Sidaction-RA2015_web2
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PROGRAMMES SCIENTIFIQUES ET MÉDICAUX<br />
Exemples de projets<br />
scientifiques soutenus<br />
RECHERCHE FONDAMENTALE<br />
JEUNE CHERCHEUR<br />
ÉPIDÉMIOLOGIE<br />
AIDE AUX ÉQUIPES<br />
Inhibition, par les anticorps, des premiers<br />
événements de l’infection par le VIH-1<br />
sur des tissus vaginaux-utérins.<br />
Camille Ducloy<br />
École doctorale des sciences de la vie<br />
et de la santé, Strasbourg.<br />
96 393 euros<br />
Camille Ducloy, qui s’intéresse aux<br />
premiers événements de l’infection par le<br />
VIH dans l’appareil reproducteur féminin,<br />
a commencé sa thèse à Strasbourg<br />
en septembre 2014, avec le soutien de<br />
<strong>Sidaction</strong> pour une durée de trois ans.<br />
Les muqueuses des femmes sont des<br />
tissus complexes, et des interrogations<br />
demeurent sur la façon dont le VIH passe<br />
cette barrière. Avec son équipe, elle a<br />
ainsi mis au point un modèle de culture<br />
in vitro mimant les premiers événements<br />
de l’infection par le VIH. L’objectif de ses<br />
travaux, présentés à l’Université des jeunes<br />
chercheurs en 2015, est d’analyser l’activité<br />
des anticorps dans les muqueuses, de<br />
les caractériser et de les amener à être<br />
reproduits pour la vaccination. Le but<br />
final : parvenir à développer un vaccin qui<br />
protégerait les femmes du virus.<br />
Étude autour de l’échec des secondes lignes<br />
de traitement en Afrique subsaharienne.<br />
Birgit Schramm<br />
Épicentre.<br />
103 871 euros<br />
On estime qu’environ 3 % des patients<br />
traités dans des pays à ressources limitées<br />
reçoivent des traitements antirétroviraux<br />
de deuxième ligne, et ce pourcentage est<br />
destiné à augmenter dans les prochaines<br />
années. On dispose toutefois de peu de<br />
connaissances concernant la réponse à<br />
cette deuxième ligne, et en particulier<br />
l’étendue des échecs virologiques, ainsi<br />
que les types de résistances et les risques<br />
de santé engendrés par ces derniers.<br />
L’équipe de Birgit Schramm travaille pour<br />
apporter des données sur ces sujets grâce<br />
à l’observation d’environ 660 patients sous<br />
traitement de deuxième ligne recrutés au<br />
Kenya, au Malawi et en Ouganda.<br />
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SIDACTION Rapport d’activité 2015