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ON mag - Guide audio nomade & photo 2018

À l'essai : 8 écouteurs pour la musique et le sport ; 8 casques audiophiles, Bluetooth et antibruits ; 6 enceintes sans-fil nomades et boombastiques ; une source Hi-res universelle ; 6 appareils photo parmi les plus intéressants du moment

À l'essai : 8 écouteurs pour la musique et le sport ; 8 casques audiophiles, Bluetooth et antibruits ; 6 enceintes sans-fil nomades et boombastiques ; une source Hi-res universelle ; 6 appareils photo parmi les plus intéressants du moment

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<strong>mag</strong><br />

Edition <strong>2018</strong>/4<br />

30<br />

écouteurs, casques,<br />

enceintes, appareils<br />

<strong>photo</strong> à l’essai<br />

AUDIO<br />

NOMADE &<br />

PHOTO


3 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong><br />

SOMMAIRE<br />

ECOUTEURS<br />

p.6 - Cellularine Hide<br />

p.8 - Etymotic Reasearch ER4XS<br />

p.10 - Final E5000<br />

p.12 - Fostex TE05<br />

p.14 - Jabra Elite Active 65t<br />

p.15 - Meters M-Ear BT<br />

p.16 - PSB M4U TW1<br />

p.18 - Sennheiser CX Sport<br />

CASQUES<br />

SOURCE<br />

p.56 - iFi Audio xDSD<br />

APPAREILS PHOTO<br />

p.60 - Canon M50<br />

p.62 - Nikon D850<br />

p.64 - Panasonic Lumix DC-TZ90<br />

p.66 - Sigma Sd Quattro<br />

p.68 - Sony Alpha 7 mark III<br />

p.72 - Sony RX10 mark IV<br />

p.22 - Beyerdynamic Aventho Wireless<br />

p.24 - Denon AH-D1200<br />

p.26 - JBL E65BTNC<br />

p.28 - JVC HA-S20BT<br />

p.30 - Meters OV-1B (Bluetooth)<br />

p.32 - MTX iX3<br />

p.34 - Plantronics BackBeat GO 600<br />

p.36 - Nad VISO HP70<br />

ENCEINTES<br />

p.40 - Cambridge YoYo (S)<br />

p.42 - Como Audio Amico<br />

p.44 - Dali Katch<br />

p.46 - Dyn<strong>audio</strong> Music 1 & 3<br />

p.50 - JBL Xtreme 2<br />

p.52 - Soundcast VG7<br />

Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par <strong>ON</strong>-Mag.fr<br />

Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans<br />

restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf<br />

autorisation préalable de notre part.<br />

On participé à ce numéro :<br />

Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46<br />

Rédacteurs : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Pierre Stemmelin


JaponaisetHigh-Techdepuis1973<br />

TH<br />

TE<br />

RP<br />

Série<strong>audio</strong>phile Série<strong>nomade</strong> Sérieprofessionnel<br />

www.hamysound.com<br />

Tél.:0147884702<br />

informationsetpointsdevente


ÉCOUTEURS


6 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

CELLULARLINE<br />

Hide<br />

Ces écouteurs «true wireless» Hide (que l’on<br />

trouve aussi sous la référence Vibe) nous<br />

sont proposés par la société Cellularline une<br />

grosse société italienne spécialisée dans<br />

les accessoires pour la téléphonie. Ils sont<br />

accompagnés d’une batterie de forte capacité<br />

pouvant recharger d’autres appareils et c’est<br />

certainement là leur principal intérêt, car pour<br />

ce qui concerne les performances sonores c’est<br />

une autre histoire... par Manuel Courbo<br />

Chez <strong>ON</strong>-<strong>mag</strong>, depuis la découverte de ce type<br />

de produits, tout petits, légers, avec zéro fil, nous<br />

attendons avec impatience la perle rare, à savoir un<br />

produit qui en plus d’être pratique et fonctionnel<br />

aurait un petit prix et un son juste. Lors de notre<br />

comparatif de l’an dernier, nous ne l’avions pas<br />

trouvé. Avec le Cellurlaline Hide, nous allons peutêtre<br />

encore une fois rester sur notre faim, mais au<br />

premier abord, il faut reconnaître que le produit est<br />

plutôt prometteur.<br />

Effectivement, réussir à caser dans un écouteur de<br />

2 cm de long et 1 cm de diamètre, un transducteur,<br />

un récepteur Bluetooth et une batterie est un tour<br />

de force. Cellularline l’a réussi tout en proposant<br />

un produit esthétiquement attirant. Ces petits<br />

écouteurs alternent entre une finition noir mat et<br />

chromée. Ils affichent un style à la fois sobre et<br />

élégant.<br />

«Accessoire» presque indissociable des écouteurs<br />

«true wireless» en général, le petit boitier de<br />

recharge et de rangement <strong>mag</strong>nétique est ici un<br />

palet rond, d’environ 8 cm de large pour 2,5 de<br />

haut, dont la trappe se referme par rotation. Il<br />

intègre une batterie de grosse capacité, 2200 mAh,<br />

ce qui est bien utile, car avec 3 heures d’autonomie<br />

annoncée (et plutôt 2 heures en pratique), les petits<br />

écouteurs Hide ne peuvent aller loin tout seul. Cette<br />

batterie autorise jusqu’à une quinzaine de recharges<br />

des écouteurs et elle peut aussi être utilisée comme<br />

«powerbank» pour un smartphone grâce à sa prise<br />

USB dédiée.<br />

Des écouteurs un peu trop volatiles et<br />

maigrelets<br />

Pour assurer la tenue en place de ces écouteurs<br />

Cellularline Hide dans les oreilles, le choix de<br />

la bonne taille d’embouts est primordial. Idem<br />

d’ailleurs pour obtenir une restitution sonore<br />

acceptable. C’est valable pour beaucoup d’autres<br />

modèles intra-auriculaires, mais encore plus ici.<br />

Pour ce qui est des performances à l’écoute, c’est<br />

passable si l’on reste dans les lignes… à savoir ne<br />

pas forcer le volume, car ces écouteurs saturent<br />

très vite. Si l’on est sage donc, la scène sonore et la<br />

définition sont plutôt moyennes, avec des aigus un<br />

peu secs et relativement en avant et des timbres qui<br />

paraissent un peu creux. Ce n’est pas transcendant<br />

du tout, mais écoutable.<br />

Bref, même si, avouons-le, le concept du zéro-fil<br />

nous séduit énormément dans l’absolu, ce n’est pas<br />

avec ce genre de produit que nous allons adhérer.<br />

Les écouteurs Hide de Cellularline nous semblent<br />

être encore plutôt des modèles d’appoint, plus<br />

intéressants finalement pour leur batterie que pour<br />

leurs performances sonores assez médiocres ou leur<br />

autonomie assez limitée, ou leur liaison Bluetooth<br />

parfois capricieuse.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires «true wireless»<br />

•Transmission Bluetooth 4.2<br />

•Autonomie annoncée en utilisation de 3 heures, temps<br />

de recharge 2 heures<br />

•Accessoires fournis : 3 tailles d’embouts en silicone,<br />

boitier de recharge (batterie de 2200 mAh) et de rangement,<br />

câble de recharge USB/micro-USB<br />

•Poids : 5 g chaque écouteur<br />

Notre avis<br />

80 €


La Hi-Fi devient sans fil!<br />

Avec le tout nouveau système d’enceintes DALI CALLISTO, vous pouvez<br />

facilement diffuser et contrôler de la musique de presque n’importe quelle<br />

source, tout en profitant de la reproduction incroyablement détaillée et<br />

transparente de DALI.<br />

Chaque enceinte CALLISTO est pilotée par un amplificateur classe D<br />

signé DALI de 250W et dispose d’une connexion sans fil haute résolution<br />

au Sound Hub. Il suffit de le brancher et d’appuyer sur “Connect”.<br />

Le DALI SOUND HUB est le cerveau derrière votre système d’enceintes<br />

CALLISTO, transférant sans fil l’<strong>audio</strong> en haute résolution à vos enceintes<br />

et se connecte automatiquement d’une source à l’autre.<br />

Plus d’informations sur DALI CALLISTO sur www.dali-speakers.com


8<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

ETYMOTIC RESEARCH<br />

Chaque pièce, en cas de pépin, peut-être<br />

commandée en ligne de même que des embouts<br />

en mousse d’autres types. Il existe même un<br />

programme d’»upgrade» pour les possesseurs<br />

d’anciens écouteurs ER4 qui peuvent les retourner<br />

pour bénéficier d’un tarif préférentiel sur les<br />

nouveaux ER4XR.<br />

Des écouteurs à isolation profonde<br />

ER4XR<br />

400 €<br />

Etymotic Research est une société américaine<br />

totalement atypique du marché des écouteurs<br />

intra-auriculaires. Très impliquée dans le<br />

domaine médical et la recherche liée à l’audition,<br />

elle propose des écouteurs moulés sur<br />

mesure et une gamme d’une demi-douzaine<br />

de modèles «standards». Les Etymotic ER4XR<br />

(XR pour «eXtended Response») ciblent les<br />

musiciens et mélomanes les plus puristes.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Dès le premier contact, ces écouteurs témoignent<br />

de leur approche extrêmement professionnelle.<br />

Très discrets, leurs corps sont formés de tubes très<br />

fins (7 mm de diamètre) en aluminium usiné dans<br />

la masse et gravé au laser. Chacun accueille des<br />

transducteurs à armature balancée, du plus haut<br />

grade de précision, réalisé sur mesure et appairé à<br />

1 dB de tolérance. Etymotic garde secret le nombre<br />

de voies utilisées.<br />

Le câble, qui présente une partie supérieure très<br />

fine et torsadée, est détachable, le raccordement<br />

aux écouteurs se faisant par prises standards de<br />

type MMCX. Il comporte une petite glissière afin<br />

de le serrer sous le menton, ce qui peut-être utile<br />

notamment pour les musiciens.<br />

Le jeu d’accessoires fournis confirme l’approche<br />

très pro, presque médicale. 4 paires d’embouts en<br />

silicones à triple frange, de 2 tailles différentes, et 2<br />

paires d’embouts en mousse à mémoire de forme,<br />

d’une seule taille, sont fournies. Une première<br />

mallette de rangement comporte un adaptateur jack<br />

6,35 mm, une pince cravate, un jeu de quatre filtres<br />

acoustiques de rechange et un tire-filtre vissant<br />

pour les retirer des conduits des écouteurs et les<br />

remplacer s’ils sont encrassés.<br />

Une seconde pochette molletonnée, plus petite,<br />

de rangement est également dans le package de<br />

même qu’un certificat de performance avec résultat<br />

de mesure de chaque écouteur numéroté.<br />

Le principe des écouteurs Etymotic Research est<br />

d’apporter une isolation phonique poussée par<br />

rapport aux bruits extérieurs pour vous permettre<br />

d’écouter la musique avec le moins de perturbation<br />

possible, sans avoir à pousser le volume afin de<br />

préserver votre audition. Avec les ER4XR, selon les<br />

embouts, l’isolation phonique monte à des valeurs<br />

records de 35 à 42 dB. Mais pour que çà marche, il<br />

est impératif de bien enfoncer les écouteurs dans<br />

les conduits auditifs. Une parfaite étanchéité est<br />

requise, sinon pas d’isolation phonique correcte<br />

et pas de grave non plus. C’est donc contraignant,<br />

pas fait pour un usage en extérieur où l’on a<br />

besoin par sécurité de rester un peu connecté<br />

à l’environnement. Pour certains utilisateurs, les<br />

embouts en mousse permettant de moins enfoncer<br />

les écouteurs tout en obtenant la meilleure isolation<br />

phonique et la meilleure réponse dans le grave,<br />

seront une bonne solution.<br />

Ces conditions réunies, on retrouve à l’écoute des<br />

Etymotic ER4XR cette pureté et cette richesse qui<br />

nous avaient tant charmés avec les ER4 microPro<br />

avec un surcroît de chaleur dans le bas du spectre.<br />

Les médiums et les aigus sont à la fois d’une grande<br />

précision, donnant une présence remarquable sur<br />

les voix tout en conservant une exquise douceur,<br />

totalement inhabituelle sur ce genre de produit.<br />

La sensibilité est modérée et la dynamique n’est<br />

pas exacerbée, mais on touche à ce qu’il se fait de<br />

mieux en matière de transparence, fluidité, beauté,<br />

pureté et finesse des timbres sur des écouteurs<br />

intra-auriculaires.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires filaires •Transducteurs<br />

: à armature balancée •Réponse en fréquence :<br />

20 Hz à 16 kHz •Impédance à 1 kHz : 45 ohms<br />

•Sensibilité à 1 kHz pour 0,1 v : 98 dB •Niveau maximal :<br />

122 dB SPL •Câble détachable à connecteurs MMCX<br />

•Accessoires fournis : mallette et pochette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm, 7 paires d’embouts, 4<br />

paires de filtres acoustiques de rechange et extracteur à<br />

vis, pince cravate, certificat de performance.<br />

Notre avis


10 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

FINAL<br />

250 €<br />

E5000<br />

Empruntant des voies atypiques, parfois<br />

assez ésotériques, Final Audio Design est une<br />

marque de casques et écouteurs <strong>audio</strong>philes<br />

haut de gamme qui ne cessent de nous<br />

surprendre. Démonstration de son savoir-faire<br />

avec les intra-auriculaires E5000 qui nous ont<br />

laissés sans voix.<br />

par Manuel Courbo<br />

Nous avons testé l’année dernière la paire<br />

d’écouteurs Final F7200 à un peu moins de 500<br />

€ que nous considérons comme une référence<br />

absolue dans son domaine. Mais la marque<br />

japonaise nous prouve ici avec les E5000 qu’elle sait<br />

aussi faire de « bonnes choses plus abordables ».<br />

Tout comme leurs aînés, les Final E5000 sont de tout<br />

petits écouteurs filaires, de moins de 25 g, en inox<br />

poli usiné dans la masse, au look élégant et épuré,<br />

mais avec des transducteurs électrodynamiques et<br />

non plus des transducteurs à armature balancée.<br />

Ils sont équipés d’un câble détachable torsadé à<br />

gaine translucide, du plus bel effet et de qualité<br />

<strong>audio</strong>phile haut de gamme.<br />

Dans les accessoires nous trouvons également des<br />

crochets tour d’oreille, utiles quand on est amené<br />

à être en mouvement. Ces derniers, bien que<br />

minimalistes, remplissent correctement leur office et<br />

font qu’on peut porter les Final E5000 à la manière<br />

«d’oreillettes de scène». L’isolation passive est<br />

correcte ainsi que la tenue et le confort.<br />

Du grave à l’aigu, une finesse et une rapidité<br />

exceptionnelle<br />

À l’écoute, rarement il nous a été donné d’entendre<br />

autant de détails dans d’aussi bonnes conditions.<br />

Rien ne manque, rien n’est en trop. Nous avons été<br />

impressionnés par tant de clarté, par la foultitude<br />

de nuances restituée, des petits sons insoupçonnés,<br />

la découverte d’instruments sur des morceaux<br />

pourtant écoutés des centaines de fois. Ce fut le cas<br />

notamment sur «Fotzepolitic», de Cocteau Twins<br />

(Album «Heaven Or Las Vegas»). Les Final E5000<br />

sont aussi à l’aise sur de la musique classique avec<br />

«Peer Gynt» Suite n°1 Op.46 : 4 «In The Hall Of<br />

the Mountain King», que sur le morceau Electro<br />

«Falling» de Digitalism. La restitution est franche.<br />

Les basses sont percutantes. Elles disparaissent<br />

aussi vite qu’elles sont apparues sans occulter les<br />

sonorités plus aigües qui arrivent en simultané.<br />

Il est totalement inhabituel de tomber sur des<br />

écouteurs qui apportent autant de précisions sans<br />

pour autant sacrifier l’équilibre tonal, être trop<br />

analytiques ou «inexpressifs». Personnellement,<br />

nous sommes fans. Les Final E5000 ont bien une<br />

sensibilité un peu faible, qui oblige à pousser<br />

pas mal le volume si l’on veut écouter fort dans<br />

les transports en commun par exemple, mais en<br />

dehors de cette petite limite, nous n’en voyons pas<br />

vraiment d’autre. Ces écouteurs sont élégants et<br />

fonctionnent à merveille.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires filaires<br />

•Transducteurs : électrodynamiques de 6,4 mm<br />

•Impédance : 14 ohms<br />

•Sensibilité : 93 dB/mW<br />

•Câble : détachable, à connecteurs MMCX, conducteurs<br />

OFC plaqués argent<br />

•Accessoires fournis : 5 tailles d’embouts, pochette de<br />

rangement ronde en silicone, crochets tour d’oreille<br />

•Poids : 24 g<br />

Notre avis


Nouvelle gamme iFi Audio, nouveau Design.<br />

Découvrez le xDSD, DAC <strong>nomade</strong> auto-alimenté, DSD512 / PCM768 / MQA,<br />

ampli casque avec technologie CyberDrive (ajustement automatique de l’impédance)<br />

et S-Balanced (permettant d’utiliser les casques Symétriques<br />

et Asymétriques sans réglage de la part de l’utilisateur), Bluetooth.<br />

Redécouvrez la High-Res !<br />

La référence disques et accessoires <strong>audio</strong>philes depuis 1997.<br />

www.elitediffusion.com


12<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

FOSTEX<br />

TE05<br />

Fostex, à la fois marque grand public et<br />

laboratoire du géant japonais Foster Electric,<br />

emploie près de 20 000 personnes dans son<br />

pays. Avec ces écouteurs TE05, le fabricant<br />

propose à nouveau un excellent produit.<br />

par Manuel Courbo<br />

100 €<br />

Régulièrement primé dans les tests de <strong>ON</strong>-Mag,<br />

comme ce fut le cas avec les casques T20RP et<br />

T40RP ou avec les écouteurs d’entrée de gamme<br />

TE04, Fostex nous sert à nouveau un produit précis<br />

comme une montre suisse et détaillé comme une<br />

fresque de Michel Ange…<br />

Ce modèle TE05 se présente sous la forme<br />

d’écouteurs filaires on ne peut plus traditionnels,<br />

au corps en métal, élégant et discret. L’une des<br />

particularité de ce modèle, comme c’était le cas du<br />

TE04, réside dans son câble interchangeable, ce<br />

qui est globalement rare voire presque unique dans<br />

cette gamme de prix. Cette option principalement<br />

réservée aux oreillettes professionnelles et de scène<br />

vous permettra ici, en cas de problème avec le<br />

câble, de retrouver un ensemble neuf pour environ<br />

1/3 du prix de l’appareil, soit 39€ pour un câble de<br />

rechange. Cela est bien mieux et beaucoup plus<br />

écolo que de jeter le tout.<br />

Ces écouteurs sont très légers, leur tenue en place<br />

dans les oreilles est excellente, tandis que l’isolation<br />

phonique passive est correcte. Le Fostex TE05<br />

dispose sur son câble d’une télécommande basique<br />

et d’un microphone permettant d’accéder aux<br />

fonctions essentielles : prise d’appel téléphonique,<br />

avancer ou reculer d’un morceau - juste ce dont on<br />

a besoin.<br />

Une restitution d’une grande précision et<br />

d’une grande vivacité<br />

Quant à la restitution, elle est tranchante et<br />

chirurgicale ; le son est précis, d’une netteté<br />

impressionnante, rien ne traîne et on ne note pas<br />

de superposition hasardeuse. Les basses étant<br />

légèrement en retrait, les aigus et les médiums<br />

s’expriment pleinement. Pour nous en assurer et<br />

éliminer tout doute concernant une éventuelle<br />

incompatibilité, nous avons testé ce modèle en<br />

écoutant différents genres musicaux, pop, jazz,<br />

classique, électro.<br />

Sur le morceau «A Wither Shade of Pale» interprété<br />

par Annie Lenox, nous n’avons rien relevé de négatif<br />

à signaler. La voix très en avant est <strong>mag</strong>nifique,<br />

sans aucune agressivité. Le clavecin s’exprime en<br />

haut à droite et la harpe est bien campée à gauche<br />

au milieu. Quant à la rythmique basse de fond,<br />

bien centrée, elle s’avère plus discrète qu’elle ne<br />

l’a parfois été lors de tests d’autres écouteurs,<br />

notamment le Fostex TE04 qui offre une restitution<br />

beaucoup plus basseuse et charnue.<br />

Sur le morceau «Summertime» interprété par Miles<br />

Davis, la trompette, le violoncelle et tout le reste de<br />

l’orchestre affichent une très belle présence, mais<br />

malgré la clarté de la restitution, on ne note aucune<br />

agressivité ou sensation désagréable dans l’aigu.<br />

C’est la preuve d’une excellente définition.<br />

Dans cette gamme de prix d’une centaine d’euros,<br />

les écouteurs Fostex TE05 sont donc très différents<br />

mais parviennent à nouveau, comme les TE04, à<br />

offrir un très bon rapport performances/prix.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires fermés filaires<br />

