui attendent<br />

un casque plus explosif avec<br />

chaleur et personnalité. Mais<br />

l’ensemble du spectre est précis,<br />

de même que la dynamique.<br />

Même si l’image stéréo n’est<br />

pas extrêmement vaste, le<br />

casque tient bien le rythme,<br />

comme les timbres lorsque l’on<br />

pousse le volume. On note à ce<br />

propos une très bonne tenue<br />

en puissance et un son toujours<br />

d’une grande propreté sans<br />

distorsion, traînage, stridence ou<br />

résonance parasite.<br />

L’ADL H128 est donc un casque<br />

d’esprit audiophile, un des rares<br />

du marché qui permette à la<br />

fois une certaine mobilité et<br />

une approche réellement Haute<br />

Fidélité.<br />

400 €<br />

Spécifications<br />

• Type : Circum-auriculaire clos<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 98 dB/1 kHz/1 mW<br />

• Impédance : 68 Ω à 1 kHz<br />

• Puissance max. : 200 mW<br />

• Cordons : amovibles de 1,2 et 3m<br />

avec connecteur mini-XLR amagnétique<br />

traité «alpha », plaqué<br />

rhodium<br />

• Poids : 280 g<br />

• Accessoire : mallette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 21<br />

AUDIOFLY<br />

AF120<br />

Audiofly est une marque relativement jeune qui nous vient<br />

d’Australie. Elle s’est spécialisée dans les écouteurs intraauriculaires<br />

à l’attention des musiciens ou audiophiles<br />

exigeants et nous proposera bientôt deux casques.<br />

Esprit vintage et professionnel, tel est la marque de fabrique<br />

des écouteurs Audiofly. Le modèle AF120, que nous avons ici<br />

en test, est le premier modèle de la gamme Performance. Celleci<br />

regroupe des écouteurs IEM (In Ear Monitors) adaptés à<br />

un usage sur scène pour les musiciens, c’est-à-dire avec des<br />

oreillettes qui comblent tout le creux des pavillons auditifs et<br />

des câbles qui passent par dessus les oreilles. Bien sûr, cela<br />

n’interdit pas un usage en amateur éclairé de ces écouteurs.<br />

Mais compte tenu de leur cible, il ne faut pas s’attendre à<br />

trouver des commandes et un microphone sur son cordon de<br />

raccordement. Celui-ci n’est pas amovible, contrairement à ceux<br />

des modèles Audiofly AF160 et AF180. Il est relativement fin<br />

et torsadé sur sa partie supérieure et gainé de Cordura sur sa<br />

partie inférieure de façon à lui éviter de s’emméler et lui assurer<br />

une bonne longévité.<br />

Le package comprend : une brosse de nettoyage, trois<br />

paires d’embouts en silicone, trois en mousse Comply, trois à<br />

triple franges, ainsi qu’un adaptateur pour prise avion et un<br />

adaptateur jack 6,35 mm. L’ensemble est livré avec une mallette<br />

rigide de rangement assez volumineuse, habillée d’un tissu à<br />

grosse maille doublé de velours rustiques qui lui donnent une<br />

allure assez roots.<br />

Sur le plan technique, L’Audiofly AF120 a une particularité<br />

rare dans sa gamme de prix. Il possède un équipage<br />

de transducteurs hybrides. Chacune de ses oreillettes<br />

renferme à la fois un transducteur électrodynamique et un<br />

transducteur à armature balancée. Cela permet de cumuler les<br />

avantages des deux technologies : le grave percutant et profond<br />

de l’électrodynamique et la précision dans le haut du spectre de<br />

l’armature balancée.<br />

À l’écoute, l’Audiofly AF120 propose un cocktail intéressant de<br />

qualités au regard de son prix. Pour moins de 200 €, il s’agit<br />

réellement d’un modèle pouvant convenir aux musiciens. Certes<br />

par rapport aux références de la catégorie comme le Shure<br />

SE845, il n’offre pas le même niveau de service. Il est un peu<br />

moins confortable à porter, ses flexibles tour d’oreille manquent,<br />

justement, d’un peu de flexibilité, tandis que la tenue n’est pas<br />

aussi stable.<br />

La restitution est assez neutre, sans en faire des masses<br />

dans les aigus ou les graves. L’ensemble est détaillé, les<br />

éléments sonores sont bien en place et les timbres sonnent<br />

juste. La dynamique et l’impact ne sont pas exacerbés, mais<br />

l’image stéréophonique ne manque pas d’espace ni d’aération<br />

ou de précision. Le registre médium, sans être d’une ultra haute<br />

définition, a de belles couleurs et délivre pas mal de détails sur<br />

les intentions des interprètes, de l’ingénieur du son et du chargé<br />

de mixage. La restitution est globalement assez légère, rapide,<br />

sans coloration et la tenue en puissance est correcte.<br />

185 €<br />

Spécifications<br />

• Type : intra-auriculaires<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : dynamiques de 9 mm et<br />

armature balancée<br />

• Sensibilité : 108 dB à 1 kHz<br />

• Impédance : 12 Ω<br />

• Puissance admissible : n.c.<br />

• Cordon : 1,6 m<br />

• Poids : n.c.<br />

• Accessoires : mallette de rangement,<br />

neuf paires d’embouts en<br />

mousse Comply, silicone et triplefrange,<br />

adaptateur prise avion, jack<br />

6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


23<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

AUDIO<br />

TECHNICA<br />

ATH-MSR7<br />

L’ATH-MSR7 marque un tournant dans la<br />

stratégie d’Audio-Technica. Il cherche à<br />

se rapprocher d’une clientèle plus casual<br />

et chic, sans pour autant sacrifier les<br />

performances sonores.<br />

D’une finition très soignée et<br />

élégante, l’Audio-Technica ATH-<br />

MSR7 existe en deux versions<br />

standards : la première avec<br />

une finition aluminium foncé,<br />

habillage en similicuir brun et<br />

fin liseré rouge métallique en<br />

forme d’anneaux sur le pourtour<br />

des coques des oreillettes ; une<br />

seconde en noir avec liseré bleu<br />

métallique. En complément,<br />

une version spéciale, rouge et<br />

or, est également prévue en<br />

édition limitée.<br />

Les coques des oreillettes sont<br />

en métal satiné, les réglettes<br />

de réglage de hauteur sont<br />

doublées de guides en métal<br />

et de glissières en matériau<br />

synthétique. Les charnières<br />

permettent de replier le casque<br />

à plat de façon à le ranger<br />

facilement dans sa housse de<br />

protection en similicuir fournie.<br />

Ces charnières comportent des<br />

parties en plastique brillant, on<br />

aurait préféré qu’elles soient tout<br />

en métal, mais il n’y a pas de jeu<br />

pouvant provoquer des petits<br />

bruits de cliquetis lorsque l’on<br />

est en mouvement. La qualité<br />

d’assemblage ne souffre aucun<br />

défaut et l’ensemble semble très<br />

robuste.<br />

Grâce à son arceau bien<br />

rembourré, les épais coussinets<br />

de ses oreillettes à mémoire<br />

de forme, l’ATH-MSR7 est<br />

particulièrement confortable<br />

à porter. Il serre un tout petit<br />

peu fort les tempes, la restitution<br />

sonore gagnerait peut-être<br />

même en aération si le couple<br />

de serrage était moindre.<br />

Cependant, il s’agit d’un bon<br />

compromis, car ce casque tient<br />

bien sur les oreilles, on peut<br />

bouger et marcher avec lui sur la<br />

tête sans avoir la sensation qu’il<br />

glisse ou peur qu’il tombe.<br />

Le confort est en outre suffisant<br />

pour ne pas créer de fatigue,<br />

même au bout de plusieurs<br />

dizaines de minutes d’utilisation.<br />

Les coussinets circum-auriculaires,<br />

entourent bien les pavillons<br />

auditifs, il n’y a pas de fuite ou de<br />

point dur qui viendrait appuyer<br />

de façon douloureuse sur les<br />

oreilles (même lorsque l’on a<br />

les oreilles un peu décollées).<br />

L’isolation phonique par rapport<br />

aux bruits extérieurs et donc<br />

très bonne, et naturelle, car<br />

uniformément réparties sur<br />

l’ensemble du spectre audio.<br />

On peut aussi noter que l’ATH-<br />

MRS7 est livré avec deux câbles<br />

interchangeables, dont un avec<br />

commandes et microphone pour<br />

smartphone.<br />

Les transducteurs de l’Audio-<br />

Technica ATH- MRS7 sont des<br />

modèles de 45 mm de diamètre<br />

équipés d’aimants au néodyme<br />

avec moteur ventilé et grosse<br />

bobine mobile afin d’avoir une<br />

bonne tenue en puissance et une<br />

réponse étendue dans le bas du<br />

spectre. Ils sont implantés de<br />

façon légèrement inclinée vers<br />

l’avant de manière à apporter une<br />

meilleure spatialisation sonore. Ils<br />

bénéficient d’une double charge<br />

accordée, très intelligemment<br />

conçue à partir de coques<br />

intérieures en métal. Les deux<br />

charges sont reliées par trois<br />

évents.<br />

On a ainsi l’avantage d’un casque<br />

semi-ouvert (car un des évents<br />

débouche vers l’extérieur) tout<br />

en conservant un très bon niveau<br />

d’isolation acoustique.<br />

La conception de l’ATH-MRS7<br />

démontre le savoir-faire et<br />

l’excellente expertise en matière<br />

d’acoustique, acquise sur<br />

plusieurs décennies, de l’équipe<br />

d’ingénieurs japonais d’Audio-<br />

Technica.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 23<br />

240 €<br />

Proposé au tarif de 240 €,<br />

l’Audio-Technica se révèle très<br />

séduisant à l’écoute par rapport<br />

à la plupart de ses concurrents<br />

vendus à un prix similaire ou<br />

même légèrement supérieur.<br />

Ce casque est par ailleurs très<br />

facile à alimenter. Il fonctionne<br />

aussi bien avec un iPhone ou un<br />

smartphone classique, qu’avec<br />

un baladeur haute définition<br />

comme le Cowon Plenue 1,<br />

ou encore la sortie audio d’un<br />

vieux MacBook ou un petit<br />

DAC USB. Et, ce qui est encore<br />

mieux, on attend à chaque fois<br />

les différences de qualités entre<br />

ces multiples sources ou entre<br />

les fichiers (MP3, Apple Lossless,<br />

FLAC HD). Cela prouve que<br />

ce casque Audio-Technica est<br />

transparent, fidèle et honnête.<br />

Mais il n’a pas pour autant une<br />

restitution sonore trop analytique<br />

ou chirurgicale. Au contraire,<br />

son équilibre tonal est fort<br />

séduisant plutôt chaleureux et un<br />

peu physiologique. Les basses<br />

sont profondes, généreuses,<br />

tout en restant fermes propres<br />

et percutantes. L’aigu est<br />

clair, mais pas trop incisif et<br />

jamais agressif, avec juste<br />

une petite pointe de brillance<br />

sympathique qui apporte une<br />

belle sensation d’espace. Le<br />

médium, légèrement en retrait,<br />

pourrait être un peu plus défini<br />

et aéré, mais il n’est pas fermé<br />

ou bouché. Sur le morceau A<br />

« HeartBreak » de Angus et<br />

Julia Stone, la grosse caisse<br />

de la batterie frappe fort, avec<br />

beaucoup de dynamique et sans<br />

traînage, tandis que la voix de<br />

Julia s’épanouit avec beaucoup<br />

de sensualité et de douceur. On<br />

la sent très proche de nous.<br />

Sur les chansons « Fancy »<br />

et « Black Window » de Iggy<br />

Azalea, l’Audio-Technica ATH-<br />

MSR7 démontre qu’il peut<br />

avoir beaucoup de punch et<br />

d’énergie aussi bien à niveau<br />

modéré qu’à fort volume. On<br />

est immédiatement prix par la<br />

musique et la voix de Iggy est<br />

d’une très bonne intelligibilité.<br />

En revenant à Angus et Julia<br />

Stone avec le morceau « All This<br />

Love » on retrouve à nouveau<br />

une restitution énergique,<br />

électrifiante, mais toujours<br />

bien posée et maîtrisée sans<br />

coloration.<br />

L’Audio-Technica ATH-MSR7 est<br />

donc une très belle réussite,<br />

surtout au prix auquel il est<br />

annoncé (240 €). Il marquera<br />

certainement un tournant dans<br />

l’évolution des casques de la<br />

marque japonaise qui se hisse<br />

ici au niveau des meilleurs<br />

(Sennheiser, Sony, Focal...) aussi<br />

bien en matière de style que de<br />

performances. Bravo !<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•Transducteurs : 45 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 100 dB/mW<br />

•Impédance : 35 Ω<br />

•Puissance max. : 2000 mW<br />

•Cordons : deux câbles de 1,3 m,<br />

dont un avec microphone et commandes<br />

pour smartphone<br />

•Poids : 290 g<br />

•Accessoires : housse en feutrine<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


24<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

BeoPlay Form 2i<br />

À nouveau actif sur le marché des casques, notamment<br />

avec le lancement du BeoPlay H6 l’an dernier, Bang &<br />

Olufsen a revu et amélioré un de ses modèles historiques<br />

et iconiques pour donner naissance au Form 2i<br />

130 €<br />

BANG & OLUFSEN<br />

Le premier modèle Bang &<br />

Olufsen Form 2 date des années<br />

80 et a été élevé au rang<br />

d’icône du design industriel<br />

danois, puisqu’il figure au<br />

MoMA (Museum of Modern Art)<br />

de New York. Sa version de 2014,<br />

Form 2i, reprend exactement<br />

le même look que le modèle<br />

original, mais en ajoutant un large<br />

choix de couleurs pour la finition<br />

ainsi qu’un câble comportant<br />

désormais un microphone et des<br />

commandes pour fonctionner<br />

avec un smartphone.<br />

Le Form 2i est un casque<br />

design, supra-auriculaire,<br />

proposé à un prix accessible<br />

au grand public, c’est-à-dire<br />

à moins de 150 €. Son dessin<br />

est très simple, mais aussi<br />

très étudié, avec des lignes<br />

pures et dépouillées. L’arceau<br />

est constitué d’un plastique<br />

noble. Il possède une courbure<br />

particulière, avec une épaisseur<br />

variable afin de renforcer les<br />

éventuelles zones de fragilité. Les<br />

glissières sont formées de trois<br />

épaisses lames métalliques qui<br />

portent des graduations un peu<br />

comme sur un outil de<br />

mesure de précision.<br />

Les oreillettes qui accueillent<br />

chacune un transducteur de 30<br />

mm sont de forme rectangulaire<br />

comme sur un c-Jays ou un<br />

v-Jays par exemple. Elles sont<br />

habillées de simples bonnettes<br />

en mousse et montées sur des<br />

rotules articulées qui donnent<br />

la possibilité de bien les placer<br />

devant les pavillons auditifs.<br />

Malgré ses formes simplissimes,<br />

le BeoPlay Form 2i tient bien sur<br />

la tête et est assez confortable<br />

grâce à son poids plume de<br />

moins de 100 g. Par contre,<br />

ses oreillettes étant de petite<br />

taille, il isole très peu des bruits<br />

extérieurs.<br />

À l’écoute le BeoPlay Form 2i<br />

fait beaucoup penser à un Koss<br />

Porta-Pro, ou un v-Jays. Il est<br />

beaucoup plus cher que ces deux<br />

modèles, mais a l’argument du<br />

design et du choix des couleurs<br />

en plus. Son équilibre tonal est<br />

assez physiologique, avec de<br />

grosses basses généreuses, d’une<br />

ampleur étonnante par rapport<br />

à la taille du casque. Le registre<br />

médium, n’est pas très défini,<br />

mais moelleux, avec des timbres<br />

harmonieux tandis que l’aigu<br />

est plein de douceur. La tenue<br />

en puissance de ce casque n’est<br />

pas exceptionnelle, mais si l’on<br />

ne pousse pas trop le volume<br />

la restitution reste propre et<br />

toujours agréable.<br />

Le Bang & Olufsen BeoPlay Form<br />

2i est donc un casque plaisant<br />

ou look qui ne peut laisser<br />

indifférent.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 21 kHz<br />

•HP : 30 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n. c.<br />

•Impédance : n. c.<br />

•Niveau de pression max. : n. c.<br />

•Cordons : 1,2 m avec commandes<br />

et microphone pour smartphone<br />

•Poids : 90 g<br />

•Accessoires : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Interêt


26<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

BEATS<br />

Solo 2<br />

Le Solo est depuis plusieurs années, malgré<br />

un prix élevé et des performances passables,<br />

un des best-sellers de la marque américaine<br />

Beats. Heureusement, en 2014, sa nouvelle<br />

version est arrivée, améliorant son ergonomie<br />

et ses performances afin qu’il devienne enfin<br />

un produit véritablement intéressant.<br />

200 €<br />

Avant même l’acquisition de<br />

la marque Beats par Apple,<br />

au début de l’été dernier, de<br />

nombreux changements en<br />

interne avaient déjà eu lieu<br />

au sein de la société du Dr.<br />

Dre. Après avoir mis fin à son<br />

partenariat avec Monster qui<br />

concevait tous ses produits,<br />

Beats avait embauché une<br />

véritable équipe d’ingénieurs<br />

et acousticiens pour mettre au<br />

point les nouvelles versions de<br />

ses casques. Le Solo 2 est le<br />

résultat de cette démarche et<br />

les améliorations apportées, par<br />

rapport à la précédente mouture,<br />

sont flagrantes.<br />

Le look du Solo 2 est plus<br />

sage, cela en décevra certains,<br />

mais la qualité de construction<br />

et la finition sont de bien<br />

meilleur niveau. Les lignes sont<br />

plus douces, plus sobres et<br />

plus travaillées. L’ergonomie<br />

a également énormément<br />

progressé. Le Solo 2 est toujours<br />

un casque supra-auriculaire,<br />

mais ses oreillettes ne semblent<br />

absolument pas flotter sur les<br />

oreilles. Leurs coussinets, à<br />

mousse à mémoire de forme<br />

habillée d’une peau en similicuir,<br />

épousent bien les pavillons<br />

auditifs et sont d’un grand<br />

moelleux. Le couple de serrage<br />

de l’arceau et des oreillettes est<br />

uniformément réparti sur la tête<br />

de l’utilisateur. Le solo 2 concilie,<br />

excellent confort, bon maintient,<br />

isolation phonique efficace et<br />

conserve en outre un poids<br />

modéré.<br />

Construit essentiellement en<br />

matériaux plastiques brillants,<br />

avec des glissières et des<br />

charnières en métal, le Solo 2<br />

est d’une qualité d’assemblage<br />

sans faille qui évite les<br />

phénomènes de vibrations<br />

parasites ou résonances lorsque<br />

l’on est en mouvement.<br />

Pour répondre aux impératifs<br />

d’un usage nomade, en liaison<br />

avec un smartphone, le Solo2<br />

peut se replier sur lui-même<br />

pour se ranger dans sa housse<br />

molletonnée (fournie) et il est<br />

livré avec un câble détachable<br />

muni d’un microphone et de<br />

commandes compatibles avec les<br />

appareils iOS ou Android.<br />

À l’écoute, le Beats Solo 2 ne<br />

renie pas ses origines. Il provient<br />

d’une marque lancée par un<br />

producteur de Rn’B et cela<br />

s’entend toujours. Néanmoins,<br />

son rendu sonore est beaucoup<br />

plus réussi et moins caricatural<br />

que sur la précédente version. Il<br />

favorise les basses, celles-ci sont<br />

chaleureuses, mais beaucoup plus<br />

propres, définies et dynamiques.<br />

La courbe de réponse globale<br />

est toujours physiologique, avec<br />

un médium en retrait. On peut<br />

regretter une tenue en puissance<br />

un peu limitée, mais la restitution<br />

du Beats Solo 2 a gagné en<br />

ampleur, homogénéité, naturel<br />

et définition. Ce casque est<br />

maintenant un bon choix dans<br />

sa catégorie de prix, d’autant<br />

qu’on le trouve sur le web à un<br />

tarif souvent bien inférieur aux<br />

200 € annoncés.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : RemoteTalk de 1.36 m<br />

•Poids : 205 g<br />

•Accessoires : housse de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


28<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

BEYERDYNAMIC<br />

DTX 350 p<br />

L’entreprise allemande Beyerdynamic, qui a fêté ses<br />

90 ans l’année dernière, garde la forme. Avec le DTX<br />

350 p, elle propose un casque très économique mais<br />

capable de bonnes performances dans lesquelles on<br />

reconnaît la pâte pro et audiophile de la marque.<br />

Avec sa housse de rangement<br />

ultra compact, son câble plat et<br />

son connecteur coudé à 45°, le<br />

Beyerdynamic DTX 350 p semble<br />

conçu pour un usage pratique au<br />

quotidien, en extérieur comme à<br />

la maison. On regrette en ce sens<br />

l’absence de câble amovible et de<br />

microphone et commande pour<br />

smartphone le long de celui-ci.<br />

Aussi le port est un peu serré<br />

autour du cou car les oreillettes<br />

appuient sur la pomme d’Adam.<br />

La mobilité du casque n’est donc<br />

pas parfaite. Les coussinets sont<br />

un peu fermes et la tenue du<br />

casque sur la tête est correcte,<br />

sans dépasser les espérance<br />

que l’on aurait pour un casque<br />

économique.<br />

Economie oblige, ce casque<br />

est fabriqué en Chine et non en<br />

Allemagne comme la plupart des<br />

autres modèles Beyerdynamic.<br />

La construction des oreillettes est<br />

réalisée par collage des différents<br />

éléments en plastiques.<br />

À l’intérieur, on trouve des<br />

transducteurs d’une qualité<br />

inhabituelle pour un casque à<br />

seulement 50 €. Alors que la<br />

plupart des autres constructeurs<br />

annoncent comme taille du<br />

transducteur sa mesure dans<br />

son ensemble (châssis compris),<br />

Beyerdynamic se montre ici d’une<br />

honnêteté presque préjudiciable<br />

: la taille qu’il annonce pour les<br />

transducteurs est bien celle de la<br />

membrane, soit 34 mm, mais le<br />

transducteur dans son ensemble<br />

(châssis inclus) mesure 42 mm. La<br />

bobine de ces transducteurs est<br />

d’un diamètre relativement réduit<br />

pour conserver un bon niveau<br />

dans les aigus tandis que le<br />

moteur de 22mm de large dispose<br />

d’un sérieux aimant néodyme.<br />

Sur le terrain, le DTX 350 p n’isole<br />

pas beaucoup de l’extérieur, ce<br />

qui peut être gênant, notamment<br />

dans les transports où les bruits<br />

de moteur ou de roulement<br />

peuvent masquer le grave et faire<br />

ressortir un aigu un peu dur.<br />

En dehors de ce point, le son<br />

du DTX 350 p n’est certes pas<br />

neutre, mais sans trop chercher la<br />

flatterie artificielle. Son équilibre<br />

tonal est physiologique, mais sa<br />

restitution est propre, rapide,<br />

dynamique avec des basses<br />

qui ne traîne pas, des aigus<br />

précis et un médium un peu<br />

en retrait. Pour un casque aussi<br />

économique, le DTX 350 p<br />

descend relativement bien dans<br />

le grave. On y entend beaucoup<br />

de nuances et de détails, avec<br />

une petite pointe de chaleur<br />

artificielle. Le registre médium<br />

est d’une définition relativement<br />

bonne, bien qu’un peu en retrait.<br />

La sensation d’espace sur l’image<br />

stéréophonique est pour sa part<br />

correctement aérée.<br />

Avec une conception sommaire,<br />

le DTX 350 p nous a donc<br />

agréablement surpris par ses<br />

performances audio pour un<br />

casque vendu 50 euros.<br />

Spécifications<br />

• Type : supra-auriculaire clos<br />

• Réponse : 22 Hz à 18 kHz<br />

• HP : 34 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 98dB/500 Hz/1m W<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 100 mW<br />

