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MEMOIRE D'ALTERNANCE..

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Conclusion<br />

La STGA a vu le jour il y a 40 ans suite à la volonté des élus de redynamiser le transport<br />

urbain en faveur du bien-être des habitants de l’agglomération. C’est avec 30 bus que la société<br />

de transport à débuté en 1977, aujourd’hui elle dispose d’un parc de 104 bus qui parcourent 4,8<br />

millions de kilomètres par an. La STGA c’est aussi 12 000 abonnés et 96% de clients satisfait. Cette<br />

entreprise en perpétuelle mutation a su s’adapter aux évolutions. A l’heure actuelle elle travail<br />

de nouveau sur l’agrandissement de son réseau, car depuis le début de l’année 2017, ce ne sont<br />

plus 16 mais 38 communes qui constituent le territoire du GrandAngoulême. C’est donc avec un<br />

regard sur l’avenir que la STGA répond aux attentes quotidiennes de ces voyageurs.<br />

Cette société, en tant que délégation de service public est une entreprise particulièrement<br />

attentive au bien-être de ses voyageurs. Elle place ses clients au centre de toutes ses interventions<br />

en s’efforçant de répondre au mieux à leurs besoins et à leurs attentes. Ces valeurs humaines<br />

guides toutes les actions menées par l’entreprise qu’elles soient à destination des clients ou qu’il<br />

s’agisse de sa stratégie de management interne.<br />

La Société de transports du GrandAngoulême se revendique proche de ses clients et souhaite faire<br />

tomber toutes les barrières en faveur d’un climat de dialogue social favorable à la coopération.<br />

Elle est très attachée au bien-être de ses voyageurs et ne manque jamais une occasion de les<br />

inviter à s’exprimer. C’est avec ce même soin qu’elle traite ses salariés en instaurant une politique<br />

de communication interne particulièrement attentive et à l’écoute. Elle met effectivement en<br />

place un grand nombre de moyens d’expression à disposition de ses employés comme de ses<br />

clients. Cette bonne communication permet de maintenir un climat de dialogue et de prévenir<br />

des conflits ou tensions.<br />

Il semble que cette politique de fonctionnement soit l’héritage de l’histoire de la STGA qui<br />

à plusieurs reprises dans le passé a été amené à gérer des situations difficiles dues à un climat<br />

social particulièrement tendu au sein de l’agglomération. A l’époque, la « politique des grands<br />

frères » a été mise en place pour apaiser les tensions socioculturelles s’infiltrant parfois jusque<br />

dans les lignes de bus. Celle-ci consistait à embaucher des jeunes venant de milieux défavorisés et<br />

appartenant à des groupes en marge de la société, qui avaient tendance à troubler l’ordre public<br />

souvent parce qu’ils se sentaient rejetés de celle-ci. Ce besoin d’appartenance pouvant parfois<br />

les conduire à des situations conflictuelles vis-à-vis des groupes dont ils se sentaient exclus. Ainsi,<br />

en intégrant certains acteurs et leaders d’opinion « marginaux », cela permettait de diminuer la<br />

distance et baisser les barrières qui les séparaient de la société (et donc de son service public).<br />

Dans cette même optique, quelques années plus tard, ce sont des « médiateurs » qui ont été<br />

employés à la STGA afin de faire le lien entre les groupes contestataires et les conducteurs de bus.<br />

Toujours dans cet objectif de créer un dialogue et d’apaiser les tensions.<br />

Lors des journées portes ouvertes samedi 20 mai 2017, un usager souhaitait savoir pourquoi les<br />

chauffeurs de bus ne sont pas protégés par une vitre pour renforcer leur sécurité à leur poste de<br />

conduite. Patrice Grand, le directeur lui a alors expliqué que cette démarche irait parfaitement à<br />

l’encontre de la politique de la STGA puisqu’elle amènerait à créer une coupure entre les conducteurs<br />

et voyageurs. Qui plus est matérialisée par la vitre, elle s’en verrait d’autant plus segmentée. Tandis<br />

que l’entreprise souhaite lutter contre l’isolement et vise à rassembler ses salariés mais également<br />

tous les acteurs du territoire autour de valeurs bienveillantes et coopératrices.<br />

De la même manière dont elle tisse le réseau qui permet de circuler dans toute l’agglomération,<br />

elle se veut incarner celui qui rassemble les hommes et les femmes qui la constituent.<br />

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