•Corps des écouteurs en aluminium<br />

•Câble 1,2 m interchangeable avec microphone et<br />

télécommande<br />

•Réponse en fréquence 10 Hz – 25 000 kHz<br />

•Accessoires fournis : 4 tailles d’embouts en silicone (XS,<br />

S, M, L), pochette de rangement en tissu satiné<br />

•Poids : 16 g<br />

Notre avis


LA RÉFÉRENCE DES ENCEINTES HI-FI BLUETOOTH<br />

ENCEINTES SANS FIL HI-FI<br />

ELIPS<strong>ON</strong> PRESTIGE FACET 6B BT<br />

• Amplification 2x70 Watts<br />

• Bluetooth compatible aptX<br />

• Entrées <strong>photo</strong> et optique<br />

590 € LA PAIRE<br />

www.son-video.com/elipson-6b-bt


14<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

JABRA<br />

Elite Active 65t<br />

200 €<br />

À l’instar de l’américain Plantronics, Jabra, qui est devenu depuis longtemps une marque danoise<br />

de GN Netcom, est un spécialiste des produits <strong>audio</strong> Bluetooth visant des usages professionnels<br />

ou très spécifiques comme le sport. L’année dernière, l’Elite Sport de Jabra avait été l’une des<br />

premières paires d’écouteurs «true wireless» qui nous ait réellement convaincus. La marque réitère<br />

en <strong>2018</strong>, proposant une déclinaison Elite 65t ou Elite Active 65t, légèrement moins chère et plus<br />

simple, mais toujours aussi sûre et sérieuse.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Par rapport au Jabra Elite Sport que nous avons<br />

testé l’année dernière et qui figure toujours au<br />

catalogue à 230 €, le nouveau Jabra Elite Active 65t,<br />

à 200 €, perd le capteur de fréquence cardiaque et<br />

ne conserve qu’un capteur de mouvements pour<br />

guider les sportifs dans leurs entraînements. Son<br />

indice de protection à l’eau et à la poussière est<br />

aussi un peu plus faible, IP56 au lieu d’IP67.<br />

Il faut ajouter qu’une déclinaison plus simple et<br />

moins chère encore existe aussi. Référencée Jabra<br />

Elite 65t (tout court) et positionnée à 180 €, elle<br />

n’embarque pas de capteur de mouvements et<br />

affiche un indice de protection IP55. Pour le reste,<br />

elle est identique à la version «Active» et devrait<br />

donc suffire à la majorité des utilisateurs.<br />

La finition des Elite 65t et des Elite Active 65t est par<br />

ailleurs plus recherchée que celle de l’Elite Sport,<br />

misant plus sur l’élégance, grâce à une finition des<br />

oreillettes bleu foncé mat, rehaussée de larges<br />

boutons en métal anodisé champagne rosé.<br />

Leur boîtier de rangement et recharge est en outre<br />

fort compact et discret. Il assure deux recharges<br />

supplémentaires, qui s’ajoutent à l’autonomie<br />

initiale de 5 heures des oreillettes seules.<br />

L’appli de pilotage comporte un égaliseur à cinq<br />

bandes personnalisable et propose différents<br />

modes d’écoute en fonction de votre activité,<br />

ainsi que l’activation d’un bruit rose ou d’un son<br />

de vagues de l’océan pour se concentrer, celui du<br />

retour de la voix ou des bruits externes. Cette appli<br />

peut aussi compter vos pas. Elle est plutôt bien faite<br />

dans l’ensemble, mais pas exempte de quelques<br />

bogues, ni totalement intuitive au premier abord.<br />

Ça tient dans les oreilles comme par <strong>mag</strong>ie<br />

et le son a également de la tenue<br />

Les écouteurs Jabra Elite Active 65t sont<br />

relativement gros et ne conviendront pas à toutes<br />

les oreilles, notamment celles dont les conques sont<br />

étroites. Par ailleurs, leurs performances sonores<br />

sont assez sensibles au choix des embouts. Jabra<br />

fournit seulement trois paires de tailles différentes,<br />

de type EarGel. Pour l’exercice en extérieur, si vous<br />

optez pour des embouts de taille un peu inférieure<br />

à vos conduits auditifs, vous n’aurez quasiment<br />

aucun retour parasite des bruits de vos pas, vous<br />

entendrez mieux les bruits qui vous entourent, mais<br />

aurez peu de grave. En choisissant des embouts<br />

plus gros, on obtient un son plus équilibré, mais<br />

alors on entend un peu les bruits de ses pas. Il aurait<br />

été judicieux que Jabra fournisse d’origine plus<br />

d’embouts de tailles intermédiaires.<br />

Mais en dehors de ces éléments, ne boudons pas<br />

notre plaisir, car les Elite Active 65t sont vraiment<br />

excellents. La première fois qu’on s’apprête à les<br />

positionner dans ses oreilles, on pense qu’ils ne vont<br />

jamais y tenir. Puis on court 5 minutes, 15 minutes,<br />

une demi-heure... ils ne bougent presque pas !<br />

Leur forme et leurs petits tétons qui avancent sur le<br />

dessus des tragus des oreilles sont vraiment bien<br />

trouvés. Autre gros point fort de ces écouteurs, leurs<br />

microphones destinés aux appels téléphoniques<br />

fonctionnent à merveille.<br />

La restitution sonore de la musique est également<br />

de très bon niveau. La dynamique n’est pas<br />

exacerbée, ni la puissance max, mais c’est fort<br />

plaisant à écouter. L’équilibre tonal est agréable et<br />

naturel. Les timbres sont propres et d’une bonne<br />

définition. Ces écouteurs Jabra Elite Active 65t<br />

constituent l’un des meilleurs choix dans leur<br />

catégorie.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs «true wireless» •Transmission : Bluetooth<br />

5.0 jusqu’à 10 m •Transducteurs dynamiques de<br />

6 mm •Accessoires fournis : paires d’embouts EarGel de<br />

trois tailles différentes, câble USB de recharge, boîtier de<br />

rangement et de recharge<br />

•Autonomie : 5 heures (+ 10 heures avec le boîtier de<br />

recharge), temps de recharge total de 2 heures avec un<br />

adaptateur 500 mA, 1 h 30 d’autonomie supplémentaire<br />

avec une recharge de 15 min<br />

•Poids : 6,5 g pour l’écouteur gauche et 5,8 g pour<br />

l’écouteur droit<br />

Notre avis


METERS<br />

M-Ear-BT<br />

Sur ces écouteurs intra-auriculaires, la nouvelle marque Meters,<br />

émanation d’Ashdown Engineering connue pour ses amplis de<br />

guitares et basses électriques à vumètres, n’a pas installé de<br />

cadrans à aiguille, contrairement à ce que l’on trouve sur son<br />

gros casque OV-1. Néanmoins, les M-Ear-BT ne manquent pas<br />

d’originalité, tant dans leur présentation qu’à l’écoute.<br />

par Manuel Courbo<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

15<br />

Aujourd’hui, nous testons les premiers intraauriculaires<br />

de la marque, donc point de vumètre<br />

à nous mettre sous les yeux ou sur les oreilles. Ces<br />

écouteurs existent en version filaire M-Ear ou en<br />

version Bluetooth, M-Ear-BT. C’est la seconde que<br />

nous avons testée.<br />

Esthétiquement, le produit est à la fois très propre<br />

et très rock. Les écouteurs arborent des coques en<br />

aluminium strié, pourvus d’une petite languette en<br />

similicuir. Cette dernière n’est pas uniquement là<br />

pour faire joli. Elle sert à déloger l’écouteur sans<br />

tirer sur le câble et donc à préserver la longévité de<br />

la connexion.<br />

Dans leur version Bluetooth, les écouteurs Meters<br />

M-Ear-BT sont reliés par un long câble faisant le<br />

tour de la nuque. Deux petits cylindres se trouvent<br />

sur ce câble, chacun de la taille d’une petite pile<br />

AAA ; ils sont eux aussi recouverts de similicuir.<br />

Ces cylindres intègrent le microphone pour la<br />

prise d’appels téléphoniques, les commandes, la<br />

batterie, l’amplification et les différentes puces de<br />

réception et décodage Bluetooth, compatibles avec<br />

le nouveau codec <strong>audio</strong> Hi-res AptX HD.<br />

Une scène sonore extrêmement ample<br />

et structurée<br />

À l’écoute, ce qui nous a d’abord surpris avec ces<br />

écouteurs Meters M-Ear-BT, c’est la scène sonore<br />

et la disposition des différents plans d’où viennent<br />

sons, voix et instruments. Au début, c’est un peu<br />

déstabilisant d’entendre sur un morceau connu, un<br />

son relégué à l’arrière ou «perché» tout en haut à<br />

droite ou au contraire ramené à l’avant, puis on s’y<br />

fait et on se prend au jeu. Ce phénomène n’impacte<br />

d’ailleurs pas du tout la qualité de restitution, au<br />

contraire. Quelle profondeur, quelle vaste scène<br />

sonore ! Ça vient de tous les côtés (et on sait de<br />

quel côté) avec clarté, précision et vivacité.<br />

Sur le morceau électro du groupe hollandais Weval,<br />

«Rooftop Paradise» (album «Half Age») les aigus<br />

montent haut, entrecoupés d’autres sons perchés<br />

et d’un fond de basses synthétiques… Les Meters<br />

M-Ear-BT suivent parfaitement la cadence sans<br />

s’emmêler les pinceaux sur ces enchaînements<br />

130 €<br />

pourtant compliqués.<br />

Sur notre traditionnel «A Whiter Shade of Pale»<br />

interprété par Annie Lennox, la voix de la chanteuse<br />

est très en avant au centre (pas étonnant), on perçoit<br />

les chuintantes de sa voix en début de phrase, on<br />

retrouve les chœurs et la harpe un peu derrière à<br />

gauche et le clavecin en haut derrière à droite. Les<br />

écouteurs Meters M-Ear-BT délivrent à nouveau une<br />

scène sonore étonnamment précise et spatialisée.<br />

Ces écouteurs proposent également une écoute<br />

filaire via un câble spécial, USB/mini-jack, option<br />

utile en cas de panne de batterie. La restitution<br />

semble proche de celle en BT, avec juste un peu<br />

moins de grave.<br />

Pour ceux qui aiment écouter leur musique très<br />

fort, je ne suis pas le dernier de ce côté-là, avec<br />

ces écouteurs Meters vous serez servi. La puissance<br />

acoustique disponible est vraiment très élevée.<br />

Seul petit bémol, les deux «petits tonnelets» de<br />

chaque côté du tour de nuque peuvent avoir<br />

tendance à se déséquilibrer lorsque l’on est en<br />

mouvement. Hormis ce détail, les Meters M-Ear-<br />

BT sont des écouteurs plaisants, pas fatigants, au<br />

look original attachant. Leur restitution sonore est<br />

excellente, précise et vivante.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth (compatible<br />

AptX HD) •Transducteurs électrodynamiques de<br />

7 mm •Impédance (mode filaire) : 32 ohms à 1 kHz<br />

•Puissance admissible (mode filaire) : 1000 mW<br />

•Sensibilité (mode passif) : 94 dB/mW<br />

•Accessoires fournis : 3 tailles d’embouts S/M/L, pochette<br />

de rangement en similicuir, câble de recharge<br />

USB, câble adaptateur mini-jack/USB •Autonomie de 8<br />

heures •Aimant pour tenue des deux écouteurs au repos<br />

•Poids : 50 g (l’ensemble)<br />

Notre avis


16<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

150 €<br />

PSB<br />

M4U TW1<br />

La marque PSB Speakers n’est pas très connue<br />

en France. Pourtant, sa naissance remonte à<br />

1974, ce qui lui fait 44 ans. Elle fait partie<br />

du groupe canadien Lenbrook, également<br />

propriétaire de la marque Nad et de l’étoile<br />

montante de l’<strong>audio</strong> multiroom, Bluesound. On<br />

peut donc i<strong>mag</strong>iner qu’elle dispose de moyens<br />

conséquents dédiés à la recherche et au<br />

développement. Supposition qui se confirme<br />

avec le test de ces écouteurs «true wireless»<br />

ou «zéro fil» destinés aux sportifs.<br />

par Manuel Courbo<br />

Plus du tout de fil avec ce modèle PSB M4U TW1.<br />

Chaque oreillette est totalement indépendante,<br />

intégrant son propre récepteur Bluetooth et sa<br />

propre batterie. Cette dernière est habilement<br />

logée dans le fin arceau tour d’oreille de chacun des<br />

écouteurs. L’ensemble est donc discret et surtout<br />

très léger : moins de 10 grammes par oreillette.<br />

Contrairement aux autres modèles «true wireless»<br />

du marché, ces écouteurs PSB M4U TW1 sont livrés<br />

sans boîte de rangement qui ferait aussi office<br />

de boîtier de recharge. Cependant, grâce à leurs<br />

arceaux tour d’oreille, ils peuvent embarquer des<br />

batteries déjà conséquentes, assurant 5 heures<br />

d’autonomie. Leur tenue est en outre parfaite, donc<br />

idéale pour de l’activité physique. Le confort est<br />

bon. L’isolation phonique passive est très honorable.<br />

Seul petit bémol, sur un sol dur et avec des<br />

chaussures mal amorties, on s’entend un tout petit<br />

peu marcher, mais rien de rédhibitoire.<br />

Plusieurs fonctions (prise d’appel, pause, stop,<br />

morceau suivant…) sont accessibles sans avoir à<br />

sortir le smartphone de sa poche. Les commandes<br />

tactiles se pilotent via de petits tapotements sur<br />

la partie extérieure des écouteurs, au niveau du<br />

petit rond d’aluminium siglé PSB. C’est à la fois très<br />

pratique mais aussi un peu agaçant parfois. Si l’on<br />

a tendance à remettre régulièrement en place ses<br />

écouteurs, une fausse manipulation est vite arrivée.<br />

C’est une question d’habitude à prendre.<br />

Une restitution sonore moelleuse et définie<br />

Passons à la restitution maintenant… La scène<br />

sonore n’est pas démesurée, on ne ressent pas<br />

une grosse sensation d’espace, cette perception<br />

est amplifiée par des aigus discrets au profit de<br />

médiums et de graves plus présents et plus en<br />

avant, sensation qui est encore plus prononcée à<br />

bas ou très bas volume. À côté de cela, à l’écoute<br />

de certains morceaux que nous connaissons bien,<br />

ces écouteurs PSB M4U TW1 nous ont aussi paru<br />

très doux, très définis et capables de faire ressortir<br />

certains détails, jusque-là passés inaperçus, de<br />

manière étonnante.<br />

Même si nous avons un peu bataillé pour la mise en<br />

service et l’appairage des deux oreillettes, ces PSB<br />

M4U TW1 vont bien dans le sens du marché, offrant<br />

une approche mixte urbaine et/ou sportive, en<br />

Bluetooth, sans aucun fil. Ils sont à la fois pratiques,<br />

légers et sonnent correctement, pour un budget<br />

contenu de 150 €.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires zéro fil<br />

•Bluetooth 4.1 «True Wireless»<br />

•Transducteurs : électrodynamiques de 6 mm<br />

•Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 000 Hz<br />

•Autonomie annoncée en utilisation de 5 heures, temps<br />

de recharge 2 heures<br />

•Résistants à l’eau : indice de protection IPX5<br />

•Accessoires fournis : 4 tailles d’embouts silicone (SS, S,<br />

M, L), câble de recharge USB/mini-USB, étui de protection<br />

en simili cuir noir semi-rigide<br />

•Poids : 9,4 g chaque oreillette<br />

Notre avis


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18<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

SENNHEISER<br />

CX Sport<br />

Sennheiser est un leader historique toujours incontesté du<br />

marché des casques et écouteurs. Pourtant, il ne se précipite<br />

pas sur les nouveaux segments tendance, laissant le soin à<br />

d’autres marques d’essuyer les plâtres. Aussi ne trouve-t-on pas<br />

de modèles «true wireless» dans le catalogue de Sennheiser, ni<br />

pléthore d’écouteurs sans-fil pour le sport. Les seuls sont ces<br />

Sennheiser CX Sport. par Pierre Stemmelin<br />

Les oreillettes et transducteurs de ces<br />

écouteurs CX Sport sont conçus sur une<br />

base héritée de nombreux modèles de la marque,<br />

dont certains eux aussi prévus pour l’activité<br />

physique, mais filaires, existent depuis plusieurs<br />

années. Aussi le remarque-t-on dès le déballage.<br />

On a affaire à un produit qui, à défaut d’être très<br />

original, paraît très sérieux. Au total, quatre paires<br />

d’embouts intra-auriculaires et trois jeux d’ailettes<br />

de maintien sont fournis, pour s’adapter à la plupart<br />

des morphologies d’oreilles.<br />

Le câble qui relie les deux écouteurs est fin, de<br />

section aplatie et d’une matière qui agrippe<br />

légèrement afin de limiter les ballotements lors des<br />

mouvements. Un serre-fil donne la possibilité de<br />

le «nouer» derrière la nuque. Il est aussi livré avec<br />

une petite pince pour le fixer sur un vêtement si<br />

nécessaire. Cette paire d’écouteurs comporte deux<br />

boîtiers montés de façon symétrique, chacun à cinq<br />

centimètres des oreillettes. Le premier embarque la<br />

batterie qui fournit jusqu’à six heures d’autonomie<br />

pour 1 h 30 de charge et peut reprendre une heure<br />

d’autonomie en seulement 10 minutes. Le second<br />

boîtier comporte le microphone pour la prise<br />

d’appels téléphoniques ainsi que trois boutons bien<br />

repérés. L’ensemble est annoncé comme résistant à<br />

la sueur, et donc aux éventuels soucis d’oxydation,<br />

ainsi qu’aux éclaboussures.<br />

Des écouteurs clairs et francs sur lesquels on<br />

peut compter<br />

Sur le terrain, la paire d’écouteurs Sennheiser CX<br />

Sport s’inscrit comme une valeur sûre. Elle est sans<br />

histoire ni défaut rédhibitoire. Le maintien n’est pas<br />

aussi stable que celui des écouteurs à crochets tour<br />

d’oreille et tour de nuque. Cependant, pour une<br />

séance de running à allure moyenne d’une trentaine<br />

de minutes, cela convient déjà très bien. On note<br />

juste que le boîtier de la batterie, plus gros, pèse<br />

un peu plus d’un côté que celui des commandes, ce<br />

qui a tendance à légèrement désaxer les oreillettes,<br />

mais lorsque l’on a compris comment le replacer<br />

d’un geste, ce n’est plus réellement un problème.<br />

130 €<br />

Avec les Sennheiser CX Sport, nous avons apprécié<br />

la très grande discrétion des effets microphoniques<br />

(bruits de pas) lorsque l’on court, l’isolation<br />

phonique parfaitement dosée pour un usage en<br />

extérieur, le son d’une grande clarté et intelligible<br />

ainsi que la liaison Bluetooth d’une stabilité très<br />

correcte (codec ACC et AptX Low Latency pris en<br />

charge). On a noté quelques bruits parasites de<br />

prise au vent, qui restent néanmoins modérés.<br />

Sans faire dans le démonstratif, la restitution<br />

sonore de ces écouteurs Sennheiser CX Sport est<br />

franche, directe, concise, propre, d’une excellente<br />

intelligibilité. Pendant le sport, c’est très appréciable<br />

de ne pas avoir à augmenter le volume pour<br />

bien entendre. Après l’effort et en lieu calme,<br />

ces écouteurs sont également plaisants à utiliser,<br />

déployant des médiums clairs et de jolies petites<br />

rondeurs dans les basses.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires sans-fil pour le sport<br />

•6 heures d’autonomie, 1,5 heure pour charge complète,<br />

10 min pour 1 h d’autonomie<br />

•Accessoires fournis : 4 paires d’embouts intra-auriculaires<br />

et 3 paires d’ailettes de tailles différentes, câble de<br />

recharge USB, pince de câble, pochette de rangement<br />

•Transmission : Bluetooth 4.2, portée jusqu’à 10 m, compatible<br />

AptX LL et AAC<br />

•Réponse en fréquence : 17 Hz à 21 kHz<br />

Notre avis


Polk Swimmer Duo<br />

Enceinte Bluetooth® tout-terrain<br />

L’écoute de votre musique n’importe où exige une<br />

enceinte puissante, légère et résistante. Avec ses<br />

racines californiennes et une qualité <strong>audio</strong> exceptionnelle<br />

inscrite dans son ADN, la Polk BOOM<br />

Swimmer Duo repousse les limites pour produire<br />

un son festif dès que vous sortez de chez vous, à<br />

l’aide d’une simple connexion Bluetooth. Au bord<br />

de la piscine, dans le jardin ou en plein air, c’est<br />

votre compagnon idéal.<br />

• Bluetooth<br />

• Étanche (Jusqu’à 90 cm de profondeur)<br />

• Résistante aux chocs et à la saleté<br />

• Jusqu’à 8 heures d’autonomie<br />

• Appairable pour une écoute en stéréo<br />

www.polk<strong>audio</strong>.com


S<strong>ON</strong> LÉGENDAIRE, pour une expérience musicale captivante<br />

AMIR<strong>ON</strong><br />

avec ou sans fil<br />

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Casques Circumaural stéréo haut de gamme<br />

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CASQUES


22<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

BEYERDYNAMIC<br />

450 €<br />

Aventho Wireless<br />

L’allemand Beyerdynamic est un leader incontesté du marché des casques, écouteurs, et<br />

microphones. C’est aussi, certainement, le plus atypique. Tout en proposant une gamme assez<br />

complète, très riche avec des tarifs variés, il semble en même temps faire totalement fi des modes<br />

et des courants. Pour preuve, l’Aventho Wireless, que l’on teste ici, est, avec l’Amiron Wireless<br />

annoncé sur le CES <strong>2018</strong> de Las Vegas, un des premiers casques Bluetooth de la marque ! On<br />

n’a donc un peu envie de dire aux équipes R&D de Beyerdynamic «Eh oh, on est en <strong>2018</strong> là. Le<br />

Bluetooth c’est seulement maintenant que vous vous y mettez ?» Çà peut donc faire sourire, mais<br />

ce serait dom<strong>mag</strong>e de s’arrêter là. Car Beyerdynamic en adoptant le Bluetooth si tardivement<br />

est finalement peut-être plus sérieux que beaucoup de ses concurrents tandis que son Aventho<br />

Wireless est à la fois très original et innovant.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Original, le Beyerdynamic Aventho Wireless l’est<br />

d’abord par son look et sa construction «fidèle aux<br />

techniques ancestrales artisanales allemandes»...<br />

du moins à l’échelle de l’histoire du casque <strong>audio</strong>.<br />

Ses deux petites oreillettes supra-auriculaires sont<br />

fixées sur un arceau relativement minimaliste fait de<br />

plaques d’alliage métallique embouties, usinées et<br />

cintrées. Cela paraît très solide, mais aussi un peu<br />

rustique à l’instar du coussinet de l’appui-tête très<br />

peu rembourré et des câbles apparents qui relient<br />

les oreillettes à l’arceau.<br />

Les oreillettes sont construites en un matériau<br />

synthétique très dense, garant d’une bonne inertie<br />

acoustique, chacune rehaussée d’un anneau<br />

d’aluminium cranté qui renforce le style postfuturiste<br />

ou steampunk de cet Aventho Wireless. Celle<br />

de droite comporte le bouton d’allu<strong>mag</strong>e et<br />

d’appairage Bluetooth ainsi qu’un panneau tactile<br />

sur l’extérieur pour zapper, prendre un appel ou<br />

ajuster le volume. Le maniement des commandes


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

23<br />

de ce dernier n’est pas toujours totalement évident,<br />

mais il est correctement réactif et sa sensibilité est<br />

réglable depuis l’appli de pilotage ce qui est une<br />

bonne chose.<br />

À l’intérieur des oreillettes, la batterie de 1050<br />

mAh revendique une autonomie de 30 heures<br />

(nous ne sommes pas allés jusque là, mais<br />

nous avons remarqué pendant nos essais que<br />

l’Aventho Wireless a beaucoup d’endurance).<br />

Les transducteurs sont tout petits, environ 32 mm<br />

seulement, mais ils sont de haute performance<br />

utilisant la technologie de moteur Tesla qui décuple<br />

la puissance, propre à Beyerdynamic.<br />

Une application qui adapte l’acoustique<br />

de vos oreilles à celle du casque... ou le<br />

contraire<br />

Le Beyerdynamic Aventho Wireless est d’une<br />

conception qui parait durable et facilement<br />

réparable. Ses coussinets d’oreillettes se remplacent<br />

facilement et il peut fonctionner en liaison filaire<br />

comme un casque passif. Sa restitution sonore est<br />

d’ailleurs très convaincante dans ce mode avec<br />

même un surcroit d’assise, fermeté et impact dans le<br />

grave par rapport à la liaison sans-fil. En Bluetooth,<br />

il est compatible avec le codec <strong>audio</strong> Hi-res Aptx<br />

HD, ce qui est encore rare sur le marché. Il propose<br />

surtout de personnaliser le son en fonction de vos<br />

oreilles. Pour cela Beyerdynamic s’est adjoint les<br />

services de la société MiMi Hearing Technologies<br />

et a développé une application spécifique, MiY,<br />

disponible sous iOS et Android. Cette application<br />

intègre un test d’audition poussé qui prend environ<br />

5 minutes, à faire dans un lieu très calme, pour<br />

déceler, grâce à des séries d’impulsions de plus en<br />

plus faibles, les fréquences que vous entendez le<br />

mieux et celles que vous entendez moins bien.<br />

Dans notre cas, une sensibilité moindre a<br />

été relevée entre 2 et 4 kHz. L’application a<br />

immédiatement proposé d’appliquer la correction<br />

adaptée à la restitution du casque Aventho Wireless<br />

avec la possibilité de faire varier son intensité de 0 à<br />

100 % par pas de 20 %. À bas niveau d’écoute, c’est<br />

très efficace. Les voix sont immédiatement devenues<br />

plus intelligibles et lumineuses. En revanche à fort<br />

volume nous avons préféré désactiver totalement<br />

la correction afin d’obtenir un son plus neutre,<br />

mat, moins coloré. En d’autres termes, on a là une<br />

correction physiologique intelligente prenant en<br />

compte le couplage entre vos oreilles et le casque<br />

et dont on peut régler l’intensité selon le volume<br />

d’écoute. Nous insistons sur la notion de couplage<br />

entre les oreilles et le casque, car nous avons<br />

recommencé les tests d’audition, cette fois-ci depuis<br />

l’application originale de MiMi, avec différents<br />

casques et écouteurs et les résultats peuvent varier<br />

sensiblement d’un modèle à l’autre.<br />

De la rigueur et de la précision<br />

Pour ce qui est des performances propres au<br />

Beyerdynamic Aventho Wireless, c’est un casque<br />

extrêmement rigoureux et précis. Il ne cherche pas à<br />

donner une sensation de fausse ampleur, mais n’en<br />

est pas pour autant sec dans les basses fréquences.<br />

Avec lui, on se prend à redécouvrir des morceaux<br />

que l’on pensait déjà bien connaître. Il n’enjolive<br />

pas artificiellement le son et met extrêmement<br />

bien en valeur les différences d’acoustiques ou<br />

le travail de mixage d’un morceau. Nous avons<br />

été particulièrement étonnés par la richesse des<br />

informations sur la chanson «Don’t Judge Me» de<br />

Janelle Monaé. La section de violons symphonique<br />

de l’introduction, le bruit de vagues de bord de<br />

mer, les chœurs en écho dans les effets de réverb,<br />

la guitare acoustique puis électrique funky... tous<br />

ces éléments étaient transmis avec beaucoup de<br />

concision et discernement.<br />

Le Beyerdynamic Aventho délivre toujours un son<br />

très direct et très proche tout en étant capable de<br />

le tenir avec énergie, sens du détail et de la mesure,<br />

une grande propreté même lorsque l’on pousse<br />

fort le volume. C’est décidément un casque à part,<br />

original, surprenant et plein de ressources.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque supra-auriculaire, fermé, sans-fil<br />