• Cordon : 1,2 m<br />

• Poids : 131 g<br />

• Accessoire : pochette<br />

de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt<br />

50 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 29<br />

BOSE<br />

QuietComfort 25<br />

Bose est LE spécialiste des casques antibruit puisqu’il en est<br />

tout simplement l’inventeur. Le Quiet Comfort 25 (QC 25),<br />

son modèle haut de gamme de dernière génération, devrait<br />

établir une nouvelle référence sur ce segment de marché.<br />

La firme du Dr. Amar Bose a<br />

lancé ses premiers casques<br />

avec système actif d’annulation<br />

des bruits à la fin des années<br />

1980 pour un usage militaire.<br />

Le casque Aviation Headset X<br />

de Bose a d’ailleurs été choisi<br />

en 1998 pour équiper l’US Air<br />

Force. Le système s’est ensuite<br />

décliné dans une version grand<br />

public avec une gamme appelée<br />

Quiet Comfort, dont le QC 25<br />

et le modèle de toute dernière<br />

génération.<br />

De prime abord, bien que le<br />

prix du casque soit élevé et<br />

que Bose ait consenti à de gros<br />

efforts sur le design depuis un<br />

an, le QC 25 ne paie pas de<br />

mine. C’est en testant sa solidité<br />

que l’on remarque que Bose a<br />

davantage soigné la qualité que<br />

l’apparence. L’arceau se tord<br />

dans tous les sens sans craquer,<br />

les glissières sont solides et très<br />

ergonomiques. Le casque est<br />

d’aspect assez fin pour un circumauriculaire<br />

clos, et sa légèreté en<br />

rend le port agréable. Au creux<br />

des moelleux coussinets, le fond<br />

externe des oreillettes présente<br />

un pan en biais. Cela permet d’y<br />

glisser plus facilement les parties<br />

supérieure et arrière des pavillons<br />

auriculaires, tout en offrant une<br />

image stéréophonique mieux<br />

spatialisée. On gagne ainsi en<br />

confort et isolation avec des<br />

oreillettes peu volumineuses.<br />

On remarque un effort rare<br />

en terme d’alimentation : les<br />

dispositifs actifs du casque<br />

fonctionnent sur pile, ce qui<br />

permet l’utilisation de piles<br />

rechargeables, plus faciles à<br />

remplacer qu’une batterie. Une<br />

fois la pile déchargée, l’écoute<br />

peut continuer en bénéficiant<br />

d’une isolation acoustique qui<br />

est déjà d’un très bon niveau.<br />

Le câble amovible est classique,<br />

avec une prise en «L», une<br />

commande et un microphone<br />

pour smartphone. Le Quiet<br />

Comfort 25 reste donc un casque<br />

léger et très nomade, malgré<br />

l’absence de liaison Bluetooth.<br />

Derrière le coussinet détachable,<br />

une simple pièce de textile<br />

protège la grille d’ouverture<br />

du haut-parleur. L’ensemble est<br />

soigneusement vissé au fond<br />

de la coque, ce qui renforce<br />

l’isolation et diminue les<br />

éventuelles vibrations parasites.<br />

À l’écoute on constate, comme<br />

on pouvait s’y attendre, que le<br />

Quiet Comfort 25 n’est pas typé<br />

et ne donne pas prévalence à un<br />

registre sur l’autre. La restitution<br />

sonore est neutre et précise,<br />

avec des sonorités fraîches.<br />

Elle ne fait pas dans l’emphase<br />

artificielle et on a presque envie<br />

de pousser le volume sur les<br />

morceaux qui nuancent en piano,<br />

ou encore d’utiliser un égaliseur à<br />

l’écoute des enregistrements qui<br />

nécessiteraient plus de basses<br />

ou d’aigus. Tout en gardant sa<br />

précision, la dynamique n’est<br />

pas exacerbée, même si le QC25<br />

garde une très bonne tenue en<br />

puissance. On aimerait que le<br />

QC25 sorte parfois de sa réserve<br />

pour être plus pêchu, voire un<br />

peu plus racoleur. En somme, le<br />

casque s’adapte bien à un usage<br />

nomade tant qu’à un usage à la<br />

maison. On retient la précision<br />

et l’équilibre de sa restitution<br />

sonore ainsi qu’un dispositif<br />

antibruit extrêmement efficace.<br />

En effet, sur ce dernier point, le<br />

QC25 dépasse quasiment tous<br />

les autres casques disponibles<br />

sur le marché.<br />

300 €<br />

Spécifications<br />

• Type : circum-auriculaire clos avec<br />

système antibruit actif<br />

• Alimentation : deux piles LR-03<br />

• Réponse : n.c.<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : n.c.<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,4 m (amovible, microphone,<br />

commande)<br />

• Poids : 210 g<br />

• Accessoires : adaptateur avion,<br />

malette de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


30<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

BOSE<br />

SoundTrue Circum<br />

Bose est reconnue pour son sérieux et ses innovations dans le secteur de<br />

l’audio. Jusqu’à présent, il n’avait pas une image jeune, fun, fashion ou<br />

tendance. Mais, depuis six mois, il s’y attelle notamment avec ce nouveau<br />

casque qui est une évolution du Bose AE2 que nous avons testé en 2012.<br />

180 €<br />

Le SoundTrue Circum est une<br />

nouvelle version des Bose AE2<br />

et AE2i, qui étaient déjà les<br />

remplaçants du Bose Circum.<br />

C’est le dernier-né d’une famille<br />

de casques qui a toujours été<br />

très appréciée du public.<br />

Les changements sont surtout<br />

d’ordre esthétique. En plus des<br />

traditionnelles finitions blanche et<br />

noire, ce casque est également<br />

disponible en versions menthe et<br />

menthe/noire.<br />

Sur le plan ergonomique et<br />

technique, on retrouve sur le<br />

SoundTrue Circum, les qualités<br />

de ces prédécesseurs auxquelles<br />

ont été apportées quelques<br />

petites améliorations. Bose n’a<br />

pas totalement revu sa copie,<br />

mais l’a plutôt bonifiée et c’est<br />

une véritable réussite. Car ce<br />

casque est léger. Il ne tient pas<br />

trop chaud aux oreilles grâce<br />

à ses coussinets à mousse à<br />

mémoire de forme, percés de<br />

larges trous d’aération. Il ne sert<br />

pas non plus trop la tête, mais<br />

tient bien en place même lorsque<br />

l’on est en mouvement. Confort<br />

et ergonomie sont du meilleur<br />

niveau pour un casque nomade<br />

avec, en plus, une bonne<br />

isolation acoustique.<br />

Le Bose SoundTrue Circum est<br />

fourni avec une jolie et compacte<br />

mallette de rangement, dans<br />

lequel il se plie à plat, ainsi qu’un<br />

câble détachable (se remplace<br />

facilement en cas de casse) qui<br />

comporte un microphone et des<br />

commandes pour smartphone.<br />

La construction de ce casque,<br />

avec son arceau très fin et ses<br />

coques en plastique, peut<br />

paraître un peu fragile, mais<br />

rassurez-vous, il n’en est rien.<br />

Bose l’a optimisée au fil du<br />

temps de manière à obtenir un<br />

modèle à la fois léger, souple<br />

et résistant. Grâce à l’arceau<br />

et aux glissières en métal et ses<br />

coques en plastique avec parties<br />

mattes évitant les rayures, le Bose<br />

SoundTrue ne risque pas de partir<br />

rapidement à la poubelle.<br />

En interne, les éléments restent<br />

similaires à ceux du casque<br />

AE2 de précédente génération.<br />

On retrouve des transducteurs<br />

propres à Bose, de 40 mm de<br />

diamètre, légèrement orientés<br />

vers l’avant pour un meilleur<br />

rendu spatiale. Ces transducteurs<br />

disposent d’une double charge<br />

très intelligemment conçue,<br />

accordée par un système de<br />

micro-évents internes.<br />

À l’écoute, le Bose SoundTrue<br />

Circum propose une restitution<br />

beaucoup plus neutre et<br />

raffinée que la plupart des<br />

casques fashion positionnés à<br />

des prix similaires. Sa réponse<br />

en fréquence est régulière et<br />

sans accident avec juste une<br />

petite pointe de chaleur dans<br />

le bas du spectre et une légère<br />

brillance dans le haut. Ce casque<br />

n’est donc pas typé et convient<br />

à tous les styles de musique.<br />

Sa transcription semble encore<br />

plus naturelle, fraîche, vivante et<br />

véridique que sur le modèle AE2<br />

de précédente génération que<br />

nous aimions déjà beaucoup. La<br />

dynamique n’est pas exacerbée,<br />

le SoundTrue Circum arrondit<br />

parfois un peu les angles. Il<br />

offre cependant un son détaillé,<br />

moelleux, suave, sans aucune<br />

agressivité. C’est un casque<br />

nomade très fortement<br />

recommandable.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : 1,8 m avec commande<br />

et microphone pour smartphone<br />

•Poids : 125 g<br />

•Accessoires : mallette de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


32<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

BOWERS &<br />

WILKINS<br />

P5 Series 2<br />

Bowers & Wilkins est un constructeur méticuleux,<br />

persévérant, qui a de la suite dans les<br />

idées. Il vient de faire évoluer son modèle P5<br />

qui lui a donné ses lettres de noblesse dans le<br />

domaine du casque.<br />

300 €<br />

180 €<br />

Il est rassurant de constater<br />

qu’il existe encore des<br />

constructeurs qui ne font pas la<br />

révolution et ne remettent pas<br />

tout en cause à chaque vague<br />

de nouveautés. C’est à dire des<br />

constructeurs qui pensent que<br />

les bons produits sont faits pour<br />

durer. Et l’anglais Bowers &<br />

Wilkins est incontestablement de<br />

cette race. Son premier casque<br />

P5, sorti en 2010, était déjà très<br />

réussi tout en étant précurseur<br />

à son époque puisqu’il a été à<br />

l’origine d’une nouvelle famille<br />

de casques nomades audiophiles.<br />

Aussi, plutôt que de concevoir<br />

un nouveau modèle, Bowers &<br />

Wilkins a préféré améliorer le<br />

P5 et donner naissance à une<br />

nouvelle version. Le look, qui<br />

était le premier atout du P5 de<br />

première génération, ne change<br />

pas. On retrouve les mêmes<br />

superbes branches d’arceaux<br />

filiformes torsadées, les oreillettes<br />

supra-auriculaires de section<br />

rectangulaire et l’épais bandeau<br />

serre-tête qui mériterait d’être<br />

un peu plus large pour gagner<br />

en confort. La construction fait<br />

toujours appel à des matériaux<br />

nobles, du cuir et de l’aluminium.<br />

Une différence est cependant<br />

visible : les boucliers extérieurs<br />

des oreillettes sont maintenant<br />

en finition noire matte et non plus<br />

d’apparence métal naturel.<br />

Mais les plus grosses différences<br />

sont à l’intérieur et portent sur<br />

les performances acoustiques.<br />

Il suffit d’enlever les moelleux<br />

coussinets/matelas, tenus<br />

par des aimants pour s’en<br />

rendre immédiatement<br />

compte. Bowers & Wilkins a<br />

amélioré les transducteurs (des<br />

modèles de 42 mm de diamètre<br />

à membrane en nylon) ainsi que<br />

la charge. La plaque support<br />

des coussinets est plus rigide,<br />

avec un revêtement amortissant<br />

et deux nouvelles rangées<br />

d’ouvertures, sur pans inclinés,<br />

de chaque côté de la fenêtre<br />

centrale ont fait leur apparition.<br />

Résultat, à l’écoute le P5 Series<br />

2 nous plaît beaucoup plus<br />

que son prédécesseur. Il est<br />

maintenant sorti de sa réserve<br />

pour gagner en générosité et<br />

en ampleur. La restitution reste<br />

toujours très propre, détaillée<br />

et définie, mais les basses<br />

ont gagné en chaleur. Elles<br />

concilient rapidité, impact et<br />

profondeur. La scène sonore<br />

n’est pas exubérante, de même<br />

que les timbres, car le P5 Series<br />

2 s’efforce d’être un casque<br />

honnête et neutre, mais tout<br />

est bien à sa place avec de la<br />

cohérence. Ce nouveau modèle<br />

est à l’aise et séduisant sur<br />

tous les styles de musique. Il a<br />

gagné en assurance et perdu<br />

une partie de la timidité de son<br />

prédécesseur sans perdre de<br />

son équilibre et de sa finesse.<br />

Le Bowers & Wilkins P5 Series<br />

2 s’installe donc désormais<br />

comme un grand classique,<br />

incontournable.<br />

Deux détails à noter enfin : le P5<br />

Series 2 n’a pas une sensibilité<br />

extraordinaire, mais peut se<br />

contenter d’être alimenté par<br />

un smartphone. Il est livré avec<br />

une belle housse molletonnée<br />

de rangement et deux câbles<br />

interchangeables dont un conçu<br />

pour iPhone.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 108 dB/V à 1 kHz<br />

• Impédance : 22 Ω<br />

• Distorsion : 0,10 % à 1 kHz/106 dB<br />

• Cordons : deux câbles interchangeables<br />

de 1,2 m, dont un pour<br />

iPhone<br />

• Poids : 195 g<br />

• Accessoires : Housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


C5 Series 2<br />

En même temps que la seconde version de son casque<br />

historique, le P5, la marque britannique lance le C5 Series 2,<br />

une mouture améliorée de ses écouteurs intra-auriculaires.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 33<br />

Là encore, Bowers & Wilkins<br />

n’a pas cherché à faire un<br />

coup marketing en lançant un<br />

produit totalement remanié<br />

et entièrement nouveau. Au<br />

contraire, il fait preuve de<br />

persévérance et s’appuie sur le<br />

travail de recherche entrepris<br />

pour la réalisation des premiers<br />

écouteurs C5 pour faire<br />

avancer la technologie. Nous<br />

pouvons d’ores et déjà dire que<br />

la démarche est payante.<br />

Les nouveaux écouteurs C5<br />

Series 2 reprennent la même<br />

forme que les anciens. Le corps<br />

de chaque oreillette est composé<br />

d’un tube en matériau de<br />

synthèse en finition noir glossy.<br />

Le guide d’onde à l’extrémité de<br />

ce tube est réalisé en tungstène<br />

tandis qu’à l’autre extrémité,<br />

sur la partie externe en pan<br />

incliné (ce qui est nouveau), on<br />

retrouve un filtre microporeux,<br />

spécifique à la marque. Celuici<br />

comporte de minuscules<br />

tubulures incorporant des billes<br />

d’acier qui agissent comme un<br />

filtre acoustique. On retrouve ici<br />

un des principes chers à Bowers<br />

& Wilkins : la charge tubulaire<br />

de type Nautilus dont le rôle est<br />

d’amortir progressivement l’onde<br />

arrière des transducteurs, sans<br />

provoquer de réflexion, comme<br />

s’il s’agissait d’une charge infinie.<br />

Ici, le système est très astucieux,<br />

car, comme nous avons pu<br />

nous en rendre compte lors de<br />

nos essais, il assure une bonne<br />

isolation phonique par rapport<br />

aux bruits extérieurs tout en<br />

donnant l’impression d’espace et<br />

d’aération que l’on obtiendrait<br />

avec des écouteurs à charge<br />

ouverte.<br />

Outre cet élément clé, on<br />

retrouve sur les C5, le système<br />

Secure Loop. Le câble de chaque<br />

oreillettes forme une boucle<br />

semi-rigide, réglable en largeur,<br />

qui donne la possibilité de mieux<br />

caller les écouteurs dans les<br />

oreilles.<br />

Enfin, les transducteurs des C5<br />

sont nouveaux et développés sur<br />

cahier des charges spécifiques. Ils<br />

mesurent 9,2 mm de diamètre (ils<br />

étaient de 8,5 mm auparavant)<br />

Pour les écoutes, il est<br />

important de choisir<br />

les bons embouts en<br />

silicone pour se servir<br />

des C5. Ils sont montés<br />

d’origine avec des<br />

embouts très allongés et<br />

dont l’extrémité est assez<br />

étroite. Avec ces derniers (selon<br />

la forme de vos conduits auditifs),<br />

l’isolation phonique peut être<br />

trop modérée, le son très aéré,<br />

mais semblant aussi trop clair.<br />

Pour notre usage personnel,<br />

nous avons préféré de loin les<br />

embouts de forme plus arrondie<br />

et classique qui sont fournis en<br />

trois tailles différentes. L’isolation<br />

phonique est d’un niveau plus<br />

élevé, les écouteurs tiennent<br />

mieux dans les oreilles et surtout<br />

la restitution est beaucoup mieux<br />

équilibrée.<br />

Dans cette configuration, nous<br />

avons adoré le son produit<br />

par les C5, aussi bien dans un<br />

lieu calme, qu’en configuration<br />

hostile (dans le métro ou dans<br />

la rue). Les performances sont<br />

globalement d’excellent niveau<br />

et la musicalité est des plus<br />

plaisantes : haut du spectre fin<br />

et détaillé, défini, mais sans<br />

instance ; médium ouvert et<br />

aéré ; timbres riches ; superbe<br />

sensation d’espace ; grave<br />

propre, percutant et généreux.<br />

Le cocktail est d’une séduction<br />

imparable. Les C5 nous ont<br />

fait retrouver notre âme de<br />

midinette. Ils nous ont donné<br />

envie d’écouter des chansons<br />

Pop à l’eau rose comme des<br />

morceaux de Rap ou de Rock<br />

lourd qui tâche, des violons,<br />

des boîtes à rythme Electro, des<br />

scratchs de vinyles… Nous nous<br />

sommes notamment repassé<br />

plusieurs fois «Bed Of Lies» de<br />

Nicki Minaj et Skylar Grey… et<br />

avons oublié tout le reste. Merci<br />

aux écouteurs C5 de nous avoir<br />

fait passer de si bons moments.<br />

Spécifications<br />

• Type : intra-auriculaires<br />

• Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 9,2 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 115 dB SPL/V à 1 kHz<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance admissible : 3 mW<br />

• Cordon : 1,2 m avec commandes<br />

et microphone pour smartphone<br />

• Poids : 20 g<br />

• Accessoires : pochette de rangement,<br />

4 paires d’embouts interchangeables<br />

en silicone de tailles et<br />

formes différentes<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt<br />

180 €


34<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

CARDAS<br />

EM 5813<br />

Les EM5813 sont les premiers écouteurs<br />

intra-auriculaires conçus par Cardas, société<br />

spécialisée dans les câbles audiophiles,<br />

basée dans l’Oregon (États-Unis). Avec<br />

leur cordon long et épais, ils ne sont pas<br />

franchement pratiques, mais font preuve<br />

d’excellentes qualités musicales.<br />

420 €<br />

Cardas a été fondée en 1987 par<br />

Georges Cardas. Basée à Bandon<br />

dans l’Oregon (États-Unis) et fier<br />

de ses origines, la société s’est<br />

d’abord consacrée à l’élaboration<br />

de câbles audiophiles en<br />

privilégiant une production<br />

locale. Son emblème est une<br />

coquille de nautile vu de coupe,<br />

dont la formule d’expansion<br />

est celle du nombre d’or, qui,<br />

en acoustique et mécanique,<br />

possède les meilleures vertus.<br />

Depuis deux ans, Cardas<br />

s’intéresse au marché des<br />

écouteurs intra-auriculaires. Il<br />

a commencé avec le modèle<br />

EM5813, et un second modèle,<br />

A8, arrivera bientôt, courant<br />

<strong>2015</strong>.<br />

Une des particularités les<br />

plus intéressantes des Cardas<br />

EM5813 est qu’ils peuvent être<br />

achetés avec une prise mini-jack<br />

standard de type asymétrique<br />

ou commandés avec une prise<br />

jack symétrique (TRS en 2,5 ou<br />

3,5 mm) pour profiter aux mieux<br />

des performances de baladeurs<br />

audiophiles comme les Astell &<br />

Kern ou Pono. De fait, le câble<br />

de liaison de ces écouteurs est<br />

relativement épais. D’autant<br />

qu’il s’agit d’un câble haut de<br />

gamme, à multiples conducteurs<br />

spécialement, conçu par Cardas<br />

avec une grosse gaine textile.<br />

Il manque donc de flexibilité.<br />

Il est lourd, encombrant, à tel<br />

point que l’on a du mal à glisser<br />

les EM5813 dans leur petite<br />

pochette de transport façon<br />

porte-monnaie. Pour un usage<br />

réellement nomade, ce n’est<br />

pas adapté. Inutile, d’ailleurs<br />

de préciser, que microphone et<br />

commande pour smartphone<br />

sont absents, car, naturellement<br />

ils pourraient perturber la<br />

transmission du son et ce ne<br />

serait pas audiophile.<br />

Heureusement en dehors de<br />

leur aspect peu pratique et<br />

peu ergonomique, les EM5813<br />

ont beaucoup de qualités.<br />

Leurs oreillettes sont d’une<br />

forme agréable à porter. Elles<br />

tiennent suffisamment bien en<br />

place, malgré le poids du câble<br />

et leurs coques sont d’une<br />

construction très soignée, en<br />

alliage métallique cuivré. Les<br />

transducteurs qui y officient sont<br />

des unités de 11,45 mm avec<br />

diaphragme «sourcé» au Japon,<br />

aimant néodyme chinois de<br />

haut grade, chambre arrière<br />

décompressée et ingénieux<br />

système d’amortissement<br />

interne.<br />

Il en résulte une restitution<br />

sonore d’une ampleur que nous<br />

avons rarement rencontrée<br />

sur des intra-auriculaires. Les<br />

timbres ont beaucoup de<br />

matière et de consistance tout en<br />

bénéficiant d’aération. L’image<br />

stéréophonique est vaste.<br />

L’équilibre tonal n’est pas neutre,<br />

mais assez chaleureux sans pour<br />

autant être bouché. Le son est<br />

vivant, nuancé et généreux. Les<br />

voix ont une superbe définition,<br />

beaucoup de douceur et<br />

de subtilité. Les instruments<br />

acoustiques sont reproduits avec<br />

beaucoup de véracité, ce qui est<br />

parfait pour la musique Classique<br />

ou du Jazz.<br />

Les utilisateurs, qui<br />

habituellement n’aiment pas les<br />

écoutes à partir d’oreillettes<br />

intra-auriculaires, changeront<br />

peut-être d’avis avec ces<br />

modèles Cardas. Les EM5813<br />

sont en effet, sur certains<br />

points, parmi les meilleurs intraauriculaires<br />

électrodynamiques<br />

que nous ayons entendus.<br />

Spécifications<br />

• Type : intra-auriculaires<br />

• Réponse : n.c.<br />

• HP : 11,45 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance admissible : n.c.<br />

• Cordon : 1,7 m avec prise symétrique<br />

en option<br />

• Poids : n.c.<br />

Accessoires : pochette de rangement,<br />

3 paires d’embouts à double<br />

frange et en mousse Comply<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 35<br />

CREATIVE<br />

Aurvana Platinum<br />

L’entreprise singapourienne Creative Labs était surtout connue pour ses bons<br />

résultats commerciaux en matière de carte sons et autres produits informatiques.<br />

