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Chronique de Lyon<br />

justice portant contrainte par corps ne sont acquises<br />

aux gendarmes qu’autant que les arrestations<br />

ont été faites à la suite de recherches spéciales,<br />

sans lesquelles le délinquant n’aurait pu<br />

être découvert, circonstance qui doit être relatée<br />

dans le procès-verbal. Contrairement à l’interprétation<br />

donnée à ces dispositions par les membres<br />

de certains conseils d’administration de compagnies<br />

de gendarmerie, interprétation d’après<br />

laquelle le fait d’arrêter un individu trouvé à son<br />

domicile, ou même rencontré dans la commune<br />

qu’il habite, ne constituerait pas les recherches<br />

spéciales dans le sens donné à cette expression<br />

par le décret, et n’ouvrirait, par suite, aucun droit<br />

à la prime, il convient de décider, avec la chancellerie<br />

(Lettre du 23 novembre 1891), que la prime<br />

est acquise aux gendarmes s’ils ont effectué<br />

des perquisitions ou recherches spéciales, alors<br />

même que l’arrestation aurait été opérée au domicile,<br />

et, à plus forte raison, dans la commune<br />

du condamné.”<br />

PRIMES POUR L’ARRESTATION<br />

DE PUPILLES ÉVADÉS<br />

DE L’ÉCOLE DE BRIGNAIS.<br />

Note ministérielle autorisant<br />

l’acceptation par la gendarmerie<br />

des primes en argent offertes<br />

par la Société lyonnaise<br />

pour le sauvetage de l’enfance,<br />

pour l’arrestation de ceux de<br />

ses pupilles qui se sont évadés.<br />

Paris, le 12 janvier 1892,<br />

Les chefs de légion de gendarmerie<br />

sont autorisés à accepter<br />

les primes en argent offertes<br />

au militaires de cette arme par<br />

la Société lyonnaise pour le<br />

sauvetage de l’enfance, pour<br />

l’arrestation de ceux de ses pupilles<br />

qui s’évadent de l’école<br />

d’apprentissage fondée par elle<br />

à Brignais. Le montant de ces<br />

primes est fixé à 10 francs par<br />

enfant arrêté.<br />

Le paiement a lieu sur la production<br />

d’une expédition<br />

du procès-verbal de capture<br />

adressée par le chef de légion<br />

intéressé au président de la Société<br />

à Lyon.<br />

Lyon<br />

Vendredi 18 octobre 1850<br />

Échanges houleux<br />

Des discussions ont lieu très-fréquemment entre<br />

les bateliers faisant le service des bacs à traille en<br />

amont et en aval de notre ville, et les personnes qui<br />

empruntent ce moyen de communication d’une<br />

rive à l’autre. Ces discussions ont habituellement<br />

pour cause le prix du passage qui, nous assure-ton,<br />

n’est pas toujours uniforme et varie suivant les<br />

circonstances.<br />

Dimanche dernier un débat très vif s’est élevé<br />

entre le batelier de Saint-Clair et un ouvrier,<br />

accompagné de sa femme et de ses enfants, le<br />

premier réclamant au second un prix plus élevé<br />

que d’habitude.<br />

Ce débat, malheureusement, ne s’est pas borné à<br />

un échange d’observations plus ou moins polies,<br />

il a dégénéré bientôt en une rixe dont les suites<br />

auraient pu avoir les plus fâcheuses conséquences<br />

sans l’intervention des spectateurs de cette scène.<br />

Nous ne saurions trop engager l’autorité à exiger<br />

des conducteurs de bac de tenir leurs tarifs à la<br />

disposition des passants, ou mieux de donner des<br />

ordres pour que ces tarifs restent constamment<br />

placardés contre les poteaux de la rive. De cette<br />

façon toute discussion deviendrait impossible, et<br />

nous n’aurions plus à nous rendre les organes des<br />

plaintes légitimes qui nous sont adressées à ce<br />

sujet.<br />

Lyon<br />

Vendredi 18 octobre 1850<br />

Morgue<br />

Depuis quelque temps, et sans que la plupart<br />

de nos concitoyens le sachent, une morgue a<br />

été établie dans notre ville, spécialement pour<br />

recueillir les cadavres des noyés que nos deux rives<br />

rejettent trop souvent sur leurs bords.<br />

Cette morgue est un bâtiment carré construit sur<br />

un bateau flottant et amarré à l’amont du pont<br />

suspendu établi en face du cours Napoléon, sur la<br />

rive droite.<br />

Lyon<br />

Vendredi 18 octobre 1850<br />

Voirie<br />

“Le conseil municipal de Lyon a été saisi d’un projet<br />

de réglementation d’entretien des quais de cette<br />

ville et a adopté les propositions qui lui ont été<br />

présentées à ce sujet par l’ingénieur en chef. Ces<br />

propositions, en ce qui concerne le Rhône, portent<br />

que l’état entretiendra à ses frais les quais depuis<br />

la barrière Saint-Clair jusqu’au pont Napoléon,<br />

formant les routes nationales 83 et 88, et du pont<br />

Napoléon jusqu’au pont de la Mulatière, formant<br />

la route nationale 88. La ville de Lyon aura à sa<br />

charge les trottoirs et les parties des quais servant<br />

de promenades.”<br />

En ce qui concerne la Saône (rive droite), l’état<br />

prendra à ses frais l’entretien des chaussées des<br />

quais depuis la barrière de Vaise jusqu’au pont<br />

Tilsitt. Le quai Fulchiron sera entretenu à frais<br />

communs. Les trottoirs à partir du pont Tilsitt<br />

seront entretenus par la ville.<br />

“Sur la rive gauche, les chaussées du quai depuis<br />

la barrière de Serin jusqu’au pont de la Feuillée,<br />

ainsi que les trottoirs extérieurs jusqu’au pont du<br />

Change y seront entretenus à frais communs. L’état<br />

entretiendra à ses frais le cours Rambaud, depuis<br />

le pont Napoléon jusqu’au pont de la Mulatière.<br />

Les trottoirs restent toujours à la charge de l’état.”<br />

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