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National Geographic 08/17

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Les finalistes du Lunar XPrize qui<br />

aluniront pourront concourir pour une<br />

cagnotte supplémentaire de 4 millions<br />

de dollars au maximum, récompensant<br />

d’autres exploits sur la Lune.<br />

Atteindre et émettre depuis<br />

un site lunaire historique :<br />

1 à 4 millions<br />

de dollars<br />

Parcourir 5 km :<br />

2 millions<br />

Survivre et émettre des messages<br />

pendant deux jours lunaires :<br />

2 millions<br />

Apporter la preuve de<br />

la présence d’eau :<br />

4 millions<br />

(suite de la page 94) Mais assez parlé de sauts<br />

sur la Lune ! D’autres concurrents rouleront :<br />

Hakuto, TeamIndus et Synergy Moon, un consortium<br />

international basé en Californie. Tous les<br />

trois projettent d’utiliser un rover à roues autonome<br />

pour recueillir des données.<br />

Cela met en lumière une faille évidente dans le<br />

règlement du concours. Hakuto peut l’emporter<br />

en sous-traitant le lancement comme l’alunissage,<br />

et n’aurait besoin que d’utiliser son rover Sorato<br />

pour l’emporter. Chanda Gonzalez-Mowrer, la<br />

directrice de la course du Lunar XPrize, ne s’en<br />

formalise pas : « Nous voulions que les équipes<br />

imaginent diverses approches pour accomplir la<br />

mission. » Du point de vue financier, la principale<br />

exigence est simplement que les compétiteurs<br />

montrent au jury qu’au moins 90 % de leur argent<br />

provient de sources non publiques.<br />

« Cela a été amusant de voir les équipes jouer<br />

du réseautage entre elles et avec les prestataires<br />

extérieurs pour faire baisser les coûts, note<br />

Chanda Gonzalez-Mowrer. À cet égard, le but<br />

ultime de cette compétition a déjà été atteint. »<br />

S’il doit exister un jour un hypermarché de<br />

l’aventure spatiale, alors Interorbital Systems,<br />

la principale société qui soutient le consortium<br />

Synergy Moon, est déterminée à remplir ce rôle.<br />

Randa Relich Milliron, cofondatrice et P-DG de<br />

l’entreprise, ambitionne d’en faire « le prestataire<br />

de lancement le moins onéreux de l’industrie<br />

spatiale commerciale ».<br />

Pour ce faire, explique-t-elle, elle construira des<br />

fusées à partir d’unités modulaires standardisées.<br />

À chaque fois que ce sera possible, elle utilisera<br />

des composants disponibles dans le commerce<br />

– comme des tuyaux d’irrigation industriels ou<br />

des microcontrôleurs. Enfin, elle testera des carburants<br />

meilleur marché que ceux des fusées<br />

actuelles, comme l’essence de térébenthine.<br />

Dans son bureau du Mojave Air & Space Port,<br />

dans le désert de Californie, à 160 km au nord de<br />

Los Angeles, Randa Relich Milliron me montre<br />

avec fierté la brochure de la compagnie. Celle-ci<br />

propose, pour environ 16 000 dollars, un satellite<br />

à monter soi-même, le TubeSat Personal Satellite<br />

Kit. Le prix comprend un « lancement gratuit ! »<br />

98 national geographic • août 20<strong>17</strong>

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