12.01.2016 Views

ON Magazine - Guide Casques 2015

43 nouveaux modèles à l'essai : AKG, Audeze, Audio-technica, ADL, Audiofly, Beyerdynamic, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Bowers & Wilkins, Final, Cardas, Creative, Focal, Fostex, Grado, KEF, Harman-kardon, Magnat, MTX, Noontec, Oppo, Ora ïto, Parrot, Philips, Phonon, Rudistor, Samsung, Shure, Sennheiser, Sony, Ultrasone, Westone, Yamaha

43 nouveaux modèles à l'essai : AKG, Audeze, Audio-technica, ADL, Audiofly, Beyerdynamic, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Bowers & Wilkins, Final, Cardas, Creative, Focal, Fostex, Grado, KEF, Harman-kardon, Magnat, MTX, Noontec, Oppo, Ora ïto, Parrot, Philips, Phonon, Rudistor, Samsung, Shure, Sennheiser, Sony, Ultrasone, Westone, Yamaha

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2015</strong> 35<br />

CREATIVE<br />

Aurvana Platinum<br />

L’entreprise singapourienne Creative Labs était surtout connue pour ses bons<br />

résultats commerciaux en matière de carte sons et autres produits informatiques.<br />

En ce qui concerne l’Aurvana Platinum, elle tente une approche nouvelle du<br />

casque haut gamme. C’est original, mais pas forcément réussi.<br />

Le kistsch des eighties nous<br />

revient à l’ouverture de la<br />

boîte de l’Aurvana Platinum.<br />

Présenté sur un faux coussin<br />

de satin (un morceau de tissu<br />

brillant), les couleurs argenté et<br />

marron du casque nous préparent<br />

à entendre les voix d’Alf ou de<br />

Stringfellow au fond de l’oreillette.<br />

Si la conception peut satisfaire<br />

les amateurs de vintage, elle<br />

manque clairement de peps. La<br />

construction, presque 100% en<br />

plastique de synthèse et simili cuir,<br />

donne mauvaise impression pour<br />

la solidité. Fragiles, on mettrait<br />

presque de l’huile aux glissières<br />

pour améliorer leur ergonomie.<br />

Le casque serre bien la tête,<br />

presque trop. Avec des coussinets<br />

et un rembourrage d’arceau<br />

aussi fermes, une sensation de<br />

chaleur nous touche rapidement<br />

les oreilles et le crâne lors d’une<br />

utilisation prolongée.<br />

Sur l’oreillette droite, c’est une<br />

véritable télécommande : pas<br />

moins de sept boutons pour<br />

contrôler la connexion Bluetooth,<br />

la lecture de musique et la gestion<br />

des appels. Le sac de rangement<br />

fourni avec le casque s’avère<br />

encombrant et peu esthétique.<br />

On aurait espéré une mallette<br />

rigide pour un casque aussi fragile<br />

et coûteux.<br />

La construction intérieure<br />

du casque est baroque. En<br />

effet, d’imposants anneaux de<br />

mousse chargent l’avant des<br />

transducteurs, ce qui certes<br />

améliore l’isolation phonique<br />

mais ne ménage pas la gestion<br />

de l’espace. Dans chaque<br />

oreillette, sous une grille plastique<br />

accueillant un des microphones du<br />

système antibruit du casque, on<br />

découvre la large bobine mobile<br />

et son gros moteur de 25mm avec<br />

énorme évent de décompression<br />

centrale. Les transducteurs de<br />

l’Aurvana Platinum<br />

mesurent 50 mm<br />

de diamètre au total<br />

avec une membrane<br />

de 43mm de large très<br />

exactement.<br />

Les résultat à l’écoute<br />

sont corrects. En<br />

liaison filaire,<br />

l’équilibre tonal<br />

est descendant,<br />

avec une bande<br />

passante assez<br />

large. L’esthétique<br />

sonore est typée.<br />

Cela convient bien à<br />

l’écoute de dub et on apprécie le<br />

morceau «Where do I belong» de<br />

l’album «Friends on Mushrooms»<br />

d’Infected Mushrooms. Les<br />

médiums, assez ronds, donnent<br />

une écoute agréable de la Pop.<br />

Par contre, on découvre vite les<br />

limites de l’Aurvana Platinum sur<br />

de la musique classique, comme<br />

le concerto n°1 de Shostakovitch<br />

par exemple. Le son est un peu<br />

sec, pas bien défini. La scène<br />

sonore manque d’ampleur et<br />

d’aération.<br />

Ce casque trouve aussi ses limites<br />

sur la plupart des morceaux où<br />

les aigus dominent. Ces derniers<br />

restent toujours au second plan,<br />

voire étouffés à l’augmentation du<br />

volume, durant laquelle le casque<br />

gagne en impact ce qu’il perd en<br />

précision.<br />

En liaison sans-fil Bluetooth, la<br />

dynamique se perd ainsi que<br />

la précision sur l’ensemble du<br />

spectre. Le fait de disposer d’un<br />

réglage d’intensité à trois paliers<br />

pour le système antibruit est<br />

flatteur. Mais le mode «extérieur»<br />

est d’une efficacité anecdotique.<br />

Le seul niveau intéressant est celui<br />

du mode «avion», finalement le<br />

plus adapté à l’usage de l’Aurvana<br />

Platinum dans les transports.<br />

Creative n’a donc pas ménagé ses<br />

300 €<br />

efforts de conception pour<br />

ce casque clairement limité en<br />

terme de confort et d’ergonomie.<br />

Si les qualités audio de l’Aurvana<br />

Platinum sont toutefois correctes,<br />

elles ne sauvent pas le casque<br />

d’une mauvaise notation vu son<br />

prix.<br />

Spécifications<br />

• Type : circum-auriculaire clos,<br />

avec liaison Bluetooth 3.0 (AptX,<br />

AAC, NFC) et système antibruit actif<br />

• Alimentation : batterie Lithium-<br />

Ion de 620 mAh, autonomie<br />

annoncée de 15 h (système antibruit<br />

désactivé)<br />

• Réponse : 10 Hz à 25 kHz<br />

• HP : 50mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 105 dB/mW/1kHz<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,2 m (amovible)<br />

Poids : 332g<br />

• Accessoire : sac de rangement,<br />

adaptateur avion, chargeur USB<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Son<br />

Intérêt

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!