En ce qui concerne l’Aurvana Platinum, elle tente une approche nouvelle du<br />

casque haut gamme. C’est original, mais pas forcément réussi.<br />

Le kistsch des eighties nous<br />

revient à l’ouverture de la<br />

boîte de l’Aurvana Platinum.<br />

Présenté sur un faux coussin<br />

de satin (un morceau de tissu<br />

brillant), les couleurs argenté et<br />

marron du casque nous préparent<br />

à entendre les voix d’Alf ou de<br />

Stringfellow au fond de l’oreillette.<br />

Si la conception peut satisfaire<br />

les amateurs de vintage, elle<br />

manque clairement de peps. La<br />

construction, presque 100% en<br />

plastique de synthèse et simili cuir,<br />

donne mauvaise impression pour<br />

la solidité. Fragiles, on mettrait<br />

presque de l’huile aux glissières<br />

pour améliorer leur ergonomie.<br />

Le casque serre bien la tête,<br />

presque trop. Avec des coussinets<br />

et un rembourrage d’arceau<br />

aussi fermes, une sensation de<br />

chaleur nous touche rapidement<br />

les oreilles et le crâne lors d’une<br />

utilisation prolongée.<br />

Sur l’oreillette droite, c’est une<br />

véritable télécommande : pas<br />

moins de sept boutons pour<br />

contrôler la connexion Bluetooth,<br />

la lecture de musique et la gestion<br />

des appels. Le sac de rangement<br />

fourni avec le casque s’avère<br />

encombrant et peu esthétique.<br />

On aurait espéré une mallette<br />

rigide pour un casque aussi fragile<br />

et coûteux.<br />

La construction intérieure<br />

du casque est baroque. En<br />

effet, d’imposants anneaux de<br />

mousse chargent l’avant des<br />

transducteurs, ce qui certes<br />

améliore l’isolation phonique<br />

mais ne ménage pas la gestion<br />

de l’espace. Dans chaque<br />

oreillette, sous une grille plastique<br />

accueillant un des microphones du<br />

système antibruit du casque, on<br />

découvre la large bobine mobile<br />

et son gros moteur de 25mm avec<br />

énorme évent de décompression<br />

centrale. Les transducteurs de<br />

l’Aurvana Platinum<br />

mesurent 50 mm<br />

de diamètre au total<br />

avec une membrane<br />

de 43mm de large très<br />

exactement.<br />

Les résultat à l’écoute<br />

sont corrects. En<br />

liaison filaire,<br />

l’équilibre tonal<br />

est descendant,<br />

avec une bande<br />

passante assez<br />

large. L’esthétique<br />

sonore est typée.<br />

Cela convient bien à<br />

l’écoute de dub et on apprécie le<br />

morceau «Where do I belong» de<br />

l’album «Friends on Mushrooms»<br />

d’Infected Mushrooms. Les<br />

médiums, assez ronds, donnent<br />

une écoute agréable de la Pop.<br />

Par contre, on découvre vite les<br />

limites de l’Aurvana Platinum sur<br />

de la musique classique, comme<br />

le concerto n°1 de Shostakovitch<br />

par exemple. Le son est un peu<br />

sec, pas bien défini. La scène<br />

sonore manque d’ampleur et<br />

d’aération.<br />

Ce casque trouve aussi ses limites<br />

sur la plupart des morceaux où<br />

les aigus dominent. Ces derniers<br />

restent toujours au second plan,<br />

voire étouffés à l’augmentation du<br />

volume, durant laquelle le casque<br />

gagne en impact ce qu’il perd en<br />

précision.<br />

En liaison sans-fil Bluetooth, la<br />

dynamique se perd ainsi que<br />

la précision sur l’ensemble du<br />

spectre. Le fait de disposer d’un<br />

réglage d’intensité à trois paliers<br />

pour le système antibruit est<br />

flatteur. Mais le mode «extérieur»<br />

est d’une efficacité anecdotique.<br />

Le seul niveau intéressant est celui<br />

du mode «avion», finalement le<br />

plus adapté à l’usage de l’Aurvana<br />

Platinum dans les transports.<br />

Creative n’a donc pas ménagé ses<br />

300 €<br />

efforts de conception pour<br />

ce casque clairement limité en<br />

terme de confort et d’ergonomie.<br />

Si les qualités audio de l’Aurvana<br />

Platinum sont toutefois correctes,<br />

elles ne sauvent pas le casque<br />

d’une mauvaise notation vu son<br />

prix.<br />

Spécifications<br />

• Type : circum-auriculaire clos,<br />

avec liaison Bluetooth 3.0 (AptX,<br />

AAC, NFC) et système antibruit actif<br />

• Alimentation : batterie Lithium-<br />

Ion de 620 mAh, autonomie<br />

annoncée de 15 h (système antibruit<br />

désactivé)<br />

• Réponse : 10 Hz à 25 kHz<br />

• HP : 50mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 105 dB/mW/1kHz<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,2 m (amovible)<br />

Poids : 332g<br />

• Accessoire : sac de rangement,<br />

adaptateur avion, chargeur USB<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


36<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

FINAL AUDIO<br />

DESIGN<br />

300 €<br />

Heaven V<br />

Contrairement à ce que pourrait laisser penser les casques Pandora<br />

ou les écouteurs Piano Forte, la marque japonaise Final Audio<br />

Design ne propose pas que des produits hors de prix. Avec cette<br />

paire d’écouteurs intra-auriculaires Heaven V, elle nous prouve<br />

qu’elle sait aussi faire du haut de gamme presque abordable.<br />

La société japonaise Final Audio<br />

Design, spécialisée dans les<br />

casques et écouteurs haut de<br />

gamme, peut facilement être<br />

comparée à un constructeur<br />

d’enceintes Hi-Fi ésotérique.<br />

Ses produits sont conçus comme<br />

des bijoux avec une approche<br />

très audiophile où ce ne sont<br />

pas les performances pures<br />

qui comptent, mais surtout la<br />

musicalité.<br />

Les écouteurs intra-auriculaires<br />

Heaven V, même s’ils sont un peu<br />

moins originaux et extravagants<br />

que les modèles Piano Forte,<br />

n’échappent pas à la règle.<br />

Livrés dans un magnifique petit<br />

coffret en métal chromé, ils<br />

sont de forme très simple et<br />

épurée. Leurs oreillettes sont<br />

reliées par un conducteur plat<br />

sans commande ni microphone<br />

pour smartphone. Leurs<br />

coques sont de petits tubes<br />

en laiton en finition chromée<br />

noire. L’assemblage est très<br />

soigneusement réalisé et à<br />

l’intérieur ce ne sont pas de<br />

traditionnels transducteurs<br />

électrodynamiques, mais des<br />

modèles à armatures balancées<br />

réalisés sur cahier des charges,<br />

comme on en trouve par exemple<br />

sur de coûteuses prothèses<br />

auditives ou des oreillettes pros<br />

haut de gamme.<br />

À l’essai, les écouteurs Final<br />

Heaven V tiennent assez bien<br />

dans les oreilles et isolent<br />

correctement des bruits<br />

extérieurs. Il est également<br />

intéressant de noter qu’ils<br />

conviennent aux utilisateurs qui<br />

ont de petites oreilles avec des<br />

conduits auditifs assez étroits.<br />

Le confort est de très bon niveau,<br />

cependant le câble a pour défaut<br />

de produire quelques résonances<br />

microphoniques parasites lorsque<br />

l’on bouge.<br />

La restitution sonore est<br />

centrée sur le médium. Mais,<br />

contrairement à ce que nous<br />

avons l’habitude d’entendre sur<br />

beaucoup d’intra-auriculaires<br />

équipés d’armatures balancées<br />

mono-voie, le son n’est pas trop<br />

clair ou agressif. Certes, le grave<br />

n’est pas très profond, mais<br />

l’écoute est empreinte d’une<br />

belle douceur et de pureté.<br />

Les Final Heaven V excellent<br />

sur les voix et les instruments<br />

acoustiques. La transcription est<br />

très vivante et naturelle, avec un<br />

bon niveau de transparence, mais<br />

sans jamais chercher à en faire<br />

trop. La musique est diffusée avec<br />

légèreté. Le piano sur l’ouverture<br />

de « Take me To Church » de<br />

Hozier a des timbres superbes<br />

et sans colorations tandis que la<br />

voix du chanteur bénéficie d’une<br />

très belle présence.<br />

Les Final Audio Heaven V ne font<br />

pas tout, mais sont des écouteurs<br />

d’une grande honnêteté.<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaire<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : armatures balancées une voie<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Niveau max. : 112 dB SPL<br />

•Cordons : 1,2 m avec mini-jack<br />

à 3 contacts<br />

•Poids : 17 g<br />

•Accessoires : boîtier de rangement,<br />

5 paires d’embouts en<br />

silicone de différentes tailles<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


38<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

FOCAL<br />

Spirit One S<br />

Alors que l’excellent Spirit One est toujours au<br />

catalogue, Focal a décidé de lui donner un petit<br />

frère, le Spirit One S qui, qui contrairement à ce<br />

que pourrait laisser penser sa référence, est plus<br />

gros que le modèle auquel il est censé succéder.<br />

Chez la marque française<br />

Focal, le suffixe «S» ne veut<br />

pas dire «Small» ou «petit».<br />

Car, le nouveau Spirit One S est<br />

plus gros que le Spirit One. Ses<br />

oreillettes ne sont plus de type<br />

supra-auriculaire, mais circumauriculaire.<br />

Le Spirit One reprend<br />

en fait presque le même gabarit<br />

que le Spirit Classic prévu pour<br />

un usage Hi-Fi à la maison. Il s’en<br />

trouve un peu plus confortable,<br />

d’autant qu’il serre beaucoup<br />

moins fort la tête et les oreilles.<br />

Mais il est aussi d’esprit un peu<br />

moins nomade, car il est plus<br />

lourd, tient moins bien sur la<br />

tête, ne se plie plus à plat, tandis<br />

que sa mallette de rangement a<br />

pris de l’embonpoint.<br />

Cependant, le Focal Spirit One<br />

S est toujours fourni avec un<br />

câble détachable muni d’un<br />

microphone pour smartphone,<br />

ainsi qu’un adaptateur pour prise<br />

avion et un adaptateur jack 6,35<br />

mm pour chaîne Hi-Fi.<br />

Par rapport au Spirit One, le<br />

Spirit One S dispose d’un<br />

arceau plus large avec des<br />

charnières améliorées, encore<br />

plus robuste qu’auparavant.<br />

Ses oreillettes utilisent des<br />

transducteurs de 40 mm conçus<br />

selon un cahier des charges<br />

propre à la marque française.<br />

Leurs diaphragmes sont en mylar<br />

revêtu de titane. Ils disposent<br />

de puissants moteurs à aimant<br />

néodyme et de larges bobines<br />

mobiles, le tout associé à<br />

des charges arrières closes,<br />

suffisamment volumineuses<br />

pour obtenir un registre grave<br />

profond.<br />

Par conséquent, à l’écoute, le<br />

Focal Spirit One S délivre un<br />

son plus chaleureux que le Spirit<br />

One. Mais sa restitution a surtout<br />

beaucoup plus d’ampleur.<br />

Tout en restant d’une grande<br />

propreté, d’une excellente<br />

définition, elle a gagné en<br />

dynamique et en aération. La<br />

scène stéréophonique se déploie<br />

de façon magistrale tandis que<br />

les timbres sont d’une grande<br />

richesse, mais sans coloration.<br />

Le son de ce Focal Spirit One<br />

S reste toujours très distingué,<br />

mais avec un petit côté «à<br />

l’américaine», plus charmeur,<br />

sans perdre en cohérence,<br />

douceur et subtilité.<br />

Le Focal Spirit One S n’est donc<br />

peut-être pas le casque le plus<br />

ergonomique dans la catégorie<br />

des nomades, mais il est un de<br />

ceux qui sonne le mieux dans<br />

sa gamme de prix.<br />

180 €<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 22 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 104 dB/1 mW/1 kHz<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : 1,4 m avec commandes<br />

et microphone pour smartphone<br />

•Poids : 280 g<br />

Accessoires : housse et mallette de<br />

rangement, adaptateurs jack 6,35<br />

mm et prise avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


Sans Compression, Sans Compromis<br />

Connectez votre iPhone®, iPod®, Mac®, PC,<br />

ou Android directement à votre casque ou votre<br />

chaîne Hi-Fi stéréo.<br />

Supporte Apple Mac® OS X 10.6.3 ou supérieur, et PC’s<br />

Supporte certains appareils Android<br />

Résolution audio en USB sous Mac (de façon native) ou PC (avec les drivers<br />

fournis) : jusqu’à 24 bist/192 kHz<br />

Conversion asynchrone depuis une sortie Apple USB<br />

Écoutez en haute résolution la musique et les films depuis votre<br />

appareil Apple ou votre ordinateur.<br />

Chargez votre appareil Apple® pendant la lecture<br />

Autonomie jusqu’à 18 heures avec la batterie de votre iPhone® ou<br />

iPod® restant pleinement chargée du début jusqu’à la fin<br />

Recharge complète depuis le courant secteur en 4 heures<br />

Plus d’infos sur : http://avdistribution.fr


40<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

FOSTEX<br />

TH500RP<br />

Fostex se lance à son<br />

tour sur le marché très<br />

concurrentiel des casques à<br />

transducteurs ortho-planar.<br />

Son nouveau TH500RP est<br />

ainsi une surprise sur le plan<br />

technologie, mais aussi pour<br />

son prix très serré pour un<br />

modèle de cette famille.<br />

700 €<br />

En dehors du T50RP s’adressant<br />

au secteur pro, et que nous<br />

avons testé dans notre précédent<br />

guide, les casques Hi-Fi grand<br />

public de Fostex sont tous<br />

des modèles à transducteurs<br />

électrodynamiques. Le nouveau<br />

TH500RP est donc une surprise<br />

d’autant que par rapport à ses<br />

concurrents de chez Audeze,<br />

Hifiman ou Oppo, utilisant la<br />

technologie de transducteur<br />

ortho-planar, son prix reste très<br />

mesuré, loin en dessous de la<br />

barre des 1000 €.<br />

Pourtant le TH500RP n’est<br />

absolument pas conçu à<br />

l’économie. Pour commencer, il<br />

reprend le même arceau que les<br />

modèles TH600 et TH900, ses<br />

grands frères électrodynamiques<br />

de la gamme Hi-Fi de Fostex.<br />

Il possède le même large<br />

bandeau, bien rembourré, très<br />

souple et robuste, ainsi que les<br />

mêmes réglages de hauteur<br />

des oreillettes par le biais de<br />

deux grosses tiges métalliques<br />

crantées.<br />

Par contre, les coques sont<br />

différentes, puisque en partie<br />

ouvertes (ce ne sont pas des<br />

charges closes). Elles font<br />

appel à de l’aluminium et du<br />

magnésium. Le TH500RP est ainsi<br />

relativement léger par rapport à<br />

ses concurrents puisqu’il pèse «<br />

seulement » 380 g.<br />

À l’intérieur des oreillettes, les<br />

cellules mesurent environ 3,8 x<br />

3,8 cm. Fostex ne les présente<br />

pas comme des cellules orthoplanar,<br />

mais leur technologie<br />

propriétaire s’y apparente<br />

beaucoup. Leur diaphragme<br />

est composé d’une feuille<br />

de cuivre gravée, portée par<br />

un film polyamide pris en<br />

sandwich entre deux rangées<br />

d’aimants. Le transducteur est<br />

ensuite monté sur un baffle<br />

en résine particulière, évitant<br />

les résonances et colorations<br />

parasites.<br />

Certes, l’esthétique globale du<br />

TH500RP est un peu austère.<br />

Mais sa fabrication n’en demeure<br />

pas moins très soignée comme<br />

en témoigne par exemple son<br />

câble de raccordement avec<br />

conducteurs de type HiFC (en<br />

cuivre spécifique de grade 6N,<br />

conçu par Hitachi). Les coussinets<br />

des oreillettes, revêtus de cuir<br />

doux, avec leur gros rembourrage<br />

sur l’arrière, apportent en outre<br />

un bon confort.<br />

À l’écoute, le Fostex TH500RP<br />

indique immédiatement qu’il<br />

a tout d’une bonne affaire.<br />

Pour un casque ortho-planar,<br />

commercialisé à moins de 1000<br />

€, ses performances sont d’un<br />

niveau presque inespéré. Certes,<br />

un ampli casque de qualité est<br />

nécessaire pour l’alimenter (un<br />

smartphone ne peut suffire),<br />

mais une fois cette condition<br />

remplie, le TH500RP se fait<br />

apprécier grâce à une restitution<br />

particulièrement ample et aérée,<br />

avec une image sonore qui<br />

concilie largeur, profondeur et<br />

précision. L’équilibre tonal est<br />

chaleureux, suave, avec des<br />

basses qui ne sont pas aussi<br />

physiques que sur un modèle<br />

électrodynamique comme le<br />

Fostex TH600 par exemple, mais<br />

néanmoins profondes, d’une<br />

superbe lisibilité, détaillées et<br />

nuancées.<br />

La richesse, la définition, la<br />

vivacité des registres médium<br />

et aigu sont aussi à citer en<br />

exemple. Le TH500RP est d’une<br />

musicalité rare, travaillant tout en<br />

finesse et donnant un caractère,<br />

vivant, très naturel à la musique.<br />

Une grande réussite.<br />

Spécifications<br />

•Type : circum-auriculaire, ouvert<br />

•HP : plan à « phase régulée »,<br />

3,8 x 3,8 cm<br />

•Réponse : de 20 Hz à 30 kHz<br />

•Impédance : 48 Ω<br />

•Sensibilité : 93 dB/mW<br />

•Puissance max. : 3000 mW<br />

•Câble : 3 m<br />

•Accessoire : housse en similicuir<br />

•Poids : 380 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


42 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

GRADO<br />

PS1000e<br />

Intemporel, presque immuable, Grado est une marque à part dans le<br />

monde des casques audiophiles. Et pourtant depuis des décennies,<br />

année après année, ses casques s’imposent parmi les plus côtés du<br />

marché. Démonstration avec le modèle haut de gamme PS1000e.<br />

2150 €<br />

Souvent copié, jamais égalé,<br />

un casque Grado se reconnaît au<br />

premier coup d’œil. Oreillette au<br />

style rétro en plastique, bois ou<br />

métal usiné ; grilles d’aération<br />

arrière ; gros coussinets en<br />

mousse noire ; réglettes de<br />

hauteur pivotant sur 360° ; fin<br />

arceau avec large bandeau en<br />

finition cuir… le look vintage<br />

des casques de la marque de<br />

Brooklyn est toujours le même<br />

depuis des décennies. Et le<br />

PS1000e, le modèle le plus<br />

luxueux de la gamme n’échappe<br />

pas à la règle.<br />

Pourtant chez Grado, il y’a eu<br />

des changements récemment.<br />

Car, la marque est une histoire<br />

de famille et une troisième<br />

génération vient d’entrer en<br />

scène.<br />

Le père fondateur Joseph Grado<br />

a créé la marque en 1953,<br />

après avoir travaillé avec Saul<br />

B. Marantz. Il s’installa alors très<br />

rapidement à Brooklyn, dans les<br />

locaux de l’ancienne épicerie de<br />

son père, natif de Sicile. Grado<br />

était à l’origine spécialisée<br />

dans la fabrication de cellules<br />

phonolectrices à bobine mobile<br />

(MC) sur lesquelles elle a déposé<br />

près d’une cinquantaine de<br />

brevets. Les premiers casques<br />

audio de la marque apparurent<br />

plus tard, au début des années<br />

1980, tandis que John Grado,<br />

neveu de Joseph prenait les<br />

commandes de la société en<br />

1990.<br />

Aujourd’hui, en 2014, c’est une<br />

troisième génération de Grado<br />

qui prend les rênes. Jonathan<br />

Grado, fils de John Grado, qui<br />

a grandi dans la fabrique de<br />

Brooklyn en compagnie de son<br />

frère Matthew, est maintenant «<br />

Vice President of Marketing ».<br />

Pour marquer son empreinte,<br />

Jonathan a piloté le lancement<br />

de la troisième génération de<br />

casques Grado : la « e Series »<br />

dont fait partie le PS1000e que<br />

nous testons ici.<br />

Cette nouvelle série reprend tous<br />

les anciens modèles de la marque<br />

en leur apportant plusieurs<br />

substantifiques améliorations sur<br />

la qualité des assemblages, des<br />

matériaux, des colles utilisées.<br />

Le PS1000e est le produit<br />

phare de cette nouvelle<br />

famille « e Series ». Il fait partie<br />

de la gamme « Professional<br />

» et, comme tous les autres<br />

casques Grado, c’est un modèle<br />

à charge ouverte. Mais il a<br />

pour particularité d’avoir des<br />

oreillettes composées de deux<br />

matériaux différents. Cela ne<br />

se voit pas immédiatement,<br />

mais les châssis qui portent<br />

les transducteurs sont en bois<br />

exotique très léger. Ils sont de<br />

forme tubulaire et enchâssés<br />

dans les parties extérieures<br />

des oreillettes, composées<br />

d’un alliage métallique usiné,<br />

arborant une éclatante finition<br />

chromée. L’association des<br />

deux matériaux, bois et métal,


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 43<br />

serait le moyen d’après Grado,<br />

d’annihiler presque totalement<br />

les résonances, distorsions et<br />

colorations parasites.<br />

Quoi qu’il en soit, les<br />

transducteurs travaillent en<br />

charge ouverte. Ce sont des<br />

modèles propriétaires de 50<br />

mm de diamètre, à large bobine<br />

mobile, moteur ventilé, aimant<br />

très puissant et entrefer serré.<br />

Leurs culasses son partiellement<br />

visibles à travers les solides grilles<br />

métalliques qui ferment l’arrière<br />

des oreillettes.<br />

Un soin tout particulier a<br />

aussi été accordé au câble de<br />

raccordement du PS1000e.<br />

Celui-ci est solidaire du casque<br />

et revêtu d’une gaine assez<br />

encombrante, ce qui est un<br />

peu dommage, mais tout à fait<br />

pardonnable pour un modèle à<br />

vocation 100 % sédentaire. Mais<br />

surtout, chaque voie (droite et<br />

gauche) utilise douze conducteurs<br />

en cuivre de type UHPLC (Ultra-<br />

High Purity, Long Crystal).<br />

Le reste de la construction du<br />

PS1000e est réalisé dans la plus<br />

pure tradition de fabrication<br />

artisanale de Grado, dans les<br />

ateliers de la marque à Brooklyn<br />

(États-Unis). On retrouve le<br />

classique système d’accrochage<br />

pendulaire (comme sur les vieux<br />

microphones de la TSF) des<br />

oreillettes, ainsi qu’un bandeau<br />

en véritable cuir cousu main.<br />

De prime abord, on peut craindre<br />

que le confort du PS1000e<br />

soit un peu spartiate. L’objet<br />

est imposant et pourrait être<br />

très lourd. Ce n’est pas le cas,<br />

l’information n’est indiquée dans<br />

aucune fiche de spécification,<br />

mais nous avons vérifié avec<br />

notre balance, ce casque pèse<br />

moins de 500 g, ce qui reste<br />

raisonnable pour un modèle<br />

totalement sédentaire. Par<br />

ailleurs, l’essentiel du poids du<br />

casque repose avec une bonne<br />

répartition sur le large bandeau,<br />

légèrement rembourré sur toute<br />

sa face interne.<br />

Les coussinets en mousse<br />

n’exercent presque aucune<br />

pression sur les tempes. Ils sont<br />

en outre plus étudiés qu’il n’y<br />

paraît puisque constitués de trois<br />

types de mousse de densités<br />

différentes. En effet, la partie au<br />

contact de la tête de l’utilisateur<br />

est plus compacte et dure avec<br />

un traitement de surface plus<br />

lisse et doux. La section centrale<br />

est en mousse plus souple avec<br />

des bulles plus larges. Et enfin, la<br />

partie fixée sur les oreillettes en<br />

bois et métal est plus rigide.<br />

Ces coussinets sont faciles à<br />

changer. On peut en commander<br />

une paire de rechange. La<br />

boîte en carton presque brut<br />

dans laquelle est livré le Grado<br />

PS1000e ne comporte que peu<br />

d’accessoires et fait dans le<br />

design écolo avec les mentions<br />

« Handmade in Brooklyn » et «<br />

Made in USA ». Elle embarque<br />

uniquement un câble/rallonge de<br />

quatre mètres et un petit câble<br />

adaptateur jack 6,35 mm vers<br />

mini-jack. Un coffret en bois, plus<br />

luxueux que le carton d’origine,<br />

est aussi disponible, mais il faudra<br />

le commander en option.<br />

À l’écoute, après une période<br />

de rodage nécessaire des<br />

transducteurs de quelques<br />

heures, ou plutôt, quelques<br />

dizaines d’heures, le Grado<br />

PS1000e donne sa pleine<br />

capacité. Contrairement à ce<br />

que l’on pourrait attendre, sa<br />

restitution évite tout caractère<br />

spectaculaire. Tout son talent<br />

tient plutôt dans la précision<br />

et la définition. La réponse<br />

en fréquence est très large et<br />

se caractérise par une grande<br />

droiture. Avec le Grado PS1000e,<br />

il ne faut pas s’attendre à un<br />

registre grave monumental et<br />

écrasant ou à des aigus ultraincisifs<br />

et chirurgicaux. Il met<br />

un point d’honneur à garder un<br />

équilibre parfait entre tous les<br />

registres, sans rupture et avec<br />

une grande cohérence. Et à<br />

se titre, la qualité de la source<br />

chargée de l’alimenter est<br />

primordiale. Le Grado PS1000e<br />

est un vrai casque professionnel<br />

qui met en lumière tous les<br />

défauts, qualités ou particularités<br />

que peut avoir une électronique,<br />

un mixage, une prise de son, ou<br />

le format de codage d’un fichier<br />

audio. Son image stéréophonique<br />

est en outre très large, très<br />

précise, avec profondeur et relief.<br />

Elle est beaucoup plus réaliste<br />

que celle de la plupart des<br />

casques de prix équivalents ou<br />

supérieurs.<br />

Sur la chanson des Beatles «<br />

Baby It’s You », récemment<br />

remasterisée, nous avons<br />

découvert avec le Grado<br />

PS1000e une infinité de subtilités.<br />

La voix et les chœurs sur le canal<br />

de droite, l’instrumentation sur<br />

la gauche sont parfaitement<br />

lisibles avec chacun leur propre<br />

signature acoustique. Les<br />

effets de réverbération croisés<br />

sont aisément perceptibles.<br />

On apprend beaucoup sur la<br />

technique de prise de son et de<br />

mixage de l’époque<br />

Sur un morceau plus récent, «<br />

Break the Rules » de Charli XCX,<br />

la ligne de basse artificiellement<br />

gonflée est transcrite avec une<br />

propreté inhabituelle, sans aucun<br />

bourdonnement ou résonance<br />

parasite.<br />

Sur de la musique classique, que<br />

ce soit à partir d’une grande<br />

formation symphonique, ou plus<br />

petite tel un Quintet. On se<br />

régale aussi, les instruments<br />

acoustiques sont restitués<br />

avec des timbres d’une<br />

grande richesse, très juste,<br />

sans coloration, et toujours une<br />

définition ultra-poussée qui<br />

s’exprime avec beaucoup de<br />

naturel.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 50 kHz<br />

•HP : 50 mm (dynamiques) appairés<br />

à 0,5 dB<br />

•Sensibilité : 92,8 dB/1 mW<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance admissible max. : n.c.<br />