•Liaison filaire ou Bluetooth (compatible AAC et<br />

AptX-HD)<br />

•Autonomie de la batterie : 1050 mAh, 30 heures<br />

•Impédance nominale (mode filaire) : 32 ohms<br />

•Sensibilité : 105 dB SPL pour 1 mW à 500 Hz<br />

•Réponse en fréquence : 10 Hz à 40 kHz<br />

•Accessoires fournis : housse de rangement, câble minijack,<br />

Performances<br />

câble USB de recharge<br />

•Poids : 238 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Performances<br />

Ergonomie/confort<br />

Musicalité


24<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

DEN<strong>ON</strong><br />

AH-D1200<br />

Après une période un peu hasardeuse sur le<br />

secteur des casques, avec des modèles aux<br />

designs ébouriffants et aux tarifs défrisants,<br />

Denon est revenu depuis deux ans à ce qu’il<br />

sait faire de bien et à ses fondamentaux. On<br />

s’en est rendu compte avec l’excellent haut de<br />

gamme Denon AH-D7200 à qui nous avons<br />

décerné un <strong>ON</strong>-top<strong>audio</strong> Award <strong>2018</strong>. Voici<br />

maintenant l’AH-D1200 plus <strong>nomade</strong> qui<br />

s’annonce très prometteur et nous rappel<br />

furieusement une référence que nous avons<br />

testée il y a presque dix ans, l’AH-D510, et<br />

dont la restitution sonore est restée gravée<br />

dans nos oreilles pour son grave dévastateur.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Pour un casque que l’on trouve à moins de 200 €,<br />

le Denon AH-D1200 affiche une construction et une<br />

finition qui paraissent très qualitatives et même très<br />

chic notamment dans sa version crème et marron.<br />

Pour cause, le châssis est le même, si ce n’est très<br />

proche du modèle haut de gamme, antibruit et<br />

sans-fil, Denon AH-GC20. On retrouve donc les<br />

coussinets circum-auriculaires en mousse à mémoire<br />

de forme habillée de cuir synthétique très doux, le<br />

large arceau bien molletonné ou encore les solides<br />

branches pliables toutes en métal moulé.<br />

Par contre, l’équipage acoustique est différent.<br />

Les transducteurs sont sur le Denon AH-D1200 de<br />

50 mm et non de 40 mm. On remarque que ces<br />

transducteurs électrodynamiques ont une très large<br />

bobine mobile et un moteur très généreusement<br />

dimensionné. Cela promet une haute tenue en<br />

puissance et des graves musclés. Denon annonce<br />

1300 mW admissibles et une réponse en fréquence<br />

qui descend à 5 Hz ! On peut déjà vous dire que<br />

d’après ce que nous avons entendu et mesuré, cela<br />

ne semble pas être du pipeau.<br />

Très confortable dans les basses et à porter<br />

Sur le terrain, le Denon AH-D1200 s’annonce<br />

d’emblée comme très confortable à porter. Il<br />

n’isole que moyennement pour un modèle circumauriculaire<br />

des bruits extérieurs, mais il tient<br />

fermement en place et ses coussinets englobent<br />

très bien les pavillons auditifs tout en leur laissant de<br />

la place à l’intérieur des coques pour respirer.<br />

Le bon volume intérieur, ainsi que l’inclinaison des<br />

transducteurs légèrement vers l’avant apporte un<br />

autre avantage à l’écoute. La scène sonore a de<br />

belles dimensions. Elle est ample et aérée. Les<br />

basses sont très présentes sur ce casque, mais<br />

190 €<br />

ne provoquent pas cette sensation d’oppression,<br />

de confinement, de bourdonnement permanent<br />

et d’effet trop «boomy» que l’on rencontre chez<br />

beaucoup de concurrents. Le son est musclé, pêchu,<br />

mais aussi très libéré et dynamique. Le Denon AH-<br />

D1200 en rajoute, c’est clair, autant dans les basses<br />

que les aigus où il affiche pas mal de brillance.<br />

L’équilibre tonal est donc physiologique. Cela<br />

pourrait être plus fin, moins cru dans l’aigu. Il faudra,<br />

si c’est possible, éviter de l’associer à une source<br />

trop incisive dans le haut du spectre sous peine de<br />

quelques duretés sur certains morceaux. Tout le<br />

monde n’adhérera pas à cette approche typée. A<br />

contrario, certains adoreront, le caractère grandiose,<br />

très généreux, ultra énergisant de ce Denon AH-<br />

D1200. En tous cas, pour notre part, il nous a<br />

totalement fait fondre sur la voix de Kadhja Bonet<br />

sur le morceau «Delphine». Un casque enivrant à<br />

consommer avec modération (pour ce qui est du<br />

volume sonore) donc.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque circum-auriculaire fermé<br />

•Transducteurs : électrodynamiques de 50 mm<br />

•Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz<br />

•Impédance : 24 ohms<br />

•Sensibilité : 100 dB/mW<br />

•Puissance admissible : 1300 mW<br />

•Câbles : détachables, un avec microphone et commande,<br />

l’autre classique<br />

•Accessoire fourni : housse de rangement<br />

•Poids : 260 g<br />

Notre avis


‘‘<br />

Avec Yoyo, nous souhaitions<br />

redéfinir l’enceinte <strong>nomade</strong><br />

en tant qu’objet déco design.<br />

Simon Freeth | Designer produit<br />

‘‘<br />

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26<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

JBL<br />

E65BTNC<br />

Le JBL E55BT, testé l’année dernière, nous<br />

avait beaucoup plu, car offrant à la fois le<br />

Bluetooth et des performances dignes du<br />

monde <strong>audio</strong>phile pour un prix serré. Le JBL<br />

E65BTNC est une version un peu plus haut de<br />

gamme ajoutant essentiellement un système<br />

antibruit et cela semble encore une fois une<br />

bonne pioche. par Pierre Stemmelin<br />

Disponible en noir, gris bleu et blanc, le JBL<br />

E65BTNC reprend le même design que le E55BT.<br />

C’est simple, avec beaucoup de plastique, mais<br />

pas non plus dénué de charme ou de sérieux.<br />

Au contraire, les formes arrondies sont joliment<br />

travaillées. L’habillage textile de l’arceau ajoute<br />

une touche fashion et de confort, bien que le<br />

rembourrage ne soit pas très épais. La construction<br />

apparait aussi d’une bonne solidité. Les glissières<br />

de réglages de hauteur sont renforcées par des<br />

lames métalliques. De même, les charnières, qui<br />

permettent de mettre le casque à plat ou de le<br />

replier sur lui-même, sont en métal.<br />

Le JBL E65BTNC serre un peu fort les oreilles,<br />

mais reste très agréable à porter même sur la<br />

durée. Il tient très bien en place. C’est un vrai<br />

casque urbain adapté à la mobilité. Ses coussinets<br />

circum-auriculaires en mousse à mémoire de forme<br />

sont d’une bonne épaisseur, apportent déjà un<br />

niveau d’isolation phonique respectable (en mode<br />

passif sans l’antibruit activé) et ne provoquent pas<br />

d’échauffement excessif.<br />

Les commandes JBL E65BTNC se font<br />

classiquement par des boutons. Toutes les touches<br />

sont alignées sur la bordure du montant de<br />

l’oreillette droite. Il y en a sept au total de façon<br />

à offrir des fonctions complètes. Elles sont un<br />

peu serrées, mais on les trouve assez facilement à<br />

l’aveugle.<br />

Une restitution claire ou chaleureuse selon le<br />

mode, mais toujours vivifiante<br />

À l’intérieur du casque du JBL E65BTNC, les<br />

transducteurs ne sont pas les mêmes que ceux du<br />

E55BT. Ils sont de 40 mm de diamètre au lieu de<br />

50 mm. Il en résulte en mode passif, par liaison<br />

filaire, une esthétique sonore plus claire. Les graves<br />

sont un peu pneumatiques et moins présents.<br />

Néanmoins, cela ne manque pas d’ampleur et de<br />

corps. L’équilibre reste agréable et l’on retrouve le<br />

dynamisme, le côté vivant et spontané, que nous<br />

avions tant apprécié avec le JBL E55BT, auquel<br />

200 €<br />

s’ajoute un agréable effet de présence dans le<br />

registre médium tant sur les voix féminines que<br />

masculines.<br />

Toujours en liaison filaire, l’activation du système<br />

ANC (Active Noise Canceling) donne un vrai gain<br />

pour des écoutes en lieu bruyant. Il est d’une<br />

efficacité dans la bonne moyenne et évite de vous<br />

couper trop du monde extérieur. Il ajoute surtout<br />

beaucoup de niveau dans les basses qui deviennent<br />

alors particulièrement chaleureuses.<br />

En liaison sans-fil Bluetooth, le son perd légèrement<br />

en définition, ce qui est normal, tandis que le souffle<br />

de fonctionnement demeure relativement discret.<br />

L’esthétique sonore est grosso modo la même,<br />

lorsque l’antibruit est désactivé. Par contre en le<br />

mettant en marche, cela change du mode filaire.<br />

On obtient alors le meilleur équilibre, une bonne<br />

neutralité sans perdre le caractère vivant de la<br />

restitution.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque circum-auriculaire, fermé, sans-fil<br />

et antibruit<br />

•Transmission Bluetooth ou filaire<br />

Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm<br />

•Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz<br />

•Sensibilité (liaison filaire) : 95 dB<br />

•Impédance (liaison filaire) : 32 ohms<br />

•Pression sonore max. : 108 dB<br />

•Batterie : polymère Li-ion, 610 mAh, temps de charge de<br />

2 heures, de 15 à 30 heures d’autonomie<br />

•Accessoires fournis : câble mini-jack, câble USB de<br />

recharge, housse de rangement<br />

•Poids : 258 g<br />

Notre avis


La qualité Hifi<br />

s’invite dans<br />

vos voyages !<br />

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28<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

JVC<br />

HA-S20<br />

JVC, marque emblématique japonaise, n’a<br />

plus la même aura qu’autrefois, du temps où<br />

elle était un cador du marché des téléviseurs.<br />

Cependant, elle reste toujours très forte sur<br />

le marché des casques et écouteurs à petits<br />

prix ; dans ce secteur, elle figure même parmi<br />

les leaders. Son petit casque Bluetooth (donc<br />

sans-fil) HA-S20BT, lancé à moins de 40 €, est<br />

notamment très attachant pour son look et<br />

aussi pour sa restitution sonore.<br />

par Manuel Courbo<br />

40 €<br />

Esthétiquement, ce modèle supra-auriculaire est<br />

plutôt mignon, ses oreillettes arborent un design<br />

simple mais rigolo, disponible en plusieurs teintes<br />

(bleu, rose, blanc, noir). Il évoque le savant mariage<br />

entre un jouet Playskool et un macaron.<br />

L’arceau et les coques des oreillettes sont en<br />

plastique mat, à l’exception d’une petite partie<br />

brillante sur le tiers inférieur des oreillettes. C’est<br />

surprenant, mais le résultat est plutôt sympathique<br />

et contribue à rendre le look de ce casque attractif.<br />

Autre détail esthétique, l’habillage des mousses<br />

des oreillettes en matériau synthétique est blanche,<br />

quelle que soit la couleur du casque. Cet aspect<br />

bicolore renforce l’impression de petit jouet<br />

attachant.<br />

Le JVC HA-S20BT est léger – il pèse moins de 100 g<br />

- et plutôt confortable. La tenue se fait par pression<br />

sur les oreilles et l’arceau n’est absolument pas<br />

rembourré. C’est un bémol donc pour les personnes<br />

dégarnies, même si ce produit s’adresse plutôt aux<br />

jeunes et plus particulièrement à la gente féminine<br />

à la chevelure généralement bien fournie. En dehors<br />

de ce détail, le casque est plutôt agréable et se<br />

porte sans fatigue.<br />

Des basses assez touffues et de beaux<br />

détails à l’écoute<br />

En ce qui concerne l’écoute, les curseurs ne sont<br />

pas au maximum, ce qui est normal pour un produit<br />

à moins de 40 €, mais ce petit JVC HA-S20BT s’en<br />

sort plutôt honorablement. La scène sonore n’est<br />

pas démesurée, on n’a pas l’ampleur que l’on peut<br />

rencontrer sur des modèles plus haut de gamme et<br />

certaines basses sont aussi un peu lourdes. Si nous<br />

devions utiliser une i<strong>mag</strong>e empruntée au tennis,<br />

nous écririons que «quelques balles restent collées<br />

au fond de la raquette». Mais à côté de cela, le JVC<br />

HA-S20BT est également capable de mettre en<br />

avant de beaux détails, d’une façon assez étonnante<br />

pour ce prix et même au-delà, se montrer précis,<br />

voire subtil dans les aigus.<br />

De plus, le rendement de ce casque est très élevé.<br />

Lorsque l’on pousse le volume à fond, les basses<br />

«talonnent» un peu, mais le niveau que l’on peut<br />

atteindre avant saturation est déjà confortable. La<br />

restitution affiche une belle homogénéité et du<br />

naturel.<br />

J’ai honnêtement passé un bon moment avec<br />

ce JVC HA-S20BT dans les deux sens du terme :<br />

à la fois pour son confort et pour de longues et<br />

agréables heures d’écoutes. JVC relève le challenge<br />

de proposer un bon casque Bluetooth pour moins<br />

de 40 €.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque supra-auriculaire fermé Bluetooth 4.1<br />

•Transducteurs : électrodynamiques de 30,7 mm<br />

•Autonomie de la batterie : annoncée pour 11 heures<br />

•Câble de recharge USB/mini-USB fourni<br />

•4 coloris au choix : noir, bleu, blanc et rose pâle<br />

•Casque pouvant se ranger à plat<br />

•Poids : 96 g<br />

Notre avis


30<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

METERS<br />

OV-1B (Bluetooth)<br />

Meters est une toute jeune marque, émanation<br />

d’Ashdown Engineering, un constructeur britannique<br />

spécialisé dans les amplis de guitare basse et qui a<br />

une bonne côte auprès des groupes de rock. Sa gamme<br />

d’accessoires <strong>audio</strong> comporte une microchaîne, une paire<br />

d’écouteurs et ce gros casque équipé de vumètres !<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Le Meters OV-1 existe en deux versions l’une<br />

filaire et l’autre avec liaison sans-fil Bluetooth (que<br />

l’on peut aussi utiliser en filaire) sous la référence<br />

OV-1B. Toutes deux sont équipées de circuits<br />

d’amplifications intégrés et d’un système antibruit<br />

actif (ANC).<br />

Contrairement aux casques Marshall qui sont<br />

conçus sous licence par la société suédoise Zound<br />

Industries, ici c’est, semble-t-il, bien l’équipe<br />

d’Ashdown Engineering qui a présidé directement<br />

à l’élaboration du Meters OV-1. Cela s’entend,<br />

comme nous le verrons à l’écoute.<br />

La première qualité que l’on peut par ailleurs mettre<br />

à l’actif de ce casque est son originalité. On n’a<br />

absolument pas l’impression de «déjà vu» et le<br />

moins que l’on puise dire est que l’OV-1 ne peut<br />

passer inaperçu. Les beaux vumètres incrustés sur<br />

les faces externes des grosses oreillettes s’illuminent<br />

dès que l’on est en mode actif (en Bluetooth et/ou<br />

ANC) et leurs aiguilles s’agitent dès que l’on envoie<br />

de la musique. Le look est massif, costaud. Idem<br />

pour la construction. Même si de prés on remarque<br />

beaucoup de pièces plastiques à la finition un peu<br />

moins qualitative, cela paraît très solide notamment<br />

au niveau des énormes branches portant les<br />

oreillettes qui, elles, sont en métal et donnent la<br />

possibilité de replier le casque sur lui-même.<br />

Toujours beaucoup de grave, mais aussi plus<br />

d’ouverture, aération et ampleur<br />

Pour tout vous dire, nous avons eu l’occasion de<br />

tester deux fois l’OV-1. La première fois, il y a<br />

quelques mois, avec l’OV-1en version filaire. Il ne<br />

nous avait pas du tout séduits, donnant un son<br />

trop basseux et étouffé à notre goût. Nous avions<br />

alors décidé de ne même pas en parler. Depuis,<br />

la marque semble avoir revu sa copie. Le Meters<br />

OV-1B, plus récent, que nous testons aujourd’hui,<br />

sonne beaucoup mieux. Les basses sont toujours<br />

là, ventrues, profondes, généreuses. Elles sont<br />

cependant mieux maitrisées et ne se mettent pas<br />

à baver de façon caricaturale lorsque l’on passe<br />

en mode actif (ANC et/ou Bluetooth). L’équilibre<br />

reste toujours physiologique, mais l’ensemble de<br />

la restitution s’est ouvert. Le son est plus aéré, plus<br />

ample. Pour ceux qui aiment les graves, la présence<br />

des basses de défaut s’est transformée en qualité.<br />

Le Meters OV-1 demeure typé, garde son caractère<br />

tout en pouvant maintenant être fort agréable à<br />

écouter.<br />

Pour ce qui est du confort, il n’a pas changé.<br />

L’OV-1 est assez lourd, mais ses coussinets sont<br />

suffisamment moelleux et assurent un bon maintien.<br />

Les commandes, de leur côté, bien qu’un repérage<br />

en relief aurait été judicieux sur celles disposées<br />

autour du vumètre de l’oreillette droite, sont d’une<br />

ergonomie correcte.<br />

Dernier bon point : le Meters OV-1 est compatible<br />

avec le codec Bluetooth AptX HD.<br />

Spécifications<br />

• Type : casque circum-auriculaire, fermé, sans-fil<br />

et antibruit<br />

• Transmission : Bluetooth (compatible AptX HD) jusqu’à<br />

10-15 m, ou filaire<br />

• Autonomie de la batterie : annoncée pour 10 heures<br />

• Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm<br />

• Impédance (en mode filaire) : 32 ohms<br />

• Sensibilité (en mode filaire) : 94 dB/mW<br />

• Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz<br />

• Accessoires fournis : câble mini-jack, câble USB de<br />

recharge, mallette en similicuir de rangement<br />

• Poids : 380 g<br />

Notre avis


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À VOS HISTOIRES<br />

L’EOS M50 est un appareil <strong>photo</strong> hybride qui offre les dernières technologies Canon, une<br />

qualité et une vitesse dignes d’un reflex, le tout dans un boîtier adapté à la <strong>photo</strong>graphie<br />

d’aujourd’hui et de demain. Doté de la vidéo 4K, d’un stabilisateur d’i<strong>mag</strong>e à 5 axes et de son<br />

écran orientable, l’EOS M50 permet de réaliser des <strong>photo</strong>s et vidéos cinématographiques<br />

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32<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

MTX<br />

iX3<br />

De conception française, le MTX iX3 est un casque filaire<br />

tout simple, mais qui ne manque pas de style. Ce pourrait<br />

être un bon basique, classique, durable et indémodable.<br />

Voyons s’il a tous les atouts pour cela et une restitution<br />

sonore à la hauteur. par Pierre Stemmelin<br />

te Le MTX iX3 est un casque dont la conception<br />

apparaît immédiatement fort ingénieuse. Pour<br />

commencer, son arceau se résume à sa plus simple<br />

expression. C’est juste une lame d’acier inoxydable.<br />

Mais rassurez-vous, ce n’est absolument pas un<br />

défaut et au contraire une qualité. Cette lame est<br />

tout d’abord extrêmement souple, élastique et<br />

résistante. On peut ajuster la pression qu’elle va<br />

appliquer aux oreillettes en la «tordant». Elle est par<br />

ailleurs très légère, n’ajoutant que très peu de poids<br />

au casque et conservant un bon confort grâce à son<br />

bon petit molleton collé sur sa partie inférieure.<br />

Les oreillettes sont également très simples et d’une<br />

forme très classique. Leur matière plastique pourrait<br />

être un plus chic. Cependant par l’alliance de l’inox<br />

brossé, du câble rouge, plat et détachable, des<br />

coques noires, le MTX iX3 ne manque pas de style.<br />

En outre, les économies faites sur la structure ont<br />

pu être investies ailleurs, notamment dans les<br />

transducteurs qui sont des modèles de 40 mm, alors<br />

que dans cette gamme de prix les unités de 30 mm<br />

sont encore assez fréquentes.<br />

On peut également décerner un très bon point<br />

aux larges attaches en caoutchouc souple entre les<br />

oreillettes et l’arceau, qui amortissent très bien les<br />

vibrations, évitent les bruits mécaniques parasites<br />

quand on marche par exemple, ainsi qu’aux<br />

glissières qui «glissent» toutes seules quand on a<br />

besoin d’ajuster la hauteur, mais ne bougent plus<br />

ensuite même sur des mouvements brusques.<br />

Une restitution sonore sage et<br />

bien équilibrée<br />

Sur le terrain, on apprécie les coussinets circumauriculaires<br />

de ce casque MTX iX3 qui apportent<br />

une bonne tenue et un semblant d’isolation<br />

phonique. Le casque étant très léger, il n’a pas<br />

tendance à tomber et il est d’un confort bien étudié.<br />

La présence d’une prise mini-jack sur chaque<br />

oreillette est également une sympathique attention.<br />

On peut brancher le câble du côté que l’on veut et<br />

utiliser l’autre prise pour partager sa musique avec<br />

un autre casque.<br />

À l’écoute, le MTX iX3 est un casque à la fois sage<br />

et vivant. La définition n’est pas très poussée et<br />

en dehors d’une légère brillance dans le haut du<br />

spectre, il n’essaie pas d’en faire trop. La scène<br />

80 €<br />

sonore, sans être démesurée, ne parait pas confinée,<br />

trop étriquée. Elle est d’une bonne aération avec<br />

de la fraicheur et de la présence sur les voix dans<br />

le registre médium. Les basses sont légères,<br />

mais pas du tout anémiques. Elles ont quelques<br />

rondeurs, sans lourdeurs et avec du peps, de la<br />

vitalité. L’ensemble de la restitution est d’une bonne<br />

homogénéité. On peut écouter le MTX iX3 pendant<br />

des heures sans se lasser ni se fatiguer. Tous les<br />

styles de musique passent avec égal bonheur.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque circum-auriculaire fermé<br />

•Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm<br />

•Réponse en fréquence : 10 Hz à 25 kHz<br />

•Impédance : 32 ohms<br />

•Sensibilité : 113 dB/mW<br />

•Câble : détachable, avec microphone et commande<br />

•Accessoire fourni : housse de rangement<br />

•Poids : 163 g<br />

Notre avis


Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par<br />

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650 TESTS<br />

en ligne


34<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

PLANTR<strong>ON</strong>ICS<br />

BackBeat GO 600<br />

La marque américaine Plantronics<br />

devient une habituée de nos tribunes de<br />

l’<strong>audio</strong>phile <strong>nomade</strong>. L’année dernière,<br />

nous avons déjà testé et apprécié ses<br />

écouteurs dédiés au sport, BackBeat FIT<br />

305, solides, efficaces, performants, aussi à<br />

l’aise en extérieur qu’en salle. Cette fois, la<br />

nouveauté est un gros casque à vocation<br />

plus urbaine, confirmant la volonté de la<br />

marque d’élargir sa clientèle en visant<br />

une cible plus jeune et fashion, en ne se<br />

cantonnant pas uniquement aux usages<br />

pro ou au sport. par Manuel Courbo<br />

100 €<br />

Le BackBeat GO 600 est un casque fermé, circumauriculaire,<br />

Bluetooth, au look et aux finitions<br />

soignés. Les coques sont en plastique, de même<br />

que l’habillage externe de l’arceau. Cependant,<br />

les glissières comportant 10 crans de réglages de<br />

hauteur bien marqués sont en métal massif.<br />

Les larges coussinets des oreillettes sont habillés de<br />

similicuir et formés de mousse à mémoire de forme.<br />

L’arceau se voit également doté d’un bon petit<br />

molleton de 15 cm de large au dessus du crâne,<br />

épais d’environ un centimètre.<br />

Le look général est à la fois sobre et légèrement<br />

futuriste, le dessin alliant des courbes et des<br />

arêtes anguleuses. C’est réussi, au détail près<br />

que le revêtement caoutchouteux ne prévient pas<br />

seulement les rayures, il agrippe aussi pas mal la<br />

poussière.<br />

Lorsque l’utilisateur est en mouvement, la tenue de<br />

ce casque est également bonne. Quant au confort<br />

sur plusieurs heures d’utilisation, il s’avère correct.<br />

L’isolation phonique passive est normale sans se<br />

montrer extraordinaire pour un casque fermé.<br />

L’autonomie annoncée est de 18 heures : pour notre<br />

part, nous n’avons pas réussi à en «venir à bout»…<br />

Sur le terrain : un certain penchant pour les<br />

basses en Bluetooth et plus de neutralité en<br />

liaison filaire<br />

La mise en fonction de ce casque est simplissime<br />

: elle s’effectue en déplaçant le curseur marche/<br />

arrêt du Bluetooth placé sur l’oreillette droite. Le<br />

Plantronics BackBeat GO 600 est immédiatement<br />

reconnu par notre smartphone et l’appairage se fait<br />

sans encombre.<br />

À l’écoute, ce casque sans-fil Plantronics s’est avéré<br />

précis, offrant une restitution détaillée dans les<br />

médiums et les aigus, il distille également une scène<br />

sonore suffisamment vaste. On peut seulement lui<br />

reprocher une mise en avant plutôt importante des<br />

basses, que le mode «Bass Boost» soit enclenché<br />

ou non. Ce type d’écoute peut plaire et même être<br />

recherché. L’écoute filaire, toujours possible en cas<br />

de batterie déchargée, nous a semblé un tout petit<br />

peu plus aérée et moins «boomy».<br />

Ce «petit» modèle Plantonics BackBeat GO 600 est<br />

dans la lignée de ce que sait faire la marque, qui<br />

propose traditionnellement des produits sérieux,<br />

bien conçus, ergonomiques et endurants. Plutôt<br />

destiné à une clientèle amatrice de gros son et<br />

de basses bien campées, ce casque Bluetooth,<br />

positionné à un prix inférieur à 100 €, est donc bien<br />

dans la course.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque Bluetooth circum-auriculaire fermé<br />

•Transducteurs : 40 mm<br />

•Autonomie annoncée en utilisation : 18 h, temps<br />

de charge : 90 min<br />

•Entrées : USB-C (recharge de la batterie), prise mini jack<br />

stéréo de 3,5 mm<br />

•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz<br />

•Accessoires fournis : câble mini-jack de 3,5 mm, câble<br />

de charge USB, pochette de rangement en tissu<br />

•Existe en 4 coloris : beige-kaki, bleu marine, gris<br />

(réf. BackBeat GO 600) et noir (réf. BackBeat GO 605)<br />

•Poids : 175g<br />

Notre avis


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


36<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

NAD<br />

Viso HP70<br />

À l’origine anglaise, NAD est une marque<br />

iconique du secteur de la Hifi. Elle et très<br />

connue pour ses petits amplis stéréo<br />

<strong>audio</strong>philes à la fois performants et<br />

abordables. Faisant maintenant partie du<br />

groupe canadien Lendbrook, en compagnie de<br />

PSB et de Bluesound, elle ne s’est mise aux<br />

casques et écouteurs <strong>audio</strong> que récemment.<br />

Sa gamme est pour l’instant restreinte, mais<br />

elle a le mérite de proposer des modèles de<br />

conception originale, exclusifs NAD. Nous<br />

avons pu nous en rendre compte avec les Viso<br />

HP30 et HP50 et c’est encore une fois le cas<br />

avec ce haut de gamme Viso HP70, à la fois<br />

sans-fil et antibruit, qui cultive sa personnalité<br />

et sa différence.<br />

par Manuel Courbo<br />

Esthétiquement, ce nouveau casque Viso HP70 ne<br />

peut renier sa paternité. On retrouve comme pour le<br />

HP50 la forme caractéristique des oreillettes NAD, à<br />

panneau rectangulaire, courbé et aux coins arrondis.<br />

Mais le style s’est un peu affiné, notamment au<br />

niveau des rotules en acier poli beaucoup plus<br />

discrètes reliant les oreillettes à l’arceau. Il est aussi<br />

plus urbain, troquant la finition «glossy» contre un<br />

revêtement mat, légèrement caoutchouteux et des<br />

habillages de coussinets dans un cuir synthétique de<br />

très belle qualité.<br />

Les commandes du NAD Viso HP70 sont accessibles<br />

sur la tranche arrière de l’oreillette droite. Trois<br />

boutons poussoir et à pression sont disponibles.<br />

Visuellement, ils ne sont pas très réussis (du moins,<br />

pour notre goût) et pas tout à fait à la hauteur de<br />

la classe de ce produit. Néanmoins, ces boutons<br />

présentent l’avantage d’être facilement repérables<br />

et reconnaissables à l’aveugle lorsque l’on porte le<br />

casque sur les oreilles.<br />

Un mix entre le flegme britannique et<br />

l’esprit bucheron canadien<br />

Sur le terrain, le Nad Viso HP70 paraît sérieux,<br />

solide et tient bien en place. C’est vraiment un<br />

casque rassurant et confortable. En mode passif, il<br />

isole déjà pas mal des bruits extérieurs et le mode<br />

antibruit actif est d’une bonne efficacité. Ce n’est<br />

pas du même niveau que ce que l’on obtient à partir<br />

de références comme celles de Bose ou du Sony<br />

WH-1000MX2, mais les résultats sont au dessus de la<br />

moyenne. Nos essais dans le Métro parisien ont été<br />

tout à fait concluants.<br />

Le système antibruit a aussi pour effet d’accroître<br />

de façon assez prononcée la présence dans les<br />

400 €<br />

basses fréquences. Néanmoins, même lorsqu’il<br />

est désactivé, des basses amples, profondes et<br />

généreuses restent un des traits de caractère<br />

distinctif du NAD Viso HP70. Certains trouveront<br />

que ce n’est pas leur «tasse de thé». C’est normal,<br />

NAD n’est plus anglais, mais canadien. Et au<br />

Canada, la spécialité ce n’est pas le thé, mais le<br />

sirop d’érable. Le parallèle avec la tessiture sonore<br />

du Viso HP70 est facile. Les timbres sont très riches,<br />

sucrés, avec beaucoup de saveur et d’énergie.<br />

En même temps, cela rappe un peu. Il y a de la<br />

matière, de l’ampleur, de l’amertume et du corps.<br />

Le NAD HP70 est donc un casque de caractère.<br />

Cela peut déplaire, mais aussi beaucoup plaire, car<br />

son caractère n’est pas du tout monocorde. Il a des<br />

nuances, des subtilités, de la finesse tout étant très<br />

généreux et expressif.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque circum-auriculaires fermé, sans-fil<br />

et antibruit<br />

•Transmission : Bluetooth (compatible AptX HD)<br />

ou filaire<br />

•Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm<br />

•Autonomie annoncée de 18 h, temps de charge de 1 h 30<br />

•Réponse en fréquence (-3 dB) : 15 Hz à 20 kHz<br />

•Accessoires fournis : câble mini-jack, câble de charge<br />

USB, mallette de rangement en similicuir, pince cravate,<br />

adaptateur avion et jack 6,35 mm<br />

•Poids : 320 g<br />

Notre avis


Ne tolérez aucun compromis<br />

Vivez la musique<br />

Bluetooth aptX TM<br />

et AAC<br />

Stéréo possible (TWS)<br />

Photo non contractuelle<br />

- Conception Positive World -<br />

Résistante aux intempéries<br />

Poignée de transport<br />

Ambiance sonore immersive<br />

Son à 360°<br />

Autonomie: ±10h<br />

Port USB de charge<br />

VG 5


BACKBEAT PRO 2<br />

Redécouvrez le son.<br />

Savourez chaque instant.<br />

©2016 Plantronics, Inc.


ENCEINTES


40<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

CAMBRIDGE<br />

180 €<br />

YoYo (S)<br />

Cambridge est une marque anglaise surtout connue pour ses électroniques Hifi, à la fois<br />

<strong>audio</strong>philes et accessibles, mais plutôt traditionnelles. Lorsqu’une marque de ce type se lance<br />

dans la conception d’une petite enceinte Bluetooth <strong>nomade</strong>, il arrive souvent que son produit<br />

soit totalement à «côté de la plaque» par rapport au marché, car trop cher, trop orienté vers<br />

des lubies <strong>audio</strong>philes, pas assez solide ou ergonomique... Mais la Cambridge Yoyo (S) est<br />

peut-être l’exception qui confirme la règle.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Premier bon point : la Cambridge YoYo (S) est<br />

très bien positionnée en terme de tarif pour une<br />

enceinte Bluetooth <strong>nomade</strong> de moyen format. Elle<br />

est plus chère (180 €) que les modèles de marques<br />

«no name», de marques «B» ou «distributeur»<br />

vendus quelques dizaines d’euros, mais tout à fait<br />

compétitive face à ceux de JBL ou Bose, les leaders<br />

du secteur.<br />

Second bon point : sa batterie nous a permis de<br />

faire une douzaine d’heures d’écoute (de niveau<br />

modéré à élevé), ce qui correspond à peu près à<br />

l’autonomie annoncée de 14 heures. Cette batterie<br />

est d’une capacité de 2000 mAh.<br />

Une enceinte sans-fil à la mode du fil du<br />

Yorkshire<br />

Pour continuer sur le positif, la Cambridge YoYo (S)<br />

reprend l’excellente qualité de construction et la<br />

finition très soignée de sa grande sœur la YoYo (M)<br />

que nous avons testées l’an dernier. Son coffret en<br />

matériaux plastiques synthétiques bien robuste,<br />

inerte, sans résonance parasite, est habillé d’une<br />

luxueuse laine de chez Marton Mills, une fabrique<br />

anglaise du Yorkshire crée en 1931. On a le choix<br />

entre des versions gris foncé, gris clair, bleu ou<br />

vert agrémentées du drapeau britannique et de


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

41<br />

la mention «Great British sound since<br />

1968».<br />

Sur le dessus, les commandes sont<br />

protégées par un habillage en<br />

caoutchouc «soft touch». La Cambridge<br />

YoYo (S) n’est pas étanche, mais résiste<br />

bien aux éclaboussures. Son bandeau<br />

de commande comporte des boutons<br />

de sélection de la source, appairage<br />

Bluetooth, réglage du volume et<br />

prise d’appel téléphonique (grâce au<br />

microphone intégré) ainsi qu’un témoin<br />

de charge à cinq diodes témoins et une<br />

puce d’appairage automatique NFC.<br />

Il est aussi possible de piloter l’enceinte<br />

de façon gestuelle. En passant la main<br />

au-dessus de l’enceinte, on peut arrêter<br />

ou relancer la musique ou encore passer<br />

au morceau suivant. C’est rigolo, mais<br />

parfois aussi agaçant, car pas très réactif<br />

ni intuitif et surtout il arrive que l’on<br />

interrompe la musique sans le vouloir<br />

juste en approchant la main pour attraper l’enceinte.<br />

C’est le seul petit point négatif que nous ayons<br />

trouvé à cette YoYo (S).<br />

Sur le terrain, la Cambridge YoYo (S) peut<br />

fonctionner en Bluetooth, mais aussi en filaire grâce<br />

à son entrée mini-jack logée dans un renfoncement<br />

de son socle. Elle est livrée avec un petit câble<br />

mini-jack ainsi qu’une alimentation externe pour la<br />

recharge de la batterie interne et plusieurs prises<br />

secteur aux différents standards internationaux.<br />

À l’écoute : ne vous fiez pas uniquement à<br />

son apparence flegmatique britannique<br />

À l’écoute, cette petite Cambridge YoYo (S) nous<br />

a totalement épatés. Avec ses deux transducteurs<br />

large-bandes d’environ 4 cm et son boomer de<br />

7,5 cm en façade, associé à un grand radiateur<br />

passif rectangulaire de 4,5 x 16,5 cm à l’arrière, elle<br />

n’est pas la plus puissante acoustiquement de son<br />

espèce. Elle n’est pas faite pour «gueuler», mais elle<br />

envoie du lourd pour sa catégorie, tout en ayant<br />

un très bon équilibre à tout volume sonore, sans<br />

saturer. C’est une des toutes meilleures enceintes<br />

<strong>nomade</strong>s que nous ayons écoutées à moins de<br />

200 €. Pour une fois, Bose peut «aller se rhabiller»,<br />

ses modèles de même type sont plus petits, moins<br />

performants ou plus chers. La Cambridge YoYo (S)<br />

affiche un excellent équilibre tonal, même s’il n’est<br />

pas totalement parfait, une bonne articulation et de<br />

la consistance dans le bas du spectre, sans excès<br />

d’effet «boomy» ce qui est rare.<br />

La Cambridge YoYo (S) nous a totalement charmés<br />

sur la chanson «Delphine» de Kadhja Bonet. La<br />

transcription était très harmonieuse donnant<br />

beaucoup de présence, aération et fraicheur à la<br />

voix de la chanteuse, sans oublier une petite pointe<br />

de douce chaleur dans le bas-médium. Rares sont<br />

les enceintes <strong>nomade</strong>s, même bien plus chères,<br />

capables de tant d’harmonie et de justesse tout en<br />

étant en mesure d’avoir une sacrée pêche quand la<br />

musique le demande.<br />

Pendant nos essais de la Cambridge YoYo (S),<br />

nous avons également noté l’absence de latence<br />

(décalage) perceptible sur l’<strong>audio</strong> en Bluetooth à<br />

partir des programmes vidéos ainsi qu’une distance<br />

maximale de réception de bon niveau, ou encore le<br />

réglage du niveau, pouvant se faire depuis la source,<br />

suffisamment sensible et progressif. C’est une belle<br />

et grosse réussite.<br />

Spécifications<br />

•Enceinte Bluetooth <strong>nomade</strong><br />

•Commandes gestuelles et par touches semi-sensitives<br />

•Batterie d’une autonomie de 14 heures<br />

•Haut-parleurs : 2x large-bandes de 4 cm, boomer de 7,5<br />

cm, radiateur passif de 4,5 x 16,5 cm<br />

•Connectique : Bluetooth avec appairage automatique<br />

NFC, entrée auxiliaire sur mini-jack, port USB 5 V pour<br />

recharger un appareil externe<br />

•Recharge : par adaptateur secteur externe (18 V, 2 A)<br />

fourni avec jeux de prises secteur internationales<br />

•Finitions au choix : tissus en laine Marton Mills gris<br />

foncé, gris clair, bleu ou vert<br />

•Dimensions : 128 x 246 x 67 mm<br />

•Poids : 1,2 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Équipement<br />

Son


42<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

COMO<br />

AUDIO<br />

500 €<br />

Amico<br />

Spécifications<br />

•Type : poste de radio, enceinte sans-fil, <strong>nomade</strong><br />

•Batterie intégrée de 2200 mAh •Tuners FM et DAB<br />

•Connectique : Bluetooth (AptX), Wi-Fi, entrée aux analogique,<br />

prise casque, port USB Host, prise RCA pour une<br />

seconde enceinte en configuration stéréo<br />

•Services connectés : Spotify Connect, DLNA, webradios<br />

•Haut-parleurs : tweeter de 19 mm, boomer de 7,5 cm<br />

accordé en bass-reflex •Dimensions : 12,4 x 24,2 x 14,9 cm<br />

•Poids : 2,06 kg<br />

Notre avis<br />

Como Audio est une marque américaine, au style «à l’italienne», toute jeune puisque<br />

lancée en 2016 et qui propose une gamme de jolis petits postes de radio. Mais attention,<br />

elle dispose d’une très solide expérience et expertise puisque son fondateur n’est autre<br />

que Tom DeVesto, un poids lourd du secteur, à l’origine en l’an 2000, avec Henry Kloss, de<br />

la désormais célèbre marque Tivoli Audio<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Como Audio c’est une gamme de petits postes<br />

de radio, microchaînes et mini enceintes qui<br />

se ressemblent tous et, pour certains, peuvent<br />

même s’assembler à deux pour former un système<br />

stéréo. Tous ces produits adoptent des coffrets<br />

parallélépipédiques aux arêtes bien franches et<br />

habillés de bois véritable (teck, noyer clair ou foncé).<br />

C’est élégant et chic à défaut d’être très résistants<br />

aux chocs et rayures. D’ailleurs, ces coffrets ne sont<br />

pas assemblés en bêtes panneaux d’aggloméré ou<br />

de médium, ni en plastique, mais en bois multiplis<br />

de 12 mm d’épaisseur (traité «marine») idéal pour<br />

l’amortissement des vibrations acoustiques.<br />

La Como Audio Amico est une version <strong>nomade</strong><br />

équipée d’une batterie facilement amovible et<br />

remplaçable de 2200 mAh. Il est possible de<br />

l’acquérir seule à 500 € ou avec son complément<br />

stéréo, l’enceinte Amica, pour 620 € au total.<br />

L’équipement est extrêmement complet. L’Amico<br />

possède des liaisons WiFi et Bluetooth AptX ainsi<br />

qu’une entrée auxiliaire sur mini-jack, une sortie<br />

casque et un port USB Host. Elle est équipée de<br />

tuners FM, DAB et webradios. Elle est aussi Spotify<br />

Connect et peut lire les fichiers <strong>audio</strong> disponibles<br />

sur le réseau local en DLNA.<br />

Toutes les commandes sont accessibles depuis<br />

les boutons en façade et l’afficheur couleur de 2,8<br />

pouces. On apprécie la présence de six touches de<br />

présélections pour les stations de radio et playlists.<br />

La navigation dans les menus est aisée et assez<br />

intuitive, même si les boutons rotatifs à pression<br />

sont parfois un peu capricieux. Une fonction<br />

radioréveil avec deux alarmes indépendantes<br />

programmables est de la partie de même qu’une<br />

appli iOS et Android de pilotage ainsi qu’une petite<br />

télécommande.<br />

À l’écoute du charme, de l’harmonie, mais<br />

aussi du muscle<br />

La Como Audio est équipée en façade d’un tweeter<br />

à dôme textile de 19 mm et d’un boomer 7,5 cm<br />

à membrane en papier, accordé en bass-reflex<br />

par un évent arrière. À l’écoute, ces haut-parleurs,<br />

protégés par des petites grilles métalliques rondes,<br />

se distinguent immédiatement par leur sonorité<br />

savamment équilibrée, leur richesse harmonique,<br />

leur douceur, leur beauté des timbres. La patte d’un<br />

des géniteurs de Tivoli Audio est immédiatement<br />

reconnaissable. C’est vivant. Çà sonne bien. La<br />

restitution a une belle ampleur et même une<br />

bonne assise. La puissance acoustique disponible<br />

(toutes proportions gardées) est assez surprenante.<br />

L’équilibre tonal est excellent à bas niveau et il<br />

faut vraiment pousser fort le volume pour qu’il se<br />

désunisse et que des phénomènes de saturation<br />

se manifestent. Sans tomber dans le travers du<br />

démonstratif, la Como Audio Amico concilie<br />

douceur et générosité. Ce petit poste de radio,<br />

multimédia et stylé, est certes assez cher par rapport<br />

à la concurrence, mais c’est aussi une incontestable<br />

réussite.


