LUsine-Africaine-Magazine-Avril-Mai-2017
Le 1er magazine dédié à l'industrie Africaine.
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ENTREPRISE<br />
23<br />
démarches afin de répondre aux<br />
besoins de proximité du marché<br />
et de créer une culture d’agilité<br />
qui les aidera à réinventer leur<br />
business model», explique Abdou<br />
Diop, Managing Partner de<br />
Mazars au Maroc.<br />
Les initiatives d’intrapreneuriat<br />
et d’open innovation constituent<br />
également une composante importante<br />
de l’attraction et de la<br />
rétention des talents. L’étude<br />
Mazars révèle ainsi que près de<br />
90% des répondants indiquent<br />
que l’ouverture d’une entreprise<br />
à l’innovation et à l’intrapreneuriat<br />
est un critère qui les inciterait<br />
à la rejoindre.<br />
L’Afrique : des écosystèmes<br />
entrepreneuriaux aux multiples<br />
facettes<br />
Le continent africain est en<br />
ébullition numérique : bourgeonnants<br />
en Afrique centrale<br />
ou dans l’Ouest francophone,<br />
en phase de développement<br />
accéléré comme au Rwanda,<br />
structurés comme l’exception<br />
sud-africaine. D’autres encore<br />
bénéficient de positions privilégiées<br />
comme au Maroc, proche<br />
historiquement des États-Unis<br />
et géographiquement de l’Europe,<br />
ou en Egypte, qui profite<br />
de sa proximité avec le Moyen-<br />
Orient.<br />
L’étude Mazars démontre<br />
qu’aujourd’hui un peu partout<br />
des précurseurs montrent la<br />
voie rapprochant les mondes<br />
des entreprises établies et des<br />
entrepreneurs/innovateurs, ou<br />
libérant le potentiel « intrapreneurial<br />
» des salariés.<br />
Elle nous apprend également<br />
qu’il existe un écart de maturité<br />
entre les écosystèmes anglophones<br />
et francophones. Ainsi,<br />
seules 16% des personnes anglophones<br />
interrogées pensent<br />
que leur entreprise n’a pas fait<br />
de l’innovation une priorité<br />
contre 25% côté francophone.<br />
L’Afrique anglophone dispose<br />
en effet d’un terreau d’innovation<br />
important, à Nairobi, à Lagos,<br />
à Johannesburg et au Cap, à<br />
Accra ou à Kigali.<br />
La mondialisation avancée et<br />
les technologies de communication<br />
instantanée renforcent les<br />
interconnexions entre les écosystèmes<br />
africains mais aussi<br />
au-delà des frontières. L’étude<br />
Mazars met ainsi en avant la<br />
manière dont des start-ups de<br />
la diaspora africaine s’allient à<br />
des grands groupes pour prolonger<br />
l’aventure dans leurs filiales<br />
africaines, ou encore l’intérêt<br />
croissant pour l’Afrique de startups<br />
internationales, notamment<br />
dans les Fintechs.<br />
Si le courant d’intrapreneuriat<br />
et d’open innovation gagne petit<br />
à petit du terrain et de la visibilité<br />
en Afrique, beaucoup reste<br />
à faire, dans la majorité des<br />
écosystèmes, pour qu’émergent<br />
plus d’entrepreneurs pérennes :<br />
assouplissement des cadres ou<br />
encore facilitation de l’accès<br />
au marché de la part des entreprises<br />
établies.<br />
À propos de Mazars<br />
Mazars est une organisation internationale<br />
intégrée et indépendante<br />
spécialisée dans l’audit, le conseil<br />
ainsi que les services comptables<br />
fiscaux et juridiques. Au 1er janvier<br />
<strong>2017</strong>, Mazars est présent dans les<br />
79 pays qui forment son partnership<br />
international intégré.<br />
Mazars fédère les expertises de 18<br />
000 femmes et hommes.<br />
Emmenés par 950 associés, ils<br />
servent leurs clients à toutes les<br />
étapes de leur développement : de la<br />
PME aux grands groupes internationaux<br />
en passant par les entreprises<br />
intermédiaires, les start-ups et les<br />
organismes publics.<br />
En Afrique, Mazars est présent dans<br />
25 pays avec 2 500 collaborateurs<br />
répartis dans 45 bureaux.<br />
L’USINE AFRICAINE AVRIL - MAI <strong>2017</strong>