•Cordons : 2 m<br />

•Poids : environ 460 g<br />

•Accessoires : rallonge de 4 m,<br />

adaptateur mini-jack<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


44<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

HarMAN/KARD<strong>ON</strong><br />

Soho<br />

L’Harman/kardon Soho est un casque très discretluxueux,<br />

d’une approche assez féminine, mais qui délivre<br />

un son qui a beaucoup d’ampleur, de punch et de<br />

consistance.<br />

200 €<br />

Faisant partie du groupe Harman<br />

(à côté de JBL, AKG ou Mark<br />

Levinson), Harman/kardon joue<br />

le rôle de marque Grand Public<br />

Premium. Ses produits restent<br />

abordables, mais sont toujours<br />

très chics, luxueux même, au<br />

design très soigné et épuré.<br />

Ce casque Soho est un produit<br />

atypique. Disponible en finition<br />

noir, marron ou blanc, ainsi<br />

qu’en version sans-fil Bluetooth<br />

(à 250 €), il répond parfaitement<br />

à l’esprit de la marque. Il est<br />

livré dans un petit coffret<br />

rigide qui évoque une boîte à<br />

bijoux. La qualité de fabrication<br />

et la finition sont de haut niveau.<br />

Le fin bandeau et les coques<br />

des oreillettes sont habillés de<br />

véritable cuir cousu et toutes les<br />

pièces de l’arceau sont en acier<br />

inoxydable présentant un aspect<br />

gris satiné. Les charnières, qui<br />

donnent la possibilité de replier<br />

le Soho sur lui-même, dégagent<br />

une impression de grand sérieux<br />

et de robustesse.<br />

Les écouteurs du Soho sont de<br />

type supra-auriculaire. De section<br />

rectangulaire, ils ne dépassent<br />

pas 5 cm de côté. Leurs<br />

coussinets prennent la forme<br />

de petits matelas recouverts<br />

d’un tissu tout doux. Cela<br />

n’isole pas très bien des bruits<br />

extérieurs, mais le confort est<br />

excellent pour un casque supraauriculaire<br />

si compact.<br />

L’Harman/kardon Soho est<br />

équipé de transducteurs<br />

électrodynamiques de 30 mm de<br />

diamètre, ce qui peut sembler un<br />

peu petit pour un modèle dont<br />

le prix indicatif est de 200 €. On<br />

remarque cependant que ces<br />

transducteurs ont une bobine<br />

mobile relativement large et<br />

surtout, à l’écoute, ils offrent<br />

un son très chaleureux et<br />

moelleux. La restitution sonore<br />

du Soho n’est absolument pas<br />

diaphane comme pourrait le<br />

laisser imaginer son gabarit<br />

lilliputien. Certes, la tenue<br />

en puissance n’est pas très<br />

importante, mais le grave a<br />

beaucoup d’énergie et de punch.<br />

L’équilibre tonal est même un<br />

peu descendant, avec un aigu<br />

en retrait, toujours très doux.<br />

Le Soho favorise l’ampleur<br />

et la chaleur plutôt que la<br />

transparence et les détails. Pour<br />

autant, son rendu sonore n’est<br />

pas boomy. À niveau d’écoute<br />

déjà conséquent, il est propre,<br />

dynamique et d’une bonne<br />

lisibilité. L’Harman/kardon Soho<br />

est donc un mini casque fort<br />

surprenant et séduisant.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 30 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 100 dB/1 kHz/1 mW<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : 30 mW<br />

•Cordons : deux câbles interchangeables,<br />

dont un avec microphone<br />

et commandes pour smartphone<br />

•Poids : 120 g<br />

•Accessoires : mallette de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 45<br />

KEF<br />

M500<br />

300 €<br />

Le KEF M500 est sorti il y a presque deux ans dans la lignée de casques<br />

audiophiles, chics et nomades comme le Bowers & Wilkins P5. Il défend un style<br />

qui lui est propre avec un design original et des performances audio dignes d’un<br />

grand spécialiste des enceintes Hi-Fi et Home Cinéma.<br />

Les ingénieurs de KEF, spécialiste<br />

anglais des enceintes Hi-Fi et<br />

Home Cinéma qui bat désormais<br />

le pavillon de Hong Kong, ont<br />

réellement conçu le M500 en<br />

cherchant à proposer quelque<br />

chose de différent. Et l’objet<br />

est superbe. Doté d’un châssis<br />

entièrement en aluminium<br />

satiné, d’un large arceau<br />

rembourré et d’oreillettes<br />

totalement gainées d’une peau<br />

façon cuir, le M500 est d’une<br />

finition impeccable.<br />

D’une construction d’apparence<br />

robuste, ce KEF M500 se veut<br />

pratique et fonctionnel. Livré<br />

avec une coque de rangement<br />

assez compacte et deux câbles<br />

plats «anti-enchevêtrement»<br />

dont un avec microphone et trois<br />

commandes pour smartphone, le<br />

casque peut se replier à plat ou<br />

sur lui-même.<br />

La qualité d’assemblage des<br />

oreillettes closes est, encore<br />

une fois, de très bon niveau.<br />

À l’intérieur, les transducteurs<br />

40 mm à bobine en fil d’argent<br />

cuivré sont montés derrière une<br />

grille de protection en matériau<br />

synthétique dont le profil et les<br />

ouvertures ont été optimisés<br />

afin d’éviter les résonances et<br />

réflexions parasites.<br />

Sur le terrain, le M500 est<br />

agréable à porter. Il ne serre<br />

pas très fort les oreilles et peut<br />

avoir tendance à bouger si l’on<br />

essaie de courir en le gardant sur<br />

la tête. KEF a de toute évidence<br />

privilégiée le confort plutôt que<br />

la tenue, mais pour marcher<br />

tranquillement ou prendre les<br />

transports cela convient très bien.<br />

D’autant que l’isolation phonique,<br />

sans être très poussée, est plutôt<br />

bonne pour un casque supraauriculaire.<br />

À l’écoute, l’équilibre tonal est<br />

chaleureux, même légèrement<br />

descendant, avec juste une<br />

pointe de brillance dans<br />

l’extrême aigu. Le registre grave<br />

n’est pas hyper profond, mais le<br />

M500 tient bien la puissance. Il<br />

sait être chantant, alerte, aussi<br />

bien à bas qu’à fort volume<br />

sonore. Sa restitution est presque<br />

feutrée, policée, toujours très<br />

propre, mais également fraiche,<br />

dynamique et vivante. On note<br />

un léger manque d’ouverture<br />

et d’aération, mais là encore le<br />

défaut reste très discret, on ne<br />

se sent pas enfermé. L’espace<br />

et l’image stéréophonique<br />

ne paraissent pas confinés ou<br />

étouffés. Le KEF M500 est donc<br />

finalement très sympathique<br />

à écouter. Sans faire dans le<br />

sensationnel, il se révèle un<br />

ami fidèle et bienveillant pour<br />

la musique. C’est une jolie<br />

réussite.<br />

Spécifications<br />

• Type : supra-auriculaire clos<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 103 dB/1 kHz<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 30 mW<br />

• Cordons : 2x interchangeables de<br />

1,3 m, dont un avec microphone et<br />

commandes pour smartphone<br />

• Poids : 208 g<br />

• Accessoire : mallette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm,<br />

adaptateur avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


46<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

MAGNAT<br />

LZR 980<br />

Magnat, grande marque allemande<br />

spécialisée dans les enceintes acoustiques,<br />

se lance sur le marché des casques audio.<br />

Pour cela, elle a fait dessiner son modèle<br />

LZR 980 par Pininfarina.<br />

Lancé à l’occasion du salon de<br />

l’IFA de Berlin en septembre<br />

dernier, la nouvelle gamme LZR<br />

de casques Magnat comporte<br />

trois modèles nomades : 580, 760<br />

et 980. Nous avons eu l’occasion<br />

d’écouter une première fois,<br />

sur le salon de l’IFA, le modèle<br />

haut de gamme LZR 980 et, à<br />

vrai dire, nous n’avions pas été<br />

pleinement convaincus. Était-ce<br />

les mauvaises conditions de test<br />

(lieu très bruyant) ou le fait qu’il<br />

s’agissait d’un exemplaire de<br />

présérie ? Toujours est-il que le<br />

modèle que nous avons reçu<br />

ensuite pour essais dans nos<br />

bureaux nous a beaucoup plus<br />

séduits.<br />

Pour dessiner le LZR 980, Magnat<br />

a fait appel au renommé studio<br />

de design italien Pininfarina.<br />

Disponible en finition blanc perle<br />

ou noir satiné, ce casque adopte<br />

ainsi des formes organiques très<br />

originales. Sa construction paraît<br />

solide. Les oreillettes peuvent se<br />

replier et leurs charnières ainsi<br />

que leurs glissières en métal<br />

semblent robustes. L’ensemble<br />

ne présente pas de défaut<br />

d’assemblage.<br />

Magnat a également fait<br />

développer des transducteurs<br />

qui lui sont exclusifs. Il s’agit<br />

ici de modèles de 40 mm de<br />

diamètre assez particulier avec<br />

diaphragme en matériau de<br />

synthèse translucide, complété<br />

par un anneau métallisé sur le<br />

pourtour de son large dôme<br />

central. Leurs charges utiles<br />

sont assez restreintes. Elles se<br />

résument à de petits boîtiers<br />

fixés sur les faces internes des<br />

oreillettes et dont l’acoustique<br />

est soigneusement optimisée.<br />

De vocation à la fois sédentaire<br />

et nomade le Magnat LZR 980 est<br />

livré avec une jolie petite mallette<br />

de rangement semi-rigide et<br />

deux câbles interchangeables,<br />

dont un avec microphone et<br />

commandes pour smartphone.<br />

Des adaptateurs jack 6,35 mm<br />

et prise avion complètent le<br />

package.<br />

Sur le terrain, le Magnat LZR 980<br />

serre un peu les oreilles, juste<br />

ce qu’il faut pour bien tenir en<br />

place et isole correctement des<br />

bruits ambiants. Ses coussinets<br />

en finition « daim » sont d’une<br />

bonne épaisseur.<br />

À l’écoute, ce casque offre un<br />

subtil mélange de rondeur et<br />

chaleur, mais aussi de légèreté<br />

et définition. Sa restitution<br />

sonore n’est pas typée, plutôt<br />

neutre, et vivante. Le registre<br />

grave n’est pas très profond,<br />

mais il est bien contrebalancé<br />

par un aigu tout en finesse et<br />

douceur. Le médium a de beaux<br />

timbres, il est aéré, d’une très<br />

bonne lisibilité. Le LZR 980 ne<br />

favorise aucun style de musique<br />

plus qu’un autre. Il n’est jamais<br />

dans l’excès ou la caricature, mais<br />

toujours vivant, agréable, enjoué,<br />

voire même dynamique.<br />

Le Magnat LZR 980 est<br />

finalement un casque beaucoup<br />

plus réussi qu’il ne nous avait<br />

paru au premier abord, même si<br />

son prix reste un poil élevé dans<br />

l’absolu.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 12 Hz à 28 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 120 dB/1 kHz/1 Vrms<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Distorsion : 0,10 % à 1 kHz/106 dB<br />

•Cordons : deux câbles interchangeables,<br />

dont un avec microphone<br />

et commandes pour smartphone<br />

•Poids : 268 g<br />

Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateurs jack 6,35 mm et<br />

prise avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt<br />

300 €


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Tél. 01 60 80 95 77 / Fax. 01 69 58 83 69<br />

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Site : www.francemarketing.fr


48<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

MTX<br />

iX1<br />

MTX, pionnier de l’audio embarqué aux Etats-<br />

Unis, se lance comme beaucoup sur le marché<br />

des casques. L’iX1, à l’image de la marque,<br />

semble sortir droit de chez le mécanicien et<br />

donne envie de l’écouter sur circuit.<br />

160 €<br />

L’iX1 est solide sans être bien<br />

encombrant et ses finitions<br />

argentées, fidèles à l’esprit MTX,<br />

rappellent l’univers automobile.<br />

Au test de résistance, l’arceau<br />

plastique et aluminium se déplie<br />

à presque 180° sans craquer. Les<br />

fermes coussinets des oreillettes<br />

se couplent bien à l’arceau pour<br />

assurer la stabilité du casque sur<br />

le crâne, même en mouvement.<br />

Le casque comporte deux entrées<br />

mini-jack et, plus judicieux encore,<br />

est accompagné de deux câbles<br />

amovibles pour partager sa<br />

musique très facilement. La solide<br />

facture des câbles gainés de<br />

caoutchouc et des prises mini-jack<br />

les rend résistants à l’étirement<br />

et à la casse. De même pour le<br />

microphone et les commandes de<br />

smartphone qui sont enfermés en<br />

capsules métalliques.<br />

Le casque se range dans une<br />

coque aux allures de trousse à<br />

tournevis, très compacte car les<br />

oreillettes de l’iX1 se replient<br />

l’une sur l’autre. Les charnières<br />

et glissières métalliques sont<br />

soignées et d’un assemblage vissé<br />

qui permet de changer presque<br />

chaque pièce extérieure.<br />

Au niveau des oreillettes à<br />

coques en ABS, l’isolation<br />

acoustique est bien pensée.<br />

Les coussinets sont fixés sur des<br />

tétons qui s’emboîtent dans des<br />

embases de caoutchouc. Entre les<br />

coques et les coussinets, un joint<br />

en mousse assure l’étanchéité. Le<br />

montage des transducteurs 40mm<br />

est simple mais efficace, avec un<br />

tampon de mousse au niveau du<br />

pivot de l’oreillette<br />

pour le rendre<br />

plus étanche et<br />

amortir certaines<br />

résonances<br />

parasites.<br />

A l’écoute, l’iX1<br />

restitue avec<br />

profondeur et<br />

spatialisation<br />

l’ensemble d’un<br />

spectre homogène<br />

et plutôt chaud.<br />

Comme on pouvait s’y<br />

attendre, le casque offre<br />

de belles basses. Testé sur<br />

l’album «Raw Life» d’Opus<br />

Akoben, il donne une<br />

très agréable écoute du<br />

Rap. Les fans d’Electro et de<br />

Transe trouveront eux aussi<br />

leur bonheur, avec une bonne<br />

restitution des effets de pleurages<br />

et scintillements artificiels. Un<br />

excellent punch sur le morceau<br />

«Nevermind» d’Infected<br />

Mushrooms. La scène sonore<br />

est bien aérée, même si elle<br />

reste un peu plus plate sur de la<br />

musique Classique. Le haut aigu<br />

manque un peu de luminosité<br />

mais ne s’efface pas totalement<br />

face aux graves, ce qui donne<br />

une restitution agréable sur une<br />

grande variété de styles musicaux.<br />

C’est donc un essai réussi pour<br />

MTX qui se lance sur le marché<br />

du casque avec un modèle solide,<br />

polyvalent et doté de bonnes<br />

performances audio pour un prix<br />

serré. Prometteur.<br />

Spécifications<br />

• Type : circum-auriculaire, clos<br />

• Réponse : 10 Hz à 25 kHz<br />

• Sensibilité : 113 dB/1 mW<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Cordon : deux de 1,3m dont un<br />

avec commandes et microphone<br />

• Poids : 265 g<br />

• Accessoire : trousse rigide de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 49<br />

NO<strong>ON</strong>TEC<br />

Hammo<br />

Noontec, marque australienne créée en 2002, envoie du<br />

lourd avec le Hammo, un casque typé Hip-Hop.<br />

Sorti de sa trousse rigide en<br />

imitation fibres de carbone, le<br />

Noontec Hammo est un casque<br />

solide. Les oreillettes pivotantes<br />

ne serrent pas trop les tempes<br />

et le large arceau rembourré et<br />

souple assure un bon confort.<br />

Les glissières sont renforcées par<br />

des doublures en métal, mais<br />

les charnières comportent un<br />

peu trop de plastique pour nous<br />

assurer qu’elles ne lâcheront<br />

pas avec l’âge. L’ensemble<br />

des éléments est vissé, ce qui<br />

permet de démonter facilement<br />

le Hammo et de changer des<br />

pièces si nécessaire. Si les<br />

oreillettes se replient l’une sur<br />

l’autre et le câble plat, amovible<br />

avec commandes, améliore son<br />

ergonomie en extérieur, le casque<br />

reste encombrant pour un usage<br />

vraiment mobile.<br />

À l’intérieur du Hammo le<br />

montage est propre, bien isolé par<br />

les coques. Les transducteurs de<br />

50 mm à large bobine mobile<br />

améliorent basses et la tenue<br />

en puissance. À l’arrière de<br />

chacun d’eux, une paroi perforée<br />

recouverte d’un filtre acoustique<br />

amortit une partie des vibrations.<br />

Les moteurs de plus de 20 mm<br />

de diamètre annoncent une<br />

restitution percutante d’autant<br />

que les diaphragmes ont reçu<br />

une couche d’aluminium par<br />

anodisation.<br />

À l’écoute, le Noontec Hammo<br />

envoie de la basse sur un équilibre<br />

tonal chaleureux. Ça pulse, mais<br />

les graves manquent de détail,<br />

ainsi que le haut du spectre,<br />

légèrement étouffé contrairement<br />

aux médiums, plus chauds et<br />

détaillés. La bonne dynamique<br />

du Hammo manque néanmoins<br />

de finesse. À l’augmentation du<br />

volume, les basses s’assourdissent<br />

et, si les médiums restent corrects,<br />

les aigus deviennent un peu<br />

clinquants tandis que les voix<br />

prennent de l’aboiement. Pour<br />

la largeur de scène, le Hammo<br />

respecte les petits ensembles<br />

acoustiques tels que celui de<br />

Dereb The Embassador sur le titre<br />

«Kulun».<br />

Si le Hammo offre ce que l’on<br />

attend d’un casque typé sur<br />

les basses et nous a donné du<br />

plaisir sur l’album «Elegancia<br />

Tropical» de Bomba Estereo utilisé<br />

pour le test, ce casque aurait<br />

cependant mieux répondu à nos<br />

espérances avec davantage de<br />

détail et de relief.<br />

200 €<br />

Spécifications<br />

• Type : circum-auriculaire clos<br />

• Réponse : 5Hz à 30kHz<br />

• HP : 50mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 105 dB/1 kHz/1 mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 100 mW<br />

• Cordon : 1,2m (amovible, microphone,<br />

commande)<br />

• Poids : 250g<br />

• Accessoire : trousse de rangement<br />

avec étui séparable pour les<br />

câbles<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


50<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

NO<strong>ON</strong>TEC<br />

Zoro II HD<br />

Noontec est une marque chinoise qui s’est fait connaître, tout<br />

d’abord aux États-Unis, il y a environ deux ans, avec son premier<br />

modèle Zoro, qui se positionnait comme un concurrent<br />

direct du Beats Solo à un prix beaucoup plus serré.<br />

Noontec s’est tout d’abord fait<br />

remarquer aux États-Unis à une<br />

époque où le Beats Solo était le<br />

casque le plus vendu du marché<br />

bien qu’ayant des performances<br />

assez médiocres en regard de son<br />

prix. Reprenant un style et une<br />

approche similaire, sans être<br />

tout à fait un clone, le modèle<br />

Noontec Zoro était proposé à un<br />

prix deux fois inférieur et il reçut<br />

immédiatement des éloges de<br />

la part des spécialistes et des<br />

journalistes pour son excellent<br />

rapport qualité/prix.<br />

Deux ans plus tard, le marché a<br />

beaucoup évolué. Beats, avant<br />

même d’être acheté cet été par<br />

Apple, a très sérieusement amélioré<br />

les performances de ses derniers<br />

casques. Pendant ce temps,<br />

Noontec ne s’est pas endormi<br />

sur ses lauriers. Il a désormais<br />

un distributeur officiel pour notre<br />

territoie qui est la société France<br />

Marketing, et il vient de lancer un<br />

modèle de seconde génération<br />

: le Zoro II HD.<br />

Le style de ce nouveau venu est<br />

toujours «à la façon de Beats»,<br />

mais il s’en affranchit un peu plus<br />

qu’auparavant. On retrouve donc<br />

un bandeau en plastique brillant<br />

très souple avec un large rembourrage<br />

ainsi que des charnières<br />

renforcées par des pièces de<br />

métal permettant de replier le<br />

casque sur lui-même. Par contre,<br />

le dessin particulier des montants<br />

des oreillettes de ce casque,<br />

avec leurs plaques décoratives<br />

en aluminium brossé, lui donne<br />

une signature visuelle qui lui est<br />

propre.<br />

À l’intérieur de chacune des<br />

oreillettes, un beau transducteur<br />

de 40 mm de diamètre est<br />

implanté. Celui-ci se caractérise<br />

par une large bobine mobile et<br />

un moteur ventilé dans le but<br />

d’offrir un bon rendu des graves.<br />

L’assemblage de l’ensemble n’est<br />

pas parfait, mais reste correct et<br />

la finition est plutôt soignée.<br />

Sur le terrain, le Noonctec Zoro<br />

II HD étant un casque supra-auriculaire,<br />

il n’isole pas énormément<br />

des bruits extérieurs. Cependant,<br />

le confort global est réussi, grâce<br />

à des coussinets de bonne épaisseur<br />

et le casque tient assez bien<br />

sur la tête lorsque l’on est en<br />

mouvement.<br />

À l’écoute, le Noontec Zoro<br />

II HD propose une restitution<br />

chaude et naturelle, avec une<br />

définition de bon niveau pour<br />

un casque à ce prix. Le registre<br />

grave n’est pas très profond<br />

et la tenue en puissance n’est<br />

80 €<br />

pas exceptionnelle. Par contre,<br />

l’équilibre des timbres est cohérent<br />

et agréable, sans colorations<br />

excessives ou agressivité.<br />

Le Noontec Zoro, malgré son<br />

style très jeune et branché et<br />

ses multiples finitions colorées,<br />

convient à tous les styles de<br />

musique, même du jazz ou du<br />

classique sur instruments purement<br />

acoustiques.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 13 Hz à 26 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 104 dB/1 kHz/1 mW<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : 60 mW<br />

•Cordon : 1,2 m amovible avec<br />

commande et microphone pour<br />

smartphone<br />

•Poids : 164 g<br />

•Accessoire : housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


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ADL H128<br />

casque fermé<br />

haute-définition<br />

présenté avec l’ampli nomade ADL X1<br />

(existe en version Android ADL A1)<br />

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52 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

OPPO<br />

ATH-D1000<br />

Le lancement de ce casque PM-1 est une véritable surprise de la part d’Oppo,<br />

fabricant américain jusque là spécialisé dans les lecteurs Blu-Ray audiophiles.<br />