VISO HP70<br />

CASQUE SANS FIL AVEC RÉDUCTEUR DE BRUIT ACTIF<br />

Libérez vous des câbles !<br />

Le casque NAD VISO HP70 vous offre la restitution et les détails digne d'une performance musicale Live. Il est<br />

équipé de la technologie Bluetooth® aptXTM HD qui vous permettra de profiter d'un son de qualité CD sans<br />

fil, en toute liberté, et ce peu importe où vous écoutez. Équipe d'une fonction de réduction de bruit (Active<br />

Noise Cancelling) et de RoomFeel , une technologie propriétaire qui permet de restituer le son qu'aurait une<br />

enceinte haute performance à l'intérieur d'une pièce. A l’écoute, le NAD VISO HP70 vous transporte<br />

instantanément dans une scène sonore plus vaste et plus détaillée que tout ce que vous aurez pu entendre<br />

auparavant.<br />

Avec trois modes d'écoute intégrés, vous pouvez utiliser votre casque en mode d'atténuation de bruit passif,<br />

amplifié ou actif. Cela vous donne une flexibilité dans l'utilisation de votre casque et vous permet de l'utiliser<br />

de la façon dont vous le souhaitez, que ce soit à la maison ou en déplacement avec jusqu'à quinze heures<br />

d'autonomie pour la batterie pour une utilisation sans fil ou encore sans batterie en mode passif. Son design<br />

élégant et léger sur l'oreille vous permet de rester à l'aise même pendant les plus longues sessions d'écoute.<br />

Prenez des appels, écoutez de la musique et contrôlez le volume de vos morceaux préférés directement à<br />

partir de votre casque grâce à des microphones omnidirectionnels à double faisceau ultra-transparent et à des<br />

boutons intégrés dans les oreillettes.<br />

distributeur exclusif<br />

Z.A. La Géode - 20 rue des 4 vents - 91690 Guillerval - France - Tel. : + 33 1 60 80 95 77 - Fax : + 33 1 69 58 83 69 - contact@francemarketing.fr - www.francemarketing.fr


44<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

DALI<br />

de l’école scandinave, mais Dali a réussi à lui donner<br />

un style qui n’appartient qu’à elle.<br />

La Dali Katch se présente comme une élégante<br />

petite pochette, avec anse en cuir, dans un choix<br />

de coloris à la fois original et sexy. Sa construction<br />

est luxueuse. Le coffret est réalisé à partir d’un<br />

solide cadre en aluminium avec deux baffles en ABS<br />

renforcé. Chaque face accueille trois transducteurs<br />

: un tweeter à dôme textile de 21 mm, un boomer<br />

de course de 9 cm à dôme en aluminium et puissant<br />

moteur néodyme ainsi qu’un radiateur passif de 7,3<br />

x 5,2 cm. Le tout est alimenté par un ampli de 2 x 25<br />

watts RMS en classe D.<br />

La liaison Bluetooth AptX de la Dali Katch est<br />

compatible avec l’appairage automatique sanscontact<br />

NFC. Une entrée auxiliaire sur mini-jack<br />

analogique est présente ainsi qu’une sortie USB 5 V<br />

pour recharger un smartphone ou une tablette. Il est<br />

aussi possible de faire fonctionner cette enceinte de<br />

manière synchrone avec une seconde Dali Katch en<br />

configuration stéréo.<br />

Une son d’une haute définition<br />

Katch<br />

400 €<br />

Dali est la marque danoise qui monte dans<br />

le domaine des enceintes acoustiques haut<br />

de gamme. Elle est surtout spécialisée dans<br />

les haut-parleurs traditionnels pour la Hi-Fi<br />

et le Home Cinéma, mais n’hésite pas à faire<br />

aussi des incursions dans le secteur plus grand<br />

public et fashion, tout en conservant une<br />

approche très qualitative. Elle l’a montré avec<br />

sa série Kubik, d’enceintes sans-fil sédentaires<br />

et propose depuis un an un modèle <strong>nomade</strong><br />

particulièrement sexy. Il s’agit de la Katch, une<br />

enceinte Bluetooth sur batterie qui a le style<br />

et le répondant typique de l’esprit scandinave.<br />

lle est à la fois belle, simple et très classe.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

La Katch est la première et toujours la seule<br />

enceinte <strong>nomade</strong> créée par Dali, spécialiste danois<br />

des enceintes HiFi et Home Cinéma. Aussi, lpour<br />

réussir son entrée sur ce marché, le constructeur est<br />

parti d’une feuille blanche et n’a pas lésiné sur les<br />

moyens tant en matière de design que d’acoustique<br />

pointue. La Katch se pose en concurrente de ses<br />

consœurs danoises, notamment la B&O Beoplay<br />

A2, et la Vifa Helsinki, toutes deux également<br />

positionnées à 400 €. C’est une fière représentante<br />

À l’écoute, la Dali Katch propose deux modes<br />

d’égalisation, «Clear» et «Warm», plutôt bien<br />

vus pour s’adapter à différentes ambiances et<br />

musiques. Sa restitution est d’une grande pureté et<br />

d’une grande classe pour une enceinte Bluetooth<br />

portable. Les timbres sont d’une superbe définition<br />

avec profusion de détails et une belle aération.<br />

Le rayonnement en bipôle (par les deux faces de<br />

l’enceinte) procure une impression de spatialisation<br />

très réussie. Le son est clair, net et précis, mais la<br />

Dali Katch est également capable de délivrer de<br />

bonnes petites basses, du punch et de l’énergie.<br />

C’est un produit en tous points très raffiné.<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte Bluetooth <strong>nomade</strong><br />

•Batterie : 2600 mAh, 24 heures d’autonomie<br />

•Connectique : Bluetooth 4.0 (AptX et NFC), entrée<br />

auxiliaire sur mini-jack, sortie USB 5V (pour recharger un<br />

appareil mobile externe)<br />

•Haut-parleurs : 2x tweeters à dôme textile de 21 mm, 2x<br />

boomers de 8,9 cm à membrane aluminium, 2x radiateurs<br />

passifs de 7,3 x 5,2 cm<br />

•Puissance : 2 x 20 watts RMS en classe D<br />

•Réponse en fréquence : 49 à 23 kHz<br />

•Accessoire fourni : housse de transport, adaptateurs<br />

prises internationales<br />

•Dimensions : 13,8 x 26,85 x 4,7 cm<br />

•Poids : 1,1 kg<br />

Notre avis


OV-BT TAN<br />

M-EARS-BT<br />

ROSE GOLD<br />

M-EARS RED<br />

WWW.METERSMUSIC.COM<br />

314 rue Paul Milliez<br />

94513 Champigny Sur Marne<br />

Tél : 01 55 09 18 35<br />

Fax : 01 55 09 15 31<br />

email : info@dea-international.com<br />

www.dea-international.com


46<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

DYNAUDIO<br />

Music 1 & 3<br />

Dyn<strong>audio</strong>, comme beaucoup de ses confrères de l’<strong>audio</strong>, s’est lancé à son tour dans la petite<br />

enceinte connectée et autonome. La réputation des enceintes Dyn<strong>audio</strong> n’est plus à faire<br />

dans le monde des enceintes Hi-Fi traditionnelles. Mais qu’en est-il des mini enceintes<br />

sans-fil ? Derrière un design au parti pris engagé, Dyn<strong>audio</strong> a appliqué ses quarante années<br />

d’expérience dans la recherche de la meilleure qualité sonore. Pour une enceinte, le son est<br />

bien sûr primordial. Mais face à une concurrence féroce, qu’en est-il des fonctionnalités de<br />

ces Dyn<strong>audio</strong> Music et de leur usage au quotidien ?<br />

par Alban Amouroux<br />

Music 1 à Music 7, de 2 à 6 haut-parleurs, de<br />

80 à 300 Watts<br />

La gamme Dyn<strong>audio</strong> Music comporte quatre<br />

modèles, du plus petit au plus gros : Music 1, 3,<br />

5 et 7. Les Music 1 et Music 3 reçues pour ce test<br />

embarquent toutes deux une batterie pour une<br />

utilisation véritablement sans aucun fil. Les 5 et 7<br />

sont plus imposantes et pas vraiment prévues pour<br />

être déplacées.<br />

Toutes ces enceintes présentent un design qui leur<br />

permet de n’être confondues avec aucune autre. Le<br />

boîtier mélange surfaces lisses et tissu. La couleur<br />

est accordée sur les deux matériaux, laissant le choix<br />

entre du gris foncé, du gris clair, du rouge et du<br />

bleu.<br />

Dyn<strong>audio</strong> est partisan des touches de fonction<br />

et des indicateurs lumineux. Ce qui permet de<br />

pouvoir se passer de son smartphone ou d’une<br />

tablette pour piloter les enceintes Music. Sur les<br />

Music 1 et 3, on trouve sept touches : volume,<br />

play/pause, saut de plage, sélection de source et<br />

on/off. Une première rangée de LEDs indique le<br />

niveau sonore, la seconde permet de connaître la<br />

source enclenchée. La Music 3 est également livrée<br />

avec une télécommande infrarouge, pour régler le<br />

volume depuis le canapé, toujours sans avoir à sortir<br />

le smartphone de sa poche.<br />

Côté acoustique, la Music 1 embarque un tweeter<br />

et un boomer de 10 cm. La Music 3 est dotée d’un<br />

second tweeter et d’un boomer plus grand (13 cm).<br />

Dans tous les cas, chaque haut-parleur a droit à son<br />

canal d’amplification dédié.<br />

Côté sources externes, les Music 1 et 3 sont<br />

équipées d’une entrée analogique sur fiche mini<br />

jack, d’un port USB et du Bluetooth.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

47<br />

Concernant le port USB, on peut l’utiliser pour<br />

recharger un smartphone sur les 1 et 3. Il est alors<br />

possible de lire le contenu de ces appareils. En<br />

revanche, la lecture de clés USB ou de disques durs<br />

externes n’est pas permise. Dom<strong>mag</strong>e.<br />

Installation en chattant avec l’appli, mais un<br />

choix de services connectés limité à ce jour<br />

et une appli à revoir<br />

Comme toujours avec les enceintes connectées,<br />

l’installation passe par l’application mobile.<br />

Celle concoctée par Dyn<strong>audio</strong> arbore un design<br />

dans la même veine que les enceintes. Je suis<br />

agréablement surpris par les premières étapes qui<br />

prennent la forme d’un échange sous forme de<br />

chat. L’application me demande de définir mes<br />

goûts musicaux afin de me faire des propositions<br />

musicales personnalisées.<br />

Depuis un iPhone, la découverte de l’enceinte<br />

et son raccordement au réseau passent par la<br />

procédure AirPlay. L’iPhone partage le mot de passe<br />

du réseau Wi-Fi pour ne pas avoir à le retaper.<br />

Tout comme le HomePod d’Apple, les Dyn<strong>audio</strong><br />

Music intègrent un système de calibrage <strong>audio</strong>. Et<br />

comme chez Apple, il est automatique et adapte<br />

le son en temps réel selon l’emplacement de<br />

l’enceinte (Room Adapt) et le bruit ambiant (Noise<br />

Adapt). Il faut juste penser à l’activer dans les menus<br />

de configuration.<br />

Le design de l’app est agréable. La barre tout en<br />

haut donne accès au menu et aux favoris (playlists<br />

et webradios). Juste en-dessous a pris place le<br />

classique moteur de recherche. Puis bien mis en<br />

avant, le mix personnel «Music Now» se base sur vos<br />

goûts musicaux précédemment renseignés ainsi que<br />

sur vos habitudes d’écoute. Vous trouvez ensuite la<br />

liste de vos artistes préférés. Enfin, l’accès à Tidal<br />

complète cet écran d’accueil.<br />

Il faut noter que pour l’instant dans le monde des<br />

services musicaux, Dyn<strong>audio</strong> Music est compatible<br />

uniquement avec Tidal. Pour compenser cette<br />

limitation, Dyn<strong>audio</strong> offre 9 mois d’abonnement à<br />

Tidal avec ses enceintes Music. Cela laisse le temps<br />

de se faire une idée, et de patienter peut-être pour<br />

l’intégration d’alternatives comme Qobuz, Deezer<br />

ou Spotify.<br />

Les webradios sont bien présentes. L’application<br />

me propose par ailleurs une sélection basée sur<br />

mes préférences. La liste est pertinente, ce point est<br />

parfaitement réussi.<br />

En revanche, l’application ne permet pas<br />

d’accéder à sa musique stockée en réseau, sur un<br />

serveur NAS par exemple. C’est un manque, car<br />

absolument toutes les enceintes connectées du<br />

marché le proposent. On remarque pourtant le<br />

logo UPnP/DLNA sur l’emballage. Car il est bien<br />

possible d’envoyer la musique de son réseau vers<br />

une enceinte Dyn<strong>audio</strong> Music, mais depuis une<br />

application tierce comme mConnect.<br />

L’application de contrôle des enceintes Music,<br />

propre à Dyn<strong>audio</strong>, a donc encore beaucoup<br />

de lacunes. À l’usage, je me suis en outre<br />

rendu compte qu’elle manque cruellement<br />

d’ergonomie. La gestion de plusieurs enceintes<br />

Music en configuration multiroom, groupées<br />

ou indépendantes, est totalement à revoir. Les<br />

applications des concurrents comme Sonos, HEOS,<br />

MusicCast ou Bluesound font beaucoup mieux. Ici,<br />

c’est impraticable. Heureusement, les enceintes<br />

Dyn<strong>audio</strong> sont également AirPlay et cela sauve<br />

tout (du moins pour les possesseurs d’appareils<br />

iOS), car il est tout à fait possible de n’utiliser que<br />

le protocole Apple pour faire des écoutes, de<br />

n’avoir recours à l’appli Dyn<strong>audio</strong> que pour les<br />

paramétrages et l’oublier le reste du temps.<br />

À l’écoute : le haut de gamme de l’enceinte<br />

sans fil<br />

J’ai placé la Music 1 sur le rebord de fenêtre du<br />

salon, situation classique utilisée pour tous mes<br />

tests d’enceintes connectées. J’ai activé le Noise<br />

Adapt et le Room Adapt. Je n’ai pas vraiment eu<br />

l’occasion de tester le premier, étant seul dans le<br />

Spécifications Dyn<strong>audio</strong> Music 1<br />

•Haut-parleurs : tweeter 25 mm, boomer de 10 cm,<br />

charge close<br />

•Amplification : 2 x 40 W<br />

•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz<br />

•Autonomie de la batterie : 8 heures<br />

•Poids : 1,6 kg<br />

•Dimensions : 220 x 229 x 142 mm<br />

Spécifications Dyn<strong>audio</strong> Music 3<br />

•Haut-parleurs : 2x tweeters de 25 mm, woofer de 13 cm,<br />

charge close<br />

•Amplification : 3 x 40 W<br />

•Réponse en fréquence : 47 Hz- 20 kHz<br />

•Autonomie de la batterie : 8 heures<br />

•Poids : 3,7 kg<br />

•Dimensions : 220 x 405 x 174 mm<br />

Notre avis<br />

Design/finition<br />

Équipement<br />

App & ergonomie<br />

Son<br />

500 €<br />

650 €


48 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

maison le jour du test. En revanche, après activation<br />

du Room Adapt, j’ai ressenti un vrai apport, surtout<br />

sur le grave, qui est devenu mieux tenu, beaucoup<br />

moins traînant.<br />

Le rendu de la Music 1 est détonnant. Le grave<br />

est un peu en avant, comme sur la plupart des<br />

enceintes de ce gabarit. Mais il joue vraiment<br />

avec le reste du spectre, contrairement à ses<br />

concurrentes. Les percussions sont bien reproduites<br />

avec un commencement de descente vers l’infra,<br />

le volume de l’enceinte étant plus important que la<br />

moyenne. Il semble exister une sorte de loudness<br />

automatique qui offre cette belle lisibilité dans le<br />

grave et le bas médium à tout niveau de volume,<br />

peut-être est-ce lié au Room Adapt.<br />

J’observe une véritable liaison du grave avec<br />

le médium et l’aigu. Le médium est par ailleurs<br />

bien présent, propre et réaliste. Il y a du poids<br />

sur les voix, de jolis timbres. Pas de son étouffé<br />

ou caverneux grâce au médium/grave de 10<br />

centimètres, mais un véritable respect du message<br />

musical. L’aigu file haut sans engendrer de fatigue.<br />

La scène sonore reste autour de l’enceinte car nous<br />

sommes en mono, mais elle déborde bien plus<br />

qu’avec toutes les enceintes connectées mono que<br />

j’ai pu tester jusqu’ici. La tenue en puissance est<br />

excellente. On peut monter à 75% du volume et<br />

sonoriser de grandes pièces, l’enceinte suit sans<br />

donner aucun signe de fatigue ou de talonnement<br />

dans le grave. D’ailleurs, la Music 1 est donnée pour<br />

descendre à 50 Hz à moins de 0,3% de distorsion.<br />

Inutile de vous refaire le même tableau avec la<br />

Music 3 : le rendu est de la même veine, avec<br />

un niveau de grave/bas médium encore plus<br />

conséquent, grâce au woofer un peu plus gros,<br />

et une i<strong>mag</strong>e sonore encore plus large grâce au<br />

double tweeter. Elle descend à 47 Hz, toujours à<br />

moins de 0,3% de distorsion. La Music 3 sera encore<br />

plus à l’aise dans des pièces plus grandes. Le choix<br />

entre ces deux modèles qui disposent des mêmes<br />

qualités dépendra donc du volume de la pièce.<br />

J’ai remarqué un temps de chargement des<br />

morceaux bien plus long que ce que l’on constate à<br />

l’utilisation de modèles concurrents. Quand on est<br />

habitué à un lancement quasi immédiat, forcément<br />

on s’en aperçoit tout de suite. Peut-être est-ce<br />

une histoire de mise en mémoire tampon pour<br />

l’application du traitement du signal sonore par le<br />

DSP de l’enceinte.<br />

En conclusion : un rendu sonore top niveau,<br />

vivement les mises à jour de l’application<br />

mobile<br />

La Music 1 est plus chère que des enceintes<br />

compactes à peine plus petites qu’elle. Par<br />

exemple, elle coûte plus du double d’une Sonos<br />

One. Et presque 50% plus cher qu’un Apple<br />

HomePod. Alors qu’elle n’embarque pas d’assistant<br />

vocal. La question à se poser est celle de la qualité<br />

sonore. Oui, la Music 1 est incontestablement plus<br />

performante que la Sonos One et le HomePod.<br />

Dans ce cadre, le surplus financier est largement<br />

justifié. La Dyn<strong>audio</strong> Music 1 se rapproche d’une<br />

minichaîne HiFi tout-en-un de qualité, alors que les<br />

Sonos One et le HomePod en sont loin.<br />

La Music 3 est comparable en tarif et en<br />

performances à la Paradigm PW 600 (voir test sur<br />

on-<strong>mag</strong>.fr). On se trouve face à deux enceintes<br />

qui font le lien entre haute-fidélité, compacité et<br />

connectivité. La PW 600 propose un rendu rentre<br />

dedans, avec des timbres peut-être moins fidèles<br />

mais plus de chaleur. La Music 3 est plus droite, plus<br />

réaliste, peut-être plus agréable sur le long terme.<br />

Les enceintes Dyn<strong>audio</strong> Music au design multi<br />

facettes présentent aussi deux facettes à l’usage :<br />

un rendu <strong>audio</strong> de qualité rarement obtenu sur des<br />

enceintes sans-fil, mais une application incomplète<br />

voire incohérente. D’un côté, on se dit qu’elles sont<br />

les championnes incontestées de la catégorie, de<br />

l’autre on a envie de passer son chemin. Le positif<br />

dans cette histoire, c’est que le blocage n’est que<br />

software. Tous les problèmes rencontrés peuvent<br />

facilement être corrigés dans de futures mises à<br />

jour de l’application et avec éventuellement l’ajout<br />

(prévu) des protocoles Spotify Connect et Google<br />

Chromecast . Et là, les Dyn<strong>audio</strong> Music mériteront<br />

leur première place dans le monde de l’enceinte<br />

sans-fil et connectée.


50<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

JBL<br />

Xtreme 2<br />

300 €<br />

Contrairement à quelques marques<br />

concurrentes qui essaient de réinventer «l’eau<br />

chaude» à chaque nouveau produit, JBL affiche,<br />

lui, une belle constance depuis quelques<br />

années dans le domaine des enceintes<br />

<strong>nomade</strong>s. Il reprend les mêmes modèles d’une<br />

saison sur l’autre, les peaufine et leur apporte<br />

des améliorations. Cela semble beaucoup lui<br />

réussir comme nous le prouve sa «boombox»<br />

Xtreme 2, de seconde génération.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Par rapport au modèle JBL Xtreme de première<br />

génération, déjà très réussi, que nous avons testé,<br />

il y a un an, les changements sont extérieurement<br />

subtils, mais bien présents. La JBL Xtreme 2 adopte<br />

toujours la même forme de gros boudin, mais<br />

elle est un peu plus ventrue. Elle est maintenant<br />

totalement étanche, à la norme IPX7. Il n’y a plus à<br />

craindre de la laisser tomber à l’eau. Elle s’est aussi<br />

renforcée, comme en témoignent ses parechocs<br />

en caoutchouc translucide et ses gros anneaux<br />

en métal, qui font maintenant la moitié du tour<br />

de l’enceinte et permettent d’accrocher la sangle<br />

fournie pour la porter en bandoulière.<br />

Une des vocations premières de la JBL Xtreme<br />

2 est toujours d’envoyer du gros son pour faire<br />

la fête au bord de la piscine ou sur la plage. Elle<br />

est dotée d’une batterie de forte capacité, de 10<br />

000 mAh, comme sa prédecesseure, qui lui donne<br />

une autonomie de 15 heures. La connectique, par<br />

contre, n’est plus fermée par un zip, mais placée<br />

derrière une petite trappe étanche, ce qui est<br />

plus classique. Elle comporte une entrée auxiliaire<br />

sur mini-jack et un port USB pour recharger<br />

un smartphone par exemple, au lieu de deux<br />

auparavant.<br />

L’habillage a également été retravaillé. La toile très<br />

robuste qui habille l’enceinte n’est plus de couleur<br />

totalement unie, mais comporte des fils croisés de<br />

tons différents, formant de camaïeu de vert kaki,<br />

bleu nuit ou gris foncé selon<br />

la version choisie. Cela parait<br />

toujours très solide et sérieux.<br />

Plus sage, mais aussi beaucoup<br />

plus entrainante et persuasive<br />

L’armement acoustique de la JBL Xtreme 2 a<br />

été modifié avec une approche plus qualitative<br />

et <strong>audio</strong>phile. Il est désormais constitué de 2<br />

tweeters de 20 mm ainsi que deux boomers de 7<br />

cm boostés par deux radiateurs passifs de 9 cm, aux<br />

membranes antichocs, installés aux deux extrémités.<br />

L’amplification affiche 2 x 20 watts.<br />

La puissance acoustique maximale est peut-être<br />

un peu moins élevée qu’avec l’Xtreme de première<br />

génération, mais l’ensemble de la restitution a<br />

gagné en cohésion et définition. L’aigu est plus<br />

précis et moins sec. Le registre médium est plus<br />

riche. Le grave est plus profond et mieux articulé.<br />

La JBL Xtreme 2 conserve un très gros son, un<br />

point sur lequel presque aucun concurrent de<br />

taille comparable ne peut rivaliser. Mais elle gagne<br />

un sens de la musique et du rythme encore plus<br />

persuasif. Il y a des signes qui ne trompent pas.<br />

Nous avons lancé sans y penser la playlist «What’s<br />

Good» de Pitchfork sur Spotify, qui était assez<br />

groovy ce 16 juillet, et très rapidement la JBL<br />

Xtreme 2 nous a donné envie de nous trémousser.<br />

Vous savez, ce phénomène étrange qui, sans<br />

savoir pourquoi, fait que vos fesses, vos bras,<br />

vos jambes, tout votre corps se met à bouger de<br />

façon syncopée... Nous avons vraiment passé<br />

des moments jouissifs avec cette JBL Xtreme 2 et<br />

eu un gros coup de cœur. Bravo à toute l’équipe<br />

d’acousticiens de JBL pour cet excellent travail<br />

d’optimisation.<br />

Spécifications<br />

•Enceinte Bluetooth <strong>nomade</strong>, étanche IPX7 •Bluetooth<br />

•Connectique : entrée auxiliaire sur mini-jack, port<br />

USB pour recharger un appareil externe •Batterie : 10<br />

000 mAh, autonomie annoncée de 15 h, 3 h 30 pour la<br />

recharge complète, recharge par adaptateur secteur<br />

externe fourni (19 V, 3 A) •Application «JBL Connect»<br />

pour écoute en stéréo avec une seconde enceinte ou<br />

fonctionnement synchronisé jusqu’à 100 enceintes<br />

•Réponse en fréquence : 55 Hz à 20 kHz •Haut-parleurs :<br />

2x boomers de 7 cm, 2x tweeters de 20 mm •Amplification<br />

: 2 x 20 watts •Dimensions : 13,6 x 28,8 x 13,2 cm<br />

•Poids : 2,393 kg<br />

Notre avis


NeozOne (F): ”Un Sans faute” ”Du<br />

packaging à la prise en main, tout<br />

est flatteur” ”Il est aussi performant<br />

que léger à porter” ”Le son<br />

du MTX Audio iX3 est clairement<br />

parmi ce qui se fait de mieux sur<br />

le marché actuellement” ”Coup<br />

de coeur 4,7/5”.<br />

UpTech (F) : ”Le iX3 offre une<br />

qualité <strong>audio</strong> impressionnante”<br />

”Le MTX iX3 est aussi performant<br />

sur le plan <strong>audio</strong>, qu’il est léger<br />

à porter et robuste dans sa<br />

conception” ”Un casque filaire au<br />

rapport qualité/prix imbattable”.<br />

EarIn (D) : ”Le iX3 est un casque<br />

que l’on ne peut qu’aimer” ”Il est<br />

agréable à porter sans jamais<br />

rien sacrifier au son” ”Très bon<br />

rapport qualité/prix”.<br />

Distributeurs : SonVideo.com<br />

(Web), musiquepointcom (67),<br />

Electronique Service (88), Studio23<br />

(67)...<br />

twitter.com/<br />

MTXFrance<br />

mtx<strong>audio</strong>.fr<br />

facebook.com/<br />

MTXFrance


52<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

SOUNDCAST<br />

VG7<br />

En général, une enceinte Bluetooth <strong>nomade</strong> est plutôt un petit produit<br />

d’appoint, facile à emporter et à caser un peu partout, et dont la puissance et<br />

les performances sont forcément assez limitées. Cette Soundcast VG7 est tout<br />

le contraire. Massive, pesant prés de 10 kg, elle est conçue pour délivrer un son<br />

d’enfer et envoyer suffisamment de décibels pour animer une grosse fête au<br />

bord de la piscine ou sur la plage. par Pierre Stemmelin<br />

1000 €<br />

La Soundcast VG7 pèse lourd, elle n’est pas faite<br />

pour être portée sur l’épaule, mais cela reste un<br />

produit tout à fait transportable. Elle est sûrement<br />

bien moins lourde que la glacière pleine de<br />

boissons pétillantes que vous pourrez emmener<br />

avec elle à la plage pour faire la fête en nombre.<br />

Ses proportions ainsi que sa très grosse poignée<br />

sur le dessus permettent de facilement l’attraper,<br />

la soulever et marcher quelques dizaines voire<br />

centaines de mètres avec.<br />

La construction est robuste. Le coffret en plastique<br />

épais ne craint pas les chocs ni les éclaboussures.<br />

La batterie amovible de 10 450 mAh est installée en<br />

dessous derrière une plaque dévissable étanche.<br />

De même, l’entrée auxiliaire sur mini-jack, le port<br />

USB pour charger un appareil externe et le panneau<br />

de commande sur le dessus sont protégés par des<br />

caches en caoutchouc étanches.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

