05.06.2018 Views

Guide Reussir Ingenieur 2019

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Arts et Métiers ParisTech, CentraleSupélec (Centrale<br />

Paris est une école créatrice du programme<br />

Time par lequel un tiers des élèves ingénieurs<br />

peut terminer sa scolarité à l’étranger) – ou privés,<br />

tel que l’Efrei (instigatrice d’un programme<br />

de recherche ou de stages de plusieurs mois à<br />

l’étranger) surfent sur la vague de l’international.<br />

Les grandes écoles parisiennes ont créé un<br />

groupement, ParisTech, dont l’objectif est d’associer<br />

les compétences distinctives de chaque<br />

établissement pour vendre une offre complète<br />

de programmes aux étudiants des universités<br />

étrangères. En échange, leurs élèves sont assurés<br />

de suivre des spécialités dans les meilleurs<br />

établissements étrangers.<br />

L’international,<br />

sous toutes ses formes<br />

Certaines écoles instaurent des programmes<br />

d’un an dispensés en anglais (de type MSc ou<br />

masters internationaux), afin d’attirer toujours<br />

plus d’étudiants étrangers et de préparer les<br />

leurs à des séquences d’études hors de nos<br />

frontières. Bref, l’international est partout et<br />

se décline sous une multitude de formes. On ne<br />

compte plus les formations scientifiques débouchant<br />

sur un double diplôme (celui de l’école et<br />

de l’institution étrangère partenaire), les MBA,<br />

les cursus dédoublés en anglais. Ainsi, outre un<br />

diplôme d’ingénieur habilité conjointement avec<br />

la Hochschule de Munich, l’EPF permet également<br />

à ses étudiants d’obtenir un second diplôme au<br />

TEC de Monterrey (Mexique), à l’université du<br />

Québec (Chicoumi, Québec), à l’université de Bilbao<br />

(Espagne), etc. Toutes les écoles ont su adapter<br />

leurs formations aux normes européennes et<br />

anglo-saxonnes, multiplier les partenariats avec<br />

les établissements étrangers et adhérer le plus<br />

souvent à des réseaux internationaux regroupant<br />

des écoles de spécialités ou de thématiques<br />

similaires (aéronautique, agroalimentaire…).<br />

Les écoles participent autant que possible aux<br />

différents programmes européens (dont Erasmus+)<br />

ou postulent pour intégrer le catalogue<br />

de masters communs Erasmus Mundus pour leur<br />

programme master, mais participent aussi aux<br />

programmes internationaux de type Crepuq, avec<br />

le Canada comme à l’ESIEA ou à HEI, par exemple.<br />

Elles s’appuient sur les nouvelles technologies,<br />

outils privilégiés de l’internationalisation, et aménagent<br />

de nombreuses plates-formes de e-learning<br />

pour favoriser le départ de leurs étudiants.<br />

Erasmus+ en pratique<br />

Programme-phare des échanges européens,<br />

Erasmus+ encourage la coopération interuniversitaire<br />

et la mobilité en instaurant des accords<br />

d’échanges entre établissements européens<br />

et en aidant financièrement les étudiants par<br />

un système de bourses. Ce programme permet<br />

d’étudier (ou d’effectuer un stage) durant une<br />

période pouvant aller de 3 mois à 1 an (2 à 12<br />

mois pour les stages) dans un établissement européen<br />

partenaire de son école. Pour bénéficier<br />

de ce programme, votre école doit être titulaire<br />

d’une charte universitaire Erasmus+.<br />

Vous passez vos examens sur place, et obtenez<br />

des notes que vous validez dans le cadre<br />

de votre diplôme français sur le principe de la<br />

reconnaissance de la période effectuée dans<br />

l’établissement d’accueil, avec le transfert de<br />

crédits ECTS.<br />

E Pays participants :<br />

– les États membres de l’Union européenne :<br />

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,<br />

Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie,<br />

Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande,<br />

Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,<br />

Pays-Bas, Pologne, Portugal, République<br />

tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,<br />

Slovénie, Suède ;<br />

– l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie,<br />

l’ancienne république Yougoslave de<br />

Macédoine ;<br />

– des mobilités hors Europe sont possibles depuis<br />

2015 selon des conditions spécifiques, dans les<br />

pays suivants : les pays du voisinage européen à<br />

l’Est (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie,<br />

Moldavie, Ukraine) et au Sud (Algérie, Maroc,<br />

Tunisie, Lybie, Egypte, Palestine, Jordanie, Israël,<br />

Liban, Syrie), les Balkans occidentaux (Albanie,<br />

Bosnie Herzégovine, Kosovo, Monténégro, Serbie),<br />

la fédération de Russie ; les pays du monde<br />

entier : Amérique, Asie, zone Afrique - Caraïbes –<br />

Pacifique.<br />

E Bourse de mobilité étudiante (à titre indicatif)<br />

les étudiants peuvent recevoir une bourse de<br />

l’UE en guise de participation à leurs frais de<br />

voyage et de subsistance pendant leur période<br />

d’étude ou de stage à l’étranger. Les bourses<br />

moyennes se situent entre 150 € et 300 € par<br />

mois pour une mobilité d’études et entre 300 et<br />

450 €/mois pour une mobilité de stage.<br />

Certaines écoles donnent une aide supplémentaire,<br />

parfois augmentée par le conseil régional<br />

(une centaine d’euros pour le conseil régional<br />

de Normandie, de Nouvelle-Aquitaine, Grand<br />

Est…) ou les ministères de tutelle. Le montant<br />

des bourses accordées par l’UE dépendra aussi<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

161

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!