L’autre surprise est que ce modèle utilise une technologie de transducteurs<br />

ortho-planar en charge close, ce qui est très original.<br />

1400 €<br />

mobiles : smartphones, tablettes,<br />

ordinateurs. Ces deux câbles<br />

comportent des conducteurs de<br />

type OCC (Ohno Continuous<br />

Casting) afin d’assurer une<br />

meilleure qualité de transmission.<br />

Pour un casque de type<br />

ortho-planar, le PM-1 est<br />

magnifiquement fini. Nous<br />

sommes loin du côté un peu plus<br />

artisanal d’un Audeze ou d’un<br />

Abyss par exemple. L’arceau est<br />

tout en métal avec revêtement<br />

en cuir d’agneau et au bout de<br />

cette pièce, nous trouvons le<br />

réglage en hauteur des oreilles<br />

par un système de cran inséré<br />

dans l’arceau lui-même. Puis<br />

viennent deux articulations qui<br />

permettent une rotation de<br />

180° des deux oreillettes, très<br />

agréable pour placer le PM-1<br />

sur sa tête. Pour ce qui est du<br />

confort, Oppo a également<br />

soigné son casque PM-1.<br />

Les coussinets des oreillettes<br />

circum-auriculaires sont réalisés<br />

en mouse de latex naturel (antimoisissure<br />

et hypoallergénique),<br />

revêtu de cuir d’agneau cousu<br />

main et si l’utilisateur le désire,<br />

il pourra opter pour la seconde<br />

paire de coussinets revêtus de<br />

velours et livrés d’origine. Deux<br />

jeux de câbles sont également<br />

offerts. Le premier au standard<br />

min-jack vers jack 6.35 mm,<br />

le second étant dédié, grâce<br />

à sa terminaison mini-jack 3.5<br />

mm, aux divers périphériques<br />

Sur le plan technique, Oppo a<br />

mis au point une technologie<br />

propriétaire de transducteurs<br />

ortho-planar (également appelés<br />

planar magnetic) à diaphragme<br />

ovale. La membrane plane,<br />

formée de sept couches de<br />

matériaux extrêmement fins, est<br />

parcourue par un conducteur<br />

en forme de spirale (grecque ou<br />

ruban) recto-verso et enchâssée<br />

entre deux séries d’aimants.<br />

La structure des aimants en<br />

néodyme est, quant à elle,<br />

optimisée par la méthode de<br />

calcul des éléments finis (FEM),<br />

elle permet au casque PM-1<br />

d’atteindre un rendement inédit<br />

pour un casque à transducteur<br />

planar-magnetic, soit prêt de<br />

102 dB d’après les dires du<br />

constructeur avec une impédance<br />

très basse de 32 ohms.<br />

Lorsque l’on retire les coussinets,<br />

on s’aperçoit que la face interne<br />

est recouverte pour partie<br />

d’une pièce en plastique avec<br />

au centre une seconde pièce<br />

en plastique. Est-ce une sorte<br />

de lentille acoustique ou guide<br />

d’onde permettant d’atteindre<br />

ce rendement ? Nous n’avons,<br />

en tout cas, trouvé aucune<br />

réponse à notre interrogation. La<br />

face externe des oreillettes est<br />

constituée d’une grille parsemée<br />

d’une multitude de petits trous et<br />

en bas de ces mêmes oreillettes,


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 53<br />

sont encastrés les deux<br />

connecteurs femelles mini-jack<br />

3.5 mm du casque. L’avantage<br />

de cette technologie orthoplanar<br />

est que la membrane est<br />

uniformément entraînée par la<br />

modulation (avant et arrière),<br />

ceci permettant de générer des<br />

vibrations en forme de piston<br />

parfaitement linéaires et donc<br />

une bonne cohérence de phase<br />

; ceci s’ajoute à une masse très<br />

légère, donc à une restitution<br />

extrêmement rapide. D’autre<br />

part, l’impédance, purement<br />

résistive, se joue de celle de<br />

sortie d’un amplificateur pour<br />

casque auquel le PM-1 sera<br />

connecté. Après essais, le PM-1<br />

pourra être raccordé sans souci à<br />

une tablette ou un smartphone,<br />

le niveau atteint est plus que<br />

suffisant.<br />

La guerre des casques<br />

Magnetic-Planar est déclarée,<br />

car on constate une émergence<br />

de ce type de modèle sur le<br />

marché avec des nouveaux<br />

acteurs en France comme<br />

Hifiman, Abyss, plus récemment<br />

Audeze et maintenant Oppo.<br />

Cependant, à l’écoute, entre<br />

ce PM-1 Oppo et l’Audeze<br />

LCD-X (dont vous trouverez le<br />

test également dans ce guide),<br />

il serait difficile d’établir une<br />

sorte de similitude sonore qui<br />

émanerait de leur technologie.<br />

L’Audeze LCD-X par rapport au<br />

PM-1 conserve ses extraordinaires<br />

qualités de spatialisation comme<br />

celles de la chaleur de ses<br />

timbres additionnant douceur et<br />

onctuosité, alors que le PM-1 ne<br />

joue pas du tout dans la même<br />

cour. Ce dernier distille très<br />

rapidement un son d’une rapidité<br />

assez foudroyante, n’omettant<br />

aucun petit détail inclus dans<br />

les prises de son, le tout avec<br />

une liberté de ton qui va ravir<br />

tous ceux qui souhaitent une<br />

restitution dynamique, ouverte<br />

et transparente. Côté image<br />

stéréophonique, nous sommes,<br />

toujours en comparaison avec<br />

l’Audeze, beaucoup plus en prise<br />

directe avec les enregistrements.<br />

En cela, l’Oppo PM-1 nous est<br />

apparu plus proche d’un casque<br />

électrodynamique qui privilégie<br />

la précision à la restitution<br />

des ambiances des salles de<br />

concert.<br />

Pour cela, nous avons repris<br />

le fichier de Michel Jonaz «La<br />

Fabuleuse Histoire de Mister<br />

Swing» et son morceau «le<br />

Temps Passé». Même si on ne<br />

perçoit pas avec autant d’acuité<br />

le son ambiant de la salle de<br />

concert, nous sommes comblés<br />

par l’aspect rapide et fluide<br />

de la restitution. Le haut du<br />

spectre est magnifiquement<br />

travaillé avec un son très piqué,<br />

très vif qui donne aux diverses<br />

percussions beaucoup de<br />

consistance et de lumière. Le<br />

médium bénéficie, lui aussi,<br />

d’une excellente articulation.<br />

Le son est particulièrement<br />

tendu et dynamique sans pour<br />

autant générer une quelconque<br />

gêne à des niveaux forts, bien<br />

au contraire. On se surprend<br />

à monter le volume pour jouir<br />

encore plus des qualités de ce<br />

casque.<br />

Sur le fichier d’Yggy Pop «Après»,<br />

même constatation. La voix du<br />

chanteur est particulièrement<br />

intelligible nous dévoilant<br />

un pouvoir de résolution<br />

très poussé. Le grave est très<br />

dégraissé sans effet de loudness<br />

ou de gonflement anormal. La<br />

bande passante est, d’un extrême<br />

à l’autre très homogène, très<br />

compacte avec une excellente<br />

linéarité. Pour tous ceux qui<br />

souhaiteraient un son plus fourni<br />

dans les basses, ils y perdraient<br />

en tenue, en dynamique mais<br />

surtout en homogénéité, qualité<br />

qu’offre le PM-1. L’établissement<br />

des timbres, sur de la musique<br />

classique, est riche et offre une<br />

palette de couleurs assez large.<br />

De nombreux exemples de<br />

disque nous le prouvent. Les<br />

attaques de notes sont franches<br />

et les harmoniques hautes<br />

particulièrement mises en avant.<br />

L’Oppo PM-1 est un casque très<br />

polyvalent et pouvant ravir les<br />

amateurs de musique moderne<br />

comme classique. Il jouit de<br />

grandes qualités de rapidité<br />

dans les transitoires. Il est à la<br />

fois très dynamique et d’une<br />

excellente tenue générale. Nous<br />

n’avons jamais l’impression que<br />

le son accuse une quelconque<br />

distorsion, il a été manifestement<br />

conçu dans un esprit de grande<br />

liberté sonore. Une belle entrée<br />

en scène donc.<br />

Spécifications<br />

•Type : circum-auriculaire<br />

• HP : magnetic-planar ovales<br />

de 85 x 69 mm<br />

•Réponse : de 10 Hz à 50 kHz<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Sensibilité : 102 dB à 1 mW<br />

•Accessoires : un câble mini-jack<br />

vers jack 6.35 mm et un câble mini-<br />

Jack vers min-jack, 4 coussinets (2<br />

en cuir et 2 en velours)<br />

•Poids : 395 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


54<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

ORA ÏTO<br />

Ayrtön/Gïotto<br />

Les casques audio de designers<br />

et créateurs de mode<br />

sont de plus en plus nombreux<br />

sur le marché et l’on<br />

se demande parfois ce qu’ils<br />

valent réellement par rapport<br />

aux modèles venus de<br />

marques plus traditionnelles.<br />

Nous avons fait l’essai avec<br />

les Ayrtön et Gïotto de la<br />

collection Ora ïto<br />

Ora ïto (alias Ito Morabito)<br />

est un des designers français<br />

les plus Hype de la dernière<br />

décennie. Il édite aujourd’hui<br />

sous sa marque éponyme toute<br />

une gamme d’accessoires dédiés<br />

aux produits High Tech : des<br />

coques pour smartphones et<br />

tablettes, des câbles USB, des<br />

chargeurs secteur ou allumecigare<br />

ainsi que des casques<br />

et des écouteurs. Un des traits<br />

communs à beaucoup de ces<br />

produits est un habillage textile,<br />

dans une sorte de grosse toile de<br />

jute, disponible en ton kaki, bleu<br />

Ayrtön<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm<br />

• Sensibilité : 113 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 20 mW<br />

• Cordons : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes<br />

• Poids : environ 160 g<br />

• Accessoires : housse, adaptateur<br />

mini-jack, second arceau<br />

Notre avis 100 €<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt<br />

marine, bordeaux, orange ou gris.<br />

Deux casques supra-auriculaires<br />

sont inscrits au catalogue,<br />

l’Ayrtön et le Gïotto.<br />

Le Gïotto est un modèle livré<br />

en kit, un peu à la manière<br />

des modèles Sol Republic ou<br />

Philips/O’Neil The Bend. Dans<br />

son carton, on trouve deux larges<br />

bandeaux en finitions différentes<br />

(sans rembourrage) ainsi que<br />

deux oreillettes que l’on clipse<br />

sur le bandeau de son choix. Sur<br />

ce casque, on dispose d’un câble<br />

plat caoutchouté avec boîtier<br />

comportant un microphone,<br />

un bouton pour prendre les<br />

appels et un réglage de volume.<br />

L’ensemble est livré avec une<br />

housse de rangement et les<br />

transducteurs sont des modèles<br />

de 40 mm, mais si l’habillage est<br />

fashion, la construction paraît un<br />

peu économique.<br />

Le modèle Ayrtön est plus<br />

cossu, imposant et lourd. Son<br />

câble est détachable et il peut se<br />

replier sur lui-même grâce à de<br />

solides charnières en métal. Mais,<br />

là encore, la qualité d’assemblage<br />

des pièces mécaniques laisse un<br />

peu à désirer.<br />

Sur le terrain, l’Ora ïto Ayrtön<br />

est assez léger et néanmoins<br />

d’un confort un peu spartiate.<br />

Il isole très peu des bruits<br />

ambiants. Certes, le Gïotto ne<br />

tient pas parfaitement sur la tête<br />

lorsque l’on est en mouvement<br />

(il a tendance à ballotter un<br />

peu), il est plus lourd, mais plus<br />

confortable et isolant.<br />

À l’écoute l’Ayrtön, propose un<br />

son un peu maigre, correctement<br />

équilibré et d’une définition<br />

moyenne. L’Ora ïto Gïottto<br />

paraît plus intéressant et mieux<br />

travaillé sur le plan acoustique.<br />

Sa restitution est d’une résolution<br />

limitée. Par contre, la réponse en<br />

fréquence est plus large, avec un<br />

bon grave, des aigus doux, une<br />

homogénéité des timbres et une<br />

sensation d’espace appréciables<br />

ainsi qu’une bonne dynamique.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm<br />

• Sensibilité : 120 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 30 mW<br />

• Cordons : amovible, 1,2 m, avec<br />

microphone et commandes<br />

• Poids : environ 310 g<br />

• Accessoires : housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Gïotto<br />

150 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 55<br />

PHILIPS<br />

A1-PRO<br />

Woox Innovations, le département audio de Philips, appartient<br />

désormais au groupe Gibson Brands. Ce transfert n’a<br />

visiblement pas affecté les bonnes habitudes de Philips en<br />

terme de casques, qui nous avait déjà agréablement surpris<br />

avec le Snug en 2011 et plus récemment avec le Fidelio NC1.<br />

Puissance maximale de 2500<br />

mW, conception en collaboration<br />

avec le DJ Armin Van Buuren,<br />

le Philips A1-PRO annonce la<br />

couleur : un casque stable pour<br />

DJ avec une excellente tenue en<br />

puissance. La structure en nylon<br />

TR90 est solide, sobre et épurée.<br />

L’arceau résistant dispose de bras<br />

rotatifs pour pouvoir écouter sur<br />

une seule oreillette avec stabilité<br />

même quand on bouge la tête.<br />

Une réglette permet d’ajuster les<br />

glissières au même niveau. Les<br />

coussinets, pas des plus douillets,<br />

se déclipsent et se remplacent très<br />

facilement, de même que le câble<br />

épais et extensible puisqu’ils sont<br />

commandables sur le site de la<br />

marque.<br />

Une entrée/sortie mini-jack<br />

verrouillable sur chaque oreillette<br />

permet un usage ambidextre et<br />

évite tout risque d’arracher le long<br />

câble. Rien par contre pour assurer<br />

l’usage street : pas de câble<br />

plus court, ni de commandes<br />

smartphone ou de pochette de<br />

rangement. Dommage car la<br />

conception permettrait une<br />

utilisation extérieure, d’autant<br />

que l’A1-PRO se replie à plat.<br />

Une fois enlevées les vis cachées<br />

derrière un fin adhésif recouvert<br />

de mousse sous les coussinets,<br />

on peut détacher le support de la<br />

grille qui protège le moteur des<br />

poussières. Sous cette dernière,<br />

un transducteur 40mm complété<br />

d’un moteur 20mm, au centre<br />

duquel un évent permet d’évacuer<br />

l’air pour éviter la surchauffe.<br />

L’ensemble explique la tenue en<br />

puissance du casque.<br />

La restitution sonore de l’A1-<br />

PRO est remarquablement<br />

propre. L’équilibre tonal plutôt<br />

descendant reste relativement<br />

linéaire, sans trop d’accident.<br />

Contrairement à l’usage sur des<br />

casques DJs du même ordre<br />

de prix, les basses sont lisibles,<br />

détaillées, pas trop poussées.<br />

Testé sur «No One» d’Alicia<br />

Keys, l’A1-PRO donne à sentir<br />

beaucoup de nuances et de<br />

réelles sensations physiques.<br />

Très rare sur un casque de<br />

ce type. Les aigus, atténués<br />

et discrets, ont une touche<br />

d’aération dans les mediums<br />

ce qui évite une restitution trop<br />

étouffée. La tenue en puissance<br />

permet de pousser tranquillement<br />

le volume en gardant des voix<br />

claires sur «Hotel California» des<br />

Gipsy Kings. Le son du A1-PRO<br />

est donc typé mais très efficace<br />

et les amateurs de ce type de<br />

produit y trouveront largement<br />

leur compte.<br />

100 €<br />

Spécifications<br />

• Type : Supra-auriculaire clos<br />

• Réponse : 13Hz à 23kHz<br />

• HP : 40mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 108dB<br />

• Impédance : 16 Ω<br />

• Puissance max. : 2500 mW<br />

• Cordon : extensible 1,4-1,8m,<br />

amovible<br />

• Poids : 245g<br />

• Accessoire : adaptateur 6,3mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


56<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

PARROT<br />

Zik 2.0<br />

Le premier casque Parrot Zik, sorti en 2012, était déjà<br />

un des casques les plus innovants de sa génération.<br />

Mais avec ce modèle de seconde génération, la marque<br />

française va encore plus loin. Le design ainsi que les<br />

performances ont été améliorés et un large choix de<br />

finitions est proposé.<br />

L’arceau, en dehors d’un<br />

rembourrage un peu plus<br />

confortable, n’a pas changé. On<br />

retrouve les mêmes branches<br />

en aluminium avec leur dessin<br />

particulier en forme de virgule.<br />

Par contre, les oreillettes,<br />

tout en ayant à peu près<br />

le même volume, ont été<br />

totalement retravaillées. Elles<br />

sont maintenant revêtues d’une<br />

peau synthétique façon cuir et<br />

adoptent des lignes beaucoup<br />

plus douces et arrondies qui<br />

les font paraître plus discrètes.<br />

Des finitions orange, jaune,<br />

bleue et taupe, sont maintenant<br />

disponibles en plus des versions<br />

noire et blanche.<br />

Sur les oreillettes, on retrouve<br />

la prise de branchement minijack<br />

qui permet de continuer<br />

les écoutes lorsque la batterie<br />

est déchargée, les fonctions<br />

tactiles, notamment de gestion<br />

du volume sur l’oreillette<br />

droite, ou encore les capteurs<br />

désactivant automatiquement<br />

le casque dés qu’on ne le<br />

porte plus. L’ergonomie a aussi<br />

été améliorée avec un bouton<br />

d’activation, maintenant vers<br />

l’arrière, que l’on trouve plus<br />

facilement quand on a le casque<br />

sur les oreilles.<br />

Si le Parrot Zik 2.0 semble serrer<br />

plus fermement les oreilles que<br />

son prédécesseur et que ses<br />

coussinets manquent un peu<br />

d’épaisseur, le confort reste de<br />

bon niveau, de même que le<br />

maintien. Le casque ne risque pas<br />

de glisser des oreilles lorsque l’on<br />

marche.<br />

La gestion du microphone<br />

intégré pour prendre les appels<br />

téléphoniques a également<br />

fait l’objet d’améliorations.<br />

Il est toujours épaulé par un<br />

capteur de conduction osseuse<br />

auquel s’ajoute un réducteur de<br />

bruits parasites plus efficace. Le<br />

système de réduction actif de<br />

bruit ambiant est maintenant<br />

réglable sur plusieurs paliers pour<br />

donner la possibilité de choisir<br />

le degré d’isolation phonique<br />

que l’on souhaite par rapport à<br />

l’environnement extérieur.<br />

L’application Parrot Zik 2.0,<br />

disponible gratuitement sur iOS<br />

et Android, a été enrichie par<br />

rapport à la première version<br />

Parrot Audio Suite. Elle a encore<br />

quelques bogues logiciels (mais<br />

des mises à jour correctives sont<br />

régulièrement disponibles en<br />

téléchargement). Elle possède<br />

maintenant un égaliseur circulaire<br />

plus intuitif et un second<br />

égaliseur paramétrique à cinq<br />

bandes, avec facteur Q variable,<br />

pour des réglages<br />

plus poussés et précis. Les<br />

réglages que l’on réalise sont<br />

directement enregistrés dans la<br />

mémoire du casque et il n’est<br />

donc ensuite plus nécessaire<br />

d’activer l’app Parrot Zik 2.0 pour<br />

avoir le son que l’on cherche. En<br />

outre, l’application donne accès<br />

à de nombreux préréglages<br />

réalisés par des artistes ou des<br />

utilisateurs.<br />

Comme vous l’aurez compris<br />

le Parrot Zik 2.0 est un casque<br />

Bluetooth sans-fil le plus<br />

intelligent, ludique et versatile<br />

que nous connaissions. Il<br />

possède même un mode voyage<br />

qui permet d’économiser sa<br />

batterie pour atteindre une<br />

autonomie allant jusqu’à 18<br />

heures.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 57<br />

À l’écoute en mode actif sansfil,<br />

le Parrot Zik 2.0, produit un<br />

léger souffle qui heureusement<br />

est très peu gênant. La qualité<br />

de ses circuits d’amplification et<br />

les performances acoustiques<br />

ont beaucoup progressé par<br />

rapport au modèle de première<br />

génération. La restitution<br />

sonore est plus propre et plus<br />

dynamique. En jouant avec les<br />

égaliseurs on peut atteindre des<br />

niveaux et une profondeur dans le<br />

grave surprenants.<br />

Nous avons rarement réussi<br />

à obtenir, même avec des<br />

casques beaucoup plus chers,<br />

une ambiance «danceflor»<br />

aussi entraînante sur la<br />

chanson Hideway de Kiesza,<br />

tout en conservant de<br />

la transparence et de la<br />

présence, une très belle<br />

ouverture et aération<br />

spatiale sur le médium et<br />

le haut spectre, avec un aigu<br />

qui ne brille pas, reste fin et ne<br />

frise pas les tympans.<br />

En mode filaire à partir d’un<br />

iPhone par exemple, lorsque<br />

les circuits internes du casque<br />

sont désactivés, le son est un<br />

peu plus terne, mais conserve<br />

des performances encore très<br />

honorables.<br />

Quand on met les circuits<br />

en action, la restitution<br />

s’améliore, mais chose rare, elle<br />

n’atteint pas tout à fait la qualité<br />

que l’on obtient en liaison sansfil<br />

Bluetooth. Habituellement,<br />

sur les autres casques Bluetooth<br />

que nous testons, c’est toujours<br />

le contraire. Cela prouve donc<br />

que les circuits de réception et<br />

d’amplification du Parrot Zik<br />

2.0 sont réellement au-dessus<br />

du lot. Bravo et Cocorico.<br />

350 €<br />

Spécifications<br />

•Type : casque clos, circum-auriculaire,<br />

sans-fil Bluetooth 3.0 NFC,<br />

convertisseur 24 bits/192 kHz<br />

•Réduction de bruit : de 0 à 35 dB<br />

•Batterie : Li-Ion de 830 mAh, autonomie<br />

de 6 à 18 h selon le mode<br />

•Réponse : 20 Hz à 22 kHz<br />

•HP : 40 mm<br />

•Pression sonore max. : 105 dB<br />

•Cordons : analogique de 1,3 m<br />

•Poids : 270 g<br />

•Accessoires : housse de rangement,<br />

câble de rechargement USB,<br />

microphone et commandes pour<br />

smartphone intégrés au casque<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