53<br />

Diffusion sonore à 360°<br />

Pour diffuser un son à 360°, la Soundcast VG7 est<br />

équipé de quatre transducteurs de 7,5 cm installés<br />

en haut de ces quatre faces. Il s’agit d’unités<br />

large-bandes de qualité dotées de membrane<br />

en aluminium et de moteur haut de gamme<br />

à aimants en néodyme. Elles sont épaulées<br />

dans les basses par un woofer de grande taille,<br />

un 17,8 cm, à cône en polypropylène moulé<br />

par injection et large suspension en butyle<br />

permettant de longues excursions. Ce woofer<br />

est monté tête tournée vers le bas, au-dessus<br />

de la batterie et des circuits, faisant face à un<br />

déflecteur acoustique bombé et rayonnant par<br />

les biais des quatre ouvertures ménagés dans les<br />

côtés. Tous ces haut-parleurs sont protégés par de<br />

grands caches en plastique amovibles, avec grilles<br />

en métal, bien costauds.<br />

Une enceinte lumineuse avec un grave<br />

très physique<br />

Sur le terrain, la Soundcast VG7 propose deux<br />

modes de restitution sonore : un pour une écoute<br />

en intérieur qui appuie un peu moins sur les<br />

graves, l’autre pour une utilisation en extérieur et<br />

qui en donne un maximum. Elle est un peu moins<br />

puissante, acoustiquement parlant, qu’on aurait pu<br />

l’i<strong>mag</strong>iner, mais elle délivre néanmoins un niveau<br />

sonore déjà très impressionnant avec des basses<br />

qui ont un véritable impact physique, propre à faire<br />

trembler le plancher lorsque l’on est en intérieur ou<br />

sur une terrasse perchée. Le son est propre, ferme<br />

et velu jusqu’au volume maximal. La saturation se<br />

fait en douceur, sans talonnage ni remontée acide<br />

des haut-parleurs dans l’aigu. La Soundcast VG7 ne<br />

fait pas totalement dans la dentelle <strong>audio</strong>phile, ni<br />

dans l’ultra haute définition, mais ses timbres sont<br />

très bien équilibrés. Le son est sans bavure, il a une<br />

très belle dynamique et une belle ampleur spatiale.<br />

Si vous voulez encore plus de puissance acoustique<br />

et d’ampleur, il est possible de synchroniser<br />

une seconde enceinte SoundCast VG7 et faire<br />

fonctionner les deux en stéréo. Un petit bouton de<br />

son panneau de commande est spécialement prévu<br />

à cet effet. Il n’est pas nécessaire de télécharger et<br />

utiliser une application spécifique sur smartphone<br />

pour lancer la synchronisation en stéréo.<br />

Autre petite attention sympathique : pour les<br />

soirées en extérieure, des éclairages, que l’on<br />

peut activer et changer de couleur à sa guise, sont<br />

implantés au pied de l’enceinte. Nous avons aussi<br />

noté pendant nos essais que la Soundcast VG7<br />

a toujours été relativement facile à utiliser avec<br />

pour unique bémol une distance de transmission<br />

Bluetooth un poil courte. C’est donc une enceinte<br />

solidement et sérieusement conçue, positionnée à<br />

un bon tarif.<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte Bluetooth, portable<br />

•Haut-parleurs :<br />

- Boomer de 17,8 cm à double aimant ferrite, moteur à<br />

haut rendement conçu pour augmenter l’autonomie de la<br />

batterie, membrane en polypropylène moulé par injection<br />

et suspension butyle<br />

- 4x transducteurs large-bandes de 7,5 cm, rayonnants à<br />

360°, à membranes en aluminium, suspension butyle et<br />

moteurs à aimants en néodyme<br />

•Amplification : 2 x 15 + 30 watts en classe D<br />

•Réponse en fréquence : 55 Hz à 20 kHz à ±3 dB<br />

•Transmission Bluetooth 4.2 (compatible AAC et AptX),<br />

circuit Qualcomm TrueWireless Stereo (TWS), puce<br />

d’appairage automatique NFC, DSP propriétaire 24 bits<br />

•Chargeur de batterie de 150 watts fournis<br />

•Sortie USB 5 V pour recharger un appareil externe,<br />

entrée auxiliaire sur mini-jack<br />

•Batterie de 10 450 mAh, autonomie de 10 à 20 heures<br />

•Dimensions Performances : 28 cm de diamètre pour 48 cm de haut<br />

•Poids : 9,5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Équipement<br />

Ergonomie<br />

Son


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« sonoro impressionne par son design unique, une élégance simple, un fonctionnement facile et des sons<br />

puissants » Lite Magazine (2017)<br />

S<strong>ON</strong>ORO.FR


SOURCE


56<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

iFi AUDIO<br />

450 €<br />

xDSD<br />

Nous vous présentons régulièrement des casques et des écouteurs <strong>audio</strong>philes<br />

haut de gamme. Nous vous parlons très souvent de l’<strong>audio</strong> Hi-res. Mais comment en<br />

profiter à la maison et en mobilité alors que beaucoup de smartphones n’ont plus<br />

de sortie casque et que celles qui restent encore sur les smartphones, les tablettes<br />

et les ordinateurs sont rarement de grande qualité ? La solution est un petit<br />

appareil tel que cet iFi Audio xDSD.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

Sur certains aspects techniques, le xDSD n’est<br />

pas une totale nouveauté pour iFi Audio.<br />

Néanmoins, la marque spécialisée du laboratoire<br />

anglais Abbingdon Music Research nous avait<br />

plutôt habitués à des appareils qui se suivaient<br />

et se ressemblaient. Avec le xDSD, par contre, le<br />

changement esthétique est radical. Pour ce premier<br />

modèle de la nouvelle Generation X de iFi Audio, le<br />

traditionnel petit coffret en aluminium «sablé», qui<br />

était déjà très qualitatif, est remplacé par un profilé<br />

fait d’un alliage plus haut de gamme d’aluminium et<br />

<strong>mag</strong>nésium. Les vagues et arrondis de ce coffret lui<br />

confèrent une excellente rigidité et un bon blindage<br />

face aux perturbations extérieures. Sa finition «poli<br />

miroir» est superbe, mais aussi particulièrement<br />

sensible aux marques de doigts.<br />

Un couteau suisse <strong>audio</strong>phile multisource<br />

L’iFi Audio xDSD est pour commencer un Dac<br />

Hi-res. Vous pouvez le brancher en USB à la sortie<br />

de votre ordinateur, mais aussi à une source<br />

traditionnelle de salon. Il est doté de deux ports<br />

USB, l’un pour l’alimentation électrique, l’autre<br />

pour le signal <strong>audio</strong>, ainsi qu’une entrée S/PDIF<br />

optique et coaxiale. Les câbles USB traditionnels et<br />

un adaptateur Toslink vers mini-jack optique sont<br />

fournis avec l’appareil.<br />

En complément, le port USB <strong>audio</strong> accepte aussi le<br />

signal de votre tablette ou de votre smartphone. Il<br />

suffit d’acquérir un câble en option OTG ou Lightning<br />

selon que vous soyez sous Android ou iOS.<br />

Enfin si les câbles vous enquiquinent, il est possible<br />

d’attaquer le xDSD en sans-fil en Bluetooth. Il<br />

intègre pour cela une antenne et un circuit de<br />

réception CSR, compatible avec les codes AAC et<br />

AptX. L’AptX HD, n’est pas au programme, c’est la<br />

seule lacune.<br />

Un convertisseur qui comprend tous les<br />

formats de l’<strong>audio</strong> Hi-res<br />

La puce de conversion <strong>audio</strong>numérique intégrée<br />

à l’iFi Audio xDSD est une Burr Brown DSD1793<br />

de Texas Instruments. Elle limite son travail à une<br />

résolution effective de 24 bits/192 kHz, ce qui est<br />

déjà élevé. Cependant, l’entrée USB de l’appareil<br />

permet de monter au-delà : jusqu’en 32 bits/768<br />

kHz et DSD512 à 22,6 ou 24,6 MHz. Il n’y a donc pas<br />

de restriction d’autant que le xDSD est également<br />

en mesure d’exploiter le format de codage MQA<br />

qu’utilise notamment le service de musique en ligne<br />

Tidal pour le streaming en qualité «Master».<br />

Les autres circuits de l’iFi Audio xDSD font appel à<br />

des recettes typiquement <strong>audio</strong>philes. On retrouve<br />

une topologie assez similaire à celle du Nano iDSD<br />

Black Label que nous avons déjà testé. Le xDSD est<br />

une version améliorée, utilisant plus de composants<br />

de surfaces, une horloge maitresse de précision<br />

femto, des circuits tampons spéciaux pour limiter le<br />

jitter, un nouveau réglage de volume analogique à<br />

contrôle numérique (W990VST), des étages de sortie<br />

semi-symétrique S-Balanced selon une structure<br />

propre à iFi Audio... La partie ampli casque est<br />

équipée d’amplis opérationnels de type FET à très<br />

faible bruit, exclusifs, conçus sur cahier des charges,


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

57<br />

référencés OV4627. Sa puissance est légèrement<br />

accrue par rapport à celle du Nano iDSD Black Label.<br />

Aussi bien pour la chaîne Hi-Fi du salon que<br />

<strong>nomade</strong><br />

L’iFi Audio xDSD fonctionne sur batterie. Celle-ci<br />

est d’une capacité de 2200 mAh et offre de 6 à 10<br />

heures d’autonomie. On a la possibilité de faire<br />

fonctionner l’appareil lorsqu’il est en charge. Le port<br />

micro-USB de charge n’est pas le même que pour<br />

l’entrée USB Audio. C’est un peu contraignant, mais<br />

iFi Audio justifie ce choix par la volonté d’isoler le<br />

signal <strong>audio</strong> de l’alimentation afin d’éviter toute<br />

pollution. Et en effet, sur le terrain, même avec des<br />

écouteurs de très haute sensibilité, nous n’avons<br />

noté aucun souffle parasite à la sortie du xDSD.<br />

Ce petit DAC/ampli casque, peut en outre aussi<br />

bien servir à attaquer une chaîne Hi-Fi qu’un gros<br />

casque gourmand ou de petits écouteurs. On a le<br />

choix de configurer sa prise mini-jack à l’avant en<br />

sortie Ligne de niveau fixe ou en sortie casque à<br />

niveau variable. Dans le second cas l’impédance<br />

de sortie est très basse (environ 1 ohm) donc<br />

bien adaptée à des écouteurs intra-auriculaires.<br />

La puissance est par ailleurs suffisante pour des<br />

casques Hi-Fi exigeants. Elle monte jusqu’à 500 mW<br />

(2,82 V) sous 16 ohms et atteint encore 24 mW (3,8<br />

V) sous 600 ohms.<br />

L’iFi Audio xDSD est un concurrent tout trouvé<br />

à un modèle de référence dans la catégorie des<br />

DAC/amplis casque <strong>nomade</strong>s comme le Chord<br />

Mojo déjà testé dans <strong>ON</strong> <strong>mag</strong>. Ce dernier vient<br />

justement de voir son prix baissé à 450 €, s’alignant<br />

sur celui du xDSD. Il n’offre pas exactement les<br />

mêmes fonctions, mais présente une similitude :<br />

ses boutons qui changent de couleur en fonction<br />

des modes. Sur l’iFi xDSD la plupart des opérations<br />

se font avec la molette centrale à pression. Celleci<br />

s’éclaire de différentes couleurs, selon la source<br />

ou le niveau de volume. Ce n’est pas totalement<br />

évident au début de s’y retrouver d’autant que la<br />

notice en anglais est certes complète, mais très<br />

synthétique. Il nous a fallu par exemple plusieurs<br />

minutes pour comprendre comment basculer<br />

du mode sortie Ligne au mode ampli casque.<br />

Heureusement, la phase d’apprentissage n’est pas<br />

trop longue et l’on acquiert rapidement les bons<br />

réflexes, les couleurs d’éclairage du xDSD obéissant<br />

à des codes logiques : par exemple bleu lorsque<br />

l’on est en Bluetooth ou rouge quand on est proche<br />

du volume maximal.<br />

Une restitution qui a du peps et de la finesse<br />

Nous avons fait l’essai de l’iFi Audio xDSD, entre<br />

autres, avec des écouteurs Final F7200 et un casque<br />

orthoplanar Final D8000 (histoire de ne pas changer<br />

de marque). Il s’est adapté avec aisance à toutes les<br />

situations. Il est moins typé, moins dans l’énergie<br />

brute qu’un Chord Mojo. Ses timbres affichent une<br />

douce matité. La définition de la source est bien<br />

mise en valeur. La différence de qualité lors du<br />

passage d’une source en liaison Bluetooth à une<br />

autre en <strong>audio</strong> Hi-res par USB se perçoit facilement.<br />

Le xDSD ne force pas pour autant le trait. Il sait<br />

être défini tout en restant doux. Son équilibre tonal<br />

favorise la neutralité tout en évitant la froideur. La<br />

restitution a du peps et beaucoup de naturel. Les<br />

basses ont de la tenue et de la puissance. L’i<strong>mag</strong>e<br />

sonore est précisément posée, avec des dimensions<br />

et des acoustiques réalistes.<br />

Le xDSD ne cherche pas à dénaturer le signal <strong>audio</strong><br />

ou à le parer de couleurs artificielles. Cependant si<br />

la source manque un peu de mordant, notamment à<br />

partir des fichiers très compressés, il est en mesure<br />

de la booster, lui redonner de la vie et de l’aération.<br />

Il propose pour cela deux modes DSP, 3D+ et<br />

XBass+, désactivables et combinables à votre guise,<br />

à l’action bien dosée et pas caricaturale.<br />

Spécifications<br />

•Type : DAC Hi-res et ampli casque <strong>nomade</strong><br />

•Entrées : USB <strong>audio</strong> (compatible Mac, PC, Android, iOS),<br />

S/PDIF optique et coaxiale sur mini-jack<br />

•Sortie mini-jack commutable en sortie Ligne fixe ou<br />

casque variable<br />

•Résolutions supportées : jusqu’en 32 bits/768 kHz ou<br />

DSD512 en USB, jusqu’en 24 bits/192 kHz par S/PDIF<br />

•Plage dynamique : >113 dB(A)<br />

•Puissance ampli casque : 500 mW sous 16 ohms, 270<br />

mW sous 50 ohms, 48 mW sous 300 ohms, 24 mW sous<br />

600 ohms<br />

•Impédance de sortie : > 1 ohm<br />

•Batterie : 2200 mAh, 6 à 10 heures d’autonomie<br />

•Accessoires fournis : 2x élastiques, 4x scratchs adhésifs,<br />

câble USB pour l’<strong>audio</strong>, câble USB de charge, 2x adaptateurs<br />

USB-A/USB-B<br />

•Dimensions Performances : 95 x 66,5 x 19 mm<br />

•Poids : 127 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Équipement<br />

Son


Le moment est venu.<br />

Les objectifs SIGMA en monture E pour<br />

les boîtiers Sony Plein Format sont prêts.<br />

Bénéficiant de la réputation sans faille des objectifs SIGMA Art,<br />

la vaste gamme SIGMA pour la monture E<br />

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PHOTO


60<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

CAN<strong>ON</strong><br />

700 €<br />

EOS M50<br />

Canon a investi tardivement le segment des appareils <strong>photo</strong> hybrides. Le constructeur japonais<br />

a cependant déjà pas mal rattrapé son retard sur les trois ténors du segment que sont Sony, Fuji<br />

et Panasonic. Le Canon EOS M50 est le petit dernier de la série M à voir le jour. Installé en milieu<br />

de gamme, il est à mi-chemin entre le M5, son vaisseau-amiral et le M100, l’hybride d’entrée de<br />

gamme dépourvu de viseur, mais dont l’interface tactile et accessible nous avait séduits. Comme<br />

les autres hybrides de la série M, le Canon M50 repose sur un capteur APS-C de 24 Mpx et sur<br />

l’autofocus Dual Pixel pour acquérir ses <strong>photo</strong>s. Il s’en démarque cependant par le nouveau<br />

processeur d’i<strong>mag</strong>e Digic 8, qui ouvre les portes tant attendues de la 4K. par Luc Halard<br />

Autant le dire tout de suite : le Canon<br />

M50 ressemble techniquement à un M100<br />

légèrement dopé, auquel on aurait ajouté un<br />

viseur électronique, une molette de réglage<br />

supplémentaire ainsi que la possibilité de filmer<br />

en 4K. Esthétiquement, il puise au contraire<br />

son inspiration chez son grand frère Canon M5,<br />

vaisseau-amiral de la gamme des hybrides Canon<br />

aux lignes sportives. Un mélange assez inspiré qui<br />

nous a séduits.<br />

Une prise en main aux petits oignons pour<br />

un boîtier compact et séduisant<br />

Le Canon M50 loge, dans son petit boîtier compact<br />

aux lignes futuristes tout en courbes, un capteur de<br />

24 Mpx au format APS-C, un viseur Oled de 2,36<br />

Mpx et un écran tactile orientable de 1,04 Mpx.<br />

Petite déception, l’appareil <strong>photo</strong> ne possède<br />

qu’une seule molette de réglage. Il ravira sans doute<br />

les amateurs, mais nous aurions bien aimé disposer<br />

d’une seconde molette pour régler l’exposition<br />

sans avoir à appuyer sur une touche située sur le<br />

dos de l’appareil. La prise en main reste cependant<br />

très agréable et nous retrouvons tout ce qui fait<br />

le succès de l’ergonomie des appareils <strong>photo</strong><br />

Canon : une interface claire sans être trop épurée,<br />

des commandes bien situées qui tombent sous<br />

les doigts, ainsi qu’une poignée bien prononcée<br />

qui assure une bonne tenue en main. Que cela<br />

concerne le look ou les sensations, nous avons<br />

véritablement eu le sentiment d’avoir un petit reflex<br />

de poche entre les mains. Le viseur électronique a<br />

su se montrer très confortable, suffisamment large<br />

et défini pour ne pas se faire remarquer. Quand<br />

à sa réactivité, même si elle ne s’est pas toujours<br />

montrée parfaite, elle a cependant rarement été<br />

prise en défaut et conviendra très bien à la plupart<br />

des utilisateurs. L’écran tactile monté sur rotule,<br />

identique en tous points à celui du M100, s’est<br />

également avéré très agréable à l’usage.<br />

Comme sur tous les derniers appareils <strong>photo</strong>, les<br />

connexions sans-fil Wi-Fi, NFC et Bluetooth sont de<br />

la partie, permettant de transférer les <strong>photo</strong>s sur un<br />

smartphone, ou de prendre le contrôle de l’appareil<br />

<strong>photo</strong>. Petite innovation : il est dorénavant possible


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

61<br />

de transférer automatiquement les i<strong>mag</strong>es au fur et<br />

à mesure des déclenchements.<br />

Qualité d’i<strong>mag</strong>e et réactivité de haute volée<br />

La qualité d’i<strong>mag</strong>e est extrêmement proche, si ce<br />

n’est identique, à celle des autres appareils <strong>photo</strong>s<br />

de la série M. C’est très propre, la colorimétrie est<br />

agréable, en particulier sur les tons chair. La qualité<br />

d’i<strong>mag</strong>e en haute sensibilité reste cependant<br />

légèrement en retrait par rapport à ce que Sony<br />

peut proposer. Il est possible d’activer sur les jpeg<br />

les profils de correction de l’objectif. Les jpeg sont<br />

alors particulièrement propres. L’autofocus Dual<br />

Pixel fonctionne également toujours aussi bien,<br />

avec très peu de déchets lors de la mise au point.<br />

Un mode de mise au point eye-focus est disponible<br />

; lorsque l’appareil détecte un visage, il réalise la<br />

mise au point en continu sur les yeux. Même s’il ne<br />

s’enclenche pas systématiquement, c’est un plus<br />

pour s’assurer que la netteté a bien été faite au<br />

bon endroit. Question réactivité toujours, le M50<br />

enchaîne des rafales de 10 i<strong>mag</strong>es par seconde<br />

avec la mise au point verrouillée et de 7.4 ips en<br />

autofocus continu, ce qui est bien supérieur à ce<br />

que le M100 peut faire et cela satisfera la plupart<br />

des utilisateurs.<br />

Enfin la 4K mais avec un facteur de<br />

recadrage<br />

La présence du nouveau processeur d’i<strong>mag</strong>e Digic<br />

8 permet au M50 de filmer en Full HD en 120p<br />

mais également en 4K UHD en 24p, une première<br />

chez Canon. Les vidéos en 4K se font cependant<br />

au prix d’un facteur de recadrage de 1,6. Ce n’est<br />

certainement pas le point fort de l’appareil, même si<br />

ce dernier est le seul de la gamme à proposer la 4K.<br />

La prise en main lors de la réalisation des vidéos est<br />

cependant très agréable et le montage sur rotule de<br />

l’écran tactile prend alors tout son sens.<br />

Une autonomie vraiment faiblarde<br />

L’autonomie est, comme sur la majorité des hybrides<br />

Canon, un peu faiblarde, le fabricant annonce<br />

seulement 235 déclenchements par charge. Ce n’est<br />

clairement pas beaucoup et franchement pas au<br />

niveau de la concurrence. Il est donc nécessaire de<br />

prévoir une seconde batterie. Il n’y a pas de secret,<br />

en contrepartie de la compacité de l’appareil,<br />

l’autonomie de sa batterie est bien trop réduite.<br />

C’est dom<strong>mag</strong>e !<br />

Un parc optique trop restreint<br />

trouve son véritable défaut, mais à l’extérieur. Il<br />

s’agit de son optique de série EF-M 15-45mm f/3,5-<br />

6,3, dont l’ouverture loin d’être extraordinaire ne<br />

permet pas dans la pratique de mettre en valeur son<br />

capteur. Elle a beau être stabilisée, les performances<br />

en basse lumière ne sont pas folichonnes. Pour ceux<br />

qui voudraient faire un autre choix, le parc optique<br />

en monture M est malheureusement toujours aussi<br />

mince : 4 ou 5 zooms et quelques optiques fixes…<br />

Pour ceux qui possèdent déjà des optiques Canon,<br />

une bague d’adaptation pour objectifs EF et EF-S<br />

existe également.<br />

En conclusion<br />

Le Canon M50 est un appareil <strong>photo</strong> séduisant. La<br />

qualité d’i<strong>mag</strong>e est très bonne et ce petit hybride<br />

sait se montrer véloce et réactif. Avec son format<br />

rikiki et sa prise en main réussie, il aurait même<br />

pu se montrer incontournable. Cependant, ses<br />

performances en vidéo légèrement en retrait, son<br />

autonomie décevante et son parc optique encore<br />

trop restreint ternissent quelque peu le portrait<br />

de cet appareil <strong>photo</strong> hybride convaincant. Les<br />

inconditionnels de Canon, ceux pour qui la vidéo<br />

n’est qu’une option parmi d’autres et qui n’ont pas<br />

peur de s’encombrer d’une seconde batterie seront<br />

facilement séduits, à condition qu’ils ne soient<br />

pas trop exigeants sur les optiques disponibles en<br />

monture M.<br />

Spécifications<br />

•Capteur : CMOS APS-C de 24 Mpx<br />

•Autofocus : système Dual Pixel<br />

•Processeur : DIGIC 8<br />

•Viseur : Oled de 2,36 Mpx<br />

•Ecran : LCD de 1,04 Mpx orientable<br />

•Sensibilité : 100 – 25600 ISO<br />

•Rafale : 7,4 ips en AF-C et 10 ips en AF-S<br />

•Vidéo : UHD 4K / 24p (1,6 x recadrage) 1080 / 60p et 720<br />

/ 120p vidéo HD<br />

•Connectivité : Wi-Fi et NFC avec Bluetooth<br />

•Autonomie Performances : 235 déclenchement (norme CIPA)<br />

•Prix : 700 € avec l’objectif EF-M 15-45 mm f/3,5-6,3 IS<br />

STM<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité <strong>photo</strong><br />