58<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

PHILIPS<br />

NC1<br />

Pour concevoir ce casque pour audiophile voyageur,<br />

Philips est parti d’une feuille blanche. Le résultat est un<br />

casque antibruit très compact, ergonomique et efficace.<br />

250 €<br />

Pour ce casque Fidelio NC1, le<br />

département audio de Philips,<br />

qui s’appelle désormais Woox<br />

et fait partie du groupe Gibson,<br />

a demandé à ses ingénieurs<br />

de mettre au point un système<br />

antibruit propriétaire. Ainsi, ce<br />

modèle est d’une conception<br />

inédite et ne ressemble à<br />

aucun autre. Destiné à des<br />

utilisateurs qui bougent et<br />

voyagent beaucoup, le NC1<br />

est très compact et léger. Ses<br />

oreillettes sont de type supraauriculaire<br />

et ne mesurent que 7<br />

cm de diamètre. Elles pivotent<br />

sur 180° pour un pliage à plat et,<br />

grâce à ses charnières, le casque<br />

peut également se replier sur<br />

lui-même. Son arceau est d’une<br />

grande finesse, mais aussi très<br />

souple et l’ensemble, qui se<br />

range dans une petite coque<br />

de transport en similicuir, paraît<br />

d’une bonne robustesse.<br />

La qualité de la finition et le<br />

soin apporté au design sont,<br />

comme d’habitude chez Philips,<br />

d’excellent niveau. L’arceau<br />

est habillé d’un joli revêtement<br />

caoutchouteux «soft touch»,<br />

tandis que les oreillettes sont<br />

protégées par des coques en<br />

aluminium avec un traitement de<br />

surface gris métal, légèrement<br />

brillant, très réussi.<br />

L’ergonomie de ce casque est elle<br />

aussi très bien pensée. Outre son<br />

poids plume, le Philips Fidelio<br />

NC1 est également confortable.<br />

Ses oreillettes sont d’épais<br />

coussinets en forme de matelas<br />

qui couvre toute leur surface<br />

interne. Chacun de ces coussinets<br />

intègre un large anneau en<br />

mousse à mémoire de forme qui<br />

épouse très bien la forme des<br />

pavillons auditifs de l’utilisateur<br />

et procure déjà un bon niveau<br />

d’isolation phonique passive.<br />

Le mode d’emploi du<br />

Fidelio NC1 va enfin au<br />

plus simple. Le système<br />

antibruit s’active ou se<br />

désactive facilement, sans<br />

interrompre la musique,<br />

grâce au bouton à glissière<br />

placé sous l’oreillette<br />

gauche. La batterie<br />

intégrée, qui assure une<br />

autonomie de 30 heures,<br />

se recharge grâce au port<br />

micro-USB de l’oreillette<br />

droite et le câble fourni. Le<br />

cordon de raccordement, avec<br />

microphone pour prendre<br />

les appels téléphoniques, ne<br />

possède qu’une seule commande<br />

(décrocher/raccrocher ou lecture/<br />

pause) compatible avec tous les<br />

smartphones.<br />

À l’écoute, le Fidelio NC1<br />

brille par son efficacité en<br />

toutes situations. Il est équipé<br />

de transducteurs de 40 mm et<br />

d’un système antibruit à double<br />

capteur (intérieur et extérieur) au<br />

fonctionnement bien optimisé.<br />

Sa restitution est relativement<br />

neutre, avec une courbe très<br />

légèrement physiologique se<br />

manifestant par une petite<br />

rondeur dans le haut grave et un<br />

peu de brillance dans l’aigu. Les<br />

meilleurs résultats sont obtenus<br />

lorsque le système antibruit est<br />

activé. Les basses ont alors plus<br />

d’ampleur et de punch tandis<br />

que le registre médium est plus<br />

présent et aéré. Cependant, les<br />

performances en mode passif<br />

restent proches et d’un niveau<br />

très correct. Le Fidelio NC1<br />

affiche une bonne sensibilité,<br />

mais demande que l’on mette<br />

un peu de volume pour avoir un<br />

son sympa, naturel, entrainant et<br />

dynamique. À très faible niveau,<br />

le rendu sonore peut paraître de<br />

temps en temps un peu terne et<br />

timide.<br />

Le système antibruit est<br />

efficace pour un casque supraauriculaire.<br />

Il produit un souffle<br />

très discret, agit de façon douce<br />

et absolument pas perturbante.<br />

Pour bénéficier de ses<br />

performances de réduction du<br />

bruit, il faut juste chercher un peu<br />

le bon calage devant les pavillons<br />

auditifs pour qu’il y ait le moins<br />

de fuites d’air possible entre les<br />

oreilles et les coussinets.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire,<br />

antibruit<br />

•Batterie : autonomie de 30 heures<br />

•Réponse : 7 Hz à 25 kHz<br />

•HP : 40 mm<br />

•Impédance : 16 ohms<br />

•Puissance max. : 150 mW<br />

•Cordons : 1,2 m avec microphone<br />

et commande pour smartphone<br />

•Poids : 191 g<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateur prise avion, câble<br />

USB pour recharge de la batterie<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


Une étude acoustique soignée<br />

HP50, casque nomade premium<br />

Le NAD-VISO HP50 brille par sa grande<br />

cohérence, la qualité de ses timbres<br />

et aussi cet élan musical qui caractérise<br />

la marque. La sonorité est claire,<br />

plutôt axée sur la limpidité mais sans<br />

excès véritable. Une totale réussite.<br />

Source Diapason<br />

HP50 VISO SERIE VISO<br />

Casque 32 Ω<br />

Ce casque remarquable de NAD, au design pur et avant-gardiste, conjugue la meilleure<br />

performance de sa catégorie, à un confort<br />

d’écoute incroyable. Doté de la technologie RoomFeel ®, (technologie empruntée à la<br />

célèbre marque d’enceintes PSB), ce casque vous apportera un son net et dynamique.<br />

Le résultat est un casque d’écoute novateur avec une scène sonore très élargie.<br />

Deux entrées sur chaque partie du casque, et un étui de voyage personnalisé ajoute de<br />

la convivialité au VISO HP 50.<br />

Le NAD VISO HP50 est un casque isolé du bruit passif qui rend tout simplement l’écoute<br />

incroyable.<br />

Découvrez sans ATTENDRE l’intéGRALITé de la GAMME NAD SUR WWW.FRANCEMARKETING.FR<br />

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C<strong>ON</strong>NECTIQUE HIFI/HOME CINEMA n MEUBLES ET SUPPORTS D’ECRANs n ELECTR<strong>ON</strong>IQUE n ENCEINTES ACOUSTIQUES


60<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

PH<strong>ON</strong><strong>ON</strong><br />

SMB-D2<br />

De prime abord, ce casque semble d’une conception<br />

un peu archaïque datant d’un autre siècle. Pourtant,<br />

il a reçu des critiques très élogieuses de la part<br />

de nos confrères du web et de la presse étrangère.<br />

Phonon est une société<br />

japonaise, dédiée à l’audio, un<br />

peu ésotérique.<br />

Totalement inconnue en France,<br />

elle propose des câbles,<br />

d’étranges fluides et systèmes<br />

d’optimisation acoustique ainsi<br />

que ce casque «Subtonic Monitor<br />

Basic» SMB-02.<br />

D’emblée, la réalisation de ce<br />

modèle semble assez artisanale<br />

utilisant des méthodes de<br />

construction qui date d’un autre<br />

siècle et des matériaux qui n’ont<br />

rien de très luxueux. Les coques<br />

sont en plastique noir mat, les<br />

coussinets manquent un peu<br />

d’épaisseur et sont recouverts<br />

d’une peau synthétique plissée<br />

un peu cheap. L’arceau est<br />

constitué de simples lames<br />

métalliques à glissières, habillées<br />

d’un manchon de plastique<br />

souple légèrement rembourré.<br />

Le câble de raccordement de 3<br />

mètres paraît par contre plus<br />

sérieux. Il est solidaire du casque<br />

(ce qui est peu dommage), mais<br />

il est d’une épaisseur importante<br />

avec conducteurs en cuivre<br />

désoxygéné en fil de Litz et un<br />

beau connecteur plaqué or.<br />

À l’intérieur des oreillettes du<br />

Phonon SMB-02, on constate<br />

aussi un véritable travail artisanal<br />

d’optimisation acoustique. Les<br />

transducteurs sont de 40 mm<br />

de diamètre avec des moteurs<br />

à aimant néodyme assez petit,<br />

mais, sur la version spéciale du<br />

SMB-02, optimisée pour l’ampliconvertisseur<br />

Korg DS-DAC<br />

que nous avons<br />

reçu pour test, on<br />

note la présence de<br />

plusieurs plaques de<br />

cuivre de blindage,<br />

des moletons de<br />

laine synthétique et<br />

mousse bitumineuse<br />

pour amortir la charge,<br />

ainsi que plusieurs petites<br />

ouvertures vers l’extérieur<br />

faisant office d’évents d’accord<br />

bass-reflex.<br />

Sur le terrain, le Phonon SMB-<br />

02 n’est pas le casque le plus<br />

confortable que nous ayons<br />

porté, mais il n’est pas non<br />

plus inconfortable. Bien que ce<br />

soit un modèle conçu pour un<br />

usage à la maison ou en studio,<br />

sa sensibilité est élevée et son<br />

impédance assez basse. Un<br />

simple smartphone suffit donc à<br />

l’alimenter.<br />

La restitution sonore est assez<br />

transparente. Ce casque laisse<br />

parler la source et les qualités<br />

de l’enregistrement plutôt<br />

que d’imposer sa propre<br />

personnalité. Certes, le grave<br />

pourrait être un peu plus profond<br />

et percutant et l’aigu moins<br />

brillant, mais le médium bénéficie<br />

d’une jolie ouverture, qui rend<br />

justice à la richesse des timbres<br />

des voix ou des instruments<br />

acoustiques. Le Phonon SMB-<br />

02 a donc des talents musicaux<br />

certains, mais aussi quelques<br />

défauts qui font paraître son prix<br />

de 350 € un peu trop élevé par<br />

rapport à la concurrence.<br />

350 €<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 98 dB/1 kHz/1 mW<br />

•Impédance : 40 Ω<br />

•Puissance max. : 1300 mW<br />

•Cordon : 3 m<br />

•Poids : 298 g<br />

•Accessoires : adaptateur<br />

jack 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


62<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

RUDISTOR<br />

Chroma MD2<br />

RudiStor est une petite marque<br />

italienne spécialisée dans les<br />

amplis audiophiles pour casques<br />

dont certains à tubes ou en classe<br />

A. Son seul et unique casque,<br />

le Chroma MD2, est un modèle<br />

de conception artisanale, mais à<br />

l’acoustique très soignée.<br />

850 €<br />

Avec son look vintage, le<br />

RudiStor Chroma MD2 pourrait<br />

faire penser à un casque<br />

datant de l’époque de la TSF.<br />

Et pourtant, il s’agit bien d’un<br />

modèle actuel, d’une conception<br />

typiquement audiophile et<br />

soigneusement optimisée. Son<br />

apparence est ésotérique, mais<br />

peu importe, puisque c’est un<br />

casque à porter à la maison et<br />

non dans la rue.<br />

L’arceau du Chroma MD2<br />

est d’une construction assez<br />

rudimentaire. Il fait appel à<br />

de simples tiges et lames de<br />

métal et mériterait l’emploi de<br />

matériaux plus luxueux. Il est<br />

cependant habillé d’un bandeau<br />

rembourré en vrai cuir et présente<br />

l’avantage d’être très léger.<br />

Les écouteurs de ce casque<br />

RudiStor sont, par contre, des<br />

réalisations haut de gamme.<br />

Chacun est constitué d’un<br />

cylindre en aluminium usiné<br />

avec beaucoup de précision. La<br />

charge est ouverte à l’arrière,<br />

et, à l’intérieur, se trouve un<br />

transducteur de 53 mm doté<br />

d’un moteur à aimant néodyme<br />

et d’un diaphragme en mylar. Du<br />

liège naturel a été choisi pour<br />

réaliser l’amortissement interne<br />

tandis que les coussinets sont<br />

taillés dans une mousse alvéolaire<br />

à bulles très fines. Ils forment<br />

d’énormes boudins autour des<br />

oreilles de l’utilisateur, laissant<br />

circuler l’air.<br />

Enfin, le câble de raccordement<br />

qui mesure 2,5 m est constitué<br />

de conducteurs en fil de Litz<br />

avec isolant en soie et silicone.<br />

Contrairement à beaucoup de<br />

modèles Hi-fi de sa catégorie, le<br />

Chroma MD2 est d’un poids très<br />

modéré. Au premier contact, il<br />

donne l’impression de flotter un<br />

peu sur la tête, mais s’avère d’un<br />

confort correct.<br />

Sur le terrain le Chroma MD2<br />

n’est pas spécialement difficile<br />

à alimenter, puisque son<br />

impédance n’est que de 60 ohms<br />

et sa sensibilité suffisante pour<br />

se contenter d’un petit ampli<br />

casque.<br />

À l’écoute, ce casque délivre<br />

un son majestueux et ample.<br />

Le registre grave est profond,<br />

chaleureux, avec un peu de<br />

rondeur et les timbres ont<br />

beaucoup de matière. La<br />

restitution sonore est très<br />

aérée, avec une belle image<br />

stéréophonique, large et<br />

profonde. Les instruments<br />

acoustiques et les voix ont de<br />

magnifiques tessitures tout<br />

en bénéficiant de beaucoup<br />

de détails et de présence. Le<br />

Chroma MD2 réussi à concilier<br />

un haut niveau de transparence<br />

en évitant tout aspect chirurgical<br />

ou agressivité. Il met très bien en<br />

valeur les qualités de la source<br />

ou de l’enregistrement, mais n’en<br />

souligne jamais trop les défauts.<br />

C’est un véritable casque<br />

audiophile, dans le meilleur<br />

sens du terme, généreux,<br />

avec des timbres rutilants, aussi<br />

séduisant sur de la musique<br />

classique ou acoustique que sur<br />

de l’Electro ou de la Pop.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 15 Hz à 27 kHz<br />

•HP : 53 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 101 dB/1 kHz<br />

•Impédance : 60 Ω<br />

•Puissance admissible max. : n.c.<br />

•Cordons : 2,5 m<br />

Poids : 250 g<br />

•Accessoires : mallette<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


Magnat.LZR 980<br />

Une dynamique excellente. Des aigus ultra-clairs. Des basses rofondes. Réalisés par des<br />

composants exclusifs et la technologie laser. Les haut-parleurs «metal core» assurent<br />

un son d’une pureté et d’une précision exceptionnelles: authentique, précis et détaillé.<br />

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64<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

SAMSUNG<br />

Level On<br />

Samsung, plus connu pour ses smartphones et<br />

téléviseurs, a lancé en 2014 la gamme de casques et<br />

écouteurs Level. Le Level On est, comme son nom<br />

l’indique, le casque supra-auriculaire de cette gamme.<br />

il a été spécialement conçu pour accompagner les<br />

smartphones et tablettes de marque Samsung.<br />

150 €<br />

Sorti de son étui feutré, la<br />

prise en main du Level On est<br />

très agréable. Principalement<br />

construit en plastique, le casque<br />

est agréable au toucher. Le<br />

bandeau rembourré de cuir<br />

synthétique et les oreillettes<br />

pivotantes, dotées de moelleux<br />

coussinets de 15 mm d’épaisseur<br />

donnent une agréable sensation<br />

de confort et de stabilité pour<br />

une utilisation du casque à la<br />

maison comme en extérieur.<br />

La conception est soignée et<br />

raffinée. On regrette cependant<br />

le manque d’originalité du<br />

design. Le Level On ressemble<br />

beaucoup au Solo 2 de Beats, ce<br />

qui laisse à penser qu’il aurait été<br />

conçu pour le concurrencer.<br />

Le câble amovible mesure 1,3 m.<br />

Il est équipé d’une commande<br />

avec microphone pour prise<br />

d’appel téléphonique et contrôle<br />

de la lecture musicale. Comme<br />

on pouvait s’y attendre, la<br />

compatibilité de la commande<br />

est optimale avec les produits<br />

Samsung. Elle reste partiellement<br />

configurable avec l’application<br />

Smart Key sous Android, mais<br />

incompatible avec les produits<br />

Apple iOS.<br />

L’assemblage du casque est<br />

soigné, avec de gros pivots,<br />

d’une bonne souplesse, au<br />

niveau des oreillettes. L’arceau<br />

d’une grande flexibilité, ne paraît<br />

pas d’une robustesse à toute<br />

épreuve, mais ses charnières<br />

métalliques renforcées sont<br />

solides et permettent de replier<br />

le casque pour un gain de place<br />

maximum au rangement.<br />

Les coques des oreillettes<br />

offrent une charge acoustique<br />

un peu faible mais sont bien<br />

rigides et étanches ce qui<br />

minimise les vibrations parasites.<br />

Les transducteurs mesurent 40<br />

mm de diamètre et ils sont dotés<br />

de sérieux moteurs ventilés<br />

qui optimisent les basses et<br />

améliorent la tenue en puissance.<br />

A l’écoute, le son est chaud<br />

avec une définition correcte.<br />

On note une prééminence des<br />

basses, sans qu’elles ne soient<br />

excessives. Le casque offre une<br />

bonne isolation phonique pour<br />

un modèle supra-auriculaire, ce<br />

qui permet une utilisation en<br />

extérieur ou dans les transports.<br />

Le médium est coloré avec un<br />

peu de chaleur dans le basmédium.<br />

Malgré une petite<br />

pointe de dureté dans le hautmédium,<br />

les aigus restent de<br />

leur côté relativement doux.<br />

La restitution manque par<br />

conséquent un peu d’ouverture<br />

sur un morceau comme «One<br />

Drop» de Bob Marley, qui solicite<br />

beaucoup les graves et les aigus<br />

avec des chœurs qui montent très<br />

haut dans le spectre. Par contre,<br />

sur des extraits plus classique,<br />

comme la sonate n°8 de Mozart,<br />

le jeu du piano est élégant et<br />

la restitution met en valeur la<br />

belle sonorité de la caisse de<br />

l’instrument. Le Samsung Level<br />

On affiche par ailleurs une assez<br />

bonne tenue en puissance. Le<br />

son reste propre lorsque l’on<br />

pousse le volume. Les coques<br />

ne produisent pas de colorations<br />

parasites tandis que les timbres<br />

gardent leur<br />

douceur et<br />

la scène sonore<br />

reste aérée.<br />

Le Level On de<br />

Samsung est<br />

donc un casque<br />

polyvalent. Il<br />

manque cependant<br />

d’originalité dans la conception<br />

et ses caractéristiques audio ne<br />

le démarquent pas suffisamment<br />

des autres concurrents du même<br />

ordre de prix pour en faire un<br />

casque exceptionnel.<br />

Spécifications<br />

• Type : Supra-auriculaire clos<br />

• Réponse : 3Hz à 28kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 100 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,3 m amovible avec<br />

microphone et commande<br />

• Poids : 220g<br />

• Accessoire : housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 65<br />

Level Over<br />

Grand frère sans-fil du Samsung<br />

Level On, le Level Over est un<br />

casque Bluetooth imposant,<br />

circum-auriculaire qui offre des<br />

fonctionnalités tactiles et une<br />

réduction active du bruit. Une<br />

inflation de fonctionnalités<br />

qui, malheureusement, ne se<br />

traduit pas par une hausse des<br />

performances.<br />

300 €<br />

Comme les autres produits de<br />

la gamme Level de Samsung,<br />

le Level Over est élégant et<br />

agréable à porter. Le cuir<br />

synthétique apposé sur le<br />

bandeau rembourré, les épais<br />

coussinets et les oreillettes<br />

pivotantes permettent un bon<br />

confort même quand on utilise<br />

le casque de façon prolongée.<br />

L’arceau en polycarbonate paraît<br />

plus solide que sur Level On et le<br />

Level Over tient bien sur la tête,<br />

ce qui permet un usage nomade<br />

malgré un poids important. Cela<br />

d’autant que le casque dispose<br />

d’une commande sur le câble<br />

et d’un panneau tactile sur<br />

l’oreillette droite, pratique en<br />

extérieur.<br />

On regrette néanmoins que le<br />

Level Over soit encombrant.Et ce<br />

malgré le fait qu’il est possible<br />

de replier les oreillettes l’une sur<br />

l’autre pour le ranger.<br />

On note que ce casque est<br />

fourni avec une bonne série<br />

d’accessoires : une mallette de<br />

rangement et une housse pour<br />

les câbles, un adaptateur pour les<br />

prises d’avion et un chargeur USB.<br />

La liaison Bluetooth compatible<br />

AptX est facile à appairer. La<br />

compatibilité est optimale avec<br />

les appareils Samsung. Pour les<br />

appareils Android, il est possible<br />

de télécharger l’application<br />

Samsung Level afin de piloter<br />

le casque dont les fonctions<br />

s’inspirent largement de celles du<br />

Parrot Zik, telles que l’égaliseur<br />

par exemple. Le Level Over a,<br />

tout comme le Parrot Zik, une<br />

fonction tactile sur le côté de<br />

l’oreillette qui permet avec<br />

les appareils compatibles de<br />

piloter la lecture de musique, le<br />

volume ou de prendre des appels<br />

téléphoniques. On regrette<br />

comme sur le Level On, que la<br />

compatibilité pour les appareils<br />

autres que Samsung soit limitée,<br />

voire inexistante pour ce qui<br />

est de l’application sous iOS.<br />

Le casque porte un microphone<br />

intégré, pratique pour l’utilisation<br />

téléphonique et les commandes<br />

vocales via l’application S Voice<br />

pour les adeptes de la marque<br />

coréenne. La réduction active de<br />

bruit est quant à elle limitée aux<br />

basses, d’une efficacité modérée,<br />

pas à la hauteur des prétentions<br />

du casque.<br />

La fabrication du casque est<br />

propre et on remarque les<br />

membranes en bio-cellulose<br />

des transducteurs de 50 mm,<br />

ce qui rappelle des casques<br />

plus hauts de gamme comme<br />

ceux du fabriquant japonais<br />

Fostex. La charge acoustique<br />

de ces transducteurs est très<br />

réduite puisqu’elle n’occupe<br />

qu’une petite partie des coques<br />

des oreillettes. En contrepartie,<br />

l’isolation phonique est très<br />

bonne. Enfin, On regrette que la<br />

batterie d’alimentation intégrée<br />

soit soudée à l’intérieur de la<br />

coque d’une des oreillettes, sans<br />

trappe d’accès, ce qui empêche<br />

son remplacement.<br />

A l’écoute, le Samsung Level<br />

Over se révèle décevant. En<br />

liaison Bluetooth, le grave est<br />

mou, boomy, avec un medium<br />

étouffé et des aigus métalliques.<br />

En liaison filaire, la restitution est<br />

à peine plus satisfaisante, avec<br />

un grave gonflé et chaleureux,<br />

un medium certes plus clair et<br />

propre et des aigus un peu moins<br />

métalliques. Si le casque garde<br />

une bonne tenue en puissance<br />

et une scène ample, ses<br />

performances acoustiques restent<br />

bien en deçà de nos espérances.<br />

Le bilan n’est donc pas très<br />

positif pour le Samsung Level<br />

Over qui manque d’originalité au<br />

niveau de la conception et déçoit<br />

à l’écoute.<br />

Spécifications<br />

• Type : Circum-auriculaire clos,<br />

Bluetooth avec réducteur de bruit<br />

• Réponse : 5 Hz à 32 kHz<br />

• HP : 50 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 105 dB<br />

• Impédance : 40 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,2 m (amovible, microphone,<br />

commande)<br />

• Poids : 350 g<br />

• Accessoires : mallette et trousse<br />

de de rangement, câble USB, adaptateur<br />

avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


66<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

SENNHEISER<br />

Momentum In-Ear<br />

Après les casques Momentum et Momentum<br />

On-Ear, Sennheiser complète sa gamme à succès<br />

par une paire d’écouteurs intra-auriculaires tout<br />

simplement baptisé « In-Ear ».<br />

Comme on pouvait s’y attendre<br />

de la part d’un modèle<br />

de la gamme Momentum<br />

de Sennheiser, la paire<br />

d’écouteurs In-Ear s’inscrit<br />

dans une approche stylée du<br />

luxe abordable. Cette paire<br />

d’écouteurs n’est pas conçue<br />

pour faire du sport ni pour en<br />

avoir un usage professionnel,<br />

mais pour les audiophiles<br />

nomades urbains qui soignent<br />

leur look. L’ensemble et chacun<br />

de ses éléments ont un design<br />

particulièrement travaillé, soigné<br />

et recherché. Aucun détail<br />

ne paraît avoir été laissé au<br />

hasard.<br />

Ainsi chaque oreillette du<br />

Momentum In-Ear se termine<br />

par un téton en forme de pied<br />

de verre qui porte le logo de la<br />

marque sur une plaque en finition<br />

chrome irisé. Sur le dessous de ce<br />

téton, un petit anneau serre de<br />

guide au câble afin de l’écarter<br />

légèrement de l’oreille et qu’il ne<br />

frotte pas sur le lobe. Ce câble<br />

est plat et biton, avec une face<br />

noire et l’autre de couleur. Sur<br />

l’une de ses branches, il porte<br />

un microphone et trois boutons<br />

pour la prise d’appel ainsi que le<br />

pilotage des fonctions depuis un<br />

smartphone.<br />

À ce sujet, attention, deux<br />

versions du Momentum In-Ear<br />

sont proposées. Celle portant<br />

la référence M2 IEG (G pour<br />

« Galaxy ») est adapté aux<br />

appareils Android tandis que<br />

celle référencée M2 IEI (I pour<br />

« iOS ») est prévue pour les<br />

appareils Apple.<br />

Toujours en ce qui concerne<br />

le design on remarque la prise<br />

de raccordement coudée,<br />

toute petite et pourtant bien<br />

renforcée, ou encore le petit<br />

serre-câble coulissant qui donne<br />

la possibilité de pincer le câble<br />

sous le cou pour qu’il ne ballotte<br />

pas trop. Sur le plan technique,<br />

le Momentum In-Ear n’est pas<br />

non plus en reste. Dans chacune<br />

de ses oreillettes, habillées d’une<br />

coque en matériau de synthèse<br />

en finition couleur métallisée, est<br />

logé un transducteur propre<br />

à Sennheiser d’environ 8 mm<br />

de diamètre. Ce transducteur<br />

bénéficie d’un guide d’onde<br />

entièrement en métal afin<br />

d’obtenir un son plus pur et<br />

sans colorations ou résonances<br />

parasites.<br />

Le Momentum In-Ear est fourni<br />

avec un enrouleur de câble et<br />

une jolie petite mallette renforcée<br />

de rangement. Néanmoins, nous


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 67<br />

avons été déçus par le package<br />

d’accessoires fournis avec ces<br />

écouteurs. Il ne comporte<br />

en tout que trois paires<br />

d’embouts en silicone de tailles<br />

différentes, celle préinstallée<br />

sur les écouteurs et deux de<br />

réchange. Cela n’est pas très<br />

riche.<br />

Sur le terrain, au premier contact,<br />

on cherche un peu comment<br />

enfiler correctement ces<br />

oreillettes. Jeter un œil sur la<br />

notice d’utilisation avant, pour<br />

bien repérer l’oreillette gauche<br />

de l’oreillette droite peut être<br />

utile. Une fois les écouteurs bien<br />

placés, on les apprécie pour leur<br />

confort et leur gabarit réduit.<br />

Leur câble produit quelques<br />

effets microphoniques lorsque<br />

l’on est en mouvement, mais<br />

l’isolation acoustique par rapport<br />

aux bruits extérieurs est bonne et<br />

le maintien est correct, sans plus<br />

(le Momentum In-Ear n’est pas<br />

fait pour courir).<br />

À l’écoute, l’équilibre tonal<br />

du Momentum In-Ear est à la<br />

fois légèrement physiologique<br />

et descendant. Les graves<br />

sont puissants, profonds,<br />

presque physiques parfois et<br />

heureusement, ils ne bavent<br />

pas. Certes, ils ont du corps, de<br />

l’assise, voire de l’embonpoint,<br />

mais restent très propres. Ils<br />

ont du punch et de l’impact. Le<br />

médium paraît en comparaison,<br />

un peu retrait. Il pourrait être<br />

plus aéré, mais sa définition reste<br />

de très bon niveau tandis que<br />

l’aigu apporte une pointe de<br />

brillance qui éclaire la restitution.<br />

Pour une utilisation dans un<br />

lieu calme, la restitution sonore<br />

du Momentum In-Ear pourra<br />

sembler un peu trop typée<br />

à certains utilisateurs. Par<br />

contre, dans une situation de<br />

nomadisme notamment dans<br />

les transports, elle se révèle<br />

parfaitement adaptée. Le<br />

gros grave du Momentum In-<br />

Ear compense très bien l’effet<br />

de masque dans les basses<br />

fréquences que produit les bruits<br />

de roulement d’un train ou les<br />

réacteurs d’un avion dans la<br />

cabine. Le médium étant moins<br />

perturbé par les bruits ambiants,<br />

il en ressort avec une belle<br />

limpidité. Il n’est pas nécessaire<br />

de pousser le son pour ressentir<br />

des sensations et de bonnes<br />

vibrations lorsque l’on est dans<br />

un lieu bruyant. Cependant (et<br />

en le faisant avec modération<br />

pour ne pas s’abîmer l’audition),<br />

il est possible de pousser le<br />

niveau, car la sensibilité du<br />

Momentum In-Ear est très<br />

bonne et sa tenue en puissance<br />

est excellente.<br />

100 €<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaires<br />

•Réponse : 15 Hz à 22 kHz<br />

•HP : 8 mm environ (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 118 dB/1 kHz/1 Vrms<br />

•Impédance : 18 Ω<br />

•DHT:


68<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

SENNHEISER<br />

350 €<br />

HD8 DJ<br />

Le HD8 est le modèle haut de<br />

gamme d’une nouvelle famille de<br />

casques dédiés aux pros et plus<br />

particulièrement aux DJ, un marché<br />

où Sennheiser n’était pas encore<br />

reconnu comme un spécialiste, mais<br />

sur lequel il a maintenant toutes les<br />

chances de s’imposer.<br />

Annoncée à l’occasion du CES<br />

2014 de Las Vegas, la gamme<br />

Deejing de Sennheiser comporte<br />

trois modèles le HD6 Mix (250 €),<br />

le HD7 DJ (300 €) et le HD8 DJ<br />

(350 €) que nous testons ici.<br />

Avec une impédance nominale<br />

de 95 ohms, le HD8 DJ n’est<br />

pas fait pour fonctionner sur la<br />

sortie casque d’un smartphone.<br />

Il est plus destiné à une utilisation<br />

en Home Studio, raccordé à<br />

un ampli casque de bonne<br />

puissance. Un baladeur haut de<br />

gamme comme le Cowon Plenue<br />

1, ayant une puissance de sortie<br />

suffisamment importante, peut<br />

cependant suffire.<br />

Dédié à un usage intensif,<br />

sans ménagement, le HD8<br />

DJ est d’une construction<br />

particulièrement robuste. Son<br />

arceau est un bandeau en<br />

matériau synthétique, résistant à<br />

la torsion et bien rembourré. Les<br />

articulations de ses oreillettes<br />

sont de gros anneaux en métal,<br />

donnant une latitude de rotation<br />

de 270°, pour replier le casque<br />

sur lui même, ou faire des<br />

écoutes d’une seule oreille.<br />

À l’intérieur des oreillettes qui<br />

fonctionnent en charge close,<br />

on retrouve des transducteurs<br />

de haute qualité, propre à<br />

Sennheiser, d’environ 40 mm<br />

de diamètre, qui avec leur<br />

diaphragme d’apparence laiteuse<br />

et leurs striures concentriques<br />

très fines, ressemblent beaucoup<br />

aux modèles qui équipent<br />

le fameux HD25-1 II. Ici, les<br />

transducteurs sont implantés de<br />

façon légèrement désaxée afin<br />

d’offrir une meilleure sensation<br />

de spatialisation.<br />

Le Sennheiser HD8 DJ est livré<br />

avec une mallette de rangement<br />

luxueuse et compacte, ainsi que<br />

deux câbles interchangeables<br />

que l’on peut brancher<br />

indifféremment sur l’oreillette<br />

droite ou l’oreillette gauche. Un<br />

de ces câbles est en torsade et<br />

donc extensible de 1,5 à 3 m.<br />

Pour assurer un bon maintien<br />

et une très bonne isolation<br />

phonique, le HD8 DJ serre<br />

assez fortement les oreilles.<br />

Il n’en demeure pas moins<br />

confortable, même lorsqu’on<br />

le porte de façon prolongée.<br />

Dans son emballage, on trouve<br />

aussi une paire de coussinets de<br />

rechange. Contrairement à ceux<br />

montés d’origine, recouverts<br />

d’une peau lisse en similicuir, ces<br />

derniers sont un peu plus épais et<br />

habillés de feutrine.<br />

A l’écoute, la qualité, la<br />

profondeur, la puissance et<br />

l’impact du registre grave font<br />

partie des gros points forts<br />

du HD8 DJ, surtout lorsque<br />

l’on utilise les coussinets avec<br />

habillage en feutrine. Les basses<br />

produites par ce casque sont<br />

réellement monumentales, très<br />

physiques et l’équilibre tonal<br />

est clairement descendant.<br />

Néanmoins, ce trait de caractère<br />

n’efface pas la précision des<br />

registres médium et aigu. Le<br />

Sennheiser HD8 DJ est en effet<br />

un véritable outil de travail, qui<br />

permet d’entendre énormément<br />

de détails. Sa restitution est<br />

extrêmement propre, parfois<br />

à la limite du chirurgical, mais<br />

toujours avec des performances<br />

totalement inhabituelles pour<br />

un modèle positionné à 350 €.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 8 Hz à 30 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 115 dB/1 kHz/1 Vrms<br />

•Impédance : 95 Ω<br />

•Puissance max. : 500 mW<br />

•Cordons : deux câbles (un droit de<br />

3 m et un spiralé extensible de 1,5<br />

à 3 m)<br />

•Poids : 280 g<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm,<br />

deux paires de coussinets différents<br />

pour les oreillettes<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


EPH-M200<br />

Casque Intra-auriculaires Dynamique<br />

Premier casque intra-auriculaire au monde* à disposer<br />

de conduit en β-titanium, le casque EMH-M200<br />

propose un son naturel et riche produit grâce à une<br />

technologie révolutionnaire.<br />

Conduit β -Titanium<br />

* : recherches internes (avril 2014) www.yamaha.fr


70<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

MDR-1ADAC<br />

Curieux concept que ce nouveau modèle haut de<br />

gamme de chez Sony. On peut s’en servir comme d’un<br />

casque classique, mais il dispose de convertisseurs,<br />

d’amplis intégrés ainsi que de ports USB qui permettent<br />

de le relier directement en numérique à un smartphone,<br />

une tablette ou un ordinateur.<br />

300 €<br />

Le MDR-1ADAC s’inscrit dans la<br />

série des casques haut de gamme<br />

MDR-1 de Sony dont nous avons<br />

déjà testé plusieurs modèles,<br />

comme par exemple le MDR-<br />

1RBT que nous avions beaucoup<br />

apprécié. Il reprend exactement<br />

la même apparence sobre,<br />

imposante et classieuse que ses<br />

congénères, mais apporte des<br />

fonctions inédites.<br />

En quelque sorte, on peut<br />

dire que le MDR-1ADAC<br />

est un produit qui permet<br />

à l’audiophile de faire des<br />

économies. Car au lieu d’acheter<br />

plusieurs convertisseurs et<br />

amplificateurs casque pour<br />

ses ordinateurs, tablettes et<br />

smartphones, l’utilisateur a ici<br />

un produit compatible avec les<br />

sorties numériques de tous ses<br />

périphériques.<br />

En effet, le Sony MDR-1ADAC<br />

intègre un ampli, une batterie<br />

rechargeable annoncée pour une<br />

autonomie de 8 heures et un<br />

convertisseur compatible avec<br />

les flux PCM jusqu’à 24 bits/192<br />

kHz ou DSD jusqu’à 5,6 MHz.<br />

Son oreillette gauche est en<br />

outre munie de deux ports USB<br />

et le casque est fourni avec de<br />

nombreux câbles. Il est possible<br />

de le relier directement en<br />

numérique à la sortie USB d’un<br />

PC ou Mac, à la sortie Lightning<br />

d’un appareil iOS de dernière<br />

génération, à la sortie VM d’un<br />

Walkman ou au port micro-USB<br />

d’un smartphone Xperia de Sony.<br />

Lorsque l’on est raccordé à une<br />

source numérique, le réglage<br />

du volume sonore peut se faire<br />

depuis la source, mais le MDR-<br />

1ADAC possède également une<br />

grosse molette, pas très élégante,<br />

sur son oreillette droite, qui<br />

donne la possibilité d’affiner le<br />

réglage de sensibilité.<br />

Enfin, ce casque Sony est fourni<br />

avec un câble analogique muni<br />

de connecteurs mini-jack à trois<br />

contacts et il peut donc être<br />

utilisé comme un modèle passif<br />

standard.<br />

Malgré tout cela, nous trouvons<br />

qu’il manque cruellement un<br />

élément au tableau : un boîtier<br />

avec commandes et microphone<br />

permettant de prendre ou passer<br />

les appels depuis un smartphone.<br />

Sur un casque aussi innovant, cet<br />

oubli nous paraît à la limite de<br />

l’aberration.<br />

Pour juger des résultats sonores,<br />

nous avons essayé le Sony MDR-<br />

1ADAC en mode numérique/actif<br />

et en mode analogique/passif.<br />

Dans les deux cas, la signature<br />

acoustique reste proche. La<br />

restitution est assez chaleureuse<br />

avec des basses généreuses et<br />

un aigu brillant, voire parfois un<br />

peu trop scintillant. La définition<br />

est correcte, sans plus, même<br />

à partir de fichier encodé en<br />

qualité CD ou Audio HD.<br />

Nous avons aussi constaté qu’un<br />

bon petit DAC USB avec sortie<br />

casque permet d’obtenir souvent<br />

de meilleurs résultats qu’en<br />

utilisant les étages d’amplification<br />

et de conversion intégrés au<br />

MDR-1ADAC, car ces derniers<br />

délivrent un registre grave un peu<br />

trop mou, avec une puissance<br />

acoustique limitée. Néanmoins<br />

si l’on compare ces étages à la<br />

sortie audio d’un smartphone,<br />

alors on gagne un peu en<br />

définition et richesse dans le<br />

registre médium.<br />

Le Sony MDR-1ADAC est donc<br />

un produit fort innovant, pas<br />

désagréable à écouter, mais<br />

qui ne va pas jusqu’au bout des<br />

choses et se montre sur certains<br />

aspects un peu décevant.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque clos, supra-auriculaire,<br />

avec convertisseur (24bits/192<br />

kHz, DSD) et amplificateur intégré<br />

•Réponse : 4 Hz à 40/100 kHz (analogique/numérique)<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 102 dB/mW<br />

•Impédance : 40 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : analogique (1,2 m),<br />

Lightning (1,2 m), Walkman (1,2 m),<br />

Xperia (1,2 m), USB<br />

•Poids : 300 g<br />

Accessoires : housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 71<br />

MDR-XB950AP<br />

Ce casque fait partie de la collection Extra Bass de<br />

Sony. On pourrait croire qu’il se réserve à un public<br />

jeune à la recherche de fortes sensations sur de la<br />

musique moderne, mais il a aussi d’autres qualités.<br />

Les oreillettes du Sony MDR-<br />

XB950AP sont assez massives<br />

avec un design classique, mais<br />

néanmoins soigné. Positionné à<br />

100 €, ce casque est le modèle<br />

haut de gamme de la collection<br />

Extra Bass de Sony et il existe<br />

aussi en version Bluetooth,<br />

sans-fil, sous la référence MDR-<br />

XB950BT à 180 €.<br />

La construction de l’arceau<br />

est centrée sur une large lame<br />

en aluminium souple avec<br />

des réglettes de hauteur en<br />

matériau de synthèse et un<br />

bon rembourrage au niveau du<br />

sommet du crâne. Les coussinets<br />

des oreillettes sont épais et<br />

moelleux. Ils isolent bien des<br />

bruits extérieurs. Le casque peut<br />

se replier à plat pour faciliter<br />

son rangement et son transport,<br />

mais aucune housse ou pochette<br />

de protection n’est fournie. Le<br />

confort est appréciable, même<br />

pour une utilisation prolongée.<br />

Les oreillettes circum-auriculaires<br />

peuvent tenir un peu chaud aux<br />

oreilles à la longue, mais ne<br />

serrent pas trop fort les tempes.<br />

L’ensemble est bien équilibré,<br />

il tient correctement sur la tête<br />

même lorsque l’on est en train de<br />

marcher.<br />

Ce casque Sony, ne paraît pas<br />

d’une robustesse à toute épreuve,<br />

mais sa construction est saine<br />

et il ne devrait pas y avoir de<br />

problème de casse, pour les<br />

utilisateurs qui ne sont pas des<br />

brutes. Le câble de raccordement<br />

est plat et strié afin d’éviter<br />

de l’emmêler. Il comporte un<br />

microphone et une commande à<br />

un bouton, compatible avec tous<br />

les types de smartphones.<br />

Les transducteurs du Sony MDR-<br />

XB950AP sont des modèles de 40<br />

mm de diamètre équipés d’une<br />

large bobine mobile, avec<br />

moteur à aimant néodyme,<br />

doté d’un gros trou central<br />

de décompression afin de<br />

favoriser la restitution des<br />

basses fréquences. Ces<br />

transducteurs sont<br />

implantés de façon<br />

légèrement inclinée<br />

vers l’avant de<br />

manière à favoriser<br />

la spatialisation.<br />

Leur charge n’est<br />

pas totalement close<br />

puisqu’elle dispose<br />

d’un petit évent<br />

d’accord vers l’extérieur<br />

toujours dans le but<br />

d’améliorer le rendu dans le<br />

grave.<br />

À l’écoute, comme on pouvait s’y<br />

entendre, le Sony MDR-XB950AP<br />

présente un équilibre tonal<br />

légèrement descendant, avec un<br />

registre grave bien présent, mais<br />

pas pour autant caricatural. La<br />

restitution est globalement assez<br />

douce, homogène et cohérente.<br />

Ce casque est naturellement<br />

plus convaincant sur de la<br />

musique moderne, mais n’est<br />

pas non plus déplaisant sur des<br />

enregistrements Classique ou<br />

Jazz d’instruments acoustiques.<br />

Son registre médium respire bien<br />

et l’aigu, même s’il est atténué<br />

ne manque pas de définition. On<br />

peut juste regretter un manque<br />

de dynamisme et de mordant<br />

global sur tous les registres. Le<br />

Sony MDR-XB950AP se veut<br />

séducteur plutôt que percutant<br />

ou chirurgical, il favorise<br />

l’ampleur, la générosité, avec<br />

une tenue en puissance correcte.<br />

C’est un casque bon vivant,<br />

agréable à bas comme à fort<br />

volume.<br />

100 €<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

Réponse en fréquence : 3 Hz à 28<br />

kHz<br />

HP : 40 mm (dynamiques)<br />

Sensibilité : 106 dB/mW<br />

Impédance : 24 Ω<br />

Puissance max. : 1000 mW<br />

Cordons : 1,2 m avec microphone et<br />

commande pour smartphone<br />

Poids : 245 g<br />

Accessoires : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


72<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

SHURE<br />

SE846<br />

Avec ses écouteurs de la<br />

série 500 puis ses versions<br />

successives jusqu’au modèle<br />

535 actuel, l’américain Shure<br />

avait établi une nouvelle<br />

référence dans le domaine des<br />

intra-auriculaires. Aujourd’hui,<br />

alors que la concurrence<br />

a relevé le niveau, il tente<br />

d’établir la nouvelle norme<br />

avec le SE846 encore plus<br />

coûteux et performant.<br />

1000 €<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaires<br />

•Réponse : 15 Hz à 20 kHz<br />

•HP : quatre armatures balancées<br />

•Sensibilité : 114 dB SPL/mW<br />

•Impédance : 9 Ω<br />

•Cordon : interchangeables, 116 et<br />

162 cm avec mini-jack à 3 contacts<br />

Poids : n.c.<br />

•Accessoires : mallette étanche,<br />

housse semi-rigide de rangement,<br />

chiffon microfibre de nettoyage,<br />

9 paires d’embouts en mousse et<br />

silicone, adaptateurs avion et jack<br />

6,35 mm, atténuateur avec réglage<br />

de volume, deux paires de filtres<br />

acoustiques de rechange<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Avec les coques de ses oreillettes<br />

entièrement en matériau<br />

synthétique transparent, le Shure<br />

SE846 montre immédiatement<br />

le caractère très technique<br />

de sa réalisation. Chacune de<br />

ses oreillettes intègre quatre<br />

MicroDrivers, des transducteurs<br />

à armature balancée, propres à<br />

Shure. Devant ces MicroDrivers,<br />

sont installées plusieurs pièces<br />

métalliques qui forment une<br />

sorte de labyrinthe et de guide<br />

d’ondes sonores particulièrement<br />

évolué. Rien n’a été laissé au<br />

hasard dans la conception de<br />

ces écouteurs. Ils sont livrés avec<br />

un grand nombre d’accessoires.<br />

Le carton d’emballage contient<br />

une grosse boîte en plexiglas<br />

totalement étanche. On y trouve<br />

une pochette de rangement<br />

semi-rigide en similicuir. Pas<br />

moins de neuf paires d’embouts<br />

interchangeables de natures et<br />

tailles différentes sont fournies :<br />

trois en mousse noire à mémoire<br />

de forme, une en mousse jaune,<br />

trois en silicone gris et une en<br />

silicone blanc à triple frange. En<br />

complément, Shure livre un petit<br />

câble adaptateur de niveau avec<br />

boîtier de réglage de volume,<br />

un adaptateur prise avion et un<br />

adaptateur jack 6,35 mm.<br />

Il est aussi possible de<br />

personnaliser le rendu sonore<br />

du SE846. Deux paires de filtres<br />

acoustiques à introduire dans<br />

les conduits des écouteurs sont<br />

rangées dans un petit tube<br />

en métal. Enfin, deux câbles<br />

détachables sont fournis avec<br />

le SE846. Dotés de gaines<br />

renforcées au Kevlar, ils ne<br />

diffèrent que par leurs longueurs<br />

(162 et 116 cm).<br />

Comme toutes paires d’écouteurs<br />

au format oreillettes de scènes, le<br />

Shure SE846 demande un peu<br />

d’entraînement pour réussir<br />

à enfiler correctement ses<br />

écouteurs et passer ses câbles<br />

à gaines flexibles par-dessus<br />

les oreilles. Il n’est aussi pas<br />

le modèle le plus confortable<br />

que l’on puisse trouver. En<br />

contrepartie, ses écouteurs<br />

tiennent parfaitement en place,<br />

isolent très bien des bruits<br />

ambiants et le cordon grâce à<br />

son système de serrage sous le<br />

cou ou derrière la nuque, ainsi<br />

que sa pince vêtement que l’on<br />

peut utiliser en option, ne produit<br />

quasiment aucun bruit parasite<br />

microphonique lorsque l’on est<br />

en mouvement.<br />

À l’écoute, le Shure SE846<br />

développe des performances<br />

impressionnantes, aussi<br />

bien à très fort volume qu’à<br />

niveau intimiste, ce qui est très<br />

rare. Son registre grave est<br />

d’une profondeur totalement<br />

inattendue pour un modèle à<br />

armatures balancées. Il donne<br />

une impression de présence<br />

physique, de puissance<br />

exceptionnelles tout en restant<br />

très propre et dynamique.<br />

L’aigu reste doux, mais aussi<br />

toujours très détaillé. Le registre<br />

médium est superbe, avec<br />

des timbres riches, mais sans<br />

coloration. Il donne aux voix<br />

et aux instruments acoustiques<br />

beaucoup de présence et de<br />

véracité. Encore plus rare sur<br />

des écouteurs intra-auriculaires,<br />

l’espace stéréophonique a<br />

de l’ampleur et du relief. La<br />

scène sonore respire et elle est<br />

aérée tout en restant précise.<br />

La restitution est dynamique,<br />

vivante, rapide sur tous les styles<br />

de musique. Le Shure SE846 est<br />

très facile à alimenter (un simple<br />

smartphone lui suffit), mais il<br />

sait aussi se transcender pour<br />

parfaitement mettre en valeur<br />

les qualités d’une source haut<br />

de gamme. Nous avons ainsi pu<br />

découvrir le dernier morceau<br />

d’Iggy Azalea « Beg for It », à<br />

partir d’un ampli/DAC Sennheiser<br />

HDVD 800 fournissant des basses<br />

colossales, avec une superbe<br />

aération dans le médium et sur<br />

les effets de réverbération.<br />

Incontestablement, en matière<br />

de performances, cette paire<br />

d’écouteurs Shure SE846<br />

établit un nouveau standard.