Ergonomie<br />

Qualité vidéo<br />

Ça n’est pas à l’intérieur du Canon M50 que l’on


62<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

NIK<strong>ON</strong><br />

D850<br />

Le Nikon D850 est un reflex numérique plein<br />

format qui unit très haute résolution et grande<br />

vitesse de prise de vue. Un couple exigeant<br />

qu’il n’est pas facile à réussir. par Luc Halard<br />

Le Nikon D850 vient prendre la relève du Nikon<br />

D810 et ce n’est pas seulement son électronique qui<br />

évolue. La prise en main du D850 a été repensée.<br />

Son boîtier, toujours en alliage de <strong>mag</strong>nésium,<br />

est désormais tropicalisé et les commandes sont<br />

enfin éclairées afin d’offrir une meilleure visibilité<br />

dans l’obscurité. Un nouveau joystick AF fait son<br />

apparition à l’arrière et permet de tirer le meilleur<br />

parti possible de son nouveau système d’autofocus.<br />

Il se trouve juste à coté de l’écran tactile orientable<br />

de 3.2 pouces, d’une définition de 2.36Mpx. Si<br />

les <strong>photo</strong>graphes experts et les habitués de la<br />

marque jaune seront ravis par ces nouveautés,<br />

les <strong>photo</strong>graphes amateurs, eux, se retrouveront<br />

rapidement perdus et facilement déboussolés<br />

devant la pléthore de commandes possibles.<br />

Une qualité d’i<strong>mag</strong>e hors du commun<br />

Dans les entrailles de la bête, on trouve un capteur<br />

de 45,7 Mpx rétro-éclairé. Celui-ci offre une<br />

excellente qualité d’i<strong>mag</strong>e dans toute la gamme<br />

ISO, qui s’étend nativement de 64 à 25 600 ISO.<br />

La sensibilité est même extensible de 32 à 102 400<br />

ISO. C’est tout simplement ce qui se fait de mieux<br />

dans le domaine. En dépit du nombre très élevé de<br />

mégapixels, qui réduit inévitablement leur taille et<br />

leur propension à bien capter la lumière, les niveaux<br />

de bruit restent très bien contrôlés à des valeurs<br />

ISO très élevées : même à 6400 ISO, le bruit est<br />

presque inexistant. La dynamique à 64 ISO est tout<br />

simplement remarquable et il est fort difficile de<br />

trouver un capteur qui puisse rivaliser (sauf peut-être<br />

chez Sony, celui de l’Alpha 7R Mark III…). En un mot<br />

: une qualité d’i<strong>mag</strong>e juste bluffante ! Les optiques<br />

qui tirent vraiment parti d’une telle définition ne<br />

sont en revanche ni légères, ni données. Le prix à<br />

payer pour une telle qualité d’i<strong>mag</strong>e est finalement<br />

un encombrement conséquent : le Nikon D850 et<br />

son 24-70 tiennent bien en main, c’est le moins que<br />

l’on puisse dire !


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

63<br />

de la vidéo 4K en 24, 25 et 30p, le tout sans facteur<br />

de recadrage. C’est en effet le seul reflex numérique<br />

Nikon à offrir une vidéo 4K sur toute la largeur<br />

du capteur. Les performances de mise au point<br />

automatique en mode vidéo ne sont en revanche<br />

pas spectaculaires, en tout cas, pas à la hauteur<br />

des autres spécifications du boîtier. Ce dernier est<br />

également doté d’une sortie HDMI 4K 4 bits non<br />

compressée et de prises microphone et casque. Les<br />

vidéastes apprécieront.<br />

En conclusion<br />

3800 €<br />

Un autofocus à toute épreuve mais difficile à<br />

prendre en main<br />

Mais manier des i<strong>mag</strong>es de grande résolution peut<br />

rapidement conduire le boîtier à s’essouffler après<br />

quelques prises de vue. Ce n’est pas le cas du D850,<br />

qui capte en rafale 7 i<strong>mag</strong>es par seconde avec<br />

l’autofocus activé et monte même jusqu’à 9 i<strong>mag</strong>es<br />

par seconde, associé au grip MB-D18 disponible<br />

en option. Le Nikon D850, qui hérite de l’excellent<br />

système autofocus du modèle D5, ne montre<br />

d’ailleurs aucun problème dans le suivi de son sujet.<br />

Ce système AF de 153 points transforme le D850 en<br />

un outil incroyablement flexible, et donne accès à<br />

un niveau pro pour la <strong>photo</strong> de nature ou de sport.<br />

Le seul bémol concerne le mode de suivi de sujet<br />

3D Tracking, idéal pour des prises de vue uniques,<br />

mais parfois un peu à la peine pour des prises de<br />

vue en rafale. En revanche, maîtriser l’autofocus<br />

dans toutes ses subtilités s’avérera un vrai défi pour<br />

le <strong>photo</strong>graphe qui ne s’attarderait pas un peu sur la<br />

question. Une bête de course, mais à ne pas placer<br />

entre toutes les mains.<br />

Le D850 améliore également la capacité vidéo du<br />

Nikon D810, dont il prend la relève, avec la gestion<br />

Le Nikon D850 est sans conteste le reflex le plus<br />

complet disponible à ce jour. La qualité d’i<strong>mag</strong>e, la<br />

dynamique, la montée en ISO, le système de mise<br />

au point sont particulièrement impressionnants,<br />

surtout quand l’on sait que le défi est d’autant plus<br />

compliqué à relever quand la taille des i<strong>mag</strong>es est<br />

importante, et qu’elles font ici pas moins de 46<br />

Mpx ! Particulièrement polyvalent, il se montrera<br />

parfaitement à l’aise tant pour la <strong>photo</strong> sportive que<br />

pour le portrait ou le paysage. Il doit cependant<br />

être dompté pour révéler pleinement son potentiel<br />

et n’est pas destiné à tomber entre toutes les<br />

mains : les <strong>photo</strong>graphes aguerris et experts seront<br />

aux anges mais les néophytes risquent d’être<br />

déboussolés par la technicité de la bête et les<br />

subtilités de réglages de son autofocus.<br />

Spécifications<br />

•Type : reflex plein format<br />

•Capteur : CMOS retro-éclairé de 45.4 Mpx<br />

•Sensibilité : 64 - 25600 ISO, mode étendu jusqu’à 102400<br />

•Obturateur : 1/8000 s<br />

•Rafale : 7 ips ou 9 ips avec grip<br />

•Ecran Performances : orientable et tactile de 8 cm<br />

•Vidéo : 4K sans facteur de recadrage<br />

•Autonomie : 1800 déclenchements<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité <strong>photo</strong><br />

Ergonomie<br />

Autonomie


64<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

PANAS<strong>ON</strong>IC<br />

450 €<br />

Lumix DC-TZ90<br />

L’argument phare du Panasonic Lumix DC-TZ90 est d’embarquer un zoom 24-720mm de marque<br />

Leica dans un boîtier conçu pour être facilement transportable partout avec soi. En quelques mots,<br />

le compagnon de voyage idéal pour les amateurs de gros gros zoom qui cherchent un appareil<br />

<strong>photo</strong> qui tient dans la poche (dans une bonne poche tout de même). Muni d’un capteur de 20<br />

Mpx, il est capable de filmer en 4K et possède une ergonomie bien pensée avec un écran tactile<br />

orientable et un viseur électronique. De quoi faire face à toutes les situations ou presque...<br />

par Luc Halard<br />

Le Panasonic TZ90 ressemble à une petite brique<br />

bien compacte et relativement légère. Ses finitions<br />

sont de bonne qualité et sa construction inspire<br />

confiance. Son ergonomie est semblable à celle<br />

des autres appareils compacts de la marque, les<br />

habitués ne seront donc pas dépaysés. L’anneau<br />

de contrôle situé autour de l’objectif et les quatre<br />

boutons physiques sont personnalisables, tout<br />

comme les menus à l’écran. Les néophytes seront un<br />

peu déboussolés au départ, du fait de la multitude<br />

de paramètres à gérer, mais une fois maîtrisée,<br />

l’interface se montre particulièrement efficace. Par<br />

ailleurs, il est très facile de se refugier dans le mode<br />

automatique, qui fonctionne très bien.<br />

Un compact bien fini doté d’un écran tactile<br />

orientable et d’un viseur électronique<br />

Les ingénieurs de Panasonic ont réussi le tour de<br />

force d’intégrer un viseur électronique dans un<br />

boîtier de si petite taille. Il s’avère assez étriqué,<br />

et sujet à un effet arc en ciel au grand angle, mais<br />

il faut admettre qu’il est bien agréable de pouvoir<br />

de temps en temps porter l’appareil à son œil<br />

pour composer son i<strong>mag</strong>e, plutôt que d’utiliser<br />

l’écran tactile. D’une dimension de 3 pouces, ce<br />

dernier pivote maintenant de 180 degrés vers le<br />

haut. <strong>2018</strong> oblige, Panasonic succombe à la mode<br />

des selfies (c’est de nos jours inévitable), avec en<br />

prime des fonctions de retouches intégrées (beauté,<br />

maquillage, flou d’arrière plan...) qui s’activent<br />

lorsque l’écran est retourné à 180°. Les amateurs<br />

apprécieront, mais la valeur ajoutée par rapport à un<br />

smartphone n’est pas criante.<br />

Gros zoom mais petit capteur<br />

Le Panasonic Lumix DMC-TZ90 dispose donc<br />

d’un très gros zoom embarqué dans un boîtier<br />

particulièrement léger. Son objectif est équivalent<br />

à un zoom de 24-720mm soit un zoom 30x, avec<br />

une plage d’ouverture maximale de F3.3-6.4. Le<br />

secret pour intégrer un si gros zoom dans un boîtier<br />

compact réside dans l’usage d’un tout petit capteur.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

65<br />

Pour le Panasonic TZ90, il s’agit d’un capteur au<br />

format 1/2,3 pouce, soit l’équivalent de ce que<br />

l’on trouve dans un bon smartphone. Le revers<br />

de la médaille pour l’utilisation d’un petit capteur<br />

est une qualité d’i<strong>mag</strong>e qui s’amenuise très vite<br />

lorsque la lumière diminue. En effet, les <strong>photo</strong>sites<br />

du capteur de 20 Mpx étant particulièrement petits,<br />

ils peinent à capter beaucoup de lumière. Or, dès<br />

que l’on utilise de longues focales (c’est-à-dire que<br />

l’on zoome beaucoup) il est justement nécessaire<br />

d’avoir beaucoup de lumière pour éviter les flous<br />

de bougé. Heureusement, le TZ90 peut compter sur<br />

un système de stabilisation intégré pour pallier au<br />

problème. Mais est-ce suffisant ?<br />

À l’aise en extérieur, mais pas en intérieur<br />

Après des tests intensifs et répétés, il faut se rendre<br />

à l’évidence : en extérieur, le Panasonic DMC-TZ90<br />

se montre particulièrement à son aise et fait très<br />

proprement le boulot, son autofocus sait se montrer<br />

réactif et accroche décemment son sujet même<br />

quand on zoome beaucoup. Mais en intérieur, ou<br />

dès que la lumière vient à manquer, le Panasonic<br />

n’est pas à son avantage, montrant une perte de<br />

détails due au lissage du bruit et une teinte jaune<br />

peu agréable peut faire son apparition. Dans les<br />

hautes sensibilités, le lissage pourtant conséquent<br />

ne parvient plus à masquer le bruit qui devient alors<br />

assez prononcé. L’usage du téléobjectif est donc<br />

clairement réservé à l’extérieur.<br />

Il faut bien avouer que la portée du zoom est<br />

particulièrement impressionnante. Alors certes<br />

la qualité d’i<strong>mag</strong>e est un peu moins bonne<br />

au téléobjectif qu’au grand angle, mais les<br />

performances au téléobjectif restent tout à fait<br />

honorables.<br />

Autre dom<strong>mag</strong>e collatéral découlant de l’utilisation<br />

d’un petit capteur : le flou d’arrière plan reste<br />

relativement discret même aux longues focales et il<br />

est relativement difficile de bien séparer le sujet de<br />

son arrière plan. À moins de l’éloigner beaucoup de<br />

son arrière plan.<br />

Les fonctions traditionnelles de Panasonic<br />

sont de la partie<br />

On retrouve dans le Panasonic Lumix DC-TZ90<br />

tout ce qui fait l’ADN de la marque, à savoir la<br />

reconnaissance faciale, la fonction Photo 4K, qui<br />

permet d’extraire une i<strong>mag</strong>e de 8 Mpx depuis une<br />

rafale à 10 i<strong>mag</strong>es par seconde, la fonction post<br />

focus pour réaliser la mise au point après la prise<br />

de vue, la fonction focus stacking pour maximiser<br />

la profondeur de champ… Le TZ90 est, comme ses<br />

prédécesseurs, également parfaitement à l’aise en<br />

vidéo, ayant la capacité de filmer en 4K / 30p ou<br />

1080 / 60p, de débrayer les réglages, le tout avec<br />

une bonne qualité.<br />

En conclusion<br />

Le Panasonic TZ-90 est un excellent choix pour les<br />

voyageurs qui veulent partager <strong>photo</strong>s et vidéos de<br />

leurs périples sans s’encombrer, tout en embarquant<br />

avec eux un zoom de grande ampleur. Nous avons<br />

particulièrement apprécié le système d’autofocus<br />

qui a su se montrer efficace même quand on<br />

zoome beaucoup, la possibilité de filmer en 4K,<br />

et de personnaliser les contrôles, que ce soit avec<br />

la bague de contrôle, les boutons ou les menus<br />

tactiles. Si le viseur électronique étriqué nous a<br />

moins séduits, le principal défaut du Lumix TZ-90<br />

provient du couple petit capteur, ouverture à f/6.3<br />

aux longues focales qui rend le boîtier difficilement<br />

utilisable en intérieur dès que l’on zoome un peu,<br />

et qui réduit considérablement les flous d’arrière<br />

plan. Le Panasonic TZ-90 se destine très clairement<br />

à un public qui privilégie un zoom de grande<br />

ampleur et bonne compacité à la qualité de l’i<strong>mag</strong>e.<br />

En revanche, son prix très doux de 450 € joue<br />

clairement en sa faveur. Pour trouver mieux, à taille<br />

de zoom égale, il faudra se tourner vers un modèle<br />

plus gros et plus cher.<br />

Spécifications<br />

•Type : appareil <strong>photo</strong> compact à gros zoom<br />

•Capteur : 20,3 Mpx de 1/2,3 pouce<br />

•Zoom : 24 - 720 (30x) ouverture glissante f /3.3 - 6.4<br />

•Stabilisation : optique sur 5 axes<br />

•Sensibilité<br />

•Viseur : électronique<br />

•Ecran : Écran LCD TFT (1 040 000 points) de 7,5 cm<br />

orientable et tactile<br />

•Vidéo : 4k à 30 ips<br />

•Fonctions : post focus, focus stacking, <strong>photo</strong> 4K<br />

•Batterie<br />

Performances<br />

Li-ion (7,2 V, 1025 mAh, 7,4 Wh)<br />

•Dimensions : 112,0 x 67,3 x 41,2 mm<br />

•Poids : 322 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité <strong>photo</strong><br />

Ergonomie<br />

Qualité vidéo


66<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

SIGMA<br />

1000 €<br />

Sd Quattro<br />

Sigma est connu du grand<br />

public pour ses optiques pour<br />

appareils <strong>photo</strong> reflex et<br />

hybrides, et en particulier pour<br />

sa série Art, qui propose des<br />

optiques fixes à très grandes<br />

ouvertures. Mais l’entreprise<br />

japonaise réalise également des<br />

appareils <strong>photo</strong> hybrides. Ils se<br />

démarquent de la concurrence<br />

en raison de leur capteur un<br />

peu particulier de marque<br />

Foveon. Nous nous attardons<br />

aujourd’hui sur le Sigma Sd<br />

Quattro, l’appareil <strong>photo</strong> hybride<br />

à optique interchangeable de la<br />

marque, intégrant un capteur au<br />

format APS-C.<br />

par Luc Halard<br />

Le design du Sigma Sd Quattro ne manque pas<br />

d’originalité, avec ses courbes inhabituelles et<br />

sa poignée très prononcée. La construction du<br />

boîtier est de très bonne qualité et les finitions<br />

irréprochables. Malgré sa taille conséquente, le<br />

boîtier s’avère relativement léger. Les commandes<br />

tombent facilement sous les doigts et la prise en<br />

main est facile, presque immédiate. Les commandes<br />

sont juste suffisamment nombreuses pour être<br />

efficaces. L’écran de visualisation arrière de 1,63<br />

Mpx est large et lumineux, et ses couleurs sont<br />

justes. Il est doublé d’un écran de contrôle sur<br />

lequel s’affichent les principaux réglages : vitesse,<br />

ouverture, sensibilité, nombre de <strong>photo</strong>s restantes…<br />

Le viseur électronique large et confortable de 2,36<br />

Mpx est également de bonne facture. Il couvre<br />

100% de l’i<strong>mag</strong>e avec un agrandissement de 1.10x.<br />

Une qualité de construction irréprochable<br />

Une chose est sûre, c’est un vrai plaisir de<br />

<strong>photo</strong>graphier avec le Sd Quattro. On a le<br />

sentiment d’avoir entre les mains un appareil <strong>photo</strong><br />

haut de gamme et c’est fort agréable. En quelque<br />

sorte, cette expérience se rapproche plus du moyen<br />

format que du vulgaire reflex APS-C. Et dans une<br />

certaine mesure, c’est bien là la spécificité du Sd<br />

Quattro : contrairement à bon nombre d’appareils<br />

<strong>photo</strong> hybrides, il n’espère pas concurrencer les<br />

reflex mais venir chasser sur les terres du moyen<br />

format. Pour cela, il possède un véritable atout : son<br />

capteur Foveon, qui délivre des <strong>photo</strong>s de 29 Mpx<br />

très détaillées.<br />

Un capteur Foveon X3 unique en son genre<br />

Le capteur Foveon dispose d’une structure unique.<br />

Alors que les capteurs conventionnels possèdent<br />

une seule couche et doivent utiliser une matrice<br />

de Bayer pour gérer le vert, le rouge et le bleu, le<br />

capteur Foveon possède trois couches de pixels<br />

superposées - une par couleur. Chaque pixel d’un<br />

capteur conventionnel ne capte qu’une couleur<br />

et rien d’autre. Il s’ensuit une perte d’information<br />

colorimétrique, compensée après coup par<br />

interpolation. Le capteur Foveon possédant trois<br />

couches superposées, chaque pixel capte chacune<br />

des trois couleurs. Le capteur Foveon est le seul<br />

au monde à utiliser cette technique de séparation<br />

verticale des couleurs, qui rend alors inutile<br />

l’interpolation artificielle pour reconstituer les<br />

informations manquantes. La promesse est une<br />

i<strong>mag</strong>e détaillée foisonnante de détails, sans moirage,<br />

et une colorimétrie juste, toute en nuances.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

67<br />

Une qualité d’i<strong>mag</strong>e impressionnante mais<br />

des jpeg très accentués<br />

La théorie c’est bien, mais au final seul le résultat<br />

compte. Et le résultat est un peu plus mitigé que<br />

ce que l’on pourrait espérer. Autant l’écrire tout<br />

de suite, les i<strong>mag</strong>es sont en effet très détaillées et<br />

fourmillent bien de détails. Nous avons utilisé le<br />

Sd Quattro pour réaliser les <strong>photo</strong>s des produits<br />

en test à la rédaction et le moins que l’on puisse<br />

dire, c’est que nous n’avons pas été déçus par le<br />

résultat. Certains trouveront sans doute les jpeg<br />

un peu trop accentués à leur goût. Si le résultat est<br />

plaisant pour les natures mortes et les paysages, il<br />

est moins séduisant sur les portraits. Le rendu des<br />

couleurs, n’abusant pas d’une prédominance des<br />

rouges comme c’est souvent le cas, est également<br />

plus adapté au paysage qu’au portrait ; un parti<br />

pris un peu inhabituel. Bonne nouvelle, pour ceux<br />

qui veulent shooter en raw, le format 12-bit DNG<br />

est disponible depuis la version 1.04 du firmware<br />

datant d’avril 2017. Il est donc désormais possible<br />

de contourner le format x3f et le logiciel propriétaire<br />

permettant de le dématricer (pas spécialement<br />

réputé pour sa rapidité) et de passer par Photoshop<br />

ou Lightroom pour développer en toute tranquillité<br />

ses DNG.<br />

Une montée en sensibilité décevante<br />

Si à faible sensibilité les i<strong>mag</strong>es sont<br />

particulièrement détaillées, la montée en sensibilité<br />

n’est pas le point fort du Sigma Sd Quattro. Bruit<br />

et artefacts font rapidement leur apparition, à tel<br />

point qu’au-delà de 640 ISO, l’appareil perd de sa<br />

superbe et tous les avantages de son capteur si<br />

particulier. La dernière i<strong>mag</strong>e de la galerie ci-dessus<br />

est un recadrage sévère dans une i<strong>mag</strong>e qui montre<br />

le type d’artefacts qui peuvent faire leur apparition à<br />

800 ISO.<br />

Une réactivité en berne<br />

Le Sigma Sd Quattro n’est pas un appareil <strong>photo</strong><br />

particulièrement réactif. Le temps d’affichage des<br />

<strong>photo</strong>s est relativement long, la rafale de 4,2 i<strong>mag</strong>es<br />

par seconde n’est pas très impressionnante, et la<br />

mise au point, d’une célérité toute relative, peut se<br />

mettre à patiner. Pas de quoi s’extasier donc. Il ne<br />

ravira certainement pas les adeptes de la <strong>photo</strong> de<br />

reportage. En contrepartie, le focus peaking présent<br />

sur le boîtier constitue une bonne alternative à<br />

l’autofocus. Il donne accès à une mise au point<br />

manuelle précise et fiable.<br />

pertinente est donc celle-ci : sait-il bien faire ce pour<br />

quoi il est fait ? La réponse est indéniablement oui. Il<br />

excelle dans la prise de vue sur trépied ou en pleine<br />

journée, et révélera tous ses atouts lorsqu’il s’agira<br />

de réaliser <strong>photo</strong>s de paysages et d’objets. Une fois<br />

sur trépied, nul besoin de monter dans les ISO. Le<br />

focus peaking disponible sur le boîtier remplacera<br />

avantageusement l’autofocus. En matière de<br />

définition, le Sigma Sd Quattro vient bien empiéter<br />

sur le terrain du moyen format. Pour le flou d’arrière<br />

plan et le portrait, c’est une autre histoire. Les prix<br />

non plus n’ont rien de comparable.<br />

Uniquement compatible avec les optiques<br />

Sigma<br />

Sigma est le seul constructeur à proposer des<br />

optiques pour son Sd Quattro. Le constructeur<br />

proposant une vaste gamme d’optiques, dont les<br />

modèles haut de gamme de la série Art, ce n’est<br />

pas véritablement un problème. Nous avons testé le<br />

Sd Quattro avec l’objectif Sigma 18-35 mm f/1.8 DC<br />

HSM, qui s’est révélé très polyvalent et offrant une<br />

qualité d’i<strong>mag</strong>e étonnante.<br />

En conclusion<br />

Le Sigma Sd Quattro est un appareil <strong>photo</strong><br />

atypique. Il ne plaira très certainement pas à tout le<br />

monde. Ses arguments, une i<strong>mag</strong>e foisonnante de<br />

détails, une construction irréprochable et une prise<br />

en main des plus agréables feront très certainement<br />

oublier ses défauts (une réactivité en berne et une<br />

montée en sensibilité décevante) aux adeptes de la<br />

<strong>photo</strong> sur trépied. D’autant que son prix très doux<br />

le rend particulièrement attractif. Les <strong>nomade</strong>s en<br />

quête de réactivité et de <strong>photo</strong> nocturne passeront<br />

en revanche leur chemin.<br />

Spécifications<br />

•Type : appareil <strong>photo</strong> hybride à objectif interchangeable<br />

•Capteur : Foveon X3 Quattro de 33,2 Mpx au format<br />

APS-C<br />

•Sensibilité : 100 – 6400 ISO<br />

•Viseur : électronique de 2,36 Mpx, grossissement de 1,1x<br />

•Ecran : non tactile non orientable de 1,36 Mpx<br />

•Vidéo Performances : sans<br />

•Stabilisation : non<br />

•Poids : 625 g<br />

Notre avis<br />

Un concurrent accessible aux moyens<br />

formats ?<br />

Vous l’aurez compris, le Sigma Sd Quattro n’est pas<br />

l’appareil <strong>photo</strong> polyvalent à l’extrême qui vous<br />

accompagnera dans toutes vos sorties. La question<br />

Construction<br />

Qualité <strong>photo</strong><br />

Ergonomie<br />

Réactivité


68<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

2300 €<br />

Alpha 7 mark III<br />

Sony, dernier venu sur le marché de la <strong>photo</strong>, a pourtant su en quelques années s’y tailler<br />

une part de lion. Non content de sa suprématie affichée sur le secteur des capteurs pour<br />

smartphones, le maître japonais de l’électronique règne également en maître incontesté depuis<br />

plusieurs années sur le segment des appareils <strong>photo</strong> hybrides plein format. Avec le Sony Alpha<br />

9, il parvient même à rivaliser sans peine avec les meilleurs reflex haut de gamme du moment.<br />

Après avoir attaqué avec succès le haut de la pyramide, la firme nippone entend également<br />

se faire une place au soleil sur le segment des hybrides plein format d’entrée de gamme avec<br />

son Alpha 7 III. Les constructeurs historiques n’ont qu’à bien se tenir ! Blindé d’électronique<br />

denier cri et vendu un peu plus de 2200 €, le Sony Alpha 7 III a de nombreux arguments pour<br />

convaincre les derniers adeptes du reflex de passer aux appareils <strong>photo</strong> mirrorless. Nous avons<br />

réalisé un long test terrain afin de le vérifier.<br />

par Luc Halard<br />

À leurs débuts, les appareils <strong>photo</strong> hybrides<br />

souffraient d’un certain nombre d’inconvénients<br />

qui restreignaient considérablement leur usage<br />

professionnel. Ils avaient beau offrir un gain certain<br />

en compacité et des capacités en vidéo des plus<br />

appréciables, ils n’arrivaient pas à rivaliser avec<br />

les reflex en termes d’autofocus, d’autonomie et<br />

de prix. Oui mais ça, c’était avant. Sony affiche<br />

désormais sans complexe sa volonté de dépasser<br />

Canon et de devenir leader sur le marché de la<br />

<strong>photo</strong>. Déclaration prétentieuse afin d’épater la<br />

galerie ? Au vu de la fiche technique du Sony Alpha<br />

7 III, il est permis d’en douter !<br />

Le Sony Alpha 7 III est bâti autour d’un capteur<br />

CMOS Exmor R plein format de 24,2 Mpx.<br />

Si aujourd’hui sa définition n’a plus rien de<br />

véritablement extraordinaire, sa montée en<br />

sensibilité jusqu’à 51 200 ISO extensible jusqu’à 204<br />

800 ISO et sa gamme dynamique de 15 paliers a de<br />

quoi faire pâlir un Canon 6D Mark II ou un Pentax<br />

K-1 II.<br />

Son système de mise au point automatique n’est<br />

pas en reste. Il est dérivé de celui de l’Alpha 9,<br />

l’appareil sportif haut de gamme de la marque, et<br />

Sony affirme qu’il est bien plus rapide que celui de<br />

son prédécesseur le Sony Alpha 7 II. Affranchi des<br />

contraintes d’un miroir qui limitent la surface qui<br />

peut être couverte par les collimateurs autofocus


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

69<br />

sur les reflex, il dispose de pas moins de 693 points<br />

d’autofocus automatique à détection de phase<br />

couvrant 93 % du cadre et 425 points de détection<br />

de contraste. Cerise sur le gâteau, il intègre la<br />

technologie de mise au point automatique et de<br />

suivi de l’œil du sujet, dénommée Eye AF.<br />

Enfin, avec sa rafale de 10 i<strong>mag</strong>es par seconde en<br />

AF-C, le Sony Alpha 7 III se paie même le luxe de se<br />

placer au-dessus d’un Canon 5D Mark IV. Le boîtier<br />

est également stabilisé sur cinq axes, technologie<br />

qui fait défaut au 6D Mark II ou au Nikon D750.<br />

Un champion sur le papier qui résiste à<br />

l’épreuve intensive du terrain<br />

Alors sur le papier, pas de doute, que ce soit en<br />

qualité d’i<strong>mag</strong>e, en réactivité de l’autofocus ou en<br />

rafale, le Sony Alpha 7 III écrase la concurrence.<br />

Mais qu’en est-il sur le terrain ? Lors d’un mariage,<br />

nous avons apporté le Sony A7 III, monté d’un 85<br />

mm 1.8 et l’avons utilisé pour réaliser plus de 2000<br />

<strong>photo</strong>s, tout au long de la journée. Nous en avons<br />

tiré un certain nombre d’enseignements.<br />

Tout d’abord la prise en main du Sony Alpha 7 III est<br />

arrivée à maturité. Là où Canon et Nikon disposent<br />

de dizaines d’années d’expérience, Sony a dû partir<br />

de zéro ou presque. La prise en main s’en ressentait<br />

quelque peu sur les premiers appareils de la série.<br />

Force est de constater que les petites imperfections<br />

ont été corrigées : le grip est plus prononcé et<br />

autorise une meilleure préhension, le bouton<br />

d’enregistrement vidéo, dont l’emplacement<br />

a suscité l’incompréhension de bon nombre<br />

d’utilisateurs sur le précédent modèle a été déplacé<br />

à un endroit plus adéquat, les prises micro et casque<br />

sont mieux disposées afin de ne plus pouvoir être<br />

confondues, et un joystick fait son apparition, pour<br />

sélectionner le collimateur autofocus. La prise en<br />

main est donc très agréable et nous a permis de<br />

réaliser tous nos réglages sans encombre.<br />

Ensuite la qualité d’i<strong>mag</strong>e est tout bonnement<br />

extraordinaire en termes de dynamique ou de<br />

sensibilité. Que ce soit dans des conditions de<br />

forts contrastes ou de faible lumière, le Sony<br />

Alpha 7 III s’en sort admirablement bien. À notre<br />

connaissance, il n’y a que le Sony A7 II S - bien plus<br />

onéreux et taillé pour les hautes sensibilités, mais<br />

dont le capteur ne dépasse pas les 12 Mpx - qui<br />

s’en tire mieux. Le constructeur nippon confirme sa<br />

suprématie en matière de construction de capteurs.<br />

bougé. Couplé à la montée en sensibilité affolante<br />

du boîtier, elle donne accès à des <strong>photo</strong>s de très<br />

bonne qualité, même en cas de faible luminosité. En<br />

témoignent ces quelques <strong>photo</strong>s réalisées en 1250<br />

et 5000 ISO, non retouchées, mais compressées<br />

pour s’afficher sans peine sur le Web.<br />

Un peu plus étonnant, l’autofocus s’est également<br />

montré particulièrement performant. Le taux<br />

de déchet sur les 2000 <strong>photo</strong>s réalisées est<br />

particulièrement faible. Même en situation<br />

complexe, comme un contrejour violent à grande<br />

ouverture (par exemple lors de l’entrée dans<br />

l’église), le Sony A7 III s’en tire à merveille. La<br />

technologie Eye Focus, qui autorise le suivi de l’œil<br />

Spécifications<br />

•Type : appareil <strong>photo</strong> hybride plein format à optiques<br />

interchangeables<br />

•Capteur : BSI CMOS de 24 Mpx<br />

•Sensibilité : 100 – 32000 ISO (extensible 50 à 409 600<br />

ISO), AUTO (100 – 12800 ISO, limite inférieure et limite<br />

supérieure sélectionnables)<br />

•Stabilisation : du capteur sur 5 axes<br />

Rafale : 10 i/s<br />

•Ecran taille/résolution : 3 ‘’ - 921 000 px<br />

•Viseur électronique OLED XGA 3 cm (0.5’’) de 2,359<br />

millions de points<br />

•Dimensions : 126,9 x 95,6 x 673 mm<br />

•Poids : 650 g<br />

Notre avis<br />

Une stabilisation d’i<strong>mag</strong>e ultra efficace et<br />

une montée en sensibilité affolante<br />

La stabilisation d’i<strong>mag</strong>e intégrée sur cinq axes est<br />

des plus appréciables et permet de réaliser des<br />

clichés en limitant la vitesse, sans risquer de flou de<br />

Construction<br />

Qualité <strong>photo</strong><br />

Ergonomie<br />

Autonomie


70 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

du sujet en autofocus continu une fois la mise au<br />

point verrouillée, s’est montrée assez agréable à<br />

utiliser. Si un seul sujet est présent dans le cadre, le<br />

Sony A7 III s’en sort alors très bien. Dans la plupart<br />

des cas, il reconnaît l’œil, et adapte la mise au point.<br />

La situation se complique si plusieurs sujets sont<br />

présents dans le cadre. L’appareil a alors tendance à<br />

ne pas toujours se verrouiller sur la bonne personne,<br />

même si le collimateur est parfaitement placé<br />

dessus. Un peu frustrant… Une fois la mise au point<br />

verrouillée sur la personne désirée, la mise au point<br />

est en revanche précisément réalisée sur l’œil,<br />

même si le sujet ou le <strong>photo</strong>graphe se déplacent.<br />

Réaliser des portraits avec une faible profondeur de<br />

champ devient d’une simplicité enfantine.<br />

Une autonomie surprise<br />

Le point le plus surprenant concerne l’autonomie.<br />

Sony annonce environ 800 déclenchements, ce qui<br />

nous faisait craindre de nous trouver rapidement<br />

en panne. À notre grande surprise, il n’en fut rien.<br />

Certes, nous avons désactivé Wi-Fi, Bluetooth,<br />

les commandes tactiles et diminué légèrement la<br />

luminosité de l’écran arrière, dont nous ne nous<br />

servons guère en situation de reportage. Mais le<br />

Sony A7 III a encaissé plus de 1400 déclenchements<br />

avant que la batterie atteigne son dernier cran ;<br />

nous avions donc encore un peu de marge. Si cette<br />

autonomie demeure inférieure à celle d’un reflex,<br />

elle s’avère tout à fait confortable et pleinement<br />

compatible avec une utilisation intensive.<br />

Dernier point : si le parc optique en monture E est<br />

vaste et très qualitatif, il est également relativement<br />

onéreux et encombrant. Mais l’annonce de Sigma<br />

de proposer neuf de ses optiques de la série Art<br />

en monture E change la donne, faisant entrer sur le<br />

marché des optiques fixes à grande ouverture de<br />

qualité, dont le rapport qualité-prix est intéressant.<br />

La volonté de Sigma de sortir ses optiques en<br />

monture E montre bien que Sony a réussi à<br />

s’imposer comme le nouvel acteur incontournable.<br />

Canon et Nikon ont de quoi se faire du souci.<br />

En conclusion<br />

Le Sony Alpha 7 III a de quoi s’imposer sur un<br />

marché <strong>photo</strong>graphique en pleine mutation.<br />

Alors que ses premiers hybrides plein format<br />

souffraient d’une autonomie trop légère et d’un<br />

prix conséquent, la marque japonaise propose<br />

maintenant, et sans conteste, un produit mature<br />

et très concurrentiel, qui ne laisse pas beaucoup<br />

d’arguments aux reflex full frame d’entrée de<br />

gamme. Un peu plus cher que le Canon 6D Mark<br />

II ou que le Nikon D750, il dispose d’un meilleur<br />

capteur, d’un autofocus qui tient sans aucun<br />

problème la comparaison, d’une rafale plusieurs<br />

crans au-dessus et de la stabilisation du capteur.<br />

Autant dire qu’il n’y a pas vraiment <strong>photo</strong>. Le Sony<br />

Alpha 7 III est bien l’appareil <strong>photo</strong> full frame du<br />

moment. Il est même si performant qu’il soutient la<br />

comparaison sans rougir avec un Canon 5D Mark IV,<br />

vendu bien plus cher. C’est sûr, le Sony Alpha 7 III<br />

va faire mal, très mal, à la concurrence et peut-être<br />

inciter Canon à moins se reposer sur ses lauriers.


UN OUVRAGE INC<strong>ON</strong>TOURNABLE<br />

POUR LE DÉBUTANT !<br />

240<br />

pages<br />

23 €<br />

9782212676242<br />

Pour un débutant, Lightroom peut paraître intimidant. Dans cet ouvrage<br />

très illustré, Nicolas Croce prend ses lecteurs par la main et leur explique<br />

comment copier le flux de travail qu’il utilise tous les jours : il leur transmet<br />

sa méthode simple (et éprouvée) pour organiser, classer, retoucher et publier<br />

leurs <strong>photo</strong>s, avec la promesse d’être tout de suite opérationnels.<br />

Par l’auteur du best-seller<br />

J’apprends la <strong>photo</strong>graphie<br />

Plus de 18 000 exemplaires vendus


72<br />

<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

RX10 mark IV<br />

2000 €<br />

Blinder d’électronique dernier cri le moindre<br />

de ses appareils <strong>photo</strong> et ne pas lésiner<br />

sur l’innovation sont devenus les signes<br />

distinctifs du constructeur nippon et ce n’est<br />

pas nous qui nous en plaindrons. Le Sony<br />

Cyber-shot RX10 IV en est l’exemple même,<br />

puisqu’il s’offre un zoom 24-600mm F2.4-F4,<br />

une rafale de malade de 24 i<strong>mag</strong>es par<br />

seconde et le tout nouveau système de mise<br />

au point du constructeur japonais : de quoi<br />

séduire les amateurs les plus exigeants de<br />

gros zoom intégrés à leur appareil <strong>photo</strong>.<br />

par Luc Halard<br />

Au premier regard, on prendrait sans peine le<br />

Sony RX10 IV pour un petit reflex surmonté d’une<br />

grosse optique. Que nenni ! Il s’agit d’un appareil<br />

tout-en-un (ou bridge), incorporant un capteur de<br />

seulement 1 pouce (ce qui est déjà pas mal), dont<br />

l’objectif, un méga zoom 25x est intégré à l’appareil.<br />

Le Sony RX10 IV est à mi-chemin entre les appareils<br />

compacts de la marque, comme le Sony RX100<br />

V dont il reprend le capteur Exmor RS CMOS de<br />

20 Mpx et une partie de l’électronique, et le Sony<br />

Alpha 9, l’hybride sportif de la marque duquel il<br />

hérite son système d’autofocus.<br />

le nec plus ultra de l’appareil <strong>photo</strong> tout-enun<br />

avec méga zoom<br />

La petite taille du capteur est un choix délibéré<br />

de Sony qui évite que le zoom intégré, conçu par<br />

Zeiss, ne soit un véritable mastodonte impossible<br />

à transporter. Cette optique Vario-Sonnar 24-600<br />

mm F2.4-F4 est une petite merveille qui avait déjà<br />

fait le succès du RX10 III. Polyvalente à l’extrême,<br />

dotée d’une ouverture particulièrement importante,<br />

notamment aux longues focales, elle s’est révélée<br />

extrêmement convaincante pendant nos tests, que<br />

ce soit au grand angle ou au téléobjectif.<br />

Outre le fait que ce zoom propose une allonge<br />

considérable, et qu’il ne démérite pas en intérieur<br />

tant que l’on ne zoome pas trop, la qualité d’i<strong>mag</strong>e<br />

est vraiment bluffante. Le résultat est bien bien<br />

supérieur à celui offert par le Panasonic TZ-90. Il est<br />

certes vrai que les deux appareils ne boxent pas<br />

dans la même catégorie d’encombrement et de<br />

prix. Mais la qualité d’i<strong>mag</strong>e du Sony RX10 IV aux<br />

longues focales est tout simplement irréprochable,<br />

là où elle n’était que médiocre sur le modèle de<br />

Panasonic. L’optique Vario Sonnar est en outre<br />

stabilisée, ce qui offre un grand confort d’utilisation


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>audio</strong> <strong>nomade</strong> & <strong>photo</strong> <strong>2018</strong><br />

73<br />

Spécifications<br />

•Capteur : Cmos Exmor RS empilé de 1 pouce (13,2 x 8,8 mm), 20,1 Mpxl<br />

•Vidéo : XAVC S ; 4K (3840 x 2160p) 25 i<strong>mag</strong>es / secondes à 100 Mbps<br />

•Zoom : Zeiss Vario Sonnar T* 24-600 mm f/2,4-4, éq. 24 x 36 (18 éléments<br />

dont 6 asphériques en 13 groupes)<br />

•Mode macro : 3 cm grand-angle, 72 cm au téléobjectif<br />

Mise au point : AF hybride à 315 points à détection de phase<br />

•Stabilisation : oui (optique)<br />

•Écran : LCD tactile de 3 pouces/ 1,22 Mpx ; inclinable à 107° vers le haut et<br />

42° vers le bas<br />

•Viseur : Oled 2,36 Mpx, 0,70x, correcteur dioptrique -4 à +3, dégagement<br />

oculaire 23 mm<br />

•Sensibilités : 64-25 600 Iso<br />

•Vitesses : 30s-1/2 000s ; obturateur électronique à 4s-1/32 000s<br />

•Rafale : 24 im/s (249 Jpeg, cadence inaccessible en Raw)<br />

•Flash : Intégré (mode sans fil) et griffe porte-flash<br />

•Stockage : SD, SDHC, SDXC, Memory Stick Pro Duo /Pro-HG/XC-HG<br />

•Connectivité : NFC et Wi-Fi, Bluetooth, microHDMI (compatible 4K en<br />

<strong>photo</strong>), Multi/Micro USB, minijack stéréo 3,5 mm, casque<br />

•Poids : 1095 g avec batterie et carte<br />

aux longues focales.<br />

Pour le reste, la qualité d’i<strong>mag</strong>e est conforme à ce<br />

que l’on peut attendre d’un capteur de 1 pouce<br />

de 20 Mpx. Le bruit et le lissage commencent à se<br />

faire sentir à 800 ISO - une sensibilité rapidement<br />

atteinte, même en extérieur, lorsque l’on shoote<br />

au 600 mm - et devient vraiment visible audessus.<br />

C’est finalement la seule limite du concept<br />

développé par Sony afin de proposer un gros zoom<br />

de qualité à l’encombrement restreint. En ce qui<br />

concerne le flou d’arrière plan, s’il n’est facilement<br />

présent au grand angle, aux longues focales, on<br />

se retrouve bien avec un sujet qui se détache très<br />

agréablement de l’arrière plan, et ce malgré la<br />

petite taille du capteur.<br />

Un appareil très véloce presque sportif<br />

L’autofocus hybride à détection de phase et ses<br />

315 points d’AF, qui atteint une vitesse de mise au<br />

point de 0,03 seconde, s’est révélé particulièrement<br />

efficace sur le terrain. La mise au point tactile sur<br />

l’écran est un plus indéniable pour qui ne veut pas<br />

mettre son œil dans le viseur électronique, très<br />

confortable au demeurant. On regrettera seulement<br />

de ne pas pouvoir zoomer tout en conservant la<br />

mise au point.<br />

La vitesse de prise de vue monte à 24 i<strong>mag</strong>es par<br />

seconde, grâce au processeur BionZ inauguré sur le<br />

Sony Alpha 9 et ce avec la mise au point en continu.<br />

Le Sony RX10 IV est une véritable petite mitraillette<br />

! De quoi être sûr d’obtenir la bonne i<strong>mag</strong>e. Reste<br />

ensuite à trier les i<strong>mag</strong>es…<br />

Le Sony RX10 IV tire également son épingle du<br />

jeu en vidéo, grâce à l’enregistrement 4K avec<br />

affichage complet sans perte de pixels. Encore une<br />

fois, l’autofocus de détection de phase constitue un<br />

atout non négligeable qui garantit un bon suivi du<br />

sujet. Prises microphone et casque sont intégrées,<br />

histoire de combler les désirs des vidéastes.<br />

En conclusion<br />

Le Sony RX10 IV est sans doute l’appareil <strong>photo</strong><br />

tout-en-un le plus performant du marché, que ce<br />

soit par son objectif 24-600 mm excellent d’un<br />

bout à l’autre, sa rafale de folie ou son autofocus à<br />

détection de phase très efficace. Le résultat est une<br />

qualité d’i<strong>mag</strong>e de très haute volée pour un appareil<br />

de ce type. C’est un formidable appareil tout-en-un<br />

pour la <strong>photo</strong> de sport, d’action et de nature. Le<br />

tout, allié à ses performances en vidéo 4K, en fait un<br />

appareil versatile. Ses seuls défauts : ne pas pouvoir<br />

zoomer tout en maintenant la mise au point sur un<br />

sujet en mouvement, ainsi que la taille du capteur<br />

qui limite quelque peu la qualité d’i<strong>mag</strong>e dans les<br />

hautes sensibilités. Mais bon, on ne peut pas tout<br />

avoir…<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité viédo<br />

Qualité <strong>photo</strong><br />

Réactivité


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