Pointsforts<br />

Qualitésonoreetmusicaleindiscutable.<br />

Qualitédesprestationssousunvolumerestreintetagréable.<br />

ThierySoveaux-Diapason<br />

Spécifications:ampli-tuner-lecteurCDetconvertiseur,2x125W,tunerFM(20préselections),Dac24bits/192kHz,entrées<br />

analogiquesetnumériqueToslink,USB(AppleetWindows),entréeBluetooth,sortieRCAcompatibleavecuncaisonde<br />

graveettélécommandemultifonction.<br />

www.hamysound.com<br />

Tél.:0147884702<br />

informationsetpointsdevente


74<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

ULTRAS<strong>ON</strong>E<br />

Edition 5 Unlimited<br />

Pour ce casque très haut de gamme, Ultrasone<br />

adopte une approche différente de celle de<br />

ses concurrents. L’édition 5 Unlimited n’est pas<br />

un casque Hi-Fi ouvert uniquement conçu pour<br />

une utilisation à la maison. Il est également<br />

adapté au nomadisme<br />

2000 €<br />

Il y a un an, la marque allemande<br />

Ultrasone, lançait son modèle<br />

Edition 5, le casque le plus<br />

ambitieux qu’elle n’ai jamais<br />

conçu. L’objet coûtait plus de 3<br />

000 € et était produit en édition<br />

limitée à 555 pièces pour le<br />

monde entier. Cette première<br />

version était équipée d’oreillettes<br />

avec coques en bois. Aujourd’hui,<br />

Ultrasone lance une seconde<br />

version qui n’est plus, cette<br />

fois-ci, en édition limitée, et qui<br />

possède des coques en métal et<br />

ABS.<br />

Ce nouveau casque Hi-Fi,<br />

Ultrasone Edition 5 Unlimited,<br />

est naturellement un modèle<br />

très haut de gamme, mais son<br />

prix a fondu jusqu’aux environs<br />

de 2000 € et surtout il n’est pas<br />

uniquement adapté à un usage<br />

sédentaire. Il convient aussi à une<br />

utilisation en déplacement ou en<br />

voyage.<br />

Pour cela, l’Edition 5 Unlimited<br />

adopte des oreillettes à charge<br />

close et isole très bien des bruits<br />

extérieurs. Son impédance<br />

n’est que de 32 ohms ce qui<br />

permet d’utiliser n’importe quel<br />

ordinateur, smartphone, tablette<br />

ou baladeur pour l’alimenter. Son<br />

poids ne dépasse pas les 300 g,<br />

il est de 280 g, très exactement.<br />

Une luxueuse pochette de<br />

rangement est fournie ainsi que<br />

trois câbles interchangeables :<br />

un de 4 mètres avec jack 6,35<br />

mm pour un usage purement<br />

Hi-Fi à la maison, un second<br />

de 1,5 mètre avec connecteur<br />

mini-jack à trois contacts et<br />

enfin, un dernier de 1,2 m,<br />

avec microphone et commande<br />

pour smartphone ainsi qu’un<br />

connecteur mini-jack à quatre<br />

contacts.<br />

L’Ultrasone Edition 5 Unlimited<br />

n’est pas un petit casque,<br />

mais il conserve une certaine<br />

compacité. On peut imaginer<br />

le porter dans la rue (il tient<br />

bien sur les oreilles), dans les<br />

transports en commun, dans le<br />

train ou l’avion.<br />

Comme pour tous les modèles de<br />

la série « Edition » d’Ultrasone,<br />

la fabrication de l’Edition 5<br />

Unlimited est ultra soignée et<br />

robuste. L’arceau est entièrement<br />

réalisé en métal tandis que<br />

le bandeau appui-tête et les<br />

gros coussinets, dont la forme<br />

particulière permet d’épouser<br />

intelligemment les contours des<br />

pavillons auditifs, sont revêtus<br />

de véritable cuir de mouton à<br />

poil long éthiopien. Une partie<br />

des coques des oreillettes est<br />

en ABS et l’autre fait appel à du<br />

ruthénium, un métal précieux de<br />

la famille du platine.<br />

Les transducteurs de L’Edition<br />

5 Unlimited sont des modèles<br />

propriétaires de 40 mm de<br />

diamètre avec membrane<br />

recouverte de titane et aimant de<br />

type NdFeB (néodyme-fer-bore).<br />

Ils sont montés au fond de sortes<br />

d’amorces de pavillon, orientés<br />

vers l’avant, selon la technologie<br />

S-Logic EX propre à Ultrasone.<br />

Ils bénéficient également d’un<br />

blindage afin d’éviter les fuites de<br />

champ magnétique vers la tête<br />

de l’auditeur.<br />

Il s’agit encore d’une<br />

technologie exclusive<br />

à Ultrasone qui a pour but de<br />

limiter la sensation de fatigue<br />

auditive.<br />

On note aussi que les<br />

attaches articulées<br />

entre les oreillettes<br />

et l’arceau sont<br />

montées avec des<br />

rotules « silent-bloc<br />

» en matériau de<br />

synthèse de type<br />

Téflon.<br />

Sur le terrain, l’Utrasone Edition 5<br />

Unlimited serre assez fermement<br />

les oreilles. Il isole donc très bien<br />

des bruits ambiants sans pour<br />

autant être trop inconfortable, car<br />

les coussinets de ses oreillettes<br />

sont épais et d’un bon moelleux.<br />

À l’écoute, ce casque est<br />

étonnant sur plusieurs points.<br />

Il propose bien sûr des<br />

performances hors norme,<br />

avec une large bande passante,<br />

une haute tenue en puissance,<br />

une absence de distorsion et de<br />

résonance audible jusqu’à de très<br />

forts volumes, ainsi qu’un registre<br />

grave très profond et physique…<br />

Cependant, contrairement à<br />

beaucoup de casques Hi-Fi haut<br />

de gamme qui se veulent d’une<br />

transparence et d’une neutralité<br />

absolues, qui ne pardonnent<br />

aucun défaut ni faiblesse à la<br />

source, ce casque Ultrasone<br />

fonctionne facilement même avec<br />

un iPhone de base. Son équilibre<br />

tonal n’est pas totalement droit.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 75<br />

Il est subtilement physiologique<br />

et chaleureux. Il distille<br />

énormément de détails, laisse<br />

entendre les défauts ou qualités<br />

d’un enregistrement ou d’un<br />

fichier avec beaucoup d’acuité,<br />

mais sans jamais agresser les<br />

oreillettes. Sur le début du<br />

morceau « Superwoman »<br />

d’Alicia Keys, le son de l’orgue<br />

électronique, le léger souffle sur<br />

la prise de son de la voix, les<br />

effets de réverbération artificielle,<br />

sont clairement retranscrits, mais<br />

aussi bien intégrés au message,<br />

ne devenant pas gênant,<br />

mais donnant au contraire<br />

l’impression d’être encore<br />

mieux en prise avec le live.<br />

Sur le morceau suivant,<br />

«No One», le rythme sourd<br />

est rendu avec un impact, une<br />

profondeur écrasante, très<br />

physique, sans les effets de<br />

tassements, de bourdonnements<br />

ou de bruits d’air incontrôlés que<br />

produisent beaucoup d’autres<br />

casques.<br />

Sur «Every Breaking Wave»<br />

du dernier album «Songs<br />

of Innocence» de U2,<br />

chaque instrument, (basse,<br />

guitare, batterie, voix, effets<br />

synthétiques…) se détache<br />

très bien dans l’espace, avec<br />

une sensation d’ampleur de<br />

présence et de puissance<br />

maîtrisée exemplaires.<br />

Sur de la musique classique,<br />

l’Ultrasone Edition 5 Unlimited,<br />

pourra surprendre les utilisateurs<br />

de casques Hi-Fi audiophiles<br />

traditionnels, car il a un son<br />

plus chaud, des timbres plus<br />

enrobés que ce que l’on a<br />

l’habitude d’entendre. Mais là<br />

encore, il séduit par ses sonorités<br />

rutilantes, sa faculté à faire<br />

entendre beaucoup de détails<br />

sans les exagérer et surtout à<br />

transmettre l’énergie de tout un<br />

orchestre philharmonique avec<br />

puissance, sans saturation.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 46 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 96 dB<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : interchangeables,<br />

1,2 m avec commande et microphone<br />

plus mini-jack à quatre<br />

contacts, 1,5 m avec mini-jack Neutrik<br />

à trois contacts, 4 m avec jack<br />

Neutrik 6,35 mm<br />

•Poids : 280 g<br />

•Accessoire : housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


76<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

URBANEARS<br />

Plattan ADV<br />

Les Suédois de Zound Industries (Urbanears, Molami, Marshall Coloud...), aiment mélanger<br />

mode et audio. Leur Plattan, sorti en 2009, était déjà véritable accessoire fashion. Son<br />

successeur, le Plattan ADV, d’aspect jeune et urbain, préserve l’esprit avec un design innovant<br />

et des performances améliorées.<br />

60 €<br />

L’effort de développement<br />

est réel pour ce casque<br />

à l’architecture inédite,<br />

économique et réellement<br />

optimisée. Léger, avec ses dix<br />

coloris possibles et son bandeau<br />

lavable et interchangeable,<br />

ce casque se veut être un<br />

accessoire de mode pratique<br />

autant qu’un appareil audio<br />

nomade. Le revêtement tissé du<br />

câble amovible, les coques et<br />

glissières en ABS donnent une<br />

agréable impression de solidité,<br />

complétée par un arceau en<br />

tiges métalliques souples pour<br />

permettre aux oreillettes de<br />

pivoter librement. Les charnières<br />

renforcées donnent la possibilité<br />

de replier le casque sur lui-même<br />

pour un rangement pratique. La<br />

fermeté des butées des glissières<br />

donne une bonne stabilité<br />

lorsque l’on est en mouvement.<br />

La vocation urbaine de ce<br />

casque est renforcée par le<br />

boîtier avec microphone et<br />

commande sur le câble, pour<br />

prendre et recevoir les appels<br />

depuis un smartphone. Enfin,<br />

le Plattan ADV comporte un<br />

«Zoundplug», soit un port mini<br />

jack sur chaque oreillette afin de<br />

permettre une écoute partagée<br />

sur un second<br />

casque.<br />

La construction<br />

est soignée et<br />

sans jeu. Dans<br />

chaque oreillette, l’anneau<br />

en aluminium pour la fixation<br />

du support du transducteur<br />

procure un assemblage rigide<br />

et étanche. La coque, épaisse,<br />

évite les vibrations parasites<br />

et se complète de la présence<br />

judicieuse d’un tampon en<br />

mousse derrière le transducteur<br />

de 40 mm. Ce dernier, équipé<br />

d’un petit moteur à aimant<br />

néodyme, est aussi basique que<br />

propre.<br />

La restitution acoustique<br />

est en accord avec le style<br />

jeune, léger, frais et coloré<br />

du Plattan ADV. La tenue en<br />

puissance est correcte. Elle se<br />

concentre sur le registre médium,<br />

avec une agréable pointe de<br />

chaleur dans le haut grave. Les<br />

basses, propres, manquent<br />

légèrement de profondeur.<br />

L’aigu est relativement doux<br />

même s’il a tendance, lorsque<br />

l’on pousse le volume, à devenir<br />

un peu clinquant. Le son de ce<br />

casque, peu typé, permet une<br />

écoute agréable sur la plupart<br />

des styles de musique et plus<br />

particulièrement sur de la Pop,<br />

avec des timbres assez riches,<br />

une bonne définition et une<br />

scène sonore aérée.<br />

Le bilan est donc positif pour<br />

l’Urban Ears Plattan ADV.<br />

Dans l’esthétique comme dans<br />

le confort et l’écoute, ce casque<br />

dépasse les attentes que l’on<br />

aurait pour un modèle basique,<br />

avec des progrès significatifs par<br />

rapport au Plattan.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Poids : 125g<br />

• HP : 40 mm dynamiques<br />

• Réponse : 10 Hz-20 kHz<br />

• Impédance : 60 ohm<br />

• Sensibilité : 96 dB/100 mV/ 1 kHz<br />

• Puissance d’entrée max. : 50mW<br />

• Accessoire : -<br />

• Cordon : 1,2 m<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 77<br />

WESC<br />

Piston Bluetooth<br />

Un modèle Bluetooth, économique et<br />

urbain par le champion suédois des casques<br />

fashion. Est-ce que le ramage sera à la<br />

hauteur du plumage ?<br />

100 €<br />

En matière de casque fashion,<br />

Wesc (pour « We are the<br />

Superlative Conspiracy ») n’est<br />

jamais en reste. En 2012, la<br />

marque suédoise de vêtements<br />

avait sorti une série limitée<br />

“hawaïenne” de casques à motifs<br />

cocotiers. Elle continue avec<br />

des modèles fashion et urbains<br />

comme le Piston Bluetooth,<br />

à l’image de la marque qui<br />

se présente comme celle des<br />

“intellos relax” (“intellectual<br />

slackers”) et qui sponsorise des<br />

skaters autant que des artistes<br />

comme le rappeur RZA. Si on<br />

se souvient du Bongo, qui en<br />

2011 avait allié style et bonne<br />

restitution audio, la large gamme<br />

proposée par la marque reste<br />

chère et inégale.<br />

En ouvrant l’emballage, on voit<br />

directement venir un casque<br />

économique et urbain. La<br />

conception fashion et discrète,<br />

disponible en une gamme<br />

importante de couleurs pour<br />

faire la paire avec votre blouson<br />

préféré, aurait pu justifier à ce<br />

prix des matériaux de meilleure<br />

qualité. Le plastique des coques,<br />

le métal des glissières et le<br />

bandeau en peau synthétique<br />

laissent espérer peu de durabilité.<br />

Le câble amovible est microjack<br />

ce qui ne permet pas son<br />

remplacement facile par des<br />

câbles standard. L’entrée/sortie<br />

mini-jack de l’oreillette droite<br />

vient palier à ce problème en<br />

permettant aussi de partager de la<br />

musique sur un autre casque sans<br />

trop de dégradation. Avec ses<br />

oreillettes réduites au minimum et<br />

la tension de son arceau, le Piston<br />

Bluetooth tient sur la tête pour<br />

une utilisation au quotidien et<br />

dans les transports. Les oreillettes<br />

se retournent à 180° pour un<br />

rangement très compact mais<br />

on lui regrette l’absence de<br />

pochette et de commandes<br />

smartphone sur le câble qui<br />

auraient complété son aspect<br />

nomade.<br />

La qualité du plastique des<br />

coques est médiocre, et<br />

leur isolation acoustique<br />

moyenne. A l’ouverture de<br />

l’oreillette, l’assemblage<br />

est économique et<br />

rudimentaire. Le<br />

transducteur 40mm<br />

fonctionne avec un tout<br />

petit moteur, à l’image<br />

de la minuscule batterie<br />

collée à son support et<br />

impossible à remplacer.<br />

En filaire comme en<br />

Bluetooth, les performances<br />

acoustiques du Piston Bluetooth<br />

passent, mais déçoivent par<br />

rapport à son prix. La restitution<br />

est homogène, un peu étouffée<br />

et froide sur l’ensemble du<br />

spectre. Les amateurs de basses<br />

puissantes et d’aigus clairs seront<br />

déçus. La scène reste correcte<br />

avec un son de profondeur<br />

moyenne. En poussant le volume,<br />

on note une légère distorsion<br />

des voix avec des basses qui<br />

deviennent envahissantes et un<br />

peu de saturation dans les aigus.<br />

En somme, ce casque est un<br />

produit élégant mais dont les<br />

performances ne sont pas à<br />

la hauteur du prix. Le Piston<br />

Bluetooth donne l’impression<br />

que Wesc est une marque pour<br />

qui le casque est un accessoire<br />

de mode, dont la conception<br />

doit s’appairer à une collection<br />

de vêtements avant d’avoir des<br />

qualités audio.<br />

Spécifications<br />

• Type : Supra-auriculaire clos, avec<br />

liaison sans-fil Bluetooth<br />

• Réponse : 20Hz - 20kHz<br />

• HP : 40mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,1 m amovible, micro<br />

jack et mini-jack<br />

• Poids : 150g<br />

• Accessoire : chargeur USB<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


78<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong><br />

WEST<strong>ON</strong>E<br />

W50<br />

Westone est une marque venue du monde professionnel, mais comme<br />

le marché des écouteurs haut de gamme destinés au grand public est en<br />

plein essor, elle s’y intéresse maintenant de prés et propose des modèles<br />

adaptés à une utilisation nomade comme ce modèle W50.<br />

900 €<br />

Westone est à l’origine un<br />

spécialiste des écouteurs intraauriculaires<br />

haut de gamme<br />

à destination de marchés aux<br />

exigences bien spécifiques.<br />

Il s’adresse aussi bien aux<br />

secteurs militaires, de la<br />

protection auditive que celui de<br />

la santé et des aides auditives<br />

ou des musiciens. Il propose<br />

notamment des modèles avec<br />

coques moulées sur mesure. Mais<br />

comme le marché des écouteurs<br />

de luxe pour le grand public<br />

est en plein essor, il développe<br />

désormais des modèles pouvant<br />

répondre au besoin des<br />

mélomanes nomades avec entre<br />

autres sa nouvelle série « W ». Le<br />

W50 est un des modèles les plus<br />

haut de gamme de cette série.<br />

Comme sa référence l’indique,<br />

chacune de ses oreillettes intègre<br />

cinq transducteurs à armature<br />

balancée en configuration trois<br />

voies. Son impédance basse et sa<br />

sensibilité élevée lui permettent<br />

de fonctionner avec n’importe<br />

quelle source même un simple<br />

smartphone. Il est livré avec un<br />

petit boîtier en plastique orange<br />

translucide, rigide et étanche,<br />

ainsi que pas moins de 10 paires<br />

d’embouts de tailles différentes<br />

en mousse à mémoire de forme<br />

et en silicone afin de s’adapter<br />

à toutes les morphologies<br />

d’oreilles. Deux jeux de câbles<br />

interchangeables sont aussi livrés<br />

: le premier avec commandes et<br />

microphone pour smartphone,<br />

le second plus audiophiles<br />

avec cordon torsadé. Enfin,<br />

l’esthétique des coques peut être<br />

personnalisée. L’utilisateur a le<br />

choix entre des habillages gris,<br />

rouge, ou doré métallisés livrés<br />

d’origine.<br />

Pour ce qui est de l’ergonomie,<br />

contrairement, à des modèles<br />

concurrents tel que le Shure<br />

SE 846, les écouteurs du W50,<br />

conçus pour s’insérer comme<br />

des oreillettes pros avec câbles<br />

passant par dessus les pavillons<br />

auditifs, ont des boîtiers de<br />

petite taille et peuvent donc<br />

convenir aux utilisateurs dont les<br />

conques sont étroites. L’isolation<br />

phonique est de haut niveau et le<br />

câble ne produit pas trop d’effet<br />

microphonique lorsque l’on est<br />

en mouvement.<br />

À l’écoute, on apprécie<br />

immédiatement le très bel<br />

équilibre tonal de cette paire<br />

d’écouteurs Westone. Le<br />

registre grave est profond,<br />

mais sans boursouflure artificielle.<br />

Le médium est lumineux avec<br />

des timbres très riches et une<br />

superbe aération, une belle<br />

sensation d’espace. L’aigu est<br />

d’une excellente définition,<br />

il n’est ni trop doux, ni trop<br />

incisif. On sent que Westone<br />

maîtrise parfaitement son sujet,<br />

d’autant que tous les registres<br />

sont merveilleusement bien<br />

intégrés, d’une cohérence qui<br />

donne l’impression d’écouter un<br />

modèle monovoies (ce qui n’est<br />

pas si courant sur les modèles<br />

multivoies). La dynamique est<br />

également au rendez-vous.<br />

La restitution est très vivante,<br />

toujours entraînante, vivifiante, à<br />

la fois légère et bien charpentée.<br />

Le W50 marche aussi bien à<br />

niveau d’écoute intimiste qu’à<br />

très fort volume, et ce, sur tous<br />

les styles de musique.<br />

En conclusion, on peut certes<br />

regretter que la finition plastique<br />

de cette paire d’écouteurs<br />

W50 ne soit pas plus luxueuse,<br />

mais, sur le plan ergonomique<br />

et acoustique, c’est<br />

incontestablement une grande<br />

réussite.<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : cinq armatures balancées<br />

•Sensibilité : 118 dB SPL/1 mW<br />

•Impédance : 25 Ω à 1 kHz<br />

•Cordons : 2 x 128 cm interchangeables<br />

dont un avec commandes<br />

et microphone pour smartphone<br />

•Poids : 12,7 g<br />

•Accessoires : mallette étanche de<br />

rangement, 10 paires d’embouts<br />

en mousse et silicone, curette de<br />

nettoyage, trois paires d’habillages<br />

de coque interchangeable avec leur<br />

petit tournevis<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 79<br />

YAMAHA<br />

EPH-M100<br />

Plutôt discret jusqu’à présent sur le marché<br />

des écouteurs intra-auriculaires, Yamaha lance<br />

cette année une grosse offensive avec une<br />

gamme de modèles forts intéressants qui<br />

s’adressent tout autant au mélomane quidam<br />

qu’à l’audiophile exigeant.<br />

Positionné à 100 €, cette<br />

paire d’écouteurs Yamaha<br />

EPH-M100 est un produit<br />

encore abordable, mais<br />

qui revendique déjà des<br />

performances audiophiles.<br />

Disponible en de sages finitions<br />

noir, blanche ou bleu, elle ne<br />

cherche pas jouer dans la cour<br />

des modèles fashion ou girly,<br />

mais ne manque pas pour autant<br />

d’élégance. Ses écouteurs sont<br />

munis de branches qui facilitent<br />

les manipulations, l’insertion et<br />

le retrait dans les oreilles, mais<br />

aussi qui guident les câbles afin<br />

d’éviter les bruits de frottement<br />

lorsque l’on est en mouvement.<br />

Ces branches ressemblent à<br />

celles d’un casque audio et<br />

arborent le beau logo Yamaha<br />

chromé, composé des trois<br />

diapasons, sur fond plastique en<br />

finition glossy.<br />

Les écouteurs Yamaha EPH-M100<br />

disposent de commandes et d’un<br />

microphone sur leur fin cordon<br />

de raccordement. Ils sont livrés<br />

avec une jolie petite mallette de<br />

rangement ainsi qu’un adaptateur<br />

jack 6,35 mm et pas moins de<br />

cinq paires d’embouts de tailles<br />

différentes. Ces derniers sont<br />

assez particuliers puisque leur<br />

tubulure centrale possède une<br />

couronne avec des rainures<br />

verticales. De cette manière,<br />

ils épousent plus facilement la<br />

courbure des conduits auditifs<br />

de l’utilisateur. Le confort<br />

et le couplage acoustique<br />

s’en trouvent du même coup<br />

améliorés.<br />

À l’intérieur de ses oreillettes,<br />

le Yamaha EPH-M100<br />

accueille des transducteurs<br />

électrodynamiques de 15 mm,<br />

ce qui est un grand diamètre<br />

pour ce type d’usage. Les<br />

coques des écouteurs sont ainsi<br />

de taille importante et peuvent<br />

ne pas convenir à certains<br />

utilisateurs qui ont des oreilles<br />

dont les conques ne sont pas<br />

très larges. En dehors de ce<br />

point, les Yamaha EPH-M100 se<br />

révèlent pratiques et agréables à<br />

l’usage. Ils isolent bien des bruits<br />

extérieurs. Ils tiennent aussi très<br />

bien en place et leurs câbles ne<br />

produisent presque aucun bruit<br />

microphonique lorsque l’on est<br />

en mouvement.<br />

À l’écoute, les Yamaha<br />

EPH-M100 sont également<br />

charmants. Leur restitution<br />

sonore n’est pas aussi précise<br />

et transparente que celle des<br />

modèles EPH-100 que nous<br />

avions testés il y a deux ans.<br />

Mais elle est d’un équilibre très<br />

réussi, avec un grave chaleureux,<br />

d’une bonne profondeur et sans<br />

lourdeur, un médium rayonnant<br />

et un aigu à la fois doux et aéré.<br />

Mieux encore, le message est<br />

toujours dynamique, naturel,<br />

sans agressivité. Sur un morceau<br />

de Pop/Electro légère comme «<br />

Complètement Fou » du dernier<br />

album de Yelle, les EPH-M100<br />

donnent immédiatement envie<br />

de bouger. Ces écouteurs<br />

offrent une scène sonore qui<br />

respire. Ils ont une sensibilité<br />

élevée pour pouvoir convenir<br />

à toutes les sources, même les<br />

petits smartphones, et ont une<br />

bonne tenue en puissance. On<br />

peut pousser le son sans risquer<br />

l’apparition de stridences ou de<br />

bourdonnements.<br />

100 €<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaires<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 15 mm dynamiques<br />

•Sensibilité : 106 dB<br />

•Impédance : 28 Ω<br />

•Puissance admissible : 5 mW<br />

•Cordon : 1,2 m avec commandes et<br />

microphone pour smartphone<br />

•Poids : 19,1 g<br />

•Accessoires : mini mallette de<br />

rangement, 5 paires d’embouts en<br />

silicone de différentes tailles, adaptateur<br />

jack